Lex-premier ministre du QuĂ©bec de 2003 Ă 2012, Jean Charest, a pris la parole devant 130 personnes, mardi soir, Ă la Place 4213 Ă lâoccasion du
LâĂ©conomie nâest pas une science, pas une science exacte du moins. Câest un mĂ©lange dâobjectivitĂ© des chiffres et de perceptions subjectives, de rĂ©alitĂ©s quantifiables et de confiance des investisseurs, mĂ©nages et opĂ©rateurs financiers. Ces derniĂšres quarante-huit heures, ce nâest ainsi pas lâĂ©tat de santĂ© de lâĂ©conomie amĂ©ricaine qui a fait plonger les marchĂ©s boursiers. Au moment mĂȘme oĂč les cours baissaient, les indicateurs amĂ©ricains faisaient, au contraire, Ă©tat dâune accĂ©lĂ©ration de lâactivitĂ© industrielle et dâun recul des suppressions dâemplois, signe de lâoptimisme des chefs dâentreprises. Câest malgrĂ© les chiffres que les Bourses ont baissĂ© et cette dĂ©gringolade tient Ă la crise de confiance provoquĂ©e par les scandales affectant les entreprises amĂ©ricaines. Il y eut dâabord, Ă la fin de lâannĂ©e derniĂšre, lâaffaire Enron, ce courtier en Ă©nergie devenu la coqueluche des marchĂ©s, ce nouveau Panama dont il sâest avĂ©rĂ© quâil courrait devant ses dettes Ă coup de maquillages et de sociĂ©tĂ©s-Ă©crans. Dans la foulĂ©e, câest le cabinet Andersen, lâun des tout premiers cabinets comptables du monde, qui sâest Ă©croulĂ© pour avoir prĂȘtĂ© la main aux falsifications dâEnron. Puis les langues se sont dĂ©liĂ©es. La justice sâest mobilisĂ©e. Merill Lynch, lâun des grands agents de change new-yorkais, a manquĂ© chavirer quand les juges ont dĂ©couvert que ses analystes recommandaient dâinvestir dans des sociĂ©tĂ©s quâils jugeaient sans valeur et, de proche en proche, la suspicion sâest Ă©tendue Ă toutes les grandes entreprises, globalement soupçonnĂ©es et accusĂ©es de manipuler leurs comptes pour faire monter leurs actions en grand nombre de mentir Ă leurs actionnaires. Câest un nouveau scandale qui a ainsi provoquĂ©, lundi, lâactuel malaise des Bourses. Alors, pourquoi ? Pourquoi lâembrouille comptable a-t-elle pris des proportions dâĂ©pidĂ©mie aux Etats-Unis ? Hier, dans le New York Times, Paul Krugman, lâun des meilleurs Ă©conomistes amĂ©ricains, donnait sa rĂ©ponse. Les gros actionnaires, expliquait-il, ont inventĂ©, il y a deux dĂ©cennies de personnellement intĂ©resser les PDG et leurs cadres Ă la montĂ©e des cours en leur accordant des paquets dâactions prĂ©fĂ©rentielles qui leur permettaient de devenir milliardaires en quelques annĂ©es. Ce fut une rĂ©volution. On est ainsi passĂ© dâune pĂ©riode oĂč les managers se sentaient responsables du long terme, et notamment de leurs salariĂ©s, Ă une nouvelle culture oĂč seuls comptaient les rĂ©sultats immĂ©diats, les dĂ©graissages et les fusions-acquistions les plus spectaculaires, facteurs dâemballement des titres. Ca a marchĂ©, du moins pour les actionnaires, tellement bien marchĂ©, Ă©crit Paul Krugman quâil nây avait plus quâun pas Ă faire pour que cette aviditĂ© ne mĂšne aux tripatouillages. Câest en effet ce qui sâest passĂ© et, Ă lâheure du bilan, quand le capitalisme rĂ©alise quâil sâest peut-ĂȘtre bien tirĂ© dans le pied, une course Ă la vertu sâamorce accompagnĂ©e par une nouvelle gĂ©nĂ©ration dâĂ©conomistes, Paul Krugman ou le Prix Nobel Joseph Stiglitz, qui prĂȘchent la rĂ©gulation, le long-terme, lâĂ©thique, le profit bien sĂ»r mais par la crĂ©ation de richesses et non plus lâincitation aux malversations et Ă lâillusion financiĂšre. Avec un zeste dâĂ©tatisme, un autre libĂ©ralisme, timidement, sâesquisse.
Cest justement ce quâavait compris Me François Mercier et ce qui explique pourquoi les juges lâapprĂ©ciaient autant. Sa mĂ©thode se rĂ©sume en peu de mots : clartĂ©, concision et logique. Sa capacitĂ© de simplifier et dâexposer en quelques mots les affaires les plus compliquĂ©es tient de la lĂ©gende dans les milieux judiciaires.
