Voici8 illusions d'optique qui paraissent irréelles : Crédit : Laura Williams. En photographie comme en dessin, il est possible de faire des miracles en termes d’illusion l’Astrophoto au grand angle pour photographier la Voie Lactée, c’est pas bien compliqué. Un trépied et votre reflex suffisent. Mais pour le ciel profond ça devient beaucoup plus technique avec les montures, objectifs etc. Justement aujourd’hui je vais m’attarder sur les capteurs et autres appareils spécialisés qui existent pour le ciel profond. J’aimerais remercier Damien de m’accorder cet article invité, c’est toujours un plaisir de parler d’astronomie et de photo ! Justement, mon Blog est sur le domaine de la photo, et le lien est là si ça peut en intéresser certains ? L’Astrophoto avec un appareil photo numérique, ou APN Un astronome amateur qui veut commencer l’Astrophoto aura intérêt à se procurer un APN, et en particulier un reflex. En effet le reflex propose de nombreux avantages comme la pose longue, des capteurs très qualitatifs, et des adaptations très aisées sur les instruments astronomiques. Ainsi que le format RAW. Avec un APN reflex installé sur un instrument astronomique, un problème vient se poser. En effet il faut pouvoir déclencher sans toucher l’appareil, au risque de provoquer de micro vibration qui flancheront toutes vos photos. Il y a donc la solution du retardateur, nos doigts ont le temps de se retirer avec que la pose démarre. Et il y a la solution du déclencheur souple, beaucoup plus pratique, et peu coûteuse. Il y a aussi des télécommande qui fonctionne avec un signal infrarouge. Certains appareils sont fournis de base avec un logiciel, qui permet de contrôler l’appareil branché sur un ordinateur, via leur liaison USB. Mais en général la pose Bulb, qui permet une pose indéfinie, n’est pas disponible. Le site Magiclantern propose un software à installer sur l’APN, qui inclut un intervallomètre. Ce qui peut être très pratique, et il est gratuit. Mais attention son installation sur votre appareil fera sauter la garantie de celui-ci. Le wifi sur les modèles récent peut aussi permettre de commander son APN depuis un ordinateur, sans connexion filaire. Le problème des batteries Les APN aujourd’hui sont capable de tenir pendant longtemps avec une seul charge. Mais évidemment, l’Astrophoto se fait en extérieur pour la plupart des cas , et de nuit, qui signifie dans le froid. Et le froid a une fâcheuse tendance à faire baisser l’autonomie d’une batterie. c’est pour cela qu’une utilisation restreinte des écran est conseillée pour l’Astrophoto. n’hésitez pas à avoir une batterie supplémentaire avec vous, on n’est jamais trop prudent. Si vous avez des problèmes avec l’autofocus en Astrophoto, je vous conseille d’aller voir ceci, un outil très pratique qui va vous indiquer si vous mise au point est bonne ou pas. Les capteurs des APN Les dimensions des capteurs jouent un rôle important. En effet les capteurs APS-C, plus petits que les Pleins Formats, offrent ce qu’on appelle le facteur de crop. Ce facteur multiplie de fois le zoom » d’un capteur APS-C comparé à un plein format, car les APS-C sont plus petits. Le capteur plein format fait rêver certes, même si il ne bénéficie pas du facteur de crop variation de l’angle de vue en fonction de la taille du capteur. Mais il faut tout de même faire attention à l’optique qu’on ajoute dessus, qui se doit d’être de qualité elle aussi. La question de quel est le meilleur boitier » revient souvent, mais en réalité tous les boitiers reflex sont à égalité car ils possèdent tous les modes et réglages essentiels à l’astrophoto, que sont le mode B bulb, où la vitesse d’obturation dépend de la durée où vous laissez votre doigt appuyé sur le déclencheur, le mode manuel, le format RAW, etc. Quelque chose à ne pas oublier d’enlever par contre, c’est le stabilisateur, qui sert à rien sur trépied. Pendant longtemps, les capteur CMOS de chez Canon étaient en avance comparé aux autres marques, pour leur qualité d’image en pose longue. Mais tous les reflex aujourd’hui sont d’excellente qualité pour les besoins en Astrophoto. Certes certains ont des montées en ISO moins bruités, ou d’autres micro avantages, mais ça relève du chipotage. Tous sont capable de délivrer de très bons résultats en astrophotographie. Le capteur EMCCD L’électronique associée à un capteur génère ce qu’on appelle un bruit de lecture. La particularité des capteur EMCCD est d’amplifier le signal, avant l’introduction de ce bruit, le rendant négligeable. En Astrophoto, c’est ce bruit de lecture qui nous empêche de réaliser plein de poses courtes. Ce capteur, le EMCCD pourrait donc permettre de multiplier des poses très brève. Permettant ainsi de figer plus efficacement des imageries planétaires, et en ciel profond limiter les erreurs d’autoguidage, qui contraignent la qualité du rendu final. Les caméra CCD Cet appareil qui n’a de caméra que le nom merci à l’anglicisme , prend effectivement seulement des images. C’est un appareil qui était utilisé en Astrophoto bien avant les APN, dans les années 90. C’est un objet étrange en effet, il n’y a ni bouton, ni écran, ni objectif. Juste un capteur protégé par un hublot. Un corps en métal le compose en général, contenant des ventilateurs pour refroidir l’appareil lors des poses. Une caméra CCD ne s’utilise qu’en étant branché à un ordinateur. C’est sur l’ordinateur que l’utilisateur va transmettre les ordres à l’appareil, et récupérer les images. Le logiciel utilisé a toutes les fonctions d’un APN, avec en plus un intervallomètre, permettant la configuration de série de poses. Les poses d’une caméra CCD peuvent aller jusqu’à quelques dizaines de minutes. La caméra CCD est l’appareil de choix des Astro-photographes expérimentés Les poses pouvant être très longues, la ventilation d’une caméra CCD va refroidir l’appareil. mais là vient se poser un problème. Quand un corps est porté à une température inférieur à celle de l’air qui l’entoure, l’humidité que celui ci contient vient se condenser à sa surface. Heureusement le capteur n’est pas à l’air libre, il est protégé dans une enceinte hermétique à l’air extérieur. Les caméras CCD sont souvent équipées d’un obturateur mécanique, servant à protéger le capteur de la lumière pendant la lecture d’une image. Ces obturateurs descendent rarement en dessous de 1/100 de seconde. Caméra CCD en noir et blanc Source Les caméras CCD, sont souvent proposées en version monochrome. Ces versions monochromes s’accompagnent de filtres couleur permettant des nuances de gris différentes selon le filtre. Mais pourquoi en monochrome ? c’est vrai que ça peut paraître étrange au XXIème siècle de trouver des capteurs noir et blanc. Mais l’atout est cruciale et on voit ça à la fin de cet article. Une fois qu’une pose est terminée, les données sont envoyés à l’ordinateur connecté, pour un temps de lecture d’environ 3 à 10 secondes. Tout dépend du nombre de photosites ou mégapixels que possède la caméra. Les caméra CCD possèdent des fonctions intéressantes comme le Binning », qui consiste à assembler pendant la lecture d’une image le contenu de photosites adjacents en photocites virtuels de plus grande taille. Ce système permet d’amplifier le signal lumineux, reçu par les photosites virtuels. Cette méthode est utile pour capter des signaux très peu lumineux du ciel profond. Il y le fenêtrage aussi, qui consiste à faire effectuer la lecture qu’avec une partie restreinte du capteur. Cette fonction permet de garder dans le champ seulement un astre qui nous intéresse, ce qui peut être pratique dans le cas où les focales que vous avez ne sont pas assez grandes. L’Astrophoto avec une caméra vidéo astronomique ? Les caméras vidéo astronomique, justement comme leur noms l’indiquent, sont des caméras servant à réaliser des vidéos. Ces appareils sont très utiles pour lutter contre les turbulences car fonctionnant sans poses longues et pour l’observation planétaire. La plupart de ces caméras enregistrent des vidéos en couleur, mais beaucoup d’astronomes et Astrophotographes préfèrent les versions monochromes. La couleur peut servir pour Mars, Jupiter et Saturne, mais demeure inutile pour les autres corps de notre système solaire. Le capteur monochrome peut être accompagné par des filtres rouge vert ou bleu. Il y a une particularité à ne pas oublier ces appareils étant des caméras vidéo, on ne peut dépasser un temps de pose supérieur au nombre d’images par seconde. Exemple 1/30 de seconde pour 30 images par seconde. Que choisir entre caméra CCD et un Reflex ? Les Reflex d’aujourd’hui permettent de rendre accessible l’Astrophoto à tout le monde, avec un rapport qualité prix très intéressant. En effet les Reflex s’adaptent parfaitement entre vie courante et astronomie. Et ils utilisent de grands capteurs plus grands que ceux des caméra CCD pour les mêmes gammes de prix . Et ils ont cet avantage d’être totalement autonomes, sans ordinateur ni branchements. Mais les caméras CCD demeurent les appareils astronomiques par excellence, grâce à leur capteur monochrome très sensible. Et la sensibilité du capteur est un atout crucial pour le ciel profond. Le capteur monochrome est différent du capteur couleur, il parvient à capter 30 à 80% des photons qui l’atteignent. Comparé au capteur couleur où c’est environ 30%. Certes les APN ont des capteurs plus grands que ceux des caméras CCD à gamme égale, mais ce qui compte le plus en ciel profond, et en Astrophotographie en général, c’est la sensibilité du capteur. Je pense avoir fait le tour de la question, même si le sujet reste très complexe et passionnant 😉 Si désormais vous vous intéressez aux optiques à choisir pour l’Astrophoto, je vous renvoie vers cet article de mon blog qui vous explique lesquelles choisir en fonction de ce que vous voulez faire 🙂 Je remercie Damien du Blog Photo de m’avoir accordé cet article invité, c’était très cool de sa part. Lacour d’appel de Paris a rendu son jugement le 8 octobre dernier dans le différend qui oppose SFR à Free. En jeu : des offres de raccordement à la fibre jugées trompeuses. Cet article a été mis à jour le 7 août 2015Comment choisir son appareil photo argentique ? 24×36 ou Moyen format ? Nous allons aujourd’hui parler d’un sujet qui revient très fort en ce moment la photographie argentique. L’argentique a en effet beaucoup d’avantages, mais également pas mal de contraintes. Il peut être difficile de s’y retrouver, que ce soit sur un plan artistique, technique, ou financier. Je vais faire mon maximum pour vous aider à y voir plus clair sur ces différents aspects, et vous aider à faire les bons choix en terme de matériel. La photographie argentique a un certain nombre d’atouts, qui fait son charme par rapport au numérique. Pour n’en citer que quelque uns • Un grain, une douceur des contrastes, ainsi qu’une authenticité des couleurs, qu’il peut être difficile de reproduire en numérique. • Une plage dynamique, c’est à dire une progression entre les ombres et les zones de haute-­‐lumière de votre image, beaucoup plus douce et progressive qu’en numérique. Cela permet notamment de gérer à merveille les photos à contre-­‐jour. • Le fait de pouvoir se reconcentrer sur la prise de vue, et non sur l’editing sur son ordinateur, avec un certain charme à attendre le résultat de ses images. Il existe toutefois un nombre important de contraintes à prendre en considération • La première est artistique. Comment allez-­‐vous choisir votre appareil par rapport au type d’images que vous souhaitez produire ? Quel est le format que vous souhaitez ? Plutôt un appareil 35mm ou directement un moyen format ? • La seconde est technique, avec la nécessité de savoir exactement ce que vous faites, par rapport au numérique, qui vous permet de contrôler le résultat en direct, et de réessayer jusqu’à obtention du résultat voulu. • La troisième est financière, avec un coût dès que vous appuyez sur votre déclencheur, et qu’il s’agit de maîtrise au mieux. Allez‐vous choisir un appareil 35mm ou moyen format ? Nous allons aujourd’hui nous attacher à la contrainte artistique, en rentrant dans le détail des différents formats d’appareil disponibles, ainsi que ce qui fait leur différence. J’espère que cela vous aider à choisir au mieux votre matériel. La montée en puissance de la photographie numérique à partir des années 2000, et le déclin parallèle de l’argentique, a rendu les appareils argentiques moyen format accessibles. Pour vous donner une idée, un Contax 645 ou un Mamiya 645, coûtaient l’équivalent de 8,000€ il y a une dizaine d’années. Le Contax vaut aujourd’hui entre 2,000 et 2,500€ d’occasion, et environ 600€ pour le Mamiya. Si la qualité des appareils photos argentique est indiscutable, faut‐il pour autant opter pour les moyens formats par rapport au 35mm ? Voyons tout de suite les particularités des deux. 1 ‐ La taille de la pellicule La principale différence entre un appareil