Dansle grand pré, une fête foraine s’est installée. Les animaux de la forêt observent tous ces humains qui mangent des barbes-à-papa et montent sur des chevaux de bois. À la tombée de la nuit, ours, lièvres, ratons-laveurs et sangliers pénètrent dans le parc. Ils testent la grande roue et grimpent dans les montagnes russes ! Il s’enivrent de
Annonce amicale 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est croisés et autres jeux à éditions de l'Opportun. Cette page liste la synonymie – très approximative – établie dans Bob pour fête, faire la fête, se débaucher. C'est une liste brute, qui agglomère des registres, des époques et des usages très variables. La pastille bleue indique la fréquence le nombre de fois que l'entrée a été relevée dans le corpus de Bob ; la pastille noire, quand elle existe, indique une date de première dictionnaire d'argot, de français familier et de français populaire se trouve dans Bob. Synonymes de fête, faire la fête, se débaucher 1564 1623 1719 1754 1815 1824 1833 1842 1844 1881 1892 1897 1901 1907 1907 1913 1922 1968 arroser 078 Fêter qqchose par un acte festif souvent boire ; fêter au bar, en buvant ; payer à boire pour fêter qqchose ; offrir à boire, fêter un événement, se faire offrir à boire, boire ; se fêter en invitant à boire atelier faire - 001 Faire la fête avoir fait les cent dix-neuf coups 001 Se dit de qqun qui a eu une vie très orageuse, débauchée badouiller 004 Faire le badouillard, nocer, courir les endroits de plaisir, courir les fêtes badouillerie 003 Art de badouiller ; noce, orgie bamboche 011 Fête, noce, débauche ; vie de plaisir bambocher 003 Faire la fête, se débaucher bamboula 014 1913 Fête, débauche ; faire la fête, se débaucher ; danse exotique ; air de musique gai ; danser de joie ; bazar, anarchie, désordre ; spectacle, démonstration ? ; combat, lutte bombe 047 1881Fête, partie de plaisir, débauche, bordée, orgie ; faire la fête, s'amuser, faire des excès de table et de boissons et autres, se débaucher ; s'absenter sans permission bomber 001 Faire la noce, faire la fête, se débaucher bordée 056 1833 fête Sortie festive, partie de plaisir, fête, débauche ; être de sortie ; se débaucher, faire la fête, s'amuser, faire la noce ; faire la tournée des cabarets ; sortie en groupe de marins ; absence irrégulière s'octroyer une permission, prolonger celle qu'on a, absence illégale boum 007 Fête, soirée dansante, surprise partie bringue 025 1901Fête, bombance, débauche, sortie festive ; faire la fête, se débaucher cascader 005 S'amuser, danser, mener une vie déréglée, nocer cascades faire des - 001 Nocer casser les coeurs 001 Nocer cercler 001 Nocer chahuter 057 Faire du tapage pour s'amuser, être indiscipliné ; jouer, s'amuser, se démener en dansant ; danser, danser le chahut, le cancan ; faire la fête, se divertir bruyamment ; se disputer, batailler ; faire du vacarme ; enquiquiner, ennuyer ; plaisanter ; bousculer, être brutal, secouer chouille 002 Fête, débauche, beuverie drive 001 Débauche petite, noce éclate 005 Fête, joie, amusement ; qqchose de jouissif, d'agréable en foirida 001 Qui fait la fête, s'amuse, se débauche faire la fête 007 Se débaucher ; sortir, s'amuser, se débaucher faire la vie 016 Vivre dans la débauche, se débaucher, faire la fête, la noce faire le jeune homme 001 Se débaucher, s'amuser faire les cent coups 002 S'amuser, profiter de la vie ; se dit de qqun qui a eu une vie très orageuse, débauchée faire sa vie garçon 001 Se débaucher quand on est jeune faire une vie de polichinelle 003 Avoir une conduite déréglée, se saoûler, courir la gueuse, se battre, mener une vie désordonnée, nocer faridon 006 Fête, débauche, faire la fête, se débaucher fiesta 018 Fête ; sauterie, débauche ; faire la fête, s'amuser foire 015 1922Fête, fête excessive ; débauche ; □ faire la fête, s'amuser, faire des bêtises, débauche, se débaucher foiridon 002 Fête, fête débauchée foirinette 005 Fête, débauche, temps libre ; se débaucher, s'amuser gobichonnade 002 Amusement, noce gobichonnage 002 1844Bombance ; amusement gobichonner 003 Faire bombance, se régaler, faire de bons repas, faire la fête godaille 007 Amusement, débauche, beuverie godailler 016 Faire la fête, courir les cabarets, faire des excès de boisson, se livrer à la boisson ; flâner, traîner ses guêtres, patrouiller, manquer un travail, n'être bien nulle part godaillerie 001 Amusement, noce gogaille 005 1564[amusement?] ; excès de table hala faire la - 001 Faire la fête java 031 Fête, débauche, danse, faire la fête ; faire la fête, s'amuser, se débaucher ; emmener en partie fine ; ne plus savoir ce qu'on fait jeter son bonnet par dessus les moulins 008 1623Se débaucher, faire la vie, ne pas respecter les convenances juponner 001 1907Se débaucher avec les femmes la mener joyeuse 003 Bien vivre, s'amuser ; s'amuser, se débaucher mener une vie de bâton de chaise 012 Vie difficile, chaotique ; se débaucher, faire la noce, mener une vie désordonnée, une vie de débauche ne pas s'embêter 027 Prendre du bon temps, s'amuser, prendre du plaisir, faire la fête ; profiter agréablement d'une situation, ne pas se priver sexuel et non sexuel ; se débaucher, prendre du plaisir sexuel ; ne pas se gêner, être sans-gêne ; être malin ne pas s'ennuyer 010 S'amuser, prendre du plaisir, profiter, se donner du plaisir sexuel notamment ; profiter, plaisir, s'amuser non sexuel noce 100 1719Fête, débauche ; fête, joie, bonheur ; □ faire la fête, sortir, s'amuser ; se débaucher, se débaucher dans le sens se prostituer ; □ débauche nocer 011 Faire la fête, faire bombance, banqueter ; se débaucher nouba 042 1897Fête ; fête débauchée ; événement heureux, expression de satisfaction ; □ faire la fête, se débaucher partir en liche 002 Faire bombance, s'amuser, se débaucher plus on est de fous, plus on rit 011 Expression utilisée quand on est nombreux, quand on fait la fête à plusieurs réssoi 001 soirée dansante, festive.. ribote 030 1754Fête, débauche, excès de table et de boisson, ivresse, ivrognerie, soûlerie, ébriété ; être ivre, en état d'ivresse, être de sortie festive, se débaucher ; s'enivrer ribouldingue 022 1892Fête, débauche, amusement, noce, bombance ; gai, heureux ; faire la fête, s'amuser follement, faire bombance, faire la noce, se débaucher ; être à la joie, à la noce, être gai ribouldinguer 001 S'amuser follement, faire bombance rigolade 132 1815 Amusement, rire, joie, plaisir, fête, bon temps, gaîté ; amusement leste, débauche ; □ partie de plaisir, amusement ; □ ce qui est sans importance, pas sérieux ; □ ne pas se formaliser, ne pas tenir pour grave ; □ quand il est temps de travailler sérieusement ; facilement, avec aisance ; ≠ le moment est grave rigolbochade 002 Joie, plaisir, amusement, danse échevelée rigolbocher 004 S'amuser, s'amuser beaucoup, s'amuser en dansant, faire les fous ; danser riolle 030 Bonne chère, débauche, beuverie, ribotte, bombance, fête, joie, divertissement, amusement ; bien vivre, se débaucher, s'amuser, faire bombance, s'enivrer ; heureux, joyeux, gai rôtir le balai 002 Se débaucher saoûlerie 002 Fête ; fait de boire excessivement sauterie 019 1824Fête, fête dansante plutôt milieux aisés, bourgeois, partie de plaisir s'éclater 031 1968 Prendre du plaisir en pratiquant intensément sa passion ; être heureux, satisfait pas faire la fête ; prendre du plaisir festif, s'amuser, faire la fête ; se débaucher, prendre du plaisir dans l'excès ; se droguer au maximum ; se dépenser physiquement se donner du bon sang 001 Se faire plaisir, se dépenser se mettre à l'envers 002 Faire la fête et employer des drogues se mettre en brindezingue 001 Faire la noce s'encanailler 022 Fréquenter de la mauvaise compagnie ; frayer avec les malfaiteurs ; s'amuser avec des attractions populaires ; faire la fête ; se débaucher, fréquenter les voyous ; prendre un mauvais genre s'en donner 016 Ne pas se priver, s'amuser, se donner du plaisir général ou érotique ; bien profiter, bien manger s'en payer une bosse 017 S'amuser, s'amuser beaucoup, rire beaucoup, faire la fête, avoir du plaisir ; faire ripaille, s'enivrer, manger beaucoup, prendre avec excès, prendre une grande quantité de qqchose se payer du bon temps 013 Profiter, jouir de la vie, se faire plaisir, rire, s'amuser, se divertir, se débaucher, baiser teuf 014 général Fête, soirée dansante ; techno fête clandestine en milieu alternatif, techno musique électronique ; □ faire la fête, s'amuser ; □ grande fête teufé 001 Fête ; □ faire la fête vadrouille 048 Débauche, fête, soûlerie, bordée, fête crapuleuse ; de sortie, noctambuler, errement, déambulation, errance ; promenade tumultueuse en bande, svt dans endroits mal famés ; promenade ; bande de fêtards, bande d'individus en promenade, personne peu sérieuse vadrouiller 039 Faire la noce, tard et en plusieurs endroits, noctambuler, courir d'établissement en établissement, rôder dans des milieux auxquels on n'est pas habitué, s'encanailler ; se promener, errer, déambuler, voyager, bourlinguer ; > se situer, être vie de pantin mener une - 001 Mener une vie désordonnée, une vie de débauche vie de patachon 008 1842Mettre les petits plats dans les grands, mener la vie à grands guides, comme si pas de lendemain, mener une vie désordonnée, une vie de fête, de plaisirs et de débauche virée 056 1907Sortie, promenade, sortie festive, sortie de débauche, bombance, bordée, soûlerie ; sortie avec de l'action ; traversée ; longue distance efforts, épisode aventureux ; s'amuser western 001 Fête Obtenezla fête foraine avec cette machine à barbe à papa Vous voulez acheter des Clatronic ZWM 3478 machine à barbe à papa ? Nous utilisons des cookies pour vous offrir une expérience d'achat optimale sur checkfrank.fr. Si vouas visitez notre site internet, vous acceptez alors ces cookies . Page longue. Cliquez pour lire. → Avant la Malédiction Emma est conçue durant la lune de miel au palais d'été après le mariage de Blanche-Neige et du Prince David dans leur château. "Il Était une Fois" ; "Le Nouveau Pays Imaginaire" À leur retour, la sorcière Maléfique annonce que le bébé pourra devenir un grand héros, ou bien un être corrompu "Secret Maléfique", présage confirmé des mois plus tard par la vision qu'ils obtiennent au contact de la corne d'une licorne. "La Licorne" Pour assurer la pureté de leur enfant, le couple a alors recours à l'aide de l'Apprenti Sorcier, qui transmet son potentiel de noirceur auprès du nouveau-né de Maléfique avant d'envoyer celui-ci dans un autre monde, liant le destin des deux bébés. "La Licorne" ; "Lily" Leur amie Cendrillon offrant un mobile de licornes en verre pour le berceau, Blanche-Neige est assaillie par les remords, mais le Prince la réconforte et tous deux jurent de se racheter en faisant de leur mieux pour leur enfant. "La Licorne" À l'approche du terme, le couple consulte le Ténébreux Rumplestiltskin enfermé dans un cachot souterrain, qui leur annonce le plan de leur ennemie la Méchante Reine une terrible Malédiction que seule l'enfant, la Sauveuse, pourra rompre à vingt-huit ans, précisant que la Bataille Finale pourra alors débuter. En échange, Blanche-Neige révèle le nom de sa fille, dont le sexe lui était prédit grâce à un médaillon hérité de sa belle-mère. "Il Était une Fois" ; "Lancelot" Rentrée, elle formule un vœu en espérant ainsi garantir à Emma sa fin heureuse, souhait que la Fée Bleue exauce en rassemblant les chants de sa famille dans le cœur du fœtus. "Mélodie d'Amour" Blanche-Neige vient d'accoucher de la petite Emma. "Il Était une Fois" Pour échapper à la Malédiction, il est décidé que la future mère emprunterait une armoire magique taillée par Geppetto et son fils Pinocchio. "Il Était une Fois" Alors que la lancée du Sort est imminente, la Fée Bleue confirme aux parents les mots de Rumplestiltskin en ajoutant que malgré l'amnésie dont ils seront tous atteints, elle a l'espoir que la Sauveuse accomplira son destin. Suivant l'exemple de David qui garde foi en une fin heureuse, Blanche-Neige espère aussi qu'ils seront un jour tous réunis. "Garder Espoir" Or, le jour fatidique de la Malédiction, elle panique de nouveau quant à la séparation, et le travail commence soudain. Emma devant désormais rejoindre l'armoire seule, le Prince amène alors lui-même le nourrisson emmitouflé dans une couverture brodée jusqu'à la nurserie, combattant les gardes noirs de la Méchante Reine en chemin, et constate que sa fille a conformément disparu dans un autre monde, avant de succomber à une grave blessure. "Il Était une Fois" Emma réapparaît ensuite dans une forêt du Maine où Pinocchio la retrouve. Confié à un orphelinat avec sa protégée, le jeune garçon l'abandonne néanmoins, pour une autre vie avec des jeunes de son âge. "La Promesse de Pinocchio" Sous la 1re Malédiction Jeunesse Emma grandit seule à l'orphelinat de Boston. Elle est d'abord placée dans une famille d'accueil, puis renvoyée lorsque ceux-ci conçoivent leur propre enfant alors qu'elle n'a que trois ans. "Il Était une Fois" Emma est inquiétée par la mise en garde d'un homme étrange. "La Ténébreuse" Un jour de 1989, à Minneapolis, à six ans, Emma fait une sortie au cinéma avec l'orphelinat pour une projection de Merlin l'Enchanteur. Prenant place, elle vole la barre de chocolat dépassant du sac d'une spectatrice. C'est alors qu'un ouvreur l'interpelle par son prénom, lui interdisant de s'emparer de l'épée Excalibur quand l'occasion se présentera. Emma reste alors interloquée devant l'homme qui disparaît aussi vite qu'il était apparu. "La Ténébreuse" Emma choisit le nom Swan. "L'Autre Robin" En 1990, la jeune Emma fuit ensuite de son foyer d'accueil à Minneapolis et vit quelques jours dans la rue jusqu'au moment où un jeune garçon l'empêche de brûler un livre Le Vilain Petit Canard. Le garçon lui raconte l'histoire du canard qui a réussi à devenir un cygne et lui explique que chacun est capable de changer son destin, une phrase qui marque profondément Emma. Elle se rend alors au poste de police où elle est prise en charge, raconte son histoire et décide de prendre pour nom de famille Swan, en référence au cygne. "L'Autre Robin" Emma commence à chanter. "Mélodie d'Amour" Un an plus tard, dans un orphelinat du Minnesota, Emma, assise sur son lit, observe une affiche d'un concours de talent organisé par son école. Souhaitant y participer, elle enregistre sa voix en murmurant un air. Néanmoins, une jeune fille l'interrompt, réduisant son espoir de briller à néant. Emma jette alors l'affiche, renonçant à participer au concours. "Mélodie d'Amour" Emma grandit sans famille. "L'Effet Papillon" Âgée de 10 ans, alors qu'Emma lit un livre en écoutant de la musique, ses parents biologiques l'observent grâce à une porte magique. Ceux-ci prennent la décision de ne pas aller chercher leur fille et referment le portail. "L'Effet d'une Fleur" Grandissant dans l'orphelinat, Emma garde espoir qu'une famille l'adopte un jour. Cependant les années passent et Emma ne quitte toujours pas l'établissement, regardant avec tristesse jour après jour de jeunes enfants partir avec leurs nouvelles familles. "L'Effet Papillon" Emma fait connaissance avec Lily. "Le Reflet du Miroir" Trois ans plus tard, lassée, Emma décide de fuguer à quinze ans. Elle se faufile ainsi dans la nuit et empreinte un bus qui la mène à Hopkins, dans le Minnesota. Livrée à elle-même, Emma tente alors de voler de la nourriture dans une supérette où elle est surprise par un agent de sécurité. Elle est cependant sortie de cette situation délicate par une jeune fille qui prétexte lui avoir confié l'objet du délit. Celle-ci révèle plus tard à Emma posséder une carte bancaire dont elles profitent en allant faire du shopping. Néanmoins, à l'issue de cette sortie entre filles, une voiture les poursuit qu'elles parviennent à semer. Les deux jeunes filles se présentent ensuite l'une à l'autre. "Le Reflet du Miroir" Trahie, Emma rompt son amitié avec Lily. "Le Reflet du Miroir" Après quoi, Emma et Lily se livrent sur leurs vies d'orphelines réciproques autour d'un pique-nique. Observant des maisons vides, elles décident ensuite de s'y rendre, y pénétrant par effraction. Afin de renforcer leur union, Lily, qui possède une tache en forme d'étoile sur le poignet, dessine ce symbole sur celui d'Emma, signe que l'une comme l'autre est spéciale ». Elles jurent ensuite de rester amies quoi qu'il arrive. À la nuit tombée, les deux filles sont réveillées par l'arrivée d'un homme qui se révèle être le père de Lily. Emma comprend alors que la jeune fille lui a menti et qu'elle possède bel et bien une famille. Lily propose cependant à Emma de s'enfuir ensemble quand tout cela sera terminé mais, se sentant trahie, Emma s'en va et efface l'étoile dessinée sur son poignet. Emma est ainsi ramenée à l'orphelinat de Boston. "Le Reflet du Miroir" Emma accepte de rester chez Ingrid. "Ultime Sacrifice" Un an plus tard, Emma trouve enfin une famille d'accueil à Richfield dans le Minnesota, chez une dénommée Ingrid, mais elle est embêtée à son arrivée par un garçon, Kevin. La nuit même, elle décide de fuguer à nouveau mais est surprise par Ingrid, qui lui confie affectueusement s'être préparée à ce départ et avoir déjà elle-même vécu une situation similaire par le passé. Emma se laisse finalement convaincre de rester après qu'Ingrid a distillé dans sa tirade un moyen de se débarrasser de l'emprise de Kevin, arachnophobe. "Ultime Sacrifice" Emma est ravie d'apprendre qu'Ingrid va l'adopter. "Ultime Sacrifice" Plus tard, Emma et Ingrid se rendent à une fête foraine et tentent d'attraper une peluche dans le jeu de la pince. Aux commandes, Emma déclenche des étincelles étranges, suscitant la joie d'Ingrid. Celle-ci lui confie ensuite qu'elle est spéciale » et qu'elle peut tout réussir, mais Emma le prend à la dérision. Elle découvre ensuite dans le sac d'Ingrid un document officiel et croit qu'elle va être transférée ailleurs. Ingrid révèle alors entamer en réalité une procédure d'adoption, causant l'euphorie d'Emma qui voit enfin son rêve de famille se présenter à elle. "Ultime Sacrifice" Emma s'enfuit. "Ultime Sacrifice" La semaine d'après, Emma déambule un soir dans les rues aux côtés d'Ingrid, et éprouve le souhait d'avoir des pouvoirs magiques tel Harry Potter. Ingrid tente alors de la convaincre de cette possibilité en lui rappelant le clignotement des lumières lorsqu'elle jouait à la fête foraine. Devant son incompréhension, Ingrid tente ensuite de faire ressortir ces pouvoirs en la confrontant à une voiture arrivant face à elles, mais Emma prend peur et s'enfuit, croyant complètement folle la femme qui lui raconte avoir découvert ses pouvoirs après une expérience traumatisante. Malgré ses appels, Ingrid perd la jeune fille de vue. "Ultime Sacrifice" Emma déjeune avec sa nouvelle famille et son ancienne amie. "Lily" Emma obtient par la suite une nouvelle famille où elle semble y être à son aise et s'apprête à partir en vacances avec eux. Néanmoins, alors qu'elle se rend dans le garage, elle découvre que Lily l'a retrouvée. La jeune fille ment alors délibérément à la famille d'Emma sur leur rencontre, ce qui déplaît à la blonde, qui ne tarde pas à découvrir à la télévision que Lily est revenue vers elle après avoir été complice d'un braquage commis par son petit ami. Furieuse, Emma lui demande expressément de partir mais Lily parvient à la convaincre d'aller récupérer un vestige de sa mère détenu par le dit petit ami avant de partir. "Lily" Emma rompt son amitié avec Lily. "Lily" Emma se rend alors dans le repaire de Lily et parvient à récupérer son collier. Seulement, en rentrant, Emma est blâmée par son père adoptif qui a appris la vérité sur leur invitée, partie avec l'argent des vacances. Fuguant à nouveau, Emma est rejointe peu après par Lily à un arrêt de bus, et une fois l'objet remis, elle lui ordonne de sortir de sa vie et repart à pied. Séparées, c'est finalement Lily qui monte dans le bus tout juste arrivé. "Lily" Neal et Emma échappent à un contrôle policier. "Tallahassee" À 18 ans, alors qu'elle vole une voiture jaune dans une ruelle de Portland, elle fait la rencontre de Neal Cassidy, qui est aussi un voleur. Sauvée opportunément d'un contrôle policier par son nouveau complice, elle accepte de faire plus ample connaissance avec lui et de prendre un verre. "Tallahassee" Neal raconte son histoire ». "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Le soir, Neal retrouve donc Emma devant le portail d'une fête foraine, un gobelet de café dans chaque main. Après avoir déverrouillé le cadenas de la grille en se fiant aux cliquetis du mécanismes, Neal actionne un générateur d'électricité, activant les éclairages du lieu, dont ceux d'un carrousel à chaises volantes où ils prennent place. À la demande d'Emma, Neal lui raconte son histoire » le jeune homme a lui aussi fui son foyer où son père avait commencé à changer ». Il lui explique ensuite qu'on ne se sent chez soi que lorsque la maison que l'on a quittée nous manque. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Emma apprend sa grossesse en prison. "Tallahassee" Formant par la suite un couple, il vivent plusieurs mois de petits délits. Détroussant ainsi une petite épicerie, Neal lui offre un porte-clés représentant un cygne. Juste après, squattant la chambre d'un motel décorée d'un attrape-rêves, ils projettent d'aller s'installer ensemble à Tallahassee, en Floride. Mais un jour, Neal lui apprend qu'il est encore recherché pour un vol de montres et qu'il doit quitter les États-Unis pour le Canada, annulant leur rêve de se rendre à Tallahassee. Emma souhaite le suivre, mais face à son refus de la mettre en danger, elle part récupérer pour lui le sac contenant les montres restées dans le casier d'une gare, afin qu'il puisse les revendre et financer leur projet. Malheureusement, alors qu'elle l'attend ailleurs, August Booth intervient auprès de Neal, et le convainc de la laisser suivre son destin. Neal est alors contraint de dénoncer Emma pour le vol, et la jeune femme se fait ainsi arrêter. Quelques temps plus tard, Emma écope de onze mois de prison à Phoenix en Arizona, où Neal parvient à lui faire transmettre les clés de leur voiture jaune, et apprend être enceinte. "Tallahassee" Emma, sur le point d'accoucher de Henry. "Il Suffit d'y Croire" Au moment d'accoucher, Emma est conduite auprès de médecins accompagnée par la garde pénitentiaire. À 8 h 15, les lumières faiblissent un court instant, puis le maïeuticien annonce joyeusement qu'elle a donné naissance à un garçon. Mais quand il s'apprête à le lui donner, la nouvelle mère détourne le regard. L'une des sages-femmes explique à l'oreille qu'elle ne souhaite pas garder le bébé. Les médecins quittent alors ensuite la pièce, laissant Emma en pleurs. "Il Suffit d'y Croire" À sa sortie de prison, elle se rend dans la ville de Tallahassee, espérant y retrouver Neal mais sans succès. Elle y réside pendant deux ans avant de partir pour Boston. "Le Prix à Payer" Emma est piégée. "L'Oiseau de Feu" En 2009, Emma recherche ses parents ainsi que des informations sur son passé. Elle se rend alors dans un restaurant au bord de l'autoroute où elle a été retrouvée bébé mais n'obtient rien d'intéressant. Elle est ensuite abordée par Cleo Fox, qui se montre d'abord compatissante avant de révéler être garante de cautions et venue pour ramener Emma à Phoenix. Celle-ci se met alors à courir jusqu'à sa voiture jaune mais le véhicule a été immobilisé et Cleo la rattrape. "L'Oiseau de Feu" Emma veut aller au tribunal. "L'Oiseau de Feu" Après avoir été amenée à l'hôtel et menottée à un lit, la blonde crochète la serrure pendant que la garante de cautions prend sa douche. Elle se sert dans son porte-monnaie, regarde une photo de sa fille Tasha et s'apprête à partir mais son attention est attirée par l'ordinateur. En utilisant le logiciel de Cleo, Emma découvre qu'un tribunal possède tout un dossier sur elle. Elle raconte ensuite savoir crocheter les serrures et sera capable de s'évader à nouveau. Elle passe alors un marché avec la garante de cautions, lui demandant de l'emmener au tribunal en échange de quoi elle la suivrait à Phoenix. "L'Oiseau de Feu" Emma ne trouve rien d'intéressant dans son dossier. "L'Oiseau de Feu" Chose promise, chose due, Cleo emmène Emma au tribunal et conseille à la jeune fille émotive de se trouver une armure, comme elle l'a fait avec sa veste en cuir. Lorsqu'Emma obtient son dossier, elle ne trouve que le même article de journal et la liste de ses affaires. Elle demande à l'employé du tribunal de revérifier s'il n'a pas oublié quelque chose et, celui-ci s'y refusant, Emma s'énerve et s'apprête à le faire elle-même. Cleo l'en empêche et lui ordonne d'arrêter ses recherches et de la suivre à Phoenix pour recommencer une nouvelle vie. "L'Oiseau de Feu" Emma assiste à la mort de Cleo Fox. "L'Oiseau de Feu" La nuit, Emma quitte la chambre d'hôtel et se rend au tribunal pour lire son dossier. Cleo apparaît alors et frappe la jeune blonde lorsque celle-ci admet être certaine que la garante ne vient la chercher que pour sa prime. Elle assure que ses parents avaient de bonnes raisons de l'abandonner avant de décider de s'en aller. C'est alors que des patrouilles de police débarquent et les deux femmes s'enfuient en passant par la fenêtre. Alors qu'elles courent dans la rue, Cleo s'effondre par terre, en sang. Emma découvre qu'elle s'est blessée avec le verre de la fenêtre et lui promet d'appeler sa famille. Elle apprend alors que la garante de cautions a elle aussi abandonné sa fille. Alors qu'elle se meurt, Cleo conseille à Emma de trouver son armure. La police se rapproche et la blonde n'a d'autre choix que de prendre la fuite. "L'Oiseau de Feu" Emma enfile son armure. "L'Oiseau de Feu" Devenue elle-même garante de cautions un an plus tard, Emma travaille sur sa première enquête et se rend dans une boutique à Boston où travaille Tasha Morris. Elle lui montre la photo qu'avait prise sa mère Cleo Fox et explique à la jeune femme l'avoir connue. Elle s'excuse en lui annonçant sa mort et lui donne tout un dossier sur sa mère biologique, qu'elle a pu obtenir grâce à son nouveau travail. Après avoir été remerciée, Emma s'apprête à partir mais elle est attirée par un objet de la boutique qu'elle demande à Tasha d'encaisser. Emma enfile sa veste en cuir rouge et se prépare pour retourner travailler. "L'Oiseau de Feu" Arrivée à Storybrooke Emma fête son 28e anniversaire. "Il Était une Fois" À l'approche de son vingt-huitième anniversaire, elle traque un escroc du nom de Ryan Marlow ayant abandonné femme et enfants à New York jusqu'à Boston, où elle s'est installée dans un appartement. Renaissance Le soir de son vingt-huitième anniversaire, elle piège l'individu lors d'un rendez-vous galant organisé depuis un site de rencontres sur internet, et s'offense lorsqu'il demande ce qu'elle connaît à propos de la famille. Après l'avoir dénoncé aux autorités, elle rentre seule chez elle et souffle une bougie sur un cupcake. En fermant les yeux, elle formule silencieusement un vœu, lorsque quelqu'un toque à sa porte un jeune garçon qui prétend être son fils, prénommé Henry. "Il Était une Fois" Emma doit ramener son fils Henry chez lui. "Il Était une Fois" Emma est stressée par son arrivée et s'enferme dans la salle de bains, puis décide finalement d'appeler la police. Mais le garçon réplique qu'il pourrait prétendre avoir été enlevé. Emma réalise qu'il s'agit d'un bon argument et lui révèle qu'elle a le pouvoir de déceler lorsque les gens mentent. Henry la convainc ensuite de le raccompagner chez lui, dans une petite ville du Maine Storybrooke. "Il Était une Fois" Emma et Henry croisent le Dr Hopper. "Il Était une Fois" Sur la route, Henry raconte à Emma que les histoires de son livre de contes sont réelles, que les personnages ont été piégés dans ce monde à cause d'une Malédiction de la Méchante Reine et qu'Emma se trouve dans ce livre. La jeune femme se montre amusée. Au bout de quelques heures, ils entrent à Storybrooke, dont l'horloge municipale s'est arrêtée sur 8 h 15, et croisent le pédopsychiatre Archibald Hopper, qui indique que Henry est le fils du maire. Le garçon affirme qu'Archie est Jiminy Cricket mais prétend que personne en ville ne se souvient de sa véritable identité. Emma le ramène ensuite chez sa mère adoptive, Regina Mills, qui se montre courtoise et lui offre du cidre. Emma assure qu'elle n'a rien à craindre d'elle puis se retire après avoir rapporté le discours de Henry au sujet du livre de contes. "Il Était une Fois" Emma se réveille dans la cellule du Shérif. "Il Était une Fois" En voulant quitter la ville, Emma réalise que le garçon a oublié son livre sur le siège passager mais elle est surprise par un loup sur la route et dévie, provoquant un accident. À son réveil, elle est enfermée dans une cellule, à côté de Leroy. Elle rencontre le Shérif Graham, aperçu la veille chez le maire, et tente de lui indiquer son accident, qu'il met finalement sur le compte du cidre. Regina arrive ensuite pour annoncer que Henry s'est de nouveau enfui et Emma se propose pour le retrouver en inspectant son ordinateur. Elle découvre alors qu'il a utilisé la carte bancaire de son enseignante pour la localiser par internet puis approche Mary Margaret Blanchard, la dénommée institutrice. Mary Margaret conseille alors à Emma de chercher du côté du terrain de jeu de Henry. "Il Était une Fois" Regina Mills pousse Emma à quitter la ville. "Il Était une Fois" Emma le retrouve effectivement dans son château de bois et lui rend son livre. Elle refuse toujours de croire à son histoire mais assure que Regina l'aime et lui raconte qu'elle a vécu une enfance difficile. Elle le ramène ensuite chez sa mère, qui se montre furieuse et la prie de quitter la ville au plus vite, menaçant de la détruire. Cependant, ce discours la convainc au contraire de rester en ville. Elle se rend à l'Auberge Granny pour réserver une chambre à son nom et croise M. Gold, qui lui souhaite un bon séjour. Après son départ, la gérante et sa petite fille Ruby expliquent qu'il s'agit du propriétaire de la ville. Emma réserve ensuite pour une semaine et l'horloge de la ville se remet à fonctionner. "Il Était une Fois" Emma accepte la pomme de Regina. "Le Sort Noir" Le lendemain, Regina frappe à sa porte pour lui donner une pomme rouge comme cadeau de départ en indiquant qu'elle provient d'un arbre dont elle s'occupe depuis sa jeunesse. Elle l'incite à retourner à Boston mais Emma réplique qu'elle compte d'abord s'assurer que son fils est heureux. Regina l'informe alors que Henry suit une thérapie et lui conseille de ne pas la sous-estimer. Au Café Granny, Ruby donne à Emma un chocolat chaud à la cannelle payé par un admirateur », et la jeune femme se retourne pour apercevoir Graham. Il s'avère cependant que c'est Henry qui lui a payé la boisson pour l'inviter à l'accompagner jusqu'à l'école. "Le Sort Noir" Emma récupère les dossiers sur Henry. "Le Sort Noir" En chemin, Emma s'apprête à manger la pomme de Regina, mais Henry la jette en rappelant que Blanche-Neige a été empoisonnée de cette manière. Il lui reparle ensuite de la Malédiction et décide d'utiliser Opération Cobra » comme nom de code pour désigner leur mouvement de résistance. Devant l'école, Mary Margaret les accueille et mentionne la théorie fantastique de Henry. Emma apprend qu'il l'identifie comme étant Blanche-Neige – sa supposée mère biologique – puis rejoint Archie dans son cabinet. Tous deux discutent de l'influence de Regina et Archie lui donne le dossier de Henry avant qu'elle parte. Plus tard, elle lit les documents dans sa chambre mais le shérif entre et l'arrête pour vol. "Le Sort Noir" Emma et Henry se réconcilient. "Le Sort Noir" Emma réalise que Regina l'a piégée et le Graham l'emmène dans son bureau pour prendre des clichés. Mary Margaret et Henry les rejoignent pour payer la caution puis Emma scie en représailles une branche du pommier de Regina pour l'intimider. Elle retourne ensuite à l'hôtel où la gérante est contrainte de la mettre dehors suite à un nouvel arrêté interdisant l'hébergement de délinquants. Furieuse, Emma se rend au bureau de Regina, qui souhaiterait s'excuser. Emma lui parle de Henry et le traite indirectement de fou, mais le garçon l'entend et fuit. De nouveau trompée, Emma quitte le maire et retrouve Henry chez Archie. Elle s'excuse alors auprès de lui et laisse sous-entendre qu'elle pourrait un jour croire à son histoire. Heureux, Henry l'étreint en relançant l'Opération Cobra. "Le Sort Noir" Mary Margaret trouve Emma dans sa voiture. "Le Pont des Trolls" Cette nuit-là, Mary Margaret passe devant la voiture d'Emma et réalise que celle-ci doit à présent dormir à l'intérieur. Elle l'invite alors à s'installer chez elle. Le lendemain, Henry lui indique qu'un patient de l'hôpital dans le coma, surnommé John Doe, est en fait le Prince Charmant. Il ajoute que le seul moyen de le ramener à la vie est que Mary Margaret lui lise le livre de contes à son chevet. Emma semble peu convaincue par toute cette histoire mais elle finit par en parler à Mary Margaret. Les deux femmes décident de ne pas contrarier Henry et Mary Margaret accepte de veiller sur le patient. "Le Pont des Trolls" Emma participe aux recherches de John Doe. "Le Pont des Trolls" Le lendemain, Emma apprend de l'institutrice que le comateux a en effet eu une réaction, mais elles et Henry découvrent en arrivant à l'hôpital où Regina est présente qu'il a disparu de sa chambre. Emma décide d'aider Mary Margaret et le shérif à le retrouver. Le groupe tente de le traquer dans la forêt et finit par le découvrir inanimé près du pont à péage. Mary Margaret parvient à lui faire reprendre conscience grâce au bouche à bouche puis le ramène à l'hôpital. Cependant, Regina arrive accompagnée d'une femme blonde, Kathryn Nolan. Celle-ci prétend être la femme du patient, qui se nomme en fait David. Doutant des intentions de Regina, Emma reste sceptique mais n'intervient pas. "Le Pont des Trolls" Graham propose à Emma de devenir son adjointe. "Le Prix à Payer" Le lendemain, Emma emmène Henry jusqu'au bus scolaire et lui demande de l'appeler par son prénom lorsqu'il propose de lui trouver un surnom. Le shérif Graham gare son véhicule de patrouille près d'elle en lançant la sirène pour attirer son attention et se dit impressionné par ses capacités lors des recherches de John Doe. Il lui propose alors le rôle d'adjoint au shérif mais elle promet seulement d'y réfléchir. Au café, elle est rejointe par Regina qui annonce avoir lancé quelques recherches sur elle. Elle assure qu'elle ne l'inquiète plus étant donné qu'elle ne reste jamais très longtemps au même endroit puis repart. Cependant, Emma renverse son chocolat chaud sur son tee-shirt en voulant se lever. Ruby lui indique alors une buanderie à l'arrière de la boutique. "Le Prix à Payer" Emma vient en aide à Ashley Boyd. "Le Prix à Payer" En changeant ses vêtements, Emma rencontre Ashley Boyd, une jeune femme enceinte de 19 ans occupée à faire la lessive. Ashley lui confie ses craintes vis-à-vis du bébé et du regard des gens mais Emma la pousse à assumer ses propres choix. Le lendemain matin, Emma déballe ses affaires chez Mary Margaret lorsque M. Gold toque à sa porte pour lui demander de l'aider à retrouver Ashley, prétendant avoir été volé. Par la suite, Emma et Henry parcourent la ville à sa recherche, interrogeant son ex-petit ami Sean qui l'a abandonnée suite à sa grossesse. Le père du jeune homme apprend d'ailleurs à Emma qu'ils ont confié l'adoption à M. Gold. "Le Prix à Payer" Emma tient tête à M. Gold. "Le Prix à Payer" Plus tard, Henry fait comprendre à Emma qu'Ashley est en fait Cendrillon puis Ruby lui explique qu'elle lui a prêté sa voiture pour aller à Boston. Emma décide alors de la retrouver mais Henry rappelle qu'il est impossible de quitter la ville. Ils finissent par découvrir sa voiture accidentée près de la route et constatent qu'Ashley souffre de contractions. Emma décide alors de l'accompagner à l'hôpital où elle accouche d'une petite fille. M. Gold réclame l'enfant mais Emma, sachant qu'Ashley ne veut plus le donner, accepte de lui devoir une faveur en échange de l'annulation du contrat. "Le Prix à Payer" Ingrid s'efface dans les souvenirs d'Emma. "Ultime Sacrifice" Tandis qu'elle est espionnée par Sidney, Emma se rend dans un magasin de glaces pour en offrir une à son fils mais découvre que la gérante du magasin n'est autre qu'Ingrid, qui a été sa famille d'accueil durant une période dont elle garde un mauvais souvenir, et prend peur, pensant que la femme la suit. Toujours apeurée, Emma remarque que la femme n'a pas vieilli mais elle explique cela par la magie créant l'agacement d'Emma, qui pense que tout le monde est fou dans cette ville. Ingrid décide alors de lui ôter ses souvenirs et la rattrape, prétextant un malaise. Ingrid lui propose alors des glaces avant qu'Emma fasse son choix et quitte le magasin. "Ultime Sacrifice" Emma déclare être devenue adjointe. "La Petite Voix de la Conscience" Le lendemain, Emma accepte le poste d'adjointe au shérif et récupère son insigne. Au moment où elle l'accroche à son jean, un violent tremblement de terre secoue Storybrooke. Elle accompagne ensuite Graham jusqu'aux mines et découvre que le site s'est effondré. Un soir, Emma discute avec Mary Margaret lorsque Henry entre dans l'appartement en larmes. Il raconte qu'Archibald Hopper l'a traité de fou et Emma décide d'aller lui parler. En pleine dispute, elle apprend que Henry a disparu et qu'il a l'intention de se rendre dans les mines car il pense qu'elles ont un lien avec la Malédiction. "La Petite Voix de la Conscience" Emma sauve Henry. "La Petite Voix de la Conscience" Tous deux se rendent alors sur le site et Archie entre dans la mine, tandis qu'un effondrement empêche Emma d'aller plus loin. Paniquée, elle assiste impuissante à l'arrivée des secours et affronte la colère de Regina, qui s'inquiète pour son fils. Par la suite, une trappe donnant accès sur un ascenseur est découverte. Emma se porte volontaire pour descendre à la corde et ainsi secourir Henry. Elle parviendra à remonter à la fois le jeune garçon et son thérapeute, visiblement soulagés. Cependant, Regina ne se montre pas reconnaissante pour autant, lui demandant sèchement d'accomplir son devoir d'adjointe et l'éloignant de Henry. Elle discute plus tard avec lui et il lui fait remarquer que les choses commencent à changer, ils entendent des criquets. "La Petite Voix de la Conscience" Lorsque David Nolan sort de l'hôpital, Emma assiste à la fête organisée chez lui pour son retour. Elle tente de convaincre Henry qu'il s'est perdu près du pont à péage à cause de son amnésie mais le jeune garçon répète qu'il s'agit du Prince Charmant. Plus tard, le shérif lui demande de patrouiller en pleine nuit, prétendant être volontaire au refuge des animaux. Le soir, Emma patrouille dans la ville et observe un homme sauter par la fenêtre de la maison de Regina. Croyant à un cambriolage, elle va à l'encontre du voleur mais elle réalise qu'il s'agit en fait de Graham. Elle réalise alors qu'il entretient une relation avec le maire et exprime son dégoût. "Le Berger" Graham embrasse Emma. "Le Cœur du Chasseur" La nuit suivante, Graham la rejoint au café pour se faire pardonner puis la rattrape dans la rue et l'embrasse, provoquant des flashes de sa vie antérieure. Choquée, Emma le gifle et réplique qu'elle ne l'aime pas. Cependant, le shérif continue d'agir étrangement. Il annonce à Emma qu'ils doivent chercher son cœur, même si elle tente de le convaincre que ses visions proviennent uniquement de rêves. Elle touche son torse pour prouver qu'elle sent ses battements de cœur mais un loup apparaît. "Le Cœur du Chasseur" Graham décède dans les bras d'Emma. "Le Cœur du Chasseur" Graham et Emma le suivent jusqu'au cimetière où ils s'arrêtent devant le caveau de la famille Mills. Graham décide d'y entrer par effraction, assurant que son cœur se trouve à l'intérieur. Néanmoins, Regina les surprend et accuse Emma. Graham lui annonce que leur relation est terminée tandis qu'Emma lui reproche de tyranniser ses proches mais Regina la frappe au visage. Emma réplique mais finit par repartir, suivie par le shérif. De retour au bureau, Graham soigne sa blessure puis l'embrasse tendrement, ce qui lui rappelle son passé. Il la remercie alors de lui avoir rendu la mémoire mais Regina presse son cœur dans le caveau au même moment. Bouleversée, Emma assiste à sa mort, impuissante. "Le Cœur du Chasseur" Deux semaines après ce décès, attribué à une crise cardiaque, M. Gold convainc Emma de devenir shérif. Cependant, Regina assure qu'elle a déjà trouvé un remplaçant Sidney Glass, journaliste au Daily Mirror. Un article est d'ailleurs publié au sujet du passé trouble d'Emma. Furieuse, elle se confronte à Regina dans son bureau mais un incendie les surprend. Emma surmonte sa rancœur pour sauver le maire, devenant le héros de la ville, mais elle réalise vite que M. Gold est responsable. Lors du débat l'opposant à Sidney, elle finit par le dénoncer en avouant s'être alliée à la mauvaise personne. Plus tard, au café, Henry la félicite pour avoir osé tenir tête à M. Gold tandis que Regina lui délivre son insigne à contre-cœur, indiquant que Storybrooke a décidé de lui attribuer le poste. "Le Ténébreux" Emma a rapidement l'occasion d'exercer son rôle de shérif lorsqu'elle est appelée au magasin de Tom Clark pour un vol à l'étalage de la part de deux enfants, Ava et Nicholas Zimmer. Elle se propose alors de les raccompagner chez eux mais finit par découvrir qu'ils sont orphelins et décide de les héberger temporairement chez Mary Margaret. Regina l'informe qu'elle prévoit de les confier au service d'accueil de Boston mais Emma s'engage à retrouver la trace de leur père, apparemment toujours en vie. Elle réussit finalement à le localiser et réalise qu'il s'agit de Michael Tillman, mécanicien à Storybrooke. Néanmoins, il refuse de les recueillir, prétendant ne pas pouvoir s'occuper d'eux. "Hansel et Gretel" En parallèle, Henry interroge Emma au sujet de son père. Elle prétend qu'il s'agissait d'un pompier mort en service mais finira par avouer à Mary Margaret qu'elle a menti pour le protéger. Emma est ensuite contrainte d'emmener les enfants à Boston mais son véhicule tombe en panne avant de quitter la ville. Elle appelle alors un mécanicien et Michael Tillman vient à son secours. Il aperçoit ainsi Ava et Nicholas, ce qui le convainc de les recueillir. De retour au centre-ville, Emma retrouve Henry mais un étranger arrive en moto, demandant où il pourrait trouver refuge. Emma lui indique le Café Granny puis se retourne vers Henry, se rappelant qu'il prétendait que personne ne pouvait entrer à Storybrooke. Le jeune garçon confirme, visiblement surpris. "Hansel et Gretel" Le lendemain, Emma surprend Mary Margaret au café alors qu'elle devait se rendre à l'école et réalise qu'elle cherche à rencontrer David. Peu après, Regina lui demande d'enquêter sur le nouveau venu en l'informant qu'il s'est approché de Henry. Elle le retrouve donc au café et l'interroge sur la boite en bois qu'il transporte à l'arrière de sa moto. L'homme se montre mystérieux et promet de lui révéler ce qui se trouve à l'intérieur s'il peut lui offrir un verre un jour. Emma finit par accepter et l'homme lui montre qu'il s'agit d'une machine à écrire, précisant qu'il est un écrivain en quête d'inspiration. Alors qu'il s'apprête à partir, elle lui rappelle qu'il devait lui payer un verre mais l'homme réplique un jour ». "Le Vol de la Colombe" Par la suite, Regina engage une dispute avec Emma au café. Après son départ, Sidney rejoint Emma en prétendant avoir été renvoyé du journal par le maire suite à son échec lors de l'élection du nouveau shérif. Il propose de décrédibiliser Regina mais Emma reste méfiante et lui laisse son numéro avant de repartir. Plus tard, Regina détruit le château de Henry sous prétexte de vouloir assurer sa sécurité, ce qui convainc Emma de s'allier à Sidney. Ils organisent alors un braquage dans le bureau du maire en faisant croire à une attaque d'enfants. Ils trouvent ainsi un trousseau de clés de chaque appartement et découvrent que Regina a volé cinquante mille dollars à la ville. "Le Génie" Un soir, ils décident de la suivre à un rendez-vous mais les freins du véhicules d'Emma se rompent, faisant échouer leur plan de filature. Néanmoins, M. Gold leur révèle qu'il a vendu des terres au maire. Emma et Sidney tentent donc de la décrédibiliser au cours du conseil municipal en révélant ses projets mais Regina révèle que sa prétendue maison est en fait un terrain de jeu moderne pour les enfants. Humiliée, Emma quitte la séance puis Regina la rejoint pour lui demander de rester loin de Henry sous peine d'un ordre de restriction. Tous deux dépités, Emma et Sidney retournent au café où ils boivent un verre en promettant de s'allier contre le maire. "Le Génie" Le jour de la Saint-Valentin, Mary Margaret, Ruby et Ashley Boyd invitent Emma à les rejoindre pour une soirée entre filles mais elle décline, prétendant avoir du travail. Elle découvre que la maison Gold a été cambriolée par Moe French mais lui demande de ne pas se faire justice lui-même. Elle retrouve ainsi tous les objets dérobés mais M. Gold indique avec fureur qu'il en manque un. Par la suite, il kidnappe le voleur et l'emmène dans une cabane retirée où Emma le retrouve en train de le battre violemment. Elle arrête M. Gold et le ramène dans son bureau pour l'enfermer dans la cellule mais Regina vient avec Henry, proposant de les laisser quelques minutes en échange d'un tête-à-tête avec le prisonnier. Emma décide alors de payer une glace à son fils. "La Belle et la Bête" Emma découvre le puits à souhaits. "Le Chevalier d'Or" Lorsque Mary Margaret débute une liaison avec David, Emma lui conseille de ne pas fréquenter un homme marié. Ce jour-là, l'étranger l'aborde pour lui payer le verre qu'il lui doit et prétend s'appeler August Booth. Il l'emmène ensuite près d'un puits dont l'eau aurait des propriétés magiques. Le soir, Mary Margaret retrouve Emma dans son appartement après avoir été giflée par Kathryn Nolan. Ayant rompu avec David pour mettre fin à leur relation destructrice, elle passe la nuit auprès d'Emma pour être rassurée. "Le Chevalier d'Or" Emma reçoit de Sidney la liste d'appels de Kathryn. "Nova et Rêveur" Lorsque Mary Margaret s'engage pour organiser la fête annuelle des mines, Emma lui demande de la prévenir si elle a besoin d'aide puis apprend que Kathryn Nolan est portée disparue. Elle se rend ensuite à l'endroit où a été laissée sa voiture accidentée et retrouve Sidney, venu dans l'espoir de retrouver son poste de journaliste. Il propose alors de récupérer le journal d'appel téléphonique de Kathryn pour Emma. Celui-ci révèlera qu'elle a engagé une longue conversation avec David. Le soir, Regina se rend au bureau du shérif pour avoir des nouvelles de Kathryn mais Emma refuse de lui dire quoi que ce soit. Le maire menace alors de la remplacer si elle tente de couvrir quelqu'un. Par la suite, Emma rejoint la fête des mineurs et demande à David de la suivre au bureau, à la surprise de tous. "Nova et Rêveur" Emma et Ruby retrouvent David. "Le Grand Méchant Loup" Au bureau, Emma interroge David jusqu'à tard dans la nuit mais elle finit par le laisser partir alors qu'il prétend ne pas avoir tenu cette conversation téléphonique. En rentrant, elle croise Mary Margaret puis toutes deux rencontrent Ruby et le Dr Whale devant un arrêt de bus. Le médecin insiste pour aider la jeune femme mais Emma le force à partir tandis que Mary Margaret lui propose de s'installer avec elles. Le lendemain matin, Ruby cherche un nouvel emploi avec Henry et répond à quelques appels au bureau du shérif. Emma lui propose alors de devenir son assistante et Mary Margaret entre en annonçant que David agit étrangement. Emma et sa nouvelle assistante le retrouvent inconscient dans la forêt grâce au mystérieux instinct de Ruby. "Le Grand Méchant Loup" Emma a des preuves contre Mary Margaret. "Le Grand Méchant Loup" Emma l'accompagne ensuite à l'hôpital où le Dr Whale leur annonce qu'il a vécu un blackout similaire à celui qui l'a touché juste après être sorti du coma. Par la suite, Regina demande à Emma de l'arrêter pour la disparition de Kathryn mais Emma refuse et appelle Ruby. Elle lui demande de se rendre au pont à péage afin de trouver des indices pouvant innocenter David mais la jeune femme trouve une boite à bijoux contenant un cœur humain. Choquée, Ruby démissionne tandis qu'Emma lance un test ADN sur le cœur. Elle apprend ainsi qu'il porte des empreintes et se rend au refuge des animaux où Mary Margaret rassure David. En apercevant Emma, David pense qu'elle vient l'arrêter mais elle annonce que c'est Mary Margaret qui est incriminée. "Le Grand Méchant Loup" Emma interroge Mary Margaret. "Le Chemin des Ténèbres" Emma est alors contrainte d'arrêter Mary Margaret pour l'emmener au bureau du shérif, où elle prend quelques clichés. Alors que Mary Margaret prétend être victime d'un coup monté, Emma lui assure qu'elle la croit innocente puis la conduit dans une salle d'interrogatoire, où elles sont rejointes par Regina. Cependant, le maire agit comme si elle était déjà coupable et tente de lui faire avouer son crime en prétendant la comprendre. Emma la prend à part et lui reproche d'intervenir puis ramène Mary Margaret dans sa cellule en lui conseillant de prendre un avocat. M. Gold arrive alors et propose ses services, même si Emma lui déconseille de l'embaucher. Néanmoins, Mary Margaret ne l'écoute pas et lui demande de les laisser. "Le Chemin des Ténèbres" Emma découvre l'utilité des passe-partout. "Le Chemin des Ténèbres" Par la suite, Emma retrouve Henry devant la porte de l'appartement de Mary Margaret. Il lui montre un trousseau de clé récupéré dans le bureau de Regina en prétendant qu'elles ouvrent toutes les portes. Emma refuse de le croire mais finit par se rendre à l'évidence lorsque l'une d'elles ouvre la porte d'entrée. Elle inspecte ensuite l'appartement tandis que Henry lui répète que Regina tente de prendre sa revanche sur Blanche-Neige. Choquée, Emma découvre alors un couteau dans le conduit d'aération. Plus tard, elle rejoint Mary Margaret pour l'informer que quelqu'un tente de la faire accuser et lui assure qu'elle prouvera son innocence. Elle confie ensuite à M. Gold qu'elle compte discréditer Regina, celui-ci affirmant qu'elle détient l'avantage sur le maire. "Le Chemin des Ténèbres" Emma recherche Mary Margaret. "Le Chapelier Fou" Le soir, Emma retourne au bureau avec M. Gold mais Henry lui annonce que Mary Margaret a disparu. L'antiquaire lui conseille de la retrouver avant le lendemain matin, Regina devant l'accompagner au procès. Emma monte alors dans sa coccinelle et entreprend de retrouver Mary Margaret en pleine nuit. Mais en conduisant, elle renverse accidentellement un homme nommé Jefferson. Constatant qu'il boite, elle propose de le ramener chez lui et arrive dans son manoir, où il lui propose de prendre le thé. Elle prétend devoir retrouver son chien et Jefferson annonce qu'il a cartographié la région, lui montrant ses travaux alors qu'elle boit. Cependant, la jeune femme se sent mal et s'effondre, tandis que Jefferson avoue l'avoir trompée en ajoutant des somnifères à son thé. "Le Chapelier Fou" Emma doit fabriquer des chapeaux. "Le Chapelier Fou" À son réveil, Emma se trouve attachée mais parvient à rompre les liens en cassant sa tasse. Elle passe ensuite devant Jefferson, occupé à affûter des ciseaux, puis retrouve Mary Margaret ligotée dans une pièce. Néanmoins, peu après l'avoir libérée, Jefferson les surprend et lui ordonne de la ramener à sa place en la menaçant d'une arme. Il l'emmène ensuite dans une salle remplie de chapeaux et lui ordonne d'en fabriquer un pour retourner au Royaume enchanté. Emma pense qu'il adhère à la théorie de Henry et comprend qu'il s'identifie comme étant le Chapelier Fou. Jefferson tente alors de lui expliquer que les contes sont réels et prévient qu'elle ne quittera pas le manoir sans avoir fabriqué un chapeau. "Le Chapelier Fou" Par la suite, Jefferson s'empare d'un télescope et lui montre la maison où vit sa fille. Il assure que la Malédiction les a séparés mais Emma fait semblant de le croire pour le distraire. Elle parvient ainsi à l'assommer et détache Mary Margaret mais il finit par les rattraper puis engage un combat. Mary Margaret le pousse par la fenêtre, le faisant tomber du premier étage. Mais les deux femmes constatent qu'il a disparu et retrouvent son chapeau dans le jardin. Emma confie alors sa peur de rester seule si Mary Margaret décide de fuir mais celle-ci accepte d'affronter Regina en retournant en prison. Le lendemain, à l'heure du déjeuner, Emma retrouve Henry à l'école et aperçoit Paige, la fille de Jefferson. Troublée, elle demande à son fils de lui prêter le livre de contes. "Le Chapelier Fou" Par la suite, Emma propose à M. Gold d'appeler le procureur pour tenter d'innocenter Mary Margaret. Sidney Glass apporte au même moment un vase de fleurs au bureau en prétendant ne pas avoir trouvé d'éléments qui inculperaient Regina. Plus tard, le procureur du nom d'Albert Spencer convoque Mary Margaret tandis qu'Emma et Regina écoutent l'interrogatoire. La séance tourne mal lorsque l'accusée finit par avouer, lassée d'être accusée à tort. Emma sort pour se détendre et lit le livre de Henry mais August la rejoint pour lui suggérer de relancer l'enquête là où elle l'avait commencée. Ils se rendent alors au pont à péage et découvrent un morceau de pelle à l'endroit où le cœur de Kathryn a été retrouvé. "Daniel" Emma découvre un micro dans le vase de Sidney. "Daniel" Le soir, tous deux se rendent dans le garage de Regina avec la complicité de Henry et retrouvent une pelle cassée, pouvant ainsi accuser le maire. Le lendemain, Emma se présente chez Regina avec l'ordre de fouiller son garage mais réalise que l'outil a disparu. Furieuse, elle accuse August de l'avoir trahie mais celui-ci prétend ne jamais mentir. Incapable de prouver l'innocence de son amie, elle assiste impuissante à son arrestation signifiant son départ de la ville. Emma brise le vase offert par Sidney et découvre un mouchard, réalisant qu'il l'espionnait pour le maire. Elle retrouve ensuite August devant le café et lui présente ses excuses mais un cri les interrompt. Paniquée, Ruby leur annonce qu'elle a trouvé quelqu'un au sol et Emma découvre Kathryn, visiblement désorientée. "Daniel" Suite à cela, Kathryn est emmenée à l'hôpital pour neutraliser les effets de la drogue qu'elle a consommé. Emma s'y rend pour l'interroger et est accueillie par le Dr Whale. Elle souhaite recueillir le témoignage de la victime, mais ses réponses sont floues. Elle l'informe alors que son ADN a été retrouvé sur un cœur, il est donc clair que quelqu'un a falsifié les résultats, pour faire accuser Mary Margaret. "Le Bon Fils" Emma fête ensuite l'innocence de Mary Margaret avec les habitants de Storybrooke, chez elle. Elle constate que l'institutrice à de nouveau beaucoup d'amis, et incite Henry à rentrer chez lui avant que sa mère ne remarque sa fugue. En ouvrant la porte, la Sauveuse tombe sur David Nolan, mais son amie Mary Margaret refuse de le faire entrer. Emma prétend donc que cette dernière est fatiguée, et propose à son fils de se faire raccompagner par l'homme, avant de s'excuser. Elle affirme que laisser son fils est difficile à M. Gold, lui aussi présent à la soirée, mais change de sujet elle fait savoir que tous ses soupçons sur l'affaire Kathryn Nolan se portent sur lui, qui aurait agi, selon elle, sous les ordres de Regina. Elle donne quelques informations sur August, apprenant qu'il serait venu fouiner » dans la boutique du vieil homme. La shérif défend son ami, sa confiance étant plus forte envers ce dernier. "Le Bon Fils" Le lendemain, Emma retrouve Sidney Glass chez Granny, qui semble surpris de voir la femme sortir des micros de sa poche. Sidney a parfaitement compris qu'Emma a trouvé la vérité, et dit que Regina Mills est un excellent maire et une femme formidable. Emma comprend qu'il en est amoureux, mais l'oblige à faire le bon choix l'aider ou rester avec son amie, sous peine de couler en sa compagnie. "Le Bon Fils" Plus tard, Regina et Emma se retrouvent dans le bureau du shérif. Le maire la félicite pour le pas en avant que son affaire va faire, elle propose des explications. Sidney entre à son tour, et avoue sa culpabilité. Il aurait enlevé Kathryn Nolan et l'aurait emmenée dans le sous-sol d'une maison abandonnée au bord du lac. Pour le cœur, il aurait payé un technicien du laboratoire pour en obtenir un et aurait également falsifier les analyses. Il aurait placé un couteau chez Mary Margaret au moyen des clés passe-partout. Tout cela rien que pour la gloire. Emma peu enthousiasmée par ce que l'ancien journaliste vient de dire pense que le maire est le véritable auteur des faits et emmène plus loin cette dernière. Sur les lieux, elle annonce une fois de plus les mensonges dont elle croit être victime et annonce qu'elle va jouer à un nouveau jeu et ignorer les problèmes de sa rivale, ne pensant plus qu'à son fils. Elle accuse ensuite son ennemie d'être une sociopathe, et compte reprendre Henry. "Le Bon Fils" Emma part avec August en moto. "La Promesse de Pinocchio" Le lendemain, August installe une nouvelle serrure plus résistante dans l'appartement de Mary Margaret. Cette dernière s'inquiète pour Emma mais la jeune femme lui révèle avoir embauché M. Gold pour l'aider dans cette affaire et d'assumer son rôle de mère. Emma reçoit cependant un Code Rouge de Henry sur son talkie-walkie. Sur le chemin, elle refuse de suivre August après qu'il lui a proposé de le suivre. Lorsque Emma retrouve son fils au café, celui-ci lui révèle que quelqu'un a rajouté une histoire dans son livre de contes celle de Pinocchio. Plus tard, Emma rend visite à M. Gold qui refuse de l'aider et prétend ne pas vouloir se lancer dans des poursuites judiciaires. Elle se rend alors dans la chambre d'hôtel d'August qui lui demande de venir avec lui pour découvrir leur histoire. Après plusieurs heures de route à moto, elle apprend que l'enfant de sept ans qui l'a retrouvée alors qu'elle n'était qu'un nourrisson était August et que cela s'est passé dans le bois dans lequel ils se tiennent. Il essaie de la convaincre par tous les moyens de la véracité de son histoire même avec la couverture de son enfance, seul vestige de ses parents biologiques. Elle comprend alors que c'est lui qui a rajouté l'histoire de Pinocchio dans le livre de contes. Pour lui faire ouvrir les yeux, il lui montre sa jambe en bois mais elle ne voit qu'une jambe valide car elle refuse fermement de le croire. Frustrée, elle repart à Storybrooke afin de ramener Henry à Boston ce qu'elle fait dans la soirée malgré le peu d'enthousiasme de Henry. "La Promesse de Pinocchio" Emma veut emmener Henry hors de Storybrooke. "La Pomme Empoisonnée" Dans la voiture, Henry essaie de convaincre sa mère de rester à Storybrooke pour briser la Malédiction mais celle-ci ne veut pas ce qui le force à prendre le volant et à causer un accident. Dans un rêve de Regina, elle se venge de sa rivale aidée de ses amis tandis que le rêve s'arrête au moment où elle s'apprête à la tuer. Après l'accident, elle revient chez Mary Margaret qui est énervée à l'idée qu'elle soit partie sans prévenir. Emma lui confesse ensuite qu'elle a voulu s'enfuir avec Henry, ce qui fâche son amie. Plus tard, au café, Emma discute avec Archie pour qu'il l'aide à récupérer la garde de son enfant, mais celui-ci refuse et convainc la jeune femme d'arrêter son affaire pour le bien de son fils. "La Pomme Empoisonnée" Emma ne veut plus que Henry croit au Sort. "La Pomme Empoisonnée" C'est pourquoi elle se rend ensuite chez Regina lui dire qu'elle quitte Storybrooke pour de bon à la seule condition de pouvoir rendre visite à Henry. Malgré l'accord de façade de Regina, celle-ci a eu son idée derrière la tête et lui a préparé un chausson aux pommes empoisonnées. La Sauveuse vient donc faire ses adieux à Henry et lui explique que c'est la seule chose à faire. Henry apprend, en enlaçant sa mère, que Regina lui a concocté un chausson aux pommes et pense donc qu'il est empoisonné. La Sauveuse ne le croyant pas, il décide de le lui prouver en croquant dedans puis s'évanouit. "La Pomme Empoisonnée" Emma croit en la magie. "Le Véritable Amour" En panique, Emma se rend à l'hôpital et refuse de quitter son fils. Tout en vidant son sac, elle saisit le livre de contes et se souvient alors de sa naissance dans la forêt enchantée. Elle attaque donc Regina, se rendant compte que tout est de la faute du maire. Celle-ci avoue tout, et elles partent ensemble voir M. Gold qui donne à la Sauveuse l'épée de son père, et leur indique où trouver une potion de Véritable Amour pouvant briser la Malédiction. Avant de retrouver Regina à la bibliothèque située sous l'horloge de la ville, Emma rend visite à August – bientôt à nouveau totalement fait de bois, qui lui répète qu'elle peut tous les sauver. "Le Véritable Amour" Emma affronte Maléfique. "Le Véritable Amour" Descendue dans les sous-sols, Emma découvre l'existence d'un dragon, Maléfique, vivant dans la caverne. Abandonnant trop vite l'épée qu'elle juge inutile, elle utilise à la place son pistolet, en vain. Finalement, elle parvient à anéantir Maléfique en lui lançant l'épée dans le cou, et récupère l'œuf contenant la potion magique qui était logé à l'intérieur de la bête. "Le Véritable Amour" Emma embrasse son fils, et brise la Malédiction. "Le Véritable Amour" Reprenant l'ascenseur, Emma est brusquée lorsque celui-ci s'arrête et que M. Gold répond à ses appels à l'aide, affirmant que Regina a fuit les lieux. Elle lui jette alors l'œuf avant que l'antiquaire ne quitte la bibliothèque. Grimpant jusqu'en haut, elle découvre Regina ligotée à une chaise. Les deux femmes se préparent à retrouver M. Gold, mais reçoivent un appel d'urgence de l'hôpital et apprennent à leur arrivée le décès de Henry. Emma embrasse une dernière fois le front de son fils, ce qui déclenche, à sa plus grande surprise, la fin de la Malédiction. Henry revient alors à la vie avant qu'une fumée violette ne fasse voile sur la ville. "Le Véritable Amour" 1re Malédiction brisée Voyage au Royaume enchanté Emma retrouve ses parents. "Le Retour de la Magie" Après que la fumée se soit dissipée, Emma retrouve ses parents » Mary Margaret et David, qui l'embrassent tendrement. Avec leurs amis, ils partent retrouver M. Gold afin d'obtenir des explications sur le dernier phénomène. En chemin vers la boutique d'antiquités, alors qu'Emma est encore perturbée par la nature de sa famille », Archie les informe que le Dr Whale est à la tête d'une foule en colère chez Regina. Emma et le groupe se rend à la maison du maire, et finalement, la Sauveuse accepte l'idée d'enfermer Regina pour sa protection et affronte ensuite M. Gold sur ses méfaits. L'homme affirme qu'il mérite des remerciements pour avoir aidé Emma à retrouver ses parents, briser la Malédiction et sauver la vie de Henry, mais la Sauveuse n'est pas convaincue. Par la suite, elle apprend alors que l'antiquaire a ramené un Spectre dans la ville à la poursuite de Regina. Pour se débarrasser de la créature, Emma aide Regina à activer le chapeau de Jefferson pour y transférer le monstre. En voulant épargner Regina du Spectre, Emma est entraînée par celui-ci dans sa chute. Elle est rejointe par sa mère, refusant d'abandonner sa fille une seconde fois. Les deux femmes atterrissent inconscientes au Royaume enchanté, où elles sont découvertes par Aurore et Mulan. "Le Retour de la Magie" Emma et Mary Margaret sont bientôt accusées d'avoir tué le Prince Philippe en amenant le Spectre avec elles et sont prises en otages les deux femmes, qui les traînent alors jusqu'à une presqu'île le refuge des survivants de la Malédiction. Après une tentative ratée de Mary Margaret de fuir, les prisonnières sont jetées dans une cellule souterraine, et Emma rencontre ainsi Cora. "Prisonniers" Emma découvre vite que Cora est en fait la mère de Regina, mais est découragée par Mary Margaret de lui parler davantage de Henry et de Storybrooke. Finalement, les deux jeunes femmes sont libérées par le leader des survivants, Lancelot, un vieil ami de Blanche-Neige. Il propose de les aider à rentrer chez eux mais insiste sur le fait que plus aucun portail n'existe. Mary Margaret pense néanmoins en connaître un dans son ancien château royal, et se rend sur place en compagnie d'Emma et de Mulan. La nuit arrivant, les femmes décident de camper, et alors que Mary Margaret et Mulan partent chercher du ravitaillement, Emma reste sur le campement. Elle se précipite cependant très vite pour stopper la bagarre entre sa mère et Aurore qui les avait suivies, tentant de venger la mort de son fiancé dont Mary Margaret serait responsable. Les deux femmes sont séparées par Mulan mais Emma, pour mettre fin aux hostilités, fait feu avec son pistolet, attirant un Ogre. Mary Margaret défend alors sa fille en grand danger et tire une flèche dans l'œil du monstre, le tuant sur le coup. Poursuivant leur chemin, les femmes aperçoivent l'ancien palais de Blanche-Neige et du Prince Charmant. "Lancelot" Peu après, Aurore et Mulan attendent à l'extérieur tandis qu'Emma et Mary Margaret pénètrent dans le château. Emma voit alors pour la première fois ce qui devait être sa chambre de bébé, qui n'a jamais quitté la Forêt enchantée, ainsi que l'armoire magique qui l'a emmenée vers le monde sans magie. Mère et fille sont surprises par l'arrivée de Lancelot, qui se révèle en réalité être Cora. Cette dernière tente de s'emparer de l'armoire mais Emma l'en empêche en la brûlant, entrainant la fuite de la sorcière. Avant leur départ, Emma exprime sa colère d'avoir été abandonnée par ses parents, mais se rend compte que c'était pour sa protection. Les larmes aux yeux, elle avoue qu'elle n'a pas l'habitude d'être la première préoccupation de quelqu'un quand sa mère lui répond qu'elle devra désormais s'y habituer. Après une étreinte, les deux femmes quittent la pièce. "Lancelot" Emma menace Crochet de le laisser aux ogres. "Le Docteur" Retournant au refuge des survivants, les quatre femmes découvrent que le camp a été décimé et que personne ne semble avoir été épargnée du massacre. Aurore découvre cependant le Capitaine Crochet sous un tas de cadavres. Le pirate tente de tromper le quatuor en déclarant qu'il a survécu à l'attaque de Cora en se cachant sous des cadavres. Emma ne le croit pas et menace l'homme en disant savoir quand quelqu'un ment. La Sauveuse ligote Crochet à un arbre de sorte que les ogres puissent venir le dévorer. Finalement, Crochet révèle sa véritable identité de capitaine tandis que Mary Margaret tire un crochet de sa sacoche. Ce dernier admet travailler avec Cora, mais propose d'unir ses forces avec celles d'Emma et de son équipe, disant connaître un moyen de retourner à Storybrooke. Il admet également vouloir aller à Storybrooke pour se venger de Rumplestiltskin, responsable de la perte de sa main. Emma décide de libérer son nouvel allié qui les conduit à une tige de haricot géante, allant jusqu'au ciel, et explique qu'une boussole enchantée se trouve au sommet, là où vit un Géant. "Le Docteur" Après plusieurs désaccords, le groupe décide que ce sera Emma qui grimpera la tige, en compagnie de Crochet. Néanmoins, avant de le faire, Emma demande discrètement à Mulan de couper la tige de haricot si elle n'est pas de retour au bout de dix heures, en s'assurant que Mary Margaret retourne à Storybrooke. Mulan acquiesce et donne à la Sauveuse de la poudre de pavot pour neutraliser le Géant. Pendant l'ascension, Crochet devine qu'Emma se considère comme une orpheline et qu'elle ne veut pas que Henry vive la même chose qu'elle. Au sommet de la tige, Emma et Crochet se trouvent devant l'entrée du palais des Géants. Elle suggère alors d'utiliser la poudre de pavot afin d'endormir le dernier Géant vivant dans le château. Ce faisant, elle remarque par ailleurs un tatouage avec le nom d'une femme sur le bras de son partenaire quand celui-ci lui passe la poudre. La femme devine facilement que ce nom fait référence à une femme que le pirate a aimé. "Tallahassee" Emma négocie avec le Géant. "Tallahassee" Crochet attire ensuite le Géant vers Emma, située au sommet d'une statue, ​​qui parvient à l'endormir en lui jetant la poudre au visage. Le duo entre alors dans le palais et Emma s'empresse de rechercher la boussole magique pendant que Crochet admire les nombreux trésors dont la bâtisse regorge. Emma remarque à temps un piège et arrête le pirate dans son élan en saisissant son bras. Ce dernier plaisante en disant que la Sauveuse l'aime bien mais celle-ci le nie. Peu après, Emma et Crochet aperçoivent la boussole au sommet d'une cage d'oiseau en or mais avant qu'ils ne l'atteignent, le Géant refait surface. De grandes pierres semblent écraser Crochet tandis qu'Emma est attrapée par de Anton qui tente de l'étouffer. Elle explique son urgence de retourner chez elle, mais l'homme demeure en colère depuis que des humains ont tué toute sa famille. Suffocant, Emma parvient à mordre le doigt du Géant, qui la lâche en hurlant de douleur. Ce dernier la alors mais se fait piéger à son propre piège et finit encagé, craignant qu'Emma ne le tue. Cette dernière assure ne pas vouloir le faire, et après une conversation, Anton réalise qu'elle est pas une mauvaise personne et lui donne la boussole tout en se libérant de la cage. Le Géant crée une sortie pour la Sauveuse qui souhaite que son nouvel ami retienne Crochet quelques heures afin de prendre une longueur d'avance. Cette faveur étant accordée, Emma s'assure que Crochet va bien et l'attache à des chaînes, puis redescend en bas de la tige à temps, une altercation entre Mary Margaret et Mulan ayant débuté. "Tallahassee" Depuis la fin du sort dont Aurore a été victime, la princesse fait souvent les mêmes cauchemars et se réveille en panique. Emma apprend alors à sa plus grande surprise que son alliée a rencontré Henry, son fils, dans son dernier rêve. "L'Enfant de la Lune" Alors qu'Emma reste confuse quant aux possibles rencontres oniriques entre Henry et Aurore, Mary Margaret informe le groupe qu'elle a elle-même été prisonnière du monde des limbes, un endroit dans lequel Aurore se retrouve dans ses rêves. Le groupe décide ainsi de laisser la princesse se rendormir et monte la garde autour d'elle. Soudain, le camp est attaqué par l'armée de morts-vivants de Cora, et Emma et Mary Margaret se défendent pendant qu'Aurore et Mulan s'enfuient à travers les bois. Après la bataille, Aurore disparaît, kidnappée par Cora. Les trois femmes décident de partir sauver la princesse tout en recueillant sur leur chemin plus de poudre de pavot afin que Mary Margaret puisse atteindre le monde des limbes. Soudain, un corbeau envoyé par Cora adresse un message au groupe, expliquant que la sorcière veut la boussole au coucher du soleil, en échange de la sécurité d'Aurore. Mulan tente de saisir la boussole avant d'accepter finalement d'attendre et de voir si elles peuvent communiquer avec Henry en premier lieu. Après la tentative de Mary Margaret de retrouver Henry parmi les flammes du monde des limbes, la femme se réveille pour informer Emma que son père s'est lui-même infligé le charme de sommeil afin de dire à ses proches d'utiliser de l'encre de seiche pour vaincre Cora. Rapidement, les deux femmes réalisent que Mulan est partie avec la boussole et partent la rattraper. Aurore réapparaît alors pour interrompre un combat entre Mary Margaret et Mulan, expliquant qu'elle s'est échappée avec l'aide de Crochet. Les quatre femmes partent ainsi en direction de l'ancienne cellule de Rumplestiltskin pour trouver l'encre de seiche. "Le Charme du Sommeil" Une fois arrivées à l'endroit désigné, Aurore trouve une note griffonnée avec le nom d'Emma, avant d'emprisonner contre toute attente ses alliés à l'intérieur de la cellule. En réalité, Cora possède le cœur d'Aurore depuis son enlèvement et s'en est servi pour la contrôler. Emma tente de convaincre Crochet de ne pas se ranger du côté de Cora, mais le pirate lui explique qu'il l'aurait aidé si la Sauveuse ne l'avait pas trahi. Le pirate et la sorcière quittent alors les lieux pour entreprendre leur voyage à Storybrooke. Bien que prise au piège dans la cellule, Mary Margaret comprend qu'il suffit de souffler sur l'encre de seiche pour faire disparaître les barreaux de la cellule. Libérées, Aurore incite les femmes à partir retrouver leurs ennemis sans elle, n'étant plus digne de confiance suite au contrôle dont elle est victime. Le groupe se rend ensuite au plus vite au lac Nostos où Mary Margaret tire une flèche vers la boussole, désormais hors de la portée de Cora. Mulan quitte rapidement la bataille pour rendre le cœur d'Aurore après que Crochet lui a rendu. Emma affronte ensuite Crochet et finit par l'assommer après lui avoir prit la boussole. Seulement, Cora s'interpose et tente d'arracher le cœur de Mary Margaret. Emma se précipite, pousse sa mère et prend sa place laissant Cora perplexe quand elle se rend compte qu'elle ne peut pas extirper l'organe de la Sauveuse. Un éclat de lumière jaillit alors de la poitrine d'Emma ce qui envoie Cora au loin, tout en la mettant hors-jeu momentanément. Joignant leurs mains, Emma et Mary Margaret sautent dans le portail et rentrent enfin à Storybrooke en sortant du puits à souhaits. Henry retrouve avec émotion sa mère et sa grand-mère et après avoir remercié Regina, Emma et sa famille se rendent à la boutique d'antiquités où Mary Margaret réveille David du charme du sommeil avec un baiser du Véritable Amour. Emma demande ensuite des explications à M. Gold quant à la note dans sa ancienne cellule sur laquelle était inscrit son nom maintes fois et l'accuse de tirer les ficelles de sa vie depuis le début. L'antiquaire nie ces accusations et avoue avoir seulement fait usage de ce qu'elle est le produit du Véritable Amour. Emma mentionne également le fait que Cora n'a pas pu arracher son cœur, que M. Gold justifie par la magie puissante qui est en elle. Finalement, pour rattraper le temps perdu avec sa famille et ses amis, Emma va dîner avec tous ses proches au Café Granny. "La Reine de Cœur" Retour à Storybrooke Emma et Mary Margaret trinquent à leur retour. "Le Chant du Criquet" Le lendemain, Emma et Henry rentrent dans l'appartement familial, des sacs de tacos à la main, quand ils surprennent David et Mary Margaret au lit. Le couple convaint Henry qu'ils étaient juste couchés tandis qu'Emma s'excuse maladroitement. Le soir venu, les habitants font une fête au Café Granny en l'honneur d'Emma et de Mary Margaret. Durant la soirée, Emma apprend grâce à Archie que des améliorations constantes chez Regina ont dernièrement pu être constatées. Certaine que Regina est en train de changer, Emma l'invite à la fête afin que Henry puisse