Salut je suis entrain de me renseigner un peu sur les mirroirs et je suis tombé sur des mirroirs '' lightholder optics'' des prix interessants mais j'en ai jamais entendu parlé. en avez-vous entendu parler ? merci Alien
Le gouvernement Ayrault en a fait le faire-valoir de sa politique en faveur du pouvoir d’achat à destination des classes moyennes françaises. Le projet de loi sur la consommation du nom du ministre délégué à l’Économie Sociale et Solidaire, Benoît Hamon, ambitionne de recenser en un seul texte de loi de multiples avancées visant à améliorer la vie quotidienne, mieux protéger les consommateurs et leur redonner du pouvoir d’achat. En voici les mesures-clés. Libéralisation du marché de l’optique Assouplissement des conditions de résiliation des contrats d’assurance Assurance emprunteur un changement sans frais la première année Allongement des délais de rétractation pour les achats en ligne Création d’une action de groupe Un renforcement des moyens de la Répression des fraudes Lutter contre le démarchage téléphonique La libre-vente de tests de grossesse en grande-surface Changer d’auto-école sans frais Des places de parking moins chères Combattre l’obsolescence programmée Étiquetage de l’origine des viandes et mention du fait maison » Libéralisation du marché de l’optique Il faut savoir que les tarifs d’optique pratiqués en France se situent parmi les plus élevés en Europe, même si pour le cas hexagonal, la majeure partie du prix est prise en charge par la sécurité sociale part obligatoire et les mutuelles. La loi Hamon révolutionne – le terme n’est pas exagéré – le secteur de la vente des lentilles et verres correcteurs, en facilitant l’achat en ligne. Dans le détail, les principales mesures phares prévues au sein de ce texte de loi prévoient la suppression de l’obligation d’un diplôme pour la détention d’un point de vente de lentilles et de verres l’augmentation de la validité de l’ordonnance portée à 5 ans au lieu de 3 actuellement la mention de l’écart pupillaire – l’écart entre les deux yeux – doit désormais être portée sur l’ordonnance délivrée par l’ophtalmologue afin de faciliter et sécuriser le commerce en ligne de ce marché Les opticiens, eux, ne décolèrent pas. Faisant part de leur inquiétude sur de possibles répercussions en termes de perte d’emploi – estimées par ces-derniers à 16 000 suppressions de poste – et de leur incompréhension à ce que les soins d’optique soient assimilés à des préoccupations de consommation courante [et non à des] préoccupations de santé », ces-derniers ont procédé à un intense lobbying dans les couloirs du Palais Bourbon. En vain pour l’instant. L’UFC Que choisir, quant à elle, s’est félicitée de ces nouvelles dispositions capables selon elle de redonner du pouvoir d’achat aux Français. Rappelant que l’optique est la deuxième cause de renoncement aux soins en France, l’association de défense des consommateurs préjuge du fait que l’abaissement du prix des lunettes permettra d’apporter à davantage de Français un équipement d’optique de qualité qui réponde à leurs besoins ». Assouplissement des conditions de résiliation des contrats d’assurance La loi Hamon permet à tout assuré de résilier son contrat auto, moto, et habitation souscrit depuis plus d’un an n’importe quand, pour n’importe quel motif et sans pénalités. Cliquez ici pour tout savoir sur la résiliation d’une assurance avec la loi Hamon. » Autre mesure très attendue de la part des consommateurs celle visant à une simplification des conditions de résiliation des contrats d’assurance. En l’état, les contrats d’assurance sont pour la plupart obligatoires et grèvent une part non négligeable du budget des ménages. Les nouvelles dispositions légales introduites par la loi Hamon visent à donner aux consommateurs les moyens de faire jouer la concurrence sur une dépense contrainte. Pour l’heure, les contrats d’assurance se renouvellent automatiquement pour la plupart, et la résiliation de ces-derniers n’est possible qu’à échéance annuelle, sous réserve du respect du dépôt d’un préavis courant de 1 à 3 mois. Désormais, la résiliation de ces-derniers sera autorisée à tout moment après une première année pleine, et ce, sans préjudice financier pour le consommateur. Ce-dernier serait donc particulièrement avisé de comparer ses contrats d’assurance actuels d’avec ceux proposés par la concurrence et ainsi bénéficier des primes d’assurance les plus adaptées à ses besoins et budget. A noter toutefois la loi Hamon ne concerne que les assurances automobile et multirisque habitation, étendues aux assurances dites affinitaires associées à l’achat d’un bien ou d’un service comme la téléphonie mobile. Si vous souhaitez résilier votre mutuelle, ces nouvelles clauses dites de résiliation infra-annuelle ne s’appliquent pas. Dans ce cas de figure, la résiliation demeure possible mais seulement à échéance annuelle date anniversaire de la signature du contrat, et sous réserve du respect du dépôt d’un préavis – de deux mois dans 95 % des cas. Autre conséquence espérée par le ministre Hamon, un impact favorable au consommateur quant aux primes d’assurances. Selon ce-dernier, la hausse de la concurrence entraînée par l’assouplissement des conditions de résiliation devrait mécaniquement générer une baisse des prix. Si les assureurs traditionnels ont fait part de leur inquiétude quant à une hausse des coûts de gestion, un accroissement des frais de marketing ou encore une possible fragilisation du modèle de mutualisation ; la mesure devrait bénéficier a contrario à nombre d’acteurs de l’assurance en ligne, habitués à pratiquer des tarifs jugés plus agressifs ». Jusqu’à 2500 euros d’économie Depuis début 2018, vous pouvez changer l’assurance souscrite pour votre prêt immobilier. La Banque de France estime que chaque emprunteur pourrait économiser 2500 euros en moyenne sur la durée de son prêt. Faites le test ! Assurance emprunteur un changement sans frais la première année Désormais, la loi Hamon permet de résilier son assurance emprunteur au cours des douze premiers mois de sa souscription, et ainsi opérer une délégation d’assurance de prêt auprès d’un organisme autre que sa banque » Au moment