ProblĂ©matique6 L’État doit-il obĂ©ir Ă  la morale ? f soutenue encore par la majestĂ© du pouvoir souverain. L a Il n’est pas bien nĂ©cessaire qu’un prince les [bonnes qualitĂ©s] possĂšde toutes, mais il l’est nĂ©cessaire qu’il paraisse les avoir. J’ose mĂȘme dire que s’il les avait effectivement, et s’il les mon-

AllAfrica English En Français current Toggle navigation Mon Compte Toggle navigation AllAfrica Mon Compte English En Français current
Sil’État se retirait du marchĂ© en libĂ©ralisant la distribution, les pertes fiscales seraient encore plus importantes, poursuit-il. Selon lui, les multinationales seraient encouragĂ©es Ă  pratiquer de l’optimisation fiscale : elles auraient intĂ©rĂȘt Ă  sous-facturer les commandes auprĂšs de leur maison mĂšre pour payer moins de taxes Ă  l’entrĂ©e et de

Ce 26 janvier 2022, lñ€ℱassociation dénommée  Les Amis de la République AMIRE » a à la fois condamné et salué le coup dñ€ℱEtat du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR.  CĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un mal nécessaire », a résumé le président des AMIRE. Lñ€ℱassociation  Les Amis de la République AMIRE » a une position mitigée par rapport au coup d’Etat perpétré par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR. Du point de vue du cadre légal, lñ€ℱAMIRE a condamné le putsch. Pour se justifier, Walillaye Adeguerou, le président de cette association a indiqué quñ€ℱil sñ€ℱagit dñ€ℱun fait anticonstitutionnel.  De facto, nous condamnons », a-t-il lancé.Dans un second temps, lñ€ℱAMIRE a salué la prise du pouvoir par le MPSR.  CĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un mal nécessaire, au vu de lñ€ℱimpopularité grandissante du régime passé, au vu de lñ€ℱincapacité pratique du régime à faire face au terrorisme », a indiqué le président de lñ€ℱ ce qui précÚde, Walillaye Adeguerou dira ensuite   Il fallait faire quelque chose, il fallait que le jeu soit joué à lñ€ℱinterne. De lñ€ℱinterne le jeu nñ€ℱa pas été joué. Ça a été joué à lñ€ℱexterne. Nous déplorons la situation mais cĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un fait et il le MPSR est venu quand mÃÂȘme pour sauver quelque chose ».Le leader de lñ€ℱAMIRE a également exprimé ses attentes envers le nouveau pouvoir.  Dñ€ℱabord lutter contre le terrorisme. Permettre aux gens de rejoindre leurs maisons, leurs villages, leur hameaux de culture. DeuxiÚmement, travailler pour lutter contre la corruption. En troisiÚme position maintenant, il faut quñ€ℱils travaillent effectivement pour quñ€ℱon puisse revenir à lñ€ℱEtat normal des choses et quñ€ℱon puisse réfléchir ensemble pour que si demain, une situation de ce genre se présentait, pour quñ€ℱon nñ€ℱait plus à suspendre la constitution », a-t-il laissé conférencier a rappelé que lñ€ℱAMIRE existe depuis 2017 et Å“uvre dans les domaines des Droits humains, lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©ducation et les questions TIENDREBEOGOFaso7

citation1 L' Etat, c' est le mal, mais un mal historiquement nĂ©cessaire, aussi nĂ©cessaire dans le passĂ© que le sera tĂŽt ou tard son extinction complĂšte. La LibertĂ© de MikhaĂŻl Le 1er fĂ©vrier 2016, le gouvernement du Gabon a dĂ©cidĂ© de l’arrĂȘt de la subvention des hydrocarbures raffinĂ©s hors pĂ©trole lampant et gaz butane avec mise en application immĂ©diate. Diversement apprĂ©ciĂ©e par l’opinion, la suppression de la pĂ©rĂ©quation qu’assurait l’Etat sur les produits pĂ©troliers raffinĂ©s est pourtant un mal nĂ©cessaire pour l’économie gabonaise. Dans un contexte de prix bas sur les marchĂ©s pĂ©troliers, cette dĂ©cision Ă©tait devenue indispensable tout comme l’est la mise