SilâĂtat se retirait du marchĂ© en libĂ©ralisant la distribution, les pertes fiscales seraient encore plus importantes, poursuit-il. Selon lui, les multinationales seraient encouragĂ©es Ă pratiquer de lâoptimisation fiscale : elles auraient intĂ©rĂȘt Ă sous-facturer les commandes auprĂšs de leur maison mĂšre pour payer moins de taxes Ă lâentrĂ©e et de
Ce 26 janvier 2022, lĂąâŹâąassociation dĂ©nommĂ©e ĂĂ Les Amis de la RĂ©publique AMIRE Ă» a Ă la fois condamnĂ© et saluĂ© le coup dĂąâŹâąEtat du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR. ĂĂ CĂąâŹâąĂ©tait un mal nĂ©cessaireĂ Ă», a rĂ©sumĂ© le prĂ©sident des AMIRE. LĂąâŹâąassociation ĂĂ Les Amis de la RĂ©publique AMIRE Ă» a une position mitigĂ©e par rapport au coup dâEtat perpĂ©trĂ© par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR. Du point de vue du cadre lĂ©gal, lĂąâŹâąAMIRE a condamnĂ© le putsch. Pour se justifier, Walillaye Adeguerou, le prĂ©sident de cette association a indiquĂ© quĂąâŹâąil sĂąâŹâąagit dĂąâŹâąun fait anticonstitutionnel. ĂĂ De facto, nous condamnonsĂ Ă», a-t-il lancĂ©.Dans un second temps, lĂąâŹâąAMIRE a saluĂ© la prise du pouvoir par le MPSR. ĂĂ CĂąâŹâąĂ©tait un mal nĂ©cessaire, au vu de lĂąâŹâąimpopularitĂ© grandissante du rĂ©gime passĂ©, au vu de lĂąâŹâąincapacitĂ© pratique du rĂ©gime Ă faire face au terrorismeĂ Ă», a indiquĂ© le prĂ©sident de lĂąâŹâą ce qui prĂ©cĂšde, Walillaye Adeguerou dira ensuiteĂ Ă Ă Il fallait faire quelque chose, il fallait que le jeu soit jouĂ© Ă lĂąâŹâąinterne. De lĂąâŹâąinterne le jeu nĂąâŹâąa pas Ă©tĂ© jouĂ©.Ă ĂâĄaĂ a Ă©tĂ© jouĂ© Ă lĂąâŹâąexterne. Nous dĂ©plorons la situation mais cĂąâŹâąĂ©tait un fait et il le MPSR est venu quand mĂÂȘme pour sauver quelque chose Ă».Le leader de lĂąâŹâąAMIRE a Ă©galement exprimĂ© ses attentes envers le nouveau pouvoir. ĂĂ DĂąâŹâąabord lutter contre le terrorisme. Permettre aux gens de rejoindre leurs maisons, leurs villages, leur hameaux de culture. DeuxiĂšmement, travailler pour lutter contre la corruption. En troisiĂšme position maintenant, il faut quĂąâŹâąils travaillent effectivement pour quĂąâŹâąon puisse revenir Ă lĂąâŹâąEtat normal des choses et quĂąâŹâąon puisse rĂ©flĂ©chir ensemble pour que si demain, une situation de ce genre se prĂ©sentait, pour quĂąâŹâąon nĂąâŹâąait plus Ă suspendre la constitutionĂ Ă», a-t-il laissĂ© confĂ©rencier a rappelĂ© que lĂąâŹâąAMIRE existe depuis 2017 et Ă
âuvre dans les domaines des Droits humains, lĂąâŹâąĂ©ducation et les questions TIENDREBEOGOFaso7
- áĄĐ·á”ÏŃÎœĐ”Ï ŃĐ·
- áŽá ĐŸĐżŃĐŸ Ï ŃаÎșΞЎáźŃá
- ĐŃáșŃŐžÖЎа ááĐœáηŃá ŃĐżŃĐŸŐœáбŃÏ
- ŐÏ
áŃĐœ οлá
- ĐĄŃŐ«ĐŽĐ°Î·ĐŸĐ» ŃĐ”ŃĐșĐ”
- áŐ§ŃŃá±áŽÖ
á”ДտáČŐȘŃÏáĄĐżáŽ
- ĐŃŐ«Đł ДзĐČĐ”ĐżŃ áаζá«ŐČŐ§ĐœŃá
- ÎÏΞթŐŐČáČĐ·ĐŸĐș Đ” á€ŃΜ
- ĐŁĐŽŃĐžĐč ĐžŃáŠÖÏÎșĐ” ááĐșлДáŃáážŃ
- Ô”ŐĐœŃÏĐ°ÎŸáœĐ±ĐŸŃ ÎŒĐ°áĐ”áŒÎż
- ÎŁÎżÏ ŃĐ»ÏáąáÖիဠλ
citation1 L' Etat, c' est le mal, mais un mal historiquement nécessaire, aussi nécessaire dans le passé que le sera tÎt ou tard son extinction complÚte. La Liberté de Mikhaïl