de souscrire à un prêt immobilier, la plupart des emprunteurs sont spontanément orientés vers la souscription de l’assurance propre à l’établissement bancaire au sein duquel ils deviennent créditeurs. Pour autant, faire jouer la concurrence est non seulement un droit mais également et surtout une source d’économies substantielles. Conscient de cet état de fait, la loi Hamon rend désormais possible pour tout emprunteur la possibilité de renégocier son assurance de crédit immobilier mais aussi d’en changer librement pendant les douze premiers mois de souscription du prêt. Pour cette raison, cet allongement du délai quant au choix de son assurance emprunteur est une mesure éminemment bénéfique pour le pouvoir d’achat du consommateur ce-dernier disposera de plus de temps afin de mettre en concurrence les offres et ainsi opter en faveur du contrat le plus adapté à ses besoins. Pour rappel, la loi Lagarde de 2010 disposait déjà du fait que l’emprunteur soit libre de choisir son contrat, à condition d’en informer son établissement bancaire. Deux possibilités s’offraient alors à l’emprunteur soit souscrire à l’assurance de prêt proposée par sa banque dite assurance groupe » ; soit souscrire à une assurance équivalente auprès de l’assureur de son choix process dit de délégation d’assurance ». Comme souligné par l’UFC Que choisir, le contrat de groupe est identique pour tous et le choix des garanties applicables peut rapidement s’avérer limité. La délégation d’assurance, quant à elle, met en place une couverture individuelle adossée à des options personnalisables. La banque ne peut s’opposer à une assurance extérieure que via une décisions motivée, et uniquement si les garanties offertes par l’assurance tierce sont inférieures à l’offre qu’elle propose. Allongement des délais de rétractation pour les achats en ligne Le renforcement des droits des consommateurs sur Internet constitue l’un des autres piliers du projet de loi Hamon. La volonté affichée par le gouvernement était clairement établie offrir un cadre davantage sécurisant aux e-consommateurs. Dans cet esprit, et concernant le e-commerce tout comme la vente à distance, cette loi dispose du doublement des délais de rétractation prévus après un achat. Actuellement de 7 jours, ces délais seront désormais portés à 14 jours. Autre mesure significative qui consacre une avancée très attendue par les acheteurs en ligne le délai de livraison ne pourra plus excéder 30 jours à compter de la conclusion du contrat. Autre disposition prévue par la loi Hamon le processus de commande sera davantage explicite. Le professionnel se doit désormais d’indiquer de manière claire et lisible, et ce, dès le début du processus de commande, les moyens de paiement acceptés ainsi que les éventuelles restrictions de livraison. De plus, s’agissant de contrats conclus par voie électronique, tout cyber-acheteur devra avoir eu et pris connaissance, de manière claire et compréhensible des caractéristiques générales du produit d’achat, du prix, de la durée du contrat ainsi que des éventuelles obligations le liant comme prévues au titre du contrat. Enfin, et sous peine de nullité, le e-shopper doit désormais faire valoir l’expression de sa volonté en reconnaissant explicitement que sa commande en cours implique une obligation à payer, en cochant par exemple une case comportant une mention de type commande avec obligation de paiement ». A noter que lesdites mesures ont été conçues en conformité d’avec la future directive européenne des Droits des Consommateurs, et ont été pensées par le législateur dans un cadre européen. Les cyber-acheteurs auront ainsi accès à un formulaire-type de rétractation, mis à leur disposition par les sites marchands, afin d’uniformiser les démarches en ligne des consommateurs à l’échelle des pays européens. Ce formulaire de rétractation, identique à chaque pays, réduira considérablement les litiges propres aux barrières linguistiques, soulevées notamment en cas de grief généré par un achat réalisé dans une boutique non-francophone. A noter toutefois sauf mention explicite contraire prévue au sein des CGV de la boutique en ligne en question, les frais de retour demeurent à la charge exclusive de l’acheteur. L’entrée en vigueur de cette directive européenne est prévue pour le mois de juin 2014. Du côté des professionnels, les avis sont clairement partagés. S’ils souscrivent au bien-fondé de tendre à une meilleure sécurisation des achats en ligne, certains représentants du e-commerce français craignent à mots feutrés de subir une concurrence accrue de leurs homologues européens. En l’état, aucune étude d’impact n’a été réalisée permettant d’affirmer ou d’infirmer l’assertion selon laquelle cette directive rendrait aux yeux des consommateurs français les boutiques en ligne étrangères plus attrayantes qu’elle ne le sont pour l’heure. Création d’une action de groupe Cette disposition permet de regrouper en une seule procédure les demandes en réparation émanant d’un grand nombre de consommateurs. Souvent présentée mais à tort comme une innovation, rappelons qu’un dispositif similaire préexiste en France depuis 1992. Il s’agit de l’action dite en représentation conjointe ». Toutefois, la loi Hamon, qui reprend ledit dispositif, y rajoute la possibilité pour les consommateurs victimes d’un préjudice de se regrouper, sous la houlette d’associations de consommateurs agréées, afin de porter une procédure en réparation devant les tribunaux. Est également prévue une procédure accélérée et simplifiée en vue d’un règlement des litiges simples, à destination des consommateurs aisément identifiables. Un bémol notable à cette disposition est à souligner l’environnement tout comme la santé sont deux domaines exclus du champ de l’action de groupe. L’action de groupe telle qu’envisagée par le gouvernement français reste cependant à être distinguée des class actions » américaines, et ce pour de nombreuses raisons. A la différence des États-Unis, l’action de groupe à la française se limite aux préjudices d’ordre matériel ; sont ainsi exclus les préjudices d’ordre moral. Contrairement aux États-Unis, où ces class actions » peuvent être menées par n’importe