Rothschild! Certains noms, pour leur sonoritĂ© brĂšve et conquĂ©rante ou encore leur lourdeur mordorĂ©e, possĂšdent un pouvoir de suggestion qui souvent confirme, voire confĂšre un parfum de lĂ©gende Ă ceux qui les portent. Sentez-vous, par exemple, l'opulence que recĂšlent les dix lettres de ce nom? Quittez toute idĂ©e de baronnie pour ne garder que le mot et Ă©coutez la musique pourprĂ©e qu'il rend. Y est dĂ©jĂ contenu le chant harmonieux d'un chĂąteau-lafite, ou peut-ĂȘtre celui d'une grande annĂ©e de mouton qu'on dĂ©cante dans un flacon de BohĂȘme. Mieux vous imaginez dĂ©jĂ des lambris, des tentures de damas et, Ă une cimaise, accrochĂ©e lĂ au hasard, baignant dans une lumiĂšre onctueuse et tendre, presque crĂ©pusculaire, une toile de Rembrandt prenant ses aises. Un vieillard profond y est reprĂ©sentĂ©, enturbannĂ© et hardĂ© de clair-obscur. Il est si absorbĂ© dans un livre, dont on devine les caractĂšres hĂ©braĂŻques, que les rides de son visage en sont devenues comme le reflet. Il est lĂ de toute Ă©ternitĂ© ainsi que ceux de sa religion, penchĂ© sur un antique Talmud, Ă moins que ce ne soient dĂ©jĂ les comptes de la maison Rothschild et FrĂšres. En effet, ce vieil homme coiffĂ© d'un bonnet jaune, enveloppĂ© dans sa lĂ©vite, plus qu'un philosophe mĂ©ditant Ă l'ombre d'une synagogue pourrait bien ĂȘtre l'ancĂȘtre de Francfort vĂ©rifiant les comptes de ses fils, dispersĂ©s de par l'Europe. L'aĂźnĂ©, Amschel, Ă©tant demeurĂ© avec le patriarche Ă Francfort, les quatre autres avaient pris le large et gagnĂ© tour Ă tour Londres, Paris, Vienne et Naples. Seules, aujourd'hui, Londres et Paris demeurent. Cependant, les Rothschild affichent, semble-t-il, une belle santĂ©. Au point qu'on peut parler d'un retour. Le chef de la branche française, le baron Guy, qui vient de faire paraĂźtre, sous le titre Mon ombre siamoise», aux Ă©ditions Grasset, une maniĂšre de vade-mecum, explique, avec beaucoup de hauteur de vue et ce qu'il faut d'humour, comment, par les temps qui courent et les alĂ©as des nationalisations, se consoler d'ĂȘtre Rothschild en maintenant, sans en ĂȘtre dupe, la lĂ©gende. Nous n'avons fait que suivre la pente naturelle du destin. Rien de trĂšs original Ă cela. Du moins, aux yeux du spectateur que je suis devenu. L'entĂȘtement est une vertu familiale. Les socialistes, nous nationalisant en 1981, nous avaient Ă©galement privĂ©s de notre nom. C'Ă©tait payer un bon prix cette singularitĂ© d'ĂȘtre Rothschild. MalgrĂ© tout, nous ne nous laissĂąmes pas abattre. J'Ă©tais retirĂ© des affaires, mais mon fils, David, et son cousin, Eric, rejoints plus tard par mon autre fils, Edouard, prirent les choses en main. Ainsi, Gestion, empruntant son nom Ă Paris-OrlĂ©ans, un petit holding qui nous restait, est devenue banque en 1984. C'Ă©tait fatal plus on est enracinĂ© dans un mĂ©tier, plus il est difficile de s'en dĂ©gager...» La Gestion, quelques annĂ©es plus tard, grĂące au premier gouvernement de cohabitation, prendra le nom de Rothschild et Cie. On retrouve, aujourd'hui, cette sociĂ©tĂ© en commandite avec sept associĂ©s gĂ©rants, dont, notamment, Jean-Claude Meyer, autrefois chez Lazard, et Jean-Charles Naouri, ancien directeur du cabinet de Pierre BĂ©rĂ©govoy, au carrefour de toutes les grosses affaires de privatisation Paribas, Matra, de fusion Casino et Rallye et d'acquisition celle de Jacob Suchard par Philip Morris, vente de La Chapelle-Darblay.... Mieux, depuis quelques mois, David de Rothschild est devenu deputy-chairman de Rothschild and Son, l'affaire ancestrale de son cousin anglais, sir Evelyn Rothschild. Ainsi, les deux maisons de Londres et de Paris, Ă dĂ©faut d'ĂȘtre Ă nouveau rĂ©unies comme au temps du baron Nathan et du baron James, ont-elles des intĂ©rĂȘts communs Ă travers des filiales europĂ©ennes, lesquelles Ă©tendent leurs rĂ©seaux aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Un nouveau pacte. Peut-ĂȘtre une nouvelle unité» si l'on en juge par la cĂ©lĂ©ritĂ©, l'an passĂ©, de sir Evelyn pour dĂ©bloquer une provision de 150 millions de francs suisses afin de porter secours Ă son cousin français, le baron Elie, quand celui-ci se trouva mis en difficultĂ©, Ă la Rothschild Bank de Zurich, par les frauduleuses opĂ©rations de Jurg Heer, l'un des fondĂ©s de pouvoir. Sir Evelyn, qui est Ă©galement entrĂ© au comitĂ© de surveillance des Ă©tablissements bancaires d'Edmond de Rothschild. Ce vieux dragon qu'on croyait dĂ©finitivement endormi dans sa retraite de Suisse. Et qui, Ă cĂŽtĂ© de mille projets pour son chĂąteau Clarke, son brie fermier, le site de CĂ©sarĂ©e, en IsraĂ«l, dont il est propriĂ©taire, reprend, aujourd'hui, du service Ă sa banque. Vous avez compris comme l'eau aux poissons et l'air aux oiseaux, la banque, avec ses hauts et ses bas, est l'Ă©lĂ©ment nĂ©cessaire Ă la survie de cet animal rare qu'est l'Homo rothschildus, dont l'idĂ©ologue de gauche, pour qui il reprĂ©sente le symbole du capitalisme, a un peu trop vite fait de vendre les plumes, en le classant dĂ©finitivement dans les races en voie de disparition. C'eĂ»t Ă©tĂ© faire fi d'une longue histoire. DĂšs 1810, un pacte de famille est mis en application, qui en gros rĂ©gira, jusqu'Ă la PremiĂšre Guerre mondiale, les rapports entre les diffĂ©rentes branches. Les cinq frĂšres venaient de