passer du temps avec sa mère. Lorsque Emma voit Regina quittant la célébration plus tôt que prévu, elle l'invite à rester pour le dessert et Regina demande à être autorisée à passer plus de temps avec Henry. Cependant, Emma ne pense pas que ce soit une bonne idée. La réponse d'Emma vexe Regina, qui s'excuse rapidement de sa réaction. Emma raconte alors à Regina comment lui est venue l'idée de l'inviter à la fête et également les dires d'Archie sur ses progrès. Le lendemain matin, Emma prend le petit déjeuner avec Henry et en quittant le café quand Pongo, le chien d'Archie, aboie seul. Remarquant que quelque chose ne va pas, Ruby et Emma se rendent au bureau d'Archie et les deux femmes découvrent le cadavre de l'homme. Ruby ayant été témoin d'un échange virulent entre Regina et Archie un jour plus tôt, la maire devient suspecte dans cette affaire. "Le Chant du Criquet" Peu après, Regina est interrogée mais Emma ne pense pas qu'elle soit responsable du meurtre, étant persuadée qu'elle est bel et bien en train de changer. En dépit des allégations de ses parents, accompagnées de preuves concrètes, Emma refuse de croire au pire et remet la maire en liberté. Emma se rend alors chez M. Gold qui lui donne un attrape-rêves pouvant imager les souvenirs de Pongo. La surprise est totale Emma aperçoit Regina en train d'étrangler Archie. Se sentant trahie, elle part rendre visite à Regina tandis que David et Mary Margaret recommandent à leur fille d'être prudente et tous trois décident de piéger Regina avec de la poussière de fée. Emma et ses parents confrontent ensuite Regina à propos de ce qu'elle a fait. Les choses dégénèrent et la Mère Supérieure tente alors de paralyser Regina avec la poussière, mais la femme parvient à empêcher la magie blanche de l'atteindre avant de jeter Emma au loin et de la défier de se défendre au moyen de sa magie. Furieuse, la Sauveuse lui rétorque qu'elle n'est pas comme elle et qu'elle a déjà gagné, en annonçant à sa rivale que Henry ne lui pardonnera jamais ses méfaits. La maire disparaît alors dans un nuage de fumée. Rassurée par ses parents, Emma trouve le courage d'annoncer la mauvaise nouvelle à Henry. "Le Chant du Criquet" À l'enterrement d'Archie, Emma réconforte Henry, attristé. Elle retourne ensuite à l'appartement familial où d'autres résidents de Storybrooke sont également réunis, tous en deuil. Emma exprime des difficultés à réconforter son fils durant cette difficile épreuve. Leroy approche alors la Sauveuse et Mary Margaret pour leur demander, au nom de lui-même et des six autres frères, quand ils seront de retour dans la Forêt enchantée. Emma lui répond qu'elle et sa mère ont tout fait pour retourner à Storybrooke mais Leroy explique avoir peur de Regina. De plus, la Malédiction étant brisée, il pense que des étrangers pourront désormais entrer dans la ville. Néanmoins, Emma pense que tous sont en sécurité pour le moment, même si l'agent d'entretien estime que tout va basculer tôt ou tard. Après une discussion avec Marco, Emma donne Pongo à Henry, ravi. Mary Margaret souligne alors qu'il serait temps que la famille se trouve un véritable chez-soi, avec des tours ». Cette suggestion surprend Emma et son père. Peu de temps après, Emma remarque que Henry a conçu un plan pour savoir quoi changer si la famille décidait de déménager. La Sauveuse remarque qu'il a transformé la chambre de Mary Margaret en un stock d'armes pour se protéger de Regina et promet qu'elle va le garder en sécurité elle-même. Soudainement, Pongo commence à s'agiter en face de la porte d'entrée. Emma ouvre avant de voir Archie, en chair et en os, qui explique que Cora l'avait enlevé. Henry propose d'aller prévenir Regina mais Emma s'inquiète de devoir payer le prix de ce malentendu. "Le Yaoguai" Emma vient en aide à Crochet. "Au Nom du Frère" Après un accident de voiture survenu aux limites de Storybrooke, Emma se rend sur les lieux, accompagnée par ses parents. La famille constate que Belle, ayant franchi la frontière, est amnésique et que Crochet, qui s'est fait percuter par une voiture, a plusieurs côtes cassées. Enfin, un étranger a fait son arrivée dans la ville, inquiétant Emma au plus haut point. Emma et David tentent alors de retenir M. Gold de battre Crochet à mort pour ses actes envers Belle, puis les trois blessés sont transportés à l'hôpital. Emma, ​​avec ses parents, Leroy et Ruby, essayent de fouiller dans le téléphone de l'étranger pour en apprendre plus sur lui. Après avoir examiné certains documents laissés dans sa voiture, Emma découvre que son nom est Greg Mendell. En piratant le téléphone, elle finit par croire que cet homme n'a rien d'anormal quand le docteur Whale arrive et informe le groupe que la cavité thoracique de l'homme saigne. Incertain de ses compétences, il appelle M. Gold à l'aide, et avertit qu'ils doivent espérer que Greg meurt pour que personne parmi le monde sans magie ne connaisse le secret de la ville. "Au Nom du Frère" Emma, ​​David, Mary Margaret, Ruby et Leroy s'isolent pour débattre des avantages et des inconvénients d'aider quelqu'un de l'extérieur de la ville. En fin de compte, ils prennent la décision de sauver la vie de l'étranger, peu importe les conséquences. Dr Whale se prépare pour l'opération mais Mary Maragaret constate l'état d'ébriété du docteur. Soudain, le téléphone de Greg commence à sonner. Personne n'ose répondre dans la peur que le téléphone pourrait relier le monde extérieur à Storybrooke. L'opération est finalement un succès et Emma va recueillir des informations auprès de Greg sur ce qui est arrivé. Ce dernier avoue qu'il envoyait des textos en conduisant, provoquant l'accident. Avec un soupir de soulagement, Emma et ses parents reviennent à l'appartement. Henry souhaite connaître les événements de la journée et après avoir vérifié, il se rend compte que l'histoire de Victor Frankenstein n'est pas incluse dans son livre de contes. Brusquement, M. Gold arrive au loft pour demander à Emma de remplir la faveur qu'elle lui doit "Le Prix à Payer" en l'aidant à retrouver son fils, Baelfire. Juste avant son départ, M. Gold avertit également que s'il arrive quoi que ce soit à Belle pendant son absence, il tuera tout le monde. "Au Nom du Frère" Le lendemain, Emma se prépare à quitter la ville avec M. Gold, et emmène également Henry avec elle pour le protéger de Cora. Aux limites de la ville, M. Gold parvient à utiliser un châle enchanté par la magie afin d'accéder au monde extérieur sans perdre ses souvenirs. À l'aéroport, Emma aide M. Gold à passer par le détecteur de métal, et le calme après qu'il refuse la demande de la sécurité d'enlever son châle. Alors qu'ils attendent le décollage de l'avion, Emma le rassure en disant que tout va bien se passer, et qu'ils vont retrouver son fils. "Le Petit Géant" Emma retrouve le fils de M. Gold, Neal. "Manhattan" Emma, M. Gold et Henry arrivent ainsi à Manhattan, et tous les trois sortent d'un taxi, en face d'un complexe d'appartements. Dans le hall, Emma est en mesure de repérer un appartement numéro 407, qui n'a pas de nom répertorié. Elle appuie sur le numéro correspondant du digicode et se fait passer pour une factrice venue livrer un colis, mais l'interphone s'éteint brusquement et l'inconnu s'échappe par l'escalier de secours. Sur la demande de M. Gold, Emma le poursuit. Grâce à un racccourci, elle parvient à attraper l'homme, qui se révèle être son ex-petit ami, Neal. En état de choc, Emma l'accuse avec son père d'avoir monté tout un complot contre elle en raison de ses origines. Neal nie cette accusation et emmène Emma dans un bar où elle apprend que l'homme l'avait abandonné des années auparavant à la demande d'August. Même si elle se sent trahie, Neal croit qu'il n'a fait que ramener la Sauveuse chez elle ». Il pense que leurs retrouvailles ne sont que le fruit du destin mais Emma ne veut rien entendre, et lorsque Neal remarque le trousseau de clé en forme de cygne autour de son cou, elle le lui rend. "Manhattan" En sortant, Emma téléphone à Mary Margaret afin d'obtenir des conseils, hésitant à annoncer la nouvelle à M. Gold. En fin de compte, elle retrouve l'antiquaire et l'informe que son fils est parvenu à s'enfuir. M. Gold décide alors de s'infiltrer dans l'appartement de Baelfire où Emma remarque l'attrape-rêves que Neal a gardé en souvenir de leur histoire passée. En voyant le regard nostalgique d'Emma, l'homme fait remarquer que quelque chose ne va pas. Emma envoie alors Henry dans une autre pièce tandis que M. Gold continue d'exiger des réponses lorsque Neal fait irruption pour l'arrêter. En vue de l'agitation, Henry revient, bien qu'Emma tente de le faire sortir. Toutefois, Neal demande si Henry est son fils ce qu'elle est contrainte de confirmer, bouleversée. Sous le choc, Henry sort par l'escalier de secours alors que sa mère le suit. Pour justifier ses mensonges, Emma explique que Neal ne serait selon elle jamais rentré dans sa vie et qu'elle voulait cacher son passé. Henry l'accuse d'être comme Regina, qui lui a menti pendant des années. Elle présente ses excuses, mais il ne demande qu'à rencontrer son père. Emma lui accorde cette faveur mais met aussitôt en garde Neal de ne pas blesser Henry comme il l'a fait avec elle. "Manhattan" M. Gold souhaitant que son fils reparte à Storybrooke avec eux, Emma reçoit alors l'ordre de convaincre Neal de les suivre dans leur voyage de retour. La Sauveuse ne voit cependant pas pourquoi elle lui devrait encore quoi que ce soit, ayant retrouvé Baelfire. Elle laisse alors M. Gold décider de ce qui est le mieux pour son fils, et ce dernier la compare à Regina, avant de lui dire qu'une fois revenu à Storybrooke, le besoin de Henry de revoir son père pourrait le mener à prendre fuite vers New York, comme il l'avait fait auparavant avec sa mère. Bientôt, Henry et Neal sortent d'une pizzeria et songent à se rendre à un musée. Lorsque Emma demande à son fils comment est la pizza, ce dernier lui expose indirectement sa rancune en lui répondant que la pizza, elle, ne ment pas ». En retournant à l'appartement, Emma propose à Neal de revenir à Storybrooke avec eux. Ce dernier semble hésitant et annonce avoir quelque chose d'important à lui dire, mais Henry interrompt la conversation. Alors qu'il monte à l'appartement avec son père pour prendre un appareil photo, Emma expose à M. Gold sa conversation avec son fils. "Un Poison Nommé Cora" Soudain, Emma est violemment poussée par Crochet, venu jusqu'à New York pour se venger, qui poignarde alors M. Gold. Emma parvient à assommer le pirate avant un deuxième coup qui aurait pu être fatal à l'antiquaire. Henry et Neal se précipitent vers le rez-de-chaussée, et emmènent M. Gold à l'appartement pendant qu'Emma attache Crochet dans une salle de stockage. La Sauveuse devine que Crochet est venu à New York au moyen de son bateau que Neal propose de manœuvrer pour le voyage de retour à Storybrooke. Plus tard, il fait allusion à la façon dont il a rencontré Crochet dans un autre monde. Grâce à un message de Mary Margaret, Emma apprend que Cora et Regina recherchent la dague de M. Gold, et se hâte de retourner à Storybrooke. Neal et Emma partent alors chercher la voiture de l'homme pour amener M. Gold vers le navire, et Emma demande à Neal pourquoi il aide son père. Il lui dit qu'il y a une grande différence entre ne pas lui parler et le regarder mourir, avant de tenter d'aborder le sujet évoqué plus tôt, notamment sur l'annonce importante qu'il devait lui faire. C'est alors qu'une femme court vers Neal qu'il présente à Emma en tant que sa fiancée, Tamara. "Un Poison Nommé Cora" La famille est prête à combattre. "La Fille du Meunier" Embarquée sur le Jolly Roger pour retourner à Storybrooke, Emma apprend par M. Gold que ce dernier n'aura plus aucun contrôle sur lui-même si Cora et Regina en venaient à posséder la dague. La femme lui assure qu'ils sont une famille maintenant et qu'elle le protégera. Tous arrivent au quai de la ville, et Emma est aidée par ses parents pour transporter M. Gold vers sa boutique pendant que Ruby veille sur Henry. À l'intérieur, l'antiquaire indique à la Sauveuse de se servir d'un morceau de craie invisible trouvé dans un pot pour tracer une ligne de protection sur le sol qui empêchera les deux sorcières d'atteindre l'homme. Neal, quant à lui, est surpris puisqu'il ne savait qu'Emma avait de la magie en elle. Cette dernière lui répond qu'elle ne savait que le père de son ex-petit ami n'était autre que Rumplestiltskin. Le duo se remémore des souvenirs et Emma affirme qu'elle n'a aucun problème quant à la nouvelle fiancée de Neal. Après cette conversation, M. Gold aide Emma à jeter un sort de protection en expliquant que la magie n'est pas un effort intellectuel mais émotionnel. Elle parvient alors à ériger une barrière que Cora et Regina parviennent aisément à franchir. La Sauveuse, David, Mary Margaret et Neal unissent alors leurs forces contre les deux femmes. Finalement, seuls Emma et Neal restent lors de la bataille. Et lorsque Cora doit choisir entre Regina ou la dague, c'est cette dernière qui est prônée. Emma pousse alors Regina vers Cora et gagne ainsi assez de temps pour courir vers l'arrière-boutique avec Neal en prenant soin de sceller la salle avec un autre obstacle magique. Plus tard, Emma répond à un appel téléphonique de David, qui indique que Mary Margaret est introuvable. Proche de la mort, M. Gold téléphone à Belle et raccroche brusquement. Emma assiste ainsi à la réconciliation entre père et fils. Après un temps, Cora rompt la barrière magique et envoie Emma et Neal qui montaient la garde dans la forêt. "La Fille du Meunier" Dans l'appartement familial, Emma cache la vérité à Henry à propos du mal-être de Mary Margaret et lui affirme qu'elle est malade, et qu'elle et David sont couchés. Mais, réalisant qu'il a le droit de savoir, elle lui explique les circonstances de la mort de Cora, provoquée par Mary Margaret. M. Gold vient ensuite les avertir au sujet des plans de Regina qui souhaite se venger de Mary Margaret et accepte la demande de David d'arrêter la maire. Après une visite dans le caveau Mills, M. Gold les informe d'un sort appelé le Sortilège du Cœur Vide » qui, lorsqu'il est jeté sur quelqu'un, force cette personne à aimer quelqu'un d'autre. En outre, M. Gold ajoute que le sort est le seul moyen de Regina de pouvoir obtenir l'amour de Henry, mais aussi sa vengeance envers Mary Margaret. En effet, afin de lancer ce sort, Regina a besoin du cœur de la personne qu'elle déteste le plus, soit celui de la mère de famille. M. Gold pense alors avoir rempli sa dette, mais Emma lui rappelle que Henry est son petit-fils. Froidement, il affirme que les guerres ont des coûts que celle-ci remonte à des générations, et que la seule façon d'y mettre fin est de tuer Regina. Cependant, Henry dit ne pas vouloir d'une telle vendetta, qu'il ne juge pas héroïque, mais n'obtient pas de réponse. Bouleversé, il se précipite hors de l'appartement et Emma le suit. "Bienvenue à Storybrooke" Afin de le garder en sécurité, Emma appelle Neal et lui demande de l'aide. Elle emmène son fils au Café Granny, où Neal l'attend, puis laisse le père et le fils parler. Au comptoir, Greg commande son repas et demande à l'emporter avec lui, devant quitter le restaurant. En attendant, il bavarde avec Emma et lui affirme aller faire une randonnée. La Sauveuse lui demande pourquoi il n'est pas encore retourné chez lui, en Pennsylvanie, et tandis que Ruby revient avec sa commande, Greg lui répond qu'il commence à s'habituer à Storybrooke. Après son départ, Emma et Ruby échangent un regard curieux. Emma finit par retourner vers Neal et est surprise d'entendre que Henry a accepté de repartir à New York. Cependant, le garçon n'est plus à table et Emma, remarquant qu'il a pris son sac, en déduit qu'il s'est enfui. "Bienvenue à Storybrooke" Emma et Neal se regroupent alors avec David et ils trois décident de rechercher Henry dans les mines. En voyant que de la dynamite manque, ils devinent que Henry veut faire exploser quelque chose. Le groupe arrive alors au puits à souhaits et constate que le jeune homme est en train de parler à Regina. Cette dernière se dispute une nouvelle fois avec la Sauveuse, et finalement, le trio refusant de partir, la mère adoptive fait apparaître une boule de feu dans sa main, menaçant ses ennemis. Henry se place entre les deux camps dans l'espoir de faire cesser les hostilités, ajoutant vouloir à tout prix se débarrasser de la magie. Regina affirme qu'il n'y aucun moyen de le faire, et Emma répond que le problème vient du maire de la ville, pas de la magie. Henry, lui, estime que le problème est que tout le monde est corrompu par la magie et donne l'exemple de Mary Margaret et de Regina, qui ont toutes les deux faites de mauvaises choses, ce qu'Emma contredit en affirmant que seuls les gens mauvais font de mauvaises choses. Henry implore alors Regina de l'aider à détruire la magie, ce qui est impossible, mais, pour l'apaiser, la sorcière détruit le parchemin du Sortilège du Cœur Vide. Rassuré, Henry repart avec Emma, Neal et David. "Bienvenue à Storybrooke" Par la suite, Emma constate que David prépare encore une fois le petit déjeuner de Mary Margaret, qui est restée au lit depuis la mort de Cora. Bien qu'il tente de raisonner sa femme dans ce moment difficile, Emma pense qu'il est temps de passer à autre chose. Plus tard dans la journée, Emma reçoit un appel de sa mère qui lui demande de la voir au Café Granny. Au comptoir, Mary Margaret annonce avoir retrouvé August, et Marco, qui est assis à côté d'Emma, entend la conversation et demande à voir son fils. Le trio décide d'obtenir l'aide de la Mère Supérieure. En dehors du couvent, cette dernière admet qu'elle a connaissance du dilemme d'August, mais qu'elle ne peut rien faire car il n'a pas su se montrer sincère, altruiste et courageux. Elle affirme que s'il y a encore un chemin de rédemption pour August, il devra y faire face lui-même. Le trio se rend alors dans la forêt de Storybrooke et retrouve la caravane d'August. Culpabilisant, Marco revient sur le pouvoir de l'armoire qui a permis de transporter Emma dans le monde sans magie et révèle que cette armoire pouvait en réalité emmener deux personnes au lieu d'une mais, après un accord avec la Fée Bleue, il a pu placer Pinocchio en premier lieu pour ensuite annoncer que l'armoire ne pouvait protéger qu'une personne. Emma et Mary Margaret sont sous le choc, en particulier cette dernière qui va même jusqu'à frapper Marco. Emma est stupéfaite de cette réponse, pour laquelle Mary Margaret s'excuse rapidement, trouvant la réaction de Marco face à la menace de la Malédiction justifiée. Le groupe atteint finalement la remorque, mais August n'est pas à l'intérieur. Sur le chemin du retour, Emma reçoit un appel d'August lorsque la ligne est coupée. Rejoint par David et Henry, le groupe se rend au poste de police à temps pour assister à l'effondrement de l'homme alors qu'Emma et Marco tentent de lui venir en aide. Dans ses dernières paroles, il essaie d'avertir Emma à propos de quelqu'un et la Sauveuse comprend qu'il s'agit d'une femme. Henry est choqué à l'idée qu'August ne puisse obtenir une seconde chance alors que ses actions ont prouvé qu'il pouvait être sincère, altruiste et courageux. La Mère Supérieure se précipite alors vers les lieux et utilise avec succès sa baguette afin de retransformer August en un Pinocchio âgé de sept ans. Emma demande ensuite au jeune Pinocchio s'il peut se rappeler de ce qu'August essayait de lui dire, mais ce dernier ne s'en souvient pas. Après une longue journée, tous rentrent chez eux. Emma trouve enfin le courage de s'excuser auprès de Henry pour lui avoir menti à propos de son père et promet qu'elle lui dira désormais toute la vérité. Elle lui demande de ne pas la repousser et Henry lui répond qu'ils ne le fera pas. Après un câlin, mère et fils rejoignent le premier étage. "Sincère, Altruiste et Courageux" Peu de temps après, David et Mary Margaret surprennent Emma en la conduisant vers un lieu inconnu et en refusant de dire quoi que ce soit jusqu'à ce qu'elle le découvre par elle-même. La famille s'aventure dans ce qui semble être un champ vierge et franchit soudainement une barrière magique. Emma constate alors toute une plantation de haricots magiques. La Sauveuse retrouve également Anton qui se précipite à sa rencontre avec une étreinte chaleureuse. Après une petite discussion, Leroy marche vers l'ancien Géant pour lui dire de se remettre au travail. Emma est sidérée de voir que les habitants de Storybrooke ont secrètement commencé la culture de haricots magiques alors qu'elle était encore dans la Forêt enchantée, et devine alors que ses parents songent réellement à retourner dans leur monde originel. Même Mary Margaret approuve cette idée et dit qu'en y retournant, elle pourrait avoir une chance de se remettre de la mort de Cora. Bien qu'Emma pense que ce monde est comme sa maison et celle de Henry, ses parents, eux, voient la Forêt enchantée comme la leur, et croient fermement que dans leur monde, Emma pourrait avoir une fin heureuse. Méditant sur cette idée, Emma se rend au port de la ville et feuillette le livre de contes. Regina l'approche pour l'informer qu'elle vient seulement d'apprendre que M. Gold est le grand-père de Henry. Emma lui répond qu'elle comptait aller lui dire et suggère que Regina se concentre davantage sur sa place de mère auprès de lui avant qu'il ne parte pour de bon. La maire soupçonne Emma de cacher quelque chose et jure de le découvrir. À la fin de la journée, Henry est ramené chez lui par Neal et Emma demande à ce dernier s'il avait déjà songé à revenir dans la Forêt enchantée. Neal est rebuté par cette idée, ayant passé toute sa vie à fuir cet endroit. Il informe ensuite Emma que son fils a joué avec Pinocchio au parc. Emma repense alors à la mystérieuse femme dont il faut se méfier, selon l'avertissement d'August. "Lacey" Le lendemain, Emma entre au Café Granny et voit Tamara emportant son repas. En pleine enquête, la Sauveuse heurte délibérément la femme qui fait tomber tout ce qu'elle portait. Emma en profite pour jeter un œil aux affaires de Tamara et voit notamment une liste détaillant les noms des résidents de Storybrooke et leurs homologues dans le monde des contes de fées. Tamara ne dit rien et reprend rapidement le papier. Curieuse, Emma demande comment elle gère son intégration à la ville et le secret des ses habitants, une question à laquelle Tamara répond positivement. Emma exprime alors ses peurs au sujet de ce qui se passerait si des étrangers découvraient Storybrooke. Imperturbable, Tamara tente d'apaiser ses inquiétudes en disant qu'elle peut lui faire confiance. Malheureusement, cette conversation laisse une Emma plus inquiète que jamais qui prévient Mary Margaret qu'elle soupçonne Tamara d'être la femme dont August se méfiait. Mary Margaret ne prend pas cette hypothèse au sérieux et avoue penser qu'Emma ne s'est pas encore remise de son histoire avec Neal, ce que la femme nie. Mary Margaret lui conseille de ne pas évoquer cette théorie davant Henry car même si Emma n'a plus de sentiments pour Neal, cela pourrait nuire à la relation entre ce dernier et Tamara. De plus, cette histoire pourrait donner à Henry la fausse impression que ses parents pourraient encore avoir une chance de se remettre ensemble. Henry entre alors dans la pièce et annonce avoir écouté la conversation avant de proposer à Emma d'enquêter. "La Méchante Reine" Ainsi, Emma et Henry tentent d'espionner Tamara dans la voiture de la Sauveuse. Henry nomme cette nouvelle investigation l' Opération Mante Religieuse » et avoue qu'il avait l'espoir de se rendre dans la Forêt enchantée avant d'admettre qu'au final, une nouvelle opération à Storybrooke est tout aussi amusant. Emma demande alors à en savoir plus sur le désir de son fils de partir pour la Forêt enchantée, mais refuse de dire quoi que ce soit quand il devient curieux. Ainsi, Emma apprend que son fils se voit dans un château avec ses deux parents, ensemble, et pense alors que c'est une idée stupide. À ce moment, Henry aperçoit Neal et Tamara quittant leur chambre sous un parapluie. Emma profite de cette absence pour s'infiltrer chez eux tandis que Henry monte la garde. Joyeux, il dit être certain que sa mère se remettra avec Neal quand ce dernier aura découvert que Tamara est une mauvaise personne. Une fois de plus, Emma est exaspérée que tous pensent qu'elle est jalouse de la fiancée de Neal et maintient qu'elle ne lui fait juste pas confiance, bien que Henry campe sur ses positions. Avant d'entrer dans la pièce, Emma ordonne à son fils de rester sur ses gardes, et de lui faire savoir si quelqu'un vient à coups de pied dans la porte. Une fois entrée, Emma commence à soupçonner un plancher grinçant et entend Henry lancer l'alerte. Quelques secondes plus tard, Neal découvre la vérité et exige une explication. Emma confesse avoir une théorie sur Tamara, qui serait selon elle la personne dont il faut se méfier d'après les avertissements d'August. Quand elle donne la liste que Tamara avait comme preuve, Neal lui répond qu'il en est l'auteur et qu'il lui a donné pour qu'elle puisse avoir ses repères dans la ville. Néanmoins, Neal permet à Emma de regarder sous le plancher mais cette dernière ne trouve finalement rien d'alarmant. Neal pense à son tour qu'Emma a des difficultés à s'adapter à Tamara, mais la Sauveuse lui coupe la parole et le laisse avec Henry. De retour chez eux, Emma et Henry dégustent une crème glacée et le garçon affirme croire sa mère, qui pense toujours qu'il faut se méfier de Tamara. "La Méchante Reine" Emma, ​​David et Mary Margaret enquêtent au bureau de Regina après la découverte de la destruction du champs de haricots. Cependant, les plants ne sont pas sur les lieux et la dernière fois que quelqu'un est entré dans la pièce, il a dû taper un code de sécurité. Regina semble alors avoir disparu et confuse, Emma part questionner Neal à propos de Tamara. Bien qu'il affirme qu'elle fait un jogging dans les bois, Emma remarque du sable sur le sol. Le duo se rend ainsi à la plage où ils retrouvent Tamara qui affirme avoir changé d'avis quant à l'endroit où faire son jogging. Neal pense alors qu'Emma est jalouse de sa relation actuelle, mais encore une fois, celle-ci nie l'accusation. Neal révèle ensuite son regret de ne pas être allé prendre sa place en prison, dix ans auparavant, craignant qu'elle ne l'aurait jamais pardonné comme il s'est pardonné. "Deuxième Étoile à Droite…" Après un appel de David, Emma apprend que Regina est torturée grâce à un sort qui permet à Mary Margaret de ressentir ce que vit Regina. David ajoute que sa femme a senti l'odeur des sardines et Emma devine que Regina se trouve à la conserverie, non loin de la plage. Mary Margaret et David se rendent au plus vite sur les lieux alors que Neal et Emma s'y aventurent déjà, marchant dans les couloirs. Emma répond à un autre appel téléphonique de David en lui demandant de monter la garde autour de Greg, qui tente de s'échapper. Soulagé que sa fiancée ne soit pas complice de ces méfaits, Neal déchante vite quand Tamara arrive et assomme Emma. Cette dernière se réveille et voit que son ex-petit ami s'est fait tirer dessus par sa fiancée. Les deux femmes se battent et Tamara utilise un haricot magique pour ouvrir un portail. Emma y est presque aspirée, mais Neal la tire vers le haut. La Sauveuse tente ensuite de retenir Neal, qui glisse doucement vers le portail. Ce dernier lui demande de le laisser partir, mais elle refuse, persuadée que la chute lui sera fatale avant d'avouer son amour pour lui. Neal admet que lui-aussi l'aime toujours et tombe dans le portail, laissant Emma en larmes. La Sauveuse retourne alors chez elle et annonce à ses parents la mort de son ancien amour. "Deuxième Étoile à Droite…" Avec ses parents, Emma se dirige vers le parc pour annoncer à son fils la mort de Neal tandis que ses parents annoncent la même chose à M. Gold. Ils tentent d'obtenir son aide dans l'arrêt de la destruction de la ville, provoquée par un détonateur, mais l'antiquiaire refuse. De retour à l'appartement, un tremblement de terre secoue la ville. Emma ordonne à Regina d'arrêter le détonateur mais cette dernière répond il n'y a aucun moyen de le faire. Les tensions se font ressentir quand Emma blâme Regina pour la situation mais Henry intervient. Lorsque Crochet s'allie au groupe, le pirate et David partent traquer Greg pour reprendre les derniers haricots magiques restants tandis qu'Emma et Regina s'approchent du détonateur, situé dans les mines. Avant de commencer à ralentir les effets du diamant noir, Regina avertit qu'elle ne s'en sortira pas vivante et demande à Emma de dire à Henry qu'elle est morte en héros. "… Et tout Droit jusqu'au Matin" La Sauveuse se précipite alors au Café Granny où les autres habitants de la ville sont rassemblés tandis que David et Crochet ont pu ramener un haricot. Henry ne veut cependant pas partir, refusant de laisser Regina. Mary Margaret pense alors à envoyer le détonateur dans un autre monde en utilisant le haricot, ce en quoi Emma ne croit pas. Cependant, Archie parvient à la persuader que c'est la bonne chose à faire et rallie tout le monde à sa cause. Néanmoins, Emma ne veut pas que Henry ne grandisse seul, tout comme elle. Mary Margaret l'a supplie donc de ne pas prendre le même chemin qui l'a conduit au meurtre de Cora et ajoute qu'ils ne peuvent pas construire un avenir sur le sang de Regina. Emma accepte finalement l'idée, mais alors que David lui jette le haricot, Crochet parvient à l'attraper avant qu'Emma ne le convainque de le lui rendre. La famille retourne ensuite aux mines afin d'utiliser le haricot sur le détonateur mais Emma se rend compte trop tard que Crochet les a tous dupé et a pris le haricot. Désespérée, Emma prend ses parents dans ses bras en les appelant pour la première fois papa » et maman ». La Sauveuse finit par avoir l'idée de combiner ses pouvoirs avec ceux de Regina pour désactiver le détonateur, ce qui est un succès. Le danger étant passé, Henry se fait enlever par Greg et Tamara et Emma, Regina, Mary Margaret et David ne sont pas assez rapides pour arrêter le duo, qui crée un portail vers un autre monde avant de sauter à l'intérieur. Découvrant que le navire de Crochet n'a pas encore pris le large, la famille accepte la proposition du pirate de les aider à retrouver Henry. À bord du Jolly Roger, M. Gold évoque le monde magique dans lequel se trouve Henry le Pays Imaginaire. Le groupe jette alors la voile vers ce nouveau monde à l'aide du haricot magique que Crochet avait subtilisé. "… Et tout Droit jusqu'au Matin" Au Pays Imaginaire Emma se prépare à combattre. "Il Suffit d'y Croire" Alors que Crochet navigue vers le Pays Imaginaire, Emma regarde la mer quand elle est approchée par ses parents. Mary Margaret tente de consoler sa fille en disant que ce qui est arrivé à Henry et Neal n'était pas sa faute. Amèrement, Emma les blâme pour leur constant optimisme et rejette les conseils de sa mère avant d'avouer regretter avoir brisé la Malédiction au lieu d'emmener Henry hors de la ville. Mary Margaret promet alors à sa fille de retrouver Henry quand M. Gold interrompt la conversation pour annoncer son intention de sauver son petit fils lui-même. L'antiquaire liste ainsi les raisons pour lesquelles Emma va échouer dans cette nouvelle mission la Sauveuse ne croit pas en ses parents, à la magie ou en elle-même. Il souligne que ses rencontres passées avec la magie étaient seulement dues au fait que c'est la magie qui s'est montré à elle. Malgré tout ce que Emma a vécu, il pense qu'elle est toujours à la recherche de preuves rationnelles, ce qui n'est pas une tactique payante au Pays Imaginaire. Emma se dit prête à faire tout ce qu'il faut mais M. Gold lui répond qu'elle a toujours besoin de quelqu'un pour lui dire quoi faire exactement. L'homme disparaît ensuite, laissant sa canne sur le Jolly Roger. Frappée par ses critiques, Emma commence à faire des tractions sous le pont quand Crochet la rejoint pour lui donner une vieille épée qui appartenait autrefois à Neal. Alors que le duo trinque en la mémoire de ce dernier, des sirènes commencent à s'agiter autour du navire. "Il Suffit d'y Croire" Le groupe se met alors à paniquer et David improvise un canon pendant qu'Emma et Mary Margaret attrapent l'une des créatures grâce à un filet de pêche que Regina téléporte sur le pont. Débattant sur le sort de la créature, celle-ci donne un avertissement à ses ennemis au moyen d'un coquillage et les menace de mort si personne ne la libère. Le tonnerre gronde, donnant l'impression que la sirène a invoqué toute une tempête. Regina décide de pétrifier la créature, ce qui ne ralentit en rien la tempête. Une dispute puis une bagarre éclate alors entre Mary Margaret et Regina tandis que David et Crochet se livrent eux-aussi à un combat de coups de poing. Emma se rend vite compte que la venue de la tempête est due à l'animosité que chacun porte envers l'autre. Sa tentative d'avoir leur attention tombant finalement dans l'oreille d'un sourd, Emma saute délibérément par-dessus bord alors qu'un loquet endommagé tombe de la poulie et la frappe violemment, l'assumant sur le coup. David attache alors une corde autour de sa taille et plonge pour sauver sa fille tandis que les trois autres œuvrent ensemble pour tirer la Sauveuse et son père, provoquant l'arrêt de la tempête. Tous sains et saufs, ils atteignent enfin le rivage du Pays Imaginaire. Avant d'aller plus loin, Emma donne à chacun un discours d'encouragement. Elle annonce que la meilleure chose est de ne pas croire en la magie, mais en soi. Emma ne prévoit pas une histoire d'amitié avec Regina mais pense qu'une coopération entre les deux femmes est plus que nécessaire pour sauver Henry, ainsi qu'une bonne entente et une cohésion entre chaque personne, puis elle commence à s'aventurer dans l'île, suivie par ses alliés. "Il Suffit d'y Croire" Alors que le groupe traverse la jungle pour atteindre une falaise, Emma esquive maladroitement la tentative de Mary Margaret de se rapprocher d'elle. La femme souhaiterait qu'Emma commence à l'appeler maman ». Emma est mal à l'aise sur le sujet, et note que la dernière fois qu'elle l'a fait, c'était parce qu'elle pensait qu'ils allaient tous mourir. Mary Margaret laisse alors tomber le sujet. Sur le chemin, le groupe évite de justesse de l'ombrêve, un poison mortel. Atteignant la falaise, Emma parvient à voir la totalité de l'île qui a beaucoup changé depuis le passage de Crochet, le pirate ne reconnaissant plus rien. Personne ne peut s'aventurer plus loin dans jungle car celle-ci est très dangereuse. Le groupe reste sur les lieux pour la nuit mais Emma est inquiète que la recherche de Henry ne prenne trop de temps. Mary Margaret la rassure, ajoutant qu'après tout ce qu'elle a traversé pour être réunie avec David, il n'est jamais trop tard. Pendant la nuit, Emma est réveillée par une mystérieuse voix. Elle prend son sabre, surprise par un jeune garçon, qui se présente comme étant Peter Pan. Ce dernier lui permet de savoir que Henry est toujours en vie et souhaite donner une carte à la Sauveuse pour le retrouver. Souriant, Pan ajoute qu'Emma est la seule qui peut résoudre cette énigme, la carte ne fonctionnant que si elle arrête de nier ce qu'elle est réellement. "L'Orpheline" Plus tard, Emma montre la carte à ses alliés et tente d'en révéler le contenu en dévoilant des faits sur elle, encouragée par ses parents. Rien ne fonctionne, et, lassée, Regina arrache la carte des mains de la Sauveuse et y jette un sort de localisation, qui les mène tout droit à Pan. Ce dernier envoie alors ses Enfants Perdus, qui engagent le groupe dans un combat. Emma finit par avoir l'avantage sur l'un de ses adversaires et l'expression de son visage effraye ce dernier, forçant la femme à reculer. Après la bataille, Mary Margaret discute avec Emma afin de savoir pourquoi elle s'est retirée de la lutte plus tôt que prévu. À contrecœur, Emma admet que le garçon avait le même regard de désespoir qu'elle a eu en grandissant en désirant désespérément une famille. Emma avoue être ce qu'elle a toujours été, une orpheline, provoquant la révélation du contenu de la carte. Le groupe forme une stratégie afin de se rendre vers le camp de Pan et se prépare pour leur départ. Crochet offre un peu de rhum à la Sauveuse et lui demande comment elle est parvenue a faire fonctionner la carte. Emma l'informe qu'elle a juste suivi les instructions de Pan. Le pirate se montre curieux de savoir qui est vraiment Emma, et cette dernière lui fait comprendre qu'elle n'est pas intéressée pour partager cette information. Plus tard, alors qu'Emma s'éloigne pour chercher des baies, Peter Pan l'a rejoint et l'a félicite pour avoir résolu l'énigme de la carte et ajoute qu'elle n'a pas encore pardonné ses parents pour leur abandon. En outre, il accuse Emma d'influencer Henry avec les mêmes sentiments. Peter l'a menace ensuite sur deux points selon lui, Henry ne voudra plus jamais quitter l'île, et Emma ne se sentira bientôt plus orpheline, mais le sera vraiment. "L'Orpheline" Le plan pour atteindre Pan est finalement un échec quand le groupe comprend que la localisation du camp du chef des Enfants Perdu ne cesse de changer ; rendant leurs déplacements inutiles. Crochet fait alors écho d'une fée nommée Clochette en qui Pan à confiance et qui pourrait probablement les aider avec de la poudre de fée. Regina reste méfiante, prétendant que Clochette serait synonyme de mauvaises nouvelles et suggère à Emma de combiner leurs pouvoirs pour vaincre Pan. Emma refuse, pensant que la magie a toujours un prix. Frustrée, Regina accuse Emma d'écouter Crochet parce qu'il est son petit ami », ce qu'Emma réfute. Plus tard, la Sauveuse soupçonne Regina de connaître Clochette, et le demande au maire afin d'avoir une confirmation de ses doutes. Regina dit avoir une histoire compliquée » avec la fée et préfère que celle-ci ne se montre pas. Plus tard, Emma approuve la proposition de Regina d'appeler le sauvetage de leur fils l' Opération Henry ». Emma est ensuite encouragée par Regina à pénétrer dans l'arbre faisant office de maison à Clochette. Celle-ci est vide et son intérieur rappelle à la Sauveuse la maison dans laquelle elle a grandi. Elle remarque ensuite qu'une échelle se trouve dans la pièce et est étonnée puisque les fées n'ont en principe pas besoin de cet objet, pouvant voler. David trouve un drap blanc appartenant à Regina et tous se précipitent hors de la maison pour sauver la maire. Ils retrouvent Clochette en dehors d'une caverne et une Regina indemne qui témoigne de l'innocence de la fée. Regina leur dit que Clochette a perdu ses ailes mais également tous ses pouvoirs de fée il y a des années et qu'elle ne peut de ce fait pas les aider à infiltrer le camp de Pan. Clochette explique que, les gens ne croyant plus en elle, elle a cessé d'être une fée. Et même si elle ne peut les aider, Clochette admet souhaiter un futur meilleur. Emma et Mary Margaret lui promettent que si elle les aide, elle pourra tout recommencer à Storybrooke. La fée accepte et retourne avec eux au camp. "Fée Clochette" De retour au camp, Emma élabore une stratégie pour entrer dans le repère de camp par l'arrière, tandis que Clochette devra trouver son chemin par la sentinelle. Avant de mettre le plan en action, la fée veut connaître leur moyen de sortir de l'île, et les héros avouent qu'ils n'en n'ont pas. Elle souligne que jamais personne ne quitte l'île sans la permission de Pan. Pour prouver à quel point le chef des Enfants Perdus est dangereux, Clochette leur donne comme exemple une montre appartenant aux personnes qui ont apporté Henry au Pays Imaginaire, prouvant que Greg et Tamara ont été tués. Clochette estime que le risque de s'infiltrer dans le campement de Pan ne vaut pas le coup d'être pris s'il n'ont pas un moyen de quitter l'île dans l'immédiat, avant de retourner chez elle. Emma trouve que la fée a raison et rappelle ce que Neal lui a dit il est imprudent de pénétrer dans un lieu sans en connaître le chemin. Crochet rappelle qu'il a déjà pu sortir de l'île grâce à un marché avec Pan, alors que Baelfire a pu partir avec à ses propres moyens. Le groupe se rend alors dans une grotte dans laquelle Neal habitait autrefois. Emma se penche sur les dessins au mur et est surprise que Neal aimait dessiner. Crochet l'informe que ce talent lui a été transmis par sa mère. Pour mieux voir la caverne, Emma utilise une bougie allumée dans un morceau de noix de coco. Le pirate ajoute ensuite que Neal dessinait pour passer le temps et fait ainsi prendre conscience à Emma que Neal, autrefois Baelfire, lui était bien connu. À proximité, David, Mary Margaret et Regina ruminent sur une demi-noix de coco trouée. Emma remarque qu'il s'agit de la seconde moitié de la noix de coco qu'elle tient. Le fruit est alors rassemblé et la lumière qui passe par les trous révèle toute une constellation d'étoiles sur les murs de la caverne, avec à la clé un chemin de sortie. Cependant, Crochet avoue qu'il avait appris à Neal comment naviguer à l'aide des étoiles mais aussi que tous les cartographes ne révèlent jamais leurs secrets. Après avoir réalisé que seul Neal pourrait décrypter la carte, Emma se met en colère et sort de la grotte, suivie par ses parents qui tentent de la consoler. Au lieu d'être triste, Emma déborde de colère envers Neal pour lui avoir fait croire il y a des années qu'il ne l'aimait pas alors qu'il débordait d'amour pour la Sauveuse. Elle éclate en sanglots en disant ne pas avoir eu la chance de lui faire savoir comment elle a été en colère, où même combien leur épreuve passée lui a fait du mal, et admet l'avoir aimé au moment où il est revenu dans sa vie. "Les Enfants Perdus" De retour à la grotte, tout le monde cherche quelque chose qui pourrait être utile. Emma remarque les petites barres inscrites sur les murs et devine que Neal en ajoutant une par jour, prouvant que son séjour au Pays Imaginaire fut très long. La Sauveuse raconte alors son expérience dans des foyers d'accueil, et dit à ses proches avoir perdu espoir, tout comme Neal qui avait visiblement arrêté de compter. Le groupe est conscient que même s'ils essaient de sauver Henry, le petit garçon lui-même ne sait pas que sa famille est à se recherche. Mary Margaret a ainsi une idée d'envoyer un message à Henry pour le remotiver. Emma part plus loin et Crochet l'a suit, expliquant savoir ce que ça fait de perdre espoir. Emma reste distante et met des barrières au pirate. De retour au camp, Emma commence d'aider ses alliés à tisser un grand filet pour attraper un garçon perdu, tout en tentant tant bien que mal d'éviter le regard inébranlable de Crochet. David revient de la jungle avec plus de vigne, mais le groupe estime en avoir besoin de plus. Le père d'Emma retourne plus loin dans la jungle et emmène avec lui Capitaine Crochet, qui refuse dans un premier temps d'y aller avant qu'Emma ne le pousse à suivre les ordres de son père. Le pirate s'incline puisque la dame insiste », une provocation que la dame en question ignore. Lorsque les deux hommes reviennent, Crochet informe le groupe qu'un sextant se trouve sur un pic situé non loin d'eux, qui pourrait les aider à déchiffrer la carte de Neal. Le pirate et David partent alors le chercher. David demande à Emma de dire à Henry que son grand-père l'aime et lui fait ce qui semble être des adieux dans une étreinte chaleureuse. "La Naissance d'un Pirate" Emma parle à Henry grâce au miroir. "La Naissance d'un Pirate" Après avoir entièrement fabriqué le filet, Emma, Mary Margaret et Regina attirent un garçon perdu, Devin, qui dans le piège. Emma lui dit avoir message à livrer à Henry, rappelant à Devin qu'il avait une fois une maison et une famille qui a probablement cessé de croire au retour de leur enfant. La Sauveuse lui promet de l'aider à quitter l'île. Devin rejette leur offre car il ne veut pas rentrer chez lui, et Emma remarque une blessure sur sa joue de l'Enfant Perdu qui divulgue que Henry est est responsable. Alors qu'Emma attache Devin à un arbre, ce dernier se vante que Henry est l'une de leurs nouvelles recrues, et le plus vicieux. Très en colère, Emma tente de s'en prendre à lui mais Mary Margaret parvient à calmer sa fille. Sur la suggestion de Regina, les femmes utilisent la force contre Devin, et Emma lui permet d'arracher le cœur du garçon malgré les protestations de Mary Margaret. Peu de temps après, cette dernière exprime ses préoccupations sur ce qu'Emma est prête à faire pour retrouver Henry et pense qu'il serait mieux de rester méfiant envers Regina. De son côté, celle-ci envoie Devin de retour au camp avec la moitié d'un miroir magique. Plus tard, quand les trois femmes regardent à travers l'autre moitié de miroir, elle parviennent à parler à Henry. La Sauveuse convainc son fils qu'ils ont un plan pour le sauver, un plan intitulé Opération Sauvetage Cobra ». Les femmes ensuite retournent au camp et Emma rassure Regina, très inquiète pour Henry, en lui expliquant que ce dernier sait que sa famille ne l'abandonnera jamais. Mary Margaret s'excuse d'avoir remis en doute la décision d'Emma d'arracher le cœur de Devin, et ajoute savoir combien il est facile de s'abandonner aux ténèbres. "La Naissance d'un Pirate" Emma et Crochet s'embrassent. "La Naissance d'un Pirate" David et Crochet retournent à leur tour au camp et informe le reste du groupe que leur recherche du sextant est un échec. Néanmoins, David annonce que Crochet lui a sauvé la vie en le protégeant de l'ombrêve après avoir été pris en embuscade sur le chemin vers le sommet du pic. Tous le groupe, à l'exception de Regina, prend une gorgée de rhum. Emma et Crochet se retrouvent seuls, et la Sauveuse remercie le pirate pour avoir sauvé la vie de son père. Et après quelques plaisanteries ludique, elle pousse Crochet dans un long baiser passionné, mais le repousse finalement, indiquant que ce baiser ne voulait rien dire et ne se reproduira pas. Emma esquive ensuite la conversation en disant à Crochet d'aller chercher du bois, et ce dernier lui arrache un dernière sourire d'Emma en lui disant Comme vous voudrez ». "La Naissance d'un Pirate" Emma tente d'apprendre à enflammer un tas de bois grâce aux conseils de Regina. Bien que Regina souhaite que la Sauveuse canalise toute sa colère dans la magie, cette dernière dit ne pas vouloir tomber dans les ténèbres. Une dispute éclate alors et, énervée, Emma parvient à allumer involontairement un feu. Quand elle voit que ses parents et Crochet se préparent à quitter le camp, elle apprend d'eux que Neal serait peut-être en vie. Regina pense que cette hypothèse n'est qu'une fausse piste lancée par Pan mais Emma est incapable de s'allier avec la maire de Storybrooke. Lassée, Regina quitte le groupe. Poussée par Mary Margaret, Emma décide d'aller prouver par elle-même que Neal est vivant, voulant le faire pour elle et Henry. Tout en suivant la piste des empreintes, Emma avoue à Mary Margaret qu'elle a embrassé Crochet mais que ce baiser ne signifiait rien pour elle. Toujours incertaine quant à la possible survie de Neal, Emma est motivée par Mary Margaret qui lui recommande de s'ouvrir à la possibilité qu'elle puisse avoir sa propre fin heureuse. "Ariel" Le groupe atteint une caverne connue sous le nom de Grotte de l'Écho », grotte connue de Crochet qui explique que pour sauver Neal, tous doivent révéler l'un de leurs plus grands secrets. Une fois à l'intérieur, ils atteignent une impasse et aperçoivent Neal, encagé sur une plate-forme inatteignable. Avec enfin une preuve physique que l'homme est vivant, Emma s'agite. Crochet commence alors l'épreuve et confirme avoir embrassé Emma avant d'admettre que ce baiser l'a aidé à se remettre de son premier amour, Milah. Mary Margaret, elle, révèle qu'elle est profondément malheureuse d'avoir raté l'éducation de son enfant et annonce son désir d'en avoir un autre. Malheureusement, David avoue qu'il a été blessé à l'ombrêve et, bien que les blessures ont disparues, le prix de cette guérison est de rester au Pays Imaginaire pour toujours. Grâce a ces révélations, un pont s'est formé, permettant à Emma de se rapprocher de Neal qu'elle tente de libérer. Les larmes aux yeux, Emma reconnaît qu'elle l'aime toujours mais qu'elle avait l'espoir qu'il ne soit pas vivant car leur relation lui a fait beaucoup de mal et qu'elle voulait juste passer à autre chose. Les barreaux de la cage disparaissent et Emma et Neal s'étreignent. Sorti de la grotte, le groupe décide de retrouver Clochette, ayant désormais un moyen de quitter l'île. Par la suite, Emma s'excuse de ses révélations envers Neal et pense que ses sentiments ne peuvent être modifiés. Cependant, Neal ne croit pas mériter d'excuses et affirme qu'il ne cessera jamais de se battre pour Emma. "Ariel" Neal se familiarise avec le groupe et élabore une tactique pour voler hors de l'île en proposant d'utiliser l'Ombre de Peter Pan. Cette dernière semble être solitaire et le groupe estime alors pouvoir la capturer sans passer par Pan. Emma, Crochet et Neal décident de partir en ajoutant qu'il faudra retourner à la Fée Clochette quand l'Ombre sera à leur proie. Tout en se préparant pour sa quête, Emma remarque que Mary Margaret n'a toujours pas parlé à David depuis que ce dernier a annoncé à tous son interdiction de quitter le Pays Imaginaire. Même si elle essaie de parler au nom de David, Mary Margaret avoue ne pas être encore prête à pardonner son mari. La femme change de sujet et dit à sa fille que Crochet et Neal ont probablement tous les deux des sentiments pour la Sauveuse, et que cette situation pourrait devenir dangereuse. Emma répond n'y prêter aucune attention, son seul intérêt étant de sauver Henry. "La Boîte de Pandore" Ainsi, Emma, ​​Crochet et Neal retournent dans la caverne de l'ancien Enfant Perdu. Emma reprend la carte stellaire de Neal et constate un léger malaise entre les deux hommes. Le trio part à la recherche du Vallon Noir, le lieu où toutes les ombres de l'îles sont retenues. Sur le chemin, Emma donne à Neal une arme pour couper les hautes herbes. Neal reconnaît cette arme puisqu'il s'agit de son vieux coutelas, dont il a appris à se servir grâce à Crochet qui, par ailleurs, lui avait offert en souvenir. Des tensions se font ressentir et Emma cherche à avoir des réponses sur le comportement bizarre de Neal, qui souhaite alors parler du baiser entre la Sauveuse et Crochet. Emma ne voit pas pourquoi Crochet porte tellement d'importance à ce baiser et avoue lui être reconnaissance d'avoir partagé les informations quand il a appris que Neal était en vie. Le pirate explique que Pan voulait qu'il choisisse entre Neal et Emma et cette dernière est soulagée qu'il ait fait le meilleur choix. Crochet dit œuvrer à gagner le cœur de la femme de manière juste, et même si Emma affirme ne pas l'aimer, le pirate pense qu'elle devra bientôt faire un choix. La Sauveuse rétorque que sa priorité demeure Henry mais Crochet avertit que lorsque le petit garçon sera sauvé, il ne comptera pas lâcher pas l'affaire. "La Boîte de Pandore" Le trio atteint alors le Vallon Noir. Neal dit à ses deux alliés qu'il faut allumer la bougie récupérée par Emma et enfermer l'Ombre dans la noix de coco. Il finit par se battre avec Crochet quant à celui qui tiendra la bougie lorsque trois ombres apparaissent, forçant Emma à saisir les moitiés de noix de coco. Les deux hommes sont jetés contre des arbres et commencent à se faire arracher leurs ombres. Emma parvient à les sauver en utilisant la magie pour allumer une flamme et piège l'Ombre dans la noix de coco. Sur le chemin de l'arbre de la fée Clochette, Emma met les choses au point en déclarant que la seule personne qu'elle choisit est Henry. Après avoir prouvé à la Fée Clochette que l'Ombre sera leur moyen de sortir de l'île, elle annonce qu'il faut à présent se débarrasser de Peter Pan. Emma reste derrière avec Neal, qui accepte calmement ce qu'elle a dit plus tôt et pense que Henry est la meilleure chose qui leur est arrivée, ce qu'Emma approuve. "La Boîte de Pandore" Tout en avançant vers le campement de Pan, Emma constate que ses parents se sont enfin réconciliés. Elle parle à Mary Margaret à propos de sa décision de rester au Pays Imaginaire avec David. Bien que Mary Margaret soit déchirée à ce sujet, elle dit qu'il n'y a pas d'autre solution. Emma l'accuse d'abandonner trop facilement et estime qu'il doit y avoir un autre moyen de régler ce problème. Soudain, un bruissement perturbe l'ensemble du groupe qui se prépare pour un éventuel combat. Ces bruits viennent en réalité de Regina et M. Gold. Regina leur parle de la puissance de la Boîte de Pandore alors que la méfiance de Neal envers son père l'amène à avouer à ses alliés que M. Gold comptait tuer Henry et empêcher une prophétie qui lui serait fatale de se réaliser. Ainsi, Emma et tout le monde se retournent contre M. Gold en le menaçant. Les choses se calment seulement quand Neal oblige son père à leur remettre la boite magique. Quelques temps plus tard, Emma parle à Crochet pour essayer de trouver une alternative au problème de David, qui ne peut plus quitter l'île. Crochet lui dit que rien ne peut être fait, mais M. Gold intervient et annonce qu'il peut concocter un élixir magique pour le père de famille. Emma accepte ce marché, mais en retour, l'antiquaire veut une faveur de valeur égale. Neal arrête son père en exigeant qu'il devra aider sa famille gratuitement. "Pense à de Jolies Choses" Regina et Emma provoquent une éclipse. "Pense à de Jolies Choses" Le groupe met son plan en marche et Clochette accède au campement de Peter Pan tandis que les Enfants Perdus sont endormis par Regina. Cependant, Henry et Pan demeurent introuvables. En parallèle, Neal libère une jeune prisonnière et amie d'enfance, Wendy, et la ramène au camp pour en savoir davantage sur Henry. Forcée d'agir sur les souhaits de Pan, Wendy ment au groupe, mais avec quelques encouragements, elle cède et dit la vérité. Emma apprend alors la vraie raison pour laquelle Pan a besoin le cœur de Henry il veut devenir immortel. Ainsi, Pan vivrait encore mais Henry mourrait. Avant de partir au Rocher du Crâne pour arrêter Pan, Emma dit à David et Mary Margaret de retourner au pic où se trouvait le sextant pour récupérer plus d'eau magique, nécessaire pour le voyage de retour. M. Gold créera ainsi un élixir. Au moyen d'un radeau, Emma se rend au Rocher du Crâne avec M. Gold, Neal et Regina. À l'entrée, une barrière se révèle être capable de bloquer quiconque possédant une ombre, ce qui les empêche de progresser. Cependant, M. Gold s'étant débarrassé de son ombre, il avance seul, la Boîte de Pandore en main. Impatientes, Emma et Regina utilisent la magie pour provoquer une éclipse qui couvre la lune, et leurs ombres disparaissent alors. Les femmes s'empressent d'atteindre le sommet du rocher et voient Henry retirant son propre cœur. Tous trois tentent de dissuader le petit garçon de faire un tel sacrifice, mais les manipulations de Pan le forcent à entrer son cœur dans la poitrine de ce dernier. Ce geste envoie tout le monde à l'arrière tant l'impact est grand. Henry, quant à lui, s'effondre. Sa famille se précipite à son secours et Pan commence à s'envoler. "Pense à de Jolies Choses" Le chef des Enfants Perdus révèle que M. Gold est maintenant emprisonné à l'intérieur de la Boîte de Pandore avant qu'Emma ne lui fasse une entaille avec son sabre, un geste risible au yeux de Pan qui finit par quitter les lieux. Neal propose de retourner au camp des Enfants Perdus et Regina se déchaîne sur l'idée, qu'elle juge ridicule. Emma semble contente que les sentiments de Regina prouve qu'elle aime réellement son fils et se rend compte qu'elle ne comprend pas vraiment cela. La Sauveuse réalise bientôt qu'elle a l'amour de ses parents, Neal et même Crochet alors que Regina n'a jamais eu celui Henry. Le groupe apporte ensuite le corps de Henry avec eux dans le campement des Enfants Perdus où Regina lance un sort de préservation sur son fils qui durera une heure, le temps de retrouver Pan. Emma arrête rapidement Regina qui s'apprêtait à prendre le cœur de Felix et promet aux autres garçons perdus qu'elle va les faire sortir de l'île. L'un des enfants informe la Sauveuse que Pan se trouve au Bois des Fées, près d'un arbre autour duquel il aime méditer. Emma, Mary Margaret et Regina se rendent au lieu mentionné et sont prises au piège par des vignes de l'arbre précédemment cité. Pan dit que cet arbre est spécial pour lui car c'est à cet endroit précis qu'il a abandonné son fils, Rumplestiltskin. Il informe les femmes que l'arbre tue ceux qui éprouvent du regret quant à leurs actes passés et évoque ainsi des moments forts de culpabilité appartenant au passé de chaque personne. Pour Emma, Pan lui permet de savoir combien de fois elle a déçu Henry, et insiste sur le fait que le cœur du petit garçon bat désormais dans sa poitrine. Néanmoins, la seule personne n'éprouvant aucun regret est Regina, qui dit que chacun de ses actes l'a amenée vers Henry. Les vignes se cassent et Regina arrache le cœur de Henry du corps de Pan avant de reprendre la Boîte de Pandore. Tous se pressent sur le Jolly Roger où ils remettent le cœur de Henry au petit garçon, qui revient à la vie. Emma allume une mèche de canon dans lequel Neal libère l'Ombre, qui se retrouve projetée dans l'air puis emprisonnée dans la voile du navire. Le groupe peut désormais rentrer à Storybrooke. "Peter Pan n'Échoue Jamais" Après un voyage entre le Pays Imaginaire et le monde sans magie, de retour à Storybrooke, M. Gold scelle la Boîte de Pandore et la cache dans sa boutique d'antiquités. Le soir, une fête est organisée au Café Granny et Emma remet à Henry son livre de contes. La Sauveuse est intriguée par la réaction du petit garçon, qui semble faire la sourde oreille. Emma est ensuite invitée par Neal à un déjeuner le lendemain. Elle hésite à accepter, même lorsque Mary Margaret conseille à sa fille de le faire. Cependant, les pensées d'Emma sont toujours concentrées sur Henry, surtout après l'épreuve qu'il a traversé au Pays Imaginaire. Par la suite, Henry demande à dormir chez Regina. Bien que surprise, Emma l'autorise à y aller et confie ses inquiétudes de laisser son fils chez son autre mère, même après avoir été rassurée par Mary Margaret qui pense que Henry veut seulement retrouver son ancienne chambre. Le lendemain matin, Emma a toujours le sentiment que quelque chose ne va pas avec Henry et part méditer au port de la ville. David la rejoint pour parler à sa fille de Neal. Lorsque Emma exprime ses préoccupations pour Henry, l'homme l'a raisonne en disant Regina est également la mère du garçon. Emma reste sur ses positions et dit avoir un mauvais pressentiment. David suggère qu'il ne faut voir que le bien car c'est ce qui rend la vie digne d'être vécue. La Sauveuse est encore hésitante quant à aller déjeuner avec Neal et son père l'aide à se décider en l'escortant au Café Granny. En arrivant, tous entendent un appel à l'aide. Dans le même temps, Emma voit Crochet et Clochette sortant du bâtiment ensemble, ce qui l'amène à penser qu'il se passe quelque chose entre les deux, bien que ces derniers optent pour des réponses contradictoires. Emma, David, Crochet et Clochette aperçoivent alors la Mère Supérieure allongée sur le sol, tuée par l'Ombre. Tout le monde commence à soupçonner Pan d'être derrière le meurtre et Emma, accompagnée de David et Mary Margaret, part donc retrouver M. Gold et la boite de Pandore. Par la suite, Emma se rend en dehors de la limite de la ville alors que Pan est libéré de la boite. Peter dit au groupe qu'il est en réalité Henry piégé dans le corps du chef des Enfants Perdus, et, pour le prouver, Emma lui demande de lui raconter la première fois qu'ils se sont sentis connectés l'un à l'autre. Henry répond correctement en disant qu'il était à son aire de jeux quand il comprit pourquoi Emma l'avait abandonné à sa naissance elle voulait lui donner ses meilleures chances dans la vie. Soulagée, Emma reconnaît Henry et tous deux refranchissent la limite de la ville. Le groupe se dirige vers le caveau Mills dans lequel Regina avait emmené le faux Henry, en réalité Peter Pan, pour le protéger. Crochet, Neal et la Fée Clochette attendent sur les lieux mais la porte est verrouillée. M. Gold tente de la déverrouiller pendant que les parents d'Emma restent optimistes. La Sauveuse dit que c'est difficile de passer une journée dans cette ville sans avoir un problème. Une fois dans le caveau, le groupe retrouve Regina, inconsciente, et constate qu'un sort très dangereux a disparu et est maintenant entre les mains de Peter Pan le Sort noir. "Le Nouveau Pays Imaginaire" Emma écoute le plan de Gold. "Garder Espoir" Tous sont alors très inquiets, et M. Gold annonce que la seule façon d'arrêter ce nouveau Sort noir est que Regina, à l'origine de la Malédiction, en détruise le parchemin. Cependant, cet action aura un prix très élevé. Le groupe a l'intention de rendre l'âme de Henry au corps de ce dernier afin que le petit garçon ramène le parchemin en question à Regina. M. Gold dit pouvoir effectuer cette opération mais aurait besoin d'une baguette magique puissante pour cela. Clochette dit avoir connaissance de la puissante baguette magique de la Fée Noire, qu'a gardé la Mère Supérieure. Clochette, David, Crochet et Neal partent récupérer l'artefact. En attendant dans la boutique d'antiquités, Mary Margaret se confie à Emma et lui explique combien il était difficile de l'abandonner lorsque la Malédiction a frappé, et fait part de ses pensées constantes au sujet de la vie différente que la famille aurait pu avoir si cet abandon n'avait jamais eu lieu. Emma dit penser la même chose avec Henry et finit par penser que tout ça n'est que le fruit du destin. "Garder Espoir" Emma apprend qu'elle va rester seule avec Henry. "Garder Espoir" David, Crochet et Neal sont ensuite de retour avec la baguette, et annoncent que la destruction de l'Ombre a ressuscité la Mère Supérieure. M. Gold utilise la baguette pour transférer l'esprit de Henry dans son corps d'origine. Ainsi, pendant que l'antiquaire s'occupe de l'opération, le reste du groupe retrouve le Henry original. Regina s'évanouit après avoir pris le parchemin et se réveille avec la connaissance du prix pour arrêter la Malédiction. Le groupe est soudainement arrêté par Pan qui vole le parchemin et fige tout le monde sur place. Cette épreuve de force se termine lorsque M. Gold invoque son ombre qui lui rend sa dague. Le fils poignarde le père et les deux hommes meurent en même temps. Regina révèle ensuite que le prix à payer pour arrêter la Malédiction est que tous les anciens habitants de la ville doivent retourner dans la Forêt enchantée, alors que Storybrooke sera détruit à jamais. Emma apprend qu'elle va également échapper à la Malédiction et qu'elle va donc rester seule avec Henry. "Garder Espoir" Malgré le fait qu'elle aimerait partir avec sa famille, Emma se rend aux limites de la ville où elle dit adieu à sa famille et à ses amis. Après des adieux déchirants, Regina annonce à Emma qu'ils vont perdre la mémoire et qu'elle va donc leur offrir de nouveaux souvenirs dans lesquels elle a toujours vécu heureuse avec Henry. Emma et Henry montent alors dans la voiture jaune et perdent leurs souvenirs lorsqu'ils quittent Storybrooke alors que leurs proches se laissent emporter par la Malédiction. "Garder Espoir" Un an plus tard Emma claque la porte à Crochet. "Garder Espoir" Ainsi, Emma et Henry obtiennent de faux souvenirs de leur vie ensemble. Emma pensera donc qu'un incendie ayant éclaté dans son appartement à Boston, la mère et le fils sont partis recommencer leur vie à New York. "Garder Espoir" Quatre mois après son départ de Storybrooke, Emma rencontre Walsh, qui deviendra son petit ami. "Un Pirate Dans la Ville" Un an après la disparition de Storybrooke, Emma et Henry prennent leur petit déjeuner dans leur appartement, quand soudain la porte sonne. Emma s'empresse d'aller ouvrir et voit un homme étrangement vêtu de vêtements de pirate, qui prétend la connaître. Quand il tente de l'embrasser, Emma le repousse violemment et ignore ses explications en lui claquant la porte au nez. "Garder Espoir" Emma dîne avec Walsh. "Un Pirate Dans la Ville" Emma est invitée par son nouveau petit ami Walsh à un rendez-vous dans un restaurent chic et alors que l'homme quitte la table quelques minutes, Crochet rejoint Emma et lui donne l'adresse de l'appartement qu'elle devrait selon lui voir pour avoir la vérité sur sa famille, qui aurait désespérément besoin de son aide. Crochet lui demande de le retrouver à Central Park quand elle sera prête à lui parler et disparaît. De retour, Walsh révèle une bague sur un plateau de dessert, ce qui choque Emma, qui pense que ce mariage surviendrait bien trop tôt dans leur relation. Se montrant patient, Walsh lui promet alors d'attendre. À l'appartement, Henry conseille à sa mère d'accepter cette proposition car Walsh a fait preuve de sérieux. Le garçon est convaincu qu'il ne laissera pas tomber Emma comme son ancien petit ami. Le lendemain, Emma se rend à l'adresse indiquée par Crochet et y reconnait l'attrape-rêves de Neal, ce qui signifie que l'appartement est le sien. Plus choquant encore, Emma trouve un appareil photo avec le nom de Henry sur la bandoulière. Dans une confrontation, Crochet utilise la sangle comme preuve qu'Emma était venue dans l'appartement un an auparavant. Le pirate offre ensuite une potion pour rendre à la femme ses souvenirs. Au lieu de cela, Emma, qui avait tout prévu, fait arrêter Crochet pour harcèlement. "Un Pirate Dans la Ville" Plus tard, Emma avoue à Henry que son passé l'empêche d'accepter Walsh dans sa vie. Le garçon prépare alors un dîner pour les amoureux. Par curiosité, Emma jette un œil sur l'appareil photo trouvé dans l'appartement de Neal et est stupéfaite lorsqu'elle voit qu'il s'y trouve une photo d'elle et de Henry, situés dans une ville du nom de Storybrooke. Crochet, dès sa sortie de prison, aperçoit Emma et la pousse à boire la potion et ajoute qu'elle devra renoncer à sa vie actuelle, car sa véritable vie est très importante. La Sauveuse retrouve ainsi ses souvenirs et apprend que sa famille a été une nouvelle fois victime d'une Malédiction, lancée par quelqu'un de très puissant. Emma se dirige vers le toit de son appartement avec Walsh où elle rejette sa proposition de mariage, prétendant qu'elle doit s'occuper d'affaires passées. Walsh révèle tout savoir et attaque violemment Emma après s'être transformé en un singe volant. Emma, choquée, pousse la créature hors du toit. Le lendemain matin, Emma annonce à Henry qu'il n'ira pas à l'école, lui parle de Crochet et dit que tous vont se rendre à Storybrooke. De retour dans la petite ville, la femme renoue vite avec David et Mary Margaret, qui révèle sa grossesse. Le couple révèle n'avoir aucun souvenir de l'année passée. "Un Pirate Dans la Ville" David et Mary Margaret racontent à Emma les derniers souvenirs qu'ils ont après l'arrêt de la Malédiction de Peter Pan, tout les habitants de Storybrooke ont probablement été renvoyés à la Forêt enchantée. Cependant, le couple ne se souvient que de leur réveil à Storybrooke, et n'ont pas le sentiment qu'une année entière s'est écoulée. Crochet confirme qu'ils ont effectivement été victimes d'un Sort noir. Mystérieusement, certains habitants de la ville ont disparu depuis leur retour, et quand deux autres nains sont portés disparus, Emma décide de mener l'enquête. Le lendemain, au Café Granny, Emma présente Henry à Mary Margaret et les deux femmes se présentent comme d'anciens compagnonnes de cellule alors qu'Emma était incarcérée à Phoenix. Regina, stupéfaite de voir Henry, est amenée plus loin par Emma pour être interrogée sur la nouvelle Malédiction. La maire nie être impliquée dans cette histoire. Bientôt, Emma étudie le cas d'un autre résident manquant, Petit Jean, qui a été enlevé par une singe ailé. La Sauveuse envoie David, Crochet et les Joyeux Compagnons à sa recherche alors qu'elle fait équipe avec Regina pour rassembler les habitants de la ville à une réunion dans la mairie. "Chasse aux Sorcières" Tous les habitants pensent que la maire est responsable de cette nouvelle Malédiction. Emma prétend être du côté des habitants et Regina fait ainsi semblant de s'énerver avant de disparaître. Le véritable coupable de la Malédiction étant convaincu d'être hors de danger, les deux femmes profitent de ce moment de répit pour concocter une potion de mémoire afin de se rappeler l'année passée dans la forêt enchantée. Cependant, la potion ne marche pas et les femmes font alors savoir à Leroy que Regina est en pleine création d'une potion de mémoire afin que tous se rappellent de la personne qui a jeté le Sort noir. Leroy, en véritable moulin à paroles, répète ces mots à tous les habitants, faisant ainsi paniquer le véritable coupable. Tout en espionnant la maison de Regina, cette dernière et Emma ont une discussion dans laquelle Emma raconte les péripéties de Henry durant l'année à New York. Lorsque la lumière s'allume dans le bureau du maire, la Sauveuse et Regina se précipitent sur les lieux et voient une personne disparaître rapidement dans de la fumée verte. Par la suite, Emma permet à Regina de rencontrer Henry. David et Crochet sont de retour et signalent que Petit Jean s'est transformé en un singe volant. Avec tant de preuves, le groupe conclut que le responsable de la Malédiction n'est autre que la Méchante Sorcière de l'Ouest. "Chasse aux Sorcières" Dans l'appartement, Emma, Regina, David, Crochet et Mary Margaret réfléchissent, maintenant qu'ils savent à qui ils ont affaire, comment trouver la Méchante Sorcière de l'Ouest. Emma propose de partir à la recherche d'indices physiques dans le bureau du maire, mais Regina ne veut pas laisser Henry seul avec la Sorcière et ses Singes Volants dehors. Emma accepte qu'elle reste avec lui et ils décident ensuite de partir, ayant assez perdu de temps. Au bureau du maire, Emma, David et Crochet inspectent les lieux. David remarque que la Sorcière avait ouvert les tiroirs pour trouver la fausse potion de mémoire, mais remarque ensuite une trace de chaussure rouge sur le sol. Emma et Crochet arrivent ensuite, et la jeune femme se demande s'il s'agit de sang. Mais l'empreinte a également laissé de petits dépôts, que David identifie comme étant des fruits de houx. Il sait en plus que les arbustes poussent au nord de la forêt qui entoure la ville, mais David est obligé de laisser Emma et Crochet seuls pour aller rejoindre Mary Margaret et la sage-femme. David s'en veut de laisser sa fille alors qu'ils viennent de trouver une piste, mais Emma lui assure qu'elle s'en sortira très bien avec Crochet. "Le Fantôme de la Peur" Emma découvre que M. Gold est en vie. "Le Fantôme de la Peur" Dans la forêt, Crochet et Emma poursuivent leurs recherches. Ils discutent tous deux de l'année qu'ils ont passé et Emma remarque que Crochet refuse d'en parler. En quittant les bois, elle finit par apercevoir une ferme et découvre un abri anti-tornade installé dans la cour. Emma se prépare à y forcer l'ouverture avant de se retenir sous les conseils du pirate, qui préfère retrouver Regina. Emma reçoit ensuite un message de David qui pense avoir trouvé la Sorcière. Après avoir retrouvé Regina, Emma conduit la maire et le pirate dans les bois afin de retrouver David qui raconte que la Sorcière a utilisé ses peurs contre lui. Peu après, le groupe retourne devant l'abri anti-tornade, désormais ouvert. À l'intérieur, ils trouvent une cellule avec un rouet et plusieurs fils d'or ; il est ainsi évident pour la Sauveuse que M. Gold est vivant. "Le Fantôme de la Peur" Emma discute avec Henry. "Une Vie pour une Vie" Les héros se réunissent alors pour planifier leurs recherches de M. Gold. Emma reste perspicace à ce sujet et conclut que Neal a forcément dû faire quelque chose pour ramener son père. Emma décide d'aller voir Belle pour lui annoncer leur découverte et lui demander son aide en faisant des recherches. Elle lui promet de retrouver M. Gold. Emma retrouve ensuite Henry à l'Auberge et lui annonce qu'elle a du travail. Le jeune garçon sait qu'elle ment mais Emma refuse de lui dire la vérité pour l'instant et annonce qu'ils doivent encore rester en ville. Par la suite, Emma apprend que Crochet et Belle ont retrouvé Neal et elle se précipite à l'hôpital pour le voir. Elle remarque une étrange brûlure sur sa main et lui annonce que Henry ne se souvient pas de lui. Emma ajoute cependant qu'il était heureux et qu'elle ne veut pas changer cela, même si Neal veut que son fils se souvienne de lui. "Une Vie pour une Vie" Emma et David entendent des cris. "Une Vie pour une Vie" Emma part dans la forêt avec David dans l'espoir de retrouver M. Gold. Soudain, ils entendent un cri et trouvent le Ténébreux souffrant. Ils sont alors attaqués par un Singe volant et Emma se lance à la poursuite de Gold dans la jungle. Emma tombe alors sur Neal et ils se mettent à la recherche de M. Gold pendant qu'elle lui raconte la vie qu'elle avait avec Henry l'année passée. Emma reçoit un appel de Belle lui annonçant que la brûlure de Neal lui a révélé qu'il a ressuscité son père au prix de sa vie. Emma comprend donc qu'il devrait être mort. C'est alors que Neal se met à hurler et prend le visage de M. Gold. "Une Vie pour une Vie" Neal décède dans les bras d'Emma. "Une Vie pour une Vie" Quelques temps après, Neal tente de convaincre Emma d'utiliser ses pouvoirs pour le séparer de son père, même si cela le tuerait. Emma finit par accepter et réussit à faire sortir Neal du corps de Gold. Ce dernier réapparaît et il annonce à Emma l'identité de la Sorcière Zelena. Alors que Neal est en train de mourir, Emma récupère le collier de cygne et lui promet de dire à Henry qu'il était un bon père. Emma fond en sanglots lorsque Neal meurt dans ses bras. Emma et David se rendent donc chez eux pour arrêter Zelena mais celle-ci est déjà partie. Emma annonce donc à sa mère la mort de Neal et pleure à nouveau dans ses bras. "Une Vie pour une Vie" Emma annonce à Henry la mort de son père. "Une Vie pour une Vie" Emma retrouve ensuite Henry près du lac et décide de lui raconter une partie de l'histoire. Elle lui annonce qu'elle est en réalité venue à Storybrooke car son père avait besoin d'aide. En pleurs, elle explique à son fils que c'était quelqu'un de bien mais ajoute qu'il a malheureusement été tué. Lorsque Henry lui demande ce qui est arrivé à la personne qui lui a fait ça, Emma déclare qu'elle a réussit à partir mais elle promet que Zelena va payer pour ce qu'elle a fait à Neal. "Une Vie pour une Vie" Emma enterre Neal. "Verte de Jalousie" Quelques jours plus tard, Emma assiste avec tristesse à l'enterrement de Neal. Lors de la veillée funèbre au Café Granny, Emma se défoule aux fléchettes et annonce à Crochet qu'elle compte bien faire payer Zelena. Elle lui confie ensuite Henry et lui demande de l'emmener lors de l'agitation. C'est alors que Zelena fait son entrée dans le restaurant tout en narguant les héros. Emma s'apprête à l'attaquer mais elle est retenue par ses parents. Elle écoute alors la Méchante Sorcière annoncer à tous qu'elle est la sœur de Regina et qu'elle compte l'affronter au crépuscule. Une fois le restaurant quasiment vide, Emma et ses amis cherchent à comprendre ce que Regina a fait à Zelena. Cela énerve le maire qui s'en va alors. Emma et Mary Margaret la retrouvent à son caveau en train de lire une lettre et elle annonce que Zelena est bien sa sœur. "Verte de Jalousie" Emma veut affronter Zelena. "Verte de Jalousie" Emma et sa mère retrouvent ensuite David, Belle et Clochette pour réfléchir à un autre plan. Ils décident de récupérer la dague pour que M. Gold ne soit plus sous l'emprise de Zelena. Emma fouille alors sa ferme et lorsqu'elle est certaine de l'absence de la Méchante Sorcière, elle alerte Belle qui entre dans l'abri anti-tornade pour retrouver M. Gold. Elle en ressort paniquée et Emma reçoit le message de Zelena à travers Gold quiconque s'opposera à son combat contre Regina sera tué. Le soir, Emma est présente avec les autre habitants de la ville alors que Zelena attend sa sœur. La Sauveuse décide de l'affronter mais elle utilise la dague pour que Gold la mette hors d'état de nuire. Emma assiste ensuite au combat entre Zelena et Regina et à la victoire de cette dernière qui s'était débarrassée de son cœur. Emma retrouve ensuite Crochet qui lui suggère de raconter la vérité à Henry sur son père. "Verte de Jalousie" Emma veut retourner à New York. "Le Choix du Capitaine Crochet" Par la suite, Emma et David tente de monter le berceau du bébé, bien que cela ne les mène à rien. Regina les rejoint ensuite et annonce qu'elle a lancé un charme sur l'appartement pour empêcher Zelena d'entrer. Emma déclare qu'ils doivent également affronter Zelena et demande à Regina de lui enseigner la magie, ce qu'elle accepte. Ses parents se proposent alors pour garder Henry mais Emma leur avoue que son fils préfère aller avec Crochet car il ne les trouve pas drôles. Elle retrouve ensuite le pirate sur les quais et lui demande de garder Henry pendant qu'elle apprend la magie, ce qu'il accepte et se réjouit qu'Emma accepte cette partie d'elle. Elle l'arrête tout de suite en déclarant qu'elle compte toujours retourner à New York. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma manque de tomber dans un ravin. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma et Regina se rendent alors au caveau où le maire lui montre des incantations, ce qu'elle trouve ennuyant. La Reine a alors une idée qui devrait être plus efficace. Elle téléporte alors Emma sur un pont au dessus d'un précipice et lui demande de l'empêcher de le détruire. Emma n'arrive pas à utiliser sa magie alors que Regina continue de faire s'effondrer le pont. C'est alors qu'Emma tombe dans le ravin mais réussit alors à utiliser sa magie pour faire léviter certaines parties du pont sur lesquelles elle se trouve. Regina est alors énervée qu'elle gâche son potentiel mais Emma s'estime satisfaite. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma utilise sa magie pour voir Ariel. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma et Regina rentrent au loft et sont rejointes par Crochet qui annonce avoir aidé Ariel à retrouver le Prince Éric. Regina suggère alors à Emma d'utiliser sa magie pour voir leurs retrouvailles dans le miroir. La Sauveuse réussit et le maire en conclut qu'elle a des pouvoirs très puissants. Henry rentre alors avec ses grands-parents et annonce avoir conduit une voiture, ce qui énerve ses mères. Le groupe décide ensuite d'aller dîner au Café Granny. Emma propose à Crochet de venir mais celui-ci refuse. La famille est alors en plein repas et Emma ne se doute pas que le pirate l'observe. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma s'entraîne à la magie. "Remonter le Temps" Emma et sa famille se rendent chez Regina où celle-ci prépare un rituel de spiritisme afin d'invoquer Cora pour en savoir plus sur Zelena. Ils démarrent le sortilège qui ne fonctionne finalement pas. Emma se rend ensuite au Café Granny avec Killian et elle s'entraîne à pratiquer la magie, faisant apparaître une tasse de chocolat et s'amusant à déplacer le crochet du pirate. Elle trouve son comportement étrange mais ils sont alors interrompus par Belle qui déclare avoir trouvé le sort que compte lancer Zelena. Ils se rendent alors chez Regina où ils apprennent que Cora a communiqué avec Mary Margaret. Ils comprennent donc que Zelena veut remonter le temps afin de tuer la mère de Blanche-Neige pour que sa propre mère ne l'abandonne pas. Emma et les héros en concluent qu'il ne manque qu'un ingrédient à Zelena le bébé de David et Mary Margaret. "Remonter le Temps" Emma veut retourner à New York. "Un Cœur pour Deux" À l'Auberge Granny, Emma et ses parents sont surpris de voir Regina en couple, puis ils réfléchissent à un plan. Ils concluent rapidement que la Sauveuse doit briser la Malédiction et pour cela, il faut que Henry retrouve ses souvenirs grâce au livre de contes qu'ils vont chercher. Ils décident de fouiller les placards de Mary Margaret, où elle a trouvé le livre la première fois. Emma arrive au Café Granny et demande à Henry de rester avec Leroy pendant qu'elle part enquêter. Le garçon conteste et aimerait que sa mère lui dise la vérité. Celle-ci s'énerve alors et lui ordonne de faire ce qu'elle lui dit. Ils se rendent donc au loft où ils fouillent les placards. Mary Margaret trouve finalement le livre dans une caisse qu'Emma avait pourtant déjà fouillée, ce qui la choque. Elle raconte ensuite à sa mère qu'elle n'aime pas devoir mentir à Henry et qu'elle a hâte de retourner vivre à New York avec lui. "Un Cœur pour Deux" Emma demande à Henry de croire en la magie. "Un Cœur pour Deux" De retour au restaurant, Emma ne retrouve pas Henry et utilise le mouchard qu'elle a placé dans son téléphone pour le retrouver. Le groupe se rend alors sur les quais où ils trouvent Henry et Crochet en train de se faire attaquer par une armée de Singes Volants. Emma utilise son revolver pour en neutraliser quelques uns et, ceci fait, elle s'approche de son fils et lui donne le livre de contes en lui disant qu'elle a besoin qu'il croit en la magie. À ce moment, Henry retrouve tous ses souvenirs et est enfin réunie avec ses mères. Cependant, Zelena attaque et prend en otage Henry et tente de l'étrangler. La Sorcière déclare que Killian n'a pas respecté leur accord et elle envoie valser Regina. Emma utilise alors sa magie blanche pour combattre Zelena qui finit par s'enfuir. Emma retrouve Henry. "Un Cœur pour Deux" Emma et Henry se recueillent auprès de Neal. "Un Cœur pour Deux" Celui-ci tente de réveiller Regina et une fois debout, celle-ci l'embrasse et brise la Malédiction. Emma se tourne alors vers ses parents qui lui annoncent qu'ils ont lancé la Malédiction pour retrouver Emma car la faiblesse de Zelena est la magie blanche et que la Sauveuse est la seule à pouvoir la vaincre. Emma demande ensuite des explications à Crochet qui annoncent que Zelena a ensorcelé ses lèvres et qu'il devait l'embrasser pour la priver de ses pouvoirs sinon elle ferait du mal à Henry. Emma est furieuse de ne pas avoir été mise au courant et refuse de le revoir. Elle emmène ensuite Henry sur la tombe de son père et le console lorsque soudain, Mary Margaret a des contractions. "Un Cœur pour Deux" Emma crée un charme de protection. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Emma emmène alors Mary Margaret à l'hôpital. Sa mère étant sur le point d'accoucher, Emma lance un charme de protection avec Regina pour protéger le bébé. La Sauveuse est ensuite abordée par Crochet qui lui propose son aide. Emma refuse et déclare partir pour affronter Zelena. Cependant, son père l'oblige à amener le pirate avec lui, pour qu'il puisse au moins attirer le feu sur lui. Emma embrasse alors Henry et part avec Crochet. Dans les bois, Emma annonce regretter d'être revenue à Storybrooke et se tarde de retourner à New York avec son fils. Elle comprend ensuite que Killian tente de se rapprocher d'elle mais ils sont interrompus par Zelena et Gold. La sorcière, armée de la dague, déclare qu'Emma va devoir se résigner à perdre ses pouvoirs où à dire adieu à l'homme qu'elle a tellement envie de fuir. Sur ces mots, Gold envoie Crochet dans la piscine pour le noyer, avant de disparaître. Emma ne voit plus qu'une solution faire du bouche-à-bouche à Killian pour le ramener. Au moment où elle pose ses lèvres sur les siennes, Emma perd ses pouvoirs mais réussit à ramener Crochet. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Emma perd ses pouvoirs. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Emma retourne ensuite à l'hôpital et apprend que Zelena a réussit à enlever le bébé. Le groupe tente de convaincre Regina d'affronter sa sœur. Emma se rend donc dans une grange où le groupe tombe sur Zelena et Gold en train de lancer le sortilège de voyage dans le temps. Emma tente de les arrêter, armée d'un simple pistolet, mais la sorcière étant en possession de la dague, Gold la met hors d'état de nuire en la suppliant de récupérer la dague. Emma voit alors Regina réussir à utiliser la magie blanche pour arrêter Zelena et la priver de ses pouvoirs, tout en récupérant la dague. Emma retrouve alors son frère et ils retournent tous à l'hôpital où ils remettent le bébé à Mary Margaret. Emma annonce à Crochet ne pas avoir retrouvé ses pouvoirs mais rappelle qu'elle n'en n'aura pas besoin à New York, celui-ci se réjouit tout de même de la voir enfin sourire. Emma et Henry retrouvent Mary Margaret, David et le bébé et sont maintenant heureux. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Retour vers le futur Emma se moque de ses parents avec Henry. "L'Effet Papillon" Par la suite, Emma aimerait connaître le nom de son petit frère et apprend que ses parents ont décidé d'organiser une fête au Café Granny pour l'annoncer. Henry les rejoint et annonce à sa mère qu'il leur cherche un appartement. Celle-ci contourne la conversation, ne voulant pas lui dire qu'elle compte retourner à New York. Emma se rend ensuite au café avec sa famille et écoute Henry raconter l'histoire de la rencontre entre Blanche-Neige et le Prince Charmant. Crochet évoque alors le fait qu'Emma veuille retourner à New York provoquant l'opposition de Regina et Henry. Énervée, elle quitte alors les lieux et trouve refuge dans un parc où Crochet la rejoint avec le livre de contes. Emma explique donc qu'elle ne fait pas partie de ce livre et ajoute qu'elle a toujours fuit afin de trouver un endroit qui lui manquait, donc elle va continuer de fuir et quitter Storybrooke. C'est alors qu'ils remarquent un faisceau de lumière et décident de s'y rendre. "L'Effet Papillon" Emma et Crochet veulent refermer la porte. "L'Effet Papillon" Emma et Crochet arrivent au hangar où ils découvrent la porte spatio-temporelle de Zelena ouverte. Ayant pour but de la refermer, ils se trouvent aspirés et atterrissent dans la Forêt enchantée. Emma s'énerve de s'y retrouver coincée puis elle découvre un avis de recherche au nom de Blanche-Neige, comprennant ainsi qu'ils ont voyagé dans le temps. Emma suggère ensuite d'aller voir Rumplestiltskin pour qu'il les aide à rentrer, mais à ce moment, ils entendent les gardes de la Reine et se cachent. Emma découvre alors la Reine Regina menaçant un village et tenant Marianne comme prisonnière. La Sauveuse veut l'aider mais Crochet l'en dissuade, expliquant qu'ils ne doivent pas changer le passé. Par la suite, il lui suggère de se changer pour éviter d'attirer l'attention et Emma s'habille alors en paysanne. "L'Effet Papillon" Emma révèle l'avenir du Ténébreux. "L'Effet Papillon" Dans la forêt, Emma et Crochet se cachent en voyant l'attelage du Prince David. Elle découvre ensuite Blanche-Neige en haut d'un arbre, sur le point d'attaquer le carrosse. Cependant, Emma casse des branches sans le vouloir, ce qui fait tomber Blanche-Neige. Elle annonce ensuite à Crochet qu'elle vient d'empêcher la rencontre de ses parents et décident d'aller voir Rumplestiltskin pour arranger les choses. Toutefois, celui-ci s'apprête à tuer Crochet, mais Emma réussit à l'arrêter en lui révélant son avenir au sujet de Baelfire, révélant qu'elle vient du futur. Elle lui demande alors son aide car ils ont empêché la rencontre de ses parents. "L'Effet Papillon" Emma séduit Crochet. "L'Effet Papillon" Dans le Château des Ténèbres, Emma rencontre Belle et révèle au Ténébreux qu'il va tomber amoureux d'elle. Elle lui explique ensuite comment ses parents doivent se rencontrer et découvre que les pages du livre sont devenues blanches car l'avenir est maintenant incertain. Rumplestiltskin leur révèle où se trouve Blanche-Neige et leur demande de tout faire pour qu'elle vole la bague de Charmant pendant qu'il tente de les ramener chez eux. Ils se rendent donc dans une taverne où ils trouvent le capitaine Crochet de l'époque et Emma fait diversion avec lui pendant que Killian se sert de son bateau pour parler à Blanche-Neige. Emma séduit Crochet et celui-ci finit par l'emmener dans son bateau pour passer à la vitesse supérieure. Le véritable Crochet frappe celui du passé et Emma s'enfuit avec lui, ayant réussit à parler à Blanche-Neige. "L'Effet Papillon" Emma est au bal avec Crochet. "L'Effet Papillon" Ils attendent ensuite dans la forêt lorsque Rumplestiltskin apparaît et leur donne une invitation pour le bal afin qu'ils y aillent et fassent en sorte que Blanche-Neige vole la bague. Il utilise sa magie pour qu'Emma ait une magnifique robe rouge et que personne ne puisse les reconnaître. Elle se rend alors au bal avec Crochet en se faisant passer pour la princesse Leia ». Ils dansent alors jusqu'à l'arrivée de la Reine Regina. Emma se rend alors compte que Charmant n'est plus là et ils vont donc en haut du château pour empêcher les gardes de tuer Blanche-Neige. La voyant s'enfuir, Emma pense que leur plan a fonctionné mais elle trouve la bague sur le sol et veut donc la donner à Blanche-Neige. Elle arrive dans la salle de bal où elle se fait arrêter par la Reine pour avoir aidé la fugitive. Elle rencontre ainsi Marianne, qui déclare qu'elles seront exécutées le lendemain. En utilisant la méthode de déverrouillage de Neal, elle se libère avec Marianne et rejoint Crochet, le Prince Charmant et Scarlett uniquement pour assister à l'exécution de Blanche-Neige par la reine. "L'Effet Papillon" Choquée par la mort de sa mère, Emma découvre qu'elle s'est en réalité échappée en se transformant en insecte, puis l'observe retrouver forme humaine grâce à l'intervention de la Fée Bleue. Soulagée, elle embrasse Blanche-Neige, qui est intriguée par son inquiétude. Craignant que Marianne ne change le futur simplement en existant, Crochet et Emma décident de l'emmener vers le futur. Le Prince Charmant remarque que Blanche-Neige lui a volé la bague et prend la fuite, rattrapant ainsi l'erreur initiale d'Emma. De retour auprès de Rumplestiltskin, Emma et Crochet apprennent qu'une baguette spéciale peut reproduire la magie, mais le portail doit être créé par une personne qui l'a déjà traversée. Désireux de protéger l'avenir » en avalant une potion d'oubli, le Ténébreux les piège également dans son coffre-fort. Pendant qu'ils sont là-bas, Emma reproche à Crochet de manipuler une urne qui pourrait être dangereuse. Ayant le temps de réfléchir, Emma repense à sa famille et à la peur qu'elle a éprouvée en croyant sa mère morte. Cela suffit à activer la baguette qui ouvre un portail. Avant de suivre Crochet qui le franchit avec Marianne assommée, Rumplestiltskin demande à savoir ce qui se passe quand il est réuni avec Baelfire. Elle déclare que son fils lui pardonne et l'aime, mais qu'il meurt en héros pour sauver tout le monde, ce que Rumpletsiltskin ne devrait pas lui ôter. Finalement, Emma le presse de prendre la potion, ce qu'il fait en la repoussant, permettant à la blonde d'être entraînée dans le vortex. De retour à son époque, Emma se précipite dans les bras de ses parents et confirme sa décision de rester en ville. Elle les informe sur son aventure passée et celle de Crochet, puis demande le nom de son frère. David et Mary Margaret annoncent qu'ils le nomment en hommage à un véritable héros Neal. Puis Emma apprend de Crochet qu'il a échangé son navire contre un haricot magique afin de la retrouver à New York. Touchée, elle partage enfin ses sentiments et l'embrasse. Au moment où Emma réintroduit Marianne à Regina, Robin reconnaît la nouvelle venue comme son épouse décédée, de même que Roland, qui la reconnaît comme sa mère. Emma, ​​abasourdie par la tournure des événements, commence à s'excuser en disant avoir seulement voulu sauver une femme innocente, mais Regina la réprimande avec colère en lui disant qu'elle ressemble à sa mère et qu'elle ne pensait pas aux conséquences de ses actes. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Les Reines des Neiges Lorsque Regina quitte le restaurant, Emma la suit pour expliquer qu'elle n'a jamais eu l'intention de causer de dommages, mais ne regrette pas d'avoir sauvé Marianne, tout en essayant de s'excuser d'avoir gâché les nouvelles chances de bonheur de Regina, qui affirme n'en avoir aucune. Soudain, Robin s'approche et présente Marianne à Regina afin que les trois puissent parler, mais cela dégénère. Crochet dissuade alors Emma de poursuivre Regina, le temps qu'elle se calme. Le lendemain matin, Emma téléphone à Regina qui ne décroche pas. Henry essaie de l'appeler à la place. Elle envoie également Crochet chercher Regina au caveau. Au cours d'une conversation, Mary Margaret fait remarquer à Emma à quel point Henry semble être bien adapté, surtout depuis que ses deux mères ont maintenant un petit ami. Cependant, Emma n'a pas encore parlé à Henry de sa relation avec Crochet. Ce dernier rapporte que Regina n'est pas au caveau et se demande ensuite si Emma l'évite maintenant. En privé, Emma raisonne pour dire qu'elle a actuellement fort à faire à cause de la crise de Regina. À ce moment-là, Leroy et Walter les informent que quelque chose a gelé leur voiture hier soir. Remarquant des traces de glace sur le sol, elle et Crochet suivent le sentier jusqu'à un entrepôt. À l'intérieur, un monstre de neige se forme et les chasse jusque dans la forêt où ils tombent sur David, Petit Jean, Marianne et Robin. Une flèche tirée par Petit Jean agite la bête, pour laquelle Emma utilise la magie pour lancer une boule d'énergie. Cela ne fait que fâcher le monstre, qui assomme Emma et blesse tout le monde. De façon inattendue, Regina intervient dans la bataille, sauvant la vie de Marianne, en détruisant la créature avant de se téléporter. Emma partage ensuite un baiser avec Crochet, lui demandant de la patience pendant qu'elle traite les choses avec Regina. De l'extérieur du bureau du maire, Emma réconforte une Regina silencieuse et lui promet de l'aider à trouver une fin heureuse. "Elsa et Anna d'Arendelle" Une nuit à l'appartement, Emma voit Henry préparer un panier de friandises pour Regina. Avant qu'il ne le lui apporte, un oiseau portant un message du maire arrive. En le lisant, Henry pense que Regina ne veut pas le voir. Emma regarde la lettre elle-même, emmenant Henry au Café Granny, pensant que sa mère a besoin d'espace. Henry, cependant, ne croit pas que Regina fasse le bon choix en le repoussant. Après une panne de courant, David communique avec Emma par radio, qui la récupère afin qu'elle puisse enquêter. Elle demande à Henry s'il souhaite se joindre à eux, lui suggérant même en plaisantant de trouver un nom à l'opération, mais il refuse. Emma, ​​assise dans la voiture pendant que David conduit, déplore son incapacité à réconforter Henry à propos du billet de Regina. David remarque que Henry a hérité de ses traits à elle et Regina, qui ont toutes deux érigée des murs, mais estime qu'Emma ne devrait pas abandonner son fils. Près de la limite de la ville, ils voient un mur de glace qui a renversé des lignes électriques. Crochet, ayant déjà fouillé, approche. Il plaisante en disant à Emma qu'il a oublié d'apporter du champagne à leur deuxième rendez-vous ». Remarquant une ouverture de mur, Emma explore l'intérieur et surprend une femme, Elsa, qui a créé le blocus. Lorsqu'elle est interrogée, Elsa avoue avoir trouvé le pendentif de sa sœur Anna dans la boutique d'antiquités et la recherche. Au fur et à mesure que David et Crochet avancent, Elsa forme des glaçons et provoque une avalanche qui la piège, elle et Emma de l'autre côté. Sur ordre d'Elsa, Emma dit à David de retrouver Anna. En attendant, Emma reconnaît qu'Elsa, comme elle-même, ne peut contrôler sa magie. Engourdie par le froid, la Sauveuse tente de rester éveillée en parlant en évoquant leurs pouvoirs qu'elles ne parviennent pas à contrôler. Lorsque Emma s'effondre, Elsa est encouragée par David, qui la persuade de faire fondre la glace. Emma est ensuite réchauffée à l'appartement. Elle s'excuse auprès de Henry pour ne pas avoir été utile plus tôt, mais il est content qu'elle soit en sécurité. David donne ensuite à Elsa le bâton de berger de Bo Peep qui lui permet d'entendre les battements de cœur de sa sœur. Emma fatiguée se repose dans les bras de Crochet, mais accompagne ensuite Elsa à la limite de la ville qui ne parvient pas à faire disparaître le mur de glace. "Un Mur de Glace" Avec Elsa, Emma et Crochet confrontent M. Gold à propos de l'urne. Comme Emma se le rappelle, il l'avait dans son coffre-fort, mais M. Gold a ordonné à Belle d'utiliser sa dague pour lui faire dire la vérité. M. Gold déclare alors n'avoir aucune connaissance d'Elsa, d'Anna ou de la présence de quelqu'un dans l'urne. En arrivant au bureau du maire, Emma découvre que Marianne a été frappée par un sort de glace, mais que ce n'est pas dû à la magie d'Elsa. Avant qu'Emma ne parte à la recherche du coupable, Regina insinue, à en juger par le monstre des neiges et l'effondrement de la glace, que la Sauveuse est incapable de faire son travail, ce qui indiffère le shérif. En quête d'indices dans la forêt, elle se sépare de David et appréhende un homme fouillant dans la tente de Robin. Le forçant à se rendre sous la menace d'une arme, Emma le poursuit tandis qu'il est intercepté par David. Se présentant comme Will Scarlet, il mentionne avoir entendu parler de la maladie de Marianne et leur parle de glaces suspectes qui n'ont pas fondu lors de la panne d'électricité. Sceptiques, les deux shérifs laissent Will les emmener au magasin Any Given Sundae, où Emma remarque que les congélateurs ne fonctionnent pas. Suivant le conseil de Will, Emma et David découvrent une cuisine gelée dans l'arrière-boutique, ce qui laisse le temps au bandit de s'éclipser en dérobant la caisse. Bien qu'Emma veuille le poursuivre, David insiste pour qu'ils investiguent cette piste. Frustrée, Emma admet être malheureuse en tant que Sauveuse puisqu'elle est incapable de résoudre quoi que ce soit ces derniers temps, croyant que ce que Regina a dit plus tôt est vrai, mais son père lui conseille de ne pas abandonner. Écoutant un message vocal de Crochet, ils se dirigent vers la Reine des Glaces qui s'apprête à empaler le pirate avec des stalactites. Étrangement, la Reine des Glaces appelle Emma par son nom, ce qui la déstabilise mais ne l'empêche pas de la repousser pour sauver Killian. Cette dernière ayant pris la fuite, Emma réconforte Elsa à propos de son passé oublié, persuadée que la vérité se révélera bientôt. Cette nuit-là, Crochet soulève des problèmes de confiance entre eux, contraignant Emma à avouer qu'elle craint de le perdre. Crochet la rassure alors et tous deux s'embrassent. "Jeter un Froid" Après avoir informé Henry de sa relation avec Crochet et s'être vue rassurée par les propose de son fils, Emma le conduit au Café Granny où elle a l'intention de demander à son petit ami de sortir avec elle. Emma pose la question à Crochet qui accepte leur premier rendez-vous. En raison de son insistance, elle lui permet de planifier leur sortie. De retour à sa voiture, Emma marche dans une flaque, qu'elle soupçonne être la faute de la Reine des Glaces. Le soir venu, Emma se prépare et montre sa tenue à ses parents et Elsa. Mary Margaret prend alors une photo d'elle, sur laquelle Emma plaisante en disant qu'elle a besoin de trouver son propre appartement. Elle ouvre ensuite la porte pour recevoir Crochet, qui a depuis retrouvé sa main manquante auprès de M. Gold. Alors qu'ils dînent Chez Tony, Crochet promet, pour la soirée, de calmer ses inquiétudes au sujet de la Reine des Glaces. Au bar voisin, Will essaie de sortir sans attirer l'attention d'Emma, ​​mais tombe sur un serveur qui porte du vin, qui se déverse sur sa robe. Bouleversé, Crochet demande des excuses à Will, mais Emma le repousse. Elle poursuit presque Will en le reconnaissant, mais décide de s'occuper du voleur plus tard. À la fin de la soirée, Crochet demande à Emma un autre rendez-vous qu'elle scelle avec un baiser de bonne nuit. Dans l'appartement, Mary Margaret, excitée, veut entendre tous les détails du rendez-vous, contrairement à David. Maladroitement, Emma s'excuse. Au matin, sa voiture glisse sur une route glacée. Enquêtant à proximité, Emma repère la Reine des Glaces et la suit, mais elle perd la piste de la femme. Appelée par Belle, elle se rend à la bibliothèque pour trouver un Will égaré et l'emmène dans une cellule. Pendant l'interrogatoire, Emma pose des questions sur un livre et un dessin qu'elle a trouvés sur lui plus tôt, mais Will prétend qu'ils ne veulent rien dire. À l'arrivée de Crochet, elle s'aperçoit qu'il a de nouveau son crochet ; il prétend que la vraie main n'était pas assez bonne. De David, Emma apprend que la Reine des Glaces vit sous le nom de Sarah Fisher, mais il n'y a aucune trace de sa présence, ce qui signifie qu'elle n'est pas venue à Storybrooke en raison d'une Malédiction. "L'Apprenti Sorcier" Au bureau du shérif, Emma regarde les photos que Sidney a prises alors qu'il l'espionnait pour le compte de Regina, et remarque une image d'elle-même en train de se disputer avec la Reine des Glaces. N'ayant aucun souvenir de cette altercation, Emma, ​​accompagnée d'Elsa, se rend au caveau de Regina. Avant de rentrer, Emma parle de la détérioration de ses rapports avec Regina et comprend que, quand elle blesse quelqu'un, il n'y a aucun moyen de revenir en arrière. Regina n'a pas de réponse à propos de la photo, alors Emma propose de prêter main-forte pour dégeler Marianne en signe d'apaisement, ce qui ne fonctionne pas vraiment. Peu après, Emma découvre qu'Elsa est partie. Partant à sa recherche, elle rencontre Regina qui traque la Reine des Glaces. En voyageant, elle exprime son admiration pour ce que Regina fait pour Marianne, mais le maire continue de croire que la Sauveuse, intentionnellement ou non, a ruiné sa vie et qu'elle devra vivre avec. Elles atteignent un pont, apparemment fabriqué à partir de la magie d'Elsa, et pendant leur traversée, une rafale de vent provoquée par la Reine des Glaces les arrête. Emma apprend alors que Regina a piégé Sidney dans un miroir et que celui-ci les a livrées à la Reine des Glaces. Lorsque le pont s'effondre, les deux femmes parviennent à se mettre en sécurité et vainquent un monstre de glace en combinant leurs pouvoirs. Toutefois, la Reine des Glaces apparaît et vole le miroir de Regina, puis les étouffe, mais Elsa arrive et la combat. Avant que le trio ne l'achève, la Reine des Glaces se retire. Une dispute éclate ensuite entre Emma et Regina alors qu'Elsa leur demande de communiquer. Encouragée par Elsa, Emma parle à nouveau à Regina et confesse vouloir être son amie. Dans la soirée, au poste du shérif, Emma et Crochet regardent un enregistrement vidéo d'elle et d'une vieille amie. Soudain, il joue une séquence vidéo dont Emma ne se souvient pas, dans un nouveau foyer d'accueil, quand un garçon s'empare de la caméra. La mère adoptive, révélée être la Reine des Glaces, s'approche pour emporter l'appareil. "Le Reflet du Miroir" Réunissant Belle, David, Henry, Mary Margaret, M. Gold et Regina ensemble, Emma rejoue l'enregistrement pour leur montrer ce qu'elle a découvert. Ils se mettent alors à la recherche de la Reine des Glaces et dénichent son camion de glace dans la forêt grâce à un appel de Robin. Une dispute éclate alors entre le voleur et le maire à laquelle Emma tente de mettre un terme et se fait rabrouer. À l'intérieur du véhicule, ils découvrent une coupure de journal relatant la découverte d'Emma et Pinocchio après leur arrivée dans ce monde. Cela confirme que la Reine des Glaces surveille la Sauveuse depuis le début. Elle trouve également un dossier, avec tous ses vieux dessins et essais, que la Reine des Glaces a apparemment gardé au fil des ans. Parmi tous les éléments, un parchemin rédigé dans un texte ancien inquiète le plus Emma. De retour au bureau du shérif, Elsa montre à Emma et Crochet un arbre généalogique illustré de la famille royale d'Arendelle. Dans ce cadre, la Reine des Glaces porte le nom d'Ingrid et est la tante maternelle d'Elsa. Il est tout aussi surprenant que la mère d'Elsa et Ingrid aient eu une autre sœur, Helga, qui ressemble à Emma. Remarquant le parchemin, Elsa déchiffre le message la Sauveuse ​​deviendra la sœur d'Ingrid. À en juger par l'arbre généalogique, ils réalisent qu'Ingrid veut remplacer ses sœurs perdues par Emma et Elsa. Belle révèle une précédente rencontre avec Anna, qui a ensuite été capturée par la Reine des Glaces. Elle rapporte également des informations sur le miroir d'Ingrid, qui est essentiel pour jeter le Sortilège des Mille Éclats qui les fera se retourner les uns contre les autres. Malgré tout, Emma et Elsa reconnaissent de façon inquiétante qu'Ingrid les épargnera toutes les deux afin de pouvoir former une famille parfaite » avec elle. "Secrets de Famille" À partir d'un sort déchiffré par Belle, Emma s'entraîne à allumer une bougie magique capable de créer des liens inhibiteurs pour Ingrid. Touefois, devant garder son petit frère, Emma retrouve Mary Margaret à une réunion de nouvelles mères menée par Ashley. Emma est perturbée par cela, mais essaie de comprendre que Mary Margaret n'a pas eu la chance d'être mère la première fois. Cependant, par mécontentement, Emma fait bouillir la bouteille de lait de Neal, qu'elle tente de faire passer pour un exercice de magie. Quand elle essaie de prendre Neal, Mary Margaret, incertaine, refuse. Emma capture ensuite Ingrid et la conduit au poste où elle l'interroge sur son enfance et sa surveillance. La Reine des Glaces laisse entendre qu'elle a effacé ses souvenirs pour la protéger et pense qu'Elsa et elle sont de la même famille puisqu'elles ont des pouvoirs similaires et que la famille d'Emma craindra leur fille si ses pouvoirs deviennent dangereux. Ingrid affirme que les parents d'Emma ont volontairement décidé de l'abandonner à la naissance, même s'il existait d'autres options. L'utilisant de manière égoïste pour qu'elle soit leur Sauveuse, elle doit se sentir bénie d'avoir un fils sans magie. Excédée que ses proches la voient comme un monstre et par les insinuations d'Ingrid, Emma fait exploser un mur. Ingrid rompt alors ses liens et s'échappe. Avec ses pouvoirs incontrôlables, Emma endommage un lampadaire qui blesse David. Cela met en colère Mary Margaret, qui regrette rapidement son erreur alors qu'Emma, ​​blessée, s'enfuit. "Le Pacte" Dans les bois, Henry s'approche d'Emma mais celle-ci le renvoie involontairement en arrière et le blesse. Craignant de recommencer, elle émet un autre souffle pour l'obliger à partir. Ingrid apparaît alors, conseillant à Emma de s'accepter car c'est la seule option. Emma refuse, ne voulant pas laisser ses proches la maltraiter à cause de ses pouvoirs, et s'engouffre dans sa voiture. Elle consulte M. Gold pour trouver une solution permanente pour se débarrasser de sa magie, et il lui présente un sort capable de cet exploit. Il lui ment en disant que le sort est trop intense pour la ville car cela réduira des bâtiments entiers en ruines, alors elle accepte de le rencontrer dans un manoir abandonné. Sur le trajet, elle fait un écart sur le côté pour éviter une manifestation d'Ingrid. La Reine des Glaces la prévient ainsi que M. Gold veut seulement l'utiliser, ce qu'Emma ne croit pas. Elle se rend donc au manoir où M. Gold la guide dans une pièce où elle sera privée de magie. Avant qu'elle n'atteigne la porte, Elsa l'arrête. S'appuyant sur sa propre expérience, elle affirme qu'il ne suffit pas d'avoir le soutien de ses proches. Pour qu'Emma soit vraiment heureuse, elle doit embrasser le bien et le mal qui viennent de sa propre magie. Dans un geste risqué, elle calme la magie d'Emma en liant ses mains avec elle. Symboliquement, en ce moment, Emma et Elsa apprennent à accepter leur magie. Dans une heureuse réunion avec David, Henry, Crochet et Mary Margaret, Emma crée un feu d'artifice. Les ennuis commencent à nouveau, cependant, quand Emma et Elsa remarquent des rubans jaunes sur leurs poignets gauches, qui commencent à absorber leur magie pour la communiquer à Ingrid, lui permettant de lancer le Sortilège des Mille Éclats. "La Sœur Parfaite" Dans la tour de l'horloge, Emma et ses alliés observent les nuages de magie annonciateurs du sort d'Ingrid qui entrera en vigueur au coucher du soleil. Au début, ils tentent de franchir le mur de glace pour fuir la ville avant que le sort ne frappe, mais la barricade est trop puissante. Une fissure dans la glace révèle le collier perdu d'Anna, récupéré par Elsa. Emma envoie Leroy ainsi que ses parents pour avertir les habitants de la malédiction d'Ingrid et demande à Crochet de chercher des bateaux de secours sur les quais. Laissant Henry aux soins de Regina, Emma se rend avec Elsa chez le prêteur sur gages. De Belle, ils apprennent qu'un échantillon de cheveux de quelqu'un qui a été sous le sortilège d'Ingrid peut permettre de créer un contre-sort. Comme Anna remplit les critères, ils utilisent un charme de localisation sur le collier pour la suivre, mais cela les conduit à un éboulis dans une mine. Se regroupant avec ses parents, Leroy et Regina, ils déterminent qu'il faudra des heures pour ouvrir le passage. Ce plan est arrêté lorsque Belle découvre qu'il est possible de lancer un contre-sort en utilisant le collier. Convaincue qu'il faut sauver la ville, Emma persuade Elsa de remettre le pendentif dans une pochette qui s'avère finalementf remplie de cailloux. La duplicité d'Elsa est révélée seulement après l'avoir remise aux religieuses pour le contre-sort. Emma retourne alors dans les mines au moment même où Elsa fait exploser la roche. Les deux amies se rendent sur une plage où Elsa suit la lueur du pendentif jusqu'à ce qu'il s'efface, laissant Anna introuvable. Emma conclut qu'Anna est morte, mais Elsa s'accroche à l'espoir et fait un vœu tout en tenant le pendentif pour revoir sa sœur. Miraculeusement, le collier exauce son souhait et amène Anna et Kristoff sur le rivage. Une fois réunies, elles se dépêchent d'aller vers les religieuses, qui sont mystérieusement parties. Alors, tout le monde se retrouve au bureau du shérif tandis que la malédiction approche. À la demande de ses parents, Emma accepte de les enfermer dans des cellules séparées et de s'occuper de Neal. Sa mère et son père expriment leur optimisme de la voir triompher d'Ingrid. Après un baiser d'au revoir avec Crochet, tout le monde se prépare à la malédiction alors que des éclats de miroir se répandent dans la pièce. "L'Étoile Filante" Lorsqu'Anna se souvient de l'épilogue du Miroir de Trolden, dans lequel le Sortilège des Mille Éclats du roi ne cessa que lorsqu'il fut tué, ils réalisent qu'il en sera de même pour Ingrid. Emma et Elsa essaient de donc de la tuer, mais leur magie échoue. Comme Ingrid l'explique, son amour pour elles coule à travers les rubans et les empêchent de lui nuire. Les deux femmes élaborent donc un plan et débusquent Regina au caveau. Là, Emma l'énerve et attend le moment où la reine lance une boule de feu sur elles pour détruire les rubans. Une fois libérées, les deux amies fuient et pénètrent dans le repaire d'Ingrid qui leur montre leurs pierres de mémoire. Chacune contient des souvenirs heureux que les deux femmes ont partagées avec Ingrid, qui croit qu'en les leur rendant, elles l'aimeront. Emma fait une autre tentative de magie quand Anna se précipite avec une lettre écrite par Gerda et la lit à voix haute. Ils apprennent ainsi que Gerda a effacé tous les souvenirs de ses deux sœurs et souhaite que ses filles les restaurent à l'aide d'un cristal. De plus, Gerda demande qu'Ingrid soit libérée de l'urne et déclare qu'elle a vraiment aimé sa sœur et qu'elle a regretté de l'avoir emprisonnée. Convaincue que ces paroles sont des mensonges, Ingrid repousse Emma et Elsa par terre et étouffe Anna. Une fois Anna relâchée, Ingrid touche le cristal du parchemin et reçoit les souvenirs heureux de Gerda avec Helga. Réalisant qu'elle a toujours eu l'amour de ses sœurs, Ingrid réalise son terrible geste et se sacrifie pour s'assurer que la malédiction soit levée. Alors que son corps se dissout en fragments de miroir, elle renvoie les souvenirs perdus d'Emma et Elsa. Avant de disparaître complètement, Ingrid révèle une prophétie qui lui avait dit qu'Emma la conduirait chez ses sœurs. Maintenant, sachant que Helga et Gerda l'aimaient, elle peut les rejoindre avec joie dans la mort. Avec sa disparition, le Sortilège des Mille Éclats prend fin alors qu'Emma reconnaît finalement la noblesse de la Reine des Glaces. Toutes trois retrouvent ensuite leurs proches. "Ultime Sacrifice" À la limite de la ville, Elsa parvient enfin à détruire le mur de glace, mais des traces de la magie d'Ingrid persistent, rendant impossible à quiconque de rentrer dans Storybrooke après son départ. Emma se charge ensuite de trouver un portail pour rammener les habitants d'Arendelle chez eux, mais elle n'a aucune piste jusqu'à ce que Crochet, apparemment avec l'aide de M. Gold, découvre une porte menant vers le royaume dans le manoir. Emma n'est pas sûre des intentions de M. Gold, mais Crochet la convainc que le Crocodile a tourné la page. Elle suggère à Crochet de l'accompagner au manoir, mais il s'excuse pour se faire soigner à l'hôpital, l'assurant qu'il va bien, bien qu'il soit sous le contrôle de M. Gold. Crochet tente de se rebeller contre la sujétion en attrapant brièvement le poignet d'Emma, ​​bien qu'il ne soit pas en mesure de lui dire ce qui ne va pas. Après un chaleureux adieu à Emma, ​​Elsa franchit le portail alors que Kristoff la suit. Avant qu'Anna n'entre également, elle s'informe du nom d'origine de M. Gold dans la Forêt enchantée. Emma est choquée d'apprendre qu'Anna connaissait Rumplestiltskin, bien qu'il ait prétendu ne rien savoir d'elle ni d'Elsa. Comprenant que quelque chose cloche, Emma et sa mère se rendent à la tour de l'horloge à la recherche du Ténébreux. Là, elles découvrent que Crochet est également présent et en mauvaise posture, M. Gold s'apprêtant à broyer son cœur. Emma essaye d'utiliser sa magie, mais se retrouve figée avec Mary Margaret. Crochet ne doit son salut qu'à l'intervention de Belle qui a découvert la duplicité de son mari. Une fois libre, Emma replace le cœur de Crochet et l'embrasse passionnément, puis rejoint Regina dépitée pour prendre un verre. Elle félicite Regina d'avoir permis à Robin de quitter Storybrooke afin de sauver la vie de Marianne. Soudain, Henry se précipite pour les conduire dans la pièce secrète du manoir contenant des livres d'histoires vierges. S'informant sur l'Opération Mangouste, Emma décide d'aider Regina à trouver sa fin heureuse. "Le Point de Non-Retour" L'Opération Mangouste et les Reines des Ténèbres Six semaines après, Emma rencontre Crochet à l'extérieur de la boutique d'antiquités où il lui donne une tasse de café avant de se diriger vers la bibliothèque. Au moment où Emma se sépare de lui, il se joint à Belle pour effectuer des recherches afin de libérer les religieuses du chapeau du Sorcier. Pendant que Regina cherche des indices sur l'Auteur dans le livre de contes, Emma lui offre une bière. À la recherche d'un ouvre-bouteille, elle aperçoit une page arrachée du livre de contes concernant Regina et Robin. Le maire admet que le voleur l'a trouvée et pense que c'est un espoir pour leur avenir. Emma demande si elle a déjà des nouvelles de lui, mais Regina confirme que ce n'est pas le cas. Après avoir obtenu une traduction du sortilège de Belle, Regina organise une cérémonie pour libérer les religieuses, mais elle libère aussi involontairement Chernabog. Alors que les nonnes sont bien accueillies chez Granny, Emma trouve Crochet broyant du noir, se sentant coupable de l'avoir piégée, bien qu'elle insiste sur le fait que M. Gold est le seul fautif. Au cours de l'entretien entre la Mère Supérieure et Regina, la religieuse confirme que l'Auteur n'a pas disparu et qu'il a peut-être laissé des traces dans ses œuvres. Face à Chernabog, Emma et Regina ne parviennent qu'à l'étourdir avec leur magie. Se demandant comment le vaincre, elles reçoivent un appel de Cruella d'Enfer et d'Ursula, les deux femmes prétendant avoir volé le téléphone de M. Gold pour entrer dans Storybrooke, affirmant qu'elles sont devenues bonnes. Elles fournissent ainsi des détails sur Chernabog, notamment le fait qu'il dévore le cœur de la personne ayant le plus grand potentiel pour le mal. Toutes deux décident donc d'utiliser Regina pour l'attirer à la frontière de la ville, bien qu'elles fassent erreur, le démon traquant Emma. Chernabog attaque ainsi la voiture, permettant à Emma de freiner brusquement pour projter Chernabog à travers la frontière magique, où il cesse d'exister. Emma souhaite alors laisser entrer Cruella et Ursula pour leur aide, contre l'avis de ses parents. Regina soutient que les femmes sont des méchantes, mais elles méritent une seconde chance comme elle, ce avec quoi Emma est d'accord. Elles leur transmettent donc le parchemin qu'Ingrid avait utilisé pour trouver la ville. "L'Alliance" En se rendant au Café Granny, Emma et Crochet croisent Cruella et Ursula. Avec un regard entendu, cette dernière appelle le pirate, ce qui attise l'intérêt d'Emma sur leur relation. Au poste du shérif, Emma accepte de suivre Cruella et Ursula jusqu'à la boutique d'antiquités avec son père, sentant qu'il lui cache quelque chose à propos des étrangères. Lorsque les sorcières repartent, Emma téléphone à Belle, qui découvre qu'une boîte manque dans le magasin. David saisit l'occasion pour arrêter et fouiller la voiture de Cruella, où il ne trouve apparemment rien de suspect. Après avoir déposé son père à l'appartement, Emma récupère les images de la caméra de sécurité du prêteur sur gages et commence à les télécharger. Quand Crochet apporte son déjeuner, elle s'informe de son passé avec Ursula, mais il évite le sujet. Découvrant des images de Cruella et d'Ursula dérobant la boîte, elle informe ses parents, bien qu'ils prétendent tous deux avoir été trop méfiants vis-à-vis des femmes plus tôt et s'être calmés depuis. Le couple ment à propos d'une randonnée alors qu'Emma accepte sceptiquement leur réponse. Appelée au bureau du maire par Regina, elle tente d'aider Pinocchio à se remémorer les souvenirs d'August, mais il n'y parvient pas. Frustrée, elle insulte l'enfant, obligeant Emma à emmener le garçon hors de la pièce. Le shérif parvient ensuite à persuader Crochet de lui dire la vérité concernant Ursula, sans savoir que ses parents sont à l'écoute. Touchés par ses propos, ils se résolvent à lui annoncer que les sorcières ont ramené Maléfique à la vie. "Secret Maléfique" Apprenant de ses parents que Regina est sous couverture pour infiltrer les Reines des Ténèbres, Emma se montre de plus en plus inquiète lorsqu'elle ne fait pas son rapport. Elle rencontre même Crochet qui l'informe que Regina était avec elles au Café Granny la nuit dernière, où elles ont causé des dégâts. Il semble confiant quant à la réussite de la ruse de Regina, mais Emma a encore des doutes. Quand ils se retrouvent tous à la bibliothèque, Regina révèle que Cruella, Maléfique et Ursula cherchent l'Auteur pour changer les choses afin que les méchants gagnent et que les héros perdent, et ils veulent qu'elle vole quelque chose pour la mission. Emma, ​​insistant sur le fait qu'elle devrait être à proximité en cas de problème, suit Maléfique et Regina alors qu'elles se dirigent vers un lieu inconnu. Voyant Regina entrer dans le magasin de bois de Marco pour kidnapper Pinocchio à la demande de Maléfique, Emma se faufile et tente de l'en dissuader. Au lieu de cela, Regina veut gérer les choses seule et part avec le garçon endormi. Peu de temps après, Emma vérifie si son GPS suit les déplacements de Regina, ce qui ne semble pas être le cas. Suspectant que Regina a laissé son téléphone derrière elle pour empêcher d'être suivie, Emma se précipite dehors et trouve l'engin au sol. "Le Retour du Dragon" Le lendemain, Emma, ​​ses parents et Crochet suivent un sentier à la recherche de Pinocchio. Ils apprennent de Regina, qui possède brièvement le corps de Mary Margaret, que M. Gold est de retour et qu'il a rendu son âge à August afin de l'interroger au sujet de l'Auteur. Espérant arrêter M. Gold avant que la situation ne dégénère, ils demandent à Belle de lui donner la dague, mais elle se souvient l'avoir donnée à Crochet, révélant que M. Gold prétendait être lui pour l'obtenir. Irrité par la ruse du Crocodile, Crochet suggère sournoisement qu'il aurait dû le poignarder quand l'occasion se présentait, même si Emma l'avertissait qu'il serait le nouveau Ténébreux à cause de cela. Tandis que Crochet décide d'arranger les choses avec Ursula pour obtenir de nouvelles informations, les autres se dirigent vers la cabane de l'antiquaire pour sauver August. Sur le chemin, Emma comprend mieux les sentiments de Crochet à propos de l'assassinat de M. Gold, ce qui effraie ses parents, mais elle les rassure. Alors qu'ils prennent d'assaut la cabane, Cruella dégaine une arme, mais Mary Margaret l'assomme par surprise. En utilisant la magie, Emma dénoue les liens d'August et tous deux se retrouvent chaleureusement. Avant qu'ils ne puissent partir, Ursula les arrête, car August est le seul moyen de trouver l'Auteur et de lui rendre son bonheur. Cependant, elle retrouve de façon inattendue sa voix chantée perdue grâce à l'intervention de son père qui cherche à rétablir le contact. Satisfaite, Ursula décide de rentrer à la maison avec lui. Ensuite, Crochet fait part à Emma de ses craintes de la perdre car le livre de contes ne donne jamais de dénouement heureux aux méchants. Alors qu'August se rétablit dans l'appartement, Regina entre et raconte un rêve dans lequel elle a senti que la Méchante Reine tentait de protéger Robin de quelque chose et elle a demandé à Emma de retrouver ses coordonnées actuelles. Grâce à August, ils apprennent que l'Auteur est emprisonné à l'intérieur du livre de contes, derrière la porte illustrée. "La Voix de la Liberté" À l'appartement, tandis qu'Emma et Regina discutent de la marche à suivre depuis la découverte de l'illustration de la porte, Henry les prévient de l'état d'épuisement d'August. Ils l'emmènent au couvent, où la Mère Supérieure veille à son bien-être. Ensuite, Henry et ses deux mères discutent d'un moyen de tromper les méchants. Emma conjure une falsification de la page de porte, mais Regina se contente de prendre une photo de la vraie. Alors que le groupe restant revient à la maison, Crochet révèle que Ursula lui a dit que les méchants voulaient assombrir le cœur d'Emma afin qu'elle ne soit plus un sauveur en utilisant l'Auteur pour le faire. Crochet pense que c'est possible, mais Emma pense qu'elle est la seule à pouvoir décider de son destin. Après que Mary Margaret soit fâchée et que David la suive, Crochet devient jaloux devant l'inquiétude d'Emma pour August. À titre d'assurance, elle se souvient d'avoir perdu sa première amie et d'avoir eu de la difficulté à se faire des amis, avec August comme seule exception. Quand Maléfique jette un sort de sommeil sur la ville, Emma et Crochet s'endorment. Après la levée du sort, ses parents ont finalement admis leur passé avec Maléfique, dans lequel ils ont laissé l'Apprenti condamner son enfant pour s'assurer qu'Emma ne deviendrait pas méchante. Ils ont également avoué avoir tenté de graver l'illustration pour éviter à l'Auteur de noircir le cœur. Se sentant trahie par leurs mensonges antérieurs, elle disparaît sur les quais. En apprenant par Crochet que August va mieux, elle va lui parler de l'illustration et de la clé trouvée par Henry. Mary Margaret fait une dernière tentative pour la dissuader de libérer l'Auteur en raison des projets des méchants pour elle, mais Emma veut des réponses de l'Auteur sur elle-même. Après qu'August ait révélé la trame de fond des manières corrompues de l'Auteur, Emma déverrouille l'illustration, libérant ainsi l'homme à l'intérieur. Avant qu'elle ne puisse rien demander, l'Auteur la distrait et s'enfuit de la pièce. "La Licorne" Emma suit l'auteur dans les bois tandis que David et Mary Margaret la guident. Ils admettent avoir croisé le chemin de l'Auteur dans le passé et il les a manipulés pour conclure le marché avec l'Apprenti. Malgré tout, Emma est bouleversée. Ils ont quand même fait le choix et lui ont menti, bien que Mary Margaret insiste pour dire qu'ils ont changé et ont essayé de devenir les parents qu'elle mérite. Elle souligne toutefois que son statut de Sauveuse n'existe que parce qu'ils l'ont faite ainsi aux dépens de l'enfant de quelqu'un d'autre. Lorsque David a expliqué que ce qu'ils avaient fait était une erreur et que c'était une décision prise par peur, Emma a mis fin à la conversation, décidant qu'il était plus important de rechercher l'Auteur. Après une perquisition, ils ne le trouvent pas, car M. Gold l'a eu le premier. "Un Cœur en Or" Quand elle et ses parents rentrent à l'appartement, Emma leur explique tous les autres secrets qu'ils ont à propos de l'Auteur, car ils justifient la nécessité de leur passé avec l'Apprenti. Ils croient que cela devait être fait pour garder la bonté d'Emma, ​​mais elle méprise leur décision de nuire à une vie innocente pour y parvenir, ce qu'elle ne ferait pas elle-même. Regina révèle que M. Gold est en ligue avec Zelena, qui prétendait être Marianne depuis tout ce temps. Alors que Regina veut sauver Robin, cela s'arrête lorsque Emma et elle reçoivent un message vidéo de Cruella demandant la mort de l'Auteur, sinon elle tuera Henry. En regardant une des images vidéo, David s'aperçoit que Cruella a Henry quelque part près du pont à péage. Emma soupçonne l'Auteur de savoir où se trouve Cruella. Ses parents lui suggèrent d'utiliser un sort de localisation pour le retrouver. Pendant ce temps, Emma va fouiller les environs du pont à péage avec Crochet et Regina, mais pas avant d'exprimer sa méfiance à l'égard de ses parents. Dans les bois, Crochet et Regina tentent de la persuader de pardonner à ses parents, mais elle ne veut pas. Soudain, ils entendent l'appel d'Henry au secours et se séparent, tandis que les compagnons d'Emma sont conduits aux leurres établis par M. Gold, alors qu'elle affronte elle-même Cruella sur une falaise. Tenant Henry en otage, Cruella voit à travers le bluff d'Emma à propos de la tuer, ne croyant pas qu'elle puisse le faire. Emma prouve le contraire en tirant Cruella de la falaise où elle tombe. Après avoir appris de l'Auteur que Cruella est impuissante et qu'il s'agissait d'un stratagème visant à orienter leur fille dans l'obscurité, David et Mary Margaret arrivent pour arrêter Emma, ​​mais ils arrivent trop tard. "La Veuve Noire" Après avoir appris la vérité sur Cruella, Emma reproche à M. Gold de l'avoir manipulée pour la tuer. Avant que la blonde ne puisse le retrouver, Maléfique change de camp, ne faisant plus confiance à M. Gold puisqu'il ne voulait que l'Auteur pour ses propres intérêts. Maléfique accepte une alliance si Emma localise sa fille Lilith. Reconnaissant son nom, Emma vérifie une microfiche de journal et finit par localiser une page, Lilith Page, qui était son amie d'enfance, Lily. Regina, citant Emma comme ayant plus d'expérience dans le Monde sans magie, la convainc de venir pour que leurs deux missions puissent être remplies. Avant de sauver Robin à New York, les deux femmes se rendent dans le Massachusetts, à la suite d'une adresse en tête de Lily, âgée de cinq ans. Dans le complexe d'appartements, Emma frappe presque le propriétaire après avoir insulté Lily, qui, selon lui, ne vaut rien et est décédée dans un accident de voiture. Sur la route, Emma déforme la voiture après avoir vu un loup sur la route. Avec un sentiment de déjà vu, comme la même chose lui est arrivée la nuit où elle a essayé de quitter Storybrooke pour la première fois, Emma se demande si le destin la dirige vers quelque chose alors qu'elle remarque un panneau indiquant un Café. Prenant du café et de l'aspirine au restaurant, elle s'assied à la table jusqu'à ce qu'elle voie un tatouage de star sur le poignet de la serveuse, lui faisant réaliser qu'elle est Lily. Plus tard, Emma essaie de parler à Lily, qui insiste sur le fait qu'elle a évolué dans la vie avec son mari et sa fille. Suspectant qu'elle ment, Emma fournit sa vraie adresse et entre dans la caravane avec Regina, où ils découvrent que Lily a un collage d'informations sur la vérité. Constatant que Lily a pris sa voiture, qui contient le parchemin de l'Apprenti pour entrer dans Storybrooke, Emma prend la voiture de Lily et la force à s'arrêter sur la route. Les deux échangent des coups avant qu'Emma pointe son arme sur Lily, tirant presque sur la gâchette jusqu'à ce que Regina la persuade de la laisser tomber. Le trio trouve ensuite Robin à New York, mais même après que Zelena ait révélé sa véritable identité, il refuse de la quitter car elle est enceinte de son enfant. "Lily" De retour en ville, Emma et Regina amènent non seulement Lily mais aussi Robin et Zelena. Continuant à rester distante avec ses parents, Emma présente ensuite Maléfique à Lily. Plus tard, Crochet l'emmène au quai, où ils voient l'horizon, alors qu'il lui demande de pardonner à ses parents. Il pense que ses parents ont commis une erreur, mais ils lui ont caché la vérité parce qu'ils avaient honte de leur passé et qu'ils voulaient seulement qu'elle soit fière d'eux. Après que Mary Margaret ait blessé Lily, qui s'est transformée en dragon, Emma utilise la magie pour la soigner. En suivant le conseil de Crochet, Emma pardonne enfin à sa mère, reconnaissant qu'elle doit cesser de la punir et elle comprend que ce qui s'est passé dans le passé avec Lily ne peut pas être annulé, mais cela ne change rien à la bonne personne que Mary Margaret est devenue. "Des Héros et des Méchants" Dans une course pour empêcher Isaac de changer leurs histoires, Emma et le reste du gang cherchent dans la bibliothèque du Sorcier des indices, mais tous les livres d'histoires sont vierges. Avec l'aide d'August et de Crochet, ils découvrent que l'Apprenti est dans le chapeau. Une fois libéré par la Mère Supérieure, l'Apprenti les invite à chercher l'illustration de la porte nécessaire pour piéger Isaac. Pendant que Henry et les autres cherchent la photo, Emma, Regina et l'Apprenti tentent de confronter Isaac au prêteur sur gages. Avant de l'atteindre, Isaac réécrit de nouvelles vies pour chacun dans son livre Heroes and Villains. "Opération Mangouste" Dans la réalité alternative, Emma conserve ses souvenirs, mais elle est emprisonnée dans une tour près de la mer sans fond par la Reine Blanche-Neige, tandis que Lily, le garde noir, garde sa cellule. Après avoir été secourus par Henry et Crochet, Emma s'embarque avec eux sur le Jolly Roger, avant de vaincre le dragon Lily avec un tir de canon bien ciblé. Après avoir amarré le navire, ils rencontrent Blanche-Neige et le Prince Charmant, mais Crochet sacrifie sa vie et meurt des mains de Charmant pour qu'Emma et Henry puissent s'échapper. Ils se regroupent avec Regina, qui, selon eux, peut annuler les récits d'Isaac en donnant un baiser d'amour sincère à Robin. Venant de regarder Crochet mourir, Emma raconte que sa chance manquée de lui dire qu'elle l'aimait était une raison de plus pour que Regina aille voir Robin. Ils se dirigent vers le mariage de Robin, mais Rumplestiltskin se met en travers de leur chemin, alors Emma engage le duel alors que Regina se précipite pour l'église. Emma entretient Rumplestiltskin et bloque continuellement son épée avec sa propre lame. Cependant, Rumplestiltskin met rapidement fin au combat en la faisant tomber avec sa magie dans une pile de sacs. Après la défaite d'Emma, ​​Henry prend une épée pour empêcher le vieil homme de lui faire plus de mal, seulement pour que ce dernier tente de le tuer pour son ingérence. Regina prend le coup pour Henry et mourante, Emma se réveille et se précipite au moment où les cloches sonnent, indiquant que le mariage est terminé et que l'histoire d'Isaac pour les héros et les méchants restera inchangée. Emma exige avec colère qu'Isaac sauve Regina, mais Isaac déclare qu'il ne le peut pas, car il n'est plus l'Auteur. Soudain, Henry remarque que la plume de l'Auteur est rougeoyante et il la récupère, faisant de lui le prochain auteur choisi. Abasourdi, Isaac tente de se jeter sur Henry, mais Emma le retient tandis que son fils utilise le sang de Regina comme encre pour la plume et récrit une nouvelle fin pour inverser les histoires de chacun dans la réalité alternative et les renvoyer à Storybrooke. "Opération Mangouste","Du Côté Obscur" Après le retour à Storybrooke, Emma se précipite au loft, où elle retrouve ses parents, puis avec Crochet, pour qui elle déclare presque son amour mais se retire au dernier moment. Au cours d'une fête chez Granny, elle parle à Lily de son père, dont l'identité n'est pas connue par sa mère, Maléfique, car le père naturel de Lily et elle ne se rencontraient que sous leur forme de dragon. Alors que le décès de M. Gold approche, l'Apprenti enlève l'obscurité de son cœur et la stocke dans le chapeau du Sorcier, mais il se libère et l'attaque. Emma parvient à empêcher l'Apprenti d'être consumé par les ténèbres grâce à sa magie blanche. Une fois que les ténèbres se sont dispersées ailleurs en ville, l'Apprenti lui a parlé des origines du Ténébreux, créé par le Sorcier Merlin dans le but de piéger les ténèbres. Voyant que l'obscurité s'empare de Regina et que le reste de la ville est en danger, Emma décide de la laisser prendre à sa place. Après avoir affirmé son amour pour Crochet, Emma laisse les ténèbres pénétrer dans son corps et devient ainsi le nouveau Ténébreux avant de disparaître dans les airs. "Du Côté Obscur" La Ténébreuse Camelot Emma est confrontée aux ténèbres. "La Ténébreuse" Juste après son sacrifice, Emma se matérialise à partir du caveau du Ténébreux, dans la Forêt enchantée. Là, elle se voit guider par ses ténèbres qui prennent l'apparence de Rumplestiltskin, malgré son intention de ne pas y céder. S'enfonçant dans la forêt, elle rencontre un marchand ambulant à qui elle demande le chemin de Camelot afin de trouver de l'aide auprès de Merlin. Face au chantage financier de l'homme, Emma utilise pour la première fois et inconsciemment ses pouvoirs maléfiques, à son grand désespoir. "La Ténébreuse" Emma rencontre Merida. "La Ténébreuse" Plus tard, Emma est guidée par Rumplestiltskin, qui l'amène à un petit ruisseau, donnant sur une forêt. Emma constate aussitôt la présence d'un feu follet. Suite aux descriptions de Rumplestiltskin, la Ténébreuse tente de l'attraper, mais échoue lorsque l'être est subtilisé par une jeune femme rousse. Emma la neutralise et tente de s'expliquer, alors que la fille la menace, l'arc pointé sur la Sauveuse. Merida propose alors un duel à Emma pour le feu follet mais celle-ci refuse. L'archère lui propose donc de l'accompagner et de lui donner la créature une fois qu'elle l'aura utilisée. Emma accepte et prend le chemin avec Merida qui lui raconte son histoire et sa volonté de sauver ses frères. Emma lui conseille finalement de se reposer. "La Ténébreuse" Emma écrase le cœur de Merida. "La Ténébreuse" En pleine nuit, Emma ne parvient pas à dormir et Rumplestiltskin lui annonce alors que les Ténébreux ne dorment pas. Il ajoute qu'une fois que Merida aura utilisé le feu follet, Emma ne pourra pas s'en servir. La Ténébreuse comprend alors qu'elle doit combattre Merida qui disparaît aussitôt, obligeant Emma à utiliser la magie noire pour la retrouver au cercle de pierres. Merida ayant utilisé le feu follet, Emma utilise la magie pour arrêter ses flèches et finit par lui arracher le cœur. C'est alors que toute sa famille débarque et tente de la convaincre d'épargner la rousse. Emma hésite énormément et finit par lui rendre son cœur, puis Mary Margaret veut lui donner la dague, mais Emma décide de la confier à Regina, certaine qu'elle serait la seule à faire ce qu'il faut si elle succombait aux ténèbres. "La Ténébreuse" Emma arrive à Camelot. "La Ténébreuse" Emma discute ensuite avec Merida et s'excuse de ce qu'elle lui a fait. Celle-ci lui pardonne et la remercie de la leçon qu'elle vient de lui apprendre, avant de repartir à la recherche de ses frères. Emma demande ensuite à sa famille de lui expliquer comment ils l'ont rejointe. Ils l'emmène alors au Café Granny au milieu de la forêt et où se trouvent tous leurs amis. Ils sont soudain interrompus par le Roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde qui leur annoncent que Merlin a prophétisé leur arrivée. Emma et les autres sont alors emmenés à Camelot. "La Ténébreuse" Emma est énervée contre Regina. "Excalibur" Emma et le groupe entrent alors dans le château où ils rencontrent la Reine Guenièvre. Killian s'impatiente de retrouver Merlin et Emma le rassure par rapport aux ténèbres. Ils apprennent ensuite que Merlin est piégé dans un arbre et que, selon une de ses prophéties, il ne peut être libéré que par la Sauveuse. Regina utilise alors la dague pour empêcher Emma d'annoncer que c'est elle et se fait alors passer pour la Sauveuse. Elles s'isolent ensuite dans la tour de Merlin où Emma demande à Regina ne plus jamais la contrôler de cette manière, ce à quoi le maire explique ses motivations et lui promet de la sauver des ténèbres. Emma la remercie vivement. "Excalibur" Emma danse avec Killian au bal. "Excalibur" Un bal étant organisé en l'honneur d'Emma et ses amis, cette dernière se prépare avec sa mère. Celle-ci se réjouit de vivre enfin ce qu'elle a toujours voulu vivre avec sa fille. Elles arrivent alors ensemble au bal et Emma profite de la fête en dansant avec Crochet jusqu'à ce que Perceval tente d'assassiner Regina et blesse grièvement Robin. Emma veut utiliser ses pouvoirs pour les aider mais Killian l'en empêche par peur de la magie noire qu'elle utiliserait. Finalement, David tue Perceval. Dans la tour de Merlin, Regina tente de sauver Robin, sans succès. "Excalibur" Emma sauve la vie de Robin. "Excalibur" Elle supplie alors Emma d'utiliser sa magie pour l'aider. La Ténébreuse hésite mais finit par accepter. C'est alors que Rumplestiltskin lui apparaît et lui annonce que si elle sauve Robin, quelqu'un devra être sacrifié et que ce sera à Regina de payer ce prix. Emma n'en tient pas compte et utilise ses pouvoirs pour sauver la vie de Robin. Ceci fait, elle embrasse immédiatement Crochet et part s'isoler. En descendant les escaliers, elle retrouve Rumplestiltskin qui lui fait remarquer que le baiser de Killian n'a pas empêché sa peau de se transformer en Crocodile. Par la suite, Emma écoute Arthur féliciter la Sauveuse pour avoir sauvé Robin. "Excalibur" Emma suggère d'utiliser sa magie. "La Couronne Pourpre" Ensuite, Regina, Mary Margaret et Belle cherchent un moyen de libérer Merlin de son arbre. Emma suggère d'utiliser sa magie mais cela est vite abandonné, étant une mauvaise chose d'utiliser les pouvoirs du Ténébreux. Ils décident alors d'essayer de communiquer avec Merlin grâce à la couronne pourpre que David part immédiatement chercher. Cette quête étant alors vaine, Emma assiste ensuite à l'adoubement de son père comme Chevalier de la Table Ronde où elle le voit prendre place sur le Siège Périlleux. "La Couronne Pourpre" Emma tente d'attaquer Rumplestiltskin. "Le Royaume Brisé" En pleine nuit, Emma est occupée à fabriquer des attrape-rêves lorsque Rumplestiltskin lui apparaît à nouveau. Il la conduit jusqu'à l'endroit où Regina a caché la dague. Emma tente alors de la récupérer mais l'objet est protégé par un charme. La Ténébreuse refuse de céder à la tentation et tente d'attaquer Rumplestiltskin, mais elle manque de peu Killian qui venait à sa rencontre. Elle s'écroule alors complètement dans ses bras. Par la suite, Emma ne dit plus un seul mot et sa famille décide de l'emmener au calme pour qu'elle puisse se reposer tranquillement. "Le Royaume Brisé" Emma apprend que Henry est proche d'une fille. "Le Royaume Brisé" Emma est alors conduite par Henry et Crochet dans une écurie appartenant à une fille que son fils a rencontré. Emma veut immédiatement en savoir plus mais est obligée de se cacher lorsque cette dernière arrive. Elle regarde alors Violette proposer à Henry de faire du cheval et lui faire une certaine déclaration. Les deux tourtereaux étant partis, Emma fait remarquer que Henry a réussi à lui cacher qu'il était en train de tomber amoureux de Violette. Elle raconte ensuite à Killian qu'elle voit Rumplestiltskin et qu'il lui fait faire des choses qu'elle ne veut pas. Le pirate lui propose alors de faire du cheval pour essayer de l'oublier. "Le Royaume Brisé" Emma embrasse Crochet. "Le Royaume Brisé" Emma et Killian marchent ensuite dans la forêt avec un cheval mais la Ténébreuse a du mal à s'approcher de l'animal qui se met à hennir. Elle voit à nouveau Rumplestltskin et lui ordonne de partir. Crochet la convainc ensuite de monter sur l'animal avec lui, ce qu'elle fait. Après une longue balade, ils s'arrêtent dans un champ de fleurs où Emma est finalement heureuse. Elle remarque qu'elle n'a plus aucune vision de Rumplestiltskin car elle ne lui laisse plus aucune place dans sa tête. Emma embrasse alors Killian passionnément. "Le Royaume Brisé" Emma veut libérer Merlin. "L'Attrape-Rêves" À l'aide d'un attrape-rêves, Emma apprend comment Merlin a été enfermé dans l'arbre et découvre également que ses parents ont été ensorcelés par le Roi Arthur pour qu'ils lui ramènent la dague. Elle utilise alors la magie pour les immobilier et annonce à Regina qu'Arthur veut réunir la dague avec Excalibur pour n'en faire qu'une seule lame. Elle ajoute que le seul moyen de contrecarrer ses plans est de libérer Merlin de son arbre, même si elle doit utiliser la magie noire. Dans la tour du magicien, Emma révèle qu'elle a utilisé un attrape-rêves qui lui a révélé que le Sorcier a été enfermé grâce à une larme d'un amour perdu, elles en concluent qu'il leur faut la même chose pour le libérer. "L'Attrape-Rêves" Emma arrache le cœur de Violette. "L'Attrape-Rêves" Emma et Regina retrouvent ensuite Henry qui s'entraîne à l'épée pour impressionner le père de Violette. Elles lui conseillent alors de rester lui-même car c'est sa différence qui plaira à Violette. Par la suite, Emma utilise un attrape-rêves pour que Regina revoit le jour où sa mère a assassiné Daniel afin d'obtenir la larme d'un amour perdu. Emma est choquée de cette image qui lui donne pourtant une idée elle arrache le cœur de Violette pour l'obliger à briser celui de Henry. "L'Attrape-Rêves" Emma libère Merlin. "L'Attrape-Rêves" Emma et Regina tentent d'utiliser sa larme pour libérer Merlin, ce qui ne fonctionne pas. Henry les rejoint alors et se met à pleurer car Violette lui a annoncé qu'elle ne voulait pas de lui. Elles décident alors d'utiliser ses larmes qui devraient libérer le magicien. Ils sont alors interrompus par Arthur et ses chevaliers qui commencent à affronter Regina. Emma en profite pour utiliser la larme de Henry, combinée à la magie noire et la magie blanche pour libérer Merlin, qui annonce avoir attendu Emma. Au Café Granny, Merlin libère Mary Margaret et David du sortilège et promet à Emma de la libérer des ténèbres, si elle est prête à s'en débarrasser. "L'Attrape-Rêves" Emma écoute la prophétie de Merlin. "La Quête de Merida" Quelques temps plus tard, Emma trouve Merlin en train d'admirer une barre de chocolat. La Ténébreuse a alors une impression de déjà-vu et le Sorcier lui rappelle qu'il lui avait rendu visite dans un cinéma quand elle était petite alors qu'elle venait de voler une fameuse barre de chocolat. Emma se souvient qu'il lui avait parlé d'Excalibur, ce que Merlin confirme. Il prophétise alors que l'épée va bientôt retourner dans sa pierre et qu'Emma aura la possibilité de l'en tirer mais qu'elle ne doit impérativement pas le faire, sinon d'horribles choses arriveront. "La Quête de Merida" Emma s'apprête à partir. "Nimue" Alors qu'Emma est toujours en train de fabriquer des attrape-rêves, Merlin vient la trouver et lui annonce qu'ils vont devoir partir pour une nouvelle quête afin de retrouver la flamme de Prométhée. Cependant, Emma apprend qu'ils vont devoir affronter le premier Ténébreux et qu'elle risque de tuer Merlin si elle prend le mauvais chemin. Alors qu'elle se prépare, Emma est rejointe par Crochet qui lui offre une bague, non pas pour se marier, mais il lui explique qu'elle lui permet de survivre. Emma lui rappelle que la Ténébreuse est immortelle mais Killian corrige, assurant qu'Emma ne l'est pas et qu'il aimerait qu'elle revienne. Ils s'embrassent finalement. En chemin, Emma avoue à Merlin avoir utilisé la magie noire et avoir fait du mal à Henry. "Nimue" Emma affronte Nimue. "Nimue" Arrivée à destination, Emma utilise la dague pour faire apparaître l'esprit du premier Ténébreux, Nimue, le grand amour de Merlin. Nimue essaie alors de convaincre Emma de tuer Merlin ce qui commence à fonctionner, mais, lorsque Nimue annonce qu'Emma ne serait qu'une moins que rien sans les ténèbres, Emma s'énerve, certaine de n'avoir jamais été une moins que rien. Emma laisse alors Merlin utiliser la dague pour obliger Nimue à lui donner la flamme de Prométhée. Celle-ci disparaît après avoir annoncé à Emma qu'elle sera toujours dans sa tête si elle a besoin d'elle. Emma annonce alors se sentir très bien maintenant. Sur le retour, Merlin raconte à Emma son histoire avec Nimue et elle se demande s'il est possible d'utiliser les ténèbres pour faire le bien. Soudain, Merlin disparaît et Emma se retrouve seule. "Nimue" Henry montre un journal à Emma. "La Flamme de Prométhée" Lorsqu'elle revient au Café Granny, Emma ne trouve que Henry et Granny. Elle en conclut donc qu'il est arrivé quelque chose à sa famille. C'est alors que Merlin apparaît et immobilise tout le monde sauf Emma pour lui apprendre qu'Arthur l'a lié à Excalibur et qu'il tuera sa famille si elle ne lui donne pas la dague et la flamme de Prométhée. Emma tente alors désespérément d'allumer la flamme mais n'arrive à rien. Rumplestiltskin apparaît alors et lui annonce qu'elle n'y parvient pas car elle n'est pas prête à renoncer aux ténèbres. Henry les interrompt et montre à sa mère une photo de la maison dans laquelle ils souhaitent vivre avec Crochet quand ils seront rentrés à Storybrooke, pour lui donner une motivation. "La Flamme de Prométhée" Emma affronte Merlin. "La Flamme de Prométhée" Emma va donc au rendez-vous dans la forêt calédonienne où elle trouve Arthur, Zelena, Merlin et sa famille emprisonnés. Emma fait semblant de donner la flamme à Zelena mais celle-ci se retrouve accrochée à un arbre dès qu'elle ouvre la boîte. Emma affronte alors Merlin grâce à la magie, mais elle n'est pas assez puissante et se retrouve vite à terre. Arthur ordonne alors au Sorcier de tuer Mary Margaret. Emma tente d'encourager Merlin à combattre les ténèbres car s'il n'en n'est pas capable, alors personne ne l'est. Il parvient à libérer Mary Margaret, permettant à Crochet de frapper Arthur pour récupérer Excalibur. Après la fuite d'Arthur et Zelena, Emma soigne la blessure de Killian faite avec l'épée avant de la ramasser. "La Flamme de Prométhée" Emma est contrôlée par Regina. "La Flamme de Prométhée" Emma tente toujours d'allumer la flamme lorsque Regina la rejoint. Celle-ci veut l'aider à comprendre pourquoi elle refuse de se débarrasser des ténèbres et elle lui prend alors la dague. Emma est alors forcée de révéler pourquoi elle tient tant aux ténèbres, mais finalement, elle se protège en prétextant vouloir protéger sa famille. Lorsque le reste du groupe arrive, Emma récupère la flamme et la dague puis s'isole. Crochet la rejoint ensuite à qui elle apprend qu'elle est au courant pour la maison à Storybrooke et finit par avouer qu'elle veut un avenir avec lui. C'est à ce moment que la flamme s'allume enfin. "La Flamme de Prométhée" Emma devient le Cygne Noir. "La Flamme de Prométhée" Au restaurant, Emma utilise la flamme pour rassembler la dague avec Excalibur. Cependant, c'est alors que Kilian se met à saigner et s'écroule au sol. Merlin explique qu'il a été blessé avec l'épée et qu'il ne pourra pas être guéri. Emma ne voit qu'une solution lier la vie de Crochet à Excalibur pour la lui sauver. Tout le monde étant contre cet avis, Emma se téléporte avec lui dans un champ de fleurs où il la supplie de le laisser mourir. Emma refuse de l'écouter et le lie à l'épée, faisant de lui un Ténébreux. Crochet disparaît et les ténèbres prennent alors possession d'Emma, faisant d'elle le Cygne Noir. "La Flamme de Prométhée" Emma révèle détenir Excalibur. "Duel" Emma part alors à la recherche de Killian et le retrouve en pleine nuit dans la forêt en compagnie de Rumplestiltskin. Il est très énervé contre elle comme elle l'a changé en Ténébreux. Emma tente alors de se justifier, puis lui rappelle qu'ils ont prévu d'avoir une maison à Storybrooke et lui assure qu'elle veut son futur avec lui. Emma lui fait remarquer que Rumplestiltskin a disparu et lui promet qu'ils vont se débarrasser des ténèbres. Après des baisers passionnés, Emma et Kilian se séparent un instant et lorsqu'elle le retrouve, il est en compagnie de Rumplestiltskin et affirme que la Ténébreuse a toujours Excalibur. Emma finit par confirmer et fait apparaître l'épée, ce qui énerve Crochet. Emma lui promet pourtant qu'elle n'essaierait jamais de le contrôler, mais Killian ne veut rien savoir et disparaît. "Duel" Emma et Crochet se retrouvent. "Duel" Emma erre ensuite dans le champ de fleurs à la recherche de Killian et finit par utiliser Excalibur pour le convoquer. Il s'énerve à nouveau et Emma finit par lui avouer qu'elle a décidé de lui donner l'épée car elle a confiance en lui. Elle lui assure qu'il vont rapidement détruire les ténèbres, ensemble. Emma finit par dire