qui le plus souvent des cabinets d’avocats spécialisés, en France, seules les associations de consommateurs agréées sont habilitées à les porter devant les tribunaux compétents. De même, alors qu’en France, la volonté des consommateurs lésés doit obligatoirement être convoquée en vue de leur représentation au sein de l’action de groupe ; outre-atlantique, un système dit par défaut » prévaut les consommateurs font partie de l’action de groupe et doivent se manifester afin de ne plus être partie au dossier. Enfin, soulignons que les associations menant une action de groupe en France doivent proportionner l’indemnité en fonction du préjudice nulle question ici d’intégrer à la législation des scenarii hollywoodiens déclenchant l’ouverture de procès avec des millions de dollars en dommages et intérêts à la clé. Au-delà de ces avancées-phares propres à renforcer les droits du consommateur et rééquilibrer le rapport entretenu entre le professionnel et l’acheteur, la loi Hamon contient en son sein une kyrielle d’autres dispositions légales du même acabit, parmi lesquelles nous pouvons citer Un renforcement des moyens de la Répression des fraudes Cette mesure vise à moderniser les moyens d’action, de contrôle et d’enquête mis à la disposition de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et la Répression des Fraudes DGCCRF. Les habilitations des agents de la Répression des fraudes en matière de contrôle et d’enquête sont renforcées. De même, la coopération entre la DGCCRF et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés CNIL sera améliorée dans l’optique de mieux garantir l’effectivité de la protection entourant les données personnelles. Enfin, de nouvelles sanctions administratives voient le jour en renforcement de l’arsenal répressif dont dispose déjà la Répression des fraudes. Lutter contre le démarchage téléphonique Le projet de loi Hamon entend s’attaquer au démarchage téléphonique. Le texte voté au Parlement prévoit la création d’une liste d’opposition au démarchage téléphonique, concernant les consommateurs ne désirant pas faire l’objet de prospection commerciale par voie téléphonique. Rappelons qu’une initiative similaire avait été mise en place par les entreprises elles-mêmes, le dispositif Pacitel, lequel permettait – théoriquement – aux usagers, moyennant une simple inscription, de cesser d’être la cible de télé-marketing. En remplacement de ce-dernier, jugé inefficace par Bercy, car trop facilement contournable par les entreprises, la nouvelle liste rouge commerciale » prévoit une amende eu égard aux centres d’appels contrevenants. La libre-vente de tests de grossesse en grande-surface Alors que les pharmaciens disposaient jusqu’à présent du monopole de leur commercialisation en France, la loi Hamon autorise désormais les grandes surfaces à proposer en vente libre les tests de grossesse. En introduisant davantage de concurrence, le gouvernement espère faire baisser le coût à l’achat, mais également favoriser la détection précoce de grossesse à destination de jeunes femmes en recherche d’anonymat. Comme le rappelle Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes, aujourd’hui, toutes les femmes n’ont pas accès à ces dispositifs en raison de leur coût ». En écho, Benoît Hamon met en avant la nécessité de l’anonymat, jugé par le ministre nécessaire dans beaucoup de cas ». Changer d’auto-école sans frais Autre mesure importante affectant le monde des auto-écoles, mais paradoxalement ignorée par la plupart des grands médias, un amendement voté par une majorité de sénateurs prévoit la fin des frais de restitution des dossiers. Dans la pratique, bien souvent, afin de dissuader les élèves tentés de quitter leur établissement, certains gérants d’auto-école leur réclament des frais de restitution de leur dossier, pouvant s’élever jusqu’à 250€. Et ce, en toute légalité à condition que cette pratique soit clairement stipulée au sein du contrat de formation signé par chaque élève à l’heure de son inscription. Désormais, la loi Hamon rend cette pratique illégale, puisque ne reposant aux yeux du ministre éponyme sur aucune justification objective ». Des places de parking moins chères Excellente nouvelle pour nombre d’automobilistes français à partir du 1er juillet 2015, le stationnement dans les parkings publics sera facturé au quart d’heure et non plus à l’heure comme pratiqué actuellement. Les exploitants de parcs de stationnement sont conséquemment tenus d’appliquer une tarification par période de quinze minutes au maximum, pour les stationnements n’excédant pas douze heures consécutives. Cette avancée significative a été saluée par l’association Consommation Logement et Cadre de Vie CLCV même si celle-ci a fait part de sa déception au regard du fait que la tarification à la minute, initialement prévue dans le texte et votée par les sénateurs, ait finalement été écartée par les députés. Combattre l’obsolescence programmée Afin de renforcer la lutte contre l’obsolescence programmée des produits, le projet de loi Hamon prévoit que, lors de l’acte d’achat, les consommateurs soient informés de l’existence et de la disponibilité de pièces détachées. Cette mesure poursuit principalement deux objectifs. D’une part, elle entend limiter le gaspillage, étant donné que le remplacement de pièces détachées peut prévenir le remplacement ferme d’un appareil défaillant, et ce, pour un coût sensiblement moindre pour le consommateur. D’autre part, ce dispositif ambitionne de favoriser indirectement le développement des filières du commerce de pièces détachées qui relèvent le plus souvent, comme le rappelle Bercy, de structures d’insertion. Ici, la défense du consommateur fait écho à une volonté politique plus large du gouvernement le combat en faveur de l’emploi et notamment de celui des jeunes. Étiquetage de l’origine des viandes et mention du fait maison » Vraisemblablement échaudé par le récent scandale alimentaire dit de la viande de cheval » et conscient que l’ampleur d’une telle affaire suffise à altérer la confiance des consommateurs dans toute une catégorie de produits alimentaires, le gouvernement a décidé de renforcer les sanctions dévolues aux contrevenants