en Ɠuvre d’une reforme la dĂ©pense publique. Notre analyse. Une subvention onĂ©reuse et Ă  l’efficacitĂ© sociale limitĂ©e Comme de nombreux pays pĂ©troliers, le Gabon avait instituĂ© une subvention sur le prix du carburant servi Ă  la pompe. Dans les faits, cette subvention se traduisait par un blocage des prix des produits pĂ©troliers dans le rĂ©seau des distributeurs. Le diffĂ©rentiel de prix est reversĂ© par l’état sous la forme d’une subvention. Ainsi, sur la base des donnĂ©es du FMI*, les subventions des hydrocarbures reprĂ©sentait-elle 20 milliards FCFA en 2009 soit Ă  peine des ressources propres de l’Etat. Entre 2010 et 2013, le poids de cette subvention sur le budget de l’Etat s’est considĂ©rablement accru. Elle est ainsi passĂ©e de 40 milliards FCFA en 2010 Ă  230 milliards FCFA 2012 puis 220 milliards FCFA en 2013 oĂč elle absorbait des ressources propres de l’Etat. Bien qu’ayant baissĂ©e Ă  125 milliards FCFA en 2014 sous l’effet de la suppression partielle de la subvention au gasoil industriel, la partie que l’Etat a continuĂ© de subventionner a quand mĂȘme absorbĂ© prĂšs de 5% des ressources propres du Gabon. Montant des subventions aux hydrocarbures raffinĂ©s au Gabon Le FMI qui conseille au Gabon la suppression de cette subvention depuis 2010 constatait dans son rapport No. 13/55** que l’efficacitĂ© sociale de cette subvention Ă©tait limitĂ©e. S’appuyant sur une Ă©tude de Leigh et al. de 2006, le Fonds constatait que la subvention du pĂ©trole lampant et du gaz butane touchait effectivement les couches sociales les plus dĂ©favorisĂ©es puisque ces 2 produits constituent entre et des 10% les plus pauvres du pays contre environ 0% des 10% les plus riches. Mais Ă  l’inverse, la mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la subvention sur le carburant de transport essence et diesel Ă©tait plus favorable aux plus aisĂ©s. En effet des dĂ©penses des 10% les plus riches du pays sont consacrĂ©es Ă  l’achat de carburant de transport contre un pourcentage quasi-nul pour les 10% les plus pauvres. Ainsi donc le FMI a-t-il calculĂ© que la subvention des hydrocarbures profitaient bien plus aux plus aisĂ©s qu’aux plus pauvres puisque ramenĂ©e Ă  chaque catĂ©gorie de population elle reprĂ©sentait 57 000 FCFA chez les plus riches et seulement 4 000 FCFA chez les plus pauvres sur une annĂ©e civile. Pour une maitrise de la dĂ©pense publique Pour ĂȘtre efficace dans la durĂ©e, la rĂ©forme de la dĂ©pense publique gabonaise ne doit pas se limiter Ă  la seule rĂ©forme des subventions aux hydrocarbures. Une rĂ©forme bien plus large est nĂ©cessaire pour rationaliser et rĂ©duire les charges publiques afin de dĂ©gager les Ă©conomies nĂ©cessaires pour amorcer une politique de relance Ă©conomique. En effet, Ă  l’analyse de la dĂ©pense publique en gĂ©nĂ©rale et des charges de fonctionnement en particulier, on observe une explosion des dĂ©penses de fonctionnement au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. L’évolution des dĂ©penses de personnel entre 2007 et 2016 dans les diffĂ©rentes lois de finances permettent de l’illustrer. Ainsi entre 2007 et 2016, les dĂ©penses de personnel ont cru de 144% passant de 300 milliards Ă  732 milliards FCFA. Alors qu’elles n’absorbaient que 19% des ressources propres de l’Etat en 2007, les seules charges du personnel salaires et primes notamment ont cannibalisĂ© 40% des ressources propres en 2015. Evolution des dĂ©penses de personnel public du Gabon entre 2007 et 2016 L’hypertrophie de la fonction publique gabonaise, le volume des dĂ©penses de fonctionnement et les charges liĂ©es aux subventions des hydrocarbures raffinĂ©s diminuent d’autant