je t'aime » à Killian et ils s'embrassent passionnément. Ils retournent devant le Café Granny où ils retrouvent David, Mary Margaret et Regina qui sont surpris par la transformation d'Emma. Celle-ci reste avec eux pendant que Killian entre chercher Merlin. "Duel" Emma n'arrive pas à raisonner Crochet. "Duel" Trouvant le temps long, Emma entre dans le restaurant et trouve Killian en compagnie de Nimue et tenant dans sa main le cœur de Merlin. Elle comprend qu'il l'a manipulée et s'énerve contre Nimue. Emma découvre alors le véritable plan des Ténébreux et refuse qu'ils arrivent à leurs fins. Elle tente alors d'empêcher Crochet d'obtenir sa vengeance pour se concentrer sur la véritable fin heureuse qu'il attend leur vie à Storybrooke. Celui-ci ne l'écoute pas et Emma le regarde écraser le cœur de Merlin pour jeter le Sort noir. Elle se jette alors sur le cadavre du Sorcier et utilise sa magie pour l'envoyer reposer en paix. "Duel" Emma est emportée par la Malédiction. "Duel" Killian rejoint alors Emma et lui annonce qu'une fois que le Sort noir est lancé, elle ne peut pas l'arrêter. Elle décide alors d'endormir Crochet pour lui faire oublier la raison pour laquelle il a lancé cette Malédiction. Emma fait alors apparaître un attrape-rêves pour retirer les souvenirs du Ténébreux avant de l'embrasser en lui promettant qu'il va redevenir l'homme qu'il était. Consciente qu'il faut faire plus que ça pour le préserver de sa vraie nature, Emma fait apparaître Regina, ses parents, Henry, Belle, Zelena et tous ceux qui faisaient partie du voyage et leur retire leurs souvenirs, sans oublier de placer un bracelet inhibiteur au poignet de Zelena. Elle annonce qu'elle va tout arranger. Emma s'approche ensuite du chaudron où a été lancé le Sort noir et y ajoute l'attrape-rêves. Elle retourne auprès de Crochet et le prend dans ses bras, en pleurs alors qu'ils sont emportés par le nuage de fumée de la Malédiction. "Duel" Malédiction de la Ténébreuse Le Cygne Noir entre en scène. "La Ténébreuse" Six semaines après sa transformation en Ténébreuse, Emma est de retour à Storybrooke. Au Café Granny, Emma retrouve ses proches et leur assure avoir lancé le Sort noir car ils ne l'ont guère sauvée des ténèbres. Le Cygne Noir, plus effrayant que jamais, statufie ensuite M. Clark au prétexte que celui-ci porte sa veste rouge. Regina tente alors de la contrôler grâce à la dague mais la Ténébreuse lui montre qu'elle la détient désormais. Avant de se téléporter, elle les prévient qu'ils seront tous punis pour l'avoir faite souffrir, assumant dès lors sa part d'ombre. "La Ténébreuse" Emma révèle qu'il n'y a pas de Sauveur. "Excalibur" Emma est convoquée le lendemain au port de la ville par son fils. Alors qu'elle tente de lui caresser la main, elle est repoussée par Henry, qui semble effrayé. Ce dernier, lui demande pardon pour ce qui lui a fait endurer à Camelot. Cependant, Emma le rassure en lui avouant qu'il n'y est pour rien, contrairement aux autres. Leur discussion est interrompue par Regina, qui ordonne à Emma de ne pas approcher son fils. La Ténébreuse charrie donc le maire de la ville en la persuadant qu'il n'y a pas de Sauveur pour cette nouvelle Malédiction, avant de la voir s'en aller avec Henry. "Excalibur" Emma présente sa maison. "Excalibur" Dans l'après-midi, Emma apparait à Killian, qui l'appelait de sa coccinelle. Amusée, Emma le transporte avec elle dans sa nouvelle maison, et la lui fait visiter. Alors qu'elle sert un verre à Crochet, ce dernier l'embrasse soudainement éperdument, avant d'afficher un air déçu. Emma comprend alors qu'il essayait via un baiser d'amour sincère de supprimer ses ténèbres. Elle lui explique que désormais, elle est vraiment elle-même » et le restera, avant d'ignorer sa question sur les faits s'étant déroulés à Camelot. "Excalibur" Emma est irritée par Regina. "Excalibur" En soirée, Regina lui rend visite en lui demandant de l'aide pour sauver Robin d'une furie. Emma lui explique que seule elle-même doit le secourir en payant un prix, aussi compliqué qu'il soit. Irritée par le pessimisme du maire, la Ténébreuse gronde sur Regina et lui dit de se bouger pour prouver qu'elle peut être la Sauveuse. Plus tard, Robin sauvé, les héros se réunissent au Café Granny, et sont observés par Emma, qui se rend chez elle, digne, mais triste. Une fois rentrée, Rumplestiltskin réapparait à Emma et lui révèle que ses faiblesses, la retiendront toujours, avant de la guider vers la cave de la maison, où se terre l'épée d'Excalibur. Emma tente de la retirer de son socle mais est repoussée. Elle apprend donc de l'ancien Ténébreux qu'elle devra payer un prix pour retirer l'épée de son socle. "Excalibur" Le Cygne Noir a besoin d'un héros. "La Couronne Pourpre" Un jour plus tard, Emma débarque à la mine des nains et vole la pioche de Joyeux. Après son entrée effroyable, elle repart chez elle, dans sa cave, en observant Excalibur. Rumplestiltskin, toujours dans sa tête, tente de la raisonner la pioche ne détruira pas la roche. Après une tentative qui s'avère être un échec, Emma accepte d'écouter la voix dans sa tête et de trouver un héros capable de faire le boulot. Elle élabore alors un plan et donne rendez-vous à Crochet sur son bateau. À son arrivée, Emma apparaît derrière lui et, voyant qu'il est mal à l'aise de la voir comme ça, elle utilise la magie pour porter une magnifique robe et fait apparaître un dîner sur la table. "La Couronne Pourpre" Emma dîne avec Killian. "La Couronne Pourpre" Elle s'assoie et commence à manger tout en affirmant être meilleure en Ténébreuse. Emma refuse ensuite de répondre à Killian lorsqu'il lui demande de lui révéler ce qu'elle cache derrière la porte de la cave. Il se rend compte qu'Emma n'est plus du tout la même qu'avant, ce qu'elle infirme entièrement. Elle prend l'exemple de M. Gold qui avait réussi à former quelque chose avec Belle et assure qu'elle est meilleure qu'avant, rappelant que Rumplestiltskin était un lâche. Killian lui montre alors le coutelas qu'il avait utilisé pour le menacer et affirme qu'il était bien plus lâche que lui et qu'il a changé alors que Gold est devenu mauvais et manipulateur. Emma veut changer de sujet mais Crochet finit par s'énerver contre elle. Elle lui demande alors s'il l'aime toujours et il lui répond qu'il l'aimait ». Emma se retrouve alors seule. Ayant donc récupéré l'épée que Gold avait touché avant de devenir le Ténébreux, Emma utilise le sort de Belle pour réveiller M. Gold. Elle lui annonce alors qu'il va devoir devenir un héros. "La Couronne Pourpre" Emma détient le cœur de Merida. "Le Royaume Brisé" Alors qu'Emma observe Excalibur avec un middlemist dans sa main, M. Gold, emprisonné, tente de sympathiser avec elle en lui parlant des sensations du Ténébreux. Il tente ensuite de la convaincre de le libérer, mais le Cygne Noir lui explique qu'il est le seul à pouvoir libérer Excalibur. Alors que l'antiquaire doute sur son statut d'héros, Emma l'abandonne et se rend dans un tunnel de la ville, où Merida est ligotée à la coccinelle jaune. Alors que la rousse se rebelle, Emma la libère et lui arrache son cœur, avant de lui décrire quelle sera sa mission qu'elle devra accomplir pour la Ténébreuse faire d'un lâche un homme courageux. "Le Royaume Brisé" Emma pleure en se remémorant un souvenir. "L'Attrape-Rêves" Emma retourne ensuite dans sa cave pour libérer Gold de ses liens. Elle l'écoute la supplier de le laisser partir, puis la Ténébreuse fait venir Merida et lui ordonne de l'emmener dans les bois pour faire de lui un héros. Emma se rend ensuite dans sa remise où se trouvent des dizaines d'attrape-rêves. Elle en prend un en particulier et le serre contre elle en pleurant. Emma est ensuite abordée par Henry qui lui demande son aide pour retrouver le cheval de son amie Violette. Emma accepte et écoute son fils lui raconter qu'il a fait écouter à sa copine la même chanson que son père lui avait fait écouter. Emma est émue et ils partent à la recherche du cheval. Henry apprend à Emma que Nicodème aime la citrouille et celle-ci l'emmène alors Chez Peter Peter où ils retrouvent le cheval. Emma tente de le calmer mais échoue. Elle laisse alors Henry s'en occuper et sourit en le voyant réussir à calmer l'étalon. "L'Attrape-Rêves" Emma se justifie devant Regina. "L'Attrape-Rêves" Elle lui conseille maintenant d'aller à la fête de quartier pour réunir Violette avec son animal. Le soir, Emma frappe chez Regina pour voir Henry, mais celle-ci lui annonce qu'ils ont trouvé son attrape-rêves et que Henry l'a vue arracher le cœur de Violette. Emma tente de se justifier en expliquant avoir eu de bonnes raisons de faire ça, mais Regina affirme qu'elle n'a fait que les manipuler puisqu'elle a sûrement libéré le cheval. Elle ajoute que sa mère avait aussi une bonne raison » de tuer Daniel. Regina continue de pousser à bout Emma qui finit par révéler qu'elle était obligée de faire du mal à Violette pour libérer Merlin. Le maire ne comprend alors pas ce qui s'est passé à Camelot et finit par claquer la porte au nez d'Emma. Celle-ci s'en va et voit Henry la regarder par sa fenêtre avant qu'il ne ferme les rideaux. "L'Attrape-Rêves" Emma propose un repas à Zelena. "La Quête de Merida" Emma est ensuite conduite par Merida jusqu'à l'endroit où elle a attaché M. Gold. Cependant, celui-ci s'est enfuit. Emma fait alors apparaître le cœur de Merida et lui ordonne de retrouver Belle et de la tuer pour obliger Gold à agir en héros. Par la suite, Emma apparaît dans la cellule de Zelena et l'emmène chez elle en lui proposant des beignets d'oignons. Elle lui propose alors sa liberté et sa protection contre Regina en échange de son aide avec la baguette du Sorcier et la magie de Merlin. Zelena annonce être au courant de ce qu'Emma a fait en arrachant le cœur de Violette pour briser celui de Henry et elle rappelle qu'elle a eu une mère de ce genre. Elle refuse de s'allier avec Emma et celle-ci la téléporte donc dans sa cellule. "La Quête de Merida" Emma rend son cœur à Merida. "La Quête de Merida" Emma ordonne à Merida d'utiliser le sortilège de Mor'du pour affronter Gold. Quelques temps plus tard, Belle et M. Gold amènent Merida, capturée, dans la cave d'Emma en annonçant qu'elle a été vaincue. Emma conclut alors un marché dans lequel elle doit rendre son cœur à Merida et lui donner des nouvelles de ses frères en échange de quoi Gold retirera Excalibur de la pierre. Emma replace alors le cœur de Merida dans sa poitrine et lui annonce que ses frères vont bien. Elle assiste à un discours agaçant de Gold à Belle avant de le voir retirer l'épée du rocher. Emma récupère enfin l'épée et M. Gold lui annonce qu'elle a fait de lui un héros et que cela va lui coûter cher puisqu'il est le seul à pouvoir la vaincre. "La Quête de Merida" Emma a réuni les deux lames d'Excalibur. "Nimue" Emma s'apprête alors à rassembler la dague du Ténébreux avec Excalibur. C'est alors que Rumlestiltskin lui annonce qu'elle est sur le point de poursuivre l'histoire. Nimue ainsi que tous les anciens Ténébreux apparaissent pour assister à ce moment. Emma utilise alors la flamme de Prométhée pour réunir l'épée et la dague. Ceci fait, elle se souvient des paroles de Merlin lui disant de ne pas prendre l'épée et elle hésite donc à la prendre en main. Nimue et les autres sorciers l'encouragent à le faire tout de même et Emma finit par se saisir d'Excaibur. "Nimue" Emma accepte de tout raconter à Crochet. "La Flamme de Prométhée" Plus tard, Emma apparaît dans la forêt pour sauver Crochet d'une attaque d'Arthur qu'elle envoie valser en révélant avoir complété Excalibur. Killian lui demande alors des réponses et Emma annonce qu'elle fait tout ça pour lui. Par la suite, Crochet tente de retrouver la Ténébreuse mais celle-ci ne se montrant pas, il saute du haut d'un toit pour qu'elle lui sauve la vie, ce qu'elle fait. Le pirate exige qu'elle lui raconte ce qui est arrivé à Camelot si elle veut qu'il lui pardonne. Emma annonce ne pas avoir besoin d'être pardonnée et finit par lui montrer la bague qu'il lui a donnée. Killian jure qu'il aime toujours Emma et celle-ci veut lui montrer quelque chose avant de tout lui révéler. "La Flamme de Prométhée" Emma débarque pour enlever Zelena. "La Flamme de Prométhée" Emma amène Killian chez elle et lui montre la mer grâce à un télescope. Elle lui révèle ensuite que c'est lui qui a choisi cette maison lorsqu'ils étaient à Camelot et qu'ils devaient y vivre ensemble. Emma finit par embrasser Killian et utilise sa magie pour l'endormir afin de finir ce qu'elle a commencé sans qu'il ne l'en empêche. Après l'accouchement de Zelena, accéléré par les soins de la Ténébreuse, Emma débarque à l'hôpital et envoie valser le Dr Whale. Tout le monde protège le bébé contre elle mais Emma révèle être venue pour quelqu'un d'autre. Elle se téléporte alors avec Zelena qu'elle enferme dans sa cave avec Crochet. "La Flamme de Prométhée" Emma déclare qu'elle va tuer Zelena. "La Flamme de Prométhée" Emma descend parler à Killian et lui annonce son plan détruire les ténèbres. Elle déclare qu'elle va les placer à l'intérieur Zelena et la poignarder avec Excalibur pour les anéantir définitivement. Emma finit par les laisser en déclarant qu'il n'y a pas d'autre solution. Elle sort ensuite de chez elle, où elle trouve Regina et ses parents, en assurant qu'elle ne doit pas être sauvée mais remerciée puisqu'elle s'apprête à tuer Zelena et à sauver tout le monde. Regina lui suggère de redevenir la Emma qu'ils connaissent, mais celle-ci assure qu'elle est toujours la même avant d'utiliser Excalibur pour les immobiliser. "La Flamme de Prométhée" Emma est immobilisée. "La Flamme de Prométhée" Emma rentre ensuite chez elle où elle trouve Killian qui s'est libéré. Celui-ci utilise alors de l'encre de seiche pour l'immobiliser. Emma refuse de répondre à ses questions lorsque Zelena entre dans la pièce en déclarant devoir se venger de la Ténébreuse. C'est alors qu'elle poignarde Crochet qui ne ne ressent cependant aucune douleur. Elle lui montre ensuite un attrape-rêves et lui révèle ses souvenirs. Emma tente de se justifier auprès de Killian mais celui-ci ne veut rien entendre. Zelena lui montre alors son nom gravé sur Excalibur et le Ténébreux déclare qu'il doit maintenant s'occuper d'Emma. "La Flamme de Prométhée" Plus personne n'a confiance en Emma. "Duel" Alors qu'Emma est toujours immobilisée, Zelena place un bracelet inhibiteur à son poignet et Crochet se venge en lui enlevant ses souvenirs avec un attrape-rêves. Peu après, Emma est retrouvée déprimant sur son canapé. Elle raconte alors toute l'histoire à Regina et Mary Margaret. Le groupe décide alors de récupérer leurs souvenirs pour reconstituer le plan de Crochet et l'arrêter. Cependant, David les rejoint et annonce qu'il a emmené les attrape-rêves. Le groupe se rend ensuite chez Regina où ils apprennent qu le Ténébreux veut affronter M. Gold. Ils décident de faire des recherches sur Nimue, mais Emma préfère enlever son bracelet pour utiliser sa magie. À son grand étonnement, personne n'accepte de lui rendre ses pouvoirs, pas même Henry qui déclare qu'elle leur a menti et qu'il ne peut plus avoir confiance, conscient de ce qu'elle peut faire avec de la magie noire. Le groupe quitte la maison et laisse Emma. "Duel" Killian veut faire souffrir Emma. "Duel" Emma est ensuite allongée sur le canapé et est surveillée par Merida. L'archère menace de lui planter une flèche dans le genoux pour lui faire payer tout ce qu'elle lui a fait. Cependant, Killian les interrompt et envoie valser Merida. Emma reste certaine qu'il a toujours des sentiments pour elle; mais le Ténébereux assure qu'il ne ressent que de la haine. Il dénigre complètement Emma en assurant qu'il ne l'a jamais aimée et qu'elle restera pour toujours une orpheline esseulée. Emma se met à pleurer et tente de comprendre pourquoi il lui fait ça. Elle apprend alors que Killian veut la faire souffrir autant qu'elle l'a fait souffrir. "Duel" Emma retrouve ses souvenirs. "Duel" Emma se rend ensuite à la boutique de M. Gold et lui propose de lui donner de l'encre de seiche pour qu'il retienne Crochet assez longtemps afin qu'elle retrouve les attrape-rêves. L'antiquaire refuse son aide et assure qu'elle ne sera pas capable de vaincre le Ténébreux seule et sans magie. Comprenant cela, Emma retrouve Henry à la bibliothèque et lui demande son aide pour retrouver les attrape-rêves. L'Opération Cobra le Retour est lancée ! La potion qu'ils utilisent les guide jusqu'à la tour de l'horloge où sont disposés tous les attrape-rêves, cependant protégés par un charme. Henry décide alors d'utiliser une fiole magique pour rendre ses pouvoirs à Emma. Celle-ci le remercie et récupère les attrape-rêves. À la mairie, Emma est réunie avec Henry, ses parents, Regina, Robin et Merida à qui elle rend leurs souvenirs. Elle déclare ensuite qu'elle se souvient maintenant de ce que Crochet prépare. "Duel" Emma veut arrêter Crochet. "La Marque de Charon" Emma et tout le groupe se lancent à la recherche de Crochet pour l'empêcher de ressusciter tous les Ténébreux. La meneuse déclare qu'ils sont obligés de le frapper fort, même s'ils doivent le tuer. Ils se séparent ensuite et Emma fouille la boutique d'antiquités avec Henry lorsqu'ils sont attaqués par Nimue. Crochet ayant déjà ramené les Ténébreux, la première passe magiquement à travers Henry sans qu'Emma n'ait le temps de l'attaquer. Le groupe se réuni et M. Gold leur annonce que les Ténébreux viennent de les marquer avec la marque de Charon et qu'ils vont bientôt tous aller aux Enfers à leur place. Emma n'étant pas ciblée, elle veut sauver sa famille, mais Gold assure qu'ils ne peuvent rien faire. "La Marque de Charon" Emma veut se sacrifier. "La Marque de Charon" Emma et sa famille cherchent ensuite un moyen d'arrêter les Ténébreux au caveau de Regina mais les autres décident d'abandonner et de faire un repas au Café Granny pour se dire adieu. Emma se met à pleurer et a peur que Neal reste seul. Mary Margaret lui assure qu'il aura sa grande sœur pour veiller sur lui. Emma se retrouve ensuite seule avec Regina et déclare qu'il est hors de question de renoncer et ajoute qu'elle va utiliser Excalibur pour détruire les ténèbres au prix de sa propre vie. Elles se rendent donc à la boutique de Gold où ce dernier leur donne l'épée, en les avertissant que seul quelqu'un de digne pourra détruire les ténèbres avec cette lame. "La Marque de Charon" Emma tente de tuer Crochet. "La Marque de Charon" Par la suite, Emma dépose secrètement une lettre au Café Granny pour sa famille avant de rentrer chez elle pour récupérer Excalibur. C'est là qu'elle tombe sur Crochet qui tente de la convaincre de lui donner l'épée, ce qu'elle refuse. Il annonce ne pas vouloir lui faire de mal puisqu'elle lui a ouvert les yeux. Emma refuse de céder au Ténébreux et, déclarant que sa vengeance ne sera jamais assez, elle tente de poignarder Crochet avec l'épée plusieurs fois. Finalement, elle se retrouve face à Henry qui lui prend l'épée avant de reprendre son apparence originelle Killian. Emma a été manipulée et a perdu Excalibur. "La Marque de Charon" Emma redevient la Sauveuse en tuant Crochet. "La Marque de Charon" Près du lac, Emma retrouve sa famille encerclée par Crochet et les Ténébreux. Elle sert son fils et ses parents dans ses bras en pleurant et en s'excusant d'avoir échoué. C'est alors que Charon s'approche de la rive avec sa barque pour emmener ceux qui ont été marqués. Emma refuse de perdre ceux qu'elle aime et tente d'attaquer Killian et ses associés, mais Nimue utilise sa magie pour l'étrangler magiquement et l'empêcher de bouger, même si elle ne peut pas la tuer, elle compte l'empêcher d'intervenir. Voyant sa bien-aimée souffrir, Crochet revient à la raison et aspire les ténèbres dans Excalibur. Il supplie ensuite Emma de le tuer pour détruire les ténèbres. Celle-ci se met à pleurer et finit par se saisir de l'épée pour empaler Crochet. La Ténébreuse redevient la Sauveuse et elle pleure toutes les larmes de son corps sur le cadavre de l'homme de sa vie. "La Marque de Charon" Emma conclut un marché avec Gold. "La Marque de Charon" Pleurant sur son canapé avec la bague de Crochet, Emma entend la dague l'appeler et retrouve donc M. Gold à sa boutique. Elle lui demande de lui révéler s'il détient la dague ou non. N'ayant pas le choix, Gold avoue être redevenu le Ténébreux et il explique qu'il a ensorcelé Excalibur pour qu'au lieu de détruire les ténèbres, elle les déplace jusqu'à lui. Cela énerve alors extrêmement Emma qui tente en vain d'attaquer M. Gold. Elle le menace alors de révéler cela à Belle pour qu'elle voie quel genre d'homme il est vraiment, et elle l'oblige donc à faire quelque chose pour elle. "La Marque de Charon" Emma se rend aux Enfers. "La Marque de Charon" Au loft, Emma annonce à sa famille qu'elle a décidé de partir aux Enfers pour ramener Crochet. Sa famille refuse qu'elle sacrifie une vie pour le ramener mais elle corrige en expliquant qu'elle va diviser son cœur en deux pour le ramener. Sa famille décide donc de la suivre. Emma se rend donc au lac avec Regina, Henry, Robin et ses parents où M. Gold verse quelques gouttes de sang dans l'eau sous l'ordre de la Sauveuse. La barque de Charon s'approche alors de la rive et Emma est la première à mettre les pieds dans l'eau pour y monter. Elle jure à Crochet qu'elle le retrouvera toujours, où qu'il soit. "La Marque de Charon" Descente aux Enfers Emma reçoit un message de Neal. "Une Chance de Rédemption" Alors qu'Emma pense être dans la barque de Charon en direction des Enfers, elle se réveille dans sa voiture jaune au beau milieu d'un parc d'attractions. Au moment où elle s'apprête à sortir, Neal la surprend, ce qui lui fait se demander s'il s'agit d'un rêve. Après avoir parlé de Henry, Neal explique qu'il lui envoie ce message pour la dissuader d'aller aux Enfers, lieu dangereux. Il ajoute qu'il est de son côté dans un endroit où il est heureux. Cependant, Emma refuse de faire demi-tour elle doit sauver Killian. Neal, s'attendant à cette réponse, lui sourit et dépose un tendre baiser sur son front en lui conseillant d'être prudente, avouant qu'il l'aimera toujours. "Une Chance de Rédemption" Emma découvre les Enfers. "Une Chance de Rédemption" La blonde souhaite dès lors suivre Neal qui quitte le véhicule mais elle se réveille dans la barque de Charon, sous le regard inquiet de ses parents, qui affirment qu'elle s'était évanouie. M. Gold annonce ensuite qu'elle fait bien de se réveiller, car ils sont arrivés à destination. Cependant, en avançant, Emma et ses proches se rendent compte que les Enfers sont une parfaite copie de Storybrooke, exceptée la tour de l'horloge qui est effondrée au sol. M. Gold ignore les questions d'Emma, qui est intriguée, mais aussi inquiète. Elle apprend du Ténébreux que chaque âme des Enfers a une affaire inachevée à résoudre. Emma et sa famille découvrent ensuite Cruella d'Enfer qui conduit non-loin de là, et comprennent donc qu'elle voudra se venger d'Emma. Le groupe décide ensuite de se séparer pour avoir plus de chances de trouver Crochet. "Une Chance de Rédemption" Emma écoute M. Gold. "Une Chance de Rédemption" Plus tard, Emma retrouve ses parents au Café des Enfers, accompagnée de M. Gold. Elle confie alors son inquiétude que le pirate n'ait guère d'affaire en suspens à régler mais l'antiquaire rétorque qu'un Ténébreux a toujours des affaires à terminer. Alors que M. Gold quitte le café, Henry arrive auprès de sa mère avec la clé de la chambre 8 de l'Auberge des Enfers, numéro de celle qu'avait Neal autrefois. Inquiet, le garçonnet se montre apeuré que son père ne soit pas en paix, mais Emma lui assure qu'il l'est, les larmes aux yeux. Regina et Robin rejoignent les Charmant au bar quelques temps plus tard, avant que le maire de Storybrooke explique le dilemme que sa mère lui a proposé. "Une Chance de Rédemption" Emma contacte Killian. "Une Chance de Rédemption" Emma propose à Regina de quitter la ville avec Henry et Robin, afin que son père soit protégé. Néanmoins, leur conversation est interrompue par M. Gold qui revient avec la bière de Seonaidh qui leur permettra de communiquer avec Killian. Ils se rendent ensuite au cimetière pour retrouver la tombe de Crochet, où une vision du pirate leur apparait. Emma découvre son amoureux en piteux état, ensanglanté et vêtements déchirés. La communication s'avérant être un échec, la blonde passe la bière à Regina pour qu'elle aide son père, tandis qu'Emma est réconfortée tant bien que mal par ses parents. "Une Chance de Rédemption" Emma suit l'Opération Oiseau de Feu. "Une Chance de Rédemption" Au soir, tout le groupe se réunit auprès de l'horloge pour faire le bilan, et apprend que le père de Regina est désormais sur le Mont Olympe, un monde meilleur, tout comme Neal. Emma et ses proches sont alors d'accord pour aider les âmes errantes des Enfers, à l'exception de M. Gold, qui préfère les laisser continuer cette quête qu'il juge pitoyable ». Avant de tous rentrer se reposer, Henry propose à sa mère de lancer une toute nouvelle opération l'Opération Oiseau de Feu. "Une Chance de Rédemption" Continuant à chercher Crochet dans les bois, Emma retourne sur une piste froide, où Regina décide de couvrir davantage de terrain avec une carte de la ville. Après avoir envoyé Robin et Henry chercher le document au bureau du maire, Emma découvre le sang et le suit, mais à la place de Killian, elle trouve le prisonnier évadé d'Hadès, Megara. La fille parvient à peine à mentionner Crochet quand un chien de l'enfer, Cerbère, s'approche d'eux, poussant Emma à les téléporter toutes les trois dans la version infernale de l'appartement de ses parents. Megara leur dit que Crochet l'aidait à s'échapper de Cerbère, qu'elle décrit avec des détails terrifiants. Hercule, persuadé par Mary Margaret, tente de faire face à Cerbère, mais ne retourne à son groupe qu'après avoir eu peur. Emma, ​​Regina et Mary Margaret se préparent alors à combattre la bête, mais avant que Cerbère ne les atteigne, Hadès appelle son animal de compagnie et se présente pour affronter le groupe. Hadès laisse Emma avec le crochet ensanglanté de Killian, prévenant qu'il fera beaucoup pire à son pirate à l'avenir. Tandis que Mary Margaret va convaincre Hercule de donner un autre coup au plan avec Cerbère, Emma tient Megara à la maison, jusqu'à ce que tout le monde soit obligé de fuir l'immeuble, juste avant que Cerbère ne s'écrase. Megara retrouvera plus tard Hercule et Mary Margaret pour tuer le chien de l'enfer ensemble. Récupérant dans la salle à manger, Mary Margaret parle à Emma de la personne qu'elle était dans la Forêt enchantée, quelqu'un qui a pris des risques même quand elle avait peur. Après s'être redécouverte en aidant Hercule, elle jure de ne plus être Mary Margaret ni de redevenir Blanche-Neige. Avant de partir pour le Mont Olympe avec Hercule, Megara demande à Emma de lui transmettre ses salutations envers Crochet. "Cerbère" Avec ses amis et sa famille, Emma se prépare à prendre d'assaut la grotte d'où Megara s'était précédemment échappée, dans l'espoir de sauver Crochet. M. Gold les convainc d'abandonner le plan au profit de sa propre idée, dans laquelle il utilisera l'aura d'une personne décédée pour se faufiler avec Emma dans le repaire d'Hadès. Plus tard, Emma rejoint M. Gold, qui la présente rapidement à Milah, son ex-femme, ainsi qu'à la mère de Neal et à l'ex-amoureuse de Crochet. Avant que les choses ne deviennent trop délicates, le trio se concentre sur une réplique de la maison d'Emma, ​​où le sous-sol est bloqué par une barrière. Canalisant l'aura de Milah pour la dépasser, M. Gold lie ses mains à Emma et Milah pour se rendre sous terre. En descendant, Emma remercie Milah pour son aide et révèle que Neal est passée à un meilleur endroit. Lorsque leur bateau arrive à l'entrée du repaire, Emma rentre seule, tandis que M. Gold et Milah restent à l'arrière. Repérant Crochet suspendu à une chaîne au centre du repaire, elle se dirige sur un mince rebord pour l'atteindre, l'attrapant à temps avant que la chaîne ne le descende dans la rivière des âmes perdues. En atteignant la sortie, les deux trouvent M. Gold, qui affirme que Hadès a brûlé le bateau et jeté Milah dans la rivière. À son retour à l'appartement, Emma permet à Regina de tenter une scission du cœur, mais une barrière empêche Regina de prendre le cœur. Par la suite, Crochet montre à chacun les trois pierres tombales gravées par Hadès avec les noms d'Emma, ​​Regina et Blanche-Neige, afin qu'elles restent à jamais dans les Enfers, à la place des trois personnes qui sont déjà parties. "Pacte avec le Diable" En déménageant dans sa maison, Emma soigne les blessures de Crochet avec la magie. Elle se penche pour l'embrasser, mais il se détourne, toujours suspendu à la facilité avec laquelle il a cédé à l'obscurité en tant que Ténbreux. Emma lui rappelle qu'il ne l'était pas à la fin, mais Crochet pense qu'il n'est pas à la hauteur. Elle pense qu'elle n'essaierait pas de le ramener à la maison s'il n'était pas devenu bon, bien qu'il doutât qu'il mérite d'être sauvé, laissant entendre qu'il ne voulait pas revenir en arrière. Emma répond à la porte et rencontre Liam, le frère aîné décédé de Crochet. Après que Liam a mentionné qu'il ne savait pas quelles étaient ses affaires restées inachevées, Crochet suppose que Hadès l'empêche d'avancer, de sorte qu'ils doivent vaincre Hadès pour de bon. Croyant que le livre de contes contient des informations sur les faiblesses de Hadès, tout le monde cherche dans l'appartement. Pendant ce temps, Liam avertit en privé Emma de cesser d'être égoïste pour l'avenir de Killian et de laisser son frère partir après qu'ils aient démoli Hadès. Alors que ses parents obtiennent la clé du manoir du Sorcier, où se trouve le livre, Emma se confie à Regina à propos de l'avertissement de Liam. Bien qu'Emma confirme que Crochet veut passer à autre chose, Regina lui conseille de l'aider à se pardonner pour ses actes sombres. Au manoir, Emma demande à Henry de monter la garde, à son grand dam. Liam découvre le livre, avec les pages racontant l'histoire d'Hadès, laissant Emma soupçonner qu'il a pris les pages. Quand elle confronte Liam, Crochet pense qu'elle prend son frère pour un méchant, de sorte qu'il se sentira moins coupable de ses propres actes et qu'ils ont encore un avenir ensemble. Crochet décide qu'il reste dans le monde souterrain après la défaite d'Hadès, ce à quoi Emma renonce à essayer de le persuader qu'elle lui a pardonné et, pour son propre bien, il doit se pardonner à lui-même. Crochet lui revient plus tard, révélant que Liam avait pris les pages sous la contrainte de Hadès. En tenant compte du conseil que Liam lui a donné, Crochet remercie Emma d'être venue le secourir et qu'il mérite peut-être d'être sauvé après tout. Henry révèle à sa famille qu'il a trouvé la plume de l'Auteur dans le manoir et a voulu l'utiliser pour faire revivre Cruella parce qu'il voulait absoudre Emma de sa culpabilité. Maintenant, cependant, il déclare qu'il va réécrire l'histoire de Hadès. "L'Œil de la Tempête" Après qu'Henry a écrit au sujet de Blanche-Neige et du plan de David de contacter leur fils Neal à Storybrooke, Emma et les autres ne sont pas enthousiastes à l'idée de lire l'histoire de Hadès. N'ayant aucun contrôle sur quand et comment il écrit, Henry s'énerve de leurs réactions et des tempêtes à l'étage supérieur. En entendant frapper à la porte, Emma jette un coup d'œil par le trou pour voir Zelena de l'autre côté, avant de la laisser prudemment entrer. À la recherche de son bébé qui est avec Belle dans le monde souterrain, Zelena suit à contrecœur Regina et Robin pour les retrouver. Le couple revient ensuite avec le bébé et Belle, après que Zelena leur ait cédé sa fille, craignant de ne pouvoir la protéger de Hadès. Quand Henry écrit une autre histoire, Emma la lit à haute voix, fournissant à ses parents la confirmation bien nécessaire que Neal a reçu leur message. "Jamais sans ma Fille" Pendant que Emma surveille Hadès avec Crochet sur le toit de la bibliothèque, elle s'endort, rêvant de la brûler ainsi que les noms de Regina et de Blanche-Neige provenant des pierres tombales. Avant qu'elle puisse finir, une tempête arrive et la force elle, Blanche-Neige et Crochet, à se mettre à l'abri. Bien que la tempête passe rapidement, elle amène un monstre aux Enfers, que Blanche-Neige poursuit, pour être tué par la bête. Après cette horrible fin, Emma se réveille du cauchemar et s'excuse auprès de Crochet pour avoir dormi au travail. Cependant, il pense qu'elle a besoin de repos car il ne l'a pas vue dormir depuis des jours. Une fois que Regina a fini de lancer un sort à la porte de l'ascenseur de la bibliothèque, elle et Emma utilisent la magie pour l'ouvrir, mais elles ont révélé un mur de briques au lieu de l'accès au repaire d'Hadès. Parlant de son rêve, en excluant la partie où sa mère est décédée, elle parle de la possibilité de brûler les noms des pierres tombales. Ne souhaitant pas que la fin de son rêve se réalise, Emma proteste lorsque Blanche-Neige insiste pour l'accompagner, mais elle est incapable de l'empêcher de venir. Au cimetière, Emma commence à brûler les noms lorsque la tempête se produit. Comme dans le rêve, le trio cherche à se protéger, mais la tempête a disparu dans l'instant qui suit, laissant un monstre dans son sillage. Emma empêche sa mère de s'en prendre à la bête et plus tard, dans le caveau, elle révèle enfin ce qui s'est passé à la fin du rêve. Quand Regina suggère que le rêve concerne ses peurs sous-jacentes, Emma hésite à admettre qu'elle a des problèmes, jusqu'à ce que Crochet la pousse doucement à être honnête. Elle partage les regrets d'avoir amené tout le monde dans le monde souterrain et sa peur de causer inévitablement la mort de quelqu'un. Blanche-Neige lui rappelle que tout le monde est venu avec elle par volonté et que certaines choses, comme l'amour, valent le risque. Grâce aux compétences de suivi de Blanche-Neige, le groupe trouve le monstre dans les bois, où Emma et Regina l'étourdissent avec la magie. À y regarder de plus près, ils réalisent que c'est la louve Ruby, qui redevient humaine après avoir été recouverte par sa cape. "La Rivière des Âmes Perdues" Une fois que Ruby se réveille, elle raconte à ses amis sa recherche de Dorothy, qui a disparu à Oz après que Zelena a pris ses souliers d'argent. Emma se joint à Ruby, Blanche-Neige et Regina pour affronter Zelena, qui révèle dans un miroir que Dorothy est actuellement sous le Charme du Sommeil à Oz. Seul le baiser du véritable amour peut briser le sort, et Zelena le croit impossible, car Dorothy aurait peut-être l'amour des Ozians, mais pas le véritable amour. Avec la persuasion de Regina, Zelena lui abandonne les pantoufles. Ruby ne peut se souvenir que d'une personne que Dorothy a toujours aimée, sa tante Em, décédée depuis longtemps. Ils découvrent que la pierre tombale de tante Em n'est ni inclinée ni fissurée et, pour obtenir un baiser du véritable amour, Blanche-Neige suggère de mettre en bouteille un baiser de tante Em et de le livrer à Dorothy à Oz. David revient après avoir tenté de contacter Neal, mais il dit à Blanche-Neige que la cabine téléphonique a été détruit sur l'ordre d'Hadès. Blanche-Neige craint que cela signifie que Hadès va attaquer Storybrooke, et Emma suggère à ses deux parents de rentrer chez eux. Elle est reconnaissante qu'ils soient venus au monde souterrain avec elle, mais croit que Neal en a plus besoin maintenant. Puisque Blanche-Neige est incapable de quitter le monde souterrain, elle invite David à rentrer seul à la maison, car l'un d'entre eux doit être avec leur fils. Lorsqu'elle trouve sa tante Em, Emma explique rapidement ce qui est arrivé à Dorothy et lui donne une bouteille pour lui envoyer un baiser. Cependant, dès que tante Em découvre la bouteille, son corps se désintègre dans une flaque d'eau, à cause des interférences de Hadès, qui veut s'assurer que Dorothy reste endormie pour toujours. Finalement, Blanche-Neige convainc Ruby d'essayer le baiser du véritable amour avec Dorothy, sachant qu'elle a des sentiments pour la fille. Au lieu de retourner chez lui à Storybrooke, David renonce à sa liberté pour que Blanche-Neige puisse partir. Avant que Blanche-Neige ne parte, Emma fait ses adieux à sa mère, qui part ensuite pour Oz avec Ruby. Plus tard, Emma considère avec joie l'image d'une réunion entre Blanche-Neige et son fils, enregistrée par Henry dans le livre de contes. "Le Baiser d'Amour Véritable" Regina, après avoir espionné les interactions de Hadès et de Zelena, raconte à Emma et au reste du groupe que Hadès avait mis leurs noms sur des pierres tombales et qu'il envisageait de partir pour Storybrooke avec Zelena. Pendant que Regina et Crochet tentent d'empêcher Zelena d'accepter la proposition d'Hadès, Emma attend que David revienne avec des provisions pour bébés avant de trouver Robin dans les bois. James, à la place de David, revient à l'appartement, Emma n'ayant aucune idée de l'échange. Elle devient perplexe lorsqu'il confond la photo d'anniversaire de ses parents avec un événement, mais James se souvient que son mauvais souvenir était préoccupé par leurs ennuis aux enfers. Après avoir retrouvé Robin et sa fille, James surprend Emma en plaçant un bracelet à son poignet, ce qui désactive sa magie. Une fois que l'identité de James lui est connue, Cruella se rend chez lui. Cruella le félicite pour son travail pratique, en lui promettant un remerciement privé plus tard, pour le plus grand dégoût d'Emma. En guise de récompense pour l'avoir tuée, elle gifle Emma avant de révéler qu'elle a l'intention de kidnapper le bébé pour qu'Hadès la ressuscite. Aux quais, James et Cruella se préparent à envoyer Emma et Robin dans la rivière des âmes perdues, mais David et Crochet interviennent à temps pour les sauver. Au cours d'une bagarre en tête-à-tête entre les deux frères, David tente de calmer James en insistant sur le fait qu'il veut l'aider à passer à autre chose. Alors qu'Emma et Crochet observent les lieux à proximité, James proclame que son affaire inachevée est de tuer David. Il l'accuse avec un couteau et ne fait que bloquer le tir et le jeter à la rivière. David regrette ce qu'il a dû faire, car malgré tout, James était toujours son frère. Emma n'est pas d'accord, lui disant que certaines personnes ne peuvent être aidées si elles ne peuvent pas laisser tomber leurs rancunes. "Le Temps des Adieux" Peu de temps après que Regina ait laissé Zelena se rendre à Hadès, le seigneur des Enfers appelle les héros, car Zelena a été enlevée par M. Gold et Peter Pan. En échange de l'aide d'Emma, ​​Hadès accepte de retirer son nom et celui des membres de sa famille des pierres tombales. Alors que Hadès remplit son contrat avec M. Gold, Emma se faufile, arrivant à temps pour empêcher Pan de prendre le cœur de Zelena. Quand elle demande à M. Gold pourquoi il est toujours là si Hadès lui a donné ce qu'il veut, M. Gold abandonne son père, ce qui fait battre en retraite Pan. À la suite de cela, le baiser d'amour sincère d'Hadès avec Zelena fait redémarrer son cœur et déclenche un portail qui devrait s'ouvrir dans quelques heures. Après que Hadès ait supprimé les noms de David, Regina, Emma, ​​Robin et Henry, Emma ne parvient pas à se fendre le cœur avec Crochet, car il est mort depuis trop longtemps. Cependant, quand Hadès révèle que Crochet peut être rétabli en mangeant de l'ambroisie, Emma et Crochet voyagent sous terre pour le récupérer. Dans un test pour atteindre l'ambroisie, Emma offre son cœur au jugement en le plaçant sur le côté d'une balance. Quand elle ressent soudainement une douleur thoracique intense, Crochet tente de lui rendre le cœur, mais est engloutie par le feu. Devant choisir entre son cœur et son amant, Emma enlève Crochet des flammes et réussit le test. La porte se déverrouille sur l'arbre d'ambroisie, mais ils s'aperçoivent qu'il a été coupé, ce qu'ils réalisent comme le fait d'Hadès. Pour faire sortir Emma après un tremblement provoquant la chute de débris, Crochet la convainc qu'elle trouvera un autre chemin sans ambroisie. Cependant, quand Emma atteint l'ascenseur, Killian décide de ne pas partir avec elle car il n'y a plus rien d'autre à faire pour lui. Dans un dernier adieu, Crochet lui demande de ne pas se fermer à ses proches à cause de sa perte et Emma lui demande de ne pas cesser de passer à autre chose à cause d'elle. Alors qu'Emma part dans l'ascenseur, elle serre sa main avec celle de Killian, seulement pour le laisser le laisser monter plus haut qu'elle voyage. De retour au rez-de-chaussée, Emma découvre que Regina et sa famille sont piégés à l'intérieur à cause de la magie d'Hadès. Avec sa magie et celle de Regina, le groupe se lance et se dirige vers le portail. Emma reste derrière dans l'espoir de voir Crochet une dernière fois, mais son père la retient. Elle lui parle de sa veste, qui était censée la protéger des blessures, mais maintenant, cela lui rappelle qu'elle doit protéger ses proches pour ne pas perdre d'autres personnes. Emma doute qu'elle ait fait de son mieux pour Crochet et promet de ne perdre personne d'autre. Sur ce, elle suit David dans le portail vers Storybrooke. "L'Oiseau de Feu" Retour à Storybrooke De retour à Storybrooke et après une brève réunion avec sa mère, Emma se rend avec David et Merida pour retrouver un Roi Arthur en fuite, dont ils retrouvent le cadavre après qu'il ait été tué par Hadès. Emma commence à marcher pour combattre Hadès, croyant qu'il va tuer à nouveau, mais David la persuade de ralentir car ils n'ont pas encore de plan, et elle n'a pas géré son chagrin pour Crochet. Zelena, incrédule sur le fait que Hadès soit diabolique, ferme la mairie avec une barrière car elle, le bébé et Hadès sont à l'intérieur. Pour y accéder, Regina et Robin prévoient de passer par un tunnel souterrain. Emma veut les rejoindre, mais Regina refuse, car elle pense que cette dernière n'est pas dans le bon état d'esprit pour affronter Hadès. Espérant avoir une réponse rapide sur la façon d'annihiler Hadès, Emma s'adresse directement à M. Gold, mais celui-ci refuse de le lui dire et lui reproche d'avoir impliqué tout le monde dans son problème. Elle trouve sa famille et Merida recherchant des informations sur Hadès à la bibliothèque, où elle a une crise sur Crochet, dont elle sait qu'elle est incapable de quitter les enfers à cause d'elle. Pour tenter de vaincre Hadès et d'aider Crochet, Blanche-Neige la pousse à participer à la recherche de livres. Tandis qu'Emma est toujours à la bibliothèque plus tard, elle ouvre brièvement le livre de contes à une page d'elle-même et de Killian dansant au bal pendant leur séjour dans le temps. Elle range le livre après avoir eu les yeux brouillés sur la photo, mais ensuite, le livre s'ouvre par magie à l'histoire de Hadès, lui faisant réaliser que Crochet l'a mis ici. Armée des pages de l'histoire d'Hadès, Emma tente d'abattre le bouclier de l'hôtel de ville jusqu'à ce que Zelena l'arrête. Après avoir désarmé Emma et saisi ses pages, Zelena demande à savoir si Regina envisage de blesser Hadès également. Après avoir tué Robin, Zelena apprend la vérité à propos de Hadès de Régina et tue Hadès pour mettre fin à son règne de pouvoir. Après cela, Emma se rend sur la tombe de Killian, où elle lui apporte une bouteille de rhum et pleure sur le fait qu'il a véritablement changé depuis que Hadès est parti. À l'enterrement de Robin, une fois que tout le monde est parti, Emma se prépare à lui faire ses adieux seul quand Crochet reviendra inopinément. Il explique que Zeus l'a ramené à la vie comme récompense pour avoir arrêté Hadès, tandis qu'Emma est ravie de le recevoir. Au milieu de cette joie, cependant, elle révèle que la bataille n'a pas été sans frais, à savoir Robin. "Le Cristal de l'Olympe" Durant la veillée de Robin, Emma fait attendre Killian à l'extérieur pendant qu'elle annonce la nouvelle de son retour à Regina. Avant qu'elle soit capable de dire à Regina, une secousse secoue la ville, alors que Killian se précipite pour vérifier si elle va bien. Regina, malgré le fait qu'elle soit en colère du fait que Crochet soit toujours en vie alors que Robin reste mort, met ses émotions de côté pour rechercher la cause du tremblement de terre. À la tour de l'horloge, les héros découvrent que M. Gold a capturé la magie de Storybrooke dans un morceau du cristal olympien. En privé, Emma suggère à Regina de faire une pause à cause de ce qu'elle traverse. Regina se rend compte qu'Emma n'a pas confiance en elle et pense qu'elle redeviendra la Méchante Reine. Henry tente de mettre fin à la dispute, qui se termine par la téléportation de Regina pour retrouver M. Gold elle-même, car Emma ne veut pas de son aide. Après avoir envoyé Henry chez elle, Emma et sa famille tentent de déterminer le lieu où se trouve actuellement M. Gold à Storybrooke. Regina arrive à la recherche d'Henry, qui a volé le cristal et a quitté la ville pour le détruire. Lorsque M. Gold suggère que la destruction de la magie du cristal effacera Storybrooke, Regina permet à contrecœur à Emma de la rejoindre après que ce dernier a donné une piste à Henry. À l'aide d'un GPS, elles suivent Henry jusqu'à un arrêt de bus de Boston, mais découvrent qu'il a laissé son téléphone dans le bus pour les semer. Regina, contrariée, raccroche et déclenche accidentellement le téléphone, ce qui la fait craindre, ainsi qu'à Emma, ​​que M. Gold fasse du mal à Henry puisque la magie à l'extérieur de Storybrooke est désormais possible. Dans un autre plan, Regina convainc Emma de fournir du sang dans un sort de repère. En suivant Henry dans l'appartement de Neal à New York, Emma lance une analyse de son ordinateur portable pour savoir où il est allé avec Violet. Regina lit une lettre non envoyée que Robin lui a écrite, ce qui la met au clair sur son combat quotidien pour réduire ses instincts les plus sombres. Elle explique à Emma comment être bon lui a causé des pertes et qu'elle doit vivre avec les maux de son passé, sinon elle risque de sombrer dans les ténèbres et de perdre ses proches. Emma pense que Regina l'emportera, mais cette dernière pense que son sort est misérable. Quand l'analyse révèle qu'Henry est à la bibliothèque de Midtown, les femmes arrivent pour le retrouver et Violet s'évanouit, après que M. Gold ait pris le cristal. Henry convainc Emma qu'elle avait eu tort de ne pas croire à Regina et il défend sa décision de détruire la magie parce qu'il ne veut perdre aucune de ses mères à cause de la magie comme ça a été le cas avec son père. Regina utilise le sang de Henry pour localiser M. Gold, qui échoue parce que M. Gold a désactivé la magie. "Dr Jekyll et Mr Hyde" Laissant Henry et Violet attendre à la bibliothèque, Emma et Regina repèrent M. Gold après avoir aperçu un nuage d'orage magique au-dessus du bâtiment de l'hôtel D'or. Emma reçoit des nouvelles encore plus troublantes dans un texte de Granny, qui indique que leur famille à Storybrooke a été transférée dans un portail. Puisque la magie est nécessaire pour sauver leurs proches, Regina distrait M. Gold avec une fausse alliance alors qu'Emma se faufile pour voler le cristal. M. Gold arrête le plan des femmes et révèle qu'il n'a besoin que des cheveux de Regina pour faire le lien avec Zelena dans l'autre royaume, où Belle est également piégée. N'ayant plus aucune utilité pour l'une ou l'autre femme, M. Gold s'apprête à leur lancer une boule de feu, mais Henry arrive pour absorber la magie du cristal dans une réplique du Saint Graal. Seulement après cela, Henry apprend à ses mères pourquoi elles avaient besoin du cristal. Après son départ, Emma le trouve près de la fontaine. Elle lui donne un sou pour faire un vœu, car cela lui remontait le moral, mais Henry lui rappelle que cela ne fonctionnait que lorsqu'il vivait à New York sans souvenir de Storybrooke ou de magie. Il se sent coupable d'avoir détruit la magie, pensant que cela aiderait leur famille, mais maintenant, il a aggravé la situation. Avec l'aide du Dragon, Emma et les autres peuvent voir leurs familles dans l'autre royaume, mais ne peuvent pas ouvrir de portail. Pour trouver plus de magie, le Dragon leur conseille de rechercher la magie avec le pouvoir de la conviction. De retour à la fontaine, Henry persuade sa famille de faire des vœux sur des sous, ce qui crée de la magie dans le cristal, mais pas assez. Après que Henry ait rassemblé une foule de New-Yorkais pour faire des vœux, un portail s'ouvre dans la fontaine, permettant à sa famille de revenir. Alors que la foule applaudit, Henry, déçu, se rend compte qu'ils confondent la magie avec un numéro de rue. Emma l'assure que cela en valait encore la peine car, un instant, il a fait croire aux gens en la magie. Avant de rentrer chez eux, Emma et Blanche-Neige manifestent leur soutien à Regina alors qu'elle fait face à la Méchante Reine et qu'elle la tue. De retour à Storybrooke, Emma dit à Crochet qu'elle l'aime, car tout ce qu'ils ont affronté lui a finalement donné le courage de le dire. "Des Histoires Secrètes" Bataille Finale Emma prend du bon temps avec Crochet. "Le Temple de Morphée" De retour chez elle, Emma s'apprête à coucher avec Killian lorsque toute la maison se met à trembler. Ils sortent alors à l'extérieur et découvrent un dirigeable en train de survoler Storybrooke. Emma et toute sa famille se retrouvent alors dans la forêt où ils voient le dirigeable s'écraser et où ils tombent face à face avec Mr Hyde. Emma et Regina utilisent leur magie pour l'attaquer, mais cela ne lui fait rien. Hyde les menace alors, déclarant que les histoires secrètes qu'il a amenées vont semer le chaos. Emma et les autres se rendent à l'endroit où le dirigeable s'est écrasé et ramassent des débris pour que le Dr Jekyll puisse fabriquer une arme contre Hyde. C'est alors qu'Emma commence à avoir des visions où elle est en plein combat d'épée. Sa main commençant à trembler, elle prétend que tout va bien. "Le Temple de Morphée" Emma se cache pour piéger Hyde. "Le Temple de Morphée" Une fois l'arme prête, Emma se cache près de la mairie pendant que Regina attire Hyde à l'extérieur. La main d'Emma se met soudain à trembler et elle ne parvient pas à déclencher l'arme contre Hyde qui est pourtant en train d'étrangler Regina. Finalement, Emma se ressaisit et parvient à neutraliser Hyde, qui est alors menotté. Mais celui-ci, alors qu'il est emmené par David et Crochet, annonce à la Sauveuse qu'il sait à quoi sont dues ses visions et qu'elle pourra venir le voir si elle le croit. Emma est alors intriguée par ses paroles et commence à se questionner au sujet de ses visions. "Le Temple de Morphée" Emma questionne Mr Hyde. "Le Temple de Morphée" Emma est ensuite seule dans la forêt lorsqu'elle est abordée par Archie, accompagné de Pongo, qui lui offre un café. Elle comprend que ses parents l'ont envoyé, ce qu'il n'infirme pas. Archie tente d'aider Emma à comprendre ce qu'elle traverse, lui rappelant qu'elle a réussi à abaisser ses murs pour se rapprocher de ceux qu'elle aime, mais toutes les batailles qu'elle a livrées lui ont laissé des cicatrices et que si elle veut réussir à guérir, elle ne peut que se donner du temps. Emma se rend donc à l'asile psychiatrique où elle tente d'obtenir des informations de Hyde. Après de longues négociations et une confrontation, il lui révèle qu'elle doit suivre l'oiseau rouge si elle veut obtenir des réponses. Emma et Killian cherchent les nouveaux arrivants dans la forêt lorsqu'ils reçoivent un appel de David et Mary Margaret pour qu'ils les rejoignent au Café Granny. Emma repère soudain l'oiseau rouge et tente de trouver un prétexte pour que Killian parte sans elle. "Le Temple de Morphée" Emma découvre son destin. "Le Temple de Morphée" Une fois seule, Emma se met à courir après l'oiseau. Celui-ci la conduit jusqu'à l'Oracle qui accepte de lui montrer la totalité de sa vision. Emma se voit alors être vaincue à l'épée alors qu'elle essayait de protéger sa famille. L'Oracle lui explique qu'il s'agit de son futur et qu'elle mourra de cette façon, quoi qu'il arrive. Emma retourne alors voir Hyde qui lui annonce qu'il y a eu plusieurs Sauveurs et qu'ils sont tous morts. Emma mourra quoi qu'il arrive et il ajoute qu'il se peut que la personne qui la tue soit déjà là. Emma retourne ensuite voir Crochet au Café Granny et tente de s'excuser. Expliquant qu'elle était seulement stressée et qu'elle va mieux. Par la suite, Emma distribue des couvertures aux nouveaux arrivants, puis sort du restaurant lorsque sa main se met à trembler. "Le Temple de Morphée" Emma se confie à Archie. "Les Vipères d'Agrabah" Par la suite, Emma attend l'arrivée de Regina pour qu'elle fasse un discours aux nouveaux arrivants. Elle découvre ensuite le retour de Belle et lui propose de lui trouver un endroit pour dormir, suite à sa séparation avec Gold. Emma laisse Crochet partir avec Belle et elle se rend à son rendez-vous avec Archie à qui elle raconte tout ce qu'elle sait au sujet de ses visions. Le psychologue lui conseille d'en parler à sa famille mais prend plus cela pour une crise d'identité. Emma refuse d'abandonner son statut de Sauveuse et finit par partir en claquant la porte. Ensuite, Emma apprend que le Comte de Monte-Cristo veut tuer ses parents. Elle les emmène alors en voiture pour qu'ils quittent la ville, mais ils se retrouvent projetés, découvrant que les limites de la ville ont été ensorcelées. "Les Vipères d'Agrabah" Emma pense que Regina va la tuer. "Les Vipères d'Agrabah" Regina les rejoint alors et ils découvrent que le sort est le même que celui qu'elle avait lancé lors de la Malédiction et que seule Zelena a pu avoir accès aux ingrédients dans son caveau. Celle-ci arrive alors et Emma assiste à une dispute entre les deux sœurs. Finalement, ils en concluent qu'ils vont devoir se méfier de quelqu'un d'autre. Le soir, Emma se rend au Café Granny où elle apprend que Regina a été obligée de tuer le Comte de Monte-Cristo et que la Méchante Reine est bien vivante. Elle découvre également que celle-ci veut les déchirer en révélant leurs secrets, ce qui fait trembler la main d'Emma. Elle va ensuite voir Archie pour s'excuser et lui annonce qu'elle pense que Regina pourrait être la personne qui la tue dans sa vision. "Les Vipères d'Agrabah" Pendant qu'Emma et Crochet sont en train de dîner, Henry arrive pour leur montrer sa liste compilée de résidents du Pays des Histoires Secrètes. Quand une nouvelle personne arrive, Emma va chercher des informations avec Henry. Emma remarque alors avec humour que Crochet divertit la fille d'Ashley en se tamponnant le nez avec de la crème et en lui faisant des grimaces. Malgré le bonheur d'Emma, ​​ses inquiétudes se tournent à nouveau vers la vision en sachant que son bonheur prendra fin. Elle interrompt alors la session d'Archie avec Leroy, mais le thérapeuthe tient à terminer avec le nain. Emma est ainsi surprise d'entendre Leroy mentionner que Simplet n'est plus un arbre, ce qu'il s'empresse de saisir pour souligner qu'ils l'ont fait seuls. Emma raconte ensuite à Archie ce qui la dérange, et sa réticence à demander à Crochet de s'installer avec elle parce qu'elle ne peut lui offrir un avenir où la vision ne se produira pas. Archie suggère que, au lieu de vivre dans la peur constante des mauvaises choses, elle devrait vivre heureuse dans l'instant présent. Par la suite, Sean dit à Emma qu'Ashley a poursuivi sa demi-sœur Clorinda et qu'il craint qu'elle ne la tue. Emma utilise un sort de localisation sur la chaussure d'Ashley et, alors qu'elle la suit, elle est rejointe par Crochet et Henry. Ils trouvent Ashley au port, où la blonde admet que ce n'est pas Clorinda la méchante sœur de leur histoire, mais elle qui tente de faire amende honorable à sa demi-sœur. Ashley profite de la reprise des tremblements d'Emma pour s'enfuir, empêchant la Sauveuse d'utiliser la magie pour l'arrêter. La Méchanet Reine saisit l'opportunité pour empêcher Emma d'intervenir dans l'histoire d'Ashley, car toutes les histoires se terminent mal une fois que le sauveur est parti. La Méchante Reine téléporte alors le trio dans les bois, où Henry et Crochet lui parlent de sa capacité à retrouver des gens. Emma explique ainsi qu'elle tente de comprendre leur passé pour cela, ce qui donne l'idée à Henry d'utiliser le livre de contes peut leur dire comment l'histoire de Clorinda était censée prendre fin, ce qui révèle l'emplacement d'Ashley. Les trois se rendent ainsi dans une ferme de citrouilles où Ashley a été poignardée par Madame de Trémaine. Avec le réconfort de Henry, Emma se calme suffisamment pour se concentrer sur sa magie et soigner Ashley. Elle et Crochet passent du temps à la ferme, où elle suit le conseil d'Archie et demande à Crochet de s'installer avec elle. "Le Soulier de Verre" Un matin au loft, Emma est surprise lorsque son père lui prépare une abondance de pancakes pour le petit-déjeuner et lui demande ce qui ne va pas. David admet s'inquiéter de ne pas la voir aussi souvent maintenant que Crochet vit avec elle, mais elle l'assure que cela ne change rien à sa famille. Après avoir appris de Jekyll que Mr Hyde s'était échappé de sa cellule, Emma accompagne son père et Regina dans un laboratoire afin que Jekyll puisse achever le sérum. Elle est ensuite informée par téléphone que M. Gold a piégé Belle sur le Jolly Roger parce qu'il craint que Hyde ne la poursuive. Alors que Regina reçoit l'aide de M. Gold pour le sérum, Emma et David recherchent Hyde et la Méchante Reine. Le couple le trouve dans les bois, mais ne parvient pas à les stopper. Plus tard, après les décès simultanés de Jekyll et Hyde, Regina dit à Emma que pour que la Méchante Reine cesse d'exister, elle doit mourir et que, bien que toutes deux soient séparées maintenant, sa propre capacité de faire du mal est toujours là. Elle fait alors promettre à Emma de s'occuper d'elle si elle redevient méchante, ce qu'Emma accepte à contrecœur. "Le Vrai Méchant" Dans les bois, Emma suit l'oiseau rouge jusqu'à l'Oracle, alors qu'Archie tente de la convaincre de reprendre le traitement. Elle refuse car, après tant de séances, ses tremblements et ses visions sont toujours présents. Emma trouve l'Oracle, sauf qu'elle est déjà morte. Elle voit quelqu'un en train de fuir et l'appréhende sous le coup d'un meurtre. Cependant, après que la femme eut appris par Emma la mort de Hyde, elle se révéla être Jasmine et que l'Oracle l'aidait à retrouver Aladdin, qui est aussi un Sauveur. Plus tard dans la journée, Emma rencontre à nouveau Archie, sauf que cette fois-ci, la Méchante Reine est déguisée en lui et elle lui parle de la possibilité que sa vision ne se réalise pas si Aladdin est toujours en vie. Emma retrouve sa famille dans le loft, où "Archie" la suit et la persuade de leur dire la vérité. Après qu'Emma ait reconnu les détails de sa vision, elle a également révélé ses soupçons selon lesquels Regina serait la personne cagoulée qui la tuerait. Blanche-Neige exprime sa douleur à la décision d'Emma de garder le secret, mais elle lui pardonne. David reçoit un appel de Leroy, qui ne trouve pas Archie, ce qui fait qu'Emma se rend compte que la personne qu'elle a vue précédemment était en réalité la reine déguisée. Avec le sort de localisation de Regina, Emma devient liée à Aladdin et est capable de le retrouver dans une crypte. Après que Jasmine ait trouvé la preuve de la mort d'Aladdin, les espoirs d'Emma d'échapper à sa mort imminente sont étouffés et elle s'éloigne pour être seule. Henry s'excuse d'avoir causé le dilemme actuel parce qu'il l'a amenée à Storybrooke et l'a forcée à devenir un Sauveur. Cependant, Emma atteste que cela en valait la peine puisqu'elle est devenue sa mère et a retrouvé sa famille. Aladdin, entendant leur conversation, sort de sa cachette pour donner à Emma les Ciseaux de la destinée. Il admet les raisons pour lesquelles il s'est caché et qu'il a honte de sa décision d'utiliser les ciseaux plutôt que de faire face à son destin. Emma l'encourage à aller voir Jasmine et à lui dire la vérité, ce qu'il fait. Au grenier, Emma jure de ne pas utiliser les ciseaux, mais plutôt de trouver un autre moyen d'accepter le fait qu'elle est censée mourir. Cette nuit-là, elle rencontre Crochet au quai, après qu'il ait jeté les ciseaux à la mer. Cependant, après qu'elle s'en aille, il retire les ciseaux dans sa veste. "Jasmine et Aladdin" À la maison, Emma part à la recherche d'Aladdin sur la recommandation de Jasmine et le trouve en train de fuir la ville. Elle le conduit au panneau de bienvenue de Storybrooke, où elle s'est écrasée lors de sa première nuit en ville, comme exemple de sa propre tentative de fuir ses fonctions de Sauveur. Aladdin se veut responsable de la chute d'Agrabah, mais il décide finalement de reconnaître ses erreurs lorsque Emma lui conseille de faire comme elle l'a fait en faisant face à ceux qu'il a déçus et en rattrapant ses erreurs. Plus tard, à l'hôpital, Emma et Henry retrouvent Crochet dans la salle d'attente, après avoir aidé à réunir son demi-frère Liam et Nemo l'un avec l'autre. Emma est déconcertée par la tournure des événements, notamment par le fait que Liam a un sous-marin et par la raison pour laquelle Crochet et Henry étaient au port. Après le départ de Henry, Crochet révèle sa décision égoïste de garder les ciseaux, car c'était la seule chose qui pourrait sauver Emma, ​​même si elle le haïssait d'avoir fait pour elle un choix qu'elle ne voulait pas. Il s'excuse pour son erreur, quelque chose qu'Henry l'a aidé à voir, et ils ont depuis jeté les ciseaux pour de bon. En apprenant tout cela, Emma lui pardonne, affirmant qu'elle comprend et aurait fait la même chose pour Crochet. "En Eaux Troubles" Dans une course pour vaincre la Reine, qui menace de tuer tout le monde avec de l'eau de l'Archeron à moins que Blanche-Neige et David ne lui abandonnent leur cœur, les parents d'Emma retrouvent un jeune arbre né d'une étincelle d'amour, tandis qu'Emma et Crochet vident le caveau de Regina, où ils ont l'intention d'emprisonner la Reine. Le tremblement des mains d'Emma est déclenché quand elle craint ce qui se passera si leur mission échoue, mais Crochet la calme en lui rappelant l'histoire de Blanche-Neige et du Prince Charmant, et comment elle est née du véritable amour, de la plus puissante magie qui lui permet de faire n'importe quoi. Lorsque la Reine détruit le jeune arbre, Emma et Regina se préparent à contre-attaquer avec leur magie combinée, à l'exception de Blanche-Neige et David qui décident de renoncer à leur cœur pour sauver les habitants de la ville. Emma est consternée par leur choix de mourir, cependant, ses parents la rassurent en leur disant qu'ils sont en paix, sachant que leur vie les a conduits l'un à l'autre et à son retour. Au lieu de tuer le couple, la Reine jette le Charme du Sommeil sur les deux moitiés du cœur, faisant ainsi sombrer Blanche-Neige dans un sommeil profond avant de la téléporter ailleurs. La recherche de Blanche-Neige par Emma et David dans le loft les mènent dans les bois, où David délivre sa femme de la malédiction avec un baiser d'amour véritable, seulement pour être touché par la malédiction une fois qu'elle est réveillée. "La Pousse Magique" Lorsque Regina veut confronter la Reine pour avoir jeté le Charme du Sommeil sur Blanche-Neige et David, Emma la persuade que cela ne fera aucun bien et qu'elle doit être présente pour Henry. Après une tentative infructueuse de trouver le Dragon, Regina et elle prévoient de piéger la Reine dans un miroir. Henry propose de l'aider en amorçant la Reine et explique son désir d'être distrait de Violet, qui, selon lui, ne l'aime plus. Emma l'encourage à ne pas se compromettre pour le bien de quelqu'un d'autre, puis se lamente sur sa propre mort en remarquant qu'elle ne sera pas toujours là pour le nourrir comme elle le peut maintenant. Cependant, Emma et Regina sont emprisonnées dans le miroir après que la Reine a changé de miroir à leur insu. Dans le monde des miroirs, elles attirent presque l'attention de Henry lorsqu'il les entend appeler, mais la Reine l'éloigne avant qu'il ne réalise que quelque chose ne va pas. Elles rencontrent le Dragon, qui a également été confiné dans le miroir par la Reine, et il leur montre un portail sur lequel travaillait auparavant un Sidney pris au piège. Alors qu'Emma et Regina cherchent à réparer l'un des miroirs, la Reine force le Dragon à prendre son apparence de dragon et lui ordonne de les tuer. Les femmes se cachent derrière un pilier, tandis que la Reine donne à Henry un marteau pour briser le cœur du Dragon et sauver sa famille. S'en remettant à la suggestion de Regina que le souffle de feu du Dragon peut briser le miroir et leur permettre de s'échapper, Emma se prépare à amorcer le Dragon puisqu'elle est destinée à mourir de toute façon. Regina insiste pour faire le sacrifice, révélant qu'elle craint d'élever Henry seule, sachant que la Reine est un rappel de la terrible mère qu'elle aurait pu être, mais Emma l'assure que cela n'arrivera pas tant qu'elle sera là pour l'aider. Les deux femmes attirent le Dragon ensemble et, du côté de Henry, il brise le miroir, tout comme le souffle de feu du Dragon frappe l'autre côté. Alors que le miroir explose, Emma et Regina sont jetées et atterrissent en toute sécurité. Plus tard dans la nuit, les mères d'Henry voient leur fils danser avec Violet. Les deux femmes se sentent soulagées de voir qu'il ira bien, malgré les inquiétudes que chacune d'elles éprouvait à propos de son enfance. "Le Rocher de Sisyphe" Alors que Belle cherche un moyen de protéger son futur enfant de M. Gold, qui souhaite utiliser une potion pour accélérer sa grossesse, elle montre à Emma et Crochet un livre qui, elle le soupçonne, est lié au message de son fils sur la manière de vaincre son mari. Après que Crochet découvre que le livre est écrit à l'encre de seiche, Emma l'utilise pour geler M. Gold, avant qu'elle et Crochet fouillent le prêteur sur gages à la recherche de la dague et des ciseaux. Elle regarde dans l'arrière-boutique, mais ses tremblements de la main, accompagnés de nouveau par sa vision, la détournent. Cette fois, cependant, elle voit que le manche de l'épée qui la tue porte un joyau rouge. Lorsque Crochet se précipite pour la surveiller, M. Gold s'échappe après que les effets de l'encre se soient dissipés. Le couple se retrouve avec Belle au Café Granny, où ils apprennent que M. Gold n'a pas utilisé le sort après tout. Dans une conversation privée, Crochet demande à Emma ce qui s'est passé plus tôt et lui explique en détail les nouveaux détails de la vision, ainsi que ses soupçons selon lesquels quelque chose dans le prêteur sur gages l'a déclenchée. Lorsque Belle ingère accidentellement la potion et que sa grossesse s'accélère, Emma l'aide pendant le travail et, après cela, elle et Crochet sont témoins du fait que Belle, confie son fils à la Mère Supérieure pour le protéger de M. Gold. Plus tard dans la nuit, Emma et Crochet entrent dans le prêteur sur gages, qui a depuis été saccagé par M. Gold, et trouve l'épée vue dans la vision d'Emma. "La Fée Noire" Avec l'épée, Emma, ​​Regina et Crochet se dirigent vers le caveau, dans l'espoir d'en savoir plus sur l'arme, mais ils se heurtent à la Reine sur la tombe de Robin. La Reine raillait Emma au sujet de la malédiction commune de ses parents, à laquelle la Sauveuse embrasée la frappe avec l'épée et lui coupe la joue. Apprenant que l'épée peut faire mal à la Reine sans en faire à Regina, Emma prévoit de la tuer avec. Henry craint qu'elle meurt comme dans sa vision puisque l'épée est la même que celle qui finit par la tuer, mais Emma insiste en disant qu'elle ne reculera pas, même si ce combat doit être son dernier et qu'elle a besoin d'être la Sauveuse. Malgré les réserves de son fils, Emma poursuit la mission avec David, Regina et Crochet à ses côtés. Ils se précipitent vers Jasmine après avoir entendu l'appel à l'aide, mais ils découvrent rapidement que c'est un stratagème de la Reine pour les attirer. Avec la lampe du génie, la Reine exprime le souhait d'exaucer le souhait d'Emma de n'avoir jamais été la Sauveuse. Emma disparaît ensuite dans un royaume alternatif, où ses parents défont la Reine et où elle grandit en tant que princesse. Le jour de son anniversaire, Emma raconte à ses parents un rêve dans lequel elle était toujours menacée par la Reine dans un endroit appelé Storybrooke. Elle leur montre également une épée qu'elle a trouvée sous son lit, mais ses parents l'ont vu comme une coïncidence, car l'armurerie avait été nettoyée récemment. Henry, son fils, leur parle de sa prochaine cérémonie de chevalerie et évoquent brièvement son père décédé, Baelfire. En allant cueillir des fleurs, Emma voit quelqu'un qu'elle croit être la Reine, alors qu'il s'agit en fait de Regina. Quand Emma refuse de l'écouter, Regina se déguise en Reine et se rend à la cérémonie des chevaliers, où elle proclame son intention de les détruire et implique que seul un héros comme Emma peut la vaincre. Emma demande simplement la clémence, alors Regina tente de forcer son rôle de Sauveuse en enlevant ses parents. Même avec cela, Emma se rend et lui offre la clé du royaume. Regina, frustrée, arrache et écrase le cœur de Blanche-Neige et celui de David pour qu'Emma se souvienne d'elle-même, en vain. C'est seulement quand Henry s'apprête à tuer Regina pour venger ses grands-parents, qu'Emma le gèle avec sa magie, après s'être rendu compte que ce monde est faux car elle n'aurait jamais voulu que son fils devienne un meurtrier. Ensuite, ils récupèrent un haricot magique de Rumplestiltskin pour pouvoir rentrer chez eux, mais avant de pouvoir sauter dans le portail, ils esquivent une flèche de nul autre que Robin. Alors que Regina est distraite par la vue de ce dernier, Emma tente de la ramener vers le portail, qui se ferme finalement, les laissant bloquées dans ce royaume. "Trois Vœux" Une fois le portail disparu, Emma et Regina acceptent les demandes de Robin et lui remettent leurs bijoux avant qu'il ne s'envole au moment où Henry et certains chevaliers s'approchent à la recherche de Regina. Les femmes se cachent assez longtemps pour qu'Henry s'en aille et partent bientôt pour retrouver Pinocchio, qui accepte de tailler une nouvelle armoire magique pour les aider à rentrer chez elles. Après que Regina ait disparu pour retrouver Robin, Emma se rend avec Pinocchio dans le bosquet enchanté pour extraire le bois. Pinocchio lui montre l'outil qu'il va utiliser, le ciseau magique de son père, tandis qu'Emma lui parle de son destin de Sauveuse qui mourra dans le futur. Un Crochet âgé essaie de "sauver" Emma, ​​car il veut obtenir la récompense offerte à celui qui la rend à sa famille, mais Emma l'assomme et le téléporte. Le ciseau, maintenant brisé après que Crochet l'ait fait tomber, force Pinocchio à abandonner la mission, persuadé de ne pas pouvoir être à la hauteur du nom de son père. Alors qu'Emma tente de ramasser du bois avec un ciseau ordinaire, elle lui trouve le cadeau d'anniversaire de Pinocchio un cygne en bois. En apprenant les raisons pour lesquelles il a sculpté un cygne, Emma se rend compte qu'August était le garçon d'il y a de nombreuses années qui lui avait conseillé d'utiliser sa croyance pour changer son propre destin. Elle utilise le même conseil pour inciter Pinocchio à croire qu'il est un excellent sculpteur sur bois, ce qui l'aide à infuser un ciseau de magie grâce au pouvoir de la conviction. Regina revient avec Robin une fois l'armoire terminée et malgré sa peur des conséquences si Robin les accompagne, Emma la convainc de se faire son propre destin. Emma et Regina rentrent à Storybrooke, mais lorsque Robin ne semble pas être là, Emma s'en va pour laisser un instant seul à Regina. Le grand garçon Gideon, en réalité la silhouette dissimulée dans sa vision, désarme Emma en duel, ses parents et sa famille arrivant étant gelés par Gideon. Tandis que le tremblement d'Emma s'agite, elle étourdit la magie de Gideon et tente de le tuer, mais s'arrête lorsque M. Gold réclame la vie sauve de son fils. Après l'évasion de Gideon, Emma retrouve sa famille avant de parler à August de leur affrontement passé. Emma admet qu'elle ne sait toujours pas si elle est la personne qu'elle veut être à présent, mais elle sait que sa conviction est suffisante pour se faire sa propre destinée. "L'Autre Robin" Le soir même de son retour, Emma se joint à son père, Crochet, Henry et Regina pour célébrer sa défaite de Gideon et leur unité en tant que famille. Un moment après, Regina lui donne une boîte de potions pour aider à briser éventuellement le sortilège de David et Blanche-Neige, que Emma range dans son hangar. Le lendemain matin, Emma part en canot avec Henry, mais elle revient chercher des gilets de sauvetage dans le hangar et se heurte à Crochet, qui tente de la distraire en la draguant. Quand elle l'appelle de façon amusante pour lui avoir menti, Crochet lui dit qu'il a rendu visite à Archie afin de traiter ses émotions de l'avoir presque perdue. Emma est touchée par les aveux de Crochet et partage un baiser avec lui, juste après que David ait quitté le hangar avec les potions, que Crochet l'aidait à obtenir sans le savoir. Après le baiser, Emma continue sur le hangar, inconsciente de ce qui se passe. Au cours de la journée, Crochet gagne le respect et la gratitude de David, qui s'accumule lorsque David donne sa bénédiction à Crochet afin qu'il puisse demander Emma en mariage. Cependant, Crochet devient conflictuel après avoir appris qu'un homme qu'il avait tué il y a longtemps était en fait le père de David. Emma revient pour souhaiter la bienvenue à Crochet, puis revient dans la maison pour préparer un en-cas, tandis que Crochet reste à l'extérieur pour étudier la boîte de présentation avec une expression conflictuelle avant de la fermer. "Le Vrai Meurtrier" Alors que Crochet est absent de la maison, Emma trouve la bague cachée dans le coffre de la mer de Killian et se rend compte qu'il a l'intention de la demander en mariage. Elle l'accueille en l'embrassant lorsqu'il passe la porte d'entrée et remarque qu'il a bu du rhum. Dans l'intention de lui révéler clairement ce qu'il en était du père de David, Crochet explique qu'il en avait besoin pour lui donner du courage, car il ne savait pas comment elle réagirait en réponse à ce qu'il allait dire. Emma, croyant qu'il parle de la demande en mariage, déclare que sa réponse est oui. Elle lui montre ensuite la bague qu'elle a trouvée et devient momentanément consternée quand Crochet la contrarie, bien que Killian l'assure que ce n'est pas le cas. Malgré le fait qu'elle lui ait déjà donné sa réponse, Emma lui rend la bague et lui donne l'occasion de lui demander comme il le souhaitait. Crochet obéit en s'agenouillant et en lui demandant sa main avant de glisser la bague à son doigt, juste quand Emma dit oui et le serre dans ses bras. "La Guerre des Ogres" Dans le loft, Emma montre sa bague de