moyen format, et un appareil 35mm, est la taille de la pellicule utilisée. Les pellicules moyen format vont disposer d’une surface sensible – c’est à dire un négatif – beaucoup plus grand, qu’une pellicule 35mm. L’implication directe va être un rapport d’agrandissement moindre, c’est à dire une meilleure définition. Les images que vous allez sortir d’un appareil moyen format vont donc être de meilleure qualité, avec un modelé et une finesse de grain inégalables par le 35mm. 2 ­‐ Le ratio de la photo • le format 35mm. Le ratio d’une photo issue d’un appareil 35mm est le même que celle issue d’un appareil numérique plein format, à savoir 2/3. Un appareil 35mm d’excellente qualité est par exemple le CANON EOS 1V. L’appareil photo argentique Canon EOS 1V et le Nikon F6. Il vous permet notamment d’utiliser toutes vos optiques CANON numériques et vous coûtera environ 600€ en occasion. Pour un modèle beaucoup plus abordable, vous pouvez allez vers le CANON AE1, ainsi que son objectif 50mm ouvrant à F/ qui vous coûtera aux alentours de 50€. L’appareil photo argentique Nikon FE2 et le Canon AE-1. Concernant les appareils moyen format, il existe toutefois un plus grand nombre de formats disponibles. • le format 6×4,5. Le plus répandu. C’est le type de photos que vous allez faire avec un Contax 645 ou un Mamiya 645 comme leurs noms l’indiquent. Le format est moins étroit qu’un format 35mm, et donc plus approprié aux prises de vues Portrait. Ils sont très appréciés du fait de leur encombrement restreint pour un moyen format. • Le format 6×6. C’est un format carré, donc très particulier. Il s’agit par exemple les Hasselblad de Série 500 ou Rolleiflex 6×6 à 2 objectifs de visée. • Le format 6×7. Un format encore moins étroit que le 6×4,5. Ce type d’appareils étaient beaucoup utilisés en studio avant l’apparition du numérique. L’appareil symbole de ce format est le Pentax 67. • Le format 6×9. C’est le plus grand format disponible en photographie moyen format, avec un négatif qui fait 56mm par 83mm, et une qualité irrésistible. Il est toutefois de moins en moins répandu. Vous allez donc devoir choisir votre appareil argentique, en fonction du type d’images que vous souhaitez prendre. Vous souhaitez un appareil versatile, que vous puissiez aussi bien utiliser pour du voyage que du portrait, optez pour un 35mm. 3 ­‐ Le nombre de poses disponible Une autre différence clé est le nombre de poses disponible. Sur une pellicule 35mm, vous allez pouvoir réaliser – quelque soit l’appareil – 36 poses. Il en va tout autrement d’une pellicule moyen format, puisqu’il y a plusieurs configurations possible. Pour la simplicité de ce tuto, nous allons nous concentrer sur les pellicules moyen format 120, qui sont les plus largement utilisées. Il faut savoir qu’il existe également un format 220, mais qui devient difficile à trouver, ainsi qu’à développer. Sur une pellicule 120, le nombre de poses également appelées vues va donc dépendre du format d’appareil que vous utilisez • Le format 6×4,5 16 poses • Le format 6×6 12 poses • Le format 6×7 10 poses • Le format 6×9 8 poses Le type d’appareils que vous allez choisir va donc déterminer le nombre de poses que vous allez avoir de disponibles sur une pellicule, mais aussi et surtout le coût associé à votre photographie. Le développement et les scans d’une pellicule 35mm de 36 poses est effectivement très proche de celui d’une pellicule 120, qui peut contenir de 2 à 4 fois moins de photos. 4 ­‐ La profondeur de champ La profondeur d’une image, c’est à dire sa zone de netteté, dépend de la taille du négatif utilisé. Si vous appréciez photographier avec des profondeurs de champ restreintes grande zone de flou, les appareils moyen format peuvent vous intéresser. Comme les négatifs y sont plus grands que sur les appareils 35mm, la profondeur de champ va être plus réduite lorsque vous shootez à f/2 sur un appareil moyen format, plutôt qu’à f/2 sur un appareil 35mm. Les fanatiques de portrait se dirigeront donc plus aisément vers un appareil moyen format. Récap Récapitulons donc les différents avantages et inconvénients de chaque format J’espère que ce tuto photo vous a plus et que vous vous sentez désormais équipé pour investir dans l’appareil photo argentique de vos rêves, que ce soit un 35mm ou un moyen format 😉
Naturellementce n’est pas en 30min que je ferais le tour de l’appareil (sans notice). Il reprend quasiment la même configuration que le x-pro 1 à quelques détails près : logiquement comme il n’y a plus de viseur hybride la molette permettant de basculer du viseur optique au viseur électronique disparaît; la touche lecture change de position pour se
Dans l’article 4 manières de débuter l’astrophotographie, nous avons vu qu’il n’y avait pas un télescope pour pratiquer l’ effet, le télescope que vous allez choisir va dépendre des objets que vous voulez photographier. Il n’existe pas un télescope universel permettant de faire tout type de photographie. Enfin en tout cas, ce n’est pas l’ vaut toujours mieux avoir un télescope spécialisé qui donne une bonne qualité d’images, plutôt qu’un télescope qui peut tout faire », mais avec une qualité moyenne. Il est donc préférable de savoir dès le début ce que vous souhaitez photographier, pour choisir votre matériel en conséquence. Si ce n’est pas déjà votre cas, nous vous invitons à jeter un œil à l’article 4 manières de débuter l’astrophotographie. Dans cet article, nous allons voir ensemble quel est le meilleur télescope pour débuter l’astrophotographie du ciel profond. Le matériel que nous allons découvrir ensemble est donc adapté à une catégorie d’astrophotographie précise l’astrophoto du ciel profond. Commençons tout de suite par la liste du matériel pour débuter l’astrophotographie ! La liste du matériel pour débuter l’astrophotographieLa caméraLa montureL’adaptateur boîtier/télescopeComment choisir son télescope pour débuter l’astrophoto ?Premier critère la montureDeuxième critère la focale du télescopeTroisième critère le rapport F/DQuatrième critère le budgetNos critèresMeilleur télescope pour débuter l’astrophotographie choix n°1Avantages du 150/750Quelle monture pour le 150/750 ?Conclusion sur le 150/750Choix n°2 pour débuter l’astrophotographie du ciel profond la lunetteAvantages de la 80ED150/750 vs 80ED deux télescopes complémentairesQuelle monture pour une 80ED ?Autres exemples de télescopes pour débuter en astrophotographie Derniers conseils Pourquoi la 80ED ?Conclusion La liste du matériel pour débuter l’astrophotographie Pour faire vos premiers pas dans le vaste monde de l’astrophotographie, vous allez avoir besoin d’un certain nombre d’éléments. Parmi eux, certains seront indispensables et d’autres optionnels. Dans un premier temps, nous allons nous concentrer sur la première catégorie, la plus importante ! La caméra Le premier élément obligatoire pour pratiquer l’astrophotographie, comme pour tout type de photos, c’est la existe plusieurs types de caméras pour l’astrophotographie. La plus simple à utiliser et la moins chère d’entre elles est le en possédez d’ailleurs peut-être déjà un. Pour pratiquer l’astrophotographie, seul le boîtier du reflex va nous servir. En effet, dans un appareil photo, il y a deux parties le boîtier et l’ ce qui va nous servir d’objectif, ça va être le télescope ou la lunette. L’idée va être de connecter directement le boîtier du reflex au foyer du télescope. Le reflex de Laura au foyer de sa lunette 80ED Ensuite, le deuxième élément essentiel à la pratique de l’astrophoto, c’est la monture. La monture La monture va nous permettre de compenser le mouvement de rotation de la ainsi, de suivre les astres dans leur course folle au fil de la nous faut donc une monture équatoriale. Mais pas n’importe quelle monture équatoriale !Cette dernière doit être motorisée pour suivre toute seule l’astre et surtout solide ! En effet, elle va devoir supporter le poids de votre télescope, mais également celui de votre appareil photo et potentiellement de vos accessoires. La monture devra donc être suffisamment solide pour supporter tout ce petit monde. Tout en restant fluide dans ses mouvements. HEQ5-pro L’adaptateur boîtier/télescope Enfin, dernier élément essentiel l’adaptateur pour fixer le boîtier au télescope. Ah mais attendez…Nous n’avons pas parlé du télescope ! Donc bien évidemment, il vous faudra un revient en détail là-dessus dans la suite. Mais pour l’instant, restons sur l’adaptateur. T-Adaptateur pour fixer le réflex sur le télescope Comme je le disais précédemment, ce dernier va servir à fixer votre caméra sur votre que sans lui, comment dire… Ces quatre éléments forment ensemble le minimum syndical pour débuter l’astrophotographie du ciel profond. Laura a créé un PDF La liste du matériel pour l’astrophotographie, que vous pouvez télécharger gratuitement, qui regroupe tous ces éléments ainsi que les références exactes. Ce PDF contient également le matériel optionnel que vous pourrez acquérir au fur et à mesure pour améliorer vos photos. Dans cet article, nous allons surtout nous concentrer sur le choix du télescope. Ainsi, pour commencer, nous allons voir ensemble quels sont les critères à prendre en compte pour le verrons ensuite des exemples précis de bons télescopes ou lunettes pour débuter. Comment choisir son télescope pour débuter l’astrophoto ? Pour bien choisir votre matériel, le premier élément à étudier, c’est la monture. Premier critère la monture C’est la monture qui va supporter tout le poids des accessoires et se charger du suivi des astres. C’est donc l’élément le plus important, mais également souvent le plus onéreux. Ce qu’il faut prendre en compte ici, c’est que les objets que l’on veut photographier sont les objets du ciel profond. Et qui dit objets du ciel profond, dit peu va donc chercher à prendre des photos avec des temps de pose longs, afin de récolter le plus de lumière possible. Le problème avec les temps de pose longs, c’est qu’il ne faut pas que l’objet vous n’êtes pas sans savoir que la Terre si vous prenez une photo du ciel avec un temps de pose de 30 secondes par exemple, le résultat risque fort de vous décevoir… En effet, vous allez obtenir ce que l’on appelle un filé. Filé d’étoiles Même si ça peut être joli. Ce n’est pas ce qu’on souhaite obtenir ici. Et nous, ce que l’on veut, c’est que l’objet visé soit bien net. Donc qu’il reste toujours au centre de la photo. Pour cela, il faut que la monture compense la rotation de la avons donc besoin d’un moteur pour que la monture puisse suivre l’astre. Deuxième critère la focale du télescope Autre élément à prendre en compte plus la focale de votre télescope est grande plus vous zoomez, plus c’est compliqué. Et moins vous aurez droit à l’ effet, un tout petit dé-réglage va faire que l’image va bouger. Donc il faut bien faire attention à l’équilibrage, à l’alignement polaire et aux erreurs de suivi. Vous voulez avoir un bon équilibrage, un bon alignement polaire et le moins d’erreurs de suivi possible. Conclusion Plus la focale de votre télescope est grande, plus vous aurez de difficultés à photographier des objets du ciel profond. Le mieux est donc de débuter avec une focale assez limiterez ainsi les risques d’erreur tout en vous familiarisant avec le domaine de l’astrophotographie. Cela vous permettra de vous habituer à l’astrophotographie et de progresser, pour pouvoir ensuite vous attaquer à un matériel plus difficile à maîtriser. Ensuite, il vous faut également prendre en compte le rapport F/D focale/diamètre. Troisième critère le rapport F/D Ce rapport correspond à la luminosité de votre exemple, avec un télescope 130/900, le rapport F/D est de 900/130 = 6,9. En astrophotographie, on veut que le rapport F/D soit le plus petit signifie en effet que le télescope captera plus de lumière en moins de temps. Pour avoir la même image, le télescope avec le rapport F/D petit mettra bien moins de temps que celui avec un rapport F/D plus élevé. Donc vos temps de pose seront plus courts pour capter autant de lumière. Enfin, dernier élément à prendre en compte le budget. Quatrième critère le budget Comme toujours en astronomie, le matériel coûte budget n’est donc pas un point à négliger. En astrophotographie tout particulièrement, le matériel coûte très est ainsi difficile de débuter l’astrophotographie avec un budget en dessous de 1 000€.