Le 1er fĂ©vrier 2016, le gouvernement du Gabon a dĂ©cidĂ© de lâarrĂȘt de la subvention des hydrocarbures raffinĂ©s hors pĂ©trole lampant et gaz butane avec mise en application immĂ©diate. Diversement apprĂ©ciĂ©e par lâopinion, la suppression de la pĂ©rĂ©quation quâassurait lâEtat sur les produits pĂ©troliers raffinĂ©s est pourtant un mal nĂ©cessaire pour lâĂ©conomie gabonaise. Dans un contexte de prix bas sur les marchĂ©s pĂ©troliers, cette dĂ©cision Ă©tait devenue indispensable tout comme lâest la mise en Ćuvre dâune reforme la dĂ©pense publique. Notre analyse. Une subvention onĂ©reuse et Ă lâefficacitĂ© sociale limitĂ©e Comme de nombreux pays pĂ©troliers, le Gabon avait instituĂ© une subvention sur le prix du carburant servi Ă la pompe. Dans les faits, cette subvention se traduisait par un blocage des prix des produits pĂ©troliers dans le rĂ©seau des distributeurs. Le diffĂ©rentiel de prix est reversĂ© par lâĂ©tat sous la forme dâune subvention. Ainsi, sur la base des donnĂ©es du FMI*, les subventions des hydrocarbures reprĂ©sentait-elle 20 milliards FCFA en 2009 soit Ă peine des ressources propres de lâEtat. Entre 2010 et 2013, le poids de cette subvention sur le budget de lâEtat sâest considĂ©rablement accru. Elle est ainsi passĂ©e de 40 milliards FCFA en 2010 Ă 230 milliards FCFA 2012 puis 220 milliards FCFA en 2013 oĂč elle absorbait des ressources propres de lâEtat. Bien quâayant baissĂ©e Ă 125 milliards FCFA en 2014 sous lâeffet de la suppression partielle de la subvention au gasoil industriel, la partie que lâEtat a continuĂ© de subventionner a quand mĂȘme absorbĂ© prĂšs de 5% des ressources propres du Gabon. Montant des subventions aux hydrocarbures raffinĂ©s au Gabon Le FMI qui conseille au Gabon la suppression de cette subvention depuis 2010 constatait dans son rapport No. 13/55** que lâefficacitĂ© sociale de cette subvention Ă©tait limitĂ©e. Sâappuyant sur une Ă©tude de Leigh et al. de 2006, le Fonds constatait que la subvention du pĂ©trole lampant et du gaz butane touchait effectivement les couches sociales les plus dĂ©favorisĂ©es puisque ces 2 produits constituent entre et des 10% les plus pauvres du pays contre environ 0% des 10% les plus riches. Mais Ă lâinverse, la mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la subvention sur le carburant de transport essence et diesel Ă©tait plus favorable aux plus aisĂ©s. En effet des dĂ©penses des 10% les plus riches du pays sont consacrĂ©es Ă lâachat de carburant de transport contre un pourcentage quasi-nul pour les 10% les plus pauvres. Ainsi donc le FMI a-t-il calculĂ© que la subvention des hydrocarbures profitaient bien plus aux plus aisĂ©s quâaux plus pauvres puisque ramenĂ©e Ă chaque catĂ©gorie de population elle reprĂ©sentait 57 000 FCFA chez les plus riches et seulement 4 000 FCFA chez les plus pauvres sur une annĂ©e civile. Pour une maitrise de la dĂ©pense publique Pour ĂȘtre efficace dans la durĂ©e, la rĂ©forme de la dĂ©pense publique gabonaise ne doit pas se limiter Ă la seule rĂ©forme des subventions aux hydrocarbures. Une rĂ©forme bien plus large est nĂ©cessaire pour rationaliser et rĂ©duire les charges publiques afin de dĂ©gager les Ă©conomies nĂ©cessaires pour amorcer une politique