du Code de la consommation. Dans cet esprit, l’article 4 du projet de loi Hamon prévoit notamment l’indication du pays d’origine de la viande toutes les viandes, ainsi que tous les produits agricoles et alimentaires à base de viande ou contenant de la viande, à l’état brut ou bien transformé, sont visés par ledit article. Par ailleurs, l’article 4 bis A, relatif à l’utilisation de la mention fait maison » dans la restauration rend désormais obligatoire l’affichage de celle-ci sur les cartes et autres supports présentés par les restaurateurs à leurs clients d’une part ; rend facultative l’inscription du caractère d’ élevage » ou sauvage » des produits concernant les plats cuisinés à base de produits de mer d’autre part. À l’instar de la fin de la facturation par les maisons de retraite à la famille d’un résident l’intégralité du mois en cours en cas de décès de ce-dernier, bien d’autres mesures aux champs d’application spécifiques seraient à citer si cette article visait – ce n’est pas ici l’objet – à l’exhaustivité. Nous invitons nos lecteurs curieux et/ou désirant approfondir leur lecture à se rapporter directement au texte de loi adopté par le Parlement, ou encore à privilégier une synthèse de ce-dernier proposée par le ministère de l’Économie Sociale et Solidaire. Jusqu’à 2500 euros d’économie Depuis début 2018, vous pouvez changer l’assurance souscrite pour votre prêt immobilier. La Banque de France estime que chaque emprunteur pourrait économiser 2500 euros en moyenne sur la durée de son prêt. Faites le test !
Canonavoue implicitement ne pas faire le tirage mécanique des ces optiques Pour tous ceux qui ont un tout petit peu de connaissance optique, vous savez que le tirage mécanique d'une optique est un réglage très important. Il détermine la capacité d'une optique à fournir le même plan focal à toutes les focales du zoom. Et bien depuis aujourd’hui et le
Ca peut nous paraître presque irréel à une époque où 3 milliards de nos poches contiennent des appareils photo-ordinateur-téléphone, et où 1200 milliards de photos sont prises par an, mais ça n’a pas toujours été comme ça. Il y a environ 180 ans, la photographie naissait, et elle allait permettre un formidable témoignage historique et l’expression artistique de nombreux photographes. Et aussi de lire cet article aujourd’hui 😀 Si aujourd’hui elle est avant tout numérique, pendant la majorité de son histoire, elle s’est reposée sur une technique très similaire à celle de son invention, qu’on regroupe sous le terme de “photographie argentique“. J’ai commencé l’argentique photo sérieusement en 2018, sur le tard dans ma pratique, mais aujourd’hui, c’est sans doute ce que je fais en majorité. J’ai donc décidé de partager avec vous tout ce que j’ai appris sur la photographie argentique, dans un grand dossier très complet qui s’étalera sur de nombreux articles et vidéos. On y verra beaucoup de choses pratiques qui vous serviront si vous voulez vous y mettre, mais dans ce premier article d’introduction, nous allons d’abord faire le point sur ce qu’est exactement la photographie argentique comment elle a été inventée, sur quoi se repose la technique, et les raisons de continuer d’en faire dans le monde numérique d’aujourd’hui. Définition de la photographieLe dispositif optiqueLa surface sensible à la lumièreL’invention du négatifPrincipe général de la photographie argentique moderneLa pellicule noir et blancLe développement noir et blancLa pellicule négative couleur et le développement C-41La pellicule positive couleur et le procédé E-6Les films instantanésLes 3 formats de filmLe format 35mm 135Le grand format plan filmLe moyen format 120Le reflex numérique c’est pas mieux ?Pourquoi faire de l’argentique aujourd’huiLe rendu de la pelliculeLe moyen format son rendu et sa qualitéUn rythme différent à la prise de vueUn retour aux sources de la photoL’amour des beaux objets Epinglez cet article sur Pinterest pour le consulter dans le futur ! Un peu d’histoire comment a été inventée la photographie ? Définition de la photographie Pour commencer, la photographie, c’est quoi ? Et oui, vous vous êtes déjà posés la question ? 😉 Voici la définition du CNRTL Ensemble des techniques permettant d’obtenir des images permanentes grâce à un dispositif optique produisant une image réelle sur une surface photosensible. La photographie, c’est donc une technique dont le but est d’obtenir une image permanente, et qui y parvient grâce à deux éléments Un dispositif optique qui produise une imageUne surface sensible à la lumière qui enregistre cette image aujourd’hui le capteur, hier la pellicule, avant-hier la plaque de verre, comme on le verra. Le dispositif optique Vous en serez peut-être étonnés, mais la première partie, le dispositif optique, est en fait connue et maîtrisée depuis extrêmement longtemps c’est la fameuse chambre noire, ou “camera obscura” en latin qui donnera plus tard “caméra” dans de nombreuses langues. Et quand je dis extrêmement longtemps, c’est depuis… Aristote ! C’est-à-dire au IVème siècle avant J-C ! Il avait observé son principe de fonctionnement, c’est-à-dire que quand on perce un tout petit trou dans une boîte noire, il se projette une image inversée de la réalité au-dehors. Le savant perse Ibn Al-Haytham en avait donné une description détaillée au 9ème siècle, et Leonard de Vinci s’était également intéressé à la question. Le dispositif a également été amélioré par la suite grâce à l’ajout d’une lentille. La camera obscura dessinée par Léonard de Vinci dans le Codex Atlanticus en 1515 quand même ! Seulement voilà, projeter une image grâce à un dispositif optique c’est bien, mais ça ne permet pas de l’enregistrer. Il faudra attendre des avancées dans le domaine de la chimie pour inventer la photographie. Dès le Moyen-Âge, on connaissait les effets de la lumière sur le chlorure d’argent, mais obtenir une image qui ne se dégrade pas rapidement a été une autre paire de manches, et on a du attendre le XIXème siècle pour ça. La surface sensible à la lumière Nicéphore Niepce, un ingénieur français, se met à expérimenter différentes techniques au début du XIXème siècle. Il parvient à fixer des images dès 1812 en plaçant du