mettre en place la premiĂšre multinationale de l'Histoire et devenaient, du mĂȘme coup, des europĂ©ens» avant la lettre. Pour leurs opĂ©rations sur plusieurs places Ă la fois, ils crĂ©ent une vĂ©ritable poste privĂ©e. La rĂ©putation de ce service est telle que des hommes politiques comme Metternich en usent volontiers pour leurs courriers secrets. Le coup de Bourse au moment de Waterloo est une lĂ©gende, avoue Guy de Rothschild. Une lĂ©gende qui a la vie dure. Il est sĂ»r que les Rothschild, grĂące Ă un systĂšme de pigeons voyageurs, connurent la nouvelle avant les gouvernements. C'est d'ailleurs Nathan Mayer qui, dĂ©rangeant le Premier ministre anglais, en plein souper, lui apprit la victoire de Wellington.» Donc, dĂšs 1815, les maisons de Francfort, Londres, Vienne, Paris et, un peu plus tard, de Naples sont une mĂȘme affaire, avec, chacune, un bilan consolidĂ©. L'ĂCU ROUGE A cette date, l'ancĂȘtre, qui avait accĂ©dĂ© Ă la position enviable de juif de cour, mais Ă©tait demeurĂ©, cependant, dans le ghetto, dont, Ă la nuit, on verrouillait encore les lourdes portes, est dĂ©jĂ mort. Il n'avait pas voulu quitter sa maison de la Judengasse Ă l'enseigne de l'Ă©cu rouge. Ce rot Schild» dont la famille tirait son nom ou plutĂŽt son sobriquet. En effet, en cette fin du xviiie siĂšcle, dans cette Allemagne des LumiĂšres, alors mĂȘme que Lessing fait applaudir sur le théùtre son chef-d'oeuvre, Nathan le Sage», pour lequel le philosophe MoĂŻse Mendelssohn, le grand-pĂšre du compositeur, a servi de modĂšle, les juifs sont toujours tenus en lisiĂšre, dans la crainte du Hep! Hep! Jude!», cri prĂ©curseur de tous les pogroms. A Francfort, chez le landgrave de Hesse-Hanau, le nom de famille Ă©tait un privilĂšge que les juifs ne possĂ©daient pas. Ils usaient gĂ©nĂ©ralement des enseignes de leur maison pour s'identifier. L'Ă©cu rouge fut, pour Mayer Amschel, mieux qu'un succĂ©danĂ© de nom, un mot de passe, une sorte de sĂ©same pour forcer le destin, dĂ©fier et contraindre les hasards de l'Histoire. Car, sinon, comment expliquer la fortune unique et la longĂ©vitĂ© de cette famille, tĂŽt devenue la famille» - qui sut, encore plus haut que sa devise Concordia, Integritas, Industria» UnitĂ©, IntĂ©gritĂ©, ActivitĂ©, porter celle de banque et brocante»? Oui, comment ces princes de la haute banque, ces trapĂ©zistes de la finance, ces philanthropes, ces mĂ©cĂšnes, ces collectionneurs, savants et grands excentriques, viticulteurs heureux et invĂ©tĂ©rĂ©s turfistes ont-ils pu se maintenir, telle une vĂ©ritable dynastie, tout en demeurant des personnes privĂ©es, ce qui n'est arrivĂ©, mis Ă part eux, qu'aux premiers MĂ©dicis et aux Fugger? Simplement par la fatalitĂ© que recĂšlent, comme on l'a vu, les dix lettres de ce nom magique qui, aprĂšs deux siĂšcles, sonne mieux qu'un label de luxe et, parfois malgrĂ© eux, force les membres de la famille Ă se conformer Ă la devise des Orange-Nassau. Comme ces derniers, en effet, ils maintiennent». Ainsi, durant la derniĂšre guerre, Victor, lord Rothschild, s'Ă©tait installĂ©, pendant le Blitz, Ă l'hĂŽtel Dorchester avec sa famille. ChaĂŻm Weizmann, le chef du sionisme mondial, se trouvait Ă Londres et habitait le mĂȘme hĂŽtel. Lors d'un bombardement, Weizmann, une nuit entiĂšre, observa, dans la cave oĂč les clients s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s, le lord qui tentait de calmer ses trois jeunes enfants. Il finit par lui demander pourquoi il n'avait pas, ainsi que beaucoup de gens fortunĂ©s, envoyĂ© ses enfants aux Etats-Unis. Pourquoi? s'Ă©cria lord Rothschild. Mais simplement Ă cause de leur fichu nom de dix lettres. Si je les envoyais lĂ -bas, aussitĂŽt le monde entier dirait que 7 millions de juifs sont des lĂąches.» PRĂDISPOSĂS AU BONHEUR Convenons cependant que, si le nom a fait beaucoup pour la lĂ©gende, il y a une prĂ©disposition chez les Rothschild au bonheur. Le baron Guy avoue d'ailleurs volontiers qu'il ne se mĂ©rite pas, qu'il n'est pas une rĂ©compense. Ce qu'il ne dit pas, c'est que, plus violente que cette prĂ©disposition, plus forte que la fatalitĂ© quasi racinienne souvenez-vous de la fille de Minos et de Pasiphaé» qui s'attache Ă leur nom, ils possĂšdent une vertu Ă©minemment juive la chutzpah» le ch» se prononce r». Comment, autrement que par culot», traduire ce mot yiddish? Un culot qui comprendrait Ă©galement, avec ce qu'il faut de charme, d'esprit, une bonne pincĂ©e de roublardise. Le grand savoir, en somme, du bel embobinage. Quelques exemples? Eh bien, quand on demandait Ă la vieille Gutel, la femme de l'ancĂȘtre, qui lui survĂ©cut plus de trente-cinq ans et qui, comme lui, n'avait pas voulu quitter la maison de la Judengasse, s'il y aurait bientĂŽt la guerre, elle rĂ©pondait Non, mes fils ne la veulent pas.» L'Histoire pour elle n'Ă©tait ni plus ni moins que du papier escomptĂ© chez Messieurs frĂšres. Chutzpah Ă©galement, la saillie de Nathan Mayer, le deuxiĂšme fils d'Amschel et de Gutel, fondateur de la branche anglaise. Le baron se trouvait Ă un bal chez le prince de Talleyrand, Ă Londres, lors de son ambassade prĂšs la cour de Saint James. Le duc de Montmorency expliquait son arbre gĂ©nĂ©alogique au duc de Wellington. Le baron Nathan Ă©coutait silencieusement tant de grandeur. A la fin, il coassa Bon, c'est trĂšs bien. Vous ĂȘtes le premier baron de la chrĂ©tientĂ©. Eh bien, moi, je suis le premier baron juif. C'est beaucoup plus intĂ©ressant, et pourtant je n'en fais pas tant d'histoires...» Wellington sourit. Il connaissait son Nathan. Celui-ci ne lui avait-il pas rĂ©torquĂ© un jour, alors qu'il se montrait quelque peu sentimental en se souvenant de tous les morts des campagnes napolĂ©oniennes AprĂšs tout, s'ils n'Ă©taient pas tous morts, Votre GrĂące, vous seriez encore lieutenant...»