Ça ne veut pas dire que c’est impossible, mais il vous faudra regarder du côté de l’occasion. En revanche, du matériel neuf en dessous de 1 000€ sera compliqué à trouver. En tout cas pour obtenir de bons résultats en astrophotographie. Vous pourriez tout à fait vous initier avec du matériel pas très cher, comme un télescope 130/900, mais il sera compliqué d’obtenir de bons résultats. Ce n’est pas tant le tube le problème. Mais la monture. Eh oui, comme je vous l’ai dit précédemment, une bonne monture coûte très une bonne monture coûte déjà cher. Veillez bien à prendre en compte votre budget avant de vous lancer. Maintenant que nous avons fait le tour des différents critères à prendre en compte, voyons le matériel que nous vous avons sélectionné. Mais avant de commencer à étudier le matériel que nous allons vous présenter, voyons les critères que nous avons pris en compte pour choisir. Nos critères Le premier critère pour sélectionner le matériel que nous allons vous présenter est de pouvoir commencer l’astrophotographie avec un budget assez en ayant déjà de bons résultats. Nous avons donc sélectionné un matériel le moins cher possible, mais qui permet déjà d’avoir des images de bonne qualité. Le deuxième critère a été la simplicité d’ avons choisi un matériel relativement simple à utiliser. Tout en sachant que l’astrophotographie en elle-même est de toute façon un domaine insistons donc bien sur le relativement simple ». Découvrons maintenant ensemble notre premier choix de matériel. Skywatcher 150/750 Notre premier choix est un matériel très populaire, si ce n’est même le plus populaire pour débuter l’astrophotographie. Il s’agit du Skywatcher 150/750. C’est vraiment le moins cher pour bien débuter l’astrophotographie. Il possède également plusieurs avantages. Avantages du 150/750 Le premier avantage du 150/750, c’est qu’il est effet, vous allez pouvoir faire aussi bien de l’astrophoto que de l’observation simple sans soucis avec lui. Son deuxième avantage, c’est qu’il vous permettra de faire des photos du ciel profond, mais également des photos effet, nous avons vu que ces deux types d’astrophotographie nécessitaient du matériel différent. Mais avec un 150/750, la photographie planétaire est également accessible avec d’assez bons résultats.Même s’il est plutôt conçu pour le ciel profond. Nous n’avons pas réellement noté d’inconvénients avec ce télescope, mais vous verrez avec notre second choix que les deux sont complémentaires. Revenons à notre 150/ ce télescope, nous l’avons vu, il vous faudra obligatoirement une monture pour faire de la photo. Quelle monture pour le 150/750 ? Le minimum en termes de monture sera de prendre une EQ3-2. Mais ce n’est pas l’idéal, il s’agit vraiment du minimum astronomes font de l’astrophotographie avec ce matériel, mais ce n’est pas ce que nous vous recommandons. Nous vous conseillons plutôt d’utiliser au minimum une EQ5, obligatoirement motorisée pour pouvoir suivre les astres. Télécommande GoTo Vous pouvez en plus en prendre une avec GoTo, mais ce n’est pas GoTo est pratique, car il permet de demander directement à la monture de viser l’astre cherché. Par ailleurs, le mieux avec ce télescope est d’opter pour une vous pouvez vous le permettre, n’hésitez donc pas. Vous pouvez également continuer à monter en gamme avec une cela vous sera plutôt utile si vous pensez passer sur du matériel plus solide. En effet, opter directement pour un meilleur modèle de monture peut être intéressant si vous voulez par la suite changer votre tube pour un plus solide. Vous n’aurez dans ce cas pas besoin de changer la retenez que si vous voulez simplement investir dans du bon matériel pour débuter, sans trop vous ruiner, l’EQ5 est déjà très bien. Vous êtes peut-être un peu perdu dans tous ces noms de montures, EQ5, HEQ5…Nous n’allons pas rentrer dans les détails ici, nous ferons un article dédié aux montures prochainement. Conclusion sur le 150/750 Le télescope Skywatcher 150/750 est un choix très populaire pour débuter l’astrophotographie. Beaucoup de personnes choisissent ce télescope pour se lancer, parce qu’il n’est pas encore trop cher et qu’il permet déjà d’obtenir des photos de bonne qualité. Donc avec ce premier choix, vous pouvez déjà vous amuser et faire de jolies photos. Voyons maintenant notre second choix pour débuter l’astrophotographie du ciel profond. Choix n°2 pour débuter l’astrophotographie du ciel profond la lunette Cette fois-ci, notre second choix n’est pas un télescope, mais une rappel, la différence entre un télescope et une lunette réside principalement dans la composition des optiques. En effet, un télescope est composé de miroirs tandis que, dans une lunette, ce sont des lentilles qui se chargent de capter les images. D’ailleurs, on parle plus généralement de télescopes réflecteurs télescopes à miroir et de télescopes réfracteurs lunettes. En ce qui concerne notre second choix, nous nous sommes tournées vers la lunette Skywatcher d’ailleurs la lunette que possède Laura. Celle-ci est une lunette dite signifie qu’elle a été traitée pour corriger les aberrations chromatiques. La 80ED possède plusieurs avantages, mais également plusieurs inconvénients par rapport au premier choix. Avantages de la 80ED Son premier avantage, c’est qu’elle fait de très belles lunettes apochromatiques sont vraiment de très bons choix pour l’ effet, elles ont un très bon piqué et peuvent donc faire de très belles photos. Son deuxième avantage, c’est qu’elle est peu est bien moins encombrante que le 150/750. Par ailleurs, une lunette est plus simple à utiliser qu’un effet, avec les lunettes, pas besoin d’effectuer de collimation. Ensuite, contrairement au Newton 150/750, le tube est fermé, ce qui fait qu’elle est moins sensible à la turbulence atmosphérique. La mise en température est également bien plus rapide à faire avec une lunette qu’avec un Newton. Cela signifie que vous pourrez utiliser plus rapidement votre lunette après l’avoir sortie dehors qu’avec un Newton. Néanmoins, malgré tous ces avantages, la lunette 80ED possède également quelques inconvénients. Comme je vous le disais précédemment, le 150/750 et la 80ED sont que les inconvénients de l’un sont un peu les avantages de l’autre et inversement. 150/750 vs 80ED deux télescopes complémentaires Le principal inconvénient de la 80ED, c’est qu’elle est moins faite pour bien sûr, il est toujours possible d’observer avec cette lunette, mais elle est plutôt conçue pour prendre des photos. En effet, elle ne possède que 80 mm d’ouverture, ce qui est donc très capte ainsi peu de lumière par rapport au 150/750 par exemple, qui lui offre 150 mm d’ observe donc moins bien dans la 80ED, surtout les objets du ciel profond peu lumineux. Cela ne pose pas de problème pour l’astrophotographie, puisqu’on va faire des poses longues, afin de récolter plus de lumière. Ensuite, contrairement au 150/750, la 80ED ne se prête guère à la photo donné sa focale courte 600 mm, elle grossit assez peu, ce n’est donc pas le top pour du planétaire. Malgré tout, certains astronomes arrivent à faire de très belles photos de planètes, notamment Saturne et Jupiter, avec théoriquement, il est difficile de faire de belles photos planétaires avec la 80ED, mais en pratique a priori c’est faisable. Par ailleurs, en raison de cette différence de focale, le champ ne sera pas le même pour les deux matériels. Avec la 80ED, le champ sera un peu plus cibles pourront globalement être les mêmes entre les deux télescopes, mais pas forcément de la même manière. Par exemple, certains objets étendus pourront entrer totalement dans le champ de la 80ED, mais seront un peu justes pour le Newton. À l’inverse, certains objets plus petits se verront bien dans le 150/750, mais paraîtront petits dans la 80ED. Exemple de différence de champ exagérée avec la nébuleuse d’Orion Maintenant que nous avons passé en revue les inconvénients de la 80ED, voyons avec quelle monture l’associer. Quelle monture pour une 80ED ? En ce qui concerne la monture, pour la 80ED, le minimum est le même que pour le 150/750 une en sachant que la lunette est bien plus légère que le Newton. Malgré tout, le mieux c’est encore une fois d’opter pour une s’agit d’ailleurs de la monture que Laura a choisie pour sa lunette 80ED.La sienne est une HEQ5 pro pour être exacte. Voilà, nous avons vu nos deux choix pour débuter l’astrophotographie. Bien sûr, ce n’est pas du tout exhaustif, il y a plein d’autres matériels pour débuter l’ nous avons choisi de ne vous sélectionner que deux exemples, car ce sont les deux que nous recommanderions le plus pour débuter. Encore une fois, ces deux exemples sont adaptés à l’astrophotographie du ciel profond. Mais vous pouvez également choisir d’autres télescopes pour une autre catégorie de photos. Autres exemples de télescopes pour débuter en astrophotographie Lunette 72ED Il existe également la 72ED, qui possède un diamètre et une focale encore plus réduits. Ainsi, cette dernière offre un champ encore plus large, permettant de capturer des objets du ciel profond encore plus étendus. Le principal inconvénient de celle-ci, c’est que le diamètre est vraiment petit, donc elle est encore moins bonne pour de l’observation simple. En ce qui nous concerne, la lunette 80ED et le Skywatcher 150/750 nous semblent être de bons choix pour débuter en ont fait leurs preuves auprès de beaucoup d’astronomes amateurs. Si vous êtes intéressés par la lunette 80ED, Laura va faire plein de vidéos pour la tester sur la chaîne YouTube Astronomie pouvez donc vous abonner à la chaîne pour ne pas les manquer ! Vous y découvrirez entre autres bientôt des tests en photo, mais aussi en visuel. Sinon, pour en revenir aux autres choix possibles, vous pourriez également vous tourner vers un Newton à diamètre plus élevé. Comme un 200 mm. Mais dans ce cas, il faudra bien prendre en compte que le tube sera plus gros et donc plus dit tube plus lourd, dit monture plus importante. Il faudrait par exemple vous tourner vers une EQ6. L’avantage d’un gros tube comme celui-là, c’est que c’est très effet, en photo ce sera très bien avec une bonne monture, mais vous pourrez également l’utiliser en observation, en le mettant sur une monture Dobson par exemple. Derniers conseils On l’a évoqué rapidement un peu plus haut, mais quand vous achetez une monture, pensez à l’évolution de votre matériel. Par exemple, imaginons que vous preniez un tube pas très lourd comme le 150/750 et que vous l’associiez à une monture un peu limite pour son par la suite, vous décidez d’opter pour un tube plus lourd, vous n’aurez pas d’autre choix que de changer votre monture pour une monture plus imposante également. Donc, réfléchissez bien à cela lorsque vous achetez votre qu’en effet, sur le coup la monture la moins chère capable de supporter correctement votre tube semblera être une bonne idée financièrement. Mais si par la suite vous devez racheter une autre monture encore plus chère en plus de votre nouveau tube, ce ne sera peut-être pas si intéressant que ça finalement ! Ainsi, il pourrait peut-être s’avérer plus judicieux de prendre d’emblée une monture plus solide qui supportera largement votre tube actuel. Et qui pourra supporter également un éventuel tube plus lourd. N’oubliez pas que le marché de l’occasion existe aussi en astronomie !Si vous voulez vous lancer dans l’astrophoto, mais que votre budget est un peu juste, cela peut être un bon compromis. Par ailleurs, vous pouvez également opter pour du matériel d’occasion pour obtenir un matériel plus évolué pour le même budget. Pour en revenir à nos choix, vous vous demandez peut-être pourquoi Laura a choisi la 80ED. Voici donc quelques explications concernant son choix. Pourquoi la 80ED ? Pour commencer, cela faisait plusieurs années que Laura possédait un télescope un Newton 130/900.Elle avait donc envie de tester un peu les lunettes. Non pas celles-là, Laura en a déjà ! Par ailleurs, comme nous l’avons vu, les lunettes apochromatiques sont vraiment très bonnes en astrophotographie. Et enfin, le principal élément qui a penché en faveur de la lunette, c’est l’ effet, nous l’avons évoqué, la lunette est bien moins encombrante qu’un télescope. Elle est donc plus pratique à transporter et à déplacer. De plus, avec la monture HEQ5, qui est déjà plutôt lourde, cela donne déjà un matériel assez lourd à transporter. Voilà, vous savez tout ! Conclusion C’est difficile de choisir un seul télescope pour débuter l’astrophotographie, car comme on l’a vu, cela dépend essentiellement de vos envies et de votre budget. Encore une fois, il n’existe pas de télescope choix dépendra notamment de ce que vous voulez observer et de votre budget, mais il y a également plein d’autres critères, comme nous l’avons vu ici. Dans tous les cas, si vous êtes intéressés par l’astrophoto du ciel profond, nous espérons que cet article vous aidera à y voir plus clair pour choisir votre matériel. Si toutefois vous avez encore des questions, n’hésitez pas à nous les poser en commentaires de cet essaierons de vous aider du mieux que nous pourrons ! Et sinon, vous pouvez télécharger le PDF qui présente la liste de tout le matériel que Laura utilise de son côté pour débuter l’astrophoto. Dans ce dernier, il y a également plein de petits accessoires en plus, dont nous n’avons pas sont pour la plupart optionnels, mais aident notamment à améliorer la qualité des images. En attendant de faire votre choix, n’oubliez pas de garder la tête dans les étoiles !