sel d’argent au fond d’une chambre noire, mais elles ne sont pas stables et finissent par noircir et disparaître. Il continue ses expérimentations, et réalise notamment qu’il est nécessaire de trouver un moyen d’interrompre l’action du produit sensible à la lumière pour éviter ce noircissement, et fixer l’image. Et il finit par arriver à ce qui est aujourd’hui considéré comme la première photographie du monde, cette image de sa propriété, qui a demandé plusieurs jours de pose ! Point de vue du Gras, Nicéphore Niepce, 1827 Il y a eu beaucoup d’essais pour en arriver là bien sûr, mais c’est en tout cas la première image stable prise d’après nature qui nous soit parvenue. A ce stade, il y a donc deux problèmes principaux le temps de pose est extrêmement longet l’image manque cruellement de précision. C’est là qu’intervient Louis Daguerre, qui s’associe avec Niepce pour améliorer le procédé. Ce dernier meurt peu après en 1833, et Daguerre va continuer l’amélioration du procédé photographique qu’on appelait encore “héliographie” à l’époque. Je vous passe les détails techniques, mais il trouve notamment un produit plus sensible à la lumière, ce qui permet de réduire le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il en arrive au procédé connu sous le nom de daguerréotype, qui est une amélioration du procédé de Niepce. Le daguerréotype est une plaque en cuivre recouverte d’une couche d’argent. On l’expose à des vapeurs d’iode, qui se combinent à l’argent par réaction chimique, pour créer de l’iodure d’argent, qui est sensible à la lumière. Lorsqu’on l’y expose, la plaque enregistre une “image invisible”, qu’on appelle l’image latente elle est là, mais on ne la voit pas encore. Il faut ensuite la révéler en l’exposant à des vapeurs de mercure, qui se combine à l’iodure d’argent proportionnellement à son exposition à la lumière. Et hop, vous avez un daguerréotype ! Boulevard du Temple, Paris, 1838. L’un des premiers daguerréotypes, et sans doute la première incluant une personne vivante l’homme qui fait cirer ses chaussures en bas à gauche, ainsi que le cireur évidemment. C’est un succès immédiat lors de sa présentation à Paris, car c’est complètement inattendu pour le public. L’état français va donc acheter le brevet en payant Daguerre et le fils de Niepce, et décide de le passer dans le domaine public, c’est-à-dire… d’en faire don au monde ! On peut même encore lire le compte-rendu de la séance de l’Académie des Sciences où ils décident tout simplement de donner un procédé aussi révolutionnaire, ce qui paraît assez incroyable aujourd’hui ! “Cette découverte, la France l’a adoptée ; dès le premier moment elle s’est montrée fière de pouvoir en doter libéralement le monde entier.” NORMAL. A la suite de ce passage dans le domaine public, de nombreuses personnes s’emparent du procédé pour l’améliorer, et il connaît une évolution très rapide dans plusieurs domaines Raccourcissement du temps de pose qui permet bientôt le portrait Amélioration de la stabilité de l’image dans le temps Simplification du procédé L’invention du négatif Évitons trop de chauvinisme en parallèle de Niepce et Daguerre, d’autres ingénieurs travaillaient dans un but similaire. William Talbot, un scientifique britannique, développe un procédé différent, qui crée une image négative. Contrairement à l’image positive du daguerréotype, sa technique permet de reproduire plusieurs fois l’image sur du papier, bien moins fragile que le daguerréotype. Elle est moins populaire à l’époque car de moins bonne qualité, mais c’est toujours le même principe qui sert à la photographie argentique moderne. D’autres inventeront des procédés plus perfectionnés, comme le collodion humide, l’ambrotype et le ferrotype par exemple. Pour la petite histoire, il est encore possible de découvrir le procédé magnifique du collodion humide aujourd’hui, en se faisant tirer le portrait. Je l’ai expérimenté avec le Studio Cui Cui et c’était absolument fascinant. On peut aussi noter au passage que le premier procédé couleur a été inventé par les frères Lumière en 1903 ça s’appelle l’autochrome, et ça fonctionne à partir de… fécule de pomme de terre. Oui oui, des patates. C’est avec ça qu’on été réalisées les photos couleurs de la Première Guerre Mondiale que vous avez peut-être déjà vues. Guetteur au poste de l’écluse, Pierre-Joseph-Paul Castelnau, 23 juin 1917 Le procédé argentique photo aujourd’hui Alors comment ça fonctionne aujourd’hui, la photographie argentique ? Celle avec des pellicules qu’on met dans des appareils qui ressemblent à peu près à des trucs connus pour vous ? Et bien sur le principe, on est encore très proche du principe inventé au XIXème siècle, qui a juste été amélioré depuis. Principe général de la photographie argentique moderne La pellicule noir et blanc Une pellicule, c’est simplement un film plastique, recouvert d’une émulsion. C’est une gélatine qui contient des cristaux d’halogénure d’argent c’est-à-dire des ions Argent + et des ions Brome ou Iode -. Chaque cristal en contient plusieurs milliards ! Quand on expose cette pellicule à la lumière, l’ion Argent capte un électron et devient un atome d’argent. Dans chaque cristal, il y a de zéro à environ 10 atomes d’argent qui vont se former. En français c’est très peu, et invisible à l’oeil nu. Rappelez-vous quand on parlait du daguerréotype il y a une image latente, qu’il faudra ensuite révéler. Et c’est donc là qu’on arrive à l’étape indispensable du développement. Le développement noir et blanc Note ici le but est juste de vous expliquer le principe, pas les détails pratiques pour le faire vous-même, on verra ça dans un article dédié 😉 Le but du développement, c’est donc d’avoir une image visible pour le moment elle est latente, je le rappelle encore 😉 que le film ne se détériore pas avec le temps, ce qui demande à la fois qu’il ne soit plus sensible à la lumière, mais aussi qu’il soit inerte chimiquement c’est-à-dire qu’il ne se produise plus de réaction chimique avec le temps Quand on développe le film, il faut évidemment que ce soit fait dans le noir total tant qu’il est encore sensible à la lumière. Sinon, tous nos cristaux vont réagir à la lumière, et vont