les dĂ©penses liĂ©es aux investissements structurants et/ou productifs. C’est particuliĂšrement vrai pendant cette pĂ©riode oĂč la baisse des prix du pĂ©trole entraine une baisse des ressources publiques. De fait, la prĂ©conisation du FMI Ă  l’Etat gabonais, telle que publiĂ©e dans son rapport de mai 2011 Ă  l’issue des consultations de 2010 au titre de l’article IV trouve aujourd’hui tout son sens Il convient d’agir essentiellement sur les dĂ©penses, en maĂźtrisant l’augmentation rapide de la masse salariale et en supprimant progressivement les subventions aux carburants, qui sont coĂ»teuses. Le Gabon qui n’a pas tenu compte de ce conseil pendant 5 ans semble s’y ĂȘtre rĂ©solu sous l’effet d’une conjoncture Ă©conomique dĂ©favorable. Mays Mouissi * DonnĂ©es issues du rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 page 46 ** Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 page 45 Sources principales – Lois de finances du Gabon 2007 Ă  2016 – Rapport du FMI No. 11/97 de mai 2011 – Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 – Rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 [wysija_form id= »1″]
Étatde SantĂ© : L’expĂ©rimentation animale : un mal nĂ©cessaire ? L’expĂ©rimentation animale a permis des avancĂ©es thĂ©rapeutiques significatives mais aujourd’hui, elle rĂ©volte de plus en plus l’opinion publique. Sous la pression citoyenne, l’Union europĂ©enne a interdit en 2004 l’utilisation d’animaux dans le cadre de la
N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă  un choix de textes relatifs Ă  cette problĂ©matique particuliĂšre. Avertissement Les textes proposĂ©s ici Ă©taient, pour beaucoup, susceptibles d'ĂȘtre classĂ©s dans plusieurs problĂ©matiques. Nous avons cependant choisi de ne les faire apparaĂźtre qu'une seule fois, c'est pourquoi il ne faut pas hĂ©siter Ă  explorer toutes les problĂ©matiques, afin de trouver un texte vous intĂ©ressant. I. Qu'est-ce que l'État ? - L'Etat est-il l'objet essentiel de la thĂ©orie politique ? 2. L'essence de l'Etat 3. Etat et gouvernement II. Quelle est la fonction de l'État ? Ă  quoi sert l'État ? - L'État est-il un mal nĂ©cessaire ? - L'Etat est-il plus Ă  craindre que l'absence d'Etat ? - Peut-on se passer de l'État ? - Doit-on tout attendre de l'État ? - Peut-on dire avec Hölderlin que Ce qui fait de l'Etat un enfer, c'est que l'homme a voulu en faire son paradis. » ? 1. Assurer le bien commun et en premier lieu la sĂ©curitĂ© des citoyens... - La recherche du bien commun est-elle le fondement et la limite de la souverainetĂ© de l'Etat ? - L'intĂ©rĂȘt de l'Etat coĂŻncide-t-il avec le bien commun ? - La raison d'ĂȘtre de l'État est-elle de garantir la sĂ©curitĂ© du citoyen ? - Le rĂŽle de l'Etat est-il de faire rĂ©gner la justice ? - Peut-on concevoir la justice sans l'Etat ? - L'Etat a-t-il pour but de maintenir l'ordre ou d'Ă©tablir la justice ? - La justice ne relĂšve-t-elle que de l'Etat ? - L'État doit-il viser le bonheur des individus ? III. L'individu, la sociĂ©tĂ©, le citoyen, dans leur rapport Ă  l'État 1. Le citoyen et l'État Les dangers du despotisme - Faut-il distinguer le citoyen dans l'Etat et l'individu dans la sociĂ©tĂ© ? - L'État doit-il Ă©duquer les citoyens ? - L'Etat a-t-il besoin de la mĂ©moire des citoyens - L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? - Est-il dans la nature de l'Etat de refuser les diffĂ©rences ? - L'Etat a-t-il, selon vous, un rĂŽle Ă  jouer dans la vie privĂ©e ? - L'Etat peut-il assurer Ă  la fois la libertĂ© et la sĂ©curitĂ© des individus ? - Peut-on reconnaĂźtre un droit de rĂ©volte contre l'Etat ? - L'État est-il l'ami de tous en mĂȘme temps que l'ennemi de chacun ? 