? C'Ă©tait ce mĂȘme Nathan Mayer qui rĂ©pondit Ă un cireur de chaussures lui demandant pourquoi il ne lui donnait qu'un penny de pourboire alors que de son fils Lionel il recevait un shilling Ce garçon peut ĂȘtre gĂ©nĂ©reux. Il a un pĂšre millionnaire. Moi pas.» LE PLUS CHUTZPAH DE TOUS Les histoires de Nathan, comme celles de son arriĂšre-petit-neveu le baron Maurice pĂšre de l'actuel baron Edmond, sans doute le plus chutzpah de tous les Rothschild et aussi le plus douĂ©, sont sans fin. Vous en voulez une autre? Sa fille, Hannah, aimait la musique. Il s'Ă©tait donc fait Ă l'idĂ©e de donner des soirĂ©es musicales, oĂč il s'ennuyait. Un soir que Paganini jouait, il le fĂ©licita avec l'accent inimitable du baron de Nucingen FoilĂ une cholie muzique!» Quelques invitĂ©s sourirent. Il fit alors sonner des piĂšces dans sa poche Za, z'est ma muzique Ă moi. Le monde l'Ă©goute avec adention mais ne la respecte pas autant.» Cette chutzpah peut devenir une arme redoutable quand l'unitĂ© de la famille est menacĂ©e ou que le principe de son intĂ©gritĂ© est battu en brĂšche. Ainsi, Nathan, toujours lui, aprĂšs que la Banque d'Angleterre eut retournĂ© sans le payer un reçu de son frĂšre Amschel, de Francfort, en proclamant qu'elle n'honorait pas des billets de particulier, s'Ă©cria Mais les Rothschild ne sont pas des particuliers!» Le lendemain, il se prĂ©senta avec une dizaine de ses commis aux guichets de la Banque d'Angleterre pour demander le paiement en or d'un certain nombre de billets. En une journĂ©e, il rĂ©duisit les rĂ©serves d'or de la banque de prĂšs de 100 000 livres. Le lendemain, dĂšs l'ouverture, le petit homme en colĂšre Ă©tait de nouveau lĂ , prĂȘt Ă faire banquerouter l'Etat anglais. Le directeur, alertĂ©, lui demanda combien de temps il comptait poursuivre sa plaisanterie. Ce n'est pas une blaizanterie. Rothschild gontinuera Ă douter des billets de la Banque d'Angleterre tant que celle-ci doutera de zeux des Rothschild.» La Banque d'Angleterre dĂ©clara qu'elle serait heureuse d'honorer, dĂ©sormais, tout chĂšque des cinq frĂšres. Pour trouver d'autres beaux exemples de roublardises bien ourlĂ©es, il faut regarder du cĂŽtĂ© de feu le baron Maurice, le plus riche, le plus fastueux et le plus insupportable des Rothschild. Ayant hĂ©ritĂ© d'Adolphe de Rothschild, le dernier Napolitain», il avait en sa possession les fabuleuses collections acquises auprĂšs des derniers Bourbons de Naples, notamment les objets Renaissance des FarnĂšse. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, avisĂ© d'une probable grĂšve des douanes, il fit charger, dans plusieurs camions, ses collections et attendit dans la montagne le repos du douanier. Le jour arrivĂ©, il passa la frontiĂšre suisse. Il avait Ă©galement hĂ©ritĂ© de son oncle napolitain le chĂąteau de Pregny, premier ouvrage, pour la famille, de l'architecte Paxton, le cĂ©lĂšbre auteur du Crystal Palace. C'est Ă Pregny que se trouve le bureau du ministre Choiseul, avec ses bronzes de Caffieri. Selon Maurice Rheims, qui connaĂźt bien les collections Rothschild, de tous les tableaux de Rembrandt, de Goya, de Van Gogh, de VĂ©lasquez..., de tous les meubles de Weisweiler, d'?ben, de Riesener..., de tous les objets oĂč le moindre bronze est signĂ© Jean Bologne quand il n'est pas de Cellini, ce bureau est, sans doute, la piĂšce la plus inouĂŻe. La parfaite association de l'art d'un grand bronzier et de celui d'un parfait Ă©bĂ©niste. Un meuble d'une prĂ©cocitĂ© Ă©tonnante. Il n'y a pas si loin entre ce bureau et une station de mĂ©tro de Guimard.» A toutes les gĂ©nĂ©rations, les Rothschild, donc, ont eu la brocante dans l'Ăąme. Des collectionneurs-nĂ©s. Ils n'achĂštent que ce qu'il y a de mieux. Cela finit par crĂ©er un style, un goĂ»t. Une maison Rothschild se renifle de loin. DiffĂ©rentes, elles se ressemblent toutes. Certains objets ne peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s que par un C'est Rothschild». Comme certains menus servis Ă leur table avec des plats Ă©tablis par CarĂȘme, le chef que le baron James, le grand baron», dĂ©baucha de l'hĂŽtel Talleyrand. C'est Rothschild, et pas autre chose, que le fameux soufflĂ© Ă la vanille et aux fruits confits. La perfection, toujours la perfection. Pour Ă©blouir le monde? Non, pour en ficher plein la vue aux cousins d'Angleterre ou d'Autriche. Que l'un se fasse construire un palais par Paxton, aussitĂŽt l'autre, juste dĂ©barquĂ© de Vienne, se met Ă Ă©difier en Angleterre, avec l'aide d'un architecte français, un chĂąteau Renaissance qui fait de l'oeil au Grand SiĂšcle. Et voilĂ Waddesdon Manor, trĂŽnant comme une verrue dans la verte campagne anglaise. Le baron Ferdinand, qui a le goĂ»t opulent mais xviiie, y entasse des Watteau, des Oudry, des Guardi... et sa soeur, la terrible baronne