effacer l’image latente ! Au revoir les photos de mamie ! Ce serait dommage de perdre cette photo 😀 Pour éviter ça, on va donc passer la pellicule dans un produit qu’on appelle le révélateur. Comme son nom l’indique, il permet de révéler l’image latente. Je vous passe les détails chimiques on en a fait assez aujourd’hui, mais en gros il va réagir avec les sels d’argent pour les transformer en argent métallique qui est de couleur noire. La lumière a déjà fait ça, mais seulement quelques atomes, rappelez-vous. Pour simplifier, le rôle du révélateur, c’est que ça devienne visible pour nous. Et plus l’émulsion a réagi à la lumière, plus le révélateur va agir vite. Ce qu’il est nécessaire de bien comprendre, c’est que plus un cristal a été exposé à la lumière, plus le révélateur va le transformer en argent. Et donc, plus il sera sombre. C’est pour ça qu’on appelle ça un négatif les parties qui étaient à l’origine claires dans ce que vous avez photographié ont donc été beaucoup exposées à la lumière, et seront sombres sur la pellicule. Heureusement, il suffit d’inverser pour retrouver une image “positive”. Voilà à quoi ça ressemble 🙂 Notez qu’il existe un procédé qui permet d’obtenir un positif en noir et blanc, mais c’est anecdotique, je ne vais pas rentrer dans ces détails. Ensuite, au bout d’un certain temps déterminé selon la pellicule, le révélateur utilisé, etc., on va arrêter la réaction chimique. En effet, si on ne le fait pas, le révélateur va tout transformer en argent métallique jusqu’à temps que ce ne soit plus possible, et donc votre film sera tout noir c’est pas le but ^^ On va donc utiliser un produit appelé “bain d’arrêt“, qui va arrêter l’action du révélateur. C’est un peu son ennemi juré le bain d’arrêt est acide, le révélateur est basique simple, donc ils s’annulent l’un et l’autre. Dernière étape on va utiliser un produit qui s’appelle le fixateur et permet de dissoudre tous les sels d’argent qui n’ont pas été développés par le révélateur. C’est pour éviter qu’ils continuent à réagir dans le futur, quand vous les montrerez à votre maman en pleine lumière du jour. Puis on lave le film pour éviter que le fixateur reste dessus. On peut utiliser de l’eau déminéralisée le calcaire, c’est le mal, les Ch’tis savent, ou ajouter un agent mouillant en gros du savon pour aller plus vite et éviter toute trace d’eau sur le film. Et ensuite c’est tout ! Il faut attendre que ça sèche, et vous pouvez faire des tirages, les scanner, tout ça. On verra ça plus tard dans ce dossier, rassurez-vous 🙂 La pellicule négative couleur et le développement C-41 Vous avez dû le remarquer depuis le daguerréotype, on a un peu progressé avec des trucs sympas genre la voiture, l’avion, internet et… la photographie couleur. Donc il existe des pellicules couleur. Je ne vais pas vous refaire tout le topo pour éviter de faire trop long. Pour résumer grossièrement, c’est le même principe, à deux grandes différences près Il y a plusieurs couches sensibles à différentes couleurs grâce à des filtres et tout çaDans chaque couche, les cristaux de sels d’argent sont liés à un coupleur, qui permettra ensuite de former un colorant au développement. Il y a comme un ton orangé, mais c’est le même principe. Ensuite, le développement utilise un processus qu’on appelle le C-41 c’est son petit nom, certains c’est Jean-Michel, lui c’est C-41, que voulez-vous. Il en a existé d’autres dans l’histoire, mais c’est celui qu’on utilise majoritairement aujourd’hui. Vous voyez, le petit C-41 en haut à gauche ? 🙂 Il est un peu plus complexe que le développement noir et blanc plus de produits, mais je ne vais pas vous détailler ça maintenant, je voulais juste que vous compreniez le principe général. La pellicule positive couleur et le procédé E-6 Il existe aussi des procédés qui permettent d’obtenir un positif sur la pellicule, c’est-à-dire directement l’image avec les “bonnes couleurs”, sans avoir à les inverser. C’est ce qu’on appelle les films inversibles, ou encore diapositives. Ca ressemble à ça ça envoie, hein ? 😀merci Richie pour l’image ! On a tous un membre de la famille qui nous a fait asseoir devant un écran pour projeter les 1456 diapos de ses dernières vacances, rappelez-vous 😀 Et bah c’est ça. Le procédé actuel s’appelle E-6, et on peut aussi noter le procédé K-14 des fameux films Kodachrome, utilisés par de nombreux grands photographes, qu’il n’est plus possible d’utiliser depuis 2010 puisque la chimie n’est plus produite. Pour l’anecdote, Kodak a donné la dernière pellicule au célèbre Steve McCurry, qui raconte l’histoire sur son blog. Robert de Niro par Steve McCurry, 2010. Il y a d’ailleurs un film sympa sur Netflix avec Ed Harris et Elizabeth Olsen, qui s’appelle tout simplement Kodachrome. Les films instantanés Je ne vais pas en parler trop en détails, mais vous connaissez sans doute l’existence des films instantanés, avec le fameux Polaroid qui les a popularisés. Le fameux Polaroid SX70 Ce procédé permettait d’avoir dans le même pack la surface sensible, la chimie de développement, et le papier pour en faire un “tirage”. Polaroid a arrêté toute production en 2008, et la photo instantanée survit maintenant surtout avec le format Instax de Fujifilm. Je n’en parlerai sans doute plus dans cette série, car l’Instax vise plutôt le grand public, dans une idée de photo toute automatique et informelle entre amis, que les photographes passionnés comme nous même s’il n’est pas interdit d’en faire hein. Oui je sais, il y a encore des films instantanés pour appareils Polaroid produits par Impossible Project, mais cet article n’a pas pour vocation à être une encyclopédie 😉 Ne vous inquiétez pas, on en reparlera en détails quand je vous expliquerai comment choisir votre pellicule, mais je voulais juste que vous en connaissiez l’existence pour le moment 🙂 Les 3 formats de film Au-delà du procédé argentique en lui-même les sels d’argent qui réagissent à la lumière, tout ça, et des émulsions en elles-même négatif noir et blanc, négatif couleur, positif couleur, ces films peuvent avoir différents formats. Différentes tailles si vous préférez. Je vous ai fait une petite vidéo pour vous les présenter, et vous montrer