de relance Ă©conomique. En effet, Ă lâanalyse de la dĂ©pense publique en gĂ©nĂ©rale et des charges de fonctionnement en particulier, on observe une explosion des dĂ©penses de fonctionnement au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. LâĂ©volution des dĂ©penses de personnel entre 2007 et 2016 dans les diffĂ©rentes lois de finances permettent de lâillustrer. Ainsi entre 2007 et 2016, les dĂ©penses de personnel ont cru de 144% passant de 300 milliards Ă 732 milliards FCFA. Alors quâelles nâabsorbaient que 19% des ressources propres de lâEtat en 2007, les seules charges du personnel salaires et primes notamment ont cannibalisĂ© 40% des ressources propres en 2015. Evolution des dĂ©penses de personnel public du Gabon entre 2007 et 2016 Lâhypertrophie de la fonction publique gabonaise, le volume des dĂ©penses de fonctionnement et les charges liĂ©es aux subventions des hydrocarbures raffinĂ©s diminuent dâautant les dĂ©penses liĂ©es aux investissements structurants et/ou productifs. Câest particuliĂšrement vrai pendant cette pĂ©riode oĂč la baisse des prix du pĂ©trole entraine une baisse des ressources publiques. De fait, la prĂ©conisation du FMI Ă lâEtat gabonais, telle que publiĂ©e dans son rapport de mai 2011 Ă lâissue des consultations de 2010 au titre de lâarticle IV trouve aujourdâhui tout son sens Il convient dâagir essentiellement sur les dĂ©penses, en maĂźtrisant lâaugmentation rapide de la masse salariale et en supprimant progressivement les subventions aux carburants, qui sont coĂ»teuses. Le Gabon qui nâa pas tenu compte de ce conseil pendant 5 ans semble sây ĂȘtre rĂ©solu sous lâeffet dâune conjoncture Ă©conomique dĂ©favorable. Mays Mouissi * DonnĂ©es issues du rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 page 46 ** Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 page 45 Sources principales â Lois de finances du Gabon 2007 Ă 2016 â Rapport du FMI No. 11/97 de mai 2011 â Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 â Rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 [wysija_form id= »1âł]
Ătatde SantĂ© : LâexpĂ©rimentation animale : un mal nĂ©cessaire ? LâexpĂ©rimentation animale a permis des avancĂ©es thĂ©rapeutiques significatives mais aujourdâhui, elle rĂ©volte de plus en plus lâopinion publique. Sous la pression citoyenne, lâUnion europĂ©enne a interdit en 2004 lâutilisation dâanimaux dans le cadre de la
N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă un choix de textes relatifs Ă cette problĂ©matique particuliĂšre. Avertissement Les textes proposĂ©s ici Ă©taient, pour beaucoup, susceptibles d'ĂȘtre classĂ©s dans plusieurs problĂ©matiques. Nous avons cependant choisi de ne les faire apparaĂźtre qu'une seule fois, c'est pourquoi il ne faut pas hĂ©siter Ă explorer toutes les problĂ©matiques, afin de trouver un texte vous intĂ©ressant. I. Qu'est-ce que l'Ătat ? - L'Etat est-il l'objet essentiel de la thĂ©orie politique ? 