Alice, au beau milieu. Cette Alice, jardiniĂšre Ă©mĂ©rite, qui, en la bousculant, avait criĂ© Ă la reine Victoria, laquelle marchait sur ses pelouses Get out of my lawns!» Elle hĂ©ritera de la verrue; Ă sa mort, le chĂąteau passera Ă un neveu français, James, le frĂšre aĂźnĂ© de Maurice, l'ami des douaniers. Il fera peindre une Ă©norme fresque par LĂ©on Bakst, le peintre des Ballets russes de Diaghilev, oĂč seront reprĂ©sentĂ©s les membres des branches anglaise et française. Le sujet? La Belle au bois dormant. Chez les Rothschild, l'enchantement commence toujours par eux-mĂȘmes. Chaque Rothschild mĂ©riterait une biographie. Lionel, qui fut Ă©lu quatre fois membre du Parlement anglais et qui batailla sans y siĂ©ger, durant onze ans, pour qu'on change le cĂ©rĂ©monial de la prestation de serment. Et finit par jurer sur l'Ancien Testament, la tĂȘte couverte. Alphonse, le grand-pĂšre de l'actuel baron Guy, qui souscrivit avec ses frĂšres, en 1870, et paya cash la moitiĂ© de l'indemnitĂ© demandĂ©e par la Prusse. MĂ©cĂšne, il acheta plus de 2 000 oeuvres aux artistes de son temps. Et en fit don aux musĂ©es français. Edmond, le grand-pĂšre de l'actuel baron Edmond, qui achĂšte au gouvernement turc des terres en Palestine, lesquelles, en 1947, deviendront les avant-postes d'IsraĂ«l. C'est le pĂšre du Ychouf. ATTACHĂS Ă L'ĂPOPĂE JUIVE Il faudrait des volumes entiers pour expliquer les Rothschild et le chemin de fer, les Rothschild et les chevaux, les Rothschild et le vin. Des livres et des livres pour dresser la liste des fondations et des hĂŽpitaux. Et bien d'autres ouvrages encore pour dire que, bien qu'assimilĂ©s, jusqu'Ă ĂȘtre devenus, comme le baron Guy, la quintessence de l'esprit aristocratique, souvent mĂȘme peu pratiquants pour ne pas dire peu croyants, leur attachement Ă l'Ă©popĂ©e juive est profond. Dans cette bibliothĂšque entiĂšre qui leur serait consacrĂ©e, il ne faudrait pas oublier les femmes. Penser aux filles de Rothschild ayant Ă©pousĂ© des Rothschild. Vieilles filles ou niĂšces mariĂ©es Ă des oncles, cousines Ă des cousins afin que la fortune ne soit pas dispersĂ©e. Aux autres aussi, les Stern, les Halphen, les Fould, les Cahen d'Anvers, les Zuylen, souvent dĂ©jĂ alliĂ©s de la famille... qui portĂšrent haut le blason aux cinq flĂšches. La savante Miriam de Rothschild, spĂ©cialiste mondiale des puces, NoĂ©mie, qui inventa MegĂšve, Nadine, habituĂ©e des best-sellers, Nicole, productrice de films, Philippine, qui dirige, en grand patron, Mouton-Rothschild, la spirituelle Lilian, Ă qui Versailles doit beaucoup. Enfin, Marie-HĂ©lĂšne, la derniĂšre des fĂ©es sans qui le nom de Rothschild ne serait pas tout Ă fait ce qu'il est... Vous touchez Ă leur intimitĂ©. Vous vous sentez dĂ©jĂ Rothschild. Alors, une derniĂšre anecdote en guise de douche froide. A l'enterrement du baron James, qui voulut ĂȘtre menĂ© dans le corbillard des pauvres Vous pleurez. Sans doute ĂȘtes- vous de la famille? demande un Rothschild Ă son voisin. - Non, hĂ©las, c'est bien ce qui m'attriste!» PHOTOS De gauche Ă droite, Simon Vienne, Anselm Mayer Francfort et Karl von Rothschild Naples. EuropĂ©ens avant la lettre. Olympia, David, Edouard, Guy et Marie-HĂ©lĂšne Ă Chantilly en 1979. Elie, Guy et Alain, de la banque Rothschild, en 1967. Edmond, que l'on croyait dĂ©finitivement endormi dans sa retraite suisse. En haut, Eric et David. A la tĂȘte de Gestion, petit holding ayant survĂ©cu Ă 1981 ils en ont fait une banque. Mme et M. Guy de Rothschild dans leur chĂąteau de FerriĂšres ci-contre. Marie-HĂ©lĂšne. Sans elle, le nom ne serait pas tout Ă fait ce qu'il est. En haut, Philippine pendant les vendanges Ă Mouton- Rothschild. MESSIEURS DE ROTHSCHILD FRERES ET COUSINS GENEALOGIE DE LA FAMILLE Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
parHĂ©loĂŻse VIMONT. Cet article a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© Ă partir de lâune des parties du master II de recherche dâHĂ©loĂŻse Vimont, Saint-Lazare, prison de femmes Ă Paris.Imaginaire carcĂ©ral et imaginaire social (1794-1932), sous la direction de M. Dominique Kalifa, UniversitĂ© de Paris I PanthĂ©on-Sorbonne, soutenu en 2010. Police Magazine, n°54, 6 dĂ©cembre 1931
affaire snc-lavalin La controverse entourant SNC-Lavalin continue de faire des vagues Ă Ottawa. La pression monte dans le camp libĂ©ral, oĂč les yeux son rivĂ©s sur le prochain scrutin. Analyse et comptes rendus. Analyse Ottawa â Ă sept mois des Ă©lections fĂ©dĂ©rales, le premier ministre Justin Trudeau est confrontĂ© Ă un nouveau dĂ©fi en raison de lâaffaire SNC-Lavalin. En plus dâaffronter les tirs nourris des partis de lâopposition Ă la Chambre des communes sur cette affaire et de rĂ©pondre aux nombreuses questions pointues des journalistes quand il sillonne le pays, il doit maintenant composer avec la grogne dâun nombre grandissant de ses dĂ©putĂ©s, qui redoutent les retombĂ©es des manchettes nĂ©gatives qui se multiplient au malgrĂ© les dĂ©nĂ©gations du premier ministre et des autres principaux acteurs de ce feuilleton politico-juridique, lâancienne ministre de la Justice et procureure gĂ©nĂ©rale Jody Wilson-Raybould et sa collĂšgue Jane Philpott, qui a aussi dĂ©missionnĂ© du cabinet, ne cessent de jeter de lâhuile sur le feu en insistant pour dire que les Canadiens