un peu comment ça se charge dans un appareil photo, en gros Le format 35mm 135 Le plus courant, mais aussi le plus récent, c’est le format 35mm il est issu du cinéma, mais a été adopté pour la photographie surtout à partir de 1925 avec Leica. Voilà à quoi ça ressemble vous en avez sans doute déjà vu 🙂 Il se présente sous la forme de cartouches plastiques contenant une bande de film, permettant de faire 36 poses. Chaque négatif mesure 24x36mm, exactement comme les capteurs “Full Frame” des appareils photo numériques, qui ont repris ce format notamment pour pouvoir garder les mêmes objectifs, et en raison de sa popularité et de l’habitude du public. Mais quand on a commencé à l’utiliser en photo à l’origine, on l’a appelé “petit format“, car la taille du négatif était bien inférieur à ce qui se faisait jusqu’alors ! Le grand format plan film Vous vous en souvenez, le daguerréotype était fait sur des plaques de cuivre leurs dimensions étaient variables, mais la première photographie de Niepce fait environ 16x20cm, pour vous donner une idée. Beaucoup plus grand que notre négatif de 2,4 x 3,6cm ! Encore aujourd’hui, les photographies prises grâce à une chambre photographique comme à l’époque sont appelées “photographies grand format“. Le film est appelé “plan film” car il ne s’agit pas vraiment d’une “pellicule” vous pouvez juste faire une photo avec. Avouez, c’est quand même hyper beau ! 😀 ça rentre pas dans la poche par contreChamonix 57W-d Les dimensions les plus courantes aujourd’hui sont le 4×5 et le 8×10. Et attention, ce ne sont pas des dimensions en centimètres, mais en pouces ! La surface fait donc respectivement environ 10x12cm et 20x24cm, ce qui est absolument énorme respectivement 14 et 55 fois plus grand que du 35mm ! Ce format permet une qualité absolument inégalable en numérique, et est encore utilisé aujourd’hui par des artistes, par exemple Gregory Crewdson que vous pouvez découvrir dans cet épisode de ma série Incroyables Photographes Le moyen format 120 Enfin, entre les deux, il y a le moyen format. C’est une pellicule qu’on appelle la pellicule 120, qui se présente sous la forme d’un rouleau que beaucoup n’ont jamais vu quand je demande un contrôle manuel à l’aéroport, ça attise toujours la curiosité !. La jolie lumière n’est pas incluse 😛 Il existe de nombreux modèles d’appareils photo moyen format, dont voici les formats les plus courants 6 x surface 3,1 fois plus grande que le 35mm6 x 6cm 4,2 fois plus grande6 x 7cm 4,9 fois plus grande Il existe aussi du 6×8, 6×9, et même 6×12 ou 6×17 pour le panoramique ! Ce format permet d’avoir un compromis entre une taille du négatif relativement grande jusque 5 ou 6 fois plus ça fait une très grosse différence, des appareils qui gardent un encombrement raisonnable contrairement aux chambres qu’il faut utiliser avec trépied et tout le toutim, et un développement facilité le film 120 peut se développer à la maison aussi facilement que le 135, et en machine dans la plupart des labos. On en reparlera, mais le moyen format reste un des avantages majeurs de la photographie argentique aujourd’hui. Le reflex numérique c’est pas mieux ? Je ne vais pas rentrer ici dans un débat “numérique VS argentique” les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients, et je vous expliquerai ensuite les raisons que je vois à faire de l’argentique aujourd’hui, qui ne sont pas seulement techniques, mais concernent aussi les effets que ça a sur votre manière de faire de la photo. Cela dit, je tiens tout de même à préciser quelque chose, car je sais que pour certains qui ont commencé directement avec le reflex numérique, il pourrait y avoir la croyance que la photographie argentique est dépassée ou de moins bonne qualité. Or ce n’est pas DU TOUT le cas. Aujourd’hui, l’argentique fait encore certaines choses mieux que le numérique Premièrement, en termes de dynamique qu’il est possible d’enregistrer la différence entre les hautes et les basses lumières, la pellicule environ 13 EV de dynamique vient tout juste d’être dépassée par les meilleurs capteurs numériques qui sont presque à 15 EV. Cela dit, dans la pratique, le film réagit différemment à la lumière. En numérique, si vous cramez vraiment les hautes lumières de l’image, vous ne pourrez plus rattraper de détails, même avec un boîtier professionnel à 5000€. Mais en argentique, la pellicule pardonne beaucoup plus les petites erreurs, et notamment la surexposition. Les pellicules professionnelles permettent même de surexposer de plusieurs stops sans avoir de conséquence majeure sur l’image. La même scène, mais celle de droite a été fortement surexposée à la prise de vue en raison d’une erreur de manip. Comme vous le voyez, le ciel tient très bien la route ! les couleurs ont un peu changé par contrePentax 67II, Portra 400 C’est plus subtil ici, mais on voit que la pellicule “retient” un peu les hautes lumières. Par ailleurs, les appareils moyen formats enterrent toujours largement le numérique en termes de qualité d’image au sens large. Pour parler en équivalent numérique, le moyen format argentique permet théoriquement d’avoir l’équivalent de 60 à 120 Megapixels, tandis que le grand format permet d’atteindre 300 à 1200 Mpx ! Dans la pratique, ça dépend de la qualité du scan, mais ça reste un niveau de qualité encore inégalé par le numérique aujourd’hui bien que certains moyen formats numériques au prix inaccessible au commun des mortels commencent à s’en rapprocher. C’est pour ça que les photographes produisant des images très détaillées qui se tirent en très grand format photographient encore à la chambre, comme par exemple Andreas Gursky, dont j’ai parlé dans cette vidéo Et sans même parler de la “qualité” sachant que celle d’un appareil photo numérique moyen de gamme est suffisante pour la majorité des usages, une surface plus grande comme celle du moyen format permet d’obtenir une profondeur de champ très particulière, impossible à obtenir en numérique avec un capteur Full Frame. Enfin, un des avantages du film est qu’il est paradoxalement plus à l’épreuve du temps qu’un fichier numérique. En effet, tant que vous avez le négatif, vous avez l’original de votre photo. Pas de