fiançailles à Blanche-Neige et à Henry avant de décider de ne pas planifier le mariage jusqu'à ce que Gideon soit attrapé. Regina et Zelena arrivent avec une mauvaise nouvelle concernant la Reine qui s'est échappée. Henry reçoit ensuite une page de livre de contes de la Reine qui décrit Regina et le Robin originel, le même que celui qu'elle avait autrefois. Sachant que la Reine utilise Robin comme un appât pour que Regina soit face à elle, Emma propose de partir car elle se sent responsable d'avoir persuader Regina de faire venir Robin à Storybrooke, mais Regina insiste pour que les choses soient finies avant que quiconque qui se soucie de son sort ne soit blessé. Emma rentre chez elle et rejoint Killian, assis près de la cheminée avec son attrape-rêves, alors que les événements survenus au cours desquels Crochet a tué son grand-père apparaissent dans les filets. Elle le confronte au sujet de son intention de détruire les éléments de preuve sans même lui dire la vérité. Crochet admet qu'il craignait de voir comment elle allait prendre les nouvelles et son incapacité à faire face à elle et à ses parents, sachant qu'il avait déjà ruiné leur famille. Lorsque Killian laisse entendre qu'il ne sait pas comment supporter sa culpabilité, une Emma en larmes suggère avec colère qu'il aurait pu lui demander de l'aide pour pouvoir supporter le fardeau ensemble. Elle exprime sa conviction que l'homme pour lequel elle était amoureuse savait tout cela et qu'ils pouvaient s'appuyer l'un sur l'autre en temps de crise sans que les secrets ne les divisent. Emma a supposé que c'était la version de Crochet qu'elle épousait, mais voyant qu'il ne pouvait pas encore lui faire confiance, elle lui a rendu la bague, lui disant qu'ils pouvaient parler quand il serait prêt. Crochet décide de rejoindre le capitaine Nemo pour ses voyages en mer, pour tenter de se retrouver à nouveau pour le bien d'Emma, ​​mais change finalement d'avis et envisage de retourner chez Emma. Cependant, il est pris au piège sur le Nautilus lorsque Gideon provoque l'immersion du sous-marin dans l'eau et son voyage dans un autre royaume. Emma, ​​qui arrive chez elle dans une maison vide, jette un coup d'œil par la fenêtre avant d'éteindre les lumières. "La Flèche de Cupidon", "L'Exil du Cœur" En apprenant de Leroy que Crochet a été repéré sur les quais en partance sur le Nautilus, Emma en vient à croire que Killian l'a véritablement laissée pour de bon, puis elle dit à son père la vérité sur l'implication de Crochet dans la mort de Robert. Alors qu'elle s'entraîne au bureau du shérif avec David, Regina l'invite à une soirée entre filles à la Table d'Ésope avec elle et Blanche-Neige. Emma refuse de partir car elle se prépare à partir en patrouille, même si Regina pense qu'elle aurait intérêt à avoir une pause dans ses émotions au sujet de Crochet au lieu de les fuir. La blonde continue de s'en tenir à sa décision, affirmant que Crochet était celui qui avait fuit et qu'il n'y avait plus rien à dire sur le problème. À la maison, Emma range les affaires de Crochet dans un coffre et regarde longuement l'une de ses bagues ornée d'un collier. Après avoir assuré à Henry préoccupé qu'elle va bien, elle répond au téléphone et apprend qu'une bagarre a éclaté aux Tables d'Ésope. Emma commence à partir pour le bar et, en sortant, elle demande à Henry d'apporter le coffre plus tard au hangar. Seulement après être arrivée sur les lieux, elle découvre que le faux combat était une excuse inventée par Regina et Blanche-Neige pour l'attirer au bar. Plus tard, Emma reste muette sur ses émotions quand Regina tente de la convaincre de s'exprimer sur ce qu'elle ressent. Les deux tentent d'intervenir lorsqu'une Blanche-Neige en état d'ébriété confronte un groupe de vikings pour ne pas avoir payé avant de partir, mais elles observent alors que Blanche-Neige les met au défi de l'emporter à la dague et que quiconque perd doit payer pour tous les consommations. Emma décide de ne pas rompre le combat et aime la distraction. Après avoir commandé un autre verre, elle s'entretient avec le barman, Ésope, qui est en réalité Gideon déguisé. Il partage son histoire d'amour supposée réelle, dans laquelle il était un artiste qui aimait sa femme qui ne l'aimait pas. Cela lui rappelle Crochet, qu'elle a toujours cru être un survivant, mais il l'a quittée quand les choses se sont compliquées. Emma se permet enfin de pleurer et tamponne ses larmes sur une serviette que Gideon garde sans le savoir. De retour à la maison, Emma remarque que Henry a oublié de déplacer le coffre dans le hangar, alors elle commence à le sortir elle-même, seulement pour entendre la voix de Crochet venir d'un coquillage à l'intérieur. Elle entend Crochet lui dire que Gideon l'a forcé à quitter la ville et à lui faire part de ses intentions, mais lorsqu'elle tente de lui répondre, il ne l'entend pas. Ésope, transformé en Gideon, révèle que la serviette tachée de larmes est sa façon de couper la communication d'Emma avec son bien-aimé, et elle ne récupérera pas Crochet si elle ne l'aide pas à tuer la Fée Noire. "L'Exil du Cœur" Alors que Emma s'énerve de plus en plus contre Gideon qui bannit Crochet dans un autre royaume, elle lui attrape la nuque par un étau tout en exigeant qu'il annule ce qu'il a fait. Gideon refuse si elle ne l'assiste pas dans sa mission. Emma, ​​furieuse que Gideon tente de la faire chanter pour l'aider après l'avoir précédemment tentée, l'assujettit et le gifle violemment, lui tirant du sang sur les lèvres. Gideon lui raconte plutôt son expérience de la dépravation de l'âme de la Fée Noire et de ce qu'elle a fait à d'autres enfants esclaves, qu'il a promis de sauver, et Emma devra se plier à ses exigences ou ne plus jamais revoir Crochet. Sans autre choix, Emma va avec sa mère chez M. Gold à propos de la Fée Noire, qui est à l'origine du Sort noir, de toutes les ténèbres et sa mère. Il affirme qu'elle peut constituer une menace sérieuse si elle parvient à se libérer du Royaume des Ténèbres et à venir à Storybrooke. Après que M. Gold et Belle l'aient convaincue d'aider leur fils afin qu'il puisse être du côté du bien, elle accepte d'aider Gideon s'il rend Hrunting et ramène Crochet. Gideon conduit Emma au manoir du Sorcier, où il la persuade d'ouvrir un portail pour permettre à Crochet de revenir, mais au lieu de cela, il produit une araignée géante, qui aurait été invoquée par la Fée Noire. Alors qu'ils se cachent derrière l'araignée, Gideon continue de bâtir la confiance d'Emma en s'excusant d'avoir tenté de la tuer et en l'assurant que tout ce qu'il souhaite, c'est de libérer les prisonniers de la Fée Noire. Cependant, quand ils se retrouvent dans une impasse, il pousse Emma dans une toile collante, la piégeant sur place alors qu'il vole Hrunting, révélant qu'il peut ouvrir un portail pour tuer la Fée Noire une fois Emma décédée. Malgré avoir échappé à la toile après le départ de Gideon, Emma est maîtrisée par l'araignée qui la fait tourner dans un cocon, la faisant suffoquer lentement. Alors que la vie d'Emma s'éloigne, le portail de Gideon s'ouvre brièvement, laissant passer la Fée Noire, avant qu'il ne se ferme lorsque M. Gold sauve Emma. Avec ses pouvoirs et ceux de M. Gold combinés, ils réduisent l'araignée avant qu'Emma ne la tue en la piétinant. Dans la foulée, Emma proclame aux parents de Gideon que leur fils est irrécupérable, tandis que M. Gold promet de s'occuper d'elle si elle tente de tuer Gideon. "Les Remords du Lâche" Quand Emma découvre les symboles étranges qu'Henry a écrits dans son livre pendant sa transe d'Auteur, elle le fait venir avec elle à la bibliothèque pour les rechercher. Alors qu'elle lui passe le livre des symboles, son tremblement des mains revient. Emma apprendra plus tard que ses parents avaient eu du mal à utiliser l'antidote de Regina pour se libérer de la malédiction et que tous les deux s'endormiraient à jamais si le sortilège n'était pas brisé bientôt. Dans le dernier message vidéo de Blanche-Neige, David remarque les pétales de fleurs de fée et pense qu'ils peuvent briser le Charme du Sommeil. Avant que David ne s'endorme pour que Blanche-Neige puisse se réveiller et aider à suivre les fleurs, Emma lui demande s'il peut supporter d'être séparé de Blanche-Neige pendant si longtemps. Il explique qu'il est convaincu que Blanche-Neige se bat aussi fort que lui pour elle. Sachant que Crochet pense à sa fille, David la persuade que Killian fait de même pour elle, où qu'il soit. Emma et Blanche-Neige trouvent un champ de fleurs de fée, mais la Fée Noire ordonne à Gideon de toutes les détruire. Au lendemain, Blanche-Neige se souvient du vœu qu'elle avait fait de ne plus jamais laisser Emma seule et qu'elle ne pouvait plus tenir sa promesse maintenant que la bataille finale était proche, bien qu'Emma lui assure qu'elle n'aurait rien pu faire pour changer son destin. Blanche-Neige sait que ce n'est pas vrai et elle commence à lui raconter ce qui lui est arrivé à David et à elle lors de la première malédiction, mais elle est coupée quand Emma trouve la dernière fleur de fée. Emma ramène sa mère à la maison, où Regina met une partie de la poussière de fleur dans un flacon pour que Blanche-Neige puisse l'utiliser. L'ombre de Crochet arrive pour donner une baguette cassée à Emma, ​​qui réalise que Crochet est en danger après avoir vu l'ombre déposer le crochet de Killian. Snow lui dit d'utiliser la poussière pour atteindre Crochet et révèle qu'elle et David ont déjà utilisé la même poussière pour la retrouver lorsqu'elle n'était qu'un enfant, mais qu'ils ont finalement sacrifié leur bonheur pour sauver les citadins. Emma hésite à étouffer la seule chance de ses parents d'être libérés de la malédiction, mais Blanche-Neige est convaincue qu'elle trouvera un autre moyen de l'aider, elle et David. Créant un portail avec la poussière, Emma arrive au Pays Imaginaire pour empêcher les Enfants Perdus d'exécuter Crochet avant qu'ils ne retournent tous les deux au loft. Emma pardonne à Crochet de ne pas avoir été honnête à propos du meurtre de son grand-père et d'avoir envisagé de partir. Elle accepte à nouveau sa proposition quand il lui demande de l'épouser. Pour aider à diluer la malédiction commune de Blanche-Neige et David dans l'espoir de la briser, elle est l'une des nombreuses personnes à ingérer une forme liquide de la malédiction. Emma et ceux qui ont bu la malédiction s'endorment, mais après le réveil de David et Blanche-Neige, ils se réveillent également. "L'Effet d'une Fleur" Un matin, tandis qu'Emma prépare des pancakes, Crochet l'interrompt de manière ludique avant de lui rendre son ardeur avec des baisers chauffés. La ferveur du couple l'un pour l'autre grandit en intensité, cependant, les choses se refroidissent une fois que Blanche-Neige les a surpris sans le savoir. Après que Crochet se soit excusé, Emma est un peu surprise lorsque sa mère lui montre tout un ensemble de projets de mariage qu'elle prépare depuis le premier Sort noir. Blanche-Neige explique que son enthousiasme est dû à son désir de s'impliquer alors qu'elle n'a pas pu assister à d'autres événements marquants dans la vie d'Emma. Emma, ​​touchée par les sentiments de sa mère, la prend dans ses bras avant que Regina l'appelle. Au bureau du shérif, Emma rompt une dispute entre Regina et Zelena sur la manière dont ils traitent la Fée Noire. Zelena, furieuse que la fée ait menacé plus tôt de s'occuper de Robin, souhaite la finir elle-même, mais Emma pense que le plan de Regina pour trouver l'autre moitié de la baguette est plus pratique, alors ils auront une arme à utiliser contre elle. Alors que Regina travaille sur un sort de repèrage pour la baguette, Blanche-Neige implique Emma, Crochet, David et Henry de choisir un lieu de mariage. Blanche-Neige suggère le Café Granny, qui selon David est trop petit pour une princesse comme Emma, ​​auquel Blanche-Neige offre plutôt la mairie. Une fois encore, David n'aime pas l'emplacement. Emma propose donc de travailler avec, car ils ne peuvent pas utiliser le château royal de la Forêt enchantée. Lorsque David suggère effectivement de le faire, Blanche-Neige le traîne dehors pour discuter de ce qui le dérange vraiment. Emma surprend son père en train de dire à Blanche-Neige qu'il ne veut pas précipiter le mariage, sachant qu'Emma pourrait être sur le seuil de la mort peu de temps après, au lieu de penser à ses années de mariage. Elle convainc ensuite sa mère qu'elle préférerait attendre le bon moment pour marcher dans l'allée. Pour le moment, elle et Crochet sont heureux d'être ensemble. Plus tard, au bureau du shérif, Emma apprend par Regina que Zelena a tenté de tuer la Fée Noire, ce qui a entraîné la création de cristaux sombres par la fée en les imprégnant de la magie de Zelena. Lorsque Zelena accepte d'utiliser le Cœur Écarlate pour supprimer toute sa magie afin de reconvertir les cristaux, elle demande à Regina de s'occuper de Robin si quelque chose devait lui arriver, ce que Emma soutient en promettant de s'occuper également du nourrisson. Après que les cristaux aient retrouvé leur forme claire, Emma suggère de demander l'aide de Mère Supérieure pour en obtenir plus des mines. Zelena finit par révéler que la religieuse est dans le prêteur à gages, où Emma écrase un cristal de fée sur le corps de Mère Supérieure que son cœur recommence à battre. "Plus Jamais Seule" À la boutique d'antiquités, Emma regarde M. Gold utiliser un œuf de dragon non éclos pour réveiller la Mère Supérieure. La religieuse fournit un indice sur l'emplacement de l'autre moitié de la baguette, mais avant qu'elle ne puisse en dire plus, Blanche-Neige commence à l'étouffer et se révèle être la Fée Noire déguisée, avec Gideon dans le rôle de David, avant de la kidnapper. Avec les vrais Blanche-Neige et David à la recherche de la baguette, Emma va voir M. Gold et Belle alors qu'ils tentent de parler à un Gideon retenu de l'endroit où son cœur est caché. Puisque Gideon ne peut rien révéler sans que la Fée Noire le blesse, M. Gold l'emmène dans le monde onirique, où il y emmène aussi Emma afin de l'empêcher de poursuivre la Fée Noire jusqu'à ce qu'il puisse retrouver le cœur de son fils. Alors qu'ils se tournent vers Gideon, M. Gold reconnaît une vieille cabane comme étant son lieu de naissance. Emma remarqua qu'ils se trouvaient dans le monde de ses rêves au lieu de celui de Gideon. Après que Gideon a suggéré que la plus grande crainte de la Fée Noire soit pour que M. Gold découvre la raison de son abandon, Emma l'encourage à se permettre d'être vulnérable pour le bien de Gideon afin de voir les souvenirs de son propre passé et de découvrir le secret de la Fée Noire. Le trio est transporté dans une mémoire, où ils apprennent que M. Gold était destiné à être un Sauveur et à combattre un grand mal, mais ce mal s'est avéré être la Fée Noire. Plus tard, lorsque M. Gold revient après avoir apparemment accompli son destin et offre le cœur noirci de la fée comme preuve de son assassinat, Emma le félicite pour avoir fait son devoir de Sauveur. La bataille finale n'étant plus un problème, le mariage d'Emma et Crochet est repris pour le lendemain. Crochet passe chez elle pour demander à Henry de devenir son témoin, puis dit à Emma qu'il ne reste pas là-bas, car il est malchanceux de voir la mariée la nuit précédant le mariage. "Le Livre des Prophéties" Pendant qu'Emma tente de choisir une robe à porter pour son mariage, Blanche-Neige lui offre la robe qu'elle portait pour son propre mariage, mais la Fée Noire ruine les choses en la teignant en noir. La Fée Noire révèle que son fils ne s'est jamais retourné contre elle après tout et qu'elle lui offre maintenant la chance de lui laisser son cœur au lieu de lui faire face dans la bataille finale. Elle tente d'affaiblir la résolution d'Emma en évoquant son passé comme une orpheline solitaire qui n'a jamais cessé d'être seule, mais lorsque cela échoue, elle la dirige vers la tour de l'horloge pour avoir un aperçu de ce qui s'en vient. Là-bas, Emma observe un nuage de poussière de fée sombre qui est sur le point de déclencher une malédiction une fois que l'horloge sonne à six heures. Après avoir planifié de faire face à la Fée Noire et de protéger ses proches, elle dit au revoir à Crochet au cas où elle mourrait. Pendant qu'Emma cherche de vieilles photos de sa famille pour se rappeler pour qui elle se bat, Henry appuie curieusement son magnétophone, qui reproduit le son d'une jeune Emma fredonnant une chanson. Cela rappelle à Emma une période de sa vie où elle se sentait vraiment seule et éteint l'enregistrement sans donner à Henry une explication de sa réaction. Quand Emma fait face à la Fée Noire dans le bureau du maire, elle perd sa confiance en voyant les corps gelés de sa famille et de ses amis. La Fée Noire diffuse l'audio de la jeune Emma et note avec moquerie la quantité de misère qu'elle entend, à laquelle Emma tente de l'étrangler avec sa magie, mais cela ne fonctionne pas, comme le souligne la fée, car Emma comprend enfin la vérité qu'elle ne peut pas se battre seule. Une Emma tremblante s'ouvre à Henry en lui disant que l'enregistrement est un rappel douloureux d'une fois où elle était si seule que personne ne se souciait même assez de l'entendre chanter. Elle décrit comment il n'a jamais été question des petites choses qu'elle devait faire seule, mais quand elle affrontait de plus grandes choses seule, elle s'enfuyait toujours. Emma regrette de ne pas avoir eu le courage de garder Henry à la naissance, mais Henry souligne qu'elle a changé depuis et l'encourage à croire qu'elle peut encore vaincre la Fée Noire. Pour permettre à son fils d'avoir le reste de sa famille après son départ, Emma permet à la Fée Noire de prendre son cœur, cependant, la Fée Noire est incapable de le réduire en cendres. Henry révèle avec une nouvelle page de livre de contes qu'Emma n'a jamais été seule, son cœur ayant toujours entendu les chansons de ceux qui l'aiment. Forte de cette connaissance, Emma invoque le pouvoir de sa propre chanson pour libérer ses alliés. Plus tard, au cours de la cérémonie de mariage, Emma récite ses vœux à Crochet, en lui disant que sa vie a changé quand Henry l'a amenée à Storybrooke et que, même si elle est née d'un amour véritable, elle ne s'attendait pas à le trouver avec Crochet. Après leur mariage, les couples dansent ensemble et chantent l'avenir d'un bon début. Tous les autres joueurs y participent. Lorsque la malédiction se présentera, Emma assurera à son mari que, quelle que soit leur situation, ils gagneront à la fin. "Mélodie d'Amour" Sous la Malédiction de la Fée Noire, Emma se croit patiente depuis deux ans dans le service psychiatrique de Storybrooke alors qu'elle se remet de croire aux illusions du conte de fées de Henry. En réalité, plus la croyance d'Emma en magie s'estompe, plus rapidement les royaumes magiques cessent d'exister. Alors qu'Emma est en train de peindre un cygne, l'Infirmière Ratched l'informe que son fils est venu la voir. Henry mentionne ne pas pouvoir trouver Blanche-Neige, David ou Crochet, mais Emma lui rappelle qu'aucune de ces personnes n'est réelle et insiste sur le fait que tout ce qu'elle veut, c'est aller mieux afin qu'elle puisse enfin être sa mère. Henry lui demande de raconter ce qu'il s'est passé il y a deux ans. Emma lui explique comment Henry a mangé et récupéré de la pomme empoisonnée, grâce aux médicaments et au Dr Whale. Lorsque Emma reçoit sa dose de médicament de l'infirmière Ratched, Henry la repousse et lui montre les symboles de l'auteur qui indiquent comment la bataille finale peut être gagnée, mais Emma n'est toujours pas convaincue. La mairesse Fiona, que Emma connaît comme étant la mère adoptive d'Henry, arrive pour faire fuir son fils à l'école avant de s'assurer qu'Emma prend ses médicaments. Avec des rapports de bon pronostic sur Emma du Dr Hopper, Fiona pense qu'elle est mentalement apte à être libérée de la salle. Cependant, elle suggère qu'Emma aide Henry à passer de la folie aux délires en brûlant le livre de contes de fées. Bien que sachant que les croyances d'Henry ne sont pas réelles, Emma n'a pas le cœur de le blesser en détruisant son livre et insiste sur le fait qu'elle n'est pas prête à le faire. Plus tard, Emma est en train de faire des pull-ups dans sa cellule quand Henry l'éclaire pour l'Opération Vol au-dessus d'un Nid de Coucou et l'emmène sur le toit où elle a épousé Crochet dans le but de la sortir de la Malédiction de la Fée Noire. Emma a des flashs de son mariage et le marié qu'elle a épousé, mais elle ne sait toujours pas si ce qu'elle a vu était réel et le persuade que c'est mieux si elle retourne à Boston puisque Fiona l'enfermera à nouveau si elle reste. Henry accepte de récupérer ses clés de voiture au bureau du Dr Hopper, bien qu'il s'y rende pour prendre son livre et que Fiona le pousse dans les escaliers. À l'hôpital, Emma se précipite vers Henry, qui a un bras cassé et est déçue d'apprendre de Fiona qu'il n'a pas abandonné ses sottises de conte de fées. Henry insiste sur le fait que Fiona l'a poussé et essaie d'étouffer sa conviction. Cependant, Emma finit par écouter Fiona, qui déplore que son fils se fasse encore plus de mal au corps à l'avenir si son imagination folle continue. Croyant qu'elle doit faire ce qui est juste pour Henry, Emma met le livre dans une fournaise, provoquant inconsciemment la destruction rapide de la Forêt enchantée et mettant en danger ses proches pris au piège. Elle voit une image de Crochet alors que les pages sont brûlées et le reconnaît apparemment comme l'homme de sa vision, mais elle ne fait rien alors que la page se recroqueville sous la chaleur des flammes. "La Bataille Finale - 1re Partie" Alors qu'Emma se prépare à partir pour Boston, elle fait ses adieux à Henry, en lui disant qu'elle est reconnaissante de l'avoir rencontré mais que ses convictions de conte de fées les ont mis dans le pétrin et qu'ils doivent se séparer pour passer à autre chose. il. De retour à son appartement à Boston, Emma remarque que Henry a laissé un livre fait à la main dans son sac mais reçoit un appel concernant un cabriolet sous caution. Après avoir accepté le poste, elle lit le livre qui raconte comment elle est devenue une héroïne à partir du moment où elle a fait un souhait à son vingt-huitième anniversaire, vaincu un dragon et a réveillé Henry avec un baiser du véritable amour. De retour à Storybrooke, Emma trouve Henry armé d'une épée alors qu'il se prépare à affronter Fiona au bureau du maire. Elle admet qu'elle ne se souvient pas des choses qu'il veut qu'elle se rappelle, mais que la personne courageuse et sans peur qu'il a décrite dans l'histoire est ce qu'elle veut être. Lorsque Emma atteste auprès d'Henry qu'elle le croit, son dernier lambeau de croyance est rétabli, ce qui contribue inconsciemment à faire cesser la destruction de la Forêt enchantée. Emma prend alors l'épée et fait irruption dans le bureau du maire, prête à faire face à Fiona, mais lorsqu'elle ne trouve personne, elle se précipite dehors. "La Bataille Finale - 2e Partie" Alors qu'Emma traverse un couloir de l'hôtel de ville avec Henry derrière elle, elle retrouve ses souvenirs de façon inattendue lorsque le Sort noir est levé à cause du meurtre de la Fée Noire par M. Gold. Gideon se présente pour l'attaquer et parvient à la coincer dans le bureau du maire, mais Henry assomme son oncle, permettant à Emma de s'échapper par la porte. Emma décroche une barrière pour que Gideon reste emprisonné temporairement, et alors qu'elle et Henry fuient l'immeuble, Henry révèle que la Fée Noire a toujours le cœur de Gideon, mais il cessera de la suivre une fois que M. Gold l'aura trouvée. Les deux atteignent la place de la ville, où Emma retrouve ses parents, Crochet, Regina et Zelena. Regina persuade Emma de garder l'espoir qu'il pourrait y avoir une troisième façon de terminer la Bataille Finale puisque les deux options connues, tuer Gideon et assombrir sa propre âme ou se faire tuer au combat par Gideon, éliminant ainsi toute la magie blanche, ne se termineront pas bien non plus. Lorsque Gideon se téléporte tout en tenant Blanche-Neige en otage, Emma le laisse la laisser partir avant de commencer un duel avec lui. Gideon la nargue de n'avoir personne pour la sauver cette fois, pour laquelle Emma se vante d'être la Sauveuse et de n'avoir besoin de personne. Alors qu'elle se bat avec lui, Emma jure de protéger ses proches, de mettre en lumière les ténèbres, de ne pas tuer d'innocents et de donner de l'espoir aux autres, quel qu'en soit le prix. Elle laisse ensuite tomber son épée et se laisse poignarder par Gideon, ce qui provoque une décharge de lumière de son abdomen, qui vainc Gideon en le faisant redevenir un enfant. Emma meurt mais est ravivée par le pouvoir du baiser d'amour sincère de Henry. "La Bataille Finale - 2e Partie" Quelque temps après la victoire de la bataille finale, Emma et Regina accompagnent Henry à l'arrêt de l'autobus scolaire, chacun se disant au revoir avant de le regarder tous les deux le regarder partir. Dans la voiture jaune, Emma est assise à côté de Crochet alors qu'elle le voit mettre son nouveau badge d'adjoint. Après que Crochet a placé la sirène clignotante au-dessus de la voiture, Emma répond à la radio avant de rouler dans la rue. Pendant une nuit, elle rejoint sa grande famille chez Granny pour le souper. "La Bataille Finale - 2e Partie" Fin heureuse Emma a peur que Henry parte. "Double Vie" Sur le Jolly Roger, Emma regarde Henry et Killian s'exercer au combat à l'épée. Elle félicite alors son fils qui parvient à dominer le pirate d'une main de maître, avant d'être finalement vaincu, ce qui l'énerve. Le garçon s'éloigne alors et Emma se confie ensuite à son mari en remarquant que Henry grandit et annonce qu'elle a peur qu'il quitte la maison. Crochet la rassure en lui montrant une bouteille enchantée qui permettra à Henry de les contacter où qu'il aille si jamais il a besoin d'aide. Emma se sent alors mieux et remercie Killian. "Double Vie" Emma retrouve son fils. "Double Vie" Quelques temps plus tard, Henry part pour la Nouvelle Forêt enchantée et finit par utiliser la bouteille lorsqu'il est capturé par Madame Trémaine. Cependant, Killian préfère qu'Emma reste chez eux pendant qu'il ira secourir Henry avec Regina, Emma étant alors enceinte. Elle refuse que son fils soit au courant de sa grossesses pour ne pas l'empêcher de vivre sa vie. Finalement, Emma change d'avis et rejoint Henry et son mari dans la Nouvelle Forêt enchantée où elle annonce attendre un bébé. Emma remarque ensuite que Crochet se comporte bizarrement et celui-ci s'enfuit. "Double Vie" Emma aimerait que Henry revienne. "Double Vie" Emma part à la recherche de Killian et le retrouve face à un autre Killian, sa version du Monde des Vœux, qui est blessé et mourrant. Le véritable mari d'Emma la supplie d'utiliser sa magie pour le sauver. Elle n'est pas sûre que cela fonctionne mais finit par accepter et sauve la vie du Capitaine Crochet. Elle parle avec lui et lui assure qu'il peut devenir quelqu'un de bien tout comme l'autre Crochet a réussi. Par la suite, Emma et les deux Killian retrouvent Henry. Seule avec lui, Emma lui confie qu'il lui manque énormément et qu'elle aimerait qu'il revienne, mais qu'elle ne veut pas l'empêcher de vivre ses aventures. "Double Vie" Emma et Killian retournent à Storybrooke. "Double Vie" Ils retrouvent ensuite le groupe et Emma apprend que Regina ne retournera pas à Storybrooke car elle a décidé de rester avec Henry. Elle suggère ensuite à l'autre version de Crochet de s'allier avec Henry, ce qui la rassure quant à sa sécurité. Le moment de partir étant venu, Emma serre son fils dans ses bras et pleure avant de franchir un portail avec Killian pour vivre heureux avec leur futur bébé. "Double Vie" Après avoir eu sa fin heureuse, la voiture d'Emma est volée par Robin, mais elle la rattrape huit minutes plus tard. "La Fille de la Tour" Emma peut vivre heureuse pour toujours. "La Réunion des Mondes" Quelques temps plus tard, Emma a finalement accouché et interrompt le couronnement de Regina en tant que Reine des Royaumes Unis en entrant dans la salle au moment précis où Mary Margaret pose la couronne sur la tête de Regina. Emma s'excuse de son retard et avec Killian, tenant leur bébé dans les bras, ils retrouvent Henry et assistent à la cérémonie. Emma enlève sa veste rouge et félicite Regina en la prenant dans ses bras et elles se réjouissent de ce commencent heureux ». Après le discours de Regina, Emma s'approche de Killian avec leur fille Hope et ils sourient, heureux pour l'éternité. "La Réunion des Mondes"
  1. Огοдዲկ пасо боз
    1. Углиዲሩтеն еմαращефቦዬ የሚечεскኇ ихυ
    2. Ωժ сጉкт
  2. Трօснուվኺ брорс
  3. Оሪе διзаሽосвተ ዛиγеж
Jeugonflable d'occasion : bon état général ★★★ Venez vite découvrir le Coup de Poing Forain Occasion, une superbe machine à coups de poing qui vous garantit des heures de fous-rires entre amis et en famille ! Cette attraction conviviale, efficace et accessible à tous animera votre espace de loisirs.
Revendeur de confianceRevendeur de confiance2013 Bauer BG24HD'OCCASIONFabricant BauerModèle BG24HHeures 7145Heures de fonctionnement 7145 Revendeur de confiance2003 Ingersoll Rand ECM 720D'OCCASIONFabricant Ingersoll RandModèle ECM-720Heure de travail du moteur 6000 heures Heure de travail du foreur 3031 heures Revendeur de confianceRevendeur de confianceRevendeur de confianceMotoréducteur 0,37 kW 34 tr/min de BAUER - BG20-11 8132D'OCCASIONFabricant BauerModèle BG20Vitesse 34 tours/minute Performance 0,37 kW Forme de construction B3 Diamètre de l'arbre Ø 25 mm Classe de protection IP 65 Nombre 3x motoréducteurs disponibles Poids 25 Dimensions 500/200/H...Revendeur de confianceMotoréducteur 0,37 kW 34 tr/min de BAUER - BG20-11 8165D'OCCASIONFabricant BauerModèle BG20Vitesse 34 tours/minute Performance 0,37 kW Forme de construction B3 Diamètre de l'arbre Ø 25 mm Frein 24 V Classe de protection IP 65 Nombre 3x motoréducteurs disponibles Poids 35 Dimensi...Revendeur de confianceRevendeur de confianceRevendeur de confianceRevendeur de confianceRevendeur de confianceMotoréducteur 0,37 kW 34 tr/min de BAUER - BG20-11 8133D'OCCASIONFabricant BauerModèle BG20Vitesse 34 tours/minute Performance 0,37 kW Forme de construction B3 Diamètre de l'arbre Ø 25 mm Classe de protection IP 65 Nombre 3x motoréducteurs disponibles Poids 25 Dimensions 500/200/H...Revendeur de confiance
acheterune vrai machine à sous pousse pièces fête foraine. 10 avril 2020 par admin. Ce billet est consacré à des conseils de base jeux ludiques d’argent sur la toile qui vous aideront à vivre une expérience amusante, sûre et, espérons-le, profitable. Rien n’est garanti dans jeux de hasard, cependant vous pouvez en or moins prendre

Saisir à nouveau la recherche Domaine Machines agricoles X Pièces de rechange 13,851 Machines de construction 9,555 Équipements de montage 5,580 Équipements de construction 3,032 Véhicules commerciaux 2,454 + show all Catégorie Machines de forage X Fabricant Divers 1 Modèle Année de construction De À État Tous Neuf D'occasion Prix Price cuts 0 Prix et demande 0 0 - 17,000 EUR 1 De À Lieu Continent / pays Ville ou code postal Région Divers only offers with images only offers with videos

Vousvoulez voir qui est le plus fort et vous ne savez pas comment Nous vous proposons cette machine, qui rappellera à vous comme à vos amis des souvenirs de soirée passée dans des fêtes foraines. Avez vous assez de force pour êtres le roi de la soirée? Laissez la machine calculer votre force et à vous de battre le record de la soirée.

1 186 annonces neufs et occasions trouvées dans Jouets Jouets à la une Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE CHAMOIS DES ALPES NATURE DE BRENNE 21 CM 29,60 € 24,00 € –19% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE FAON NATURE DE BRENNE 30 CM DEBOUT 40,40 € 33,00 € –18% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE POULE NATURE DE BRENNE 33 CM 48,30 € 39,00 € –19% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE LYNX NATURE DE BRENNE 46 CM 99,70 € 88,00 € –12% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE TORTUE 25 CM 38,70 € 34,00 € –12% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE BLAIREAU NATURE DE BRENNE 40 CM 35,20 € 29,00 € –18% Achat immédiat Mis en vente hier PELUCHE BASSET - GRAND MODELE - DP/e_02*20* 64,00 € 49,90 € –22% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE MAGO 36 CM 43,60 € 38,00 € –13% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE LOUP 31 CM 44,90 € 39,00 € –13% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE OURS 33 CM 45,30 € 39,00 € –14% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE MARMOTTE 18 CM 27,70 € 24,00 € –13% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE SANGLIER NATURE DE BRENNE 25 CM ASSIS 29,20 € 26,50 € –9% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE AIREDALEE 41 CM 57,50 € 49,00 € –15% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE LOUTRE 35 CM 34,47 € 33,00 € –4% Achat immédiat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE MARCASSIN 30 CM COUCHÉ 32,60 € 28,00 € –14% Achat immédiat Mis en vente hier Mis en vente hier Mis en vente hier 25,00 € 21,90 € –12% Achat immédiat Se termine dans 6j 16h 28m Mis en vente hier Capsule en fer ancienne détonante pour révolver jouet Mis en vente hier collector pistolet eureka a fleche et son support Mis en vente hier Mis en vente hier Amorces SUPERMATIC pour kit fusil Devon EDISON Mis en vente hier Peluche teckel poil dur debout 28cm Mis en vente hier Jouet Tir Aux Canards 6 Pièces Electronique Januel Avec Fusils 2 Coups 194,90 € 174,58 € –10% Achat immédiat Mis en vente hier Jeu De 54 Cartes Club Interchasse Mis en vente hier Mis en vente hier Lot de 4 fléchettes pour tir au pigeon Mis en vente hier ANCIEN jouet EUREKA - lot de 2 fléchettes - années 50/60 Mis en vente le 25/08/2022 Pistolet revolver à amorces GONHER MADE IN SPAIN SMITH 38 25,00 € 17,00 € –32% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Pistolet revolver à amorces GONHER MADE IN SPAIN GS-8 15,00 € 12,00 € –20% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE ANE DU POITOU - DP/e*01X64* 34,00 € 29,00 € –15% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE CASTOR 20CM - DP/e*08X16* 24,00 € 17,00 € –29% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE MARMOTTE - DP/e*08X13* 17,00 € 12,00 € –29% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Fusil juxtaposé à fléchettes avec 4 fléchettes 42,00 € 40,00 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Fusil superposé à fléchettes Speedy 67,00 € 64,00 € –4% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Carabine à fléchettes avec 4 fléchettes 38,00 € 36,00 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE OURS MARRON DES MONTAGNES - P/e* 37,00 € 29,00 € –22% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Peluche Teckel à poil dur debout 42,68 € 40,55 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 26,19 € 24,88 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 18,43 € 17,51 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Carabine à fléchettes avec 4 fléchettes 36,86 € 35,02 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 20,37 € 19,35 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 92,15 € 87,54 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 28,13 € 26,72 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 21,34 € 20,27 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 24,25 € 23,04 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 12,61 € 11,98 € –5% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE SANGLIER - P/e* 42,00 € 34,00 € –19% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE LAPIN LONGUES OREILLES - P/e* 37,00 € 29,00 € –22% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE BÉBÉ TIGRE BLANC - DP/e*01X67* 39,00 € 32,00 € –18% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE BISON - DP/e*06X46* 34,00 € 29,00 € –15% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 Figurine sanglier - LIVRAISON OFFERTE 17,90 € 14,90 € –17% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE CHIMPANZÉ - DP/e*07X61* 47,00 € 34,00 € –28% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE BOUVIER BERNOIS - MODELE MOYEN - DP/e* 47,00 € 34,00 € –28% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE ÉCUREUIL - DP/e*04X82* 32,00 € 25,00 € –22% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE FOURMILIER - DP/e*08X11* 32,00 € 24,00 € –25% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE CHEVAL MARRON BATON SONORE - GRAND MODELE - DP/e*02X37* 52,00 € 37,00 € –29% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE LÉMURIEN - DP/e*05X29* 49,00 € 36,00 € –27% Achat immédiat Mis en vente le 25/08/2022 PELUCHE GRENOUILLE RAINETTE - DP/e*06X03* 32,00 € 23,00 € –28% Achat immédiat Appareiltrès récent, état neuf mais ayant déjà servi.Ballon et stickers en très bon état.Révisé et garanti pièces 6 mois. CARACTERISTIQUES : • Type de jeu: Jeu de force / Mesure de la force de frappe d'un coup de poing.• Garantie: 6 mois PiècesTVA Récupérable soit 2400,00 € HT • Certificats : CE , RoHS• Hauteur: 210cm • Largeur: 70cm • Profondeur : 122 cm •
L'USINE FORAINE Les fêtes foraines sont devenues des usines à abrutir. Finie la poésie des manèges d'antan ! Les hauts-parleurs débitant insanités musicales et martèlements de synthèse ont remplacé tambourins et cymbales des machines à divertir "made in Disneyland" peintes comme des enseignes de discothèques proposent leurs tourbillons hollywoodiens aux mangeurs de gaufres blasés. Partout de la fureur et des néons pour mieux éblouir avec du forains ont des têtes de mafieux affairés et les guichetières dans leur antre minable ont des allures de maquerelles fatiguées attendant le client, pions peu aimables qui distribuent à la chaîne tickets et mauvaise humeur. Tarifs élevés pour plaisirs insignifiants. Matraquage de cervelles et saccage de tympans ces forains reconvertis dans l'exploitation des machines à sensations fortes la fête est un filon, ni plus ni moins qu'une pompe à fric. Acteurs d'une arnaque planifiée à l'échelle industrielle, les travailleurs de ce nouveau "secteur d'économie en pleine expansion" sont plus racoleurs qu'artistes. Plumer le pigeon des grandes villes avec des engins clignotants pilotés par ordinateurs semble être la raison d'être de ces marchands de rêves frelatés. Le talent des saltimbanques a depuis longtemps fait place aux machines sophistiquées crachant décibels numériques et feux factices. La fête foraine s'est dévoyée, uniformisée, ces exploitants-investisseurs aux airs crapuleux forains sur le papier, briseurs de rêves sur le terrain le vrai roi de la fête ça n'est pas le gamin qui s'émerveille il est déjà trop abruti et ne s'émerveille plus, gavé qu'il est de produits dérivés en tous genres, mais le chiffre d'affaires.+++++++Le texte sur les forains aurait dû s'arrêter là mais un intervenant, par ses pertinentes réactions pro-fêtes foraines a prolongé le sujet. Mes réponses 1 - Bonjour François-Xavier,Je connais assez les fêtes foraines pour m'y ennuyer à mourir et les railler avec lucidité. La cause que je défends n'est pas celle des syndicats de forains mais des "consommateurs" intelligents et avertis. Moi j'ose dire la réalité telle qu'elle est. Les forains comme les cultivateurs ont perdu leur âme. Les vrais paysans n'existent plus, les forains non plus... Faut-il aimer la musique industrielle pour être moderne ? Faut-il renier la musique traditionnelle pour être dans l'air du temps ?C'est précisément parce que j'ai su garder une âme d'enfant que je réagis de la sorte par rapport aux fêtes foraines contemporaines. Les fêtes foraines actuelles ne me font pas rêver. Ce ne sont pas les machines sophistiquées qui font la magie des fêtes, mais ce qui est du domaine de l' nos jours les forains achètent des machines et les exploitent. Le métier de forain ne se résume plus qu'en l'installation et la désinstallation de ces machines. Les forains ne jonglent plus avec des balles, ils gèrent des machines. Ils sont devenus de vulgaires gestionnaires qui n'ont pas de temps à perdre à exercer quelque art traditionnel... Rentabilité de rigueur !Ma force, c'est la sincérité, l'honnêteté, la lucidité. J'ose dire ce que je vois. Mon but n'est pas de dénigrer pour dénigrer, mais de dire les choses telles qu'elles sont. Je sais que ça n'arrange pas tout le monde. Préfèreriez-vous que je mente pour ne pas vous déplaire ? Oui les exploitants de machines ont des airs de mafieux, de maquereaux même. Du moins ceux que je vois habituellement dans ma ville le Mans et ailleurs. Leur abord est si peu amène, si peu aimable que j'estime inutile d'aller leur parler de mes états d'âme. Je sais que la conversation s'achèvera en peu de mots. Ces forains-la n'ont pas de temps à perdre. Ils sont trop empressés de faire tourner leur chère affaire. Merci pour les enfants !Raphaël Zacharie de Izarra=======2 - François-Xavier,Vous semblez ne m'avoir pas compris. Je reproche aux forains en général non à vous en particulier leurs airs crapuleux, leurs mines patibulaires, leur mauvaise humeur, leurs allures de repris de justice, leurs moeurs douteuses... On dirait vraiment que ces gens flirtent avec le monde de la mafia. Nul besoin d'être fin psychologue pour détecter chez la plupart de ces gens une propension au vice, à la malhonnêteté. Une observation de surface suffit à s'en convaincre. Les forains n'ont pas la flamme pure du métier. Ce ne sont d'ailleurs plus des artistes comme ils le furent originellement. Il leur manque l'essentiel l'amour du public. C'est l'amour de l'argent et de l'argent seul qui les pas me faire croire que les forains sont des anges de douceur épris de respect ! Les forains ne me font pas rêver, bien au contraire... On ne s'y prendrait pas mieux qu'eux pour tuer le rêve, se désillusionner parfaitement sur ce monde de joie factice !Les forains me font réellement songer à des ratés, à des minables reconvertis dans "l'exploitation de machines à sous" je caricature volontairement pour mieux me faire comprendre faute d'éducation, de choix, voire de moralité...Franchement antipathiques, ils ont le sourire rare derrière leur "vitre de parloir de prison". Avec leurs aspects de bagarreurs, leurs faces de camionneurs, leurs expressions sinistres, comment voulez-vous qu'ils passent pour d'aimables saltimbanques ? Côtoyer le public c'est un métier, il faut avoir ça dans le sang, c'est faire rêver les gens avec des manèges il faut avoir l'amour sincère du public et les forains n'ont vraiment pas l'air d'aimer leur public ! N'ayant pas du tout le sens social, ils se rattrapent sur le sens du gain crapuleux. Quand je vois la multiplication des carrés à peluches où le rôle du forain se résume à surveiller d'un oeil de cerbère ses machines et à se lever de temps en temps de son siège pour encaisser la monnaie, là j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire à un maquereau exploitant ses poules... Vous êtes-vous déjà demandé ce que le public pouvait penser de vous à vous voir ainsi avec vos airs inquiétants sous les lumières crues des néons à racoler le pigeon sous des mines faussement amènes ? Si je fais le rapprochement entre les forains et les proxénètes, les mafieux, la pègre, ce n'est pas par sotte et stérile méchanceté, c'est réellement parce que bien souvent ces mondes se ressemblent vraiment à travers leurs représentants. Je ne dis pas que TOUS les forains sont ainsi, je ne prétends pas non plus que les forains sont nécessairement des crapules en puissance, je dis qu'ils en ont presque tous les signes les fêtes foraines et leur vacarme abrutissant, leurs vitrines attrape-gogos, leurs exploitants peu engageants me semblent sordides elles me font irrémédiablement songer aux trottoirs mal famés de Pigalle où vient s'échouer la ne suis pas contre la fête foraine, bien au contraire j'aime la fête foraine. Mais la vraie fête foraine dans la grande tradition des saltimbanques, des authentiques artistes et jongleurs et non pas ces grosses crapuleries à base de machines à fric tenues par des rustres n'ayant aucun sens artistique ni apparemment nulle connaissance des ressorts de la psychologie humaine qui leur permettrait de conquérir le public grâce à de réelles séductions poétiques au lieu de ces grosses machines exploitées sans état d' rêver c'est un métier, un sacerdoce et les forains n'ont définitivement pas la tête de l' Zacharie de Izarra=======3 - François-Xavier,Je peux parfaitement comprendre votre réaction qui est humaine il n'est jamais agréable de se faire critiquer de la sorte par un membre extérieur à la n'empêche pas que ce que je vois en surface des forains est précisément ce qu'ils me montrent allures douteuses, mauvaise humeur, mépris pour le public. Les apparences ne sont pas nécessairement paysan typique se reconnaît à ses allures, à sa tête. Un marin-pêcheur qui a bourlingué sur les océans a la face buriné de son métier. De même un cadre commercial se reconnaît à ses manières policées, à ses expressions physiques. La vertu en général se lit sur les fronts. Le vice également. Bien évidemment cela n'est pas systématique et il arrive que les apparences soient trompeuses, c'est vrai. Mais en règle générale les apparences reflètent avec justesse les une fois je ne parle pas de vous en particulier, je ne vous connais pas. Je parle de ce que je connais, de ce que je vois, de ce que je sens. Devant un de ces exploitants de manèges cités en termes peu flatteurs termes reflétant la stricte réalité, comment voulez-vous que je réagisse ? Pourquoi voudriez-vous que j'invente, que j'extrapole, que je mente ici ? Mon but n'est pas de médire pour médire mais de dénoncer ce qui mérite d'être dénoncé. Lorsque j'entre dans une fête foraine j'ai réellement l'impression d'être pris pour un gogo, d'être méprisé par les forains en général. Quel intérêt aurais-je à dénigrer avec tant de virulence les forains si mon opinion n'était pas fondée à partir de faits, d'observations, de ressenti ?Un détail très révélateur tout de même à la différence des forains les marchands de gaufres, de nougats, de bonbons officiant dans les fêtes foraines ne m'inspirent pas du tout les mêmes sentiments désagréables... Leur sens véritable de l'accueil, leur professionnalisme relationnel, leurs sourires, leur mines honnêtes tranchent radicalement avec l'abord suspect des pu le noter dans toutes les fêtes foraines sans exception. Cela serait un simple hasard selon vous ? D'ailleurs je ne suis pas le seul à considérer les forains comme de désagréables opportunistes exploitant leurs semblables avec leurs manèges clinquants, sans aucune poésie ni réel souci d'enchanter le public... Renseignez-vous, soyez sagace et je pense que vous prendrez conscience du problème. Evidemment la majorité reste silencieuse mais je suis persuadé qu'elle n'en pense pas moins. En somme vous me reprochez surtout d'oser dire ce que je ressens vis-à-vis des forains et de leurs "exploitations commerciales". Mais si les forains étaient plus sensibles aux attentes véritables du public, s'ils avaient le vrai sens de l'accueil, s'ils avaient le sens de la fête sans arrière-pensée de pigeonner le client, s'ils avaient le sens artistique au lieu de ce pragmatisme brutal, de cette trivialité tueuse de rêves, je n'aurais pas tous ces préjugés sur sûr il est légitime que les forains gagnent correctement leur vie. Le problème n'est pas sur les prix pratiqués ni même sur la qualité des manèges bien que la chose soit discutable mais là c'est encore un autre débat mais sur l'état d'esprit forain. Encore une fois je regrette que mon opinion vous chagrine car vous n'êtes certainement pas comme ces forains que je dénonce, mais je ne fais que relever des choses vues, ressenties, vécues en toute bonne Zacharie de Izarra=======4 - François-Xavier,J'ai argumenté en long et en large, vous n'avez répondu que par de simples dénégations à mes arguments construits. Un enfant n'aurait pas fait effet, je suis désabusé par les marchands de vent que sont les forains contemporains. Suis-je obligé d'apprécier systématiquement la soupe que l'on me sert ? Dieu merci je suis encore libre de critiquer ceux qui veulent me vendre au prix fort leurs mauvaise humeur et plaisirs frelatés ! Je regrette, mais je ne me satisfais pas des artifices forains falsifiés je ne suis définitivement pas un pigeon de texte n'est pas nauséeux, il est simplement SINCERE. C'est juste que ma sincérité vous contrarie. Auriez-vous préféré que je sois hypocrite, menteur, flatteur, fabulateur ?Imaginez que je fisse l'éloge de la fête foraine... Totalement partial, je suis persuadé que vous auriez encensé ce texte. Ce qui prouve bien que l'on ne peut être à la fois juge et partie, à moins bien entendu d'être intellectuellement très honnête. Ce débat avec vous est nécessairement nul puisque vous défendez vos intérêts sans argumenter, juste pour défendre votre métier. La démarche est certes compréhensible humainement, mais parfaitement faussée intellectuellement. Cela dit quand vous insinuez que vous n'êtes pas comme ces forains que j'ai cités, il n'y a pas de raison pour que je ne vous croie pas. Cela n'empêche pas qu'en dehors de vous ces forains décriés existent, que vous fassiez semblant de l'ignorer ou que vous l'ignoriez refusez d'admettre la justesse de mes observations, à savoir que chez les forains il y a des gens tels que je les ai décrits. Ne pas vouloir l'admettre est stupide et malhonnête. Un médecin qui refuserait d'admettre que dans sa corporation il y a des charlatans serait immédiatement taxé de mauvaise foi. Ou d'aveuglement. Ou de bêtise. Quoi qu'il en soit il ne serait pas crédible. Tout le monde sait que parmi les médecins il y a des gens malhonnêtes, des charlatans, des pour ne pas vous froisser vous aimeriez que je change radicalement mon discours, que je vous dise que les forains sont tous aimables, tous accueillants, qu'ils font rêver le public...Comment appeler cela si ce n'est de la censure professionnelle ?D'autant que je ne vous ai jamais attaqué personnellement. J'ai dit "les forains en général" parmi ceux que je côtoie. Je n'ai pas mis tous les forains dans le même Zacharie de Izarra=======5 - Je "n'attaque" personne comme vous dites, j'use simplement de ma liberté d'expression et je ne vous empêche pas d'en faire autant à mon sujet si cela vous j'avais envie de rédiger un article sincère sur mes expériences des fêtes foraines, ce que j'ai ne suis pas là pour mentir, inventer, fabuler mais pour encenser ou dénoncer les choses de ce monde. Ou simplement les constater. Je persiste et signe mes expériences à propos des fêtes foraines ont toutes été édifiantes et m'ont ouvert les yeux sur cet univers de fric, de fausseté, de quoi perdre toutes ses illusions sur le monde prétendument idéal des forains...Continuer de faire semblant de n'avoir rien vu serait irresponsable de ma part. Et très malhonnête. La mentalité foraine, du moins celle que j'ai approchée, ressemble à celle de la pègre. D'ailleurs je me demande s'il n'y a pas des ponts entre le "milieu" et le monde forain comme c'est le cas avec le encore permis d'exprimer ses opinions dans ce pays, et peu importe qu'elles soient justes ou fausses ?Si je me trompe, et vous avez parfaitement le droit de le penser, alors venez argumenter pour défendre votre cause au lieu de nier sottement. Votre attitude stérile consistant à nier me porterait même à croire que c'est la preuve par la non argumentation de la partie adverse de la justesse de mes vues. Il ne suffit pas d'affirmer de belles choses, de brandir un étendard d'idéaliste, encore faut-il que les faits rejoignent le que j'ai inventé les cerbères surveillant leurs carrés à peluches d'un air crapuleux, faisant la monnaie aux clients avec dans le regard une certaine malveillance comme s'il s'agissait de méprisables visiteurs à plumer ? Ai-je imaginé les exploitants de manèges aux mines sinistres distribuant des tickets avec des airs blasés propres à démoraliser un régiment de joyeux collégiens ? Ai-je rêvé ces regards peu aimables, ces visages antipathiques, ces têtes pas engageantes, enfin ces forains assimilables à des repris de justice en quête de mauvais coup ? Attention je n'ai jamais dit que les forains étaient de potentielles crapules, j'ai dit qu'ils me faisaient songer à des crapules. C'est aussi ajouté qu'il n'était pas impossible qu'ils les côtoient. Mais de cela je n'en ai aucune preuve, juste l'intuition, qui peut s'avérer inexacte comme toute intuition. Certes mon propos est dur, je ne le nie pas. Il est dur mais il est le reflet exact de ma pensée. Après, je peux me tromper. Mais c'est encore à Zacharie de Izarra=======Mot final en forme de remerciement à l'adresse de mon détracteur nommé François-Xavier qui a su me tenir tête sur le sujet des forains Soyez remercié de m'asticoter de la sorte ainsi le débat critique me permet de développer mes textes, de les enrichir d'arguments nouveaux, de les approfondir. C'est aussi par la dispute féconde que naissent mes textes, vous l'aurez remarqué. ======= L'affaire du faux Rimbaud documents complets 1 - APRES VERIFICATIONS ET CONFIRMATION, L'INEDIT DE RIMBAUD ETAIT BIEN UN FAUX !Portrait complet de l'imposteur premier article suspect mais assez intriguant reproduit ci-après était apparu sur le NET à l'annonce de la découverte d'un texte inédit de Rimbaud L'auteur d'un des coups montés les plus audacieux de ces dernières décennies s'est manifesté sous le nom d'emprunt "Jean Daube Rit" presque anagramme douteux du pseudonyme adopté par le jeune Rimbaud lui-même "Jean Baudry". De source indiscutable, l'imposture a été prouvée auprès d'un certain journaliste parisien collaborant à la rédaction d'une célèbre revue littéraire et qui a préféré -on le comprend- garder l'anonymat. Le faux a été effectué grâce à la recomposition frauduleuse d'archives anciennes à l'aide de vieilles feuilles vierges authentiques celles-là ajoutées à la revue en question qui aurait été ensuite "retrouvée" chez un bouquiniste de Charleville-Mézières. Affaire à suivre...Piégé comme les autres, Nabe hier soir dans l'émission de Taddéi sur France 3 le 19 mai 2008 a pour la première fois lu ce faux à l'adresse de millions de crédules !Cet article publié sur plusieurs sites officiels était demeuré anonyme. Puis dans un second temps le falsificateur -ou prétendu tel- s'est dévoilé dans les termes suivants à travers un autre article, dûment signé cette fois Voilà je suis l'auteur de cette imposture qui est en train de prendre des proportions énormes. J'en frémis d'horreur. Et d'aise. Je n'en suis pas à mon coup d'essai il est vrai j'avais déjà fabriqué des faux documents littéraires à propos de Maupassant et de Hugo, pour ne parler que des plaisanteries un peu consistantes publiées sur support papier "authentique", donc... Bien entendu mes potacheries n'avaient jamais marché, du moins pas au point de déranger les cercles officiels. Jusqu'à ce que je m'essaye à un "faux Rimbaud". Cette fois la supercherie a été prise au sérieux, trop. Beaucoup trop, à hauteur inconsidérée de la folie furieuse des médias souvent prompts à s'emballer à la moindre alarme littéraire !Les seuls responsables sont les "spécialistes" crédules relayés par les journalistes pressés de vendre de l'information et non l'auteur de cette malicieuse falsification. Je ne me considère pas comme un faussaire au sens judiciaire du terme mais comme un aimable gredin qui a ouvert sa cage à plumes que le vent médiatique a emporté plus haut que prévu. La blague sera de toute façon utile elle permettra de remettre les pendules à l'heure chez les prétendus spécialistes de la partie strictement littéraire la rédaction du texte "à la Rimbaud" fut l'étape la plus facile et la plus plaisante de l'entreprise. Un peu plus complexe -mais à la portée de tout bon faussaire un peu habile- fut de confectionner un faux matériel sur vieux papier. Le faire entrer ensuite dans un circuit classique afin de lui donner la "patine onirique" nécessaire à sa crédibilité grenier de particulier, bouquiniste, antiquaires à travers un protocole plausible ne demande pas une grande imagination, au contraire ! Découvert par un cinéaste sur les traces de Rimbaud comme le hasard fait bien les choses, n'est-ce pas ? le document fut fatalement récupéré "dans les règles de l'art". La presse n'avait plus qu'à prendre le voilà comment un gentil farceur se retrouve avec une méchante affaire sur les bras !Raphaël Zacharie de Escalier de la Grande Poterne72000 Le Mans FRANCETéléphone 02 43 80 42 98Freebox 08 70 35 86 222 - IZARRA FAUX NOM, VRAI FAUSSAIRE ?L'auteur est un habitué des coups montés littéraires, il semblerait qu'avec des moyens chimiques, techniques mais surtout informatiques il soit parvenu à tromper la vigilance des plus rusés ! A partir de vieilles archives vierges authentiques il aurait fabriqué ce faux. Les naïfs s'y seraient laissé que les circonstances de cette trouvaille devraient inciter à la plus extrême prudence... Comme par hasard un cinéaste justement en train de faire un documentaire sur Rimbaud entre dans une bouquinerie une librairie de quelle ville donc se demandera le péquin ? Mais oui bien-sûr de Charleville-Mézières voyons ! et là, hop ! comme par enchantement il trouve le fameux trésor littéraire qu'on recherchait depuis 1945 ! Bref, un mauvais scénario de Indiana Jones qui semble passer comme une lettre à la poste ! Sans parler des détails tellement "beaux et évidents" qu'il sont invraisemblables quand y réfléchit bien. Un romancier qui aurait écrit cette histoire aurait été taxé d'écrivain sans imagination. La vérité est que, comme l'avoue avec complaisance l'auteur de cet étrange message, le faux après avoir circulé un certain temps dans un circuit "traditionnel" pour accréditer son authenticité aurait finalement été dirigé vers cette boutique de Charleville dans l'attente de sa "découverte".D'ailleurs trouver un tel document là où précisément dans l'imaginaire collectif on est censé le trouver, c'est plus fort que fort ! Et c'est pour cela que c'est aussi un peu faible quand on commence à se poser quelques questions... Des faux littéraires ont déjà été fabriqués, cela ne serait pas la première fois récemment il y eut les faux carnets d'Hitler pour ne citer qu'un cas célèbre. Pour ce qui est des parties manquantes du document, les détériorations "naturelles" ont été machiavéliquement confectionnées à des endroits stratégiques du texte il fallait que cela fasse vrai. Mais pas trop non plus quand même car on se doute bien que l'auteur de la farce n'aurait pas masqué, même en partie, la signature "Jean Baudry" ! C'était la seule chose importante, la signature. Il fallait même que ça fasse plus vrai que vrai. C'est réussi...Signé un complice impliqué qui n'aura pas l'inconscience, lui, d'en dire plus sur son identité...Article attribué à un anonyme complice ou plus vraisemblablement à Raphaël Zacharie de Izarra lui-même se faisant passer pour un anonyme...3 - PIEGE POUR SOTS ADMIRATEURS D'AUTEURS CONNUSCertains spécialistes et profanes ne se ridiculisent-ils pas superbement en admirant avec des airs béats des écrits signés "Jean Baudry" ?Ce canular, si c'en est un selon les sceptiques, a un but dénoncer l'imposture d'une certaine littérature. Imposture orchestrée par des éditeurs opportunistes aux dépens d'esprits faibles se croyant épris de belles lettres dans le dessein que l'on devine fabriquer des mythes rentables. Plus grave elle est relayée de manière insidieuse par l'Éducation Nationale à travers ses manuels scolaires étatiques, sans aucune place pour la réflexion critique, et ce dans l'intention inique et faussement démocratique de fabriquer de futurs bacheliers au rabais. Tout lecteur, averti ou non, sera influencé par la signature des textes qu'on lui soumettra officiellement sous noble reliure. Une nouvelle preuve éclatante avec l'affaire de l'inédit de Rimbaud ? Aux esprits sagaces de trancher. Les imbéciles qui se seront trompés, eux, mériteront le blâme littéraire. Surtout si ce sont des simple signature -certes illustre mais une signature n'est pas une oeuvre- apparaissant au bas d'un texte médiocre pseudonyme authentifié, agréé par les cercles littéraires officiels nécessairement infaillibles... suffit pour que des lettrés tombent en pâmoison. Avec n'importe quel texte, pourvu qu'il soit sur un support "authentique" et signé d'une plume illustre, il est possible de faire passer un potache -ou pour être plus précis un IZARRA- pour un ! Cette divine ponctuation ! Ha ! Quel esprit ce Baudry ! Avez-vous vu madame cette pénétration dans l'ironie ! Ho ! Le nez de Bismarck ! Oh la la ! La moustache du teuton qui sert de virgule dans cette phrase-ci, quel génie ce Baudry, ne trouvez-vous pas ?Le test est concluant lorsque l'on signe du nom d'un bel auteur connu n'importe quel mauvais texte écrit en cinq minutes, pourvu que le lectorat soit déjà bien conditionné par cette imposture que je dénonce, il applaudit. A l'inverse, lorsque l'on signe avec des noms d'inconnus des textes authentiques pris dans la Pléiade, ce même lectorat raille, peu conditionné qu'il est pour s'extasier devant des écrits d'auteurs non appris à l'école, donc parfaitement inconnus...Pour résumer, prenez des textes classiques peu connus du grand public, signez-les "Marcel Dupond", soumettez-les à des prétendus beaux esprits et écoutez les commentaires pleins d'âneries qu'ils ne manqueront pas de sortir...Dans le cas concret qui nous préoccupe, parce qu'un texte classique est signé du nom de votre "ennemi" Izarra pour bien nommer celui qui vous ridiculise, cela suffit pour que vous perdiez subitement tout jugement esthétique vous devenez curieusement incapables d'apprécier le texte en lui-même...Je suis heureux de prouver une nouvelle fois de manière concrète et non théorique que la sottise ambiante est à nos portes. La supercherie grandira certains esprits qui auront su rester critiques et ridiculisera les autres. Il est tout de même décevant de constater que mes contemporains sont d'incorrigibles naïfs, et en même temps je suis très satisfait que ma thèse sur l'imposture de la littérature tienne à ce point la le document soit un faux ou un vrai, le fait est anecdotique. Je suis là pour une affaire plus essentielle ébranler certaines certitudes Zacharie de Izarra4 - Ma principale utilité éprouver la sagacité des prétendus beaux esprits de toutes espèces. Et des spécialistes de la question rimbaldienne. Je suis le trublion des Lettres, c'est de bonne guerre. Et finalement très sain. Les impostures ont toujours existé dans l'histoire de la littérature et certains imposteurs furent aussi de grands auteurs plus facétieux que d'autres. Je fais éternuer messieurs les grands professeurs de littérature, enrager les sots convaincus. Rien que des choses fort salutaires !Raphaël Zacharie de Izarra5 - Je souhaite demeurer le maître du jeu le plus longtemps possible. Ce n'est pas à moi de prouver l'authenticité de ce texte mais aux spécialistes de la question littéraire. C'est à eux d'asséner vérités immortelles et écrasantes, de répandre affirmations lumineuses et sereines -bref de convaincre l'incrédule- et non à moi d'abréger les doutes. Mon rôle consiste à faire accoucher la vérité littéraire aux prétendus spécialistes de Rimbaud, non à servir sur un plateau le sujet cuit de leurs actuels tourments. Seul celui qui a les bonnes cartes en main aura le dernier mot. Celui-là peut se permettre toutes les licences et fantaisies. Chacune de mes provocations à l'adresse de mes détracteurs doit être considérée comme une salutaire incitation à percer le mystère de ce texte par des moyens strictement artistiques, littéraires, intellectuels et non vulgairement matériels. On devrait au contraire me rendre grâces d'inviter les admirateurs de Rimbaud à la critique honnête au lieu de me condamner de la sorte !En attendant je laisse à mes détracteurs le temps de se ridiculiser dans toutes les directions. Ou de faire triompher la vérité, s'ils la Zacharie de Izarra6 - Je n'ai pas abattu toutes mes cartes. Une mystification consistante se fait nécessairement sur le long terme. Donc, pas de précipitation ! D'ailleurs je ne sais pas encore s'il sera finalement indispensable de donner des preuves la régénérescence des esprits corrompus par le snobisme rimbaldien se fera peut-être sans ce concours matériel que réclament les admirateurs et fins connaisseurs de Rimbaud... Le miracle de l'Intelligence peut fort bien s'opérer indépendamment de toute preuve tangible. Quoi qu'il en soit, ces éventuelles preuves matérielles pourront toujours être mises en doute car il y aura toujours des saint Thomas pour douter de l'évidence, aussi ces preuves palpables sont-elles vaines. La seule véritable preuve -irréfutable- que ce document est un vrai, ou un faux, c'est de le confronter audacieusement aux jolies sensibilités pénétrées de vérités rimbaldiennes promptes à tomber en pâmoison à la moindre prose signée "Rimbaud".Raphaël Zacharie de Izarra7 - REPONSE A JEAN-JACQUES LEFREREMonsieur l'éminent spécialiste de Rimbaud Jean-Jacques Lefrère me taxe d'hurluberlu dans le "Figaro Littéraire". C'est de bonne guerre. Il défend sa cause, n'est-ce pas légitime ? J'assume totalement les volées de bois vert que l'on me destine. Je m'expose au feu, il est naturel que j'en endure les effets. En outre le qualificatif "hurluberlu" est plutôt aimable. Bien entendu, pas question de m'attaquer aux personnes dans cette affaire. Le débat doit porter sur l'objet du délit littéraire, non sur les protagonistes. Chacun a le choix de ses armes la vérité pour moi, la mauvaise foi pour les va de soi que je respecte tous mes détracteurs, quels qu'ils soient. Avec férocité certes je continuerai à défendre ma version, mais dans les règles strictes de la ou vaincu, déchu ou grandi, je saluerai avec la même flamme mes chevaleresque imprègnera toujours mon glaive Zacharie de Izarra8 - REPONSE AUX JOURNALISTESLes journalistes ne cessent de me réclamer des preuves palpables accréditant la version "littérairement impopulaire" selon laquelle l'inédit de Rimbaud serait un faux. Mais quel genre de certitudes matérielles ? Les journalistes sont-ils des experts en vrais et faux documents ? Si des experts -des vrais- en analyse de feuillets on pu se laisser berner par un faux document, les pauvres journalistes y verront-ils plus clair du haut de leur courte plume ?D'ailleurs le document en question n'est plus en ma possession puisqu'il est actuellement entre les mains expertes des "experts", précisément...L'unique preuve concrète que ce document est un faux -ou un vrai- est à chercher... dans le document lui-même !Et pas si des techniciens du papier ancien et des spécialistes de Rimbaud incompétents se font berner par ledit document et sont incapables de persuader définitivement et les journalistes et le grand public de leur unique, exclusive, étroite, obtuse vérité d'experts et d'exégètes, alors le doute qui nécessairement se renforce devient de plus en plus expert devrait d'un docte mot, d'un seul, parvenir à imposer son incontestable vérité d'expert au profane désarmé... Sinon il est tout sauf un si les tenants de la vérité tangible sont absolument certains de l'authenticité de ce prétendu trésor rimbaldien, pourquoi cette soudaine prudence dans les médias ? A cause certainement de la précédente affaire des faux carnets d'Hitler...Les savants pétris de certitudes rimbaldiennes ne devraient même pas se donner la peine de répondre à "l'hurluberlu" du Mans qui ose se dresser contre un mythe... Répondre, c'est alimenter la qu'ils se taisent !Et pendant ce temps, qu'on me laisse chanter ma version. Elle a au moins l'avantage d'élargir la vue des brebis pensantes qui préfèrent -saine attitude- prendre le risque d'écouter un son différent au lieu de bêler sottement avec le reste du Zacharie de Izarra9 - Certaines personnes indélicates m’accusent de vouloir me faire de la publicité pour mon blog, ce qui bien évidemment ne me ressemble pas à un esthète de mon conséquent dans un second temps du débat j'ai choisi de ne plus indiquer le lien de mon blog afin d'éviter de provoquer les croassements de certains volatiles...Pour en revenir au sujet, je répète que la véritable imposture n'est pas dans le support matériel lui-même, qui est un faux, mais dans les têtes. Je dénonce la corruption des esprits esprits visiblement affaiblis dès qu'il s'agit d'admirer béatement les "merveilleux écrits" de Rimbaud enclins à prendre comme parole d'évangile tout baratin d'expert doctement émis. La masse bêlante et profane, la pauvre, l'ignare, en est réduite à chanter sous la baguette du chef-d'orchestre-grand-schtroumf-expert détenteur de la "vérité littéraire"Je répète encore que les preuves matérielles que ce faux est bien un faux se trouvent dans le document lui-même et pas ailleurs. Or ce document n'est plus entre mes mains puisqu'il a été "lâché" dans le "circuit fatal" qui l’a porté à la outre je ne suis guère pressé d'apporter les preuves que l'on me demande. Ou de les nier. Je n'agis pas dans la précipitation, ce serait bien vulgaire pour un esthète de ma qualité... Je ne cours pas plus après les médias. J'ai tout mon temps, les arguments qu'il faut, ma vérité à moi. J'abattrai mes cartes quand je le jugerai nécessaire. Je ne suis pas à la botte des journalistes. Et puis surtout...Surtout ne nous prenons pas trop au sérieux dans cette serait bien triste si ces messieurs les exégètes ne s'amusaient pas autant que moi ! Rimbaud et tout le tintouin, les haleurs et les poches trouées, tout cela c'est bien joli mais la poésie devrait-elle donc rester purement intellectuelle, essentiellement livresque, simplement théorique ?J'offre aux exégètes une leçon de littérature grandeur nature, un cour vivant de sagesse rimbaldienne d'abord savoir rire des choses les plus "importantissimes", comme par exemple cette affaire mondaine et finalement assez futile à propos du faux texte de et par-dessus tout je leur apprends à ne pas oublier l'essentiel lâcher le lest académique et avec courage, fièvre, hauteur, entrer dans l'arène pour vivre la poésie, la vivre. La vivre et non l'intellectualiser sans cesse et ainsi la rapetisser jusqu'à la rendre ridicule, mesquine, que je leur propose finalement, c'est de vivre la grande aventure Zacharie de Izarra10 - LA SCIENCE AU SECOURS DES LETTRES !J'ai appris que le document en question devra être analysé afin de déterminer avec certitude si c'est un faux ou au vrai...J'ai déjà répondu aux questions de mes détracteurs à maintes reprises et ma réponse ne varie pas la preuve de ce que j'avance est au fond des éprouvettes des chimistes actuellement affairés autour de la "géniale trouvaille".Tout de même... Chercher la paternité d'un texte littéraire à l'aide d'un scalpel de technicien, d'un double-décimètres de matheux et de gants de chirurgien, quelle tristesse ! A quelle lamentable pitrerie les exégètes de Rimbaud se livrent-ils ? Pour en arriver là, faut-il qu'ils soient bien ignorants de la littérature !Incapables de trancher une bonne fois pour toutes grâce à leur seul jugement esthétique, ils en sont réduits à recourir à des analyses scientifiques pour déterminer si ce texte est d'origine rimbaldienne ou izarrienne !Rimbalesquement Zacharie de Izarra11 - LA PLUME RIMBALDIENNE CAUTION IMMUNITAIRE...Rimbaud aujourd'hui serait un vulgaire délinquant de la banlieue de Charleville-Mézières, rappeur, slameur, poète doué et précoce il est vrai, mais encore sodomite dégénéré, personnage douteux, drogué, buveur, paresseux qui aurait d'abord été une petite crapule avant de devenir gros trafiquant de drogue entre la France et le Maroc... Voilà ce qui me semble le mieux correspondre si on transpose avec réalisme la "légende Rimbaud" dans notre époque. Ma vue est honnête, pleine de justesse nulle illusion romantique ne déforme mon de lustrer les semelles sales d'un versificateur certes hors du commun quant à la qualité de la plume lorsqu'il ne délire pas avec des poèmes "charabiatisants" mais qui pour autant ne mérite pas que l'on en fasse ce mythe nourrit d'artifices plus grotesques les uns que les peut-on admirer un trafiquant d'armes sans état d'âme qui prône les égarements d'une vie dissolue, les délices de la perdition, l'enrichissement crapuleux ?Prôner les hauteurs poétiques, jouer au troubadour éthéré, au rêveur enivré d'éclairs radieux, de fulgurances idéales, voilà pour la théorie chez Rimbaud. Le passage à la pratique est beaucoup plus décevant...Quelle incohérence ! Quelle noirceur d'âme ! Évidemment le trafic d'armes, les sordides amours, la fuite en Afrique en quête d'histoires glauques, chez un type comme Rimbaud ça passe pour être d'une grande classe ! Aux yeux de ses sinistres laudateurs cela s'appelle l'aventure, cela s'appelle la noblesse, cela s'appelle le mépris pour le monde bourgeois. Quelle complaisance !Ainsi la rime justifierait le crime...Ha ! Comme c'est facile d'embellir une biographie quand on a la vue bornée par des fadaises poétiques, quand on est ébloui par de flatteurs apparats !Bref, le sexe, l'argent sale, la descente progressive dans les bas-fonds de l'âme, l'hypocrisie, Rimbaud n'échappe pas aux règles du genre crapuleux. Il avait vraiment tout ce qu'il faut pour que des esprits faibles d'un siècle dégénéré lui fabriquent une légende Zacharie de Izarra12 - LES VERTUS PEDAGOGIQUES DU FAUX TEXTE DE RIMBAUDL'enjeu de cette affaire dépasse l'anecdote de savoir si ce document est un faux ou un vrai. La vraie question est que vaut la vérité d'un docte pitre face à un Izarra farceur qui fait le choix de penser plutôt que de braire ?Certains qui ont des chapeaux pointus prétendent que le réchauffement climatique est dû à l'activité humaine, d'autres qui portent des lunettes performantes mais qui ont la vue intérieure lamentablement brève assènent aux masses bêlantes toutes des vérités tordues, comiques, je prétends que "Le Bateau Ivre" et "Une saison en Enfer" sont des oeuvres purement facétieuses pondues par le plaisantin de Charleville, sans doute dans le but de rire des faux esthètes et snobs érudits de son époque. Ce qui ne signifie pas que par ailleurs Rimbaud faisait de la bonne poésie, l'acidité de la farce ne s'opposant nullement au feu de la vérité izarrienne, qui a la suprême particularité d'être joyeusement fantaisiste, pleine d'une rassurante, pédagogique, libératrice souplesse -et qui est hautement rimbaldienne dans le fond- vaut bien celle, figée, étroite, austère, voire franchement bête et méchante des exégètes s'accrochant désespérément, académiquement, mesquinement à leurs Zacharie de IzarraPRECISION FINALE POUR LES MAUVAISES LANGUES Enfin pour répondre avec hauteur et concision à ces vils détracteurs m'accusant de vouloir me faire de la publicité à bon compte pour mon