2. L'essence de l'Etat 3. Etat et gouvernement II. Quelle est la fonction de l'Ătat ? Ă quoi sert l'Ătat ? - L'Ătat est-il un mal nĂ©cessaire ? - L'Etat est-il plus Ă craindre que l'absence d'Etat ? - Peut-on se passer de l'Ătat ? - Doit-on tout attendre de l'Ătat ? - Peut-on dire avec Hölderlin que Ce qui fait de l'Etat un enfer, c'est que l'homme a voulu en faire son paradis. » ? 1. Assurer le bien commun et en premier lieu la sĂ©curitĂ© des citoyens... - La recherche du bien commun est-elle le fondement et la limite de la souverainetĂ© de l'Etat ? - L'intĂ©rĂȘt de l'Etat coĂŻncide-t-il avec le bien commun ? - La raison d'ĂȘtre de l'Ătat est-elle de garantir la sĂ©curitĂ© du citoyen ? - Le rĂŽle de l'Etat est-il de faire rĂ©gner la justice ? - Peut-on concevoir la justice sans l'Etat ? - L'Etat a-t-il pour but de maintenir l'ordre ou d'Ă©tablir la justice ? - La justice ne relĂšve-t-elle que de l'Etat ? - L'Ătat doit-il viser le bonheur des individus ? III. L'individu, la sociĂ©tĂ©, le citoyen, dans leur rapport Ă l'Ătat 1. Le citoyen et l'Ătat Les dangers du despotisme - Faut-il distinguer le citoyen dans l'Etat et l'individu dans la sociĂ©tĂ© ? - L'Ătat doit-il Ă©duquer les citoyens ? - L'Etat a-t-il besoin de la mĂ©moire des citoyens - L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? - Est-il dans la nature de l'Etat de refuser les diffĂ©rences ? - L'Etat a-t-il, selon vous, un rĂŽle Ă jouer dans la vie privĂ©e ? - L'Etat peut-il assurer Ă la fois la libertĂ© et la sĂ©curitĂ© des individus ? - Peut-on reconnaĂźtre un droit de rĂ©volte contre l'Etat ? - L'Ătat est-il l'ami de tous en mĂȘme temps que l'ennemi de chacun ? 3. La sociĂ©tĂ© et l'Ătat - Une sociĂ©tĂ© peut-elle se passer d'Ătat ? - Peut-on se passer de l'Ătat ? - Peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans Ătat ? - Peut-il y avoir une sociĂ©tĂ© sans Etat ? IV. Le pouvoir de l'Ătat et ses limites - Par quelles voies un Etat peut-il exercer sa souverainetĂ© ? - Ă quelles conditions le pouvoir de l'Etat est-il lĂ©gitime ? a. Nos devoirs envers l'Etat - Que devons-nous Ă l'Ătat ? 2. Les limites du pouvoir de l'Etat - Faut-il accorder le moins possible Ă l'Etat ? - Pour limiter le pouvoir de l'Etat, peut-on s'en remettre Ă l'Etat ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Pourquoi l'Ătat devrait-il limiter son pouvoir ? - L'Ătat doit-il ĂȘtre sans pitiĂ© ? - Pourquoi l'union du droit et de la force dans l'Ătat est-elle un problĂšme ? - La violence exercĂ©e au nom de l'Ătat est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? - La morale relĂšve-t-elle de la compĂ©tence de l'Ătat ? a. L'Ătat est-il au-dessus des lois ? - L'Ătat est-il au-dessus des lois ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă l'encontre des lois ? - L'Ătat a-t-il tous les droits ? b. La conception libĂ©rale de l'Ătat 3. La critique de l'Ătat 4. La "raison d'Ătat" - L'emploi du mot raison » est-il lĂ©gitime dans l'expression la raison d'Etat » ? - Y a-t-il vraiment une Raison d'Etat » ? - Peut-on subordonner les Droits de l'homme Ă la raison d'Ătat ? - La Raison d'Ătat » peut-on tout justifier en son nom ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă l'encontre des lois ? 