risque de panne de disque dur ou de mauvaise manipulation. Et si vos fichiers de 8 Mpx d’il y a quelques années sont aujourd’hui obsolètes, des négatifs vieux de plusieurs décennies peuvent toujours être scannés avec les technologies modernes pour produire des images d’une grande qualité. Ceci étant dit, si ces raisons de faire de l’argentique sont parfaitement valables notamment si votre travail photographique nécessite de très grands tirages, ce qui me pousse vraiment à photographier en argentique se trouve dans des aspects moins techniques. Pourquoi faire de l’argentique aujourd’hui Avertissement le but n’est pas de vous dire qu’il FAUT faire de l’argentique. Vous faites ce que vous voulez hein, si ça ne vous intéresse pas, c’est ok. Je veux simplement vous expliquer pourquoi j’en suis arrivé à en faire autant. Le rendu de la pellicule La première raison pour laquelle je fais autant d’argentique, c’est le rendu particulier de la pellicule surtout ma pellicule préférée, la Portra 400. J’ai essayé, mais je n’ai jamais réussi à obtenir les mêmes tonalités tons sombres et tons clairs et les mêmes couleurs en numérique. Il y a pourtant plusieurs acteurs sur le marché qui proposent des presets Lightroom censés imiter le rendu de la pellicule. Mais ce n’est jamais la même chose. C’est difficile à décrire tant qu’on ne l’a pas essayé, mais je pense qu’il y a surtout deux choses que je peux décrire objectivement Le rendu des hautes lumières, dû à la manière qu’a la pellicule d’y réagir même avec un ciel très lumineux derrière quelqu’un, le fondu entre les hautes lumières et les tons moyens est largement meilleur qu’en numérique à mes yeux. Il y a un velouté qu’on ne retrouve pas ailleurs. Les hautes lumières cramées derrière ne sont pas moches 🙂 oui c’est moiPentax 67II, 105mm f/ Portra 400 Le rendu des couleurs chaque pellicule a sa personnalité, mais quand on a trouvé celles qu’on préfère, difficile de revenir en arrière. En fait, avec ma pellicule préférée et un scan correctement effectué on y reviendra, je n’ai en général AUCUNE retouche à effectuer pour avoir les couleurs que je veux. C’est très reposant. Voilà. Des couleurs parfaites, tout de suite.Nikon F3, Portra 400 Le moyen format son rendu et sa qualité J’en parlais au-dessus le moyen format argentique est encore imbattable sur plusieurs aspects. Celui de la qualité est toujours appréciable, mais honnêtement tant qu’on ne fait pas un tirage énorme, la différence n’est pas si importante. Par contre, vu la taille énorme de la surface sensible quasiment 5 fois la surface du 24×36 pour mon Pentax 67, il est possible d’obtenir un effet de profondeur de champ qu’on ne peut pas retrouver autrement. Vous le savez si vous me lisez un peu je ne pense pas qu’une bonne photo ait forcément du bokeh. Dans l’absolu, on s’en fout un peu. Mais le moyen format permet d’obtenir une vraie séparation entre le sujet et l’arrière-plan, y compris s’il est photographié en pied. Oui, c’est Thomas Hammoudi, et non, c’est pas ma meilleure photo 😛Mais vous voyez l’idée le fond se détache d’une manière particulière.Pentax 67II, 105mm f/ Portra 400 Et c’est quand même une option appréciable à avoir. Ca donne tout de suite un rendu onirique et ancien, qui peut faire sens pour certains projets. Un rythme différent à la prise de vue Ca ne vous aura sans doute pas échappé une pellicule photo ne possède qu’un nombre limité de vues 36 photos pour le 35mm, et même entre 10 et 15 pour le moyen format. En plus de ça, une bonne partie des appareils photo argentiques n’ont pas de mise au point automatique même s’il y a de très bon boîtiers autofocus pas chers, on y reviendra dans l’article sur le choix du matériel. Et je ne parle même pas de rafale 😉 Ces deux facteurs combinés font que le rythme de prise de vue se transforme énormément. On fait davantage attention avant de déclencher, on pense bien à tout réglages, mise au point, composition, et résultat j’ai le sentiment qu’il y a un plus gros pourcentage de photos qu’on sélectionne. Ca ne veut pas dire qu’il y en ait plus au total d’ailleurs, mais disons que ça donne un rythme différent. Dans certains cas, je préfère ce rythme, et dans d’autres c’est plutôt un handicap. J’en ai d’ailleurs parlé dans une vidéo, où j’explique en détails dans quels cas je choisis l’argentique ou le numérique Un retour aux sources de la photo Pour la grande partie de son histoire, la photographie n’a été qu’argentique. Le numérique n’est apparu que très récemment à l’échelle de l’histoire, et donc la grande majorité des oeuvres majeures de la photographie ont été réalisées avec des appareils photo argentiques. Ca ne veut pas du tout dire qu’on ne puisse pas faire des oeuvres majeures en numérique. De nombreux photographes se sont d’ailleurs déjà saisis de l’outil. Mais il y a quelques chose d’un peu magique à l’utilisation des mêmes outils que ceux qui ont fait la photographie. L’amour des beaux objets Si les appareils photo argentiques ne sont pas tous beaux, et les appareils numériques pas tous moches, il faut bien reconnaître que le parc des appareils argentiques recèle des merveilles de design, tant au sens esthétique = putain c’est beau, qu’au sens fonctionnel la conception sert la fonction. Le célèbre Nikon F3 designé par Giorgetto Giugiaro, qui a notamment dessiné la DeLorean 😉 Et encore, vous n’avez pas entendu le doux bruit du déclencheur ! Ca dépend de votre sensibilité au design bien sûr, mais personnellement je prends plus de plaisir en tenant un bel objet entre les mains qu’un truc sans charme à partir du moment où il fait le travail bien sûr. Et en argentique, je ne boude pas mon plaisir. Voilà, j’espère que cet article vous aura donné un bon tour d’horizon des origines de la photo argentique, de ses grands principes et de son usage aujourd’hui. Si ça vous a donné envie de vous y mettre, ça tombe bien, puisque les articles suivants de ce dossier vous permettront de bien comprendre les différences entre argentique et numérique et ce que ça change à la prise de vue et ensuite, comment choisir votre appareil argentique, comment choisir sa pellicule photo, comment développer votre film, et comment le scanner.Nnpb0.