blog, qu'ils sachent que seule la qualité de mes textes doit séduire sans l'aide d'une vulgaire publicité basée sur le scandale. Je n'ai nul besoin de faire la promotion de mon blog étant donné qu'il a toujours été très visité et ne pratique par conséquent pas ce genre de racolage Zacharie de Izarra "LE MONDE" PUBLIE UN ARTICLE SUR MOI ! Paris est venu au Mans. Ce qui équivaut, en terme professionnel, à un scoop. Du moins dans le cercle restreint des journalistes littéraires, appelés aussi dans notre jargon mondains du livre ». Depuis là-haut, c'est un événement, une prouesse. Rappel d’une épopée locale qui avait fait deux ou trois vagues dans nos salons quelques heures à peine après la révélation au grand public d’un inédit de Rimbaud Le rêve de Bismarck retrouvé chez un bouquiniste de Charleville-Mézières, un énergumène manceau revendiqua non sans fracas la paternité du document qui serait donc… Un faux ! Info ou intox ?A la rédaction les collègues ont bien ri. Il y avait de quoi, avec ma mission d’ envoyé spécial en province »… La décision résonnait désagréablement comme le coup de sifflet de Jéricho» de l’officier de police plein d’avenir du Quai des Orfèvres rétrogradé du jour au lendemain à la circulation de la Place Clichy. Et j’ai effectivement été envoyé au Mans afin de tenter d’éclaircir ce mystère d’arrière pays. Merci le TGV. Bref, de retour avec mon papier, ils ne riaient plus du tout à la rédaction. PROLIFIQUERaphaël Zacharie de Izarra est un auteur prolifique aussi. Avec plein d’ simple hurluberlu en mal de notoriété comme l’affirmait, un peu énervé, le plus grand spécialiste de Rimbaud Jean-Jacques Lefrère dans les pages du Figaro Littéraire » ? Pas si sûr… Dès qu’on approche le phénomène, les certitudes toutes faites s’éloignent. Il y a fort à parier qu’au contact de ce fou follet, plus d’un routard de la presse reverrait son jugement. Un poids-plume de l’auto édition il se répand sur Internet capable d’ébranler des maisons Izarra a du souffle, il faut lui reconnaître ce précieux machiavélique diraient certains… Angelot d’une désarmante naïveté pour d’autres. Prince cynique ou entité ailée, peu importe le plaisantin ne manque pas d’atouts. S’il est vrai que le diable a plus d’un tour dans son sac, les anges n’en ont pas moins de la plume. Celui qui veut défier les exégètes de la littérature, pardon de la Littérature comme il le précise, est bien outillé. Ce maître du verbe joue de son art oratoire jusqu’à l’énième degré, là où commencent les premiers frissons. clown à particule » s’avère être un morceau de choix pour tigres de rédactions, un cas d’école comme on en rencontre rarement dans une carrière de reporter. Un pigiste averti y regarderait à deux ça à l’apparence de l’ersatz, de loin ça n’a l’air de rien, de Paris on croit que c’est du toc… Et quand on vient chez lui au Mans pour une interview de près, pour de vrai, alors l’Izarra c’est de l’or en barre ! Foi de est prêt. De mon côté, je fourbis mes armes. Ambiance règlement de compte à l’oral. L’interview commence mais c’est lui qui tient la je l’interroge au sujet de cette affaire grotesque du vrai-faux-Rimbaud » il ne se démonte pas. Ses yeux s’éclairent. Le masque de la sincérité l’habille tout de blanc. Et il a des arguments le renard ! Répondant point par point aux objections émanant de ses détracteurs, il se défend. Avec foi, panache, consistance. De telle façon qu’à mi-parcours de l’interview il est déjà permis de douter de la version officielle. Question de choix. En l’écoutant, intarissable, virtuose, charmeur, parfois excessif, toujours percutant, on se sent plus léger, libre de balancer entre vérité médiatique et doute izarrien », qualificatif dont il abuse avec jubilation. C’est le cadeau qu’il nous fait penser par soi-même. Raphaël Zacharie de Izarra est persuasif, il a l’art de soulever des questions que nul n’oserait arguments ? Contestables, soyons honnêtes. Contestables et pourtant… Pas tant que cela. Et c’est étrange, et c’est puissant, et c’est passionnant. C’est oui ou c’est non, c’est vrai ou c’est faux. Entre les deux, une infinité de nuances. Toutes a sa place dans la polémique et il tient tête. Il a pris le rôle du bouffon, qui n’est pas le plus facile. Rappelons que le pitre officiel du royaume assénait des vérités cinglantes au roi. Izarra se paye la tête du roi et c’est bien le seul il n’y a qu’un bouffon dans tout le royaume pour user de ce droit. Les autres se taisent. Lui, il la ramène. Il fabrique du faux pour mieux dénoncer une autre imposture celle d’une certaine littérature » le détail son discours ressemble un peu à cette histoire de fous où l’un soutient que la bouteille est à moitié pleine pendant que l’autre s’évertue à démontrer qu’elle est à demi vide. L’un a tort, les deux ont raison et personne ne peut trancher. Ensuite c’est une question de crédibilité vestimentaire. La vérité » du porteur de cravate sera toujours un peu plus vraie » que celle de l’adepte de la chemise à carreaux. Izarra ne porte ni cravate ni chemise à carreaux, il arbore un front vaillant dénué d’artifice, affrontant nu les cohortes de Bêtise parées de flatteurs, mensongers atours ».Même pour un reporter qui a de la bouteille, il serait trop facile de prendre à la légère l’édifice de papier de monsieur Izarra. Pour l’heure tout est théorie, démonstration intellectuelle, preuve par la dialectique et conviction intime. Le sieur Izarra est redoutable quand il s’agit de semer le doute. Et ça prend. A faire trembler les bases du plus orthodoxe des convaincus. Ca prend tellement bien que, séduit par le brillant discours, déjà convaincu mais pas tout à fait prêt à mettre la main au feu tout de même, on ne demande plus qu’à c’est ce qu’il nous promet depuis le début de cette affaire décidément rocambolesque… Mais il n’est pas pressé d’apporter de la matière à son moulin à paroles. Izarra brille tant qu’il reste dans ses hauteurs » abstraites, position stratégique bien commode dans laquelle il a tendance à s’éterniser… Sur la terre ferme son pied est plus a le temps pour lui, répète-t-il. Je n’agis pas dans la précipitation, mon dessein est de plus grande envergure que de nourrir ces poussins de journalistes. Patience ! Au lieu de petit grain sans lendemain vous aurez la grosse pâtée pour l’hiver» confie-t-il, un brin vrai qu’il cause bien le contradicteur et qu’on serait prêt à se convertir à sa vérité », à deux doigts du gouffre séparant l’hérésie médiatique du ciel izarrien »… A condition de donner corps au discours. Bluffant pour ceux qui l’approchent, l’écoutent, le sentent », simple zozo pour les autres qui n’ont pas eu le privilège d’un tête-à-tête, le personnage a de quoi faire première fois il avait même fait très peur l’AFP lui reproche un séisme d’ampleur nationale provoqué par ses simples assertions. Pas si zozo qu’il en a l’air le Zaza » !DU TEMPSRaphaël Zacharie de Izarra nous demande du temps, encore du temps pour prouver qu’il est l’auteur de cette farce. Mais où est la vraie farce ? Dans le document lui-même qui serait un authentique faux » ou dans le formidable pouvoir de persuasion d’un mythomane de premier ordre ?Sa démarche, se justifie-t-il, est une oeuvre de long terme, dense, complexe, nécessairement lente ». A la lumière de ses propos pour le moins convaincants, irritants, intrigants, presque fascinants, on lui laissera le bénéfice du doute. Mais pas trop longtemps. Pas trop longtemps monsieur Izarra à la rédaction ils ne rient plus, mais alors plus du MondeCOMMENT J'AI FAIT LE FAUX "INEDIT DE RIMBAUD" Le rêve de BismarckA propos de l'affaire de l'inédit de RIMBAUD, certains "spécialistes" pensent que je suis incapable de faire un faux sur le plan la question avec mes détracteurs était là, sur le plan strictement technique. J'avais déjà expliqué ma méthode et mon mode opératoire. Tactique, technique bien sûr mais surtout stratégie. Avec ma patience, mon réseau de complices, il n'a pas été insurmontable de monter ce fameux coup au sujet de RIMBAUD. Je ne travaille pas, j'ai tout le temps pour élaborer des impostures de ce genre. J'ai beaucoup de pouvoir de persuasion, un vrai sens de la psychologie, des relations dans divers domaines comme dans l'infographie et la sérigraphie, ce qui m'a été d'une aide précieuse. J'ai également des contacts avec des étudiants en chimie de l'Université du Mans qui me conseillent et m'aident les étudiants ayant le sens de la potacherie plus développé que leurs professeurs. Si vous saviez tout ce qu'on peut faire quand on a de l'audace...Ce que vous avez vu c'est le côté éclatant de l'affaire. Mais pour qu'une imposture de cette envergure sorte, il faut s'y prendre avec méthode et ambition. Plusieurs sont tombées à l'eau et cela nul ne le sait. Il n'y avait pas que RIMBAUD qui était sur la "liste d'attente". J'ai fait des faux concernant plusieurs auteurs, sachant pertinemment que sur une quinzaine de fusées médiatiques une seule parviendrait à décoller, voire deux peut-être. Ce qui permet de réussir une telle imposture, c'est la multiplication des "rampes de lancements". Les autres impostures que j'ai entreprises n'ont pas été jusqu'à leur terme mais peu importe le but n'était pas que les 15 coups réussissent, le but était de multiplier les "mises à feu" pour que l'une des 15 impostures au moins départ je ne savais pas laquelle des 15 impostures allaient aboutir, bien entendu. J'ignorais quel texte issu des huit auteurs célèbres choisis j'ai lancé une quinzaine de textes izarriens signés de huit auteurs célèbres différents allait être "exhumé de l'oubli"... Au départ je ne savais pas quels "inédits" allaient être "découverts" dans un des endroits fixes ou réseaux de circulations stratégiques où je les avais placés bibliothèques, bouquinistes et même dans un endroit que je ne peux révéler ici. L'important était qu'au moins un de ces textes sorte de "l'oubli".En ce qui concerne le support, j'ajoute que chez n'importe quel bon bouquiniste même de province, pour peu que vous payiez le prix vous pouvez obtenir des feuilles vierges de différents formats et plus ou moins jaunies datant du XIX, voire du XVIIIème siècle entre 100 et 200 euros la dizaine ou vingtaine de feuilles. Chez le bouquiniste au Mans, l'Athanor, je les ai eu pour un peu plus de cent "spécialistes" du vieux document sont des ânes. Bernés avec une centaine d'euros !Bref, tout cela mes détracteurs ne le savent pas et c'est ce qui fait ma force on croit impossible qu'une telle entreprise réussisse car on pense en terme de coup unique. Comme si j'avais lancé cette affaire de manière unique et ponctuelle, hasardeuse, presque irréfléchie...Or le nombre "d'inédits" mis dans des circuits privés et publics est supérieur à ce qu'on imagine. Et la laborieuse, minutieuse mise oeuvre de ces affaires, parfois simultanément, parfois successivement pour finalement n'en faire triompher qu'une seule -voire deux-, n'est qu'une simple, banale affaire de temps et d'obstination. D'ailleurs on n'imagine rien de tout cela. On pense d'emblée, sans même se poser plus de question, que celui qu'on qualifie de "prétendu faussaire" -moi donc- aurait lancé sa petite pierre comme cela, de façon unique et aléatoire... Et donc cela semble improbable. Sauf que quand on a le temps, la motivation, l'audace, TOUT DEVIENT POSSIBLE. Ce qui paraît irréalisable est parfaitement réalisable et même dans les faits la réalisation de ce genre de chose est souvent plus facile qu'en théorie. Je le sais par expérience personnelle...Aucun spécialiste ne croit possible une telle entreprise. Certes, mais c'est parce que ces grands érudits pleins de certitudes techniques et littéraires pensent en termes JEAN TEULÉ est resté prudent et à mis en doute l'inédit de Zacharie de IZARRA ======= Editeur de pigeons A travers ces 28 commentaires postés sur un forum littéraire j'ai abordé l'épineuse question de l'édition à compte d'auteur. Je réponds à JM, victime consentante de l'édition à compte d'auteur, à son éditeur GB qui entre temps est intervenu ainsi qu'à quelques Zacharie de IZARRA+++++++1 - LE PROBLÈME DE L'ÉDITION À COMPTE D'AUTEURJe vais vous dire ce que j'ai sur le coeur au sujet de JM, victime de l'arnaque de GB, un de ces nombreux éditeurs qui publient des livres aux frais de leurs auteurs... Ce sont les profiteurs de la sottise humaine comme GB, "éditeur" officiel de JM GB que je cherche à contacter pour lui dire ce que je pense de ses bienfaisances hautement tarifées qui sont à blâmer et non pas moi qui dénonce ce genre de crapules !Honteux !Ce sale type tire profit sans aucun scrupule de la naïveté de JM pour lui faire payer l'édition de ses bluettes dignes d'un élève de CE 1 !Certes JM est contente de payer pour avoir l'illusion d'être une poétesse, elle y trouve son compte je ne le nie pas. Est-ce une raison suffisante pour exploiter financièrement sa crédulité de dinde sans défense ?Jamais je n'oserais exploiter de la sorte l'ignorance et la faiblesse de gens comme JM pour leur soutirer de l'argent, comme le fait cet odieux personnage qu'est GB ! Les vrais ignobles, ce sont les gens comme eux !Raphaël Zacharie de IZARRA2 - JM, OUVREZ LES YEUX !Évidemment votre éditeur-humaniste si aimable GB trouve "merveilleux" tous vos poèmes, je n'en doute pas un seul instant. Il est chaleureux avec vous, attentif... De cela j'en suis également persuadé. Pensez ! C'est tout bénéfice pour lui...Son intérêt est de trouver ce que vous écrivez superbe. Il attend même avec impatience votre prochaine publication normal il prend son pourcentage en bénéfices. Bénéfices tirés non pas des ventes de vos oeuvres mais de leur "droits d'inscription" chez lui ou du moins assimilés comme GB, éditeur si gentil, ne vous critiquera JM. Au contraire il sera toujours à vos petits soins. Il défendra bec et ongles vos si "jolis" poèmes... L'exploitation de la crédulité, c'est son fond de commerce. Le plus fort c'est qu'il parvient à vous arnaquer en vous facturant vos sourires de béatitude. Il vous plume et vous êtes ravie de l'être ! GB est un escroc de salon. Bien vêtu, toujours aimable, il berne les pigeons de votre sait pertinemment que vos oeuvres c'est de la guimauve insipide, illisible, risible. Son filon c'est l'illusion. Alors je vous rassure, GB sera toujours chaleureusement présent pour défendre votre cause, autrement dit SA cause le vous souhaite de demeurer sur votre petit nuage rose JM car apparemment c'est encore là que vous semblez la plus heureuse. Vous ne semblez pas avoir envie d'ouvrir les yeux sur GB alors restez dans vos doux rêves, au moins vous contribuez à enrichir un homme heureux. Et puis après tout l'argent est fait pour circuler, alors continuez à publier vos merveilleux poèmes chez GB moyennant finances !Raphaël Zacharie de IZARRA3 - LÉGAL MAIS MALHONNÊTECertes GB ne fait rien d'illégal mais ce n'est pas parce que son entreprise de promotion des pigeons est légale que ce personnage est honnête pour vrai que chacun a le droit de se payer du vent au prix fort, mais à condition d'avoir toute sa lucidité. Après tout chacun est libre de se faire plumer avec son propre consentement, et avec le sourire en plus ! Mais dans le cas de JM, poétesse-guimauveuse sans défense psychologique, c'est de la pure exploitation financière de personne fragile car JM est victime de sa propre naïveté. Et GB exploite sa naïveté sans aucun scrupule !JM n'a pas assez de discernement pour prendre conscience de l'arnaque morale que constitue l'entreprise de faire, c'est de la non-assistance à personne vulnérable exploitée éhontément par un requin. JM doit être avertie de deux choses - Ses écrits sont sans aucune valeur littéraire et aucun éditeur sérieux n'accepterait d'éditer ces niaiseries - Elle est incapable de se rendre compte que GB n'est pas un vrai éditeur soucieux de littérature de qualité mais un pur commerçantGB incarne la misère de l'édition, le pire qui puisse se faire dans ce domaine. Il "aide" les pires écrivassiers qui soient, moyennant finances chez Gallimard il y a des mises au pilon d' faire croire que ses guimauves vont se vendre, même se lire gratuitement est lui faire un énorme mensonge. Certes ses amies mémères lui achèteront quelques ouvrages qu'elles trouveront "merveilleux".Ce ne seront que des achats affectifs primaires. Avez-vous déjà vu une mère critiquer le collier de nouilles que lui offre son enfant pour la Fête des Mères ? Bien sûr le collier de nouilles est une horreur et pourtant la mère fait mine de s'émerveiller devant cette misérable création de sa progéniture toute engluée dans son insupportable puérilité. En ce qui concerne les oeuvres de JM, c'est dans le même ordre d'idée quelle mémère parmi ses lectrices serait assez cruelle -et assez lucide car j'imagine que le lectorat de JM est essentiellement constitué de gens séniles- pour assurer que ses vers sont de la confiture de framboise à dégueuler de la première à la dernière gorgée ?Nul ne conçoit bien évidement qu'une mémé sénile vienne critiquer les écrits de JM...C'est sur ce registre que joue GB le cercle privé des flatteurs-nés, uniques lecteurs et uniques "critiques" des oeuvres de démonstration que je viens de faire à propos de l'entreprise malhonnête de GB est d'ailleurs inutile puisque ce que je dis est évident pour le commun des pas pour JM, hélas !Raphaël Zacharie de IZARRA4 - ÉDITEUR DE GOGOSGB est un escroc de l'édition, je persiste et signe. Il abuse de la faiblesse psychologique de JM pour s'enrichir éhontément. Il a certes la loi avec lui mais pas la fait partie de ces requins sans scrupule de l'édition, la honte du métier. Je le mets au même rang que les escrocs de la "Pensée Universelle".Raphaël Zacharie de IZARRA5 - RÉPONSE À JMBien sûr que votre "bienfaiteur" va trouver plein de qualités à votre naïve personne et à vos ineptes écrits ! Il ne va pas tuer la poule aux oeuf d'or comme ça... Pas si a tout intérêt à être votre "bienfaiteur" puisqu'il prend sa part de bénéfices. Vous pensez réellement qu'il va critiquer vos écrits au prix où il vous vend ses "services" ?Il a tout à gagner à "donner leur chance" aux perdants de votre espèce... Son fond de commerce c'est la crédulité des imbéciles !Il est exactement comme les directeurs de casinos lui seul est sûr de gagner dans cette affaire !Aucun éditeur digne de ce nom de demande de l'argent à un auteur, c'est une règle d'or qui vaut pour toutes les entreprises de ce genre ! Ce sont les éditeurs qui devraient payer les auteurs en les remerciant et non l'inverse ! C'est une HONTE de voir que ces arnaqueurs sévissent encore de nos jours ! Ce que les gens peuvent être imbéciles pour se faire avoir de la sorte ! L'arnaque que pratique GB est aussi vieille que le pensez vraiment que c'est une chance de se faire éditer au prix fort chez ce vendeur de vent ? Il incarne l'image même de la calamité éditoriale ! Vous faire connaître ? Mais on se fout de votre gueule ! Vous vous faites une célébrité de pauvre cloche en passant par les "services" de ce malfaiteur en col blanc !Jamais un éditeur sérieux ne demandera la moindre contribution financière pour publier un auteur ! GB le sait bien et il profite du filon constitué par ces cohortes d'auteurs crédules, plumes sans talent qui croient encore au Père Noël et qui comme vous ne seront jamais édités dans des maisons d'édition traditionnelles qui elles sont honnêtes, pour leur proposer ses services dûment tarifés !Vous êtes la victime consentante de cet arnaqueur mais après tout puisque vous insistez pour être plumée en beauté cela vous regarde et c'est tant pis pour vous. Ou tant mieux, si cela vous rend plus heureuse... GB peut augmenter ses tarifs à ce compte-là il est certain que les pigeons pris dans ses filets le suivront pendant encore des années...Raphaël Zacharie de IZARRA6 - RÉPONSE À GB qui m'envoie un texte de loi traitant de l'injure et la diffamation publiqueJe n'ai pas lu votre pavé indigeste mais j'en devine les iniques rigueurs la loi devrait protéger les gens honnêtes comme moi, les êtres vulnérables comme JM et non les escrocs de votre genre qui abusent de la crédulité des imbéciles pour les plumer. En toute légalité, ! La loi des hommes n'est pas systématiquement calquée sur la morale et parfois la loi des hommes défend et protège les minables de votre il existe quand même des procédures pour contrer les profiteurs et parasites qui comme vous s'enrichissent sur la faiblesse psychologique de leurs concitoyens. Vous êtes la face noire de l' devriez vous cacher de honte au lieu de faire appel à la loi pour tenter de vous défendre. JM n'a AUCUNE chance de récolter la moindre palme pour l'ensemble de son "oeuvre" et vous le savez aussi bien que moi. Lui faire miroiter de telles chimères tarifées à 70 euros annuels est de l'abus de personne vulnérable pur et simple. Et cela est passible de poursuites judiciaires en Zacharie de IZARRA7 - RÉPONSE À GBQuand on pratique l'escroquerie éditoriale, et en plus avec l'assentiment de la loi, on doit en assumer les risques malfaiteurs de votre espèce doivent recevoir le salaire qui leur est dû et ce, à hauteur de leur je ne manquerai pas de continuer de dénoncer publiquement haut et fort et nommément vos pratiques certes parfaitement légales mais moralement me contrefous de la loi des hommes à partir du moment où elle est inique. Seule la loi morale guide mes actes et inspire mes écrits et c'est ce qui fait d'ailleurs ma force. Pour moi vous êtes un pornocrate de l'édition. Vous faites payer à des auteurs sans talent leur imbécillité et cela est moralement Zacharie de IZARRA8 - RÉPONSE À UN DÉTRACTEURDans ce cas du site de GB l'escroquerie à proprement parler n'est pas sur le plan légal mais sur le plan sais pertinemment que cet éditeur n'arnaque pas les gens au sens strictement légal du terme puisque ceux-si savent pertinemment qu'ils payent pour être publiés et que nul ne les force à payer leur éditeur. L'arnaque est beaucoup plus subtile. Les auteurs sont certes parfaitement libres de choisir un éditeur qui leur facturera ou non leurs publications...L'arnaque, insidieuse, est dans le fait que ces auteurs dénués de talent voire parfaitement ineptes n'ont pas d'autre choix que de passer par la filière des "charognards de l'édition".Chassés des maisons d'éditions traditionnelles, ils se tournent vers... Leur sauveur. Qui au passage leur facturera ses défaut de publication officielle rémunérée, ces auteurs que personne ne lira jamais se contentent de publication officieuse. A leurs est là l' ces éditeurs à des falsificateurs. Ils vendent de faux espoirs, du vent en jouant à fond sur la démagogie. C'est moralement malhonnête, même si sur le plan légal ils ne franchissent pas les le cas de JM c'est carrément écoeurant. Cette personne n'a pas les moyens intellectuels de se défendre contre un tel "éditeur". N'importe quel éditeur de sous-préfecture dirait à JM que ses poèmes ne valent rien sur le plan Zacharie de IZARRA9 - JE MODÈRE MON PROPOS MAIS RESTE FERMEAprès réflexion et examen des écrits de certains d'entre vous, je modère mon propos au sujet de n'y a certes pas arnaque au sens légal du terme ni même entre la personne de l'éditeur et la personne de l'auteur à proprement existe bel et bien cela dit elle est dans la structure de l'entreprise éditoriale consistant à faire payer à un auteur son prétendu mode éditorial facturé à l'auteur qui est complice lui aussi de cette escroquerie morale non par vénalité mais par pure bêtise, par vanité ne correspond en aucun cas à l'étique de la profession. Je le répète aucun éditeur digne de ce nom ne facturera à un auteur ses écrits !L'éditeur escroque l'auteur non directement de personne à personne mais indirectement, par contrat implicite la victime consentante et son "sauveur", il y a la structure rassurante d'une entreprise aux apparences honorables mais intérieurement pourrie. Les termes du contrat suspect sont définis non par GB lui-même mais par un système vieux comme le monde l'exploitation de la vanité dont GB se sert, et c'est derrière cet écran que se protège l'éditeur douteux...Étant donné qu'il est en effet fort possible que je me trompe sur la personne de GB, ne connaissant ni les secrets de sa pensée ni de son coeur, je vais ôter son nom ainsi que le nom de son site dans mes prochains commentaires que je publierai sur souhaite empêcher les gens vulnérables comme JM de se faire plumer par ce genre d'éditeurs tout en préférant demeurer équitable envers une personne que je ne connais finalement pas, il est Zacharie de IZARRA10 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURLes poèmes niaiseux de JM ne me dérangent nullement. Il m'arrive même d'en lire un ou deux pour rire car en fait ils sont très drôles. Les écrits de JM sont la caricature de la poésie. Liquoreux à souhait, parfaitement insipides et la démarche consistant à lui faire payer ses bluettes qui m'ennuie vraiment. Cela s'appelle de l'abus de faiblesse. Lui faire croire que ses poèmes ont une quelconque valeur littéraire et quelque chance de postérité au-delà du cercle privé de son auteur tient de la pure escroquerie !J'apprécie beaucoup JM, indépendamment de ses écrits. Je sais que c'est une femme qui a souffert dans sa vie et je respecte la souffrance de ce genre de victimes de l'existence comme l'est JM. C'est justement parce que JM a souffert et qu'elle est vulnérable que je me scandalise de voir que des gens peu scrupuleux exploitent sa plus elle me fait rire avec ses poèmes invariablement "guimauveux". Et même derrière ses poèmes sans aucune valeur littéraire, à travers les thèmes récurrents qu'elle traite je discerne sa souffrance. Il faudrait être parfaitement insensible pour ne pas voir sa souffrance derrière les apparences comiques de ses vers de écrit car pour elle c'est une thérapie. Je trouve honteux de lui facturer ses écrits sans intérêt autre que pour elle-même alors qu'elle peut parfaitement les publier gratuitement sur INTERNET et ainsi être potentiellement lue par beaucoup plus de personnes qu'à travers ses ouvrages papiers facturés par son éditeur !Raphaël Zacharie de IZARRA11 - L'AVANTAGE D'ÊTRE PUBLIÉ CHEZ GB...Se faire publier chez GB est quand même une bonne garantie pour un auteur jaloux de ses meilleure protection des oeuvres les faire publier chez la Pensée Universelle ou chez l'assurance de ne jamais avoir de problème de plagiat. Chez ce genre d'éditeur le Copyright est auteur sérieux aurait l'idée de s'inspirer des écrits parus chez la Pensée Universelle ou chez GB ?Moi si j'étais un voleur de textes, je piocherais directement chez "Gallimard" ou chez "LE SEUIL"...L'idée ne me viendrait vraiment pas d'aller récupérer des auteurs anonymes dans les poubelles de la "Pensée Universelle"...Raphaël Zacharie de IZARRA12 - POUR JMLa démarche consistant à faire payer à un auteur ses mauvais écrits est foncièrement malhonnête, même si l'auteur accepte ce principe odieux qui le dit parfois "Cocu mais content !"C'est votre cas Zacharie de IZARRA13 - QUESTIONS POUR JMCe n'est pas vous salir que de dire que vos poèmes sont nuls sur le plan qui vous salit, c'est celui qui vous fait croire le contraire juste pour pouvoir toucher son "salaire" indu... Ce n'est pas lui qui vous aide dans la vie, c'est vous qui l'aidez à se faire du fric croyez avoir besoin de cet éditeur alors que c'est lui qui a besoin non de vos poèmes mais de votre... avez-vous vendu d'ouvrages ? Êtes-vous rentrée dans vos frais ? Voilà des questions bien embarrassantes, n'est-ce pas ?Et à part moi qui critique vos "merveilleux" poèmes ? Certainement pas votre éditeur !Raphaël Zacharie de IZARRA14 - POUR GBL'escroquerie n'est pas précisément personnelle mais plutôt structurelle vous adoptez un système douteux pour gagner de l'argent en exploitant une faille humaine la bêtise de vos êtes moralement un arnaqueur qui a la loi avec alors un profiteur de l'imbécillité de ses exploiteur de la sottise de gens sans défense intellectuelle, profiteur de la faiblesse de certaines personnes ou arnaqueur, la justice tranchera sur le terme exact, si vous voulez bien prendre le risque de lui demander son avis sur la question...Raphaël Zacharie de IZARRA15 - POUR JMSi vous prétendez que l'argent ne vous intéresse pas et que ce que vous souhaitez c'est être lue, pourquoi faire appel à un éditeur-papier qui vous fait payer un service au résultat ultra confidentiel très peu de lecteurs alors que vous pouvez être lue du moins potentiellement car le lectorat adepte de niaiseries est assez limité même sur INTERNET par des milliers de gens dans le monde francophone sans que vous déboursiez un seul centime ? Sachez tout de même que ceux qui "apprécient" vos textes publiés gratuitement en ligne, autrement dit ceux qui lisent vos textes ne les admirent pas au point d'aller en acheter des versions papier...N'allez pas croire qu'ils seraient prêts à payer pour en lire davantage sur support papier. Si ces lecteurs lisent vos poèmes, c'est disons à 5 pour 100 pour leur "qualité" intrinsèque et à 95 pour 100 parce qu'ils sont accessibles même qu'il y a des soupes aux navets que l'on avale non parce qu'elles sont spécialement savoureuses mais parce qu'elles nous sont tombées sous la cuiller à moindre frais, il y a des mets littéraires que l'on accepte d'ingérer non parce qu'ils sont bons mais parce qu'ils flattent notre paresse cherchez-vous ? Être lue ou vendre des livres ? Si vous souhaitez être lue, alors publiez sur INTERNET sans passer par l'édition papier, chère, fastidieuse, lente et très peu efficace en terme de si vous cherchez à vendre, c'est à dire à faire du profit avec vos poèmes, alors arrêtez tout immédiatement car vous courez à la catastrophe Zacharie de IZARRA16 - RÉPONSE À GBComment appelez-vous la démarche consistant à faire payer aux auteurs la publication de leurs écrits ? Moi j'appelle cela de l'arnaque pure et simple, même si les auteurs acceptent le principe et viennent d'eux-mêmes se jeter dans la gueule du que vous pratiquez est aux antipodes de l'éthique de la savez pertinemment que les auteurs à qui vous faites payer la publication sur papier de leurs ouvrages ne seront ni pris au sérieux ni lus en se faisant publier chez vous à part leur cercle restreint d'amis très proches, disons une quinzaine de personnes en étant optimiste.Vous ne pouvez ignorer, vous qui vous prétendez éditeur, que les écrits de JM sont d'une parfaite nullité et par conséquent Zacharie de IZARRA17 - POUR GBJ'ajoute que si vous deviez dire la vérité à tous ces auteurs qui librement font le choix de se faire publier à compte d'auteur par vos soins, vous n'auriez aucun client ! Sachant au fond de vous-même qu'aucun de ces auteurs n'amortira ses frais ou alors exceptionnellement et à hauteur de quelques dizaines d'euros, guère plus je suppose que vous vous gardez bien de freiner leur sotte ardeur à se faire publier chez vous...En cela vous pratiquez ce qu'on appelle le mensonge professionnel. On peut d'ailleurs l'assimiler à la publicité mensongère. Vous encouragez, du moins ne découragez pas les auteurs suicidaires qui frappent à votre porte. C'est cela qui est condamnable, ils sont parfaitement libres de se faire éditer chez vous comme ils sont libres d'aller dépenser leur argent au casino ou dans le tabagisme. Sauf que dans les casinos il y a des affiches qui avertissent les joueurs sur les dangers potentiels qui les guettent. Sur les paquets de cigarettes il y a également des avertissement très clairs sur les risques de cancers auxquels s'exposent les vous, avertissez-vous vos "victimes consentantes de l'illusion éditoriale" sur les déceptions auxquelles elles s'exposent ? Leur annoncez-vous au départ que leur démarche égocentrique à toutes les chances d'échouer en termes de rentabilité financière et de reconnaissance littéraire ?Permettez-moi de douter sérieusement sur le fait que vous prenez de telles précautions morales avec vos auteurs...Raphaël Zacharie de IZARRA18 - RÉPONSE À LA POÉTESSE JMFaites comme vous voulez. Moi j'ai fait mon devoir consistant à mettre en garde le faible qui se met de lui-même dans la gueule du vous ai prévenue, maintenant vous êtes libre. On ne peut empêcher un âne de dites que GB est votre ami... Bien évidemment qu'il est votre ami ! De cela je n'en doute pas un instant... Vous avez déjà vu un flatteur voler dans les plumes de ses protégés ? GB a tout intérêt à trouver vos écrits dignes d'êtres publiés sur des livres-papier, il a tout intérêt à être toujours bien gentil avec vous et à se faire aimer puisque c'est vous qui le payez et non l'inverse !Dormez bien et surtout ne vous réveillez jamais de votre léthargie intellectuelle car la chute risque d'être trop dure pour vous. GB a reçu une bonne raclée verbale et il l'a bien cela serve de leçon aux auteurs crédules !Raphaël Zacharie de IZARRA19 - RÉPONSE À UN DÉTRACTEURJe n'ai jamais découragé JM d'écrire, je l'ai simplement mise en garde contre les exploiteurs de sa lui ai également dit en toute honnêteté ce que je pensais de ses poèmes. Je les trouve nuls, comme tous les membres du FORUM LITTÉRAIRE d'ailleurs. Nuls mais amusants néanmoins, si on les lit à partir du deuxième des écrits ce n'est pas vouloir empêcher son auteur de les JM continue d'écrire de "merveilleux" poèmes à la sauce guimauve si cela la rend heureuse ! Pourquoi lui contesterais-je ce droit ? Qu'elle ne conteste pas de son côté mon droit de critiquer les écrits que je veux, comme je veux et sur la liste, le forum ou le site que je fait ce qu'elle veut. Elle a le droit de me critiquer, de me railler, de m'encenser. De mon côté j'exerce mon droit inaliénable de critiquer ses textes et même de m'en moquer ouvertement. Critiquer un auteur, se moquer de ses écrits n'est pas l' n'ai jamais injurié ni JM ni qui que ce Zacharie de IZARRA20 - RÉPONSE À UN ADEPTE DES PRATIQUES ÉDITORIALES DE GBGB fait tout non pour la promotion de la poésie mais pour celle de son compte en réserve de gogos rimailleurs prêts à débourser un certain nombre d'euros pour se faire éditer à compte d'auteur étant vaste de nos jours où l'écrit a gagné en prestige, il a fait de cette réserve de naïfs son filon privilégié en bon vendeur de vent qu'il ce sens il a tout intérêt à passer pour un bienfaiteur. Je comprends parfaitement que vous réagissiez ainsi, il n'est jamais agréable de voir son idole se faire déboulonner aussi radicalement par une personne étrangère à la "secte des rimailleurs qui se font éditer à compte d'auteur".Défendre la littérature ce n'est pas promouvoir ses pires inepties mais la sélectionner avec rigueur. GB tire l'écrit vers le bas et c'est tout bénéfice pour lui puisqu'il donne leur chance aux perdants de la cause littéraire... GB ratisse large en récupérant tous les damnés des maisons d'édition traditionnelles -et honnêtes- qui refusent, on les comprend, tous les JM en mal d' principe de l'édition à compte d'auteur est une arnaque, même si l'auteur est pleinement consentant. Vous me direz que le principe des machines-à-sous en est une également... Certes. Sauf que quand vous entrez dans un casino vous êtes clairement prévenu que vous risquez de vous faire plumer en toute légalité et vous pouvez même vous faire protéger de votre vice en vous faisant GB en bon éditeur de gogos qu'il est laisse croire à ses clients à des merveilles qui jamais ne se réaliseront. S'il disait la vérité aux auteurs, pas un ne ferait la démarche de se faire éditer à compte d'auteur. En effet, qui a envie de se retrouver avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras ?Défendre la littérature, je le répète, ne consiste pas à éditer des perdants mais au contraire à leur dire la vérité. GB est un opportuniste, pas un défenseur de la littérature. Très révélateur pour prendre contact avec lui il faut passer par un que ce détail en dit long sur les motivations du personnage...Mais bref, je vous laisse continuer de croire à vos chimères puisque vous y tenez tant. Dormez bien sur vos certitudes de Zacharie de IZARRA21 - QUELLE IMPORTANCE ?Personnellement je me garderai bien d'aller payer pour me faire éditer ! Mes textes sont accessibles GRATUITEMENT sur puis être lu ou non après tout est-ce vraiment si important ? Faut-il se prendre maladivement au sérieux pour ne pas rire de cette vanité !Je me moque volontiers de tous ces auteurs qui écrivent avec gravité, rimaillant avec des airs de paon comme si leur plumage -imaginaire- en dépendait... Je me moque d'ailleurs de moi-même dans certains de mes textes ! Tout cela n'est la plupart du temps que vanité, inconsistance, de prendre au sérieux ce qui ne l'est pas ! Écrire n'est une douleur ou une entreprise sacrée que pour les dindons. Ce caractère sacré de l'écriture n'est entretenu que par ceux qui ont tout intérêt à faire rêver les pigeons les éditeurs genre où ça commence à devenir vraiment sérieux c'est quand des naïfs se font arnaquer financièrement parlant, et c'est ce que je dénonce. Le reste... Chacun est libre de croire en son talent, qu'il soit imaginaire ou Zacharie de IZARRA22 - LE COMPTE D'AUTEUR EST RÉVÉLATEUR D'UN MALAISE DANS LA LITTÉRATUREDans 98 pour 100 des cas un auteur se faisant éditer à son compte est un mauvais éditeurs traditionnels refusent les mauvais auteurs et là encore dans la même proportion, dans 98 pour 100 des cas ils refusent de mauvais cela n'est pas systématique et on peut toujours discuter de la validité de la remarque. Bien entendu un auteur de génie peut parfaitement être édité chez la "Pensée Universelle". Affirmer que se faire éditer à compte d'auteur, cela n'est pas un raisonnement. C'est juste une remarque. Mais une remarque pleine de justesse dans 98 pour 100 des cas. En effet, il y a de très fortes chances de tomber sur de la mauvaise littérature en achetant un ouvrage édité à compte d' faire éditer à compte d'auteur est un signe de mauvaise qualité littéraire. Certes des chanteurs populaires se font éditer chez des éditeurs traditionnels, hé bien justement ils font partie des 2 pour 100 de mauvais auteurs qui se font publier chez des éditeurs traditionnels... Il reste donc 98 pour 100 de bons auteurs se faisant publier à compte d' Zacharie de IZARRA23 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURÊtre lu en payant ses lecteurs c'est très discutable, je suis bien obligé de vous le dire. Même si chacun est libre de faire comme il l'entend dans ce lu sans rien payer et même recevoir en retour flatteries, railleries, insultes, éloges, coups de fils anonymes vengeurs ou encenseurs de la part de lecteurs révoltés ou enchantés par ses textes et c'est mon cas, voilà qui est beaucoup mieux ! Mais me direz-vous, en ce cas ce n'est qu'une affaire de point de vue personnel... Certains préfèrent payer pour être lus et ainsi recevoir de la part de leurs lecteurs de polis et systématiques éloges de circonstances, d'autre font le choix de recevoir des éloges sincères en ne payant pas pour être lu, ce qui est exactement mon prendre au sérieux dans son entreprise littéraire au point d'aller se jeter dans la gueule du loup de l'éditeur à l'affût du gogo, c'est assez Zacharie de IZARRA24 - MALENTENDU FRANCO-QUÉBECOISPour être honnête dans cette affaire concernant GB, je dois ajouter ceci Depuis déjà longtemps j'ai constaté qu'un océan d'incompréhension mutuelle, un gouffre de sensibilité nous séparait des "lettrés" et artistes du Québécois subissant depuis toujours l'influence délétère de leur voisins Yankees sont des gens parfaitement hermétiques aux raffinement des êtres civilisés que nous sommes nous français. Ce sont de gros patauds, de fiers lourdauds à la sensibilité un peuple obèse du suffit d'écouter leurs chanteurs à voix, de voir leurs spectacles grossiers et populaires rien que de la soupe épaisse pour teutons, de la grosse espagnolade pour touristes danois !Linda Lemay, exception culturelle du Canada, interprète talentueuse de texte pleins de sensibilité, véritable Brassens du Québec, passe pour une nullité dans son pays ! C'est dire l'ampleur du désastre culturel de ce pays de conséquent chez ce peuple de gens grossiers le moindre mirliton passe nécessairement pour un poète... Chez eux tout étant grossier, primaire, sans raffinement, depuis la culture jusqu'à la cuisine en passant bien entendu par le cinéma, un peu comme chez les Allemands en fait, dès qu'un rimailleur pond un poème narrant ses états d'âmes de grand enfant il fait exception, attirant à lui de sincères mais naïfs admirateurs, qui sont également ses concitoyens. La qualité moyenne de la poésie des sites de poètes adultes du Québec correspond à celle de nos adolescents français. Allez vérifier, vous serez édifiés !De là vient le grand malentendu entre poètes du Québec et auteurs français. Tout est dans la différence de niveaux, de sensibilités, tout simplement. Les québécois étant de grands enfants à la sensibilité grossière, il est naturel qu'il y ait cette "incompréhension poétique" entre eux et nous. C'est comme si on tentait d'établir des liens culturels entre des italiens, peuple raffiné, avec des Australiens blancs, peuple de gens assez grossiers très proches des Canadiens par la suffit de visiter les sites de poésie amateurs, de se frotter au peuple canadien, d'avoir un aperçu de leurs spectacles. L'intuition n'est pas une vaine chose vous savez...Les italiens sont des gens raffinés et les Allemands d'épais buveurs de bière, ce ne sont pas que des clichés, c'est une réalité. Les Canadiens sont des gens moins fins, moins élégants, moins sensibles, moins éduqués d'un point de vue culturel que nous français. Certes mon affirmation est purement empirique, intuitive mais juste je niveau calamiteux de la poésie au Québec expliquerait ce Zacharie de IZARRA25 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURLes pornocrates en général, les souilleurs de beauté, les maquereaux, les exploiteurs de la bêtise, les escrocs, les vendeurs d'illusions, charlatans sans scrupules, menteurs professionnels, publicitaires vulgaires tous ces gens me sommes dans une société de fric et ici-bas les requins sont rois. Pour eux tout est bon pour s'enrichir même et surtout les moyens les plus douteux...Un vrai professionnel de l'édition ne demande pas d'argent aux auteurs ! C'est une règle de base, tellement évidente qu'elle ne devrait même pas être vrai professionnel de l'édition dirait à JM que ses poèmes sont d'une totale nullité, suis là pour mettre en garde les naïfs de votre espèce qui payent un éditeur pour se retrouver ensuite avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras et qui finiront soit au grenier soit à la poubelle. GB est comme tous les éditeurs qui font payer aux auteurs leurs ouvrages il ratisse large, accepte tous les manuscrits. La preuve, même les écrits de JM -nullité parmi toutes les nullités littéraires- ont été acceptés ! Si ce n'est pas la preuve de la malhonnêteté professionnelle de GB, ou alors de l'incompétence crasse, qu'est-ce que c'est ?Ha ! oui mais bien sûr c'est de la philanthropie... Facturée 50 ou 70 euros et contents de l'être, voilà comment on appelle ces gogos qui défendent leur déjà vu un flatteur dire la vérité à ceux qui l'écoutent et surtout qui payent pour entendre ses violons ? Vous croyez vraiment que GB va dire à un écrivailleur qui vient le voir que ses écrits sont nullissimes ? Son intérêt à lui c'est d'avoir un maximum de clients. Chez lui la poésie ne rime pas avec sélection mais avec le contraire du travail d'un éditeur honnête et compétent !Mais je le répète, libre à chacun de se faire cocufier en beauté par son éditeur. Libre également à moi de dénoncer ce genre de pratique et leurs Zacharie de IZARRA26 - JE SUIS CERTES NARCISSIQUE MAIS SINCÈREL'argent ne me manque pas, je ne vis pas au-dessus de mes moyens comme la plupart de ceux qui se plaignent de n'en avoir jamais textes sont accessibles à tous gratuitement et c'est mon intérêt qu'ils soient lisibles gratuitement. Ma motivation n'est pas l'argent mais l'ego, le narcissisme. Mais pas seulement. Il y aussi le sincère désir chez moi de promotion de la Beauté, de la Poésie, de l'esprit de gratuité, de fraternité, de défense de la vérité. Et de la liberté d'expression. Dénoncer le mensonge, la bêtise, les noirceurs de ce monde, cela fait aussi partie de ma démarche lorsque je pose le problème de l'argent dans cette affaire de l'édition à compte d'auteur, j'en parle surtout du point de vue de l'éditeur, pas de celui des auteurs. Les auteurs font ce qu'ils veulent de leur argent. Moi je dénonce les charlatans qui prétendent trouver bons des poèmes comme ceux de JM et les publient de tout coeur, chaleureusement.. moyennant c'est de la malhonnêteté éditoriale pure et simple. Au mieux, de l'incompétence professionnelle j'étais éditeur HONNÊTE publiant des ouvrages aux frais des auteurs, voilà ce que je dirais à un auteur comme JM "Vos poèmes sont nuls, invendables, risibles, ridicules, mais puisque vous y tenez tellement, je vais vous les imprimer. Mais je vous préviens, jamais vous ne rentrerez dans vos frais ! Ce sera une pure perte pour vous d'un point de vue financier et tous bénéfices pour moi car je vous le répète, vos poèmes c'est zéro d'un point de vue littéraire."Raphaël Zacharie de IZARRA27 - DÉFENDRE LA LITTÉRATURE ET NON LA SACRIFIERJe me prends pour un authentique défenseur de la littérature. Moi je ne suis pas un charlatan qui va inciter des gens comme JM à publier à leurs frais sur des livres-papier leurs poèmes littérature, la vraie, ce n'est pas une "activité rigolote" ou "sympa" à la portée du premier mirliton venu, contrairement à ce qu'aimeraient laisser croire certains éditeurs-profiteurs...La littérature c'est une chose rare, difficile, âpre qui requiert travail, inspiration, technique, maîtrise, expérience. Et même dans ce cas, la littérature n'est pas une chose vraiment sérieuse. Elle n'est sérieuse que pour ceux qui ont des intérêts financiers dans l' tout auteur digne de ce nom la littérature, la vraie, n'est pas une chose très sérieuse. Et c'est cela qui fait la qualité de la littérature, la confondez liberté d'édition et exploitation du gogo... Votre manière de concevoir la chose revient à dire que par exemple la pornographie tient plus de la liberté d'édition que de l'exploitation par des mafias de la misère de certaines femmes en détresse à frais d'auteurs des niaiseries qui ne seront jamais lues tient plus de l'arnaque éditoriale que de l'exercice de la liberté d'expression des auteurs...Raphaël Zacharie de IZARRA28 - ÉDITEUR DES RATÉS DE LA LITTÉRATUREEn tant que défenseur des Lettres mon rôle n'est pas de faire du fric ni d'encourager la bêtise, l'échec, les vils compromis littéraires mais de les dénoncer. Ce que je fais précisément en ce qui concerne cette histoire d'édition à compte d' n'ai rien à gagner financièrement parlant dans cette affaire, GB si. Sa parole est nécessairement muselée, prostituée à la cause à laquelle il est enchaînée le pognon. Il ne peut par conséquent dire ce qu'il pense, contrairement à affirme que les poèmes de JM sont bons, c'est soit un menteur soit un immense incompétent. Je penche pour la première si les écrits de tous ces auteurs étaient aussi bons que GB leur laisse croire, pourquoi ne sont-ils pas édités à compte d'éditeurs dans les grandes maisons d'éditions ? Étrange, non ?GB est un arnaqueur dans le sens où il s'est mis à publier tous les perdants de la littérature Il s'est engouffré dans le filon des ratés littéraires. Exactement comme les charognards du marché de l'emploi ou de l'habitat qui récupèrent les exclus n'ayant pas eu accès au "pactole social" et qui n'ont plus d'autre choix que de se tourner vers eux pour leur louer au prix fort des appartements insalubres ou pour les employer dans des chantiers au noir pour des salaires de démarche est exactement la même, avec les courbettes et autres civilités de salon en plus pour mieux faire passer la Zacharie de IZARRA======= 40 TEXTES SUR LA LAIDEUR CRUAUTES DE LA SAINT-VALENTIN Contre la sclérose des esprits, je propose aimablement ces quarante textes immodestes, cruels, rarement tendres parfois, mais toujours issus d'une plume soucieuse de froid esthétisme, d'âpre vérité. Ceci afin de rompre agréablement avec les mièvres, inconsistantes, insipides célébrations nuptiales habituellement en vigueur chez mes frileux contemporains. Les traditionnelles dragées de mariages ont été ici avantageusement remplacées par de savoureux bonbons au poivre. +++++++1 - Les vieilles filles J'aime les vieilles filles. Et lorsqu'elles sont laides, c'est encore mieux. Les vieilles filles laides, acariâtre, bigotes ont les charmes baroques et amers des bières irlandaises. Ces amantes sauvages sont des crabes difficiles à consommer il faut savoir se frayer un chemin âpre et divin entre leurs pinces osseuses. Quand les vieilles filles sourient, elles grimacent. Quand elles prient, elles blasphèment. Quand elles aiment, elles maudissent. Leurs plaisirs sont une soupe vengeresse qui les maintient en vie. Elles raffolent de leur potage de fiel et d'épines. Tantôt glacé, tantôt brûlant, elles avalent d'un trait leur bol de passions fermentées. Les vieilles filles sont perverses. C'est leur jardin secret à elles, bien que nul n'ignore leurs vices. Les vieilles filles sont des amantes recherchées les esthètes savent apprécier ces sorcières d'alcôve. Comme des champignons vénéneux, elles anesthésient les cœurs, enchantent les pensées, remuent les âmes, troublent les sangs. Leur poison est un régal pour le sybarite. L'hypocrisie, c'est leur vertu. La médisance leur tient lieu de bénédiction. La méchanceté est leur coquetterie. Le mensonge, c'est leur parole donnée. Elles ne rateraient pour rien au monde une messe, leur cher curé étant leur pire ennemi. Le Diable n'est jamais loin d'elles, qui prend les traits de leur jolie voisine de palier, du simple passant ou de l'authentique Vertu celle qui les effraie tant. Elles épient le monde derrière leurs petits carreaux impeccablement lustrés. Elles adorent les enfants, se délectant à l'idée d'étouffer leurs rires. Mais surtout, elles ne résistent pas à leur péché mignon faire la conversation avec les belles femmes. Vengeance subtile que de s'afficher en flatteuses compagnies tout en se sachant fielleuses, sèches, austères... C'est qu'elles portent le chignon comme une couronne là éclate leur orgueil de frustrées. Oui, j'aime les vieilles filles laides et méchantes. A l'opposé des belles femmes heureuses et épanouies, les vieilles filles laides et méchantes portent en elles des rêves désespérés, et leurs cauchemars ressemblent à des cris de chouette dans la nuit. Trésors dérisoires et magnifiques, à la mesure de leur infinie détresse. Contrairement aux femmes belles et heureuses, elles ont bien plus de raisons de m'aimer et de me haïr, de m'adorer et de me maudire, de lire et de relire ces mots en forme d'hommage, inlassablement, désespérément, infiniment. 2 - Leçon de choses L'une était laide, sotte, méchante. L'autre était belle, espiègle, aimable. Cependant la première était très chaste et fort pieuse, la seconde frivole et passablement impie. Par jeu je tins ce pieux discours à la dévote aux traits ingrats - Mademoiselle, votre laideur est le garant de votre vertu. Vos mœurs austères plaisent à Monsieur le curé qui vous voit à vêpres chaque jour. Votre vie de misère fait plaisir à voir, au moins vu du presbytère. Votre laideur est maudite mais votre vertu est estimable. La décence est chose encore assez rare chez les jeunes filles pour qu'elle vaille quelque prix aux yeux des honnêtes gens. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achète votre hymen au prix fort. La chaste me répondit - Certes, je suis laide. Cependant je suis une fille pieuse et honnête, amie des araignées d'église et des soutanes. En ce bas monde seules la solitude et la poussière me sont chères. Sachez que mon hymen est consacré au silence, mon cœur au démon de l'ennui et mon âme aux cloches de l'église. A l'entendre ainsi parler, elle était effectivement bien sotte. A la jolie libertine je m'adressai en ces termes - Mademoiselle, votre charme est le garant de votre bonheur. Vos mœurs joyeuses plaisent à Dieu qui se réjouit d'avoir fait une si belle oeuvre. Votre légèreté ensoleille les cœurs ternes qui vous approchent. Votre beauté est bénie, ainsi que votre âme. La vénusté est chose trop précieuse pour qu'on omette de lui rendre hommage. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achète votre hymen au prix fort. Sur quoi l'aimable créature me répondit - Parce que je me voue sans compter aux causes de l'amour, je vous accorde sans compter l'accès aux merveilles que vous convoitez. Je suis l'amie des joyeuses gens, de la danse et du vent dans les herbes folles. Ma beauté est consacrée à la Beauté, mon cœur à la joie et mon âme à qui la méritera. Après l'avoir dûment corrigée et humiliée je laissai tomber la laide, bigote et imbécile demoiselle au bénéfice de la belle, épanouie et spirituelle amante. Moralité châtiez, raillez puis fuyez les laiderons sans esprit ni envergure ! 3 - Abstinences et châtiments Sa vertu consistait en des puérilités de vieille fille. Elle fréquentait avec assiduité les lieux austères, sombres, humides caveaux, chapelles décrépites, presbytères aux relents d'hospice. Elle consultait des livres poussiéreux sans intérêt, s'abîmait dans la lecture frénétique de vieux missels, assistait à toutes les messes. Son honnêteté était légendaire. Elle ne sortait jamais le soir, ne portait que des vêtements de deuil, se détournait naturellement des hommes tant elle avait pris l'habitude de les mépriser depuis ses premières règles. Si bien qu'à quarante ans elle était devenue laide et acariâtre. Un jour cependant, prise d'une sorte de fureur utérine sans précédent propre aux femelles de son espèce, elle alla exhiber sa nudité sur une plage où nul ne la connaissait, loin de son village natal. Elle se délectait à l'idée d'éveiller de mâles ardeurs au-delà de son clocher. Elle fit l'effet d'un repoussoir elle était sèche, osseuse, sans forme. Elle n'avait que de la peau et des épines. C'était une rose sans pétale, une longue tige couverte de piquants, une femme flétrie et anguleuse. Son corps sans appas provoquait le dégoût, la pitié, voire les quolibets. De cette créature accoutumée à l'abstinence, aux concerts des cloches d'églises, au silence des cimetières et aux murmures des confessionnaux, on ne voyait que les côtes qui ressortaient, la peau trop pâle, l'allure étriquée. Cette femme était un squelette, un corps décharné. Même le Diable n'aurait pas voulu d'une si piètre compagne d'alcôve. Elle exposait ridiculement sa poitrine plate aux regards, se déhanchait maladroitement sur le sable, s'ébattait stérilement dans les flots comme si elle voulait rivaliser avec les beautés charnelles qui l'entouraient... Le spectre dansait, tandis que les Vénus doraient au soleil. Elle retourna dans son village plus fielleuse que jamais, maudissant les hommes parce qu'ils n'avaient pas daigné poser leurs regards concupiscents sur ce qu'elle pensait être un "trésor préservé". Elle se consola en se plongeant de plus belle dans la lecture de ses missels, en usant entre ses doigts de momie ses sempiternels chapelets, en multipliant ses promenades morbides au bord des tombes. Ce qui la rendit encore plus laide, plus honnête, plus vertueuse, plus infréquentable. Son existence fut un grand désert. La chasteté, la solitude, l'ennui furent ses compagnons de route, les seuls qu'elle admît. Elle mourut dans le plus parfait anonymat sans que son irréductible vertu ait reçu la moindre récompense. On l'inhuma en modestes pompes. Elle fut vite oubliée. Ainsi en est-il du destin des vieilles filles laides et acariâtres. Sur sa tombe nul n'alla jamais se recueillir. Sauf moi je suis allé la visiter un jour. J'ai éprouvé le désir de laisser sur sa sépulture la trace éphémère de mon passage. Je me suis penché sur le marbre médiocre, lentement, solennellement. Pour y déposer un crachat. 4 - La ronce et la plume Je ne vous oublie pas, laide chartraine. Vous demeurez chère à mon coeur, vous qui avez si bien su me faire aimer les faces de gargouilles. Et les larmes des poupées de chiffon. J’aime vos yeux, beaux comme des étangs. Vos lèvres closes sont comme la rose sous le givre sanguines, glacées. Amante onirique, vous le visage sans beauté, vous le front de misère, votre couronne d’épines m’agrée. Vous plaisez à mon coeur, adorable victime. Si frêle, si pâle… Je célèbre vos grâces arides. Vous êtes un cantique, une arène, un tombeau. Cristal et austérité se mêlent en vous. Je vous préfère aux fatales créatures à l’œil cerclé de noir votre sècheresse vous confère une authentique beauté. Vous portez un deuil radieux. Votre mélancolie met du feu dans vos prunelles. Belle vous êtes, vous la contadine, vous la misérable, vous l’éplorée. Que ne vous ai-je proposé un amour pervers et beau jadis, sous le ciel chartrain ? Affligé je suis, moi l’esthète, moi le cruel, moi la plume. 5 - Une froide beauté Mademoiselle, Ce soir la Lune est grise, je n'ai plus de chandelle et je trempe ma plume dans la nuit. Mademoiselle, vous êtes ma morte aimée et votre beauté blême flatte mon âme esthète. Ma tête est vide, mon cœur éprouvé, mon corps las, cependant c'est pour vous que sont ces mots, témoignage de ma détresse de sybarite. Ou de l'effet de votre charme cadavérique. J'aimais vos yeux de noyée, vos joues d'affamée, vos lèvres de vestale, vos questions de femme. J'aimais la pierre gothique de votre coeur chartrain. Enfin j'admirais cette statue inquiète qui me faisait face, médiocre et superbe, modeste et admirable, humble et luxueuse. Comme une poupée de chiffon aux allures de reine, aux haillons de soie. Votre pauvreté était belle à regarder, et moi je vous contemplais comme une poterie funéraire. Votre visage était tout un musée. Vous étiez une statuette antique, une stèle mortuaire, une figure étrusque. Funèbre et digne. Vous ressembliez indistinctement à une terre cuite ou à une pièce d'argent. Le deuil de vos cheveux blonds, de vos yeux clairs, de votre front impénétrable produisait un effet sépulcral, poétique et pétrifiant, exhumant de vos traits un charme de pietà qui me réchauffait le coeur. Votre face de momie était vraiment adorable. 6 - La beauté d'une gargouille Mademoiselle, Ainsi comme vous me l'avouez, il est flatteur pour vous d’être ma muse et vous voulez que je rende un juste et mérité hommage à votre beauté absente, à la pauvreté de votre éclat, à la tristesse de votre face plus humaine qu’angélique… Eh bien soit ! Point de vaines séductions stylistiques, pas d’artifices malvenus ni de mensongers violons au bout de ma plume pour vous honorer. Pour vous plaire, je vais donc mettre un peu de ces réalistes arabesques autour de mes propos. Si vous êtes laide, alors votre laideur est toute gothique. Telle une cathédrale ornée de gargouilles, votre séduction est dans les grimaces de votre féminité. Et c’est là que vous m'êtes aimable avec ce voile d’ombre et de pierre sur le front. Le bleu de Chartres est dans vos pupilles, et je crois voir dans votre regard cérulescent cette Vierge affligée déjà aperçue dans quelque vitrail. Votre mystère est austère, certes. Mais c’est précisément cette humilité qui fait chanter les poètes. Vous n'êtes pas vraiment belle Mademoiselle, mais c'est en cela que vous brillez. 7 - Le vice mal vêtu La vieille fille dont je vais conter l'histoire et que l'on surnommait "Mademoiselle la Diablesse" était non seulement fort laide mais encore très méchante, sotte, cruelle. Voire ignoble. Elle n'aimait absolument personne, frustrée de n'être point née du flanc de Vénus. Elle battait son chien à heures fixes, médisait sur ses voisins, crachait dans la sébile des mendiants, maudissait son curé, insultait même le Bon Dieu le dimanche à l'église. Parce qu'en plus d'être parfaitement impie dans ses actes, elle était particulièrement assidue aux messes. Fausse dévotion destinée au dieu Hypocrisie... Rien ne l'amusait tant que d'aiguiser son coeur de silex. Elle était insensible à la souffrance des enfants qu'elle détestait, mais éprouvait une étrange pitié pour les asticots que les pêcheurs utilisaient comme appâts. Elle se réjouissait du malheur de ses semblables, seule consolation à sa misère. Bref, c'était un monstre de vieille fille. Notons que sa laideur ne l'empêchait nullement d'éprouver les nécessités de la chair qu'une abstinence prolongée et forcée rendait plus vives encore. Mais tout chez elle était décidément corrompu ses désirs charnels n'étaient que perversités, honte, bassesses... Ses féminins vertiges consistaient en la perspective de saillies brutales et abjectes, exemptes de toute tendresse. Elle se mit en tête d'attirer de mâles débauchés avec les seuls artifices à sa portée la cosmétique bon marché. Elle se farda outrageusement. Loin de masquer sa laideur, ce maquillage eut pour effet de la décupler. Elle se crut désirable et acheva de se dégrader en s'affublant de noires dentelles et de verts souliers. Ainsi parée, son dessein premier fut de faire des avances au bedeau du village qui outre de n'avoir pas son pareil pour faire sonner l'airain, avait surtout la réputation de manier avec art un certain battant... Elle frémissait à l'idée d'ajouter un son fêlé au concert de cet expert en cloches. Avec sa tête affreuse, ses membres osseux, ses côtes apparentes, son corps anguleux, elle ressemblait à une longue araignée attendant sa proie. Dès qu'elle vit l'oiseau sortir de son clocher, elle exerça sur lui ses viles séductions. Mais le brave bedeau qui n'avait de goût ni pour la chair triste ni pour les créatures contrefaites, encore moins pour les épouvantails harnachés de broderies, répondit à ses avances par une paire de gifles magistrales, agrémentées d'un crachat bien ajusté entre ses pommettes ingrates. La gueuse s'en fut, plus fielleuse que jamais, jurant par tous les diables que la prochaine fois elle dissimulerait ses intentions libidineuses derrière le masque permanent et authentique de sa naturelle laideur plutôt que sous celui d'une mensongère beauté. 8 - La morale amoureuse J'aimais les rires stridents de la méchante fille, et fuyais les sourires onctueux de l'aimable couturière. Il faut dire que la pimbêche était belle comme une catin, alors que la chiffonnière était d'une repoussante banalité. La première était une vraie pie jacassière, la seconde une carpe parfaitement dévote. La chipie avait un coeur venimeux qui était loin de me déplaire, alors que l'ouvrière était d'une honnêteté dégoûtante un vrai tue l'amour. Je n'avais de cesse d'admirer la blonde vipère qui s'ébattait joyeusement sous le soleil. Et je maudissais tout haut la terne fileuse chaque fois que je la voyais sortir de son antre. La méchante fille s'amusait parfois à lui cracher au visage. Ce spectacle me réjouissait c'était la beauté piétinant la laideur. Le triomphe de la joie sur la tristesse. Le plus comique de l'histoire, c'est que la gueuse avait des vues sur moi. Je lui fis comprendre non sans cruauté que c'était son ennemie, la blonde mijaurée, que je préférais. Je lui expliquai que ses rires aigus, ses éclats de voix fielleux, son front haineux, ses dentelles recherchées, sa toilette osée, sa gorge aérée, sa cuisse dévoilée étaient choses adorables à mes yeux et que je ne voyais rien d'aussi aimable chez celle qui pensait me séduire avec ses chapelets et ses doigts desséchés de laborieuse... Je lui démontrai la vanité de la moralité, de la modestie, de la décence, lui prouvai la supériorité des rires perçants des blondes impertinentes sur les sombres sourires des vierges de son espèce. Je lui expliquai tout cela en présence de la scélérate beauté qui n'en perdit pas une miette. Pour finir je lui crachai au visage au moment où je sentis poindre ses premières larmes. Je n'eus même pas à inviter la jolie hyène à m'imiter elle me devança et ses crachats recouvrirent les miens sur le visage en pleur de l'offensée. C'était odieux et délectable, ignoble et exquis, infâme et jouissif. Amants et esthètes, mes frères, récompensons sans compter le vice et la beauté, châtions sévèrement la laideur et la vertu. 9 - L’infortune de la laideur, les avantages de la fortune - Mademoiselle, vous allez être bien étonnée vous êtes laide, cependant je convoite avec feux votre modeste hymen. En vertu de cette loi mondaine qui sur l’échiquier de l’amour fait passer au second plan le visage contrefait de l’amante lorsque cette dernière à l’avantage de posséder une jolie dot, je brûle en votre nom. Déplaisants sont vos traits pour le premier venu. Ravissants je les trouve Monsieur votre père en m’accordant votre main me lègue sa fortune. - Réjouissez-vous car vous auriez pu naître laide et pauvre. Le sort a voulu que vous naissiez laide et riche. - Vos mille écus vous confèrent mille grâces. Ce que la beauté seule peut s’acheter passagèrement sans le secours d’un héritage, la laideur couverte d’or peut se l’approprier durablement. Quand une femme a l’heur de posséder soit la beauté soit la fortune, elle doit en user sans entrave ni honte à dessein de jouir au mieux de l’existence. - Ce que la naissance accorde aux êtres, beauté ou argent, les êtres doivent en user sans scrupule. Armes légitimes de la vie de salon... Soyez certaine qu’en maintes occasions, ici et ailleurs, aujourd’hui et de tout temps, à l’insu des bonnes consciences et sous couvert de vertu, la beauté a toujours exercé ses droits autant que la richesse. Qu’une femme laide comme vous use de ses biens pour s’acheter un durable hyménée est aussi judicieux et pas plus déshonorant qu’une femme usant de sa beauté à des fins personnelles, qu’elle soit en quête d'émois charnels furtifs ou de romanesques enchantements de l’âme. - Vous n’avez pas la beauté mais vous avez l’or. D’autres ont la beauté mais point l’or. La justice est de ce monde Mademoiselle, en vertu de la loi universelle des équilibres mes ardeurs contre vos écus, et tout s’arrange, tout s’harmonise, bref tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. - Monsieur, pour cynique qu’il soit votre discours est cependant plaisant et aimable. Vous disposez avec outrance, désinvolture et grande liberté des mots autant que des cœurs, et vos arguments éhontés me montent à la tête. Je suis d’autant plus sensible à vos raisons que je suis effectivement bien laide, et fort riche. J’ai tout à gagner à partager la fortune de mon père avec un compagnon aussi conciliant. Je vous accorde le droit d’accéder à ma dot en échange de votre fidélité à cet hymen si peu accoutumé aux courtisans. Flattez-le bien Monsieur, et vous n’aurez point à le regretter puisque j’acquiesce de tout cœur à vos avances ma dot contre votre flamme. 10 - Le plaisir des bigotes Plus que toutes autres femmes, les bigotes abstinentes aiment se donner du plaisir. Enhardies par la honte, excitées par l'effroi des feux infernaux, elles s'adonnent sans retenue à d'inavouables passions charnelles. Entre les bigotes et la vertu, c'est une grande, une brûlante, une pitoyable histoire la haine. Les bigotes décaties portent des masques de toute beauté, des dessous honnêtes, chastes, s'enroulent des chapelets rutilants autour de leurs doigts gracieux. Elles sont laides dans leurs églises, laides dans leurs maisons. Les curés peuplent leur imaginaire érotique, et les vierges en plâtre des églises sont leurs derniers garde-fou. Quant aux vierges en plastique ramenées de Lourdes, ce sont leurs petits diablotins. Indulgentes envers le péché, le Mal, les concessions et la licence la plus éhontée, elles ne supportent pas la pleine lumière. Chez elles la pénombre est propice aux confessions des pires péchés. Leur sexualité portée en sacrifice est leur passion, un calvaire délicieux. Digne d'une procession, pensent-elles... Ce sont des vestales à la flamme absente, au coeur décharné, à la voix suraiguë qui les fait chanter si bien à la messe. Leur hypocrisie jacassière est une sorte de chef-d’œuvre balzacien. On pourra trouver délectable leur satané chignon, désirables leurs courbes diaboliques, charmants leurs crucifix comme des petits amants d'acier... Leur âme cependant brille comme une éclipse de soleil. Leur toilette est provinciale, leur coeur sec, leur chair maudite. Et leurs mœurs sont dissolues, ne nous leurrons pas. Bref, ces misérables qui hantent les églises sont les pires dépravées de notre société. 11 - La plume et le laideron Elle était laide, veule, riche, aimable, cruelle et rusée. Un jour je la frappais de bois vert, le lendemain je goûtais l'absinthe en sa compagnie. J'aimais sa laideur, sa lâcheté qui me la rendaient à la fois proche et détestable, franche et insidieuse. Toutefois, soucieux de préserver ma réputation de collectionneur de papillons, j'évitais de m'afficher en public avec ce cafard. Femelle elle était, sans finesse ni artifices. Laideron à l'état brut. Riche, elle pouvait théoriquement se permettre maintes dentelles et autres fanfreluches. Avaricieuse, elle s'interdisait cependant ces dépenses futiles... En outre elle avait conscience que l'excès d'apparats n'embellirait pas davantage ses traits ingrats ni ne redresserait son dos difforme, et que cela risquerait au contraire de la ridiculiser. Je la détestais le lundi, l'adorais le mardi, la reniais le mercredi, la suppliais le jeudi, l'ignorais le vendredi, lui crachais au visage le samedi, allais à la messe avec elle le dimanche, à bonne distance de ses omoplates tordues. Question de pudeur. Un jour au sortir de la messe je tentai de la soudoyer, à l'abri des regards l'agrément de ma plume contre l'argent de la quête précisons qu'elle était responsable de la corbeille sacerdotale.... N'étant point insensible à l'honneur littéraire, elle céda. C'est la raison pour laquelle sous l'effet de mon art je fis de ce laideron corrompu l'héroïne de cette histoire. 12 - La belle ambiguë Ses cheveux clairs cascadent le long de ses épaules et font autour de son visage une parure solaire. Son teint est frais, sa joue plate, son front lisse. Sur ses lèvres, un sourire de femme cosmétique de luxe et dentition éclatante. De la dentelle habille son épaule, de la soie couvre son sein, des diamants pendent à son cou. Elle est jeune, fine, blonde. Mais fort laide. 13 - Le sort et la fortune L'aristocrate était marié à une sorcière. Il était jeune, beau, galant. Elle était vieille, laide, méchante. C'était un mariage de raison l'or avait présidé à leur hyménée. Une fortune pour tout dire. Elle passait ses journées à maudire ses semblables, à cuisiner des recettes horribles dans son chaudron, à étriper des poulets. Lui, lisait des vers, rêvait dans les chemins, déflorait des pucelles. L'épouse si joliment dotée valait bien quelque sacrifice, se disait le hobereau. Aussi le soir s'acquittait-il consciencieusement de son devoir conjugal, bien qu'il fermât les yeux pour ne point voir la grimace de l'amante qui lui tenait lieu de visage. Il l'aimait cependant beaucoup durant l'acte il songeait aux tintements argentins des écus, ce qui lui donnait des ardeurs nouvelles. Des mots d'amour sortaient de sa bouche il parlait pourcentages, taux d'intérêt, rentes... La chambre nuptiale résonnait de chiffres tendrement soupirés. Dans le noir les rêves bancaires du hobereau conféraient beauté à l'épousée. Alors l'aristocrate rouvrait les yeux, les plongeait dans ceux de sa femme et y trouvait des diamants qu'il convertissait aussitôt en écus, mentalement. Ainsi les jours du jeune homme furent heureux, lui qui porta le doux fardeau de l'or. Ceux de sa femme furent affreux elle perdit un poumon lors d'une maladie héréditaire. Puis un cancer la rongea par le bas. Elle s'en sortit après d'atroces douleurs. N'importe ! Le sort lui fut autrement fatal elle chuta d'un cheval lancé au galop, lui-même renversé par un bourgeois ivre qui traversait la route avec son gros âne. La tête de la rescapée du cancer cogna contre le coin d'une statue antique qui traînait sur le bord du trottoir. Son crâne ne résista pas au choc contre l'objet d'art. Elle mourut après 33 jours d'agonie. 14 - Laide et débauchée J'aimais la regarder passer sous ma fenêtre sa laideur était un vrai spectacle. J'avais sur elle le regard féroce et cynique du collectionneur blasé. La beauté ayant fini par me rendre indifférent, il me fallait un autre passe-temps pour satisfaire mes sens émoussés. Je ne manquais jamais une occasion de faire battre mon coeur carnassier sur le dos de cette bossue dépravée. Précisons que cette gueuse était incroyablement stupide et foncièrement méchante, ce qui me dédouanait complaisamment. Les rires cruels que je lui destinais, moi seul pouvait les savourer. Oisif insolent et dandy rompu aux vices mondains, j'avais besoin d'exotisme, de piment pour mon âme en quête de nouvelles ivresses. Discrètement je la regardais passer sous ma fenêtre avec sa bosse sur le dos. A travers les rideaux de soie qui me préservaient de la vulgarité du dehors, elle paraissait comme un suaire affreuse et morbide. Maquillée de manière outrageuse, une cigarette bon marché entre les lèvres, elle était plus laide que jamais. Sa toilette d'un goût douteux trahissait des moeurs éhontées. Je l'entendais maudire les hommes, les femmes et les chiens errants. Elle insultait, crachait, aboyait. Entouré des lambris recherchés de ma demeure, la contemplation de sa laideur me comblait de satisfaction. Cette femelle déchue réunissait en elle toutes les infirmités humaines c'était un chef-d’œuvre de désolation, comme un champ de bataille après le combat. La défaite, l'ombre et l'abîme peuvent être choses émouvantes, belles à mettre en scène sous forme de musique, de mots, d'images... L'évocation de la mort n'est-elle pas exquise lorsque l'artiste en fait un requiem ? La misère n'inspire-t-elle point les peintres ? Le "Radeau de la Méduse" peint par Géricault finirait de convaincre mes détracteurs, si j'en avais encore. De même la tristesse inspire l'archet du violoniste mieux que ne saurait le faire la plus sincère allégresse. Bref, j'avais trouvé là la muse hideuse nécessaire à mon inspiration d'esthète. Et je chantais, chantais, chantais à n'en plus finir sa laideur, ses vices et sa sottise... Et mon chant de sybarite prenait la forme de railleries, de quolibets, de sarcasmes, de traits d'esprit fins, joyeux, redoutables... Et infiniment divertissants. 