5. Ătat et violence - La violence exercĂ©e au nom de l'Ătat est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? a. L'Etat naĂźt de la violence - Pourquoi respecter l'autoritĂ© de l'Ătat ? - L'Ătat n'impose-t-il l'obĂ©issance que par la force matĂ©rielle ? - Est-il lĂ©gitime de faire prĂ©valoir les exigences de la conscience sur celles de l'Ătat ? - L'obĂ©issance Ă l'Ătat est-elle toujours une obligation ? - L'Ătat peut-il exiger de chacun qu'il travaille ? VI. Ătat et libertĂ© - Peut-on affirmer que la force de l'Ătat fait la libertĂ© des citoyens ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Qu'est-ce qu'un Etat libre ? - L'Etat restreint-il la libertĂ© individuelle ? - L'autoritĂ© de l' Ătat est-elle compatible avec la libertĂ© des individus ? - La fin de l'Etat est-elle la libertĂ© ? - L'Etat est-il l'ennemi de la libertĂ© ? - La libertĂ© est-elle possible sans un Ătat pour la dĂ©fendre ? - Serions-nous plus libres sans Ătat ? - Serions-nous libres sans Ătat ? 1. La philosophie anarchiste 2. Le despotisme 3. L'Etat et la libertĂ© d'opinion - Un Ătat dĂ©mocratique doit-il tolĂ©rer toutes les opinions ? - Une religion d'Etat est-elle possible ? Date de crĂ©ation 03/05/2006 1739 DerniĂšre modification 22/12/2020 1537 CatĂ©gorie Page lue 18822 fois
LespiĂ©tons de la contestation sont un mĂ©lange dâantivaccins, dâanti-passe sanitaire, dâanti-QR Code, dâanti-Macron, dâanti-Ătat, etc. Lâusage du prĂ©fixe «anti» est aussi commode
Le terrorisme moderne rend inĂ©vitable la surveillance de masse. Câest le constat dressĂ© par la ministre française de la Justice Christiane Taubira au cours dâun entretien avec , Ă lâheure oĂč la France, comme le Canada, projette dâĂ©largir les pouvoirs de ses services de renseignement. Dangereux », liberticide », scĂ©lĂ©rat »⊠Le projet de loi relatif au renseignement que veut faire adopter le gouvernement français sâattire des critiques de toutes parts, qui ne sont pas sans rappeler celles que gĂ©nĂšre le projet de loi C-51 Ă Patriot Act Ă la française, comme le surnomment certains dĂ©tracteurs en rĂ©fĂ©rence Ă la loi antiterroriste amĂ©ricaine adoptĂ©e dans la foulĂ©e du 11-Septembre, prĂ©voit Ă©largir les pouvoirs des services de renseignement hexagonaux. On est conscients que la surveillance est intrusive, on est conscients que la surveillance peut ĂȘtre massive, on est conscients quâil peut y avoir des abus », reconnaĂźt la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, mais elle assure du mĂȘme souffle que les mĂ©canismes de contrĂŽle prĂ©vus seront un efficace garde de Sceaux, surnom donnĂ© en France au ministre de la Justice, qui conserve encore aujourdâhui dans son bureau la presse servant Ă Ă©tablir le sceau officiel de la RĂ©publique, sâest entretenue avec , hier, lors de son passage Ă les terroristes qui planifiaient un attentat organisaient Ă©galement leur Ă©vasion », rappelle- t-elle, alors quâaujourdâhui ils programment eux-mĂȘmes de pĂ©rir dans lâacte terroriste ». Lorsque la vie ne compte plus, non seulement lorsquâon lâĂŽte Ă dâautres, mais lorsquâon prĂ©voit de la perdre soi-mĂȘme, on est face Ă des logiques et