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Avant tout autre chose, il convient de définir brièvement quatre catégories d'appareils numériques le compact, le reflex, l'hybride et le bridge. Découvrez quelles sont leurs particularités et faites votre numériques les compactsLa catégorie de loin la plus vendue est celle des compacts, appareils grand public par excellence. On y trouve le meilleur et le pire en termes de qualité des objectifs ou de l'équipement électronique. Les ultra-compacts sont des compacts extra-plats qui peuvent se glisser sans problème dans la type d'appareil dérive des appareils argentiques de même catégorie sauf que la technologie numérique a permis d'en réduire encore la taille puisqu'on n'est plus contraint par la nécessité de loger dans le boîtier une cartouche de film de format 35 mm. Il est également possible d'utiliser des objectifs moins encombrants. Ces appareils sont dotés au dos d'un écran LCD qui sert de viseur et qui permet également de visionner les photographies déjà prises. Ils peuvent en outre être dotés ou non d'un viseur optique plus classique. Ils comportent un obturateur central » incorporé dans l'objectif. Cependant, contrairement aux compacts argentiques, cet obturateur reste constamment ouvert afin de permettre de visualiser l'image visée en continu sur l'écran LCD. Il n'intervient brièvement qu'au moment de l'exposition proprement catégorie offre une très grande gamme de prix mais elle est en perte de vitesse devant la généralisation des smartphones qui offrent des possibilités photographiques correctes voire très bonnes pour reflexAutre type dérivé de la photographie traditionnelle, le reflex. Fondamentalement, c'est un boîtier sur lequel on peut fixer un large éventail d'objectifs couvrant les besoins et aussi les budgets les plus variés. L'image formée par l'objectif est interceptée par un miroir incliné à 45° qui la projette sur un verre dépoli horizontal situé en haut de la chambre d'exposition. Ce verre dépoli est surmonté par un pentaprisme ou un pentamiroir dans certains modèles d'entrée de gamme qui renvoie l'image vers l'œil après l'avoir redressée. Le dépoli est vu à travers une optique qui joue le rôle d'une loupe pour agrandir l' verre dépoli, pentaprisme et optique forme le viseur. Par convention, pour un reflex 24x36, on dit que le viseur a un rapport d'agrandissement de 1 si l'image formée par un objectif de 50 mm de focale a la même dimension angulaire que la même scène vue avec l'œil. En effet, on considère que, pour ce format, une focale de 50 mm fournit un rendu de la perspective proche de celui de l'œil ce qui n'est en réalité pas très exact. En raison de la taille réduite de la plupart des capteurs numériques, il est difficile d'atteindre ce rapport de 1 pour le viseur de beaucoup de reflex numériques. Au moment de la prise de vue, le miroir s'escamote vers le haut pour que l'image se forme sur la surface sensible film pour les modèles argentiques, capteur pour les modèles numériques puis revient à sa position un reflex, l'écran LCD ne sert pas de viseur mais est utilisé uniquement pour la visualisation a posteriori des images prises et des menus. Toutefois, 2007 a vu apparaître quelques rares reflex pouvant afficher également l'image en temps réel sur l'écran LCD mode live view pendant lequel le miroir est relevé et cette solution s'est largement répandue depuis. En raison de la technologie propre à ce type d'appareil, ce mode subit diverses contraintes, comme l'échauffement du capteur qui font que son utilisation n'est à recommander que dans quelques cas particuliers où la visée classique serait inconfortable ou impossible par exemple pour éviter de s'allonger par terre en prenant une petite fleur en macrophotographie, ou lorsqu'il est nécessaire de tendre l'appareil à bout de bras pour avoir un angle de prise de vue favorable.L'obturateur est de type plan-focal et situé juste devant le capteur. Il était anciennement appelé obturateur à rideau ». Dans sa forme initiale, il était en effet formé de deux rideaux de tissu opaque. Prenons l'exemple d'un temps de pose d'un soixantième 1/60e de seconde. Le premier rideau, tendu devant le film, démasque celui-ci lors de l'appui sur le déclencheur en se déplaçant horizontalement à grande vitesse. Puis, 1/60e de seconde plus tard, le deuxième rideau démarre pour masquer à son tour le film. Bien entendu, pour des temps de pose nettement plus courts, le deuxième rideau démarre avant que le premier ait fini son déplacement de telle sorte que la surface sensible est balayée par une fente d'autant plus étroite que le temps de pose est plus bref. Lors du réarmement de l'obturateur, les deux rideaux sont ramenés simultanément à leur position initiale, sans laisser passer la évolutions ont amélioré ce mécanisme de base, en y substituant un mouvement vertical plus rapide puisque devant balayer une largeur moindre et en remplaçant les anciens rideaux de tissu opaque par des volets métalliques ou plastiques très légers. Il est actuellement possible d'atteindre couramment le 1/ de seconde, voire le 1/ sur certains appareils. Une restriction de ce type d'obturateur est qu'il n'est possible d'utiliser le flash que pour les vitesses où la totalité de la surface sensible est découverte car l'éclair d'un flash est extrêmement bref. Avec les anciens obturateurs, la vitesse d'obturation ne pouvait pas dépasser 1/60e de seconde. Avec les modèles actuels, cette vitesse appelée vitesse de synchro-flash » ou synchro-X » varie de 1/125e à 1/250e de seconde. Plus cette vitesse est brève, plus l'obturateur est raison de la complexité du mécanisme assurant en une fraction de seconde un fonctionnement synchrone des deux rideaux ainsi que de celui permettant l'escamotage rapide du miroir, les reflex sont des merveilles de faut signaler que les boîtiers d'entrée ou de milieu de gamme sont généralement vendus en kit avec un zoom passe-partout » de qualité assez moyenne même pour des marques réputées, voire médiocre, afin d'afficher un prix acceptable. Il vaut beaucoup mieux acheter séparément le boîtier et l'objectif, quitte à prendre un boîtier plus modeste et un bon objectif. Toutefois, on comprend là que ce type de matériel est à réserver aux amateurs avertis, capables de trouver et comprendre les informations techniques indispensables pour faire ce hybridesCette catégorie est apparue et s'est bien développée il y a quelques années seulement. Fondamentalement, il s'agit de compacts à objectifs interchangeables qui sont dotés de capteurs plus grands que les compacts traditionnels APS-C et même full frame pour certains1. Il s'agit d'appareils de qualité et coûteux qui présentent le même avantage que les reflex pour l'optique mais sont nettement plus maniables et plus discrets. Ils utilisent un viseur électronique qui permet une tenue plus naturelle et plus stable de l'appareil que la visée sur un écran au dos de celui-ci. Divers professionnels les utilisent de plus en plus en complément des reflex, voire en remplacement de ceux-ci quand la maniabilité s' bridgesIls sont nommés ainsi parce qu'ils font le pont entre les compacts et les reflex. C'est une catégorie intermédiaire assez disparate sur le plan de la qualité de l'optique, de la définition et des possibilités de réglages. Leur boîtier est plus encombrant que celui des compacts mais moins que celui des objectif est lui aussi plus encombrant, ce qui est nécessaire pour offrir une bonne qualité optique et une bonne luminosité. Il s'agit généralement d'un zoom de forte amplitude facteur de zoom de l'ordre de 1 à 30, contrairement aux compacts où il est habituellement de l'ordre de 1 à 3. Cet objectif n'est pas interchangeable contrairement à celui des reflex, sauf pour quelques les compacts, les bridges sont dotés de l'affichage en temps réel de l'image sur un écran LCD situé au dos de l'appareil, dispositif apprécié par les amateurs, et souvent d'un viseur électronique. Dans certains modèles, l'écran peut être choix d'un bridge ne garantit pas forcément une meilleure qualité d'image par rapport à un compact. En revanche, si l'on prend la peine de lire des critiques impartiales qui peuvent se trouver dans des revues ou des sites Web spécialisés, ou encore dans les dossiers établis par certains grands revendeurs, il est possible d'acquérir un appareil de qualité. Ce type de modèle est donc à conseiller à tous ceux qui veulent faire plus que ce que peut offrir un compact, sans affronter la complexité... et le prix d'un reflex. Les frontières ont toutefois bougé avec l'apparition des compacts hybrides dont l'aspect extérieur est comparable. La différence entre les deux catégories devient floue sauf que, typiquement, un bridge n'a pas d'objectif aussi que les compacts et bridges permettent de faire des vidéos. Actuellement, la plupart des modèles sont en Full HD ; ceux qui n'offrent que le mode 720p sont à éviter. Il faut vérifier en outre qu'ils opèrent bien à une fréquence de 50 ou 60 images par seconde. Le mode vidéo est apparu plus tardivement sur les reflex, au grand dam des puristes pour qui un reflex ne doit faire que des photos !Il faut signaler qu'un défaut classique dans les appareils numériques sauf les reflex est le délai non négligeable séparant l'appui sur le déclencheur de la prise de la photo. Pour les sujets en mouvement par exemple les enfants photographiés à l'improviste, cet inconvénient peut conduire à des résultats catastrophiques. Cela peut constituer un critère permettant de départager deux appareils, d'autant qu'il est facile à contrôler. Le même défaut se rencontre aussi généralement avec les smartphones et s'aggrave pour de nombreux modèles si la luminosité est différence de rapidité provient du fait que les compacts et les smartphones font une mise au point par recherche du contraste maximum tandis que dans un reflex, un petit miroir auxiliaire dévie une partie de la lumière vers des capteurs spécialisés à détection de phase, bien plus Voir la page 4 sur la taille des capteurs.