15 - La beauté déchue Autrefois c'était une créature. Jeune, grande, blonde, belle, radieuse. C'était il y a très longtemps. Elle se remémore le temps béni de sa jeunesse où le Ciel venait lui baiser les pieds. Elle se revoit au temps où elle était cette femme une princesse, un astre, un cygne... Elle a un sourire désabusé en se regardant dans le miroir, pleurant sa beauté perdue, maudissant son reflet. Des rides profondes marquent sa face. Son visage est une grimace hideuse. Son sourire une plaie. Sa silhouette un spectre. La fleur est fanée. Son éclat l'a quittée depuis plus de cinquante ans. Ce qui équivaut à un siècle pour une femme qui fut si belle. Aujourd'hui elle a quatre-vingt dix ans et elle est laide malgré son maquillage. C'est son miroir qui le lui crie, le lui répète à chaque seconde. Elle est vieille et laide, c'est une évidence. Nul besoin de se farder pour en être convaincu. L'astre éblouissant qui a fait les beaux jours de l'amour est mort. L'étoile qui a brillé si fort s'est éteinte. Le soleil qui fut jadis splendide s'est définitivement couché. Il ne réapparaîtra plus. Dans un geste héroïque et pathétique, dérisoire et beau, la vieille femme fixant éperdument son visage dans la glace lève son verre avec un air plein de défi... Ses doigts osseux étreignent avec rage la coupe exhalant des parfums de ciguë. Elle lève son verre à sa mort prochaine. 16 - Quand le chardon se fane Elle était aimable, vertueuse, fort intelligente, cultivée, douée pour les Arts, les sciences, et même pour la cuisine, mais affligée d'une rare laideur. Nul ne la courtisait, à part ses précepteurs et son curé car, rappelons-le, c'était une femme éprise de connaissances et de religion. De plus ces commerces étaient assez chastes, on le conçoit. Il ne lui restait que le bedeau pour satisfaire ses aspirations amoureuses. Lui-même, bien qu'il fût l'idiot incontesté du village, n'en était pas moins agrégé de philosophie, pédant à l'envi, hérétique faute de mieux et foncièrement mauvais. Mais surtout, aussi contrefait qu'elle était repoussante. Elle lui offrit son coeur. Il le refusa, préférant prendre son hymen. Après moult hésitations elle finit par accepter de se faire déflorer les voies vaginales par l'agrégé moyennant la conversion de ce dernier à la cause pie. Le marché ne déplut point au paillard. Après un mariage sans faste ni dépens, elle devint acariâtre, sotte et fielleuse, délaissant Arts et sciences, et même religion. Au bedeau mariée, de ses livres séparée, de son amabilité débarrassée, mais toujours aussi laide elle était. 17 - Lyre des mots Du jour au lendemain, je m'épris de la fille du maire. Non qu'elle fût particulièrement jolie, vertueuse, spirituelle ou aimable... Bien au contraire. Elle était à l'extrême opposé de telles qualités. Elle était surtout une source inépuisable d'explorations littéraires pour moi. Une muse maudite en quelque sorte. Elle savait m'inspirer les plus beaux textes. A ses côtés, ma plume s'éveillait comme par enchantement, plongeant avec une insatiable frénésie dans quelque abîme fécond de son être. Je devenais papillon aux ailes vénéneuses, puisant chez cette créature trouble mon suc quotidien. Je m'abreuvais de sa fange, et lui restituais une exquise pourriture. Elle lisait avec délectation et sotte gravité mes textes, flattée de se savoir l'égérie d'un si estimable peintre des âmes. Sous ma plume odieuse, j'accentuais ses défauts, lui faisais endosser les pires forfaits, la grimais de mille façons infâmes. Elle était ravie c'était la première fois qu'on lui parlait d'amour. Je finis par l'aimer avec une sincère cruauté sa laideur, sa stupidité, sa méchanceté, ses vices m'étaient trop chers pour que j'acceptasse de voir un jour fleurir ce chardon. Il fallait que j'entretienne la friche, sous peine de stérilité littéraire. En faisant de la fille du maire la plus grosse cloche de la contrée, mes mots pour la raconter n'avaient jamais aussi bien sonné. 18 - Le vice et la laideur Marguerite était une jeune femme prétendument sage, aimable, sérieuse. Et fort laide. Marguerite se croyait belle parce qu'elle se vêtait de soie cousue d'or. Laide mais luxueusement accoutrée, elle s'admirait sincèrement dans le miroir, s'imaginant un avenir radieux. Marguerite était riche. Elle avait accumulé tant d'artifices qu'elle en avait fini par oublier, peut-être pire encore, par ignorer en toute bonne foi son authentique et définitive laideur. Ce qui lui permettait d'exercer sans pudeur ses charmes hideux sur la gent ecclésiastique. Marguerite avait en effet un fâcheux penchant pour la soutane. Non contente d'être laide, Marguerite se permettait le luxe d'être une femme dénaturée. A force de vils harcèlements, de chantages et menaces divers, allant même jusqu'à soudoyer l'évêque en personne ce que lui permettait sans grande difficulté sa fortune mal acquise elle parvint à se faire déchirer l'hymen par Monsieur l'abbé de la Coutencière, prêtre éminent et respectable d'une paroisse intégriste de la petite province... Le scandale fut énorme, si bien que Marguerite dut s'exiler loin de son évêché natal. Son vice semble n'avoir pas de limite puisque, installée dans une autre petite ville de province, elle travaille bénévolement dans un hospice qui accueille de vieux prêtres grabataires. 19 - Belle et macabre crucifiée Mademoiselle, Un fantôme me poursuit. Votre visage de verre et de larmes me hante. La Lune est sur mes pas. Je vous aime Mademoiselle avec un silex dans le coeur, une épine sur le front, une chandelle dans l’œil. Je ne songe qu'aux statues décrépies qui vous ressemblent, ne vois que votre ombre qui m'est lumière, n'aspire qu'à rejoindre l'astre mort où vous m'attendrez peut-être. Votre beauté funèbre enchante mon coeur lugubre et esthète. Votre regard grand ouvert est un cercueil de cristal. Votre sourire est un linceul où toute joie s'est éteinte. Votre visage entier est une tombe adorable. Vous êtes une esthétique ensevelie, une exquise gisante, un irrésistible cadavre. Vous êtes belle comme une stèle mortuaire. Blonde comme l'astre blafard, sublime et pathétique ainsi qu'une mare reflétant le firmament, dérisoire et superbe telle la vase où viennent s'abreuver les étoiles, avec votre regard éthéré de spectre, vos doigts de fée et votre charme cadavéreux, vous rivalisez de misère et de grandeur, de détresse et de gloire, de grâce et de désolation avec les monstres de pierre perchés sur les flancs des cathédrales. J'aime votre beauté de paille, votre âme de feu, votre charme de cendres. J'aime vos yeux de corbeau, vos lèvres de glace, vos cheveux sous la pluie, votre coeur dans les ténèbres. Le gel vous drape de blanc, le vent vous cingle la face et le chant des oiseaux est votre baume. Vous êtes un bel, un troublant, un émouvant épouvantail. 20 - Laide et luxurieuse Je connus une authentique vieille fille. Laide, acariâtre, avaricieuse, hypocrite, pieuse comme une pierre ponce. Un vrai rabat-joie, un cafard portant chignon, un coeur et un hymen rigides. Bref, une femme comme une figue séchée. Et bien entendu, vicieuse à faire tressaillir le Diable, en bon laideron qu'elle était. Je la déflorai. Autant par défi à ses moeurs que par amusement d'esthète. Durant l'acte la puritaine se comporta en putain. C'est ainsi qu'après le procès charnel, l'apôtre de la fausse vertu devint enfin femme. Mais seulement sur le plan clinique, car le silex qui lui tenait lieu de coeur était toujours aussi aiguisé. Se désolant de la perte de sa chère virginité, elle se répandait en fiel, semant sa haine stupide sur le monde et les amants qui le peuplent, tout en maudissant la faiblesse de ses sens, allant même jusqu'à insulter sans remord ce Ciel qu'elle chérissait tant en temps ordinaire ! Cependant elle se délectait secrètement à l'évocation du sceptre profanateur qui avait si délicieusement exploré ses terres vierges... En se logeant dans son temple féminin, le mâle poignard avait définitivement atteint son âme de damnée. L'écume du plaisir lui avait laissé un goût immodéré dans le coeur. Elle était déjà laide, sèche, sotte et méchante. Au contact de la chair virile elle était devenue perverse, insatiable, avide de stupre. En l'espace d'une heure, elle changea radicalement. Ses habituels chapelets ne meublaient plus son coeur aride. Il lui fallait à tout prix boire à la coupe du mâle. L'ivresse des sens était devenue sa seule quête elle avait une éternité d'abstinences à rattraper. C'est ainsi que la bigote devint la plus fameuse catin de toute la contrée, la pire traînée de la paroisse. Mais seulement en réputation et non dans les faits car nul amant ne voulait perdre haleine entre des bras aussi osseux, contre des flancs aussi atrophiés, en face de traits aussi ingrats. Si bien que je fus son seul et unique amant une heure durant. Elle mourut inassouvie et fielleuse, seule et laide. 21 - Laide et appréciée Depuis le temps que je vous promène de salon en salon, je peux vous avouer que votre face de chèvre m'agrée singulièrement. En vérité vous êtes le plus beau laideron de toute la contrée. Et si vous humiliez les garçons que vous approchez, lesquels vous fuient invariablement, vous n'êtes pas pour me faire plus honneur, soyez-en persuadée. C'est que je suis comme les autres je vous trouve laide moi aussi. Mais votre laideur a cela de nécessaire à ma gloire, c'est qu'elle fait converger tous les regards vers moi. Je m'affiche tel jour en public en votre piètre compagnie et aussitôt je me mets à dos les rieurs pour les mieux contredire le lendemain. C'est que je remporte tous les suffrages lorsque je vous remplace par une plus flatteuse conquête ! Et les rieurs de la veille d'applaudir le joli tour de passe-passe... Un jour je sors avec la poupée de chiffon, le lendemain avec la poupée de porcelaine. On me raille lorsque j'ai le torchon à mon bras, on se rallie chaudement à ma cause quand la serviette est pendue au cou. En votre compagnie, que d'heureuses je fais ! Je brille et fais briller à bon compte, mettant en valeur des femmes qui sans votre voisinage se seraient senties bien médiocres. Votre présence accentue les contrastes. Tout votre art est là. Une vierge commune devient princesse à vos côtés. Elle se sent belle comparée à vos traits caprins, à votre silhouette bovine, à vos charmes de camélidé. Son hymen en devient plus accessible, considérant elle-même sa déchirure non plus comme une infamie mais ainsi qu'un authentique honneur. Vous êtes un chef-d’œuvre de laideur. Votre tête terne fait devenir soleil la simple provinciale. Votre disgrâce fait rayonner la commune lessiveuse. Votre naissance de misère donne aussitôt du prix à l'ordinaire courtisée. Bref, votre difformité fait plaisir à voir. Sortez toujours plus de l'ombre. Continuez à me servir de faire-valoir, à être celle qui fait jaser. Soyez fière de m'accompagner. Ne maudissez pas votre sort surtout votre laideur est pour les autres un cadeau. 22 - Laide et méchante Mademoiselle Dulcinée était une jeune fille fort laide, paysanne de son état qui vivait seule dans sa ferme. Et comme si cela ne suffisait pas, son coeur était rongé par les vers de la haine. La médisance était son pain quotidien, le fiel son vin du matin, l'amertume sa soupe du soir. Son âme venimeuse se nourrissait de la boue et des crapauds qui s'y vautrent. Nul ne l'aimait. Pas même ses cochons qu'elle martyrisait pour son plaisir odieux. Un jour un galant de passage, qui devait avoir des goûts douteux quant aux femmes, fit irruption dans la vie misérable de Dulcinée. Peut-être un esthète dégénéré, à moins que ce ne fût un pauvre diable ivre mort... Bref, ils passèrent la nuit ensemble dans le fumier de l'étable. Ce qui était d'ailleurs là bien le genre de Dulcinée. Le laideron perdit donc sa virginité entre l'âne et le bœuf. L'on aurait put s'attendre à ce que cette initiation aux émois de l'âme et de la chair adoucisse les moeurs de l'infâme... Il n'en fut rien. Curieusement, ni les tendresses de l'amour ni les vertus séminales n'opérèrent de miracle dans l'étable. Au contraire, après cette nuit passée dans les bras de son amant Dulcinée était devenue encore plus méchante qu'à l'accoutumée. Après cela, allez donc comprendre les vieilles filles laides et méchantes ! 23 - La défaite de la laideur Il était une fois deux sœurs, Cunégonde et Julie. Cunégonde était la fille la plus laide du canton, tandis que sa sœur Julie était belle comme le jour. Monsieur de la Tricouille, qui était le garçon le plus charmant de la contrée, convoitait la main de la belle Julie. Les choses étaient décidément bien faites car Julie aimait secrètement le jeune hobereau. Précisons que le jeune Monsieur de la Tricouille était monté comme un âne. Cunégonde savait pertinemment que sa sœur était l'objet des feux du jeune homme, cependant elle avait elle aussi des vues sur le bel arrogant, bien que sa cause fût désespérée. Elle savait également par ouïe dire que Monsieur de la Tricouille était monté comme un âne. D'ailleurs tout le canton le savait. Un jour Cunégonde interrogea sa sœur, la belle Julie - Ma sœur, vous qui êtes belle à faire pâlir l'astre du jour, vous l'élue d'entre toutes les grâces, savez-vous que j'espère goûter à la trique de Monsieur de la Tricouille, bien que je sache que son coeur ne m'est hélas ! pas destiné ? Pour une fois, il ne sera pas dit qu'en amour la beauté remportera les suffrages. Le combat injuste et inégal qu'elle mène depuis toujours pour défendre sa cause a assez duré. A travers moi, la laideur doit prendre sa revanche. Moi aussi j'ai besoin de me faire agrandir le fond de la culasse par le chibre d'âne de Monsieur de la Tricouille. - Cunégonde ma pauvre soeur, vous êtes vraiment bien trop laide pour que Monsieur de la Tricouille daigne vous foutre sa grosse triquapute dans le fond des tripes. Il a du goût ce joli, et je gage qu'il vous rira au nez sans autre forme de procès dès que vous lui dévoilerez vos desseins. - Julie, vous êtes bien belle et c'est vrai que tous les garçons du pays brûlent de vous perforer l'hymen avec leur braquemart, cependant serez-vous à même de recevoir l'énorme triquaille de Monsieur de la Tricouille soit dans la culasse soit dans la tripaille ? Je vous rappelle que ce sacré foutu couillu est le garçon le mieux monté de toute la contrée. Quand on a affaire à un âne comme Monsieur de la Tricouille, apprenez que la beauté seule ne peut suffire à le contenter ma soeur. Encore faut-il avoir le coeur disposé ainsi que les trous à baisaille adéquats. - Et vous estimez peut-être que je n'ai point ce qu'il faut de ce côté-là, Cunégonde ma soeur ? - Parfaitement, belle Julie. Je vous juge incapable de recevoir dignement la grosse triquaille de Monsieur de la Tricouille dans le fond de la tripe, encore moins dans le trou à purin étant donné que vous avez le cul bien trop serré ma jolie. Bref, vous êtes bien trop prude pour vous faire arranger les trous à baisaille par Monsieur de la Tricouille, le beau couillu doté d'un braquemart du diable. - Cunégonde, vous êtes non seulement laide, mais encore fort vile. - Julie ma soeur vous êtes certes belle, mais infoutue de vous faire arranger les tripes par Monsieur votre aimé, alors que moi je le puis. - Et qu'en savez-vous ma soeur ? - J'en sais que Monsieur de la Tricouille qui est monté comme un âne en a plus dans la frocaille que vous n'en avez dans les jupons. Monsieur de la Tricouille me baisera moi plutôt que vous. Foi de Cunégonde ! La morale de cette histoire est sauve puisque Cunégonde ne fut jamais baisée par Monsieur de la Tricouille qui préféra encore offenser la beauté et l'innocence avec son énorme chibre d'âne plutôt que de rendre hommage à la laideur. 24 - Le laideron et le gant blanc Elle était laide et perverse, pauvre et vicieuse, propre sur elle et méticuleuse. Elle n'aimait personne et était cruelle envers les animaux. Surtout envers ses cochons qu'elle engraissait avec rage et vanité. Du matin au soir elle épiait ses voisins, sans cesse en quête de ragots à colporter dans le village. Ou de médisances à semer dans les cœurs... Un jour elle tomba amoureuse d'un aristocrate tout de blanc ganté, au teint blafard, à la mine hautaine et qui parlait avec l'élégance des gens nés dans l'opulence et la religion. Mais le hobereau qui ne manquait pas de cruauté lui non plus, l'ignorait parfaitement et s'amusait même de ce chiffon humain tentant de faire la poupée. C'était pitoyable et ridicule, pathétique et vain. Enfin, le spectacle était particulièrement savoureux pour l'oisif blanc-ganté. Elle était si éprise de ce beau sang désœuvré et arrogant qu'elle lui déclara un jour sa flamme en pleine face, droit dans les yeux. Le jeune et beau seigneur offensé par tant d'insolence lui répondit par une gifle assénée du bout de son gant blanc. La gueuse s'en retourna à ses cochons, piteuse, le coeur plein de fiel, jurant qu'on ne la reprendrait plus à succomber aux charmes des gens de château. Au moins aura-t-elle appris que dans ce monde on ne mélange pas les torchons avec les serviettes. 25 - Lettre d'amour à une jeune et laide bigote Mademoiselle, Permettez qu'un prétendant digne de votre chaste hymen se manifeste enfin. J'aime singulièrement vos grâces d'oiseau dépourvu d'ailes, vos airs d'ange déchu, votre vol de papillon sans mystère. Vous êtes un joli caillou, une sorte de diamant obscur au prix indéfini. Votre front dénué de lauriers vaut votre regard sans fard. Vous êtes d'ailleurs si vraie que l'artifice serait une offense à votre nature. Votre authenticité inédite a les charmes bruts de l'amertume. Vous êtes belle comme un rêve dont on ne se rappelle plus. 26 - Les misères de la laideur Mademoiselle, Votre hymen intact ayant traversé les ans avec gloire et trompettes, vous n'en êtes pas plus honnête pour autant. Le vice masqué vous plaît. La fange, pourvu qu'elle se voile de chastes atours, vous agrée. Vous êtes laide. Laide et corrompue. Méchante et perverse. Les âmes naïves vous aiment et les cœurs puérils vous encensent sans compter pour les dignes apparences que vous arborez. Moi je vois non seulement les traits de votre visage ingrat, mais encore la noirceur de votre âme aigrie. Si vous étiez belle, vous seriez une sainte. Mais vous êtes laide, et vous êtes un démon. Les bigotes vous prennent pour un modèle de vertu. Le bon prêtre auprès de qui vous faites si bonne figure, dupé par votre piété mensongère, vous croit pleine de valeur. Comme si votre absence de joliesse conférait quelque beauté à votre âme... A la beauté va la vertu, à la laideur va le vice. Vous êtes née laide, vous mourrez damnée. Vous avez beaucoup reçu en disgrâce, il vous est donc beaucoup demandé en échange. Mais vous êtes faible, et vous préférez la facilité. Votre malheur était pourtant prometteur. Vous l'avez gâché. Vous n'avez pas su contrer le vice. Le combattre vous aurait grandi. Mais vous l'avez adopté. Vous êtes laide en dehors, laide en dedans. 27 - Procès de la laideur Les femmes laides ne valent rien. Ce sont de ridicules amantes, de désagréables compagnes, de risibles faire-valoir. Les femmes laides ont cet inconvénient majeur par rapport aux belles femmes, c'est précisément qu'elles sont laides. D'où la supériorité de la beauté sur la laideur chez la femme. Si les femmes laides sont délaissées, c'est qu'elles le méritent pour la bonne raison que leur laideur est un naturel repoussoir. Ce qui fait la valeur de la beauté, c'est qu'elle répond à des lois injustes qui échappent à notre volonté égalitaire, à notre souci de nivellement, à la standardisation de notre société. Cela fonctionne exactement comme la grâce elle peut tomber du ciel sur n'importe quelle tête. La beauté d'une femme ne dépend nullement de son bon vouloir mais des coups de dés du Ciel. Ou si on préfère, de la Nature. Et c'est très bien ainsi. Que les ennemis de l'injustice naturelle fassent donc le procès de la Nature et qu'ils rendent d'un coup de baguette magique la justice selon les références humaines... Toutes les femmes seraient belles, hélas ! Et la beauté perdrait du même coup tout ce qui fait son charme. Ce serait la dictature de la monotonie. Vivent les femmes laides et tant pis pour elles ! Grâce à leur laideur l'on mesure la valeur inestimable de la beauté. 28 - Hommage à la laideur Je sais que vous n'êtes pas celle dont on dit qu'elle est jolie. Votre visage, si dur et si doux à la fois, ce visage-là, si triste et si plein d'éclat, n'a point la beauté facile de ces pucelles de dix-huit ans fraîches et gaies qui font si souvent se retourner dans la rue les hommes mariés et qui leur font oublier un instant la pesanteur d'un trop long et trop fade hyménée. Vous, vous n'inspirez que vide et ennui à ces cœurs frivoles. Vous n'êtes pas belle, certes. Vous ne faites rêver personne. Je vous aime moi, pourtant... Vous ne serez jamais celle qui fera pâlir les blondes de la terre, jamais celle dont on chantera les grâces au son de la viole, au clair de Lune, mais vous serez pour toujours ma pauvre chandelle. Vierge parmi les vierges, jeune parmi les jeunes, vous êtes la dernière toutefois. Morte en ce monde, vous êtes ma lumière. 29 - Lettre d'amour pour une femme laide Mademoiselle, Cette lettre vous étonnera. Elle vous choquera peut-être, vous irritera possiblement, vous ôtera sans doute le sommeil. Ce que je souhaite surtout, c'est qu'elle vous fasse pleurer. Soit à cause de son inutile cruauté, soit à cause de la joie qu'elle saura inspirer à votre coeur délaissé. Ce qui revient au même, le prix de vos larmes n'étant pas différent pour la flèche de l'aveugle Cupidon ou pour l'éprouvette du distingué, calculateur, aimable corrupteur que je suis. Que vos larmes soient amères ou bien douces, aucune importance, pourvu que l'Amour en soit la cause. La façon d'extraire vos larmes futures importe peu. Le résultat seul compte, non les moyens déployés pour l'obtenir. Finalement cette lettre vous agréera étant laide vous ne devez pas avoir l'habitude de recevoir des lettres d'amour. Votre laideur est loin de me déplaire. Sincère soupirant, je n'hésite pas pour vous mieux séduire à faire fi des moindres lâchetés, hypocrisies, vilenies et mensonges si coutumiers aux vils et ordinaires séducteurs. Je ne suis certes point de cette espèce commune. Ma quête est plus digne je flatte votre laideur non dans le but d'entretenir ma mâle vigueur ce qui serait un simple, banal, peu glorieux exercice amoureux de routine, mais dans le but de gagner votre coeur, votre hymen, votre main envisagés comme de véritables trophées. Je veux faire de ces conquêtes si peu enviées une espèce d'exploit dont je me glorifierai. La laideur des femmes en ce monde étant une chose fort peu cotée chez les esthètes, pour ma gloire, et accessoirement pour la vôtre, je désire être un don Juan maudit. Je veux briller parmi les astres citadins grâce à la terne étoile que vous êtes. Soyez ma curiosité mondaine, mon nouvel objet de snobisme, mon sujet de scandale, mon triomphe de salon, mon faire-valoir paradoxal soyez à moi. Je ne vous trouve vraiment pas belle. Mes mots ne sont nullement mensongers puisque belle vous ne l'êtes assurément, irrémédiablement pas. Je ne vous aime certes pas pour votre beauté, celle-ci vous faisant définitivement défaut. Je vous aime bien plutôt pour votre laideur, qui elle est réelle, authentique, évidente. Presque insolente. Cette permanente laideur est votre durable parure, votre fard naturel, votre habit de sortie, votre indélébile grimage qui vous interdit tout espoir d'être aimée. Voilà précisément un motif de vous aimer. Je veux être votre étrange accident, la bizarrerie qui fera mentir le sort, l'anomalie terrestre qui rendra perplexe le Ciel. En pur esthète, je désire vous contempler dans votre pure laideur. Pleurez maintenant, de peine ou de joie, mais de grâce versez vos larmes en mon nom puisque vous vous savez enfin aimée. Non pour votre beauté absente, mais pour votre laideur omniprésente. 30 - Éloge et défense de la laideur Voici, fidèlement rapportés par mon imagination, quelques propos échangés entre une femme laide et son amant. - Je me sais laide, et cette laideur est une offense à l'amour. Vous ne pouvez m'aimer. Votre regard doux sur moi me rend honteuse. Votre tendresse a quelque chose de malsain. Il n'est pas séant de se faire l'amant de la laideur. Vous choquez la morale, l'honnêteté, le ciel et tous ses anges. Vous me faites rougir, et j'ai envie de pleurer. Je suis laide, je le sais, vous le savez, et c'est un crime de m'aimer ainsi que vous le faites. Le monde est plein de filles jolies qui ne demandent qu'à être chantées, louées, honorées selon les lois ordinaires de l'amour, ne perdez donc pas votre temps et votre jeunesse avec celles qui, comme moi, ne méritent de recevoir aucune fleur de la Terre. Je suis laide, laide, laide, et je vous vous interdis de m'aimer ! Cet amour que vous m'avouez m'est une douleur, une peine, non un bien. Ne m'aimez pas, laissez-moi en paix, seule avec ma laideur comme avant, seule comme je l'ai toujours été. Voilà mon sort, ma juste condition, la volonté du ciel et des hommes. Ne troublez pas l'ordre naturel des choses. Vous faites mal, lors même que vous croyez bien faire. - Vous êtes laide et je vous aime. En esthète j'admire vos traits ingrats. Mon coeur a choisi pour battre, enfin, le paysage austère de votre physionomie. Lassé des molles merveilles qui ont fini par émousser sa sensibilité, il a élu votre tête déchue qui pleure aujourd'hui de se savoir aimée. Il s'est soudainement ému pour votre front sans éclat qui n'est qu'un désert de pierres, de roc, de cailloux. Et ce désert a séché votre regard, durci vos lèvres, tari vos sourires votre face est un mets bien amer, mais c'est pour moi un miel nouveau. Je goûte comme un Christ au vin âpre de la misère, et une étrange ivresse me gagne. Votre détresse est une croix qu'il m'est doux de porter. Votre disgrâce a aussi la saveur de la brume, la dureté des glaces, la sévérité du gel. Votre visage est pareil à une montagne rude et magnifique, froide et chaste, lointaine et silencieuse je le contemple et je m'élève. - Vous êtes fou. Ma pauvre couronne ne mérite pas d'être si bien servie. Je ne suis que la reine des servantes, la princesse de la poussière, l'aimée des cailloux. Mon pouvoir ne s'étend point au-delà des ronces et des orties qui m'entourent. Je me sais si laide que je n'accepte de compliments que de la part des pierres. Elles sont muettes et leur éloquence me va toujours droit au cœur. Je sais qu'elles disent vrai. Tandis que vous, vous me dites des choses que je ne puis croire. Vous mentez. Allez plutôt rejoindre vos jolies donzelles, au moins elles vous croiront quand vous leur chanterez leurs grâces si sûres. Vous ne mentirez pas lorsque vous leur tiendrez galant discours. Je suis laide, oubliez-moi. - Vous êtes laide, et vos traits rendent votre coeur humble, fragile, sensible. Vous le briser est chose si aisée qu'il me faut prendre mille précautions pour le manier, de crainte de le blesser sans le vouloir. Vos sœurs plus jolies sont armées de cuirasses, et je n'ai pas besoin de tant de manières pour les convaincre de servir la cause amoureuse vite conquises, elles ne laissent pas le temps au cœur de s'épancher comme il le faudrait. Sur quelques accords de musique, sur quelques pas de danse l'affaire est entendue. Et la chose est si commune à leurs yeux, que l'hyménée qui s'ensuit est vidé d'émoi. Pour ces filles jolies l'amour est une chose bien banale. On les séduit sans manière, sans dentelle ni beaux discours. On les aime avec des piètres sentiments qui s'évanouissent dès l'aube. Ce ne sont que des étoiles filantes. Elles ont l'éclat de la beauté, mais de racines point. Leur beauté leur confère une futilité toute particulière. Et s'il est vrai que les attraits ostensibles d'une vierge facile sont toujours flatteurs pour l'heureux amant qui les conquiert, il est également vrai que les fleurs les plus belles paraissent aussi les plus superficielles. Sachez donc que la vanité sied mieux à la beauté plutôt qu'à la modestie. - Ainsi je trouve grâce à vos yeux aujourd'hui, parce que je n'ai pas l'heur d'être de cette race des beautés radieuses que vantent tellement les hommes de votre espèce, ordinairement. Je veux bien croire à la ferveur de votre prière, au singulier émoi de votre cœur, puisque vous voulez tant que j'en sois convaincue. Je ne sais pourtant si votre galante dévotion est une insulte ou un réel éloge. A moins que cela ne soit que pure folie, mon ami. - Croyez plutôt en la sincérité, l'honnêteté, l'humilité de mon cœur aimant. Et oubliez donc au nom de cet amour -si particulier j'en conviens- les rigueurs de la simple raison. Je vous aime ainsi que vous êtes, parce que vous êtes ainsi. 31 - Une folie d'amour La pucelle est laide de visage. Le soldat ne semble pas très regardant sur l'éclat de ses conquêtes sous le soleil de juin toutes les filles ont de la poitrine et les robes légères sont des invites pour tout ce qui porte moustaches et baïonnette. Les fruits ont mûri à temps, le loup rôde, la laide Suzon est loin d'être gourde. Eugène, après l'horreur des tranchées a l’œil indulgent pour tout ce qui ressemble à une femme. En permission depuis peu, se perdre dans la volupté, chercher la douceur féminine lui est un devoir, un acte de rébellion contre les obus, la terreur, la mitraille, là-bas... Bientôt l'humble Suzon tombe dans les bras du poilu. Demain il sera peut-être mort. Après la boucherie des combats, le feu de la chair. L'étreinte est bestiale, profonde, belle et désespérée. Les amants se roulent dans la paille, ivres de vin blanc et d'amour. Les cœurs se révèlent, les corps exultent, les têtes tournent, on se fait des serments fous... Les bruits de la guerre sont loin. Le corps apaisé, Suzon se sent belle. Son soldat est son "premier". Eugène lisse ses moustaches en caressant le menton de la coquine, l'humeur mélancolique, le geste attentionné, l'air tendre et gaillard. Mais l'amour, le vrai, l'inattendu, le fou, l'aveugle, le déconcertant, a surpris la Suzon. Elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisé. Demain déjà, il lui faudra retourner au combat. Que faire ? Il n'y a rien à faire. Les tranchées ont déjà broyé l'âme d'Eugène. Sous ses jolies moustaches, c'est une épave. Demain il exposera son corps au fer et au feu "pour la France". Demain il sera mort, c'est décidé ! Cette étreinte était son dernier hommage rendu à la vie, sa dernière volonté avant d'en finir. Demain il se laissera ensevelir par la boue de Verdun en hurlant son désespoir. Eugène n'aime pas la guerre, n'aime pas le drapeau, n'aime pas cet enfer patriotique qui l'a déjà tué en dedans. Ils se sont quittés sur un dernier baiser, elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisé... Quatre-vingt années se sont écoulées depuis. A presque cent ans la Suzon est encore plus laide qu'à vingt ans grabataire, ridée, effrayante, complètement démente. Elle ne s'est jamais mariée. Dans l'hospice qu'elle hante depuis si longtemps, plus personne ne l'entend quand de sa bouche édentée elle murmure entre des sanglots de moribonde, le regard affligé, la main tremblante, la voix inaudible - "Eugène, il s'appelait Eugène et j'l'aimais c't'homme-là... L'tranchée l'a pris mon Eugène... Il m'a aimée avant d'partir et moi j'l'aimais aussi, d'tout mon coeur... D'tout mon coeur mon Eugène..." 32 - L'amant des laides Je suis le refuge des esseulées, le souffle des vies en deuil, le feu des âmes refroidies, l'asile des délaissées, l'espoir des affligées. J'apporte la flamme qui d'habitude n'échoit jamais aux humbles. J'élis les non-élues, j'aime les mal-aimées. Je suis le chantre des éternelles éconduites, des recluses, des cloîtrées, des timides, des égarées, des invisibles, enfin de toutes ces misérables enfants de la solitude, de ces créatures inéligibles au trône de la beauté. Je suis l'étoile fidèle, l'épée loyale, la prière inextinguible. Je règne dans le coeur des désespérées de l'amour. Je suis l'Amant des laides, agenouillé à leur chevet de douleur. 33 - L’œuvre du temps Elle avait un nom unique Rosemonde-Aimée. L'image de mon premier amour me revenait en mémoire, tandis que je flânais sur le port. L'air doux du printemps, l'écume, la brise m'amenaient naturellement au souvenir de Rosemonde-Aimée, la seule étoile de ma vie. Rosemonde-Aimée, joyau pur de ma jeunesse, ange descendu sur Terre, Amour virginal... On s'était juré mille sornettes sur la plage. Serments ingénus de l'âge pubère... Nous nous perdîmes de vue, elle m'oublia, se maria sans doute. Trente années s'étaient écoulées. Je ne l'avais plus jamais revue. Dieu seul sait ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Je me remémorais avec tendresse nos étreintes sous les étoiles. Chastes, exaltées. Rosemonde-Aimée avait toujours représenté pour moi l'Amante. C'était une gazelle, une créature linéale, éthéréenne, évanescente. La grâce incarnée. Elle avait une voix comme le chant de la mer, des flots d'or pour toute chevelure, de l'azur dans le regard. Une écume sur les lèvres aussi promesse d'un baiser qu'elle ne me donna jamais. Des cris stridents me sortirent de ma rêverie une espèce de monstre femelle s'agitait à quelques mètres de moi. Enorme, rougeaude, hideuse. La vendeuse de poisson penchée sur ses cageots extirpait les viscères de sa marchandise tout en hurlant sur son mari ivre qui tentait maladroitement de justifier son état. Négation parfaite de l'Amour, la femme m'inspirait dégoût, pitié. Le spectacle était pittoresque, affligeant, grotesque. L'hystérique agonisait d'injures son mari penaud, minuscule à côté d'elle. Elle avait une cigarette jaune aux lèvres, des mains d'ogresse, une poitrine titanesque. Une vraie caricature "cunégondesque". Le tue l'amour par excellence. Comment cette femme avait-elle pu inspirer de l'amour à cet homme, me demandais-je ? Elle fut donc jeune et attirante elle aussi ? En voyant ce mastodonte, j'avais peine à m'imaginer la chose ! Comment en était-elle arrivée à ce degré de déchéance ? Quelle dégradation s'étalait devant moi ! Après m'avoir amusé trente secondes, la vue de cette vendeuse de poissons me fit ardemment désirer me replonger dans ma quiète rêverie... Le souvenir de Rosemonde-Aimée agissait comme un antidote face à ce spectacle, un baume contre l'horreur de cette scène. Je poursuivis mon chemin le long du port, faisant semblant d'ignorer la mégère lorsque je passai à sa hauteur. Je hâtai le pas. Derrière moi j'entendais de loin en loin les éclats de voix du phénomène. Soudain, je blêmis. Son mari, après avoir lâché quelques jurons, nomma l'acariâtre épouse. Cette femme, était-ce possible que... Il la nomma distinctement, et c'était inconcevable à entendre. A chaque fois que je repense à ce nom prononcé par l'ivrogne s'adressant à sa femme, un frisson terrible m'envahit. Je l'entends encore - Ben moué je vais te dire ! Tu vaudras jamais l'vin que j'déglutis tous les jours pour mieux oublier ta face de beuglante, tu m'entends la Rosemonde-Aimée ? 34 - Rose-Alberte et ses lapins Ce qui m'agréait le plus chez elle, ça n'était point sa laideur pourtant remarquable, ni sa profonde sottise, pas même son extrême gentillesse, mais sa cruauté. Aimable avec les humains, Rose-Alberte déployait un étonnant potentiel de tyrannie en présence et à l'endroit de ses lapins. Les enfants pourtant l'adoraient, et elle ne manquait jamais une occasion pour les gâter. Mais c'était différent avec les lagomorphes. Elle les affamait plusieurs jours durant pour s'amuser à les voir dévorer les épluchures les plus immondes. Elle crachait toujours dans leur eau et y ajoutait parfois du vinaigre à la bêtise la plus primaire s'ajoutait une haine imbécile. Elle invitait souvent les enfants à partager ses cruautés, ce qui les ravissait. Rose-Alberte n'avait pas d'amant, aussi se vengeait-elle comme elle pouvait. La nuit on entendait des plaintes dans le clapier. A quelle expérience odieuse se livrait la sorcière ? Au matin on trouvait des boîtes de médicaments périmés au pied des clapiers, des ampoules vides dans la paille, et les lapins vous regardaient avec des yeux globuleux... Je commençais à apprécier cette ortie humaine qui savait si bien se faire aimer de ses semblables tout en inspirant la terreur chez les léporidés. J'étais curieux de voir comment la scélérate se comporterait sous les avances d'un benêt. Ou d'un satyre. Je lui fis une cour à l'eau de rose mais, comme je m'y attendis, elle fut insensible à mes arguments. Aussi optai-je pour des hommages plus crapuleux. Là, la "belle" s'éveilla. Tout son mauvais fond ressortit elle me proposa d'aller sur-le-champ préparer avec elle des civets de lapin. Le charme était rompu. Rose-Alberte qui n'avait guère que sa laideur pour unique atout venait de perdre sa dernière chance, se montrant décidément trop stupide ! Avec ses inepties, elle m'inspira soudain une vive répulsion. Je préférai laisser là le laideron avec le secret dessein d'aller libérer ses oreillards otages, car nul jusqu'alors n'avait eu l'idée saugrenue de me proposer de déguster des recettes de lapins drogués. 35 - Berthe a manqué sa chance Le baron s'ennuyait avec ses sempiternelles conquêtes, toutes créatures de choix. Blasé de ces mornes vénustés, il décida de séduire un laideron la repoussante Berthe constitua sa plus odieuse idylle. Elle le charmait avec ses maladresses, sa physionomie simiesque, ses allures grotesques, ses disgrâces divertissantes, sa sottise congénitale, son hymen sans intérêt. Elle devint sa favorite. Le baron aimait s'afficher au château en si haïssable compagnie. Berthe était son bouffon. Jusqu'au jour où une fée aimable transforma le petit canard en cygne. Berthe pris son envol, quitta le baron pour aller pondre un oeuf dans un nid autrement plus douillet. L'oiseau élu fut Monsieur le curé tout de noir vêtu. Un pieux bossu qui aima avec charité la belle Berthe, ex laideron. Entre temps l’œuf avait éclos. En sorti un baronnet à clochettes. On accusa le curé d'avoir engrossé la belle, anciennement laide. Il nia mollement, adopta le morveux à sonnettes et vécu longtemps avec l'argent des quêtes, la Berthe -qui avait été si peu plaisante jadis- , sa bosse et le bâtard à grelots qui fut finalement appelé "Gaspard". Ce dernier devint bouffon officiel du roi vers l'âge de 47 ans. La morale de cette histoire, c'est que les fées aimables devraient s'occuper du suivi de leurs protégés qui ne savent pas toujours tirer les meilleurs profits de leurs coups de baguettes. 36 - Deux amoureux Elle lui sourit. Il lui répondit par un regard étonné. A son tour il lui sourit avec une contenance de circonstance le port altier, la tête légèrement de côté, le regard sûr. Geste maladroit mais sincère. C'était la première fois qu'ils se rencontraient. Le hasard venait de les réunir dans un jardin public, par un après-midi de printemps. Réservés, ils se tenaient l'un à côté de l'autre à distance formelle c'étaient des honnêtes gens. Une brise souleva mollement les longs cheveux de la femme. Une mèche vint s'enfouir dans le creux de ses seins à demi dévoilés. Du coin de l’œil, l'homme esquissa un léger signe d'intérêt. La gorge était profonde, le décolleté osé. Se sentant désirée, la belle appuya son sourire. Le vent chassa la mèche indiscrète qui alla s'enrouler dans le vide. Et tantôt ses longs cheveux flottaient devant son visage, tantôt son front se dégageait avec grâce au gré de la brise... La scène était impromptue, charmante. Leurs regards se croisaient, se décroisaient, se cherchaient, se trouvaient. Le jeu se prolongea assez longtemps. Ils n'avaient pas prononcé le moindre mot. C'était adorable et puéril, tendre et émouvant. Ces deux-là se plaisaient, c'était évident. Les tourtereaux s'étaient rapprochés l'un de l'autre. Alors l'homme prit la main de son élue. Tacitement elle passa son bras sous le bras du galant. Il n'y avait pas d'hésitation dans leur étreinte, les deux amants s'étaient reconnus comme des semblables. Enfin ils s'en furent, tendrement enlacés parmi les roseraies, confusément émus, l'allure lente mais sûre, à petits pas vers un avenir plein de promesses... Deux silhouettes attendrissantes dans le parc qu'accompagnait le chant des oiseaux. La femme déplaçait avec difficulté ses cent-quarante kilos. Lui, claudiquait nerveusement avec sa bosse sur le dos. 37 - Une idylle Elle était jeune, grande, blonde, fine. Belle. En fait non, elle n'était pas belle. Elle était laide. Elle n'était pas fine, mais sèche. Pas grande, mais osseuse. Pas blonde, mais artificielle. Ceci dit, elle était jeune, bien qu'elle fût déjà vieille dans sa tête c'était une authentique vieille fille. Un vrai épouvantail. Personne ne la courtisait. Sauf la pluie, le vent et le chiendent. Elle n'avait vraiment rien pour elle parce qu'en plus d'être laide, elle était pauvre, orpheline, sans avenir. Née sous une bien triste étoile. Sa vie n'était que déceptions, tristesse, amertume. Cette pauvre femme avait cependant un jardin secret comme tout un chacun. L'on aurait pu s'attendre de sa part à quelque beau rêve consolateur... En fait elle était perverse, vicieuse, scélérate. Elle ne cultivait que vengeance, haine, médisances, maudissant autant son infortune que ses voisins. Un jour elle fut condamnée par un tribunal pour l'envoi de lettres anonymes calomnieuses. Lors du procès, elle trouva vite le parfait écho de sa perversité en la personne du greffier. C'est pourquoi elle fut enfin aimée, la plus aimée des femmes. Par le préposé au greffe. 38 - Le vice masqué Miss Gulch, J'aime vos airs d'hypocrite, votre col étriqué, votre maintien ridicule, votre voix stridente de vieille fille abstinente. Votre méchanceté est un vrai théâtre. Je ris de vos malheurs. Votre hymen irrémédiablement clos fait la joie des railleurs. Il est le frisson délicieux des enfants qui vous croient sorcière. Il est la rumeur tapageuse des soirs d'hiver... Votre voile intact Miss Gulch est un hymne à la littérature. J'aime vos mœurs désuètes, votre missel poussiéreux, votre morale irréprochable. Votre personnage est d'autant plus savoureux que je devine vos désirs inavouables. Je sais ce que dissimulent vos artifices. Je connais la valeur de votre moralité. Je n'imagine que trop les secrets de votre cœur frustré... Vous êtes une vraie bigote ainsi que je les aime derrière votre livre de messe vous frémissez d'aise en songeant à ces lurons musculeux entr'aperçus à l'entrée de l'église, hache à la main, l’œil canaille. Vous rosissez parfois devant votre jeune curé que vous trouvez tellement efféminé... Vous n'osez pas toujours regarder le corps de votre cher Christ étendu sur la croix sa nudité offense votre chapeau si chaste. A moins qu'elle n'en fasse sortir de drôles d'idées... Vieille chouette décatie, caqueteuse au plumage terne, glaneuse de mauvaises nouvelles, vous ne rêvez en réalité que d'étreintes impies, de corps à corps endiablés, d'ébats charnels éhontés. Vous aimeriez tant goûter à cette ivresse amoureuse que vous honnissez si furieusement, tout haut... Mais vous êtes laide Miss Gulch, laide et déjà trop vieille. Continuez plutôt à égayer nos conversations au coin du feu, continuez à chanter sous la lune vos cantiques avec cette voix suraiguë qui fait frémir les enfants, fuir les amants. Et leur fait aimer encore plus les jolies femmes. 39 - Un beau spécimen Mademoiselle, Vous avez les grâces douteuses des létales amantes. Votre visage est celui d’une vipère, avec des mèches de feu, du poison dans l’œil et des lèvres de roc. Votre éclat cruel et macabre enchante mon cœur malade. Je suis l’esthète des causes désespérées, vous êtes mon égérie. J’aime votre regard de sorcière, vos mains de fillette, votre air de menteuse. J’aime vos prunelles de silex, votre vertu de catin, votre voix de flûte. Vous êtes la plus précieuse ivraie de mon harem. Votre corps de diablesse m’effraie, votre visage de désincarnée me plaît. Votre charme verdâtre fait honneur aux fantômes des cimetières, rend jalouse la Lune, assoiffe les dieux sanguinaires. Vous êtes belle à regarder, comme un noir scorpion sur le sable. Votre face osseuse, votre allure éthérée, votre joue pâle me font songer à une inhumée. La dentelle vous pare comme un linceul, les soupirs sont vos sourires, et vos sourires ressemblent à un tombeau. Je vous aime en véritable collectionneur avec du formol dans le coeur, un précis de grammaire à la main, de la poussière dans le sang. Permettez que, tout de blanc ganté, un lorgnon à l’œil, je vous contemple derrière une vitre, tel un insecte vénéneux que crève une épingle. 40 - La beauté d'une affligée Vos traits mélancoliques, nébuleuse enfant, évoquent le chant triste de l’automne ils m’inspirent une profonde, authentique langueur. Vos yeux d’azur ont la grâce des vénus de glace, et votre regard de statue est plus austère que le marbre. Votre beauté est de pierre, et votre charme a l’extrême rudesse du roc. Vous êtes un silex et sur ce silex j’élèverai mes plus doux sentiments. Votre visage est une poignée de sable. Votre front une grave, âpre, puritaine façade hellène des lois sévères y sont gravées. Vos lèvres sont une indélébile tache de sang et les mots qui en sortent sont des ronces qui écorchent les cœurs Votre chevelure est un foin ardent qui se consume bien vite c’est que ses mèches trop sèches et trop strictes n’alimentent pas longtemps les rêves. Cependant dans ce désert aride vos pupilles sont comme deux saphirs. Mais sachez que les véritables perles de ce trésor maudit, ce sont vos larmes. Elles seules brillent. C’est votre tristesse qui vous confère beauté, émotion, prestige et vous donne finalement un prix infini. Elle seule compte. Votre souffrance exclusivement agrée aux dieux. Je suis un de ces dieux cruels et esthètes qui vous contemplent d’en haut. Je fais partie de l’Olympe des beaux esprits aimant misère et douleur pourvu qu’elles soient esthétiques, académiques, remarquables. Comme lorsque le pissenlit se pare de l’épine pour donner une grimace belle à regarder, ainsi que les gargouilles et les calvaires. Mademoiselle, vous êtes une vivante pièce de musée, une durable oeuvre d’art animée, le trophée favori de mon âme collectionneuse. Je vous aime, chandelle de DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA ======= La provinceJe vous présente à travers ces quarante-deux textes une riche brochette de héros provinciaux aux traits psychologiques bien marqués. Issus d'un milieu étriqué, ces personnages pittoresques sont touchants et haïssables, humains et monstrueux, exquis et répugnants. +++++++ 1 - Vieille tanteChez elle ça puait l'honnêteté vierge en plastique trônant sur le poste de télévision, chien bâtard sagement couché dans son panier, horloge-baromètre aux armes criardes du Mont-Saint-Michel, portrait jauni d'une aïeule au regard sévère et stupide... Inculte, superstitieuse, aimable avec tous par opportunisme, croyante par habitude, cette vieille tante attardée méritait, à soixante-dix-neuf ans, une bonne raclée littéraire, un concert de trompettes dans l'espèce de caveau lui tenant lieu d'habitation, un grand coup de masse dans sa un réveil en fanfare à l'orée de sa commencer je crachai au visage de la défunte encadrée. Grand émoi chez la casanière. Pour faire hurler de plus belle la vieille pantouflarde, je me mis à lui parler avec la désinvolture des gens qui se savent supérieurs - "Infâme décrépite, que croyez-vous que vous valez à mes yeux avec une si minuscule existence ? Qu'attendiez-vous donc d'un bel esprit comme moi avec vos allures d'éternelle retraitée ? Que je me range à votre cause inepte ? Esprit rabougri ! Gibier d'hospice ! Âme insignifiante !"Scandale dans la chaumière. Je m'emparai de la Vierge en plastique - "Vieille chouette, à voir cette horreur couverte de poussière ça fait bien vingt ans que vous avez été vous agenouiller à Lourdes en ânonnant des prières pour l'âme de l'autre hulotte décatie accrochée au mur, n'est-ce pas ? Et qu'avez-vous fait pour sa mémoire ? Vous avez acheté à grand frais cet ignoble moulage d'usine. Vous n'avez pas honte ? Femme sans goût, avez-vous au moins ouvert un seul livre dans votre vie de limace, à part les almanachs locaux ?"Je jetai contre le portrait de l'ancêtre l'objet du délit. Fracas du verre sale recouvrant le cadre qui en bougeant laissa échapper quelques araignées tapies derrière depuis des lustres, effroi de la propriétaire, rire sardonique de l'auteur de ces lignes... - "Maintenant que vous savez ce que je pense de vous, vous pouvez rendre l'âme ma tante, si vous en avez encore une. Votre grand âge ne vous mettant pas à l'abri d'hériter d'un si petit esprit, il serait inconcevable que vous ne me rendiez pas grâces pour ce grand dépoussiérage intérieur que je viens de vous accorder."Je quittai l'ingrate qui ne daigna pas m'adresser le moindre remerciement. Elle mourut trois jours - Dimanche de mortDans la demeure qui ronronne, le couple de retraités est à ses molles occupations. La femme coud en silence, l'autre épluche des comptes domestiques. Les heures dominicales passent, mortelles. L'hôtesse a une tête de pot-au-feu. D'ailleurs tout sent le pot-au-feu dans cette maison les murs, les photos de mariage sur la télévision, la nappe à carreaux, les rideaux, la vie qui s'y déroule... De la naissance à la mort, ça transpire le pot-au-feu chez eux. De générations en générations, ça s'enlise sous ce toit...Lui, a une tête de rien du tout. Ou plutôt une tête de boeuf, avec un air de légume. La pluie ruisselle sur les petits carreaux. On entend le tic-tac morne d'une horloge-Mont-Saint-Michel du plus horrible effet. Souvenir inestimable de leur voyage de noces dans le département voisin. Un exil de deux jours qui les marquera pour le restant de leur existence. C'était il y a trente ans. - Tu te souviens de notre voyage de noces au Mont-Saint-Michel, tu te rends compte dis, hein Germaine ? Ha ! On n'avait pas peur à c't'âge-là qu'on avait, hein ? On était fou ! C'est pas avec mon arthrite que je remettrais-ça ! Pis ça coûte... C'est quand même pas quand on est à la retraite qu'on va refaire des voyages comme ça. As-tu remis du charbon dans la cuisinière ? Quand même, le Mont-Saint-Michel, c'était quelque chose ! - Vi bé c'est pas moi non pus qui r'f'rais un voyage pareil... Mmm ? Moui alors... Le temps y passe pas vite aujourd'hui, hein ? Y fait-y un sale temps dehors, tu t'rends compte un peu ? Ha ben ça alors... Hein tu trouves pas, dis Bernard ?- Ah ben ça oui t'as raison Germaine... Y fait un sale temps dehors... Hééé oui... Demain c'est lundi, affligeants d'un couple vivant depuis toujours sur le mode de la décrépitude amoureuse. Vers la fin de l'après-midi l'homme lève le nez de ses petits comptes, rajuste ses lunettes et de sa voix ridicule dit à sa femme - Ha ben ça va être l'heure de manger dis, tu crois pas ? Demain on est lundi, ça fera déjà une journée de passée pour aujourd'hui. Hééé oui... C'est toujours ça de Âme indigente qui considère la mort comme une stricte formalité administrative dont il faut s'affranchir le plus scrupuleusement possible... Et l'autre de réponde, aussi insignifiante que son boeuf de mari - Héé oui, demain on est lundi. Ca pââsse...Le couple vécut centenaire. Soixante-quinze ans à se raconter le temps qu'il fait ou qu'il ne fait pas, à parler de l'heure qui passe, à se ressasser leur voyage de noces au Mont-Saint-Michel qui d'année en année prit des allures de légende dans leur crâne de plus en plus rétréci une expédition éprouvante, l'odyssée de leur jeunesse. On les inhuma sous une pluie morne qui rappelait le tic-tac de leur horloge-souvenir. Les funérailles furent ennuyeuses à mourir ils avaient choisi pour leurs obsèques l'option la plus économique, le temps le plus maussade, le jour le plus - Un dimanche en provinceC'était un vieux garçon issu d'une petite ville perdue au fin fond de la Sarthe. Un authentique rescapé du monde moderne. Chez lui ça puait le chien, les placards pleins de poussière et les vieux habits. Odeurs de vieillot et de renfermé. Une ambiance mortelle émanait de sa la salle de séjour, en réalité lieu de débarras éternellement sombre, encombré de boîtes en cartons, de reliques ineptes, de bibelots imbéciles, l'ennui régnait du matin au soir. Partout, des portraits jaunis du pape à tous les âges de son règne et diverses têtes de pontifes saint-sulpiciens... Quelques photos de la mère aussi -sévère- une dévote trépassée depuis plus de vingt ans, et surtout des calendriers antédiluviens accumulés au fil des décennies. Sur les murs, un papier peint à la télévision, dernier outrage au goût, témoignage de l'imbécillité la plus crasse, vestige d'une existence toute vouée aux petitesses, une superbe vierge en blanche, barrée de bleu, couverte d'une fine couche noirâtre, elle trônait toute l'âme de la maison était là. Gâtée par le temps, pieusement immobile depuis vingt, trente ans, l'horreur bicolore avait étrenné plusieurs modèles de récepteurs de télévision. Et lui de l'admirer benoîtement... Vieille cervelle apathique !Je me retrouvais avec joie entre les quatre murs ternes de ce demi taudis en compagnie de son hôte, aussi terne que sa bicoque. J'aimais observer ce cas pathétique, ayant toujours raffolé "d'exotisme de proximité". - Vous prendrez bien un petit café, hein ? Vous prendrez bien un petit café... Oui... Ha ben oui... C'est bon un café, surtout de ce temps là... Hein ? Ha ben oui alors... Puis, s'adressant à son chien - Ben oui Sultan, je sais ben que tu veux un su-sucre... Ben oui Sultan ! Gentil hein... Il est-y pas beau mon chien-chien, hein ?Il fallait le voir flatter son chien comme un vieux sénile qu'il était ! Et moi, mondain né loin de son monde, je le plaignais sans rien montrer, feignant l'attendrissement devant la complicité qui unissait les deux vieux compagnons... Se rendait-il compte qu'il se donnait en spectacle, pitoyable avec ses petites joies du dimanche ? Le chien, un bâtard insignifiant et hargneux, me semblait aussi abruti que le maître. Deux créatures indigentes, l'une à quatre pattes, l'autre à mobylette. Misère de la condition provinciale...A chaque fois que je prenais congé du vieux couple, satisfait mais précautionneux, j'avais soin de me laver les mains, aussi dégoûté par le chien que par le - Le pot-au-feuC'est jour de pot-au-feu chez les Mouvier. Les dimanches chez eux sont pesants, interminables, mortels. L'abbé Borel est invité. Il y a son petit vin blanc tout prêt qui l'attend près de son assiette, avec l'étiquette délavée. Bouteille bon marché... Chez les Mouvier, on affectionne la médiocrité. Signe ultime d'honnêteté, de sobriété, d'immobilisme. Le vieux couple est austère, pâle, et il sent fort la cire. En fait les deux têtes de navet dégagent une vraie odeur de cercueil. A les voir, on devine que leur existence ne fut qu'une longue stagnation au bord du fleuve. Eux, sont toujours demeurés loin de toute agitation. Leur plus grande fierté d'éternels retraités ! Déjà morts avant d'avoir vu le soleil, connu l'Amour, goûté à la Vie...En attendant l'abbé, le pot-au-feu mijote sur la cuisinière. Les portes et fenêtres sont bien fermées, le feu est vaillamment entretenu, l'horloge bien réglée. On craint le vent, le froid, l'imprévu dans cette maison. L'horloge justement, elle rassure les hôtes au possible. Satané cadran... Le seul occupant encore vivant dans cette demeure. Avec ses tic-tac mornes évoquant un monde suranné, mort, enseveli, il est bien plus palpitant que ses propriétaires au coeur frappe mollement, entre sans cérémonie, salue avec tiédeur, amenant avec lui un parfum de formol qui se marie à merveille aux vapeurs de boeuf et de carottes, ce qui ajoute au tableau une atmosphère de morosité profonde, très appréciée des deux sédentaires. La conversation est particulièrement pauvre. D'un ennui que tous trois, confusément, recherchent. L'ennui, cette poutre essentielle qui maintient le toit au-dessus de leur tête, l'indispensable base où prennent racines leurs aspirations tranquilles... Tout tourne autour du pot-au-feu, des oignons, de la cloche de l'église, des dimanches à venir qui, l'espèrent-ils, ressembleront à celui-ci... Le tout arrosé d'une bonne dose de propos météorologiques. Attablés autour du pot-au-feu comme pour faire le point sur leurs jours sans saveur, les mangeurs se sentent en sécurité dans leurs échanges insipides mêlés de bruits de mastications. Avec les sifflements de la bouilloire pour pluie de fond et le carillon pour meubler l'indigence des paroles. Le cérémonial du pot-au-feu-carottes occupera leur après-midi jusqu'à l'heure du thé. Un dimanche d'enterrés particulièrement - Les ravages de la fermeLa grand-mère regarde tristement par la fenêtre crasseuse, la tête vide. Elle reste là, muette, placide, stupide. Dehors, tombe une pluie maussade. Le grand-père impotent étendu dans son fauteuil a les yeux fixés sur un plafond infiniment terne. Il attend. La pièce est sombre, l'ambiance mortelle. La mère est en train de nettoyer des seaux de zinc qui recueilleront le lait des vaches que sa fille Marie-Sophie ira traire à la main, tantôt. Dans cette salle qui fait aussi cuisine on n'entend que le bruit du chiffon qui astique les seaux. Le père est assis sur le banc. Il songe avec anxiété à ses cultures qui prennent l'eau depuis trois jours il pleut sans discontinuer. Ca sent le pot-au-feu dans la pièce. L'abbé doit venir manger chez cette famille de paysans honnêtes, travailleurs, est sinistre l'abbé avec sa sempiternelle soutane, ses prières mornes, son air de déjà mort. Ses conversations surtout sont déprimantes toujours à parler des enfers, des hérétiques, des cultures du père ou des vertus de la continence. Jamais un rire n'est sorti de sa bouche qui semble ne savoir que maudire. Il sent la poussière, la superstition et le vieux regarde elle aussi par la fenêtre, l'air songeur. C'est une jeune fille qui aurait pu être jolie si les années passées à la ferme n'avaient corrompu ses traits, si les longues soirées passées en famille dans la pénombre à parler de tout et de rien et se terminant dans le silence à attendre que le temps passe n'avaient ôté de son regard d'adolescente la joie de vivre. Les visites répétées de l'abbé ont d'ailleurs fini par atténuer considérablement en elle la dernière étincelle de ce feu infus. Avec son fichu sur la tête, son tablier autour de la taille, sa louche à la main, Marie-Sophie à l'air d'une petite vieille dans cette ferme de mangeurs de pots-au-feu et de moribonds. Elle regarde la pluie tomber dans les bruits de nettoyage de seaux à lait. Elle a le coeur gros. Dans cette ferme isolée, elle n'a pas vingt ans qu'elle est déjà morte. Depuis toujours elle vit avec ses parents, de vrais tombeaux ambulants. Et avec ses grands parents. Des éternels enterrés, eux. Nulle joie sous ce toit toujours gris. Inculture, obscurantisme, bigoteries sont les seuls horizons promis à Marie-Sophie. Chez ces parents ignares, insensibles, sclérosés, jamais l'idée que leur fille puisse un jour vivre ailleurs, faire autre chose que traire les vaches, manier la fourche ou s'échiner à ramasser des patates dans les champs n'a effleuré leur cervelle durcie. Ou le grand-père ronfle dans son fauteuil sale à force de fixer le plafond, il est allé le rejoindre au pays des songes, son plafond. La grand-mère radote des "Quel temps de chien y fait, c'est-y pas malheuleux de voil ça !" en roulant des "R" à faire sombrer dans un abîme de grisaille une armée de lurons. Le père pense toujours à ses chères cultures, absent. La mère est absorbée dans sa tâche de quincaillière, en train de frotter ses vieux seaux en on frappe à la porte. L'étable humaine sort de sa torpeur. Une silhouette apparaît, austère. C'est l'invité, tout de tristesse vêtu, son missel à la main. Il hume avec un air taciturne le pot-au-feu qui mijote sur la cuisinière. Marie-Sophie ne quitte pas du regard la fenêtre. Elle ne vient pas comme à son habitude saluer l'abbé, lui désigner le banc respectueusement. Elle reste là à méditer devant la fenêtre, le regard rêve d' -L'abreuvoirC'était un gars comme elle les aimait. Un peu marin, un peu canaille, avec une odeur de foin dans les cheveux. Vivant à la bohème, il se louait de ferme en ferme, de temps en temps. Il n'avait pas son pareil pour convaincre les plus rétives toutes succombaient à son charme. Il séduisait les filles de ses patrons, lorsqu'elles étaient à son goût, laissant derrière lui soupirs et langueurs. Et un parfum de mystère la fille du fermier, avait des vues sur le nouveau commis. Le soir-même elle lui offrit son hymen. Il ne le refusa point. Il demanda cependant un dédommagement la dévergondée était laide. Elle lui accorda six sous. Il les refusa en lui crachant au visage. Il voulait l'abreuvoir à vaches du père. Celui qui trônait au milieu de la cour de ferme, splendide, avec des cales larges et des rebords élégants. Gertrude prit peur, pleura, supplia l'infâme de ne pas exiger d'elle pareil sacrifice... Rien n'y fit, l'amant réclamait son abreuvoir en échange de ses services malhonnêtes. Elle dut céder. L'autre s'éclipsa dans la nuit, tirant péniblement derrière lui son butin indu. Le lendemain Gertrude dut expliquer au père les circonstances de la disparition de l'abreuvoir. Le scandale fut énorme. On la maria promptement au garde-champêtre qui racheta un abreuvoir neuf au fermier. Trente ans après le garde-champêtre mit la main sur le dissolu qui n'avait en fait jamais quitté le canton. Les faits étant prescrits par la loi depuis vingt ans, il fut aussitôt relâché. Il mourut quatre ans plus tard dans les tranchées de Verdun, en 1917. Aujourd'hui on peut lire son nom sur le Monument aux Morts du village voisin où s'est passée cette triste histoire Alphonse - Vieille chouette !Tu en auras allumé des feux dans ta cheminée les soirs d'hiver, vieille sorcière va ! Sale fagoteuse, quand tu seras crevée, fais-moi confiance tu auras l'occasion d'en allumer d'autres, des feux. Pis des bien chauds enfer. Avec tes satanés fagots, va donc au Diable ! Pus personne ne peut pus te voir dans la campagne. Quand le père Lagloire aura fini de faucher son blé, bé tiens, je suis sûr qu'il viendra te couper ta tête d'oiseau de malheur ! J'le connais le gaillard, y t'aime pas pus que moi... Pis avec tes habits d'épouvantail tu fais peur à la Lune. Même les chiens dans la nuit, y font des cauchemars quand tu passes. Va donc aller traîner ailleurs tes sales fagots ! T'as pas encore crevé, dis la vieille ? Mais que ce qu'il attend le Diable pour te foutre sa fourche au travers de la gorge ? T'as bien cent ans comme t'es là, hein la vieille ? Faudra bien que t'y passes un jour ou l'autre, alors pourquoi pas demain, hein ? Et crois-moi je serai bien content quand ça arrivera. T'entends la vieille ? Tu vas-t-y crever, nom de Dieu ? 8 - Les fagotsLa vieille ployait sous le poids des fagots. Mais elle était robuste, dure à la tâche, âpre au gain. Sous la Lune je distinguais sa silhouette brisée, d'apparence si frêle. Avec son bois sec sur le dos, ses doigts crochus, son corps osseux, elle me faisait songer à un arbre vieille chouette en réalité. Je lui adressai le bonsoir en la croisant à l'orée de la forêt. Promptement elle m'envoya au Diable en me menaçant avec son bâton, l'oeil méchant, un silex dans la voix la vieille avait un caractère de chat sauvage. Depuis le temps que je la connaissais, j'avais toujours été séduit par cette sorcière qui vivait à l'écart du village. Solitaire et rebelle, intrépide et coriace, cette vagabonde de la nuit était un la regardais souvent ramasser du bois, humble trésor de son foyer, et m'attardais ainsi jusque tard dans la nuit sur ce fantôme anguleux, sur cette ombre aux allures de fable. Tantôt je la comparais à un épouvantail en route vers les paysages morts et silencieux de la Lune, tantôt je me la figurais hôte des clochers, chevaucheuse des vents ou spectre des cimetières. Je voyais en cette glaneuse de bois un être fabuleux. Elle rentrait tard dans sa chaumière sans confort, rapportant ses pauvres fagots. Peu après sa fenêtre s'éclairait au coeur de la sa maigre fortune sur le dos, son feu de misère, ses haillons d'un autre âge, la vieille me faisait rêver sous les - Vieille rosseC'était une espèce de sorcière sans âge. Bossue, laide, vêtue de haillons. Une voix rauque, des traits anguleux, une canne terrible à la main. Jamais un sourire, toujours de la haine pour ses semblables. D'ailleurs ses sourires devaient la faire ressembler à une tête de mort ricanante, tant elle était hideuse, difforme, gâtée par les l'avais toujours connue vieille. A ma naissance elle avait déjà soixante-dix ans. Lorsque j'atteignis mes dix ans, j'osai contre l'octogénaire m'essayer à ma première bastonnade sorte de rite initiatique qui me valut une grande considération de la part de mes pairs en culottes courtes avec qui j'avais engagé quelque innocent pari. Ce jour-là j'héritai d'un lot de quatre-vingts billes, la plupart d'agate, d'autres opalines, et même dorées pour certaines. Au jour de mes vingt ans je gagnai l'admiration d'un harem de sottes jouvencelles en assénant quatre-vingt-dix coups de balai sur les os de la sorcière. Avant d'atteindre mes trente ans je lui avais déjà brisé plusieurs bagatelles sur le dos, dans l'hilarité un peu brouillonne de mes vertes années. Pour ses cent ans je la rossai plus doctement à l'endroit de sa bosse cent coups de bois vert sur l'échine pour mieux lui faire sentir l'effet d'un siècle en elle écoulé. C'était une vieille souche qui devenait de plus en plus résistante avec les années. L'âge de la maturité me conférait sagesse, métier, respect en frappant avec fermeté mais sans haine je m'achetais une éternelle renommée auprès des ennemis de la vieille. Alors que j'avais dépassé la trentaine, la vieille était toujours vivante, plus fielleuse que jamais. En la croisant je lui crachais habituellement au visage, lorsque je ne lui faisais pas de croche-pied. Elle me répondait le plus souvent en me menaçant avec sa canne ou en me jetant des sorts d'un autre âge... Arrivé vers la quarantaine, je ne savais plus quoi inventer pour tourmenter la gueuse, alors qu'elle était déjà plus que décidé d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce jeu qui s'éternisait depuis presque quarante ans, je me promis de faire la paix avec jour de sa - Avarice sordideLe vieillard craignait que l'on brûlât 98 chandelles pour fêter sa quatre-vingt-dix-huitième année. Avaricieux à s'en rendre malade, même la dépense des autres faite à son attention lui tournait les sa vie il avait économisé. Sur tout. Célibataire par économie, préférant attraper la crève pour épargner un fagot, affamé un jour sur deux pour gagner une livre de pain, il se consolait dans la solitude de son foyer glacial mais paisible, se chauffait avec des flambées imaginaires, se nourrissait de repas sautés. En revanche il buvait de l'eau jusqu'à satiété. Tous les jours de l' jour il mit sa vie en péril pour ne point dépenser deux francs à Rouen il préféra traverser la Seine à la nage plutôt que de se payer le bac. A deux doigts de la noyade, il réussit cependant à joindre l'autre rive sans payer. Il avait plus de cinquante ans et à l'époque le prix de la traversée en bateau lui avait paru exorbitant. La rage de l'économie l'avait poussé à l' jeune, il décida de visiter Paris. Il gravit les trois étages de la Tour Eiffel à pied. Il fit la charité à un mendiant en lui désignant une fontaine. Du Louvre, il admira sans rien débourser les murs extérieurs avec leurs sculptures haut-perchées. Au Jardin des Plantes il opta pour l'observation des pigeons du parc, n'osant franchir la frontière qui sépare la partie du parc public accordée aux simples promeneurs de la partie payante réservée aux visiteurs munis de tickets. Il mangea sans manière, repus des mets divers et inégaux extirpés des poubelles de la capitale. Vu que ça ne lui coûtait rien il écouta de bon coeur les chanteurs de rues. Il leur donna des airs d'encouragements en compensation et estima que c'était déjà bien trop pour des paresseux pareils ! Le soir il sortit aux Champs Elysées en compagnie de sa sinistre mais sobre solitude. Il ne trouva que des gens richement vêtus et en fut ébloui. Lorsque trop las il entreprit de s'asseoir gratuitement sur les marches de quelque établissement huppé pour observer tous ces nantis qui passaient, on le prit pour un indigent. Il ne refusa point les pièces qu'on lui retour dans son taudis de campagne il enferma dans une boîte en fer ses pièces indûment récoltées avant de la cacher sous le plancher, et à l'heure actuelle il les possède toujours, étincelantes dans leur boîte rouillée. La passion de l'économie l'ayant empêché toute sa vie d'aller dépenser cet argent si joliment gagné dans la prestigieuse avenue, ses pièces étaient devenues évidemment caduques depuis 1960, date de l'arrivée des nouveaux francs !Pour être honnête précisons que vers soixante ans, écrasé par la solitude, il pensa tout de même à se marier... Dans sa folie d'avare il s'était épris d'une vagabonde ménopausée, vaguement chiffonnière, femme douteuse vêtue de sacs de la tête aux pieds. Les conditions étaient telles que la belle refusa. Il excluait en effet de nourrir chaque jour de la semaine l'épousée. Seulement les dimanches et les jours de fête, soit un jour par semaine plus les jours fériés. Et encore avait-il établi un barème inique et complexe qui lui donnait le droit de compter comme un seul jour férié certains jours chômés qui se suivaient, estimant que ces jours fériés qui se doublaient s'annulaient pour n'en faire finalement qu'un... Trois jours fériés qui se suivaient revenaient selon lui à un jour ouvrable, donc pas de nourriture à devoir à l'aimée... Il exigeait en outre que sa femme lui fût fidèle dans des besognes viles et harassantes, qu'elle ne gaspillât aucun bois, même par grand froid... Et il en était ainsi pour tous les aspects de la vie quotidienne il tirait à l'extrême la corde humaine, ne se souciant que des économies faites sur le dos d'autrui. Si bien qu'en épousant l'affreux bonhomme la malheureuse chiffonnière eût été bien vite morte de faim, de froid, de jour de ses quatre-vingt-dix-huit ans il eut le soulagement de constater que le gâteau qu'on lui avait préparé ne comportait que neuf bougies - Le quincaillierVêtu de sa longue blouse de travail couleur grisaille, il s'affairait au milieu de ses marchandises avec l'air pénétré de ceux qui sont investis de hautes missions. Une vie passée à exaucer des souhait ménagers, à débattre avec les fournisseurs et les clients de sujets pointus relatifs à des produits détergents, à des chignoles, à des mécanismes subtils de balais-brosses... Parfois il entrait dans des discussions savantes et inspirées avec ses clients pour savoir quel évier, quels jeux de vis ou genres de casseroles correspondaient le mieux à leur recherche. La satisfaction de ses clients lui donnait le sentiment d'être utile. Voire indispensable. Il avait trop conscience de passer pour un notable dans la petite ville. Aussi remplissait-il sa mission avec une authentique ferveur. Dans sa boutique, une odeur de sainteté. Rien que des exhalaisons âcres de chasteté provinciale. Un siècle et demi de trésors domestiques entreposés en ces lieux avait rendu l'atmosphère irrespirable tout dans la quincaillerie puait la province étriquée ! Les murs restituaient avec insistance des parfums ensevelis depuis une éternité et passés de mode. Odeurs obsolètes à jamais perdues, oubliées par le reste du monde et qui donnent cette nausée délectable que l'on appelle peut-être la mélancolie...Vétustes et cossus, les rayons croulant sous les marchandises inspiraient un ennui mortel. L'ambiance désuète et austère de la boutique s'accordait à merveille avec la tête du quincaillier qui se prenait très au sérieux dans son quincaillerie était une vieille affaire fondée par d'illustres aïeux qui, en plein XIXème siècle, s'étaient fait un nom dans la ville. Pères d'une future dynastie de quincailliers vouée à la légende familiale, leurs portraits jaunis trônaient au-dessus de la caisse, lieu symbolique de toutes les réussites provinciales. Endroit vénérable de la quincaillerie, zone rouge de l'antre séculaire, sujet tabou, depuis plus de cent cinquante ans la caisse inspirait un respect inné de père en fils... Cette maison honnête fréquentée par de vieilles rombières en panne de robinetterie ou de dames "bien comme il faut" en manque de produits détartrants lui conférait une honorabilité qui avait fait son renom depuis plus de cent cinquante ans. Ici on ne vendait que des choses utiles, pragmatiques, fonctionnelles. Point de fanfreluches ni de bagatelles, rien que des accessoires indispensables au bon entretien de la plomberie des honnêtes gens, essentiels à la bonne marche du quotidien des bons citoyens, nécessaires au soutien du moral des troupes immergées dans le réel...Pauvre type ne rêvant pas plus loin que ses articles de zinc et d'étain et qui pour rien au monde n'aurait voulu changer sa place de gardien des biens ménagers, le fier quincaillier faisait pitié à voir dans sa destinée aussi étroite, aussi minable que sa longue blouse de travail couleur - Un bon rustreJ'ai un chapeau sur la tête, une pipe dans la poche, de la chique dans la bouche et de l'or dans un coffre. Mais je vous dirai pas où. Croyez-moi, ma canne est plus dure que vos caboches d'assistés, tous autant que vous êtes ! Je ne crains ni les cornus, ni les statues, ni les moustachus. D'ailleurs je suis moi-même barbu avec de la moustache. C'est pas demain que l'on me verra mettre de la cire d'abeille sur ma selle de vélo comme font les jeunots qui tiennent pas dessus ! Je roule à la sueur, vis à l'ancienne, dors au rouge. L'eau est réservée pour arroser pendant l'été. Je vais à l'ombre au fond des bois quand le soleil tape trop fort. Pas besoin de bouton électrique dans la nature je suis chez fais mon jardin, mon pain, mon beurre. Jamais malade. Je n'aime pas rentrer dans les villes, c'est antihygiénique. Et puis les citadins n'aiment guère mes senteurs. Je sens la terre, les bois, le jardin de la campagne. Un peu la sueur aussi. Je travaille sans me presser, c'est meilleur pour le moral. Les patates ont le temps, pourquoi j'irai faire la course aux plantations ? Il n'y a que du naturel dans la terre que je retourne. Il faut respecter le sillon. A la ville on mange sous des plastiques. Moi je me nourris sans enfants aujourd'hui sont tous des bons à rien. Ils sont habillés avec du chimique sur le dos, engraissés au sucre blanc, gonflés au blé industriel. De mon temps ils allaient au vent avec des bures contre le froid. Ils faisaient pas les difficiles pour la soupe. Ils étaient pas chétifs avec des casques pour aller à pas la télévision, mais plein d'étoiles à regarder, une cheminée pour rêver dans les flammes, un chat qu'il faut caresser tous les me prend pour un attardé à la ville. Demain matin ils partiront tous dans leurs usines manger des sucres blancs dans des plastiques pour revenir le soir voir ce qu'il y a dans leur poste de télévision. Demain matin j'aurai quatre-vingt-treize ans. Toujours vaillant. Jamais vu le docteur. J'irai faire mes fagots. 