ont le droit de savoir toute la vĂ©ritĂ© et que bien des choses nâont pas Ă©tĂ© les yeux rivĂ©s sur le prochain scrutin, les dĂ©putĂ©s libĂ©raux constatent avec ahurissement que le premier ministre et ses proches collaborateurs nâarrivent pas Ă tourner la page sur cette marmite bout Ă un point tel dans les rangs libĂ©raux que des dĂ©putĂ©s de lâOntario exigent que lâon trouve un moyen pour que les ministres dĂ©missionnaires Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott puissent dĂ©baller leur sac une fois pour toutes. Quâelle mette tous ses jetons sur la table ou quâelle se taise [put up or shut up] », a dâailleurs lancĂ© la fin de semaine derniĂšre la dĂ©putĂ©e libĂ©rale de York-Ouest, dans la rĂ©gion de Toronto, Jody Sgro, en sâen prenant Ă Jody faisant, elle a dit tout haut ce que bien des libĂ©raux pensent tout bas depuis plusieurs jours. Des ministres comme Karina Gould Institutions dĂ©mocratiques et MĂ©lanie Joly Tourisme et Langues officielles ont Ă©tĂ© plus polies en disant que rien nâempĂȘchait leurs anciennes collĂšgues du cabinet de se lever Ă la Chambre des communes pour raconter tout ce quâelles savent au sujet de lâaffaire SNC-Lavalin en se prĂ©valant de lâimmunitĂ© parlementaire dont jouissent tous les dĂ©putĂ©s dans cette parti Plus uni que jamais »De passage Ă Winnipeg, hier, Justin Trudeau a Ă©cartĂ© du revers de la main lâidĂ©e voulant quâune guerre civile » Ă©tait sur le point dâĂ©clater au sein de son parti, affirmant que lâunitĂ© demeurait solide au sein des troupes. Ă cause de lâoccasion unique que nous avons eue de voter en tant quâĂ©quipe pendant 30 heures la semaine derniĂšre Ă la Chambre des communes, oĂč nous avons vu les conservateurs voter contre une foule de choses telles que des programmes pour appuyer les femmes ou les anciens combattants ou encore nos forces militaires, notre Ă©quipe en est sortie plus forte et plus unie que jamais », a affirmĂ© le premier ministre. Je suis incroyablement fier du Parti libĂ©ral parce que nous nous concentrons sur les choses qui comptent vraiment pour les Canadiens. »â Justin TrudeauNâempĂȘche que lâaffaire SNC-Lavalin entre dans sa septiĂšme semaine, et les libĂ©raux ne savent plus Ă quel saint se vouer pour que les partis de lâopposition, les mĂ©dias et certains des acteurs de cette controverse passent Ă un autre budget dĂ©posĂ© la semaine derniĂšre Ă la Chambre des communes par le ministre des Finances Bill Morneau devait permettre de relĂ©guer au second rang cette controverse qui a permis aux conservateurs dâAndrew Scheer de prendre la tĂȘte dans les intentions de vote, selon une sĂ©rie de sondages publiĂ©s depuis trois et les controversesRencontrĂ© rĂ©cemment au Salon du livre de lâOutaouais, Ă Gatineau, alors quâil dĂ©dicaçait le livre quâil a Ă©crit pour marquer le 25e anniversaire de son Ă©lection Ă titre de premier ministre du Canada, Jean ChrĂ©tien a spontanĂ©ment abordĂ© lâaffaire SNC-Lavalin qui fait la manchette depuis le 7 fĂ©vrier. Ce soi-disant scandale nâaurait pas durĂ© plus de deux jours si câĂ©tait moi qui Ă©tais premier ministre », a lancĂ© dâemblĂ©e Ă La Presse M. ChrĂ©tien, qui a gĂ©rĂ© son lot de controverses durant son rĂšgne de 10 ans Ă la tĂȘte du controverses comme lâintervention musclĂ©e des policiers de la Gendarmerie royale du Canada durant les manifestations qui ont eu lieu en 1997 Ă lâoccasion du sommet de lâAPEC Ă Vancouver. Certains des manifestants avaient Ă©tĂ© fouillĂ©s et aspergĂ©s gĂ©nĂ©reusement de gaz poivre. Pour moi, le poivre, je mets cela dans mon assiette », avait dĂ©clarĂ© Jean ChrĂ©tien, sourire en coin, dans les heures suivant la fin du sommet lorsquâil avait Ă©tĂ© interrogĂ© par les journalistes sur le comportement des ChrĂ©tien a aussi survĂ©cu Ă des controverses plus orageuses encore comme le Shawinigate » et le scandale des commandites, usant parfois de lâhumour et de lâironie pour riposter aux attaques des partis de lâopposition aux Communes et rĂ©pondre aux questions des toute vraisemblance, le pâtit gars de Shawinigan » nâaurait pas hĂ©sitĂ© trĂšs longtemps avant de montrer la porte de sortie Ă Mmes Wilson-Raybould et Philpott Ă la suite de leurs dĂ©clarations laissant entendre que le bureau du premier ministre avait manquĂ© de transparence jusquâ avril 1996, M. ChrĂ©tien avait expulsĂ© du caucus libĂ©ral le dĂ©putĂ© John Nunziata parce quâil avait votĂ© contre le budget fĂ©dĂ©ral Ă la Chambre des communes pour sâĂ©lever contre la dĂ©cision du gouvernement de maintenir la TPS, mĂȘme si le Parti libĂ©ral avait promis de lâabolir durant la campagne de ChrĂ©tien avait Ă©galement montrĂ© de quel bois il se chauffait quand son ex-rival et ministre des Finances Paul Martin avait Ă©voquĂ© lâidĂ©e de dĂ©missionner un vendredi soir de juin 2002. ExaspĂ©rĂ© dâattendre la dĂ©cision finale de M. Martin, Jean ChrĂ©tien lâa dĂ©mis de ses fonctions pour lâexclure totalement du cabinet deux jours plus tard et le remplacer par John supplice de la goutteAu cours des derniĂšres semaines, Justin Trudeau a Ă©tĂ© interrogĂ© Ă quelques reprises pour savoir sâil comptait expulser les anciennes ministres. La rĂ©ponse a Ă©tĂ© la mĂȘme. Non, il nâa guĂšre lâintention de les excommunier. Et il nâa pas dâobjection Ă ce quâelles portent les couleurs du Parti libĂ©ral