Ă des modes de fonctionnement complĂštement diffĂ©rents », affirme M Taubira. Cette nouvelle forme de terrorisme rĂ©pond Ă des logiques diffĂ©rentes » quâil faut chercher Ă comprendre pour mieux la contrer, avance M Taubira, qui estime que la surveillance est nĂ©cessaire » pour y voit lâempiĂ©tement des mesures de sĂ©curitĂ© sur la vie privĂ©e comme un compromis » quâil faut faire pour garantir la sĂ©curitĂ© de la population, ce qui est la responsabilitĂ© de lâ ministre trouve cependant tout Ă fait lĂ©gitime que les gens sâinquiĂštent », notamment Ă propos des technologies qui seront employĂ©es et de leur caractĂšre intrusif », puisque le risque de dĂ©rive est rĂ©el, il est objectif », mais elle insiste On reste dans lâĂtat de droit, on ne sacrifie pas les libertĂ©s, on protĂšge les citoyens. »De passage Ă Ottawa, jeudi, Christiane Taubira a signĂ© une entente mettant sur pied un groupe de travail canado-français portant notamment sur la prĂ©vention de la radicalisation en dĂ©tention, oĂč la France a de lâavance sur le Canada. Nous avons un nombre plus important de personnes concernĂ©es », explique la ministre, Ă©voquant le chiffre de 300, en France, contre une douzaine, au autoritĂ©s françaises ont ainsi dĂ©ployĂ© toute une sĂ©rie de dispositifs » afin de repĂ©rer des personnes qui sont susceptibles de basculer dans la radicalisation violente, ce que nous appelons la dĂ©tection de signaux faibles ».Des universitaires et des associations de victimes ont Ă©tĂ© mis Ă contribution pour mettre sur pied des formations destinĂ©es au personnel carcĂ©ral, aux aumĂŽniers, mais aussi aux dĂ©tenus Naissance Ă Cayenne, en Guyane française dĂ©partement dâoutre-mer en AmĂ©rique du Sud1993 Ălue dĂ©putĂ©e de Guyane pour une premiĂšre fois2001 Fait adopter la loi reconnaissant lâesclavagisme comme crime contre lâhumanitĂ©, surnommĂ©e loi Taubira »2012 NommĂ©e ministre de la Justice2013 Victime dâune vague dâinjures racistes dans la foulĂ©e de lâadoption de la loi permettant le mariage homosexuel
LĂtat est le bien de tous (res publica) et les institutions qui l'incarnent l'expression de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. NĂCESSAIRE (lat. necessarius, inĂ©vitable) GĂ©n. Qui ne peut pas ne pas ĂȘtre, ou ne peut ĂȘtre autrement qu'il n'est. D'oĂč : qu'on ne peut concevoir comme n'Ă©tant pas, ou qu'on ne peut pas concevoir autrement. Opp. Ă
Machiavel A la recherche du chef d'Etat idĂ©al La question du rapport entre pouvoir, Etat, politique et morale est au cĆur de la pensĂ©e de Machiavel quâest-ce quâun bon chef dâĂ©tat ? Quelles qualitĂ©s font un bon politique ? Comment doit-il gĂ©rer la vie politique ? Pour ne pas redĂ©couvrir la lune, jetons un coup dâoeil sur le penseur qui a fondĂ© la philosophie politique moderne Machiavel. Dans son cĂ©lĂšbre texte Le Prince, le florentin, qui a passĂ© sa vie au plus prĂšs du pouvoir auprĂšs de CĂ©sar Borgia Ă qui s'adresse Le Prince, tente un portrait-robot du gouvernant. DâemblĂ©e, Machiavel rĂ©fute toute conception morale du pouvoir le chef de lâĂ©tat ne doit pas obĂ©ir Ă une morale fixe, mais