3. La sociĂ©tĂ© et l'État - Une sociĂ©tĂ© peut-elle se passer d'État ? - Peut-on se passer de l'État ? - Peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans État ? - Peut-il y avoir une sociĂ©tĂ© sans Etat ? IV. Le pouvoir de l'État et ses limites - Par quelles voies un Etat peut-il exercer sa souverainetĂ© ? - À quelles conditions le pouvoir de l'Etat est-il lĂ©gitime ? a. Nos devoirs envers l'Etat - Que devons-nous Ă  l'État ? 2. Les limites du pouvoir de l'Etat - Faut-il accorder le moins possible Ă  l'Etat ? - Pour limiter le pouvoir de l'Etat, peut-on s'en remettre Ă  l'Etat ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Pourquoi l'État devrait-il limiter son pouvoir ? - L'État doit-il ĂȘtre sans pitiĂ© ? - Pourquoi l'union du droit et de la force dans l'État est-elle un problĂšme ? - La violence exercĂ©e au nom de l'État est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? - La morale relĂšve-t-elle de la compĂ©tence de l'État ? a. L'État est-il au-dessus des lois ? - L'État est-il au-dessus des lois ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă  l'encontre des lois ? - L'État a-t-il tous les droits ? b. La conception libĂ©rale de l'État 3. La critique de l'État 4. La "raison d'État" - L'emploi du mot raison » est-il lĂ©gitime dans l'expression la raison d'Etat » ? - Y a-t-il vraiment une Raison d'Etat » ? - Peut-on subordonner les Droits de l'homme Ă  la raison d'État ? - La Raison d'État » peut-on tout justifier en son nom ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă  l'encontre des lois ? 5. État et violence - La violence exercĂ©e au nom de l'État est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? a. L'Etat naĂźt de la violence - Pourquoi respecter l'autoritĂ© de l'État ? - L'État n'impose-t-il l'obĂ©issance que par la force matĂ©rielle ? - Est-il lĂ©gitime de faire prĂ©valoir les exigences de la conscience sur celles de l'État ? - L'obĂ©issance Ă  l'État est-elle toujours une obligation ? - L'État peut-il exiger de chacun qu'il travaille ? VI. État et libertĂ© - Peut-on affirmer que la force de l'État fait la libertĂ© des citoyens ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Qu'est-ce qu'un Etat libre ? - L'Etat restreint-il la libertĂ© individuelle ? - L'autoritĂ© de l' État est-elle compatible avec la libertĂ© des individus ? - La fin de l'Etat est-elle la libertĂ© ? - L'Etat est-il l'ennemi de la libertĂ© ? - La libertĂ© est-elle possible sans un État pour la dĂ©fendre ? - Serions-nous plus libres sans État ? - Serions-nous libres sans État ? 1. La philosophie anarchiste 2. Le despotisme 3. L'Etat et la libertĂ© d'opinion - Un État dĂ©mocratique doit-il tolĂ©rer toutes les opinions ? - Une religion d'Etat est-elle possible ? Date de crĂ©ation 03/05/2006 1739 DerniĂšre modification 22/12/2020 1537 CatĂ©gorie Page lue 18822 fois
LespiĂ©tons de la contestation sont un mĂ©lange d’antivaccins, d’anti-passe sanitaire, d’anti-QR Code, d’anti-Macron, d’anti-État, etc. L’usage du prĂ©fixe «anti» est aussi commode
Le terrorisme moderne rend inĂ©vitable la surveillance de masse. C’est le constat dressĂ© par la ministre française de la Justice Christiane Taubira au cours d’un entretien avec , Ă  l’heure oĂč la France, comme le Canada, projette d’élargir les pouvoirs de ses services de renseignement. Dangereux », liberticide », scĂ©lĂ©rat »  Le projet de loi relatif au renseignement que veut faire adopter le gouvernement français s’attire des critiques de toutes parts, qui ne sont pas sans rappeler celles que gĂ©nĂšre le projet de loi C-51 Ă  Patriot Act Ă  la française, comme le surnomment certains dĂ©tracteurs