Salut je suis entrain de me renseigner un peu sur les mirroirs et je suis tombé sur des mirroirs '' lightholder optics'' des prix interessants mais j'en ai jamais entendu parlé. en avez-vous entendu parler ? merci Alien
Le gouvernement Ayrault en a fait le faire-valoir de sa politique en faveur du pouvoir d’achat à destination des classes moyennes françaises. Le projet de loi sur la consommation du nom du ministre délégué à l’Économie Sociale et Solidaire, Benoît Hamon, ambitionne de recenser en un seul texte de loi de multiples avancées visant à améliorer la vie quotidienne, mieux protéger les consommateurs et leur redonner du pouvoir d’achat. En voici les mesures-clés. Libéralisation du marché de l’optique Assouplissement des conditions de résiliation des contrats d’assurance Assurance emprunteur un changement sans frais la première année Allongement des délais de rétractation pour les achats en ligne Création d’une action de groupe Un renforcement des moyens de la Répression des fraudes Lutter contre le démarchage téléphonique La libre-vente de tests de grossesse en grande-surface Changer d’auto-école sans frais Des places de parking moins chères Combattre l’obsolescence programmée Étiquetage de l’origine des viandes et mention du fait maison » Libéralisation du marché de l’optique Il faut savoir que les tarifs d’optique pratiqués en France se situent parmi les plus élevés en Europe, même si pour le cas hexagonal, la majeure partie du prix est prise en charge par la sécurité sociale part obligatoire et les mutuelles. La loi Hamon révolutionne – le terme n’est pas exagéré – le secteur de la vente des lentilles et verres correcteurs, en facilitant l’achat en ligne. Dans le détail, les principales mesures phares prévues au sein de ce texte de loi prévoient la suppression de l’obligation d’un diplôme pour la détention d’un point de vente de lentilles et de verres l’augmentation de la validité de l’ordonnance portée à 5 ans au lieu de 3 actuellement la mention de l’écart pupillaire – l’écart entre les deux yeux – doit désormais être portée sur l’ordonnance délivrée par l’ophtalmologue afin de faciliter et sécuriser le commerce en ligne de ce marché Les opticiens, eux, ne décolèrent pas. Faisant part de leur inquiétude sur de possibles répercussions en termes de perte d’emploi – estimées par ces-derniers à 16 000 suppressions de poste – et de leur incompréhension à ce que les soins d’optique soient assimilés à des préoccupations de consommation courante [et non à des] préoccupations de santé », ces-derniers ont procédé à un intense lobbying dans les couloirs du Palais Bourbon. En vain pour l’instant. L’UFC Que choisir, quant à elle, s’est félicitée de ces nouvelles dispositions capables selon elle de redonner du pouvoir d’achat aux Français. Rappelant que l’optique est la deuxième cause de renoncement aux soins en France, l’association de défense des consommateurs préjuge du fait que l’abaissement du prix des lunettes permettra d’apporter à davantage de Français un équipement d’optique de qualité qui réponde à leurs besoins ». Assouplissement des conditions de résiliation des contrats d’assurance La loi Hamon permet à tout assuré de résilier son contrat auto, moto, et habitation souscrit depuis plus d’un an n’importe quand, pour n’importe quel motif et sans pénalités. Cliquez ici pour tout savoir sur la résiliation d’une assurance avec la loi Hamon. » Autre mesure très attendue de la part des consommateurs celle visant à une simplification des conditions de résiliation des contrats d’assurance. En l’état, les contrats d’assurance sont pour la plupart obligatoires et grèvent une part non négligeable du budget des ménages. Les nouvelles dispositions légales introduites par la loi Hamon visent à donner aux consommateurs les moyens de faire jouer la concurrence sur une dépense contrainte. Pour l’heure, les contrats d’assurance se renouvellent automatiquement pour la plupart, et la résiliation de ces-derniers n’est possible qu’à échéance annuelle, sous réserve du respect du dépôt d’un préavis courant de 1 à 3 mois. Désormais, la résiliation de ces-derniers sera autorisée à tout moment après une première année pleine, et ce, sans préjudice financier pour le consommateur. Ce-dernier serait donc particulièrement avisé de comparer ses contrats d’assurance actuels d’avec ceux proposés par la concurrence et ainsi bénéficier des primes d’assurance les plus adaptées à ses besoins et budget. A noter toutefois la loi Hamon ne concerne que les assurances automobile et multirisque habitation, étendues aux assurances dites affinitaires associées à l’achat d’un bien ou d’un service comme la téléphonie mobile. Si vous souhaitez résilier votre mutuelle, ces nouvelles clauses dites de résiliation infra-annuelle ne s’appliquent pas. Dans ce cas de figure, la résiliation demeure possible mais seulement à échéance annuelle date anniversaire de la signature du contrat, et sous réserve du respect du dépôt d’un préavis – de deux mois dans 95 % des cas. Autre conséquence espérée par le ministre Hamon, un impact favorable au consommateur quant aux primes d’assurances. Selon ce-dernier, la hausse de la concurrence entraînée par l’assouplissement des conditions de résiliation devrait mécaniquement générer une baisse des prix. Si les assureurs traditionnels ont fait part de leur inquiétude quant à une hausse des coûts de gestion, un accroissement des frais de marketing ou encore une possible fragilisation du modèle de mutualisation ; la mesure devrait bénéficier a contrario à nombre d’acteurs de l’assurance en ligne, habitués à pratiquer des tarifs jugés plus agressifs ». Jusqu’à 2500 euros d’économie Depuis début 2018, vous pouvez changer l’assurance souscrite pour votre prêt immobilier. La Banque de France estime que chaque emprunteur pourrait économiser 2500 euros en moyenne sur la durée de son prêt. Faites le test ! Assurance emprunteur un changement sans frais la première année Désormais, la loi Hamon permet de résilier son assurance emprunteur au cours des douze premiers mois de sa souscription, et ainsi opérer une délégation d’assurance de prêt auprès d’un organisme autre que sa banque » Au moment de souscrire à un prêt immobilier, la plupart des emprunteurs sont spontanément orientés vers la souscription de l’assurance propre à l’établissement bancaire au sein duquel ils deviennent créditeurs. Pour autant, faire jouer la concurrence est non seulement un droit mais également et surtout une source d’économies substantielles. Conscient de cet état de fait, la loi Hamon rend désormais possible pour tout emprunteur la possibilité de renégocier son assurance de crédit immobilier mais aussi d’en changer librement pendant les douze premiers mois de souscription du prêt. Pour cette raison, cet allongement du délai quant au choix de son assurance emprunteur est une mesure éminemment bénéfique pour le pouvoir d’achat du consommateur ce-dernier disposera de plus de temps afin de mettre en concurrence les offres et ainsi opter en faveur du contrat le plus adapté à ses besoins. Pour rappel, la loi Lagarde de 2010 disposait déjà du fait que l’emprunteur soit libre de choisir son contrat, à condition d’en informer son établissement bancaire. Deux possibilités s’offraient alors à l’emprunteur soit souscrire à l’assurance de prêt proposée par sa banque dite assurance groupe » ; soit souscrire à une assurance équivalente auprès de l’assureur de son choix process dit de délégation d’assurance ». Comme souligné par l’UFC Que choisir, le contrat de groupe est identique pour tous et le choix des garanties applicables peut rapidement s’avérer limité. La délégation d’assurance, quant à elle, met en place une couverture individuelle adossée à des options personnalisables. La banque ne peut s’opposer à une assurance extérieure que via une décisions motivée, et uniquement si les garanties offertes par l’assurance tierce sont inférieures à l’offre qu’elle propose. Allongement des délais de rétractation pour les achats en ligne Le renforcement des droits des consommateurs sur Internet constitue l’un des autres piliers du projet de loi Hamon. La volonté affichée par le gouvernement était clairement établie offrir un cadre davantage sécurisant aux e-consommateurs. Dans cet esprit, et concernant le e-commerce tout comme la vente à distance, cette loi dispose du doublement des délais de rétractation prévus après un achat. Actuellement de 7 jours, ces délais seront désormais portés à 14 jours. Autre mesure significative qui consacre une avancée très attendue par les acheteurs en ligne le délai de livraison ne pourra plus excéder 30 jours à compter de la conclusion du contrat. Autre disposition prévue par la loi Hamon le processus de commande sera davantage explicite. Le professionnel se doit désormais d’indiquer de manière claire et lisible, et ce, dès le début du processus de commande, les moyens de paiement acceptés ainsi que les éventuelles restrictions de livraison. De plus, s’agissant de contrats conclus par voie électronique, tout cyber-acheteur devra avoir eu et pris connaissance, de manière claire et compréhensible des caractéristiques générales du produit d’achat, du prix, de la durée du contrat ainsi que des éventuelles obligations le liant comme prévues au titre du contrat. Enfin, et sous peine de nullité, le e-shopper doit désormais faire valoir l’expression de sa volonté en reconnaissant explicitement que sa commande en cours implique une obligation à payer, en cochant par exemple une case comportant une mention de type commande avec obligation de paiement ». A noter que lesdites mesures ont été conçues en conformité d’avec la future directive européenne des Droits des Consommateurs, et ont été pensées par le législateur dans un cadre européen. Les cyber-acheteurs auront ainsi accès à un formulaire-type de rétractation, mis à leur disposition par les sites marchands, afin d’uniformiser les démarches en ligne des consommateurs à l’échelle des pays européens. Ce formulaire de rétractation, identique à chaque pays, réduira considérablement les litiges propres aux barrières linguistiques, soulevées notamment en cas de grief généré par un achat réalisé dans une boutique non-francophone. A noter toutefois sauf mention explicite contraire prévue au sein des CGV de la boutique en ligne en question, les frais de retour demeurent à la charge exclusive de l’acheteur. L’entrée en vigueur de cette directive européenne est prévue pour le mois de juin 2014. Du côté des professionnels, les avis sont clairement partagés. S’ils souscrivent au bien-fondé de tendre à une meilleure sécurisation des achats en ligne, certains représentants du e-commerce français craignent à mots feutrés de subir une concurrence accrue de leurs homologues européens. En l’état, aucune étude d’impact n’a été réalisée permettant d’affirmer ou d’infirmer l’assertion selon laquelle cette directive rendrait aux yeux des consommateurs français les boutiques en ligne étrangères plus attrayantes qu’elle ne le sont pour l’heure. Création d’une action de groupe Cette disposition permet de regrouper en une seule procédure les demandes en réparation émanant d’un grand nombre de consommateurs. Souvent présentée mais à tort comme une innovation, rappelons qu’un dispositif similaire préexiste en France depuis 1992. Il s’agit de l’action dite en représentation conjointe ». Toutefois, la loi Hamon, qui reprend ledit dispositif, y rajoute la possibilité pour les consommateurs victimes d’un préjudice de se regrouper, sous la houlette d’associations de consommateurs agréées, afin de porter une procédure en réparation devant les tribunaux. Est également prévue une procédure accélérée et simplifiée en vue d’un règlement des litiges simples, à destination des consommateurs aisément identifiables. Un bémol notable à cette disposition est à souligner l’environnement tout comme la santé sont deux domaines exclus du champ de l’action de groupe. L’action de groupe telle qu’envisagée par le gouvernement français reste cependant à être distinguée des class actions » américaines, et ce pour de nombreuses raisons. A la différence des États-Unis, l’action de groupe à la française se limite aux préjudices d’ordre matériel ; sont ainsi exclus les préjudices d’ordre moral. Contrairement aux États-Unis, où ces class actions » peuvent être menées par n’importe qui le plus