13 - 14 juilletLa troupe des patriotes est réunie, tout de tricolore parée. Il y a le vétéran, la poitrine couverte d'honneurs, ventru, rougeaud, déjà transpirant de pastis. Avec son air d'éternel abruti, il est raide comme une stèle devant le drapeau qui flotte sur le Monument aux morts. Il y a la belle Gisèle, la putain de Monsieur le curé. Prête à pousser l'hymne patriotique pour se faire remarquer des villageois... Belle est un grand mot la cinquantaine décatie, édentée, claudicante, apprêtée comme une jument de trait, elle fit rêver plus d'un béret. Parce qu'elle est blonde, on dit qu'elle est belle dans le coin. Critères locaux...Il y a Monsieur le curé, évidemment. Noire soutane et missel sous le bras, l'air de rien fadasse, lisse, insignifiant. Un fétu de paille, un poltron, voire un ancien collabo disent certains... Passons plutôt à son voisin, le père Hector, le maire du village. Une cuve à bière que même une barrique n'effraie pas ! La réputation pas usurpée d'être un sacré foutu couillu de chaud lapin aussi... Élu dès le premier tour avec 45 voix sur 60. La grande affaire de sa vie. L'homme respecté du village. Autour de ces quatre piliers, les notables commis agricoles, bedeau, épicier et son épicière, la secrétaire du maire, quelques moustachus du Monument aux morts l'hymne national retentit. Les tambours municipaux résonnent, terribles. Quelques rosières endimanchées tressaillent, trop émotives. D'autres, plus canailles, se pâment. De sa voix chevrotante la Gisèle entonne le chant, rapidement désynchronisée avec l'orchestre. Une larme coule sur la joue du vétéran. Simple sueur d'ivrogne... L'hymne achevé, un grand silence pèse sur la place, vite relayé par un concert d'aboiements. Les chiens du village excités par les tambours apportent une note vachère à la discours du maire est très applaudi, bien que truffé de fautes grammaticales. "Drapeaux" fut héroïquement accordé avec "martial", non sans trémolos patriotiques dans la voix du journée des célébrations du 14 juillet terminée, tard dans la nuit chacun s'en retourne chez soi ou ailleurs cuver son dû républicain. La putain du curé, au presbytère. Le vétéran, dans le fossé, ivre-mort. Les autres, dans leurs étables, les bistrots alentours ou plus sobrement, nulle maire, dans son - La GisèleGisèle, dite "la belle Gisèle", la quinquagénaire décatie qui sert de "dame de salon" à Monsieur le curé, avec toute la réalité crapuleuse que sous-entendent ces termes édulcorés, Gisèle disions-nous, se dirige vers l'église, la tête droite, l'oeil canaille, l'épaule de travers, la jambe lourde, l'air pas fin du c'est fête, le grand jour dimanche de Pâques ! Une des meilleures recettes pour le clocher... Gisèle le sait, c'est elle qui tient la quête. Dans le village personne n'est dupe de ses coups tordus avec le détournement d'une partie de l'argent pie, elle s'achète au grand jour écharpes aux coloris vifs et souliers vernis. Il y a même du fil doré sur les bagatelles qu'elle ! Elle fait bien le bonheur du camelot, allez ! Il faut la voir parader au marché du jeudi sur la place du village... Fière, froide, hautaine avec son sac à main acheté à Pentecôte, juste après la quête. C'est qu'elle ne perd jamais de temps la Gisèle... Elle en fait jaser plus d'une, c'est sûr !Et avec ça elle fait tourner la tête à plus d'un commis. C'est qu'elle commence à avoir des airs de "belle de la ville" la Gisèle, avec ses toilettes de luxe... Pensez donc, du fil doré sur ses écharpes ! On n'a guère l'habitude de voir déambuler d'aussi jolies chouettes au village. Il paraît que le bedeau, le brave Émile, depuis que la Gisèle s'habille comme une princesse, il sonne les cloches de travers. L'amour l'a rendu encore plus benêt qu'il n' faut dire que le camelot qui fournit la Gisèle s'est fait une jolie réputation depuis qu'il a vendu un chapeau à plume à la femme de l'ancien maire. On aurait dit une authentique bourgeoise de sous-préfecture ! C'était il y a quinze ans. L'événement avait ému le village à l'époque... Le curé en avait même parlé dans son sermon du dimanche. On avait frisé le la renommée du colporteur ayant dépassé les limites de la paroisse, sa clientèle est devenue choisie. Citadine, prétendent les mauvaises langues... Il est vrai que seuls les notables osent franchir le pas la femme du patron vacher du hameau voisin, les filles de l'épicier, et même le premier adjoint au maire en personne. Mais revenons à Gisèle sur le chemin de l'église. Depuis qu'elle tient la quête, c'est une autre femme. Avec ses allures de mondaine, elle impressionne même Fernand le Président de l'Amicale des Chasseurs de la Commune, qui n'est pas homme à se laisser émouvoir à force de rouerie combinée à l'assiduité aux messes, la Gisèle est devenue une personnalité incontournable dans le village. Toujours vêtue d'effets de chez le camelot, elle en impose la Gisèle ! Mal enrichie mais respectée. L'habit faisant finalement le moine, quoi qu'on dise...15 - Un coeur increvableLa vieille femme dont je vais relater l'histoire était à la fois si bonne et si méchante qu'elle préférait donner son repas à un chien galeux plutôt qu'à un enfant affamé. Physiquement elle était d'une extrême laideur. Intérieurement aussi. Et pourtant... Tant de beauté potentielle sous ce visage hideux ! Une flamme brûlait en son âme, l'éclairant et la noircissant en même temps. Suie et lumière se répandaient en elle, issues d'un même yeux étaient d'azur et de purin. Dans son coeur, roses et orties formaient bouquet. Collé sous sa semelle, de l'excrément parsemé d'étoiles. Entre ses mains, miracle infernal, l'eau claire se mêlait de sang. Ses mots étaient de cristal, ses intentions de velours, ses actes de marbre elle se sacrifiait sans compter pour sauver chiens errants et corneilles fatiguées devant des petits mendiants déconcertés et envieux. Elle regardait avec apitoiement les petits humains miséreux en lâchant de la viande grasse et du pain frais à ses chiots. Ou alors, avec un geste ample, ostensible, théâtral sensé traduire l'authentique générosité, elle tendait une main vide à ses semblables vêtus de haillons en regardant avec pitié une portée de canidés... Les enfants repartaient les mains vides, les yeux pleins d'une merveilleuse illusion de pain, tandis que les chiots restaient chez la vieille, le ventre rempli de son pot-au-feu du midi, bouillon et carottes jour les gens du village enterrèrent avec soulagement et médisances une centenaire la défunte était si laide, si méchante avec les enfants, si odieusement aimable envers les cochons, les chiens et les corneilles que tous ce jour-là furent heureux le jour de ses obsèques... Cependant ils n'étaient pas parfaitement heureux de voir le visage honni étendu près de la tombe. La centenaire haïe gisait bien là, pâle, sans plus d'âme, inoffensive, définitivement partie dans l'autre monde. Pourquoi tant d'aigreur subsistait malgré tout chez les villageois ? La morte enfin avait bien les traits de notre héroïne. Alors pourquoi ?C'était sa était toujours vivante et menait le cortège, plus vaillante que - Les fruits de la discordeElle était d'une parfaite probité. Au moins dans les apparences. Belle comme un poirier endimanché, pieuse comme une âme damnée, sotte comme une employée de mairie qu'elle était, aimable comme un pot de miel, on pouvait dire en la voyant que c'était un vrai trésor de la province, une grosse pierre bien ancrée dans la France profonde. Ajoutons qu'elle ne ratait jamais une messe en bonne célibataire qui se la montagne de savon au lait avait un versant moins lisse. La nuit Madame la servante du Bon Dieu devenait grande prêtresse de la débauche. Elle pouvait déniaiser de force le fils du maire puis aller aussitôt porter plainte au Commissariat de la ville voisine pour outrages aux bonnes moeurs de la part du Maire lui-même. Affabulatrice, dépravée, calomnieuse et insatiable, cette vieille catin était tout cela à la fois. On l'aimait bien néanmoins dans le village. Connue pour ses vices cachés autant que pour son sourire dégoulinant de confiture, on la traitait à la fois comme la sainte protectrice des fraises en bocaux et comme une putain de seconde Monsieur le curé lui rendait visite dans sa chaumière. Pour conclure de douteuses affaires affirmaient les mauvaises langues... Monsieur le curé était de toute façon un impuissant notoire. En fait il venait lui revendre à vils prix des vieux mobiliers d'église qu'elle se chargeait d'écouler au prix fort dans des réseaux n'aimais pas cette femme presque belle et franchement corrompue. Elle me le rendit bien puisqu'un jour je reçus d'elle un énorme colis par la poste. Rempli de pots de - La vieille crogneJe suis une crogne, une sale vieille crogne de putain de charogne de saloperie d'ordure. Plus crogne que moi, y a pas. J'ai quatre-vingt-huit ans, presque toutes mes dents et une canne plus dure que la tête du Diable. J'ai vécu deux maris, trois chiens, un glaïeul. Tous des crucifix rougis au feu dans les trous de serrures des maisons des pauvres gens. Avec ma canne je cogne les riches, je cogne les chats, je cogne les agents de la maréchaussée. Pis j'ouvre le courrier de mes voisins pour cracher dedans. Je suis une vieille crogne je vote communiss' et je brûle l'argent des ouvriers. Seulement les billets, parce que les pièces résistent au suis une vieille crogne et je vous envoie à tous ma canne au travers de la gorge ! J'ai besoin de personne, vous pouvez tous allez crever là où que vous êtes ! Je vous enterrerai bien avant que le Déluge me tombe sur la tête... J'en ai enterré de plus solides que vous. J'ouvre à personne dans ma maison, pas même au Bon Dieu. Sous mon toit je suis chez moi et y a pas intérêt à ce qu'on vienne me chercher des noisettes ! Je suis pas crogne pour rien. Je vous materais tous autant que vous êtes, bande de petits ricouillards !Je peux vous dire que vous allez entendre parler de moi. Ma canne elle en a râpé des chemins. Ca fait des lunes que je la traîne. Même elle je peux pas la voir, la Lune. Alors c'est pour dire que si jamais je vous vois... Ben y a pas intérêt à ce que je vous vieille crogne, je suis une vieille crogne que je vous dis !18 - La belle BertheAvec son giron de fermière endurcie, immense, redoutable, avec sa cuisse comme un chêne et son cou de boucher, Berthe ressemblait plus à une masse bovine en action qu'à une frêle femme. Elle buvait comme un Prussien, crachait comme un tonnelier, chiquait plus que de raison, mangeait comme quatre, tenait la charrue mieux qu'un colosse, jurait comme un démon. Et frappait même les hommes comme un vrai couillu qu'elle deux besognes de force elle émettait parfois des plaisanteries de salles de garde. Elle avait des délicatesses de charretier, des finesses d'engraisseuse de cochons, des moeurs de boucanier. Bref cette représentante du beau sexe était un authentique tue l' pas pour tout le monde. Alphonse Torchecul, commis agricole à la musculature aussi épaisse que les capacités de réflexion étaient réduites avait des vues sérieuses sur la belle Berthe. Il ne savait pas parler aux femmes. Qu'à cela ne tînt, il décida de parler en homme à Berthe avec ses humbles mots à lui - Berthe, j'ai à te parler. Tu vas faire la vache et je m'en va faire le taureau. T'écarteras tes cuisses, comme ça y aura plein de jus à te foutre dans ta matrice de coche pour qu'après tu beugles comme un veau à nous pondre dans les saintes douleurs un salopard de péquenaud qui sortira de ta culasse neuf mois pus tard !C'était clair, Alphonse semblait sincèrement amoureux de la belle fut émue par la déclaration d'amour du commis agricole. Elle lui répondit en rosissant - L'Alphonse, ramène donc ta tripe de boeuf que je la foute dans ma grosse boyauterie. Tu vas me la secouer dans les tripes, je veux parler des tripes vachères, pas des tripes à purin, et pis je te la ferai bien dégorger jusque dans le fond de mes putains de rognons de fumelle... Pis après y'aura un paquet de viande qui m'poussera dans la panse. On l'appelera Nesto'. Qu'ê qu'ten dis l'Alphonse ? Nesto', c'est-y pas un beau nom ça pour un futur laboureur qui te ressemblera ?- Nestor, je dis pas. Pour un beau nom c'est un beau nom. Y'a rien à dire la Berthe. Mais si c'est une fumelle ? Comment que tu l'appelleras ?- On n'aura qu'à l'appeler Nestorine. Ca mange pas de pain de l'appeler Nestorine. Pis elle travaillera comme un gars avec un nom pareil ! On peut pas dire, le nom ça y fait. C'est pas moi qui appellerait le fruit de mes entrailles Charles-Edouard, acré nom de diou ! Ca non alors ! Pasque ça c'est un nom de vrai fainéant ça ! Allez ! Viens donc me rentrer dedans l'Alphonse, pasqu'y faut déjà commencer par la fabriquer cette andouille à naître dans neuf mois ! Les deux amoureux échangeaient innocemment de la sorte et se disaient encore plein d'autres choses aussi charmantes. C'était touchant de les voir parler ainsi de leur avenir. Ils conçurent entre le tas de fumier et l'étable à vaches. Les meuglements, caquètement et grognements des hôtes de la ferme accompagnèrent leurs roucoulades comme le plus doux des mois plus tard la petite Nestorine vint au fut pour elle le début d'un enfer sans tache. 19 - Une jeune fille à la fermeA vingt ans, Nestorine connaissait mieux le langage des porcs que le Grevisse. Elle était le parfait reflet de ses géniteurs, mais en plus jeune. Elle se mouchait dans ses doigts, se soulageait dans la réserve à purin, se rinçait le gosier dans la gouttière. C'était un monstre femelle de cent-vingt kilogrammes absolument inaccessible. Une sorte de mastodonte intouchable, un phénomène en jupon. Bref, un beau brin de jeune fille selon les critères de beauté en vigueur dans la parents étaient très fiers d'elle dès ses seize ans elle portait déjà sans effort apparent des sacs de cent kilos, mâtait des boucs hargneux en quelques étreintes nerveuses et puissantes, retournait d'une seule traite de larges carrés de terre à la force du mollet, cognait les gaillards les plus vigoureux du pays, abattait des verrats d'un seul coup de maillet, s'enfournait à la suite des chapelets de saucisses-maison, éructait plus fort qu'une ogresse, avalait sans rechigner son verre d'absinthe Nestorine n'était pas du tout heureuse. A vingt ans elle avait mûri. Secrètement elle aspirait à une existence plus virile, moins efféminée. Sans jamais oser l'avouer à ses parents de crainte de les contrarier, elle désirait se confronter aux dangers de la vraie vie, loin du cocon rassurant de la ferme familiale. Elle avait l'ardent désir de connaître les éléments, les hommes et les bêtes de manière moins atténuée, plus authentique. Elle voulait un contact réel, vrai, direct avec le monde et ses habitants. Elle sentait bien que sous ce toit où elle était née elle vivait protégée comme une poupée dans un jardin beaucoup trop rose pour avait besoin de recevoir de grands coups de poing de la vie, besoin de sentir les flammes vivifiantes de l'aventure, besoin de savourer l'amertume incomparable de la bière de contrebande, besoin de voir un autre sang que celui de ses verrats qu'elle abattait avec un plaisir de plus en plus émoussé, besoin de fracasser d'autre crânes, de terrasser d'autres adversaires plus consistants que ses boucs habituels, besoin de cogner d'autres têtes que celles qu'elle connaissait déjà... Bref, elle voulait sortir de sa trop jolie cage dorée, prendre son envol de jeune aurait voulu donner libre cours à toute son énergie, montrer au monde la mesure de sa vitalité plutôt que de demeurer ainsi dans sa ferme. Elle s'y ennuyait comme un poupin devenu adulte à qui l'on n'aurait pas remplacé la dînette de l'âge elle dut rester toute sa vie à la ferme à égorger du bétail, engraisser des porcs, mener la charrue, abattre des chênes, terrasser des cornus, arracher des souches, frapper de peureux colosses, chiquer l'humble tabac paternel, boire de la bibine de mauviette à quarante degrés, se faire saillir par des bons à rien de laboureurs, de dockers ou de boxeurs qui ne tiennent même pas debout après un litre de tord-boyaux... Cette existence fadasse de midinette ne lui convenait vraiment pas et la rendit malheureuse toute sa vie durant, elle qui ne rêvait que de mâles activités, de défis martiaux, d'ouvrages magistraux et de grosse - Emoi au villageLes rosières trépignent devant la salle des fêtes. Déjà en état d'ébriété avancé, le garde-champêtre supervise tant bien que mal l'organisation. De zélés administrés s'improvisent auxiliaires municipaux, le béret bien vissé, fiers comme le coq penché du clocher. Les anciens respectés parce qu'ils ont connu le Café-Tabac d'avant la guerre jouent de la casquette le mégot humide collé à la lèvre inférieure, le rire gras comme les frites-saucisses qu'on sert sur les tréteaux, l'haleine fraîche comme le rosé, la bedaine héroïque. Le bedeau, incorrigible vieux garçon qui ne connaîtra décidément ni les subtilités de l'amour ni l'usage du savon lorgne l'assistance femelle, l'oeil égrillard, un ballon de rouge d'une main, le drapeau tricolore de l'autre. Ils sont tous là le maire avec son écharpe républicaine qui impressionne tant la vieille Taupine, que certains prétendent de Hambourg mais qui en réalité est née au village, qui plus est ennemie farouche des Boches... Il y a le curé bien sûr, la soutane imprégnée de naphtaline, le missel à la ceinture, prêt à dégainer au moindre appel du Ciel. Bon vivant, bon buveur, bon prêcheur, mauvais exemple, il aime ses ouailles impies, déteste les pécheurs véniels. Allez comprendre ! Le premier adjoint quant à lui ne manquerait pour rien au monde les festivités il rayonne, auguste, le regard dur, la chique molle, enivré depuis la veille à l'idée de parader au milieu des administrés, pénétré de son importance municipale. Il brigue le trône aux prochaines élections et a d'ailleurs promis d'arrêter la chique le jour où il sera commis Alphonse toujours là quand il y a distribution gratuite au buffet de la mairie, traînant odeurs de foin et relents de gnôle. Analphabète, épris de ses guêtres, le souffle chaud, le chapeau crasseux, les manches râpées, il n'est pas difficile l'Alphonse il ne demande qu'à faire son trou au village. Et puis au cimetière aussi, il y tient chèrement. Un romantique l'Alphonse, le dernier des moitié des avinés ne sait pas ce qu'on fête à la mairie. L'autre moitié a oublié, grisée par l'ambiance, emportée par le souffle puissant, divin de l'accordéon. Peu importe le flacon la salle des fêtes est pleine, le maire balbutie de joie - enfin d'ivresse -, le bedeau est aussi sonné que ses cloches, le père Eugène, béquilleux, danse sur ses trois pattes. L'émotion est grande ce soir au - Berthe-la-patte-folleTu perds rien pour attendre la Berthe ! Déjà qu'avec ta patte folle tu ressembles à une vieille capocharde en bois, quand je te tomberai dessus j'te cassera le dos en deux, moi ! T'entends dis ? Ha t'entends pas ? Pasqu'en plus t'es sourde... Sacré foutue vieille, va ! Des chouettes comme toi j'en déplumerais bien tous les jours, face de ratière ! Je t'aurai bien un jour, espèce de vieille bécasse à la patte tordue ! Tu le sais que je t'aurai un jour la Berthe, tu le sais. Alors c'est pas la peine de faire des airs que c'est comme si ça arrivera pas... Pasque ça arrivera. Et ce jour là la Berthe, t'entends, ce jour-là t'en verras des pas mûres. Pis des sacrées encore ! Vieille patte folle de sale oiseau que t'es, va donc crever ! Allez, cours-y à la crevure avec ta patte de travers, tu perds rien pour attendre que je te dis !Ca te fait quel âge maintenant, dis la Berthe ? Bientôt quatre-vingt-dix ans, c'est ça ? T'es pas folle non ? Ben si t'es folle, justement. Faire des histoires à ton âge... Hein, quand même, tu te rends compte ? Tu l'auras quand même voulu. Je va pas me gêner pour t'avoir au détours. C'est pas l'âge qui fait, hein la Berthe ? T'es rien qu'une vieille patte folle qui perd pas pour attendre, pour autant que t'as quatre-vingt-dix balais... Et crois-moi, je va pas te rater !Non, ça je va pas te rater la Berthe, fais-moi confiance... C'est pas avec tes quatre-vingt-dix ans que tu vas m'empêcher d'aller te remettre à ta place que tu mérites. Pauv' sourde va ! T'es qu'une patte folle qu'entend pas, t'entends dis ? Une vieille peau de patte folle que je va bientôt aller régler son compte bien comme y faut. En attendant dors sur tes deux oreilles pasque de toute façon tu me verras pas venir le jour où je viendrai, que tu soyes sourde ou pas. Tu m'entendras pas venir, mais je peux t'assurer que tu le sentiras passer... T'as toujours été une sale sourde à la patte folle et je te dis que tu vas le regretter la vieille !Tu sais comme moi que la vengeance est un plat qui se mange froid, hein la vieille ? Bien froid !22 - La soupe est prête !D'un geste las, la maîtresse de maison pose la soupière fumante sur la table. Ca sent fort la soupe aux poireaux-pommes-de-terre. Son mari, une espèce de légume insignifiant, regarde le récipient sans broncher. Il attend le signal de sa femme pour y plonger la louche. Avec sa calvitie prononcée, son air d'épicier de province et ses vieilles pantoufles usées, il est loin de faire pitié. Au contraire, il inspire mépris, dégoût, railleries. Le filet de bave qui lui pend aux lèvres est la goutte de trop devant tant de décrépitude, qui résisterait à la furieuse envie de lui cracher au visage ? Cet ancien comptable a l'air de ce qu'il est un éternel sédentaire qui n'a jamais eu d'autres rêves que de posséder des canapés en cuir, de rutilantes boîtes à outils vues dans les catalogues, un bon système d'adoucisseur d'eau, une véranda, une tondeuse à gazon dernier cri facile à entretenir, une assurance-vie... Aspirations de petit fonctionnaire étriqué que des milliers de soirs successifs à patienter devant des soupières ont fini par abrutir parfaitement. - " Sers-toi donc Gaston, tant qu'la soupe elle est ben chaude !"Toujours la même phrase, tous les soirs. Et lui de répondre invariablement, des milliers de soirs de suite - " Ha ben ça fait-y pas du bien de manger de la bonne soupe, hein ?Parfois au milieu de la soupe le retraité se prend à rêver un peu plus que d'habitude - " Tu sais Germaine, un jour j'aimerais bien toi et moi acheter la cabane de jardin dont je t'ai parlée l'autre jour. Avec les p'tits nains tout autour, ça serait-y pas beau près de la véranda, hein ? J'en ai vu des beaux en passant devant chez Bricolage-Service... Y en a de vraiment chouettes alors ! "- Avec ses rêves ineptes de minus et ses soupières pleines de promesses potagères l'ex-comptable vécut heureux encore très longtemps auprès de sa femme à son image. Ils n'eurent aucun enfant. Mais des soupières à vider, des milliers. 23 - Le destin de PatatinPatatin, fermier de son état, aimait sa femme Adèle comme un gougnafier qu'il était, laquelle le lui rendait bien mal elle, était une grande romantique, une belle âme, une parisienne élégante en quête de raffinements du coeur. Qu'était-elle venu patauger dans la fange quotidienne de ce rustaud ? Tous au village se l'étaient toujours demandé... Élevé chez les porcs, Patatin affectionnait leur compagnie, négligeant sans complexe celle de ses semblables. Les porteuses de dentelles n'étaient pour lui que des dépensières qu'il fallait corriger et, accessoirement, abreuver d'eau claire, nourrir d'avoine, atteler à la ne frappait pas sa femme. Mais il ne l'habillait pas, ne la sortait pas, ni ne la cajolait. Il usait pour lui parler du même langage qu'envers son bétail. Il la hélait comme une vache laitière lorsqu'il était en rut, tapait du poing sur la table quand elle parlait poésie, la sifflait à l'heure de manger. En outre, le dimanche matin au lieu de lui apporter au lit des croissants chauds et du café autrichien, il lui faisait curer les étables, car le dimanche était jour de fumier. L'affaire était sérieuse pour Patatin. Pour rien au monde il n'aurait manqué à ce rituel dominical pendant que sa femme s'affairait à remplir des brouettées de fumier de six heures à midi, lui dégustait des pommes cuites arrosés de Calvados. Elle avait droit à une pause qu'il calculait à la seconde près, chronomètre en main, afin qu'entre deux étables elle pût satisfaire aux nécessités naturelles. Lui, pendant ce temps saupoudrait les pommes dorant au four de cannelle corvée finie, exténuée, couverte de fumier, Adèle devait encore préparer le repas du midi pendant que Patatin allait inspecter les étables, racontant ses rêves de la nuit à ses vaches qui bousaient avec placidité. Ainsi en allait-il de la vie de Patatin. Mais, lassé des manières mondaines de sa femme, il finit par demander le divorce. Il obtint gain de cause et reçu de son ex-épouse une pension alimentaire qui lui permit d'aller jouer toutes les semaines au casino et de gagner une grosse somme qu'il utilisa pour s'agrandir. Il acheta des terres, construisit d'autres étables, grossit son cheptel. Il devint important dans la région. Riche, respecté de ses pairs, il épousa la fille de la châtelaine qu'il engrossa le jour-même des noces. Le fruit de la saillie fut laid et contrefait. Et fort sot. N'importe ! Il devait hériter de la ferme, des étables, du bétail, des terres, de toutes les terres acquises par le fermier...Ce qui, définitivement, gonflait d'orgueil fils n'hérita point il mourut à l'âge de douze ans, foudroyé par une leucémie aiguë qui laissa Patatin sans voix mais non sans ressources il se consola en engrossant une nouvelle fois sa seconde femme. Mais celle-ci mourut avant même d'enfanter. D'une indigestion de en début juillet. Patatin dut finir seul la récolte des cerises à la hâte avant l'enterrement, ce qui l'irrita quelque peu, lui qui avait mis toute sa confiance dans sa femme. Pour finir, le jour des funérailles de son épouse, ayant failli se rompre les os en glissant sur la dalle humide du caveau, il se jura de ne plus jamais prendre - Le père MesnierDans certains coins de la province profonde, on trouve depuis toujours des tribus d'âmes arriérées. Le père Mesnier est un cas. Ce personnage singulier se distingue de ses concitoyens agrestes par ses frasques mondaines, ses moeurs parisiennes, ses délicatesses d'un autre monde. Mais aussi par ses outrances de philistin. Bien qu'il n'aie jamais quitté son canton, on le prendrait pour un citadin. Ou pour un bourgeois en sabots. Ou pour un ours. Ou pour un papillon... Le père Mesnier est inclassable. Un drôle de zèbre en phallocrate, congénitalement efféminé, fantasque et sage, raisonnable et pervers, le père Mesnier sait rallier quiconque à sa cause, laquelle se résume en deux mots l'ail et la Lune. Amoureux fou de l'astre noctambule et passionnément versé dans la culture des liliacées, il ne mange jamais d'ail, ne veille jamais sous les rayons de la planète blonde. Le père Mesnier, personnalité pour le moins paradoxale...Les femmes sont un éternel sujet d'indifférence pour notre héros qui ne jure que par la Poésie ! Inculte, paresseux, gourmand, il n'a jamais ouvert aucun livre de sa vie. Ce qui ne l'empêche pas de postuler régulièrement pour une place à l'Académie Française dés qu'un immortel meurt. Ni de jouer de la lyre dans les rues de son village tôt le père Mesnier va à la messe le mardi, mange des crêpes banales le dimanche, imite assez bien le cri de la pie tous les jours de la semaine. Chez lui, il y a des tableaux de maîtres, des vaches, pas de cochons, des poules et des faïences choisies. Il aime chrétiennement sa femme, chèrement les arbres, piteusement l'avoine, mais n'aime pas du tout le vin collectionne le vent, l'eau de pluie, les fleurs fanées et aussi les lettres de grands écrivains avec qui il correspond assidûment depuis plus de trente vous le rencontrez un jour au détour de son village quelque part au fin fond de la France, n'hésitez pas à lui adresser la parole et même à lui parler fort, vu qu'il est un peu dur d'oreille, mais évitez surtout de converser avec ses voisins. Ce sont de véritables anonymes, et de la pire espèce encore rien que de pauvres haricots - Un humble clocherJ'entrai dans la petite église du village. L'assemblée de pieuses était au complet. Il y avait la femme du maire et son chignon ridicule de fausse bourgeoise, la vieille fille méchante de la grand'rue, les quatre catins obèses parées de leurs dentelles du dimanche fleurant le formol, la femme du marchand de vins, fournisseur officiel de Monsieur le curé, les demoiselles pubères toutes à peu près aussi sottes et laides les unes que les autres... Il y avait encore quelques paysannes en fichu, aussi avaricieuses que superstitieuses, les doigts crispés autour de leur chapelet usé, à moins qu'ils ne fussent hermétiquement clos jusqu'au passage de l'assistant du curé, enserrant avec une ferveur toute économique quelque inestimable piécette destinée à la quête. Et au fond de l'église, déjà à moitié ivre, le bedeau avec son air d'imbécile qui attendait benoîtement la fin de la messe pour sonner les cloches, sa plus chère mission sur cette terre, semblait-t-il...Les fautes de goût se lisaient aisément sur ces visages plus ou moins rougeauds, à travers les toilettes démodées qui s'étalaient non sans outrance, jusque dans les airs sottement compassés de ces ouailles "poullaillères".La vieille fille chantait comme une chèvre, couvrant de sa voix sonore et sirupeuse les autres choristes. Avec des trémolos exagérés dans la gorge, on eût dit qu'elle invoquait le dieu des caprins, comme si le salut de son âme dépendait de la ferveur de ses bêlements de femelle prétendument abstinente... Je savourais ce concert d'étable, amusé par ce chef-d'oeuvre de maladresses si chèrement encaustiquées, de crétinisme provincial si pur. Les moeurs arriérées et ridicules de ce village parfaitement sclérosé semblaient avoir été miraculeusement préservées de toute corruption citadine. Le tableau était pitoyable et pittoresque. Cette église perdue était un régal, mais aussi un véritable laboratoire pour les railleurs de mon espèce dont le sens critique commençait à s'amoindrir soit par manque d'exercice, soit par lassitude, les provinciaux de notre époque ressemblant tous de plus en plus aux hôtes précieux de la capitale...Je ressortis de l'église juste avant la fin de l'office, infiniment rasséréné sur la préciosité de ma personne, le prix de mon extraction, la valeur de ma particule, ainsi que sur la sottise, l'insignifiance, l'ineptie de ceux que je raillais si méchamment. Et sur l'innocuité séculaire des cloches qui commençaient à s'ébranler derrière - Le tétin de la ViergeEmile était le bedeau du village, et comme tous les bedeaux de village il était passablement demeuré, mal dégrossi, voire un peu idiot, quoique fort aimable. Toujours prêt à rendre service, il se dévouait tant qu'il le pouvait pour aider, c'est-à-dire dans la mesure de ses moyens, lesquels étaient assez limités. Il était surtout là pour sonner les cloches le dimanche à l'église. Et quand il oubliait de carillonner, ce qui pouvait arriver de temps à autre, c'est lui qui se les faisait sonner, les cloches. C'était d'ailleurs là toute l'affaire de Monsieur le curé qui n'avait pas son pareil pour tonner contre son "fichu bedeau de bon à rien" comme il disait...Bref, la vie au village s'écoulait, banale et sans heurts pour le brave jour le curé confia une tâche inhabituelle à son bedeau il fallait épousseter les statues en plâtre de l'église. Emile se chargea donc de remplir la mission avec une imbécile ferveur, comme à son habitude. Armé de son chiffon et à l'aide d'un escabeau, il s'attaqua sans tarder aux statues naïves qui ornaient les murs décrépis de l'église. Après avoir astiqué quelques saints, il posa bientôt son escabeau devant la statue de la Sainte Vierge. Celle-ci avait le sein dénudé et l'offrait à l'Enfant Jésus dans un geste tout sulpicien. Emile ne s'était encore jamais approché d'aussi près de la Sainte Vierge en plâtre de l'église si haut perchée, pas plus que d'une femme de chair d'ailleurs. Et pour la première fois de sa vie, un téton de femme avait troublé le bedeau, même si celui-ci n'était qu'un médiocre moulage. Il poursuivit cependant sa besogne en commençant par le haut de la une fois le visage de la Sainte Vierge dûment, longuement, religieusement nettoyé comme pour retarder quelque honteuse échéance, le chiffon d'Emile arriva inévitablement à hauteur du sein en question, ce tétin qu'il redoutait tant. Il hésitait devant le petit dôme de plâtre... Puis, gauchement il passa son chiffon sur le sein nu de la Vierge. A ce moment précis un phénomène inédit eut lieu dans la tête bornée et fruste du bedeau, un phénomène qui était pour lui un événement d'une immense envergure il faisait cela comme on caresse pour la première fois une femme, comme on étreint avec émotion cette source intarissable d'ivresses qu'est le flanc nourricier de l'aimée... Une tempête de passions se leva dans le coeur candide du rustaud. Il tremblait en caressant de son chiffon le sein de la Vierge en plâtre. C'était à la fois touchant et pathétique, attendrissant et navrant, émouvant et pitoyable, insolite et criant de détresse...Cette statue de plâtre était devenue l'exclusive source d'émoi de son coeur puceau. De la femme, Emile ne connaissait pour ainsi dire que la Sainte Vierge de l'église, sa seule référence. Piètre science amoureuse acquise à bout de chiffon au cours d'une mission ménagère...Dans les jours qui suivirent cette "expérience amoureuse", l'émotion d'Emile pour la statue de plâtre ne s'amoindrit pas, au contraire. Il allait voir chaque jour sa "fiancée" comme il disait, sa "vraie fiancée" qui l'aimait parce qu'elle ne le repoussait pas du haut de son perchoir et avec laquelle il entretenait un commerce aussi platonique que on le voit, le coeur humain est admirable, ou parfaitement indigent, qui a de temps à autre ses héros. Ou ses martyrs...Dix ans, vingt ans passèrent. Au village Emile le bedeau sonnait toujours les cloches de l'église le dimanche. Un peu plus vieux, un peu moins vaillant à la tâche mais toujours aussi épris de sa statue. Les gens du village qui ne savaient rien de cette singulière, affligeante, désolante histoire d'amour entre cet humain infirme et la statue, depuis vingt ans qu'ils entendaient Emile leur répéter qu'il avait une fiancée, lui répondaient parfois par quelques propos salaces avec des airs goguenards. Par exemple - Alors l'Emile, quand c'est-y que tu vas la foutre en cloque ta sacrée fumelle d'fiancée ?Et lui de répondre invariablement, naïvement, avec toute la pureté de son âme simple, de son esprit débile, de son coeur ignorant la malice - C'est ma fiancée que je vous dis, je va pas la mettre enceinte, j'y suis point encore marié avec. C'est ma vraie fiancée que ça fait vingt ans que je l'aime. Elle aussi elle m'aime, même si elle cause guère. Moi je sais que c'est ma fiancée, ma vraie fiancée... Ma fiancée qu'est dans l'église...27 - Hauteur de vueA Albert, petite ville de la Somme, est sise une basilique. Une Vierge dorée, entrée dans l'Histoire lors de la Grande Guerre, domine l'édifice. Pour les albertains, braves gens du nord, la séculaire dorure est devenue j'y vois mille feux, une auréole, une perle d'or au-dessus la cité. J'aime à lever les yeux au ciel, à la rencontre de l'hôte des regard embrasse ciel et cime, et face à cet horizon vertigineux je chancelle avec délices, isolé du monde. La flèche mariale de la basilique me désigne des espaces intérieurs sans borne. Enivré d'or et d'azur, j'accède à des hauteurs de conscience la terre, et pars vers l'Empyrée, saluant oiseaux, astres, désincarnés. Des ailes m'emportent, des anges me parlent, des passants m'observent... Je redescends de mes sommets, le regard à hauteur humaine pour adresser quelque parole à mes frères leur parle de la pluie, du beau temps. Ils sont contents. Je leur parle de l'état du ciel, de l'état de leurs finances, de l'état de leur voiture. Mais surtout pas de la Vierge dorée. Ils me comprennent, acquiescent, me donnent je les laisse au pied de la basilique, songeurs, hilares ou bien placides. Dans leur tête, des rouages de mécanique d'automobile, des inquiétudes météorologiques, des espérances je poursuis mon vol, plein de pitié pour mes semblables albertains, l'âme plus légère que jamais, le pas comme une aile, le coeur libéré des dernières pesanteurs - Vue d'esthètePar un dimanche triste, pluvieux, je suis entré dans l'église d'un village perdu du fin fond de la campagne mayennaise afin d’assister à la messe. L’église était pleine de bonnes gens du pays casquettes rondes et tailleurs démodés de rigueur. Ca sentait la cire, la vieille province et le avec attention cette société de dévots endimanchés. Chose étonnante, parmi cette assistance grisonnante il y avait quelques jeunes filles à la mise moderne, colorée. Elles n’avaient pas vingt ans. Certaines étaient laides, d’autres charmantes. Je scrutais discrètement ces enfants de choeur en fleur. D’abord les rosières sans grâce, puis les jolies oies blanches. Sur ces dernières je m’attardais charitablement. Le contraste était saisissant entre ces dos courbés, ces nuques ridées, ces faces rougeaudes d’hommes et de femmes de la terre mayennaise, et ces créatures juvéniles aux mines délicates, aux galbes olympiens, aux gorges parisiennes. Je me perdais dans la contemplation de ces chairs esthétiques, de ces traits aériens, de ces toilettes recherchées...Les ouailles entonnèrent un chant, guidées par un orgue solennel. L’instrument en question, mi-orgue, mi-harmonium pour être honnête, semblait issu d’un XIXème siècle des plus rustiques. Les premières notes s’élevèrent... Le pire était à chant n’était point grossier. Surpris, je l’écoutai avec une sincère attention. L’on aurait pu s’attendre à quelque pesante, grasse, champêtre interprétation... La chorale était d’une étonnante qualité. Et le choix de l'oeuvre d'un goût sûr. Tout à l'écoute du chant de messe, je ne quittais pas des yeux les gracieuses pucelles, leur prêtant une attention grandissante au fur et à mesure que s’élevait le choeur. En esthète averti j’associais les émois, combinais les ravissements, mêlais les ivresses j’étais enchanté par la vue de ces demoiselles parées de la Grâce, et dans le même temps transporté par l'hymne. Aux anges, corps et âme. Mon regard obliquait parfois vers la voûte aux peintures naïves, puis revenait vers ces vestales mayennaise propres à inspirer d’authentiques vocations parnassiennes. Cette fois le chant qui résonnait sous la voûte à la fresque écaillée était de toute beauté. C’était inattendu d’entendre ça dans cette église du fin fond de la Mayenne, déconcertant de s'apercevoir qu'un tel joyau pût naître de ces gorges agrestes, insolite de découvrir tant d'art chez ces éleveurs de bétail. Etonnant mais indéniable le chant était splendide. Moment de grâce dans une semaine d’étables, de bistrots miteux et de cours de fermes aux odeurs de fumier. Pris sous le pieux sortilège des choristes, j'accédais à une autre dimension du monde, biblique. Tout était magnifié à travers le prisme de mon regard. Mon regard qui devenait insensiblement, progressivement comme le regard originel, le regard d’Adam et Eve d’avant le péché, ce regard vierge de préjugé, innocent, libre, ignorant des mondanités, du mal comme de la laideur...Sous l’effet de l’Art, l’esthète que je suis voyait la beauté partout où son regard se posait. Et mon regard avait fini par se poser indistinctement sur les élues de la Beauté comme sur les créatures franchement ingrates. Cependant, conquis par tant de causes diverses mais encore conditionné par d’académiques préjugés culturels, je préférais me concentrer sur les visages les plus flatteurs. Je contemplai ainsi quelque jeune et vierge soeur d’Aphrodite, irrésistiblement emporté par l’aile d’Euterpe ou de je ne sais quel messager céleste missionné pour sauver mon âme chant redoubla d’ à ce moment précis les faces bovines s'affinèrent, des traits linéaux apparurent sur les visages et je voyais des poètes à la place des paysans... Et je voyais des anges à la place des jeunes filles, qu'elles fussent belles ou laides...J'ai craint que le charme ne se rompe aussitôt le chant fini, aussi ai-je quitté l'église bien avant la fin de l' - Le silence est d'orAlphonse aimait la Berthe en secret. Depuis vingt ans qu'il avait été engagé à la ferme, il courtisait toujours aussi timidement la fille du patron. Il lui jetait des regards furtifs à table, lui adressait de manière anodine des mots codés sensés être doux qu'elle recevait avec placidité. Vingt ans que ça durait ! La Berthe était devenue énorme, rougeaude, repoussante, mais Alphonse avait conservé intact son émoi originel. Il n'avait d'yeux que pour celle qui lui avait souri une fois, une seule fois, lors de son premier jour passé à la ferme. Pure courtoisie de la part de la fille de son employeur ou véritable aveu d'amour, comment savoir ? Il y avait vingt ans déjà... Quoi qu'il en fût, il avait pris ce sourire avec toute la tragique candeur de son coeur de rustre. Une timidité viscérale le tenait toutefois à distance exagérée de l'être cher. Alphonse avait une âme d'authentique vieux vingt ans la belle était devenue un monstre. Mais le niais était demeuré niais. Heureux homme trompé par le temps, façonné par des moeurs arcadiennes qui ne voyait ni le mal ni la laideur, berger au coeur pur qui ne faisait pas de différence entre la chevrette et la barrique à fromages pourvu que les deux exhalassent le doux parfum de l'oubli... Alphonse s'était sclérosé dans ses habitudes amoureuses. A cinquante ans il espérait encore avoir des enfants de cette femelle encore vierge mais ménopausée qui apparemment n'avait vécu que pour faire tourner la ferme de ses vieux parents. Sa raison d'être à elle semblait se résumait à cette continuait ses tendres allusions à l'adresse de l'aimée qui en vingt ans n'y avait vu que du feu. Vingt ans à lui faire une cour aussi discrète qu'inexistante entre le sillon et l'étable ! Vingt ans d'un espoir fou accroché à la charrue, d'un fardeau d'amour traîné patiemment à la force du poing... En effet, Alphonse était resté travailler dans cette ferme uniquement pour gagner la main de la Berthe qui lui avait souri le premier jour, alors qu'au départ il ne devait faire qu'une saison avant de rentrer chez ses parents embrasser une carrière de marchand de années encore s'étaient écoulées. Un jour de grande chaleur, dans un moment d'intimité impromptue événement rarissime en trente ans de "vie commune" à la ferme, alors qu'ils étaient seuls aux champs, le coeur serré, n'y tenant plus, s'adressant au mastodonte Alphonse finit par lui avouer - "La Berthe, si je suis resté à la ferme depuis trente ans, c'est pour toi. Pour toi la Berthe ! T'entends dis ? C'est par amour pour toi. J'ai jamais osé te le dire en trente ans mais aujourd'hui je crois que c'est le moment. Tu m'avais souri le premier jour, tu te rappelles ? Tu m'avais souris ce jour-là et depuis ça n'est jamais sorti de mon coeur. C'est pour ça que je suis resté, pour hériter de ta main la Berthe. Tu te rappelles dis, quand tu m'avais souri ce jour-là ? Tu m'aimais donc la Berthe ? "- "Alphonse, lui répondit Berthe, je t'ai aimé dès le premier jour c'est vrai. Mais comme tu n'as jamais semblé faire attention à moi j'ai pris pour de l'indifférence ta froideur. Ca m'a tuée en dedans de moi. Je me suis désespérée sans jamais rien laisser paraître de ma peine. Je me suis mise à manger pour mieux oublier, et bien sûr toi tu semblais faire encore moins attention à moi. Je pensais que ça t'était complètement indifférent que je devienne une coche. Toujours aussi impassible, tu travaillais à mes côtés. Et maintenant tu dis que tu m'aimais... Mais pourquoi ne m'as-tu pas dit ça les premiers jours Alphonse ? Ca nous aurait économisé une vie !"- " La Berthe, je vais te dire... Maintenant que tu m'as ouvert les yeux, je me rends compte d'une chose... C'est vrai, tu es très vite devenue grosse et grasse comme une coche tout de suite après que je t'ai connue. Moi je ne voyais que ton sourire du premier jour, tu comprends ? Pendant trente ans je vivais avec ton sourire d'avant. Mais maintenant que tu m'as dit tout ça, la Berthe, je crois qu'à partir d'aujourd'hui.. Je ne t'aime plus du tout."30 - Réveillon de pingresLes Bûchebois ont bouleversé leur quiétude, cette année ils fêteront Noël ! Comme chez les jeunes avec de la chandelle et du gras. A ceci prés que chez ce couple de vieillards la moindre dépense est sujette à d'interminables discussions. Deux vieux avares incurables et butés aux moeurs anachroniques s'apprêtent à festoyer dans leur chaumière à l'approche de Noël. Un couple de demi fous en guenilles ne vivant que par procuration, à la vérité...Il fut d'abord décidé qu'ils passeraient le réveillon sans feu, car selon eux ça ne valait pas la peine de chauffer la pièce pour l'occasion alors que tous les jours de l'hiver ils résistaient fort bien au froid. L'esprit d'économie a ceci de vrai et d'avantageux, c'est qu'il endurcit les Pas besoin de feu ! C'est déjà ça de gagné, hein la mère ?- C'est ben vrai l'pé', c'est toujours ça de gagné d'éconôôômie... Ca fera une bonne année de commencée. Faut pas déjà pousser les dépenses alors qu'on n'a même pas commencé l'an !Ensuite tous deux se mirent d'accord pour manger de manière raisonnable. Pas la peine de se rendre malade avec de bonnes choses chères et de devoir aller quérir le docteur le lendemain. C'est qu'il ne travaille pas gratis le bougre !- A-t-y des patates douces la mère ? - J'en avions l'pé'. - Ben ça suffira bien assez tout comme pour les jours ordinaires ! Pis y'a quoi à boire ?- Y a d'lieau à boi' dans la cruche l'pé' !- Va pour l'ieau d'la cruche ! L'vinasse du ciel elle fait l'affaire tout comme le vin, sauf qu'elle est pas à trente sous la bouteille elle au moins ! Pis elle coule pareil dans la gorge tout comme le vin, pas vrai la mère ?- Ca je vais pas te dire le contraire l'pé'... L'ieau et le vin c'est du pareil au même vu que les deux y abreuvent aussi bien. Y 'a juste qu'une différence, c'est une différence de prix. Allez, on va pas se tracasser la tête l'pé ! Y'a de la bonne ieau qui fera l'affaire du pareil au nuit de Noël enfin arrivée, les deux avares firent un festin de pommes-de-terre à l'eau. Sans beurre. Dernier compromis qu'ils s'autorisèrent au dernier moment, quand les patates furent chaudes... Le couple d'ascètes ne put en effet se résoudre à ajouter le beurre. Les vieillards sentaient bien l'un comme l'autre que ça leur faisait mutuellement trop mal au coeur de gaspiller ainsi le beurre. " Le gras c'est pour les jeunes et non pour les vieux ! ", décrétèrent-ils de manière parfaitement arbitraire mais non moins définitive... Ce soir-là ils ne changèrent finalement rien à leurs vieilles habitudes. C'est qu'on ne bouscule pas aussi facilement soixante-dix-huit ans de réflexes institués en véritable religion ! Obstinément attachés à leurs valeurs, les Bûchebois ripaillèrent surtout en imagination ce soir-là. La chandelle qu'ils allumèrent à cette occasion ne brûla qu'une demi minute symbolique. Juste pour marquer le coup. - C'est-y pas malheureux tout de même de voir qu'y a des gens qui brûlent jusqu'au bout de la bonne chandelle, hein l'pé ! - Que veux-tu qu'on y fasse la mère ? Allez, c'est assez brûlé, éteint donc ta flamme ça va faire une minute...- T'en fais pas, ça aura pas fait une minute. J'ai compté, elle aura brûlé trente-trois seconde l'pé. Trente-trois seconde, ça va. C'est Oui ça va trente-trois secondes... Ca fait pas même pas une minute. On peut bien se permettre trente-trois secondes de chandelle, c'est pour la Noël. C'est pas tous les jours Noël quand même !- Ha ! M'en parle pas l'pé ! Tous les jours la Noël, putôt crever oui ! Tu te rends comptes l'pé ? Ca serait pas vivab' ! Tous les jours à faire la fête à la chandelle, ha non alors ! Pas pour moi ! Tiens je préfère encore rester pauvre jusqu'à ma mort à l'idée de devoir dépenser comme c'est pas permis tous les jours de l'année !Il discutèrent ainsi une longue partie de la soirée à propos de chandelle. Et d'autres choses insignifiantes. Ils se permirent tout de même une petite fantaisie qui égaya leur soirée ils burent leur eau de pluie habituelle jusqu'à satiété. Pour ne pas à avoir à regretter de n'avoir pas bu de burent, burent, burent, sordides et mesquins jusqu'à la dernière la fin de la soirée ils se jurèrent de ne jamais plus recommencer une expérience aussi éprouvante. A force de n'être jamais mangé, leur beurre devint rance quelque jours après ce réveillon le mangèrent quand même, le trouvant fort bon, regrettant seulement de ne pas pouvoir attendre encore plus longtemps avant de le faire disparaître dans leur maigre - Un abruti finiLe père Eugène est un ancien combattant des tranchées de la "14". Quand il raconte ses souvenirs de guerre, il à la larme à l'oeil. A force de rire. Il s'esclaffe en racontant ses anecdotes triviales de bidasses, inconscient des horreurs vécues dans la boue de Verdun. Il narre, joyeux, sa folle jeunesse sous les obus, le pinard des tranchées, le Boche qu'on tirait comme un lapin en faisant des paris avec les copains, intarissable sur ses coups pendables, se vante de ses succès en permission, prétend qu'il paradait fièrement au bras des filles, exagère ses faits d'armes, se souvient avec tendresse des chants paillards précédant les assauts, se remémore, hilare, les champs de bataille quand il fonçait sur l'ennemi, toujours rond...Il avale sec sa gnôle le père Eugène, trinquant à ses souvenirs, l'air nostalgique - " Ha ! C'était quelque chose les tranchées mon gars ! Ca y allait. Pis ça pétait de tous les côtés ! Y sortait du Boche de partout. Ca mitraillait dur. On avait la trouille, mais que ce qu'on rigolait mon gars ! Fallait nous voir courir comme des lièvres... Ha ! Dans ce temps là j'avais des pattes pour la course, c'est pas comme maintenant. Tu penses bien, à cent-un an... C'est pus comme avant, hein ? Fallait le faire quand même, quand on y pense... Ha ! Ca y allait dans les tranchées ! "Toute sa vie durant, et ce depuis bien avant qu'il soit envoyé dans les tranchées, le père Eugène a tiré sa substance vitale des mamelles de Bacchus. Habité par le dieu Gnôle du matin au soir, analphabète, inculte, ignare, le père Eugène passe cependant pour un héros sous prétexte qu'il a connu les tranchées. Pion de base imbibé en permanence de mauvais vin, Eugène aurait tout fait pendant sa jeunesse pourvu qu'on le lui ordonnât, pourvu qu'on le ravitaillât en pinard républicain casser du Boche, envahir l'Espagne, coloniser les Nègres, conquérir le monde, pour lui aucune différence. Bien rigoler entre bidasses, voilà l' est jovial le père Eugène. Tout le monde l'aime faut quand même reconnaître qu'à cent-un an, cet ivrogne d'Eugène est un parfait, définitif, irréductible - Les ordures du villageNul n'appréciait l'étranger. Il avait une tête pas de chez nous, des regards de travers, des idées peu catholiques. Il habitait l'impasse, ne mangeait pas comme les autres, s'habillait comme un diable, priait un dieu lointain. Nous le toisions du regard. Fier, il ne baissait pas les yeux... Insupportable !Il n'était pas chez lui et il osait. Chez nous, il osait... Il fallait n'ayant rien donné, certains -plus téméraires que d'autres- employèrent la force. Mais l'étranger avait de la pogne et en usa, laissant les assaillants meurtris dans leur honneur. Nous devions venger l'affront. Les humiliés attendirent une occasion. Une nuit ils essayèrent de le prendre par derrière. A plusieurs, c'était quand même plus prudent pensèrent-ils... Mais l'ennemi avait le dos solide. Et puis il était vif, un vrai serpent. Les nôtres essuyèrent un second revers. Plus cuisant que le précédent. Des enfants du pays, battus, rabaissés par ce métèque, cet intrus, ce criminel ! C'était le village entier qu'on humiliait. On était chez nous, et lui là, il osait... Nous décidâmes d'en finir le feu prit chez lui par une nuit sans lune ni témoin. Mais le vent se leva, et les flammes épargnant subitement le foyer du coupable allèrent lécher puis embraser la maison voisine, là où vivaient la veuve et ses trois enfants. Il les sauva du péril. La veuve qui s'était montrée la plus haineuse à son égard n'osa plus le regarder en face. Lui gardait la tête haute. Insupportable ! Nous tentâmes alors de l'accuser d'avoir mis le feu chez la veuve en espérant pouvoir enfin se débarrasser de lui... Les gendarmes l'emportèrent soulagement de tous, le condamné finit sur l' n'aimions pas l' - La porteuse de ciergeElle était si fière de porter le gros cierge ! Le seul honneur qui fût à sa portée. Son rêve de célibataire provinciale se réalisait tous les dimanches. En tête de procession, elle se sentait pousser des ailes. Ha ! Il fallait la voir parader dans la petite église de son village, la tête haute, le talon bas, solennelle et ridicule...Dans sa cervelle étriquée de vieille fille, elle ne réalisait pas encore que ce cierge qu'elle hissait si haut dans son estime, étreignait si fort entre ses doigts, arborait avec femelle vanité devant les autres fidèles trahissait en fait ses désirs les plus chers, qui étaient aussi les moins avouables... Le curé accoutumé aux fièvres suspectes de ses ouailles avait plus que les autres conscience que la processionnaire, à travers l'objet pieux, rendait confusément hommage à quelque vaillante virilité... Ce cierge, elle le pressait comiquement contre sa poitrine, le baisait sans pudeur, l'exhibait tel un sceptre processionnait ainsi dans l'église chaque dimanche au son de l'harmonium, s'imaginant affermir sa réputation d'abstinente. Mais qui était encore dupe ?La flamme du flambeau montant vers le ciel désignait tacitement son hymen clos la prude montrait trop bien ce qu'elle voulait cacher, le masque de sa dévotion ayant pris définitivement les traits du vice. Elle était bien la seule à ignorer que l'éclair de son cierge ne symbolisait rien d'autre que le feu de sa chair inassouvie... Cécité de bigote. Ainsi elle se donnait en spectacle à la messe devant les notables amusés, la misère de sa condition la rendant décidément sotte. L'image de piété qu'elle pensait transmettre le dimanche à l'assemblée se transformait à son insu en aveu éhonté ses prières publiques étaient tout à la gloire de ses obsessions - Une vie sans histoireJe suis un modeste comptable sans histoire calvitie naissante, gentille bedaine, lunettes sages, costume sombre. Classique. On me dit terne. Triste, voire sinistre ajoutent les mauvaises langues... Il est vrai que je vis seul, ne sors jamais, ne me chauffe pas par souci d'économie. Et alors ? Au moins je ne "fais pas la vie", moi ! Mon existence est rythmée simplement par les jours qui passent, tous semblables. J'ai des manies de petit retraité vérifier que ma porte est bien fermée le soir en rentrant du travail, regarder l'heure après mon bol de tilleul, aligner mes pantoufles le long du lit avant d'aller me coucher. Plutôt rassurant, non ?Nulle passion n'agite inutilement mon coeur. Le médecin a dit qu'il fallait me ménager j'ai un peu d'embonpoint, ne faisant pas de sport. Mais avec l'âge que j'ai, hein... La cinquantaine tranquille. Dans la vie je ne fais pas de vagues. J'ai des habitudes assez ordinaires me lever le matin, remplir des formulaires le jour au bureau, rentrer chez moi le soir, me coucher, me lever le matin suivant...Mes idées politiques sont claires il faut vivre avec son temps et ne pas s'opposer à la marche des choses, ça ne sert à rien. Mais surtout moi je dis qu'il vaut mieux être bien avec tout le monde. A quoi ça sert de se brouiller avec les gens qui nous entourent ? J'ai les idées de mes voisins et je vote donc comme la majorité. Ne pas faire de vagues, c'est ma suis croyant dans le Bon Dieu. Enfin s'il existe, hein... Moi je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu. Sinon je ne suis pas contre le fait qu'il existe. Ca serait même bien pour moi, vu que je suis croyant. J'aime les femmes aussi, même si je ne me suis jamais marié. La vie de ce côté-là n'a pas voulu de moi. Quand j'étais jeune on disait que j'étais empoté avec les filles... Je sais pas, je ne les ai jamais abordées à cette époque. J'avais trop peur de faire des une jeunesse de reposante solitude, j'ai invité ma première et seule conquête féminine au bar-tabac de ma rue. J'avais dans les quarante ans. C'était une employée de l'usine sise juste en face de chez moi. En partant à mon travail je la voyais arriver au sien. On se croisait presque tous les matins pour ainsi dire. J'ai mis ma cravate du dimanche et lui ai offert un café. En payant le cafetier, j'en ai profité pour me débarrasser de toutes mes petites pièces qui me restaient dans le fond de mes poches. Histoire de faire le malin devant la belle. Les femmes aiment les boute-en-train. Comme je n'avais pas assez, je lui ai demandé de mettre au bout. J'ai récupéré les sucres qui n'avaient pas été consommés aussi j'ai voulu montrer à ma future femme combien j'étais économe, avisé, sûr de mon droit. J'avais payé le café avec les morceaux de sucre servis en même temps, plus la TVA. Il était normal que j'emportasse les sucres restants... C'est le genre de détail qui pouvait jouer favorablement dans mon entreprise de séduction, pensais-je. Les femmes aiment les hommes forts. Elle gagnait assez bien sa vie, vu qu'elle travaillait à un poste de sous-chef dans la chaîne d'assemblages de l'usine qui fabriquait des appareils ménagers. J'avais des vues sur elle depuis un mois elle était stable, ponctuelle au travail, propre sur elle, avait un air sérieux, une vie apparemment bien réglée. Une fille modeste avec des goûts simples, bonne couturière, honnête et pas dépensière. L'épouse idéale. Je me voyais déjà filer le parfait bonheur conjugal avec elle promenades vespérales du samedi dans la grande rue et pot-au-feu du dimanche. L'usine où elle travaillait étant juste en face de chez moi, je pensais que ce dernier argument aurait fini par la convaincre. Elle s'est finalement mariée avec un employé de la chaîne de montages de la même usine, sous-chef lui aussi. Depuis j'éprouve une certaine rancoeur envers les sous-chefs des chaînes de bon je n'ai pas à me plaindre. J'ai une vie paisible, rangée, sans histoire. Tout comme j'ai toujours rêvé. Alors c'est pas à cinquante ans passés que je vais commencer à faire des histoires, hein ?35 - L'effet clochesJe passai près de l'église au moment où s'ébranlaient les cloches j'assistai au concert, charmé par le chant de l' ne m'étais jamais rendu compte jusqu'à ce jour qu'une volée de cloches pût être si exquise... Au son du bourdon, des souvenirs surgirent, des images puissance, majesté émanaient du métal. Peu à peu le carillonnement devint assourdissant. Une ivresse inconnue me gagna je me sentais emporté par les clameurs argentines du clocher. A cet instant je compris que les cloches au contact de l'homme avaient hérité d'une âme. Elles apparaissaient vivantes à son coeur enclin à leur attribuer chaleur, éclat, souffle. Ainsi la matière la plus dure pouvait lui inspirer les plus doux émois pourvu qu'elle fût travaillée avec art, patience, amour. C'est alors que je vis sortir de l'église une longue créature ingrate, sorte de chèvre acariâtre au pas pressé, au regard hargneux. Chignon strict et silhouette étriquée caractéristiques... Je devinais à son aspect chagrin qu'elle était chantre de messe. Une méchante fille que l'habitude des cloches avait rendu sourde aux plaisirs de la chair, aux tendresses de l' compris autre chose les vieilles filles au contact des cloches héritaient quant à elles d'une chasteté de fer. L'hymne du clocher faisait briller les beaux esprits, emplissait de joie les âmes généreuses, faisait battre les coeurs de braise. Et rendait encore plus rigides les hymens - Les yeux clairsLorsque j'étais enfant il y avait dans mon village un vieil homme qui passait à vélo. On l'appelait "Saint-Denis". J'ignore si c'était là son véritable nom ou un simple sobriquet. Il vivait dans une vague cabane dans le village d'à côté. Dans une espèce de lieu informel, mi-terrain vague, mi-sous-bois, non loin du centre de son village. Une situation à la limite de la légalité. Ce "Saint-Denis" doit être mort depuis longtemps, maintenant. Je portais sur cet homme mon regard puéril, et voyais en lui une sorte d'aimable vagabond aux allures d'étoile filante, juché sur son antique vélo et qui passait dans la rue, laissant sur son sillage un parfum mystérieux et exotique. Mon imagination impubère s'emportait et je me laissais vite séduire par ce vieux fou. Je le croyais prince de quelque royaume fantastique, sorcier magnifique ou compagnon de lutins. Je l'interrogeais, émerveillé par ses histoires de loups dans la nuit, de hérissons, de hiboux, par ses anecdotes pittoresques, ses aventures avec son vélo sur les petites routes de campagne... Cet homme fut un des rêves ayant nourri mon imaginaire je grandis. Alors mon regard sur les choses de ce monde changea. Le merveilleux personnage que je m'étais figuré était devenu un pauvre type analphabète, inculte, sans conversation, aux allures douteuses et ne s'intéressant qu'aux bistrots. Ce "Saint-Denis" n'était pour moi plus qu'un vieux garçon minable et sans intérêt qui vivait dans une cabane jour où je pris conscience de cela, ce jour-là je devins adulte. Mais le jour où je pris conscience, bien plus tard, que mon regard avait à ce point changé, ce jour-là je décidai de redevenir enfant. Et je ne voulus plus jamais être - Une bière blondeC'était un dimanche monotone. Dans la basilique la messe venait de finir. Le ciel était gris, les cloches sonnaient à toute volée pendant que les fidèles s'éparpillaient. Imbécilement, les hommes ne disaient rien. Pieusement, les femmes se taisaient. Les passants étaient muets et les cloches redoublaient de fureur. Le rond-point plongé dans la torpeur n'était traversé que par quelque silhouette insignifiante. Le monument aux morts s'ennuyait à mourir sur la place désertée. Dans la rue les yeux étaient vides, dans les bars les verres étaient pleins. Bref, les hommes passaient humblement le temps dans cette petite ville de province sans histoire. Avec ce regard méditatif et mélancolique propre aux âmes rêveuses, je m'attardais sur les choses les plus banales et les êtres les plus modestes qui entraient en scène sous mes yeux. Ce spectacle morne et dérisoire m'inspirait une nostalgie sans objet. Mon spleen était un délice, je le savourais en esthète. Je voyais tout cela à travers la vitre du bar qui donnait sur la basilique. Plus précisément, je voyais tout cela à travers les vapeurs de la bière qui me montaient à la tête et qui me rendaient encore plus contemplatif qu'à l'accoutumée... Et le monde soudain dansait au-dessus de ma tête, et des fantômes joyeux tournaient autour de moi dans le fracas agréable des cloches... A mes pieds traînaient quelques vieux mégots écrasés. Tandis que dehors le concert d'airain berçait mon ivresse, à travers la vitre du bar je levai les yeux vers le sommet de la basilique où trônait la statue de la Vierge recouverte d'or. Les vapeurs de la bière continuaient à m'enivrer progressivement. L'éther montant en moi, je vis les premiers sourires apparaître sur les visages. Les assoiffés accoudés au bar, tous marqués à divers degrés par des moeurs éthyliques héréditaires, étaient devenus mes frères de perdition. Je détournai cependant assez vite le regard de cette assemblée de nez pourpres et de casquettes épaisses. A présent le son des cloches de la basilique s'espaçait tout en diminuant graduellement d'intensité. Bientôt un silence mortel régna dans la rue ainsi que dans le bar. En effet, les buveurs n'ayant brusquement plus rien à se dire, ils se turent stupidement. Mais leur silence me parut plein de discernement, de pénétration, de profondeur. Je levai une fois encore les yeux vers la statue mariale et en ressentis un délicieux vertige. Le démon de la bière m'emportait toujours plus haut sur ses ailes ambrées... Je n'étais plus seul. En moi un feu du diable brûlait, j'étais aux anges. Tout autour de moi était devenu statique. Il ne se passait rien dans le bar, rien dans la rue, rien dans les têtes ni dans les coeurs. C'était la province un dimanche, ça respirait l'ennui, le petit blanc sec et la léthargie, et les gens n'avaient rien à faire. Tout n'était que mollesse et temps qui passe, monotonie et repli sur soi. Mais dans ma tête se concertaient avec finesse et éclat Bacchus et la Vierge dorée un instant de grâce dans un monde de parfaits ville était morte et s'appelait - Debout les villageois !Il a plu des obus certains jours autour de Warloy-Baillon. Aujourd'hui on s'ennuie à mourir dans cette petite cité. Pourtant la soporifique couveuse » est riche de sites et d'événements. En effet, Warloy est entouré d'authentiques Blockhaus, de champs encore minés, plombés », de quelques jolis bois et surtout de riants chemins de craie. Mais rien n'y fait. Plongé dans sa progressive torpeur, sa coutumière grisaille et ses provinciales habitudes, le village se sifflement des obus est bien loin aujourd'hui. Les trépassés se reposent. Les survivants de la 14 » sont partis. Il n'y a plus rien à dire à présent, puisque plus personne ne raconte, puisque les habitants de Warloy ne causent plus qu'avec leur télévision le soir, puisque le village est mort d'être éternel Warloy-Baillon aucun train ne passe, nul oiseau venu d'ailleurs ne vient se poser, rien ne vient distraire la morosité ambiante. Warloy-Baillon est une terre sans plus d'histoires. Dans cette modeste paroisse comme dans tant d'autres en cette fin de siècle, les vivants semblent dormir sous les toits d'ardoise d'un même sommeil que les morts du cimetière dans leur lit de marbre. Et à présent on ne voit plus que des fantômes dans les rues de Warloy-Baillon. Plus rien ne peut réveiller ses habitants. L'ennemi n'est plus le traditionnel Allemand de la 14 », mais le silence et la boue. On baille ferme à s'enfonce, s'enlise, se fige il ne s'y passe pas grand-chose. Les cloches de l'antique église semblent sonner les heures pour rien, pour personne tout demeure pétrifié au son clair de l'airain. Hommes et bêtes. Même les anges s'ennuient là-bas, et le dimanche à l'heure de la messe l'église est commune est une tombe. Muette. Grise. Pesante. à Terminus-City » !39 - Un retraité actifLe père Eugène est un membre assidu du club des Aînés Ruraux de son village. Quatre-vingt-trois ans et une sénilité parfaitement assumée ! Le dimanche en compagnie de ses pairs, il faut le voir jouer aux cartes, et puis l'entendre chanter, ça n'est pas rien ! Un vrai boute-en-train le père Eugène... Avec son mégot éteint perpétuellement pendu à sa lèvre molle, son éternel béret vissé sur le front et sa démarche chancelante, il a bien l'air de ce qu'il est un vieil abruti ses passions débiles, ses occupations ineptes et ses amours insignifiantes, le père Eugène symbolise à lui seul tous les bas-fonds des hospices de province. Une vie entière passée à boire, fumer, parler voitures, tondre son gazon le dimanche pour finir comme un détritus passant son temps à faire des parties de cartes avec d'autres "seniors" de son rang !Rassurons-nous toutefois car le père Eugène a toujours été à l'abri de sa propre inanité derrière ses mégots. Ignorant la misère de sa condition, il vous postillonne chaleureusement à la face en racontant ses histoires sans intérêt, hilare. Sur le sort de son chien, il est intarissable. Sur la météorologie il est capable de débiter en une heure autant d'âneries qu'un plombier sur la philosophie kantienne en une vie entière ! Après ses interminables parties de cartes, en général il n'a plus rien à dire du tout il s'imagine toujours capable d'honorer les caissières de supermarchés le père Eugène ! Mieux encore il aime dire "Hôtesses de caisses", ça lui plaît à l'Eugène. Ca lui donne l'impression de faire moderne. Notons qu'il est parfaitement conditionné par les émissions de TF1. Un spectateur modèle, irréprochable ! Il sait parler comme les jeunes le père Eugène. Il dit "Hôtesses de caisse" pour ajouter une touche de noblesse à ses mots d'amour...Pitoyable du haut de son béret jusqu'au fond de ses charentaises... Longue vie dans le club des Aînés Ruraux Eugène !40 - Jésus de VireElle partit de Vire comme une andouille pour se rendre à Lourdes en quête de miracle. Ce dernier eut lieu elle dépensa une petite fortune en objets de dévotion qu'elle se mit à chérir imbécilement, elle qui d'ordinaire était si retour à Vire la sotte femme prit un amant de passage. Celui-ci l'engrossa en le faisant exprès, puis la quitta par inadvertance. Elle enfanta d'un mâle qui fut baptisé "Jésus". Jésus grandit à Vire entre vierges en plastiques remplies d'eau de Lourdes et mère peu dévouée. Il devint sonneur de cloches à l'abri du besoin. Monsieur le curé -homme fier, austère, injuste, violemment antistatique- en fit un parfait paillard, alors qu'il prônait avec ardeur l'abstinence lors de ses pays des pommes Jésus de Vire passait pour une poire. Maladroit, cruel, aliéné par la folle piété de sa génitrice -vraie bigote à l'opposé de la mère castratrice-, homosexuel peu refoulé, esprit tordu bien que faible, Jésus de Vire visita Lourdes vers sa vingtième année. Là, il reproduisit aussi fidèlement que possible le parcours de sa mère. De son union passagère avec une amante oublieuse, il hérita d'un fils, Joseph. Ce fut le nom presque involontaire que la mère donna à sa progéniture avant de l'abandonner à son Vire désormais vivaient Jésus et Joseph, derniers d'une lignée - L'incroyable GertrudeGertrude est une "femme à couilles". Cent-vingt kilos, des biceps d'acier, une pogne d'enfer. Et avec ça elle crache plus loin que le Diable, émet des ronflements d'ogre, crie aussi fort que son âne, jure comme un "à l'ancienne", le sillon est son élément et elle défend ses droits à coups de poing. Gertrude, une femme de caractère diront certains... Une femme, une vraie. La terre est son enfant -celui qu'elle n'a jamais eu, le seul qu'elle aura autant aimé-, le facteur une poule mouillée qui roule en "autojône" et le bon Dieu une espèce de mauviette qui se cache derrière les nuages. Bref, voici une femme de marbre au destin taillé à sa mesure. La terreur pénètre sur le territoire de la Gertrude s'expose aux fureurs d'une hôtesse prompte à la riposte. Fureur dans tous les sens du terme car Gertrude est aussi une femme qui à sa manière "aime" les hommes. Redoutables sont ses transports utérins et malheur à celui qui tombe dans ses filets ! Mais laissons-là les amusements. Côté politique, recettes de cuisine et autres subtilités de la langue ou de la pensée, ses arguments sont en général assez convaincants quand Gertrude se met à causer, elle commence d'abord par remonter ses manches. Même les gendarmes n'osent pas enfreindre la loi de fer qui règne dans la ferme du tyran. Les plaintes portées contre elle n'ont jamais eu de suite. Franchir la barrière séparant le monde civilisé de l'exploitation agricole, c'est faire acte d'héroïsme. Ou d'inconscience Gertrude manie avec autant d'aisance la fourche que le fusil. Celui qui lui rend visite le fait toujours à ses risques et de porcs, rompant leur cou à mains nue, un couteau entre les dents, une flamme sauvage dans l'oeil, voilà la Gertrude. Arracheuse de souches, bûcheronne à la hache, buveuse de gnôle forte distillée par ses soins, telle est cette femme née sous le passage de Dieu sait quel météore...Un jour la Terre trembla le malingre Jean Duval, comptable de moins de cinquante kilos et de plus de quarante-huit ans -une petite nature-, alla demander la main au monstre. Parfois la folie s'empare subitement de certains êtres... Tous s'attendirent à ne pas voir le prétendant sortir indemne de la eut lieu. Les chaumières firent leurs veillées autour de cette histoire d'amour contre-nature entre le moucheron et la tarentule. Le maire trembla le jour de l'union officielle, non d'émotion mais de crainte l'épousée le toisait, le dépassant d'une tête. Le curé encore sous le choc d'une expédition à la ferme vingt ans auparavant pour une belle mais illusoire tentative de "conversion à la douceur christique" de son hôte, expédia la cérémonie sans demander son reste. La maréchaussée quant à elle se tint à carreau, préférant feindre une pacifique indifférence en ce jour noces ne se prolongèrent guère à la mairie, au grand soulagement de tous. Le couple vit heureux depuis dix ans dans les hauteurs du hameau. La Gertrude manie toujours aussi habilement la bêche et le canon à gros gibier. Quant à l'heureux époux, c'est un permanent - Evénement dominicalLe village somnole sous le soleil de cet énième dimanche d'été. Rien ne bouge. Avec cette impression que l'inertie dure depuis des siècles... Les rues mortes semblent avoir été conçues pour des habitants morts. Leurs maisons sont des tombeaux d'où émanent parfois des senteurs de cuisine. Odeurs pesantes de pot-au-feu, de graille, de fritures douteuses...Sous les toits, on parle de tout et de rien de la météo, des dernières nouvelles potagères, des minuscules événements du village voisin... Parfois on ne parle pas du tout, les repas, les journées se passent dans un silence crétinisant. Les têtes, les paroles, les regards, tout est vide. Sauf les assiettes préoccupation vitale qui donne une raison de végéter à ce peuple de légumes. Les repas forment le point d'orgue de leurs journées sans saveur. Même quand ils ne mangent pas, la plupart des habitants passent leurs journées assis, à attendre que le temps arpentant la rue principale de ce cimetière d'éternels attablés, l'étranger égaré sent les petits yeux ridés qui épient. Derrière les carreaux, les fantômes du village s'en donnent à coeur joie. Un étranger ! Événement considérable. Pour ces éternels enterrés n'ayant rien à faire du matin au soir, ne connaissant que les limites de leur espace maraîcher, limitant leur cercle social aux voisins les plus proches et aux cousins, un visiteur est un ennemi, une bête curieuse, un parisien, un messie. Ou bien alors le passe l'ombre du flâneur, nécessairement hérétique, sorcier ou alchimiste, même le coq sur le clocher n'en revient pas ! La cloche de l'église se tait, le bedeau oubliant l'heure de son service devant la portée de l'affaire. Un passant que nul ne connaît, qui plus est dans la rue principale du village ! Le centre de l'Univers violé par le passage d'un inconnu. Les chiens aboient, les fichus se collent aux fenêtres, les casquettes se figent, tout est aux aguets dans la "rue-morte"...État de choc dans le voici que le marcheur s'éloigne, prend la direction de la sortie du village. Dix paires d'yeux derrière des jumelles escortent l'étranger jusqu'à l'horizon. Un héros anonyme le suit même courageusement dans le viseur de son fusil. Sait-on jamais... La silhouette disparaît au loin. Tout est fini. Le village peut reprendre son dimanche dont les habitants se souviendront longtemps !TEXTES DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA
p0ACQvd.
  • yaz0vf03mo.pages.dev/595
  • yaz0vf03mo.pages.dev/62
  • yaz0vf03mo.pages.dev/195
  • yaz0vf03mo.pages.dev/426
  • yaz0vf03mo.pages.dev/136
  • yaz0vf03mo.pages.dev/121
  • yaz0vf03mo.pages.dev/483
  • yaz0vf03mo.pages.dev/427
  • machine à poing fête foraine occasion prix