en rĂ©fĂ©rence Ă  la loi antiterroriste amĂ©ricaine adoptĂ©e dans la foulĂ©e du 11-Septembre, prĂ©voit Ă©largir les pouvoirs des services de renseignement hexagonaux. On est conscients que la surveillance est intrusive, on est conscients que la surveillance peut ĂȘtre massive, on est conscients qu’il peut y avoir des abus », reconnaĂźt la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, mais elle assure du mĂȘme souffle que les mĂ©canismes de contrĂŽle prĂ©vus seront un efficace garde de Sceaux, surnom donnĂ© en France au ministre de la Justice, qui conserve encore aujourd’hui dans son bureau la presse servant Ă  Ă©tablir le sceau officiel de la RĂ©publique, s’est entretenue avec , hier, lors de son passage Ă  les terroristes qui planifiaient un attentat organisaient Ă©galement leur Ă©vasion », rappelle- t-elle, alors qu’aujourd’hui ils programment eux-mĂȘmes de pĂ©rir dans l’acte terroriste ». Lorsque la vie ne compte plus, non seulement lorsqu’on l’îte Ă  d’autres, mais lorsqu’on prĂ©voit de la perdre soi-mĂȘme, on est face Ă  des logiques et Ă  des modes de fonctionnement complĂštement diffĂ©rents », affirme M Taubira. Cette nouvelle forme de terrorisme rĂ©pond Ă  des logiques diffĂ©rentes » qu’il faut chercher Ă  comprendre pour mieux la contrer, avance M Taubira, qui estime que la surveillance est nĂ©cessaire » pour y voit l’empiĂ©tement des mesures de sĂ©curitĂ© sur la vie privĂ©e comme un compromis » qu’il faut faire pour garantir la sĂ©curitĂ© de la population, ce qui est la responsabilitĂ© de l’ ministre trouve cependant tout Ă  fait lĂ©gitime que les gens s’inquiĂštent », notamment Ă  propos des technologies qui seront employĂ©es et de leur caractĂšre intrusif », puisque le risque de dĂ©rive est rĂ©el, il est objectif », mais elle insiste On reste dans l’État de droit, on ne sacrifie pas les libertĂ©s, on protĂšge les citoyens. »De passage Ă  Ottawa, jeudi, Christiane Taubira a signĂ© une entente mettant sur pied un groupe de travail canado-français portant notamment sur la prĂ©vention de la radicalisation en dĂ©tention, oĂč la France a de l’avance sur le Canada. Nous avons un nombre plus important de personnes concernĂ©es », explique la ministre, Ă©voquant le chiffre de 300, en France, contre une douzaine, au autoritĂ©s françaises ont ainsi dĂ©ployĂ© toute une sĂ©rie de dispositifs » afin de repĂ©rer des personnes qui sont susceptibles de basculer dans la radicalisation violente, ce que nous appelons la dĂ©tection de signaux faibles ».Des universitaires et des associations de victimes ont Ă©tĂ© mis Ă  contribution pour mettre sur pied des formations destinĂ©es au personnel carcĂ©ral, aux aumĂŽniers, mais aussi aux dĂ©tenus Naissance Ă  Cayenne, en Guyane française dĂ©partement d’outre-mer en AmĂ©rique du Sud1993 Élue dĂ©putĂ©e de Guyane pour une premiĂšre fois2001 Fait adopter la loi reconnaissant l’esclavagisme comme crime contre l’humanitĂ©, surnommĂ©e loi Taubira »2012 NommĂ©e ministre de la Justice2013 Victime d’une vague d’injures racistes dans la foulĂ©e de l’adoption de la loi permettant le mariage homosexuel
LÉtat est le bien de tous (res publica) et les institutions qui l'incarnent l'expression de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. NÉCESSAIRE (lat. necessarius, inĂ©vitable) GĂ©n. Qui ne peut pas ne pas ĂȘtre, ou ne peut ĂȘtre autrement qu'il n'est. D'oĂč : qu'on ne peut concevoir comme n'Ă©tant pas, ou qu'on ne peut pas concevoir autrement. Opp. Ă 