souvent des cabinets d’avocats spécialisés, en France, seules les associations de consommateurs agréées sont habilitées à les porter devant les tribunaux compétents. De même, alors qu’en France, la volonté des consommateurs lésés doit obligatoirement être convoquée en vue de leur représentation au sein de l’action de groupe ; outre-atlantique, un système dit par défaut » prévaut les consommateurs font partie de l’action de groupe et doivent se manifester afin de ne plus être partie au dossier. Enfin, soulignons que les associations menant une action de groupe en France doivent proportionner l’indemnité en fonction du préjudice nulle question ici d’intégrer à la législation des scenarii hollywoodiens déclenchant l’ouverture de procès avec des millions de dollars en dommages et intérêts à la clé. Au-delà de ces avancées-phares propres à renforcer les droits du consommateur et rééquilibrer le rapport entretenu entre le professionnel et l’acheteur, la loi Hamon contient en son sein une kyrielle d’autres dispositions légales du même acabit, parmi lesquelles nous pouvons citer Un renforcement des moyens de la Répression des fraudes Cette mesure vise à moderniser les moyens d’action, de contrôle et d’enquête mis à la disposition de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et la Répression des Fraudes DGCCRF. Les habilitations des agents de la Répression des fraudes en matière de contrôle et d’enquête sont renforcées. De même, la coopération entre la DGCCRF et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés CNIL sera améliorée dans l’optique de mieux garantir l’effectivité de la protection entourant les données personnelles. Enfin, de nouvelles sanctions administratives voient le jour en renforcement de l’arsenal répressif dont dispose déjà la Répression des fraudes. Lutter contre le démarchage téléphonique Le projet de loi Hamon entend s’attaquer au démarchage téléphonique. Le texte voté au Parlement prévoit la création d’une liste d’opposition au démarchage téléphonique, concernant les consommateurs ne désirant pas faire l’objet de prospection commerciale par voie téléphonique. Rappelons qu’une initiative similaire avait été mise en place par les entreprises elles-mêmes, le dispositif Pacitel, lequel permettait – théoriquement – aux usagers, moyennant une simple inscription, de cesser d’être la cible de télé-marketing. En remplacement de ce-dernier, jugé inefficace par Bercy, car trop facilement contournable par les entreprises, la nouvelle liste rouge commerciale » prévoit une amende eu égard aux centres d’appels contrevenants. La libre-vente de tests de grossesse en grande-surface Alors que les pharmaciens disposaient jusqu’à présent du monopole de leur commercialisation en France, la loi Hamon autorise désormais les grandes surfaces à proposer en vente libre les tests de grossesse. En introduisant davantage de concurrence, le gouvernement espère faire baisser le coût à l’achat, mais également favoriser la détection précoce de grossesse à destination de jeunes femmes en recherche d’anonymat. Comme le rappelle Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes, aujourd’hui, toutes les femmes n’ont pas accès à ces dispositifs en raison de leur coût ». En écho, Benoît Hamon met en avant la nécessité de l’anonymat, jugé par le ministre nécessaire dans beaucoup de cas ». Changer d’auto-école sans frais Autre mesure importante affectant le monde des auto-écoles, mais paradoxalement ignorée par la plupart des grands médias, un amendement voté par une majorité de sénateurs prévoit la fin des frais de restitution des dossiers. Dans la pratique, bien souvent, afin de dissuader les élèves tentés de quitter leur établissement, certains gérants d’auto-école leur réclament des frais de restitution de leur dossier, pouvant s’élever jusqu’à 250€. Et ce, en toute légalité à condition que cette pratique soit clairement stipulée au sein du contrat de formation signé par chaque élève à l’heure de son inscription. Désormais, la loi Hamon rend cette pratique illégale, puisque ne reposant aux yeux du ministre éponyme sur aucune justification objective ». Des places de parking moins chères Excellente nouvelle pour nombre d’automobilistes français à partir du 1er juillet 2015, le stationnement dans les parkings publics sera facturé au quart d’heure et non plus à l’heure comme pratiqué actuellement. Les exploitants de parcs de stationnement sont conséquemment tenus d’appliquer une tarification par période de quinze minutes au maximum, pour les stationnements n’excédant pas douze heures consécutives. Cette avancée significative a été saluée par l’association Consommation Logement et Cadre de Vie CLCV même si celle-ci a fait part de sa déception au regard du fait que la tarification à la minute, initialement prévue dans le texte et votée par les sénateurs, ait finalement été écartée par les députés. Combattre l’obsolescence programmée Afin de renforcer la lutte contre l’obsolescence programmée des produits, le projet de loi Hamon prévoit que, lors de l’acte d’achat, les consommateurs soient informés de l’existence et de la disponibilité de pièces détachées. Cette mesure poursuit principalement deux objectifs. D’une part, elle entend limiter le gaspillage, étant donné que le remplacement de pièces détachées peut prévenir le remplacement ferme d’un appareil défaillant, et ce, pour un coût sensiblement moindre pour le consommateur. D’autre part, ce dispositif ambitionne de favoriser indirectement le développement des filières du commerce de pièces détachées qui relèvent le plus souvent, comme le rappelle Bercy, de structures d’insertion. Ici, la défense du consommateur fait écho à une volonté politique plus large du gouvernement le combat en faveur de l’emploi et notamment de celui des jeunes. Étiquetage de l’origine des viandes et mention du fait maison » Vraisemblablement échaudé par le récent scandale alimentaire dit de la viande de cheval » et conscient que l’ampleur d’une telle affaire suffise à altérer la confiance des consommateurs dans toute une catégorie de produits alimentaires, le gouvernement a décidé de renforcer les sanctions dévolues aux contrevenants du Code de la consommation. Dans cet esprit, l’article 4 du projet de loi Hamon prévoit notamment l’indication du pays d’origine de la viande toutes les viandes, ainsi que tous les produits agricoles et alimentaires à base de viande ou contenant de la viande, à l’état brut ou bien transformé, sont visés par ledit article. Par ailleurs, l’article 4 bis A, relatif à l’utilisation de la mention fait maison » dans la restauration rend désormais obligatoire l’affichage de celle-ci sur les cartes et autres supports présentés par les restaurateurs à leurs clients d’une part ; rend facultative l’inscription du caractère d’ élevage » ou sauvage » des produits concernant les plats cuisinés à base de produits de mer d’autre part. À l’instar de la fin de la facturation par les maisons de retraite à la famille d’un résident l’intégralité du mois en cours en cas de décès de ce-dernier, bien d’autres mesures aux champs d’application spécifiques seraient à citer si cette article visait – ce n’est pas ici l’objet – à l’exhaustivité. Nous invitons nos lecteurs curieux et/ou désirant approfondir leur lecture à se rapporter directement au texte de loi adopté par le Parlement, ou encore à privilégier une synthèse de ce-dernier proposée par le ministère de l’Économie Sociale et Solidaire. Jusqu’à 2500 euros d’économie Depuis début 2018, vous pouvez changer l’assurance souscrite pour votre prêt immobilier. La Banque de France estime que chaque emprunteur pourrait économiser 2500 euros en moyenne sur la durée de son prêt. Faites le test !

Canonavoue implicitement ne pas faire le tirage mécanique des ces optiques Pour tous ceux qui ont un tout petit peu de connaissance optique, vous savez que le tirage mécanique d'une optique est un réglage très important. Il détermine la capacité d'une optique à fournir le même plan focal à toutes les focales du zoom. Et bien depuis aujourd’hui et le

Ca peut nous paraître presque irréel à une époque où 3 milliards de nos poches contiennent des appareils photo-ordinateur-téléphone, et où 1200 milliards de photos sont prises par an, mais ça n’a pas toujours été comme ça. Il y a environ 180 ans, la photographie naissait, et elle allait permettre un formidable témoignage historique et l’expression artistique de nombreux photographes. Et aussi de lire cet article aujourd’hui 😀 Si aujourd’hui elle est avant tout numérique, pendant la majorité de son histoire, elle s’est reposée sur une technique très similaire à celle de son invention, qu’on regroupe sous le terme de “photographie argentique“. J’ai commencé l’argentique photo sérieusement en 2018, sur le tard dans ma pratique, mais aujourd’hui, c’est sans doute ce que je fais en majorité. J’ai donc décidé de partager avec vous tout ce que j’ai appris sur la photographie argentique, dans un grand dossier très complet qui s’étalera sur de nombreux articles et vidéos. On y verra beaucoup de choses pratiques qui vous serviront si vous voulez vous y mettre, mais dans ce premier article d’introduction, nous allons d’abord faire le point sur ce qu’est exactement la photographie argentique comment elle a été inventée, sur quoi se repose la technique, et les raisons de continuer d’en faire dans le monde numérique d’aujourd’hui. Définition de la photographieLe dispositif optiqueLa surface sensible à la lumièreL’invention du négatifPrincipe général de la photographie argentique moderneLa pellicule noir et blancLe développement noir et blancLa pellicule négative couleur et le développement C-41La pellicule positive couleur et le procédé E-6Les films instantanésLes 3 formats de filmLe format 35mm 135Le grand format plan filmLe moyen format 120Le reflex numérique c’est pas mieux ?Pourquoi faire de l’argentique aujourd’huiLe rendu de la pelliculeLe moyen format son rendu et sa qualitéUn rythme différent à la prise de vueUn retour aux sources de la photoL’amour des beaux objets Epinglez cet article sur Pinterest pour le consulter dans le futur ! Un peu d’histoire comment a été inventée la photographie ? Définition de la photographie Pour commencer, la photographie, c’est quoi ? Et oui, vous vous êtes déjà posés la question ? 😉 Voici la définition du CNRTL Ensemble des techniques permettant d’obtenir des images permanentes grâce à un dispositif optique produisant une image réelle sur une surface photosensible. La photographie, c’est donc une technique dont le but est d’obtenir une image permanente, et qui y parvient grâce à deux éléments Un dispositif optique qui produise une imageUne surface sensible à la lumière qui enregistre cette image aujourd’hui le capteur, hier la pellicule, avant-hier la plaque de verre, comme on le verra. Le dispositif optique Vous en serez peut-être étonnés, mais la première partie, le dispositif optique, est en fait connue et maîtrisée depuis extrêmement longtemps c’est la fameuse chambre noire, ou “camera obscura” en latin qui donnera plus tard “caméra” dans de nombreuses langues. Et quand je dis extrêmement longtemps, c’est depuis… Aristote ! C’est-à-dire au IVème siècle avant J-C ! Il avait observé son principe de fonctionnement, c’est-à-dire que quand on perce un tout petit trou dans une boîte noire, il se projette une image inversée de la réalité au-dehors. Le savant perse Ibn Al-Haytham en avait donné une description détaillée au 9ème siècle, et Leonard de Vinci s’était également intéressé à la question. Le dispositif a également été amélioré par la suite grâce à l’ajout d’une lentille. La camera obscura dessinée par Léonard de Vinci dans le Codex Atlanticus en 1515 quand même ! Seulement voilà, projeter une image grâce à un dispositif optique c’est bien, mais ça ne permet pas de l’enregistrer. Il faudra attendre des avancées dans le domaine de la chimie pour inventer la photographie. Dès le Moyen-Âge, on connaissait les effets de la lumière sur le chlorure d’argent, mais obtenir une image qui ne se dégrade pas rapidement a été une autre paire de manches, et on a du attendre le XIXème siècle pour ça. La surface sensible à la lumière Nicéphore Niepce, un ingénieur français, se met à expérimenter différentes techniques au début du XIXème siècle. Il parvient à fixer des images dès 1812 en plaçant du sel d’argent au fond