du Canada aux prochaines Ă©lections. Je sais quâelles veulent se prĂ©senter pour le Parti libĂ©ral, quâelles croient en ce que nous faisons dans les grandes lignes et je suis trĂšs content de pouvoir continuer Ă travailler avec elles », a-t-il dit la semaine le professeur de droit constitutionnel Ă lâUniversitĂ© dâOttawa Benoit Pelletier, le premier ministre pourrait fort bien mettre fin au supplice de la goutte en excluant celles qui Ă©taient des candidates vedettes aux derniĂšres Ă©lections, et qui nâosent pas rĂ©itĂ©rer leur confiance en lui. Mais en optant pour cette solution, il ferait dâelles deux martyrs nationaux ». Le geste pourrait donc se retourner contre lui. Et il est lĂ , tout le dilemme du premier ministre », a-t-il dit. Affaire SNC-Lavalin Les libĂ©raux disent non Ă une autre enquĂȘte MĂ©lanie Marquis La Presse Ottawa â Autre comitĂ©, mĂȘme rĂ©sultat. Les libĂ©raux ont rĂ©sistĂ©, hier, Ă une nouvelle tentative de lâopposition de convoquer les ministres dĂ©missionnaires Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott pour les entendre sur lâaffaire SNC-Lavalin. Le vice-prĂ©sident du comitĂ© permanent de lâĂ©thique, le libĂ©ral Nathaniel Erskine-Smith, a justifiĂ© son dĂ©saccord en arguant que la dĂ©marche serait prĂ©maturĂ©e », puisque Jody Wilson-Raybould doit bientĂŽt soumettre de nouvelles informations au comitĂ© de la a Ă©galement soutenu que les comitĂ©s parlementaires ne disposaient pas des outils juridiques nĂ©cessaires pour mener une enquĂȘte aussi approfondie et que, sans Ă©largissement de la portĂ©e du dĂ©cret qui a permis Ă lâex-ministre de tĂ©moigner une premiĂšre fois, lâexercice serait conservateurs qui siĂšgent au comitĂ© nâont pas achetĂ© lâargument. Ils ont continuĂ© Ă marteler que les libĂ©raux ne veulent tout simplement pas que toute la lumiĂšre soit faite sur lâaffaire dĂ©putĂ© Jacques Gourde a voulu les inciter Ă abdiquer. Crever un abcĂšs, câest sĂ»r que, sur le coup, ça fait mal, ça ne sent pas bon, mais Ă un moment donnĂ©, il y a des choses quâon doit faire pour guĂ©rir notre sociĂ©tĂ©. »â Le conservateur Jacques Gourd Ă la table du comitĂ©Il nâest pas parvenu Ă convaincre les libĂ©raux, et la motion conservatrice a finalement Ă©tĂ© battue Ă six dĂ©putĂ©s contre trois. Ă lâissue de la rĂ©union, son collĂšgue Pierre Poilievre a averti que les troupes dâAndrew Scheer ne lĂącheraient pas le morceau. On a dĂ©jĂ montrĂ© notre capacitĂ© Ă dĂ©ployer nos outils parlementaires, et nous allons le faire encore », a-t-il lancĂ© en point de presse. La semaine derniĂšre seulement, lâopposition a chahutĂ© le discours du budget et forcĂ© un marathon de votes de 30 heures en discordante ?Dans le camp nĂ©o-dĂ©mocrate, on a Ă©galement fustigĂ© ce nouveau refus dĂ©putĂ© Daniel Blaikie est dâavis que Nathaniel Erskine-Smith â qui a Ă©tĂ© le seul Ă sâexprimer pour les libĂ©raux pendant cette rencontre de deux heures â ne parle pas vraiment au nom de ses est vrai que lâĂ©lu a rĂ©cemment brisĂ© les rangs en votant pour la tenue dâune enquĂȘte publique sur SNC-Lavalin, et aprĂšs la rencontre du comitĂ©, en point de presse, il sâest montrĂ© en faveur de lâĂ©largissement du dĂ©cret liant lâex-ministre le Torontois nâa pas non plus voulu ajouter sa voix Ă celles des Catherine McKenna, MĂ©lanie Joly et Judy Sgro, qui ont montrĂ© des signes dâimpatience en invitant les dĂ©missionnaires Ă sâexpliquer en Chambre, sous le couvert de lâimmunitĂ© comitĂ©, la nĂ©o-dĂ©mocrate Tracey Ramsey a pourfendu Judy Sgro pour les propos tenus dans une entrevue qui a Ă©tĂ© diffusĂ©e samedi dernier sur les ondes de la radio de CBC. Quâelles endurent ou quâelles se taisent. »â Tracey Ramsey, dĂ©putĂ©e de longue date du NPD Ce que Mme Sgro a dit a choquĂ© les gens. [âŠ] PremiĂšrement, je ne sais pas qui parle Ă ses collĂšgues de cette façon. [âŠ] Câest misogyne, câest sexiste. Et le fait que ça vienne dâune femme, dâune femme dâexpĂ©rience, est encore plus choquant », a-t-elle tensions remontant Ă 2017 ?Ă la veille de cette rĂ©union, des mĂ©dias ont rapportĂ©, sur la foi de sources anonymes, quâun dĂ©saccord est survenu dĂšs 2017 entre Justin Trudeau et Jody Wilson-Raybould, sur lâenjeu de la nomination dâun juge de la Cour ministre aurait voulu nommer un juge manitobain, Glenn Joyal, et lâĂ©lever directement au poste de juge en chef. Le choix aurait notamment fait sourciller au bureau du premier ministre en raison de son interprĂ©tation de la Charte canadienne des droits et Winnipeg, hier matin, Justin Trudeau a refusĂ© de dire si ces rĂ©vĂ©lations Ă©manaient de son bureau. Il a soutenu que son gouvernement respectait lâindĂ©pendance de la Cour suprĂȘme et que le choix de ses juges Ă©tait une prĂ©rogative du premier aprĂšs-midi, sur la colline dâOttawa, les conservateurs et les nĂ©o-dĂ©mocrates du comitĂ© ont qualifiĂ© ces fuites mĂ©diatiques dâinappropriĂ©es, car elles sont de nature Ă nuire Ă lâindĂ©pendance du processus judiciaire. Câest une attaque contre lâinstitution, sur la façon dont on choisit les juges. La façon dont cette information a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e soulĂšve de grandes inquiĂ©tudes », a exposĂ© le chef nĂ©o-dĂ©mocrate Jagmeet Singh en point de y voit une tentative de diversion orchestrĂ©e par un gouvernement empĂȘtrĂ© dans