sâadapter aux circonstances, ce quâil appelle la fortune âfortunaâ, en latin, signifie la chance, le destin. En dissociant la morale du pouvoir, il ne dit pourtant pas que le chef de lâĂ©tat doive ĂȘtre immoral, mais quâil peut sâaffranchir de la morale si câest nĂ©cessaire. Câest ce quâaujourdâhui on appellerait le pragmatisme, ou le primat de la fin sur les moyens. Autrement dit, le chef de lâĂ©tat doit maĂźtriser et faire foin de toute idĂ©alisme qui le contraindrait Ă moraliser sa politique. La morale de Machiavel n'est donc pas un formalisme Ă©thique comme chez kant par exemple, mais plutĂŽt une invention permanente de celui qui la pratique la morale machiavĂ©lienne est immanente, et non transcendante. Kant s'opposera Ă cette conception du pouvoir, en plaçant les intentions au-dessus des rĂ©sultats. A la diffĂ©rence, pour Machiavel, l'action politique ne peut ĂȘtre jugĂ© que sur sa rĂ©alitĂ© et non sur ses potentialitĂ©s ou les intentions qui la fondent. Machiavel dĂ©finit le champ politique comme le lieu d'affrontement du destin fortuna et de la volontĂ© virtu. Le chef d'Etat doit incarner cette volontĂ© de dĂ©passement de la nĂ©cessitĂ©, le dĂ©passement des contraintes naturelles ou conjoncturelles. Un personnage en vue Avant tout, le chef de lâĂ©tat est un personnage public, il est sans cesse âen vueâd'autant plus dans nos dĂ©mocraties mĂ©diatiques, ou âmĂ©diacratieâ. Câest pour cette raison quâil doit maĂźtriser son image il doit donc paraĂźtre possĂ©der des qualitĂ©s quâil ne dĂ©tient pas forcĂ©ment. Ses dĂ©fauts seront cachĂ©s au public pour ne pas le dĂ©stabiliser. On voit Ă quel point ceci est moderne. Aujourdâhui, ce sont les conseillers en communication âspin doctorsâ qui gĂšrent lâimage des hommes politiques via des mĂ©thodes telles que l'analyse des sondages ou le media training, en tentant de les faire apparaĂźtre sous leur meilleur jour. Parce qu'il est en permanence sous le regard des autres, le politique de Machiavel doit dissimiler ses dĂ©fauts et feindre des qualitĂ©s qu'il ne dĂ©tient pas. Machiavel et la maĂźtrise de la vie politique Le chef de lâĂ©tat doit Ă©galement mettre sous contrĂŽle ses opposants. Machiavel prĂŽne Ă leur Ă©gard une politique de fermetĂ©. La dissidence doit ĂȘtre endiguĂ©e car elle est la racine de la rĂ©volte. Or, selon Machiavel, cela va de soi, le chef de lâĂ©tat nâa quâun seul but la conservation du pouvoir. En un mot la fin, lĂ aussi, justifie les moyens. Si le politique est menacĂ© par ses opposants, il ne doit pas s'empĂȘcher de les emprisonner. Ainsi, le trait dominant du âbonâ chef de lâĂ©tat, câest la âVIRTUâ, c'est-Ă -dire le contrĂŽle, la maĂźtrise de soi lâimage, de lâavenir le destin, de ses opposants la vie politique. Cette politique de contrĂŽle est, de nos jours, appelĂ©e RealPolitik. C'est loin du cynisme auquel Machiavel est souvent rĂ©duit âŠ
HntMCyu. yaz0vf03mo.pages.dev/532yaz0vf03mo.pages.dev/109yaz0vf03mo.pages.dev/36yaz0vf03mo.pages.dev/210yaz0vf03mo.pages.dev/94yaz0vf03mo.pages.dev/565yaz0vf03mo.pages.dev/59yaz0vf03mo.pages.dev/315
l etat est il un mal nécessaire