d’une chambre noire, mais elles ne sont pas stables et finissent par noircir et disparaître. Il continue ses expérimentations, et réalise notamment qu’il est nécessaire de trouver un moyen d’interrompre l’action du produit sensible à la lumière pour éviter ce noircissement, et fixer l’image. Et il finit par arriver à ce qui est aujourd’hui considéré comme la première photographie du monde, cette image de sa propriété, qui a demandé plusieurs jours de pose ! Point de vue du Gras, Nicéphore Niepce, 1827 Il y a eu beaucoup d’essais pour en arriver là bien sûr, mais c’est en tout cas la première image stable prise d’après nature qui nous soit parvenue. A ce stade, il y a donc deux problèmes principaux le temps de pose est extrêmement longet l’image manque cruellement de précision. C’est là qu’intervient Louis Daguerre, qui s’associe avec Niepce pour améliorer le procédé. Ce dernier meurt peu après en 1833, et Daguerre va continuer l’amélioration du procédé photographique qu’on appelait encore “héliographie” à l’époque. Je vous passe les détails techniques, mais il trouve notamment un produit plus sensible à la lumière, ce qui permet de réduire le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il en arrive au procédé connu sous le nom de daguerréotype, qui est une amélioration du procédé de Niepce. Le daguerréotype est une plaque en cuivre recouverte d’une couche d’argent. On l’expose à des vapeurs d’iode, qui se combinent à l’argent par réaction chimique, pour créer de l’iodure d’argent, qui est sensible à la lumière. Lorsqu’on l’y expose, la plaque enregistre une “image invisible”, qu’on appelle l’image latente elle est là, mais on ne la voit pas encore. Il faut ensuite la révéler en l’exposant à des vapeurs de mercure, qui se combine à l’iodure d’argent proportionnellement à son exposition à la lumière. Et hop, vous avez un daguerréotype ! Boulevard du Temple, Paris, 1838. L’un des premiers daguerréotypes, et sans doute la première incluant une personne vivante l’homme qui fait cirer ses chaussures en bas à gauche, ainsi que le cireur évidemment. C’est un succès immédiat lors de sa présentation à Paris, car c’est complètement inattendu pour le public. L’état français va donc acheter le brevet en payant Daguerre et le fils de Niepce, et décide de le passer dans le domaine public, c’est-à-dire… d’en faire don au monde ! On peut même encore lire le compte-rendu de la séance de l’Académie des Sciences où ils décident tout simplement de donner un procédé aussi révolutionnaire, ce qui paraît assez incroyable aujourd’hui ! “Cette découverte, la France l’a adoptée ; dès le premier moment elle s’est montrée fière de pouvoir en doter libéralement le monde entier.” NORMAL. A la suite de ce passage dans le domaine public, de nombreuses personnes s’emparent du procédé pour l’améliorer, et il connaît une évolution très rapide dans plusieurs domaines Raccourcissement du temps de pose qui permet bientôt le portrait Amélioration de la stabilité de l’image dans le temps Simplification du procédé L’invention du négatif Évitons trop de chauvinisme en parallèle de Niepce et Daguerre, d’autres ingénieurs travaillaient dans un but similaire. William Talbot, un scientifique britannique, développe un procédé différent, qui crée une image négative. Contrairement à l’image positive du daguerréotype, sa technique permet de reproduire plusieurs fois l’image sur du papier, bien moins fragile que le daguerréotype. Elle est moins populaire à l’époque car de moins bonne qualité, mais c’est toujours le même principe qui sert à la photographie argentique moderne. D’autres inventeront des procédés plus perfectionnés, comme le collodion humide, l’ambrotype et le ferrotype par exemple. Pour la petite histoire, il est encore possible de découvrir le procédé magnifique du collodion humide aujourd’hui, en se faisant tirer le portrait. Je l’ai expérimenté avec le Studio Cui Cui et c’était absolument fascinant. On peut aussi noter au passage que le premier procédé couleur a été inventé par les frères Lumière en 1903 ça s’appelle l’autochrome, et ça fonctionne à partir de… fécule de pomme de terre. Oui oui, des patates. C’est avec ça qu’on été réalisées les photos couleurs de la Première Guerre Mondiale que vous avez peut-être déjà vues. Guetteur au poste de l’écluse, Pierre-Joseph-Paul Castelnau, 23 juin 1917 Le procédé argentique photo aujourd’hui Alors comment ça fonctionne aujourd’hui, la photographie argentique ? Celle avec des pellicules qu’on met dans des appareils qui ressemblent à peu près à des trucs connus pour vous ? Et bien sur le principe, on est encore très proche du principe inventé au XIXème siècle, qui a juste été amélioré depuis. Principe général de la photographie argentique moderne La pellicule noir et blanc Une pellicule, c’est simplement un film plastique, recouvert d’une émulsion. C’est une gélatine qui contient des cristaux d’halogénure d’argent c’est-à-dire des ions Argent + et des ions Brome ou Iode -. Chaque cristal en contient plusieurs milliards ! Quand on expose cette pellicule à la lumière, l’ion Argent capte un électron et devient un atome d’argent. Dans chaque cristal, il y a de zéro à environ 10 atomes d’argent qui vont se former. En français c’est très peu, et invisible à l’oeil nu. Rappelez-vous quand on parlait du daguerréotype il y a une image latente, qu’il faudra ensuite révéler. Et c’est donc là qu’on arrive à l’étape indispensable du développement. Le développement noir et blanc Note ici le but est juste de vous expliquer le principe, pas les détails pratiques pour le faire vous-même, on verra ça dans un article dédié 😉 Le but du développement, c’est donc d’avoir une image visible pour le moment elle est latente, je le rappelle encore 😉 que le film ne se détériore pas avec le temps, ce qui demande à la fois qu’il ne soit plus sensible à la lumière, mais aussi qu’il soit inerte chimiquement c’est-à-dire qu’il ne se produise plus de réaction chimique avec le temps Quand on développe le film, il faut évidemment que ce soit fait dans le noir total tant qu’il est encore sensible à la lumière. Sinon, tous nos cristaux vont réagir à la lumière, et vont effacer l’image latente ! Au revoir les photos de mamie ! Ce serait dommage de perdre cette photo 😀 Pour éviter ça, on va donc passer la pellicule dans un produit qu’on appelle le révélateur. Comme son nom l’indique, il permet de révéler l’image latente. Je vous passe les détails chimiques on en a fait assez aujourd’hui, mais en gros il va réagir avec les sels d’argent pour les transformer en argent métallique qui est de couleur noire. La lumière a déjà fait ça, mais seulement quelques atomes, rappelez-vous. Pour simplifier, le rôle du révélateur, c’est que ça devienne visible pour nous. Et plus l’émulsion a réagi à la lumière, plus le révélateur va agir vite. Ce qu’il est nécessaire de bien comprendre, c’est que plus un cristal a été exposé à la lumière, plus le révélateur va le transformer en argent. Et donc, plus il sera sombre. C’est pour ça qu’on appelle ça un négatif les parties qui étaient à l’origine claires dans ce que vous avez photographié ont donc été beaucoup exposées à la lumière, et seront sombres sur la pellicule. Heureusement, il suffit d’inverser pour retrouver une image “positive”. Voilà à quoi ça ressemble 🙂 Notez qu’il existe un procédé qui permet d’obtenir un positif en noir et blanc, mais c’est anecdotique, je ne vais pas rentrer dans ces détails. Ensuite, au bout d’un certain temps déterminé selon la pellicule, le révélateur utilisé, etc., on va arrêter la réaction chimique. En effet, si on ne le fait pas, le révélateur va tout transformer en argent métallique jusqu’à temps que ce ne soit plus possible, et donc votre film sera tout noir c’est pas le but ^^ On va donc utiliser un produit appelé “bain d’arrêt“, qui va arrêter l’action du révélateur. C’est un peu son ennemi juré le bain d’arrêt est acide, le révélateur est basique simple, donc ils s’annulent l’un et l’autre. Dernière étape on va utiliser un produit qui s’appelle le fixateur et permet de dissoudre tous les sels d’argent qui n’ont pas été développés par le révélateur. C’est pour éviter qu’ils continuent à réagir dans le futur, quand vous les montrerez à votre maman en pleine lumière du jour. Puis on lave le film pour éviter que le fixateur reste dessus. On peut utiliser de l’eau déminéralisée le calcaire, c’est le mal, les Ch’tis savent, ou ajouter un agent mouillant en gros du savon pour aller plus vite et éviter toute trace d’eau sur le film. Et ensuite c’est tout ! Il faut attendre que ça sèche, et vous pouvez faire des tirages, les scanner, tout ça. On verra ça plus tard dans ce dossier, rassurez-vous 🙂 La pellicule négative couleur et le développement C-41 Vous avez dû le remarquer depuis le daguerréotype, on a un peu progressé avec des trucs sympas genre la voiture, l’avion, internet et… la photographie couleur. Donc il existe des pellicules couleur. Je ne vais pas vous refaire tout le topo pour éviter de faire trop long. Pour résumer grossièrement, c’est le même principe, à deux grandes différences près Il y a plusieurs couches sensibles à différentes couleurs grâce à des filtres et tout çaDans chaque couche, les cristaux de sels d’argent sont liés à un coupleur, qui permettra ensuite de former un colorant au développement. Il y a comme un ton orangé, mais c’est le même principe. Ensuite, le développement utilise un processus qu’on appelle le C-41 c’est son petit nom, certains c’est Jean-Michel, lui c’est C-41, que voulez-vous. Il en a existé d’autres dans l’histoire, mais c’est celui qu’on utilise majoritairement aujourd’hui. Vous voyez, le petit C-41 en haut à gauche ? 🙂 Il est un peu plus complexe que le développement noir et blanc plus de produits, mais je ne vais pas vous détailler ça maintenant, je voulais juste que vous compreniez le principe général. La pellicule positive couleur et le procédé E-6 Il existe aussi des procédés qui permettent d’obtenir un positif sur la pellicule, c’est-à-dire directement l’image avec les “bonnes couleurs”, sans avoir à les inverser. C’est ce qu’on appelle les films inversibles, ou encore diapositives. Ca ressemble à ça ça envoie, hein ? 😀merci Richie pour l’image ! On a tous un membre de la famille qui nous a fait asseoir devant un écran pour projeter les 1456 diapos de ses dernières vacances, rappelez-vous 😀 Et bah c’est ça. Le procédé actuel s’appelle E-6, et on peut aussi noter le procédé K-14 des fameux films Kodachrome, utilisés par de nombreux grands photographes, qu’il n’est plus possible d’utiliser depuis 2010 puisque la chimie n’est plus produite. Pour l’anecdote, Kodak a donné la dernière pellicule au célèbre Steve McCurry, qui raconte l’histoire sur son blog. Robert de Niro par Steve McCurry, 2010. Il y a d’ailleurs un film sympa sur Netflix avec Ed Harris et Elizabeth Olsen, qui s’appelle tout simplement Kodachrome. Les films instantanés Je ne vais pas en parler trop en détails, mais vous connaissez sans doute l’existence des films instantanés, avec le fameux Polaroid qui les a popularisés. Le fameux Polaroid SX70 Ce procédé permettait d’avoir dans le même pack la surface sensible, la chimie de développement, et le papier pour en faire un “tirage”. Polaroid a arrêté toute production en 2008, et la photo instantanée survit maintenant surtout avec le format Instax de Fujifilm. Je n’en parlerai sans doute plus dans cette série, car l’Instax vise plutôt le grand public, dans une idée de photo toute automatique et informelle entre amis, que les photographes passionnés comme nous même s’il n’est pas interdit d’en faire hein. Oui je sais, il y a encore des films instantanés pour appareils Polaroid produits par Impossible Project, mais cet article n’a pas pour vocation à être une encyclopédie 😉 Ne vous inquiétez pas, on en reparlera en détails quand je vous expliquerai comment choisir votre pellicule, mais je voulais juste que vous en connaissiez l’existence pour le moment 🙂 Les 3 formats de film Au-delà du procédé argentique en lui-même les sels d’argent qui réagissent à la lumière, tout ça, et des émulsions en elles-même négatif noir et blanc, négatif couleur, positif couleur, ces films peuvent avoir différents formats. Différentes tailles si vous préférez. Je vous ai fait une petite vidéo pour vous les présenter, et vous montrer un peu comment ça se charge dans un appareil photo, en gros Le format 35mm 135 Le plus courant, mais aussi le plus récent, c’est le format 35mm il est issu du cinéma, mais a été adopté pour la photographie surtout à partir de 1925 avec Leica. Voilà à quoi ça ressemble vous en avez sans doute déjà vu 🙂 Il se présente sous la forme de cartouches plastiques contenant une bande de film, permettant de faire 36 poses. Chaque négatif mesure 24x36mm, exactement comme les capteurs “Full Frame” des appareils photo numériques, qui ont repris ce format notamment pour pouvoir garder les mêmes objectifs, et en raison de sa popularité et de l’habitude du public. Mais quand on a commencé à l’utiliser en photo à l’origine, on l’a appelé “petit format“, car la taille du négatif était bien inférieur à ce qui se faisait jusqu’alors ! Le grand format plan film Vous vous en souvenez, le daguerréotype était fait sur des plaques de cuivre leurs dimensions étaient variables, mais la première photographie de Niepce fait environ 16x20cm, pour vous donner une idée. Beaucoup plus grand que notre négatif de 2,4 x 3,6cm ! Encore aujourd’hui, les photographies prises grâce à une chambre photographique comme à l’époque sont appelées “photographies grand format“. Le film est appelé “plan film” car il ne s’agit pas vraiment d’une “pellicule” vous pouvez juste faire une photo avec. Avouez, c’est quand même hyper beau ! 