Machiavel A la recherche du chef d'Etat idĂ©al La question du rapport entre pouvoir, Etat, politique et morale est au cƓur de la pensĂ©e de Machiavel qu’est-ce qu’un bon chef d’état ? Quelles qualitĂ©s font un bon politique ? Comment doit-il gĂ©rer la vie politique ? Pour ne pas redĂ©couvrir la lune, jetons un coup d’oeil sur le penseur qui a fondĂ© la philosophie politique moderne Machiavel. Dans son cĂ©lĂšbre texte Le Prince, le florentin, qui a passĂ© sa vie au plus prĂšs du pouvoir auprĂšs de CĂ©sar Borgia Ă  qui s'adresse Le Prince, tente un portrait-robot du gouvernant. D’emblĂ©e, Machiavel rĂ©fute toute conception morale du pouvoir le chef de l’état ne doit pas obĂ©ir Ă  une morale fixe, mais s’adapter aux circonstances, ce qu’il appelle la fortune ”fortuna”, en latin, signifie la chance, le destin. En dissociant la morale du pouvoir, il ne dit pourtant pas que le chef de l’état doive ĂȘtre immoral, mais qu’il peut s’affranchir de la morale si c’est nĂ©cessaire. C’est ce qu’aujourd’hui on appellerait le pragmatisme, ou le primat de la fin sur les moyens. Autrement dit, le chef de l’état doit maĂźtriser et faire foin de toute idĂ©alisme qui le contraindrait Ă  moraliser sa politique. La morale de Machiavel n'est donc pas un formalisme Ă©thique comme chez kant par exemple, mais plutĂŽt une invention permanente de celui qui la pratique la morale machiavĂ©lienne est immanente, et non transcendante. Kant s'opposera Ă  cette conception du pouvoir, en plaçant les intentions au-dessus des rĂ©sultats. A la diffĂ©rence, pour Machiavel, l'action politique ne peut ĂȘtre jugĂ© que sur sa rĂ©alitĂ© et non sur ses potentialitĂ©s ou les intentions qui la fondent. Machiavel dĂ©finit le champ politique comme le lieu d'affrontement du destin fortuna et de la volontĂ© virtu. Le chef d'Etat doit incarner cette volontĂ© de dĂ©passement de la nĂ©cessitĂ©, le dĂ©passement des contraintes naturelles ou conjoncturelles. Un personnage en vue Avant tout, le chef de l’état est un personnage public, il est sans cesse “en vue“d'autant plus dans nos dĂ©mocraties mĂ©diatiques, ou “mĂ©diacratie”. C’est pour cette raison qu’il doit maĂźtriser son image il doit donc paraĂźtre possĂ©der des qualitĂ©s qu’il ne dĂ©tient pas forcĂ©ment. Ses dĂ©fauts seront cachĂ©s au public pour ne pas le dĂ©stabiliser. On voit Ă  quel point ceci est moderne. Aujourd’hui, ce sont les conseillers en communication “spin doctors” qui gĂšrent l’image des hommes politiques via des mĂ©thodes telles que l'analyse des sondages ou le media training, en tentant de les faire apparaĂźtre sous leur meilleur jour. Parce qu'il est en permanence sous le regard des autres, le politique de Machiavel doit dissimiler ses dĂ©fauts et feindre des qualitĂ©s qu'il ne dĂ©tient pas. Machiavel et la maĂźtrise de la vie politique Le chef de l’état doit Ă©galement mettre sous contrĂŽle ses opposants. Machiavel prĂŽne Ă  leur Ă©gard une politique de fermetĂ©. La dissidence doit ĂȘtre endiguĂ©e car elle est la racine de la rĂ©volte. Or, selon Machiavel, cela va de soi, le chef de l’état n’a qu’un seul but la conservation du pouvoir. En un mot la fin, lĂ  aussi, justifie les moyens. Si le politique est menacĂ© par ses opposants, il ne doit pas s'empĂȘcher de les emprisonner. Ainsi, le trait dominant du “bon” chef de l’état, c’est la “VIRTU”, c'est-Ă -dire le contrĂŽle, la maĂźtrise de soi l’image, de l’avenir le destin, de ses opposants la vie politique. Cette politique de contrĂŽle est, de nos jours, appelĂ©e RealPolitik. C'est loin du cynisme auquel Machiavel est souvent rĂ©duit 
 HntMCyu.
  • yaz0vf03mo.pages.dev/532
  • yaz0vf03mo.pages.dev/109
  • yaz0vf03mo.pages.dev/36
  • yaz0vf03mo.pages.dev/210
  • yaz0vf03mo.pages.dev/94
  • yaz0vf03mo.pages.dev/565
  • yaz0vf03mo.pages.dev/59
  • yaz0vf03mo.pages.dev/315
  • l etat est il un mal nĂ©cessaire