😀 ça rentre pas dans la poche par contreChamonix 57W-d Les dimensions les plus courantes aujourd’hui sont le 4×5 et le 8×10. Et attention, ce ne sont pas des dimensions en centimètres, mais en pouces ! La surface fait donc respectivement environ 10x12cm et 20x24cm, ce qui est absolument énorme respectivement 14 et 55 fois plus grand que du 35mm ! Ce format permet une qualité absolument inégalable en numérique, et est encore utilisé aujourd’hui par des artistes, par exemple Gregory Crewdson que vous pouvez découvrir dans cet épisode de ma série Incroyables Photographes Le moyen format 120 Enfin, entre les deux, il y a le moyen format. C’est une pellicule qu’on appelle la pellicule 120, qui se présente sous la forme d’un rouleau que beaucoup n’ont jamais vu quand je demande un contrôle manuel à l’aéroport, ça attise toujours la curiosité !. La jolie lumière n’est pas incluse 😛 Il existe de nombreux modèles d’appareils photo moyen format, dont voici les formats les plus courants 6 x surface 3,1 fois plus grande que le 35mm6 x 6cm 4,2 fois plus grande6 x 7cm 4,9 fois plus grande Il existe aussi du 6×8, 6×9, et même 6×12 ou 6×17 pour le panoramique ! Ce format permet d’avoir un compromis entre une taille du négatif relativement grande jusque 5 ou 6 fois plus ça fait une très grosse différence, des appareils qui gardent un encombrement raisonnable contrairement aux chambres qu’il faut utiliser avec trépied et tout le toutim, et un développement facilité le film 120 peut se développer à la maison aussi facilement que le 135, et en machine dans la plupart des labos. On en reparlera, mais le moyen format reste un des avantages majeurs de la photographie argentique aujourd’hui. Le reflex numérique c’est pas mieux ? Je ne vais pas rentrer ici dans un débat “numérique VS argentique” les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients, et je vous expliquerai ensuite les raisons que je vois à faire de l’argentique aujourd’hui, qui ne sont pas seulement techniques, mais concernent aussi les effets que ça a sur votre manière de faire de la photo. Cela dit, je tiens tout de même à préciser quelque chose, car je sais que pour certains qui ont commencé directement avec le reflex numérique, il pourrait y avoir la croyance que la photographie argentique est dépassée ou de moins bonne qualité. Or ce n’est pas DU TOUT le cas. Aujourd’hui, l’argentique fait encore certaines choses mieux que le numérique Premièrement, en termes de dynamique qu’il est possible d’enregistrer la différence entre les hautes et les basses lumières, la pellicule environ 13 EV de dynamique vient tout juste d’être dépassée par les meilleurs capteurs numériques qui sont presque à 15 EV. Cela dit, dans la pratique, le film réagit différemment à la lumière. En numérique, si vous cramez vraiment les hautes lumières de l’image, vous ne pourrez plus rattraper de détails, même avec un boîtier professionnel à 5000€. Mais en argentique, la pellicule pardonne beaucoup plus les petites erreurs, et notamment la surexposition. Les pellicules professionnelles permettent même de surexposer de plusieurs stops sans avoir de conséquence majeure sur l’image. La même scène, mais celle de droite a été fortement surexposée à la prise de vue en raison d’une erreur de manip. Comme vous le voyez, le ciel tient très bien la route ! les couleurs ont un peu changé par contrePentax 67II, Portra 400 C’est plus subtil ici, mais on voit que la pellicule “retient” un peu les hautes lumières. Par ailleurs, les appareils moyen formats enterrent toujours largement le numérique en termes de qualité d’image au sens large. Pour parler en équivalent numérique, le moyen format argentique permet théoriquement d’avoir l’équivalent de 60 à 120 Megapixels, tandis que le grand format permet d’atteindre 300 à 1200 Mpx ! Dans la pratique, ça dépend de la qualité du scan, mais ça reste un niveau de qualité encore inégalé par le numérique aujourd’hui bien que certains moyen formats numériques au prix inaccessible au commun des mortels commencent à s’en rapprocher. C’est pour ça que les photographes produisant des images très détaillées qui se tirent en très grand format photographient encore à la chambre, comme par exemple Andreas Gursky, dont j’ai parlé dans cette vidéo Et sans même parler de la “qualité” sachant que celle d’un appareil photo numérique moyen de gamme est suffisante pour la majorité des usages, une surface plus grande comme celle du moyen format permet d’obtenir une profondeur de champ très particulière, impossible à obtenir en numérique avec un capteur Full Frame. Enfin, un des avantages du film est qu’il est paradoxalement plus à l’épreuve du temps qu’un fichier numérique. En effet, tant que vous avez le négatif, vous avez l’original de votre photo. Pas de risque de panne de disque dur ou de mauvaise manipulation. Et si vos fichiers de 8 Mpx d’il y a quelques années sont aujourd’hui obsolètes, des négatifs vieux de plusieurs décennies peuvent toujours être scannés avec les technologies modernes pour produire des images d’une grande qualité. Ceci étant dit, si ces raisons de faire de l’argentique sont parfaitement valables notamment si votre travail photographique nécessite de très grands tirages, ce qui me pousse vraiment à photographier en argentique se trouve dans des aspects moins techniques. Pourquoi faire de l’argentique aujourd’hui Avertissement le but n’est pas de vous dire qu’il FAUT faire de l’argentique. Vous faites ce que vous voulez hein, si ça ne vous intéresse pas, c’est ok. Je veux simplement vous expliquer pourquoi j’en suis arrivé à en faire autant. Le rendu de la pellicule La première raison pour laquelle je fais autant d’argentique, c’est le rendu particulier de la pellicule surtout ma pellicule préférée, la Portra 400. J’ai essayé, mais je n’ai jamais réussi à obtenir les mêmes tonalités tons sombres et tons clairs et les mêmes couleurs en numérique. Il y a pourtant plusieurs acteurs sur le marché qui proposent des presets Lightroom censés imiter le rendu de la pellicule. Mais ce n’est jamais la même chose. C’est difficile à décrire tant qu’on ne l’a pas essayé, mais je pense qu’il y a surtout deux choses que je peux décrire objectivement Le rendu des hautes lumières, dû à la manière qu’a la pellicule d’y réagir même avec un ciel très lumineux derrière quelqu’un, le fondu entre les hautes lumières et les tons moyens est largement meilleur qu’en numérique à mes yeux. Il y a un velouté qu’on ne retrouve pas ailleurs. Les hautes lumières cramées derrière ne sont pas moches 🙂 oui c’est moiPentax 67II, 105mm f/ Portra 400 Le rendu des couleurs chaque pellicule a sa personnalité, mais quand on a trouvé celles qu’on préfère, difficile de revenir en arrière. En fait, avec ma pellicule préférée et un scan correctement effectué on y reviendra, je n’ai en général AUCUNE retouche à effectuer pour avoir les couleurs que je veux. C’est très reposant. Voilà. Des couleurs parfaites, tout de suite.Nikon F3, Portra 400 Le moyen format son rendu et sa qualité J’en parlais au-dessus le moyen format argentique est encore imbattable sur plusieurs aspects. Celui de la qualité est toujours appréciable, mais honnêtement tant qu’on ne fait pas un tirage énorme, la différence n’est pas si importante. Par contre, vu la taille énorme de la surface sensible quasiment 5 fois la surface du 24×36 pour mon Pentax 67, il est possible d’obtenir un effet de profondeur de champ qu’on ne peut pas retrouver autrement. Vous le savez si vous me lisez un peu je ne pense pas qu’une bonne photo ait forcément du bokeh. Dans l’absolu, on s’en fout un peu. Mais le moyen format permet d’obtenir une vraie séparation entre le sujet et l’arrière-plan, y compris s’il est photographié en pied. Oui, c’est Thomas Hammoudi, et non, c’est pas ma meilleure photo 😛Mais vous voyez l’idée le fond se détache d’une manière particulière.Pentax 67II, 105mm f/ Portra 400 Et c’est quand même une option appréciable à avoir. Ca donne tout de suite un rendu onirique et ancien, qui peut faire sens pour certains projets. Un rythme différent à la prise de vue Ca ne vous aura sans doute pas échappé une pellicule photo ne possède qu’un nombre limité de vues 36 photos pour le 35mm, et même entre 10 et 15 pour le moyen format. En plus de ça, une bonne partie des appareils photo argentiques n’ont pas de mise au point automatique même s’il y a de très bon boîtiers autofocus pas chers, on y reviendra dans l’article sur le choix du matériel. Et je ne parle même pas de rafale 😉 Ces deux facteurs combinés font que le rythme de prise de vue se transforme énormément. On fait davantage attention avant de déclencher, on pense bien à tout réglages, mise au point, composition, et résultat j’ai le sentiment qu’il y a un plus gros pourcentage de photos qu’on sélectionne. Ca ne veut pas dire qu’il y en ait plus au total d’ailleurs, mais disons que ça donne un rythme différent. Dans certains cas, je préfère ce rythme, et dans d’autres c’est plutôt un handicap. J’en ai d’ailleurs parlé dans une vidéo, où j’explique en détails dans quels cas je choisis l’argentique ou le numérique Un retour aux sources de la photo Pour la grande partie de son histoire, la photographie n’a été qu’argentique. Le numérique n’est apparu que très récemment à l’échelle de l’histoire, et donc la grande majorité des oeuvres majeures de la photographie ont été réalisées avec des appareils photo argentiques. Ca ne veut pas du tout dire qu’on ne puisse pas faire des oeuvres majeures en numérique. De nombreux photographes se sont d’ailleurs déjà saisis de l’outil. Mais il y a quelques chose d’un peu magique à l’utilisation des mêmes outils que ceux qui ont fait la photographie. L’amour des beaux objets Si les appareils photo argentiques ne sont pas tous beaux, et les appareils numériques pas tous moches, il faut bien reconnaître que le parc des appareils argentiques recèle des merveilles de design, tant au sens esthétique = putain c’est beau, qu’au sens fonctionnel la conception sert la fonction. Le célèbre Nikon F3 designé par Giorgetto Giugiaro, qui a notamment dessiné la DeLorean 😉 Et encore, vous n’avez pas entendu le doux bruit du déclencheur ! Ca dépend de votre sensibilité au design bien sûr, mais personnellement je prends plus de plaisir en tenant un bel objet entre les mains qu’un truc sans charme à partir du moment où il fait le travail bien sûr. Et en argentique, je ne boude pas mon plaisir. Voilà, j’espère que cet article vous aura donné un bon tour d’horizon des origines de la photo argentique, de ses grands principes et de son usage aujourd’hui. Si ça vous a donné envie de vous y mettre, ça tombe bien, puisque les articles suivants de ce dossier vous permettront de bien comprendre les différences entre argentique et numérique et ce que ça change à la prise de vue et ensuite, comment choisir votre appareil argentique, comment choisir sa pellicule photo, comment développer votre film, et comment le scanner.
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