une saga depuis maintenant un mois et demi et doute de la vĂ©racitĂ© de lâhistoire. Je ne crois pas en ces rumeurs. Câest seulement une rumeur en ce moment », a exposĂ© le chef Singh. Affaire SNC-Lavalin Le commissaire Ă lâĂ©thique pourrait dĂ©poser son rapport en pleine campagne Fanny LĂ©vesque La Presse Ottawa â Le commissaire Ă lâĂ©thique et aux conflits dâintĂ©rĂȘts, Mario Dion, est libre de dĂ©poser quand il le jugera opportun, et ce, mĂȘme si câest en pleine campagne Ă©lectorale, son rapport dâenquĂȘte sur lâaffaire SNC-Lavalin. Une possibilitĂ© qui se pose telle une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte du premier ministre Justin Trudeau Ă sept mois du scrutin fĂ©dĂ©ral. Alors quâil tentera de convaincre les Ă©lecteurs canadiens de le reconduire au pouvoir lâautomne prochain, Justin Trudeau devra composer avec la publication possible des conclusions du commissaire Mario Dion, qui dĂ©termineront sâil y a eu ou non des pressions politiques indues Ă lâendroit de lâancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, pour quâelle infirme la dĂ©cision de la Directrice des poursuites pĂ©nales dâĂ©carter lâoption de nĂ©gocier une entente de rĂ©paration avec la firme dâingĂ©nierie quĂ©bĂ©coise. Le commissaire nâest pas liĂ© par une convention parlementaire qui pourrait empĂȘcher la publication dâun rapport en vertu de la Loi sur les conflits dâintĂ©rĂȘts. »â Le Commissariat aux conflits dâintĂ©rĂȘts et Ă lâĂ©thique Ă La PresseCes rapports dâĂ©tude », toujours en vertu de la Loi sur les conflits dâintĂ©rĂȘts, sont rendus publics sans ĂȘtre dĂ©posĂ©s Ă la Chambre des communes. Câest donc dire que les fruits de lâenquĂȘte sur la controverse SNC-Lavalin pourront ĂȘtre publiĂ©s mĂȘme lorsque le Parlement sera dissous par la gouverneure gĂ©nĂ©rale, vraisemblablement aprĂšs la fĂȘte du Travail, en septembre que Mario Dion, bien qu'il soit lâun des agents du Parlement, nâest pas soumis aux mĂȘmes rĂšgles que la majoritĂ© des autres. Ă titre dâexemple, le vĂ©rificateur gĂ©nĂ©ral ou le commissaire aux langues officielles ne peuvent dĂ©poser leur rapport respectif que lorsque la Chambre des communes est en six Ă huit mois de travailM. Dion, qui se trouve actuellement en congĂ© de maladie, a estimĂ© lui-mĂȘme que ses travaux pourraient prendre de six Ă huit mois, ce qui nous amĂšne en pleine pĂ©riode Ă©lectorale. Lorsquâil livrera ses conclusions, il soumettra son rapport au premier ministre et devra fournir un double aux auteurs de la demande dâenquĂȘte, soit, dans ce cas-ci, les dĂ©putĂ©s nĂ©o-dĂ©mocrates Nathan Cullen et Charlie 2003, le rapport explosif de la vĂ©rificatrice gĂ©nĂ©rale Sheila Fraser sur le scandale des commandites nâavait pu ĂȘtre dĂ©posĂ© comme prĂ©vu, parce que lâancien premier ministre Jean ChrĂ©tien avait dĂ©cidĂ© de proroger le Parlement avant de passer le pouvoir Ă son ex-rival et ancien ministre des Finances, Paul rapport en question nâa Ă©tĂ© dĂ©posĂ© que quelques mois plus tard, Ă lâhiver 2004, aprĂšs la prĂ©sentation du discours du TrĂŽne du gouvernement formĂ© par Paul Martin. Le ressac avait Ă©tĂ© tel que les libĂ©raux ont Ă©tĂ© rĂ©duits Ă un gouvernement minoritaire aux Ă©lections de juin de la mĂȘme annĂ©e. Ce gouvernement avait Ă©tĂ© renversĂ© aprĂšs seulement 18 commissaire va mieuxPar ailleurs, le Commissariat aux conflits dâintĂ©rĂȘts et Ă lâĂ©thique a confirmĂ© Ă La Presse que M. Dion se sent bien » et quâil espĂšre pouvoir ĂȘtre de retour » au travail le plus rapidement possible ». Il y a moins de deux semaines, le Commissariat avait indiquĂ© quâil nâĂ©tait plus en mesure dâexercer ses fonctions en raison de son Ă©tat de santĂ©. Bien que le commissaire Dion soit absent du Commissariat Ă ce moment, il continue dâavoir de nombreuses discussions avec les membres de son personnel », a fait savoir son bureau, assurant que lâĂ©quipe de M. Dion poursuit le travail dâenquĂȘte en cours malgrĂ© ces circonstances exceptionnelles ».DĂšs les premiĂšres heures de lâĂ©clatement de lâaffaire SNC-Lavalin, les dĂ©putĂ©s du NPD Charlie Angus et Nathan Cullen se sont adressĂ©s au commissaire aux conflits dâintĂ©rĂȘts et Ă lâĂ©thique pour quâil tire la controverse au clair. Acquiesçant Ă leur demande dâenquĂȘte, M. Dion a dit avoir des raisons de croire » quâune infraction Ă lâarticle 9 de la Loi sur les conflits dâintĂ©rĂȘts pouvait avoir Ă©tĂ© 9 interdit Ă tout titulaire de charge publique de se prĂ©valoir de ses fonctions officielles pour tenter dâinfluencer la dĂ©cision dâune autre personne dans le but [âŠ] de favoriser de façon irrĂ©guliĂšre [lâintĂ©rĂȘt] de toute autre personne ». Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans lâapplication La Presse+.
· BLAGUE/POEME Aux cabinets Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! Venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée
Contempler la beautĂ© de la nature, c'est comme contempler une oeuvre d'art et ĂȘtre touchĂ© par elle. La beautĂ© a quelque chose de spirituel; elle nous donne un sentiment d'harmonie, et peut nous exalter; elle nous transfigure car elle nous sort de nos perceptions quotidiennes et nous surprend comme si c'Ă©tait la premiĂšre fois que nous Ă©prouvions une telle Ă©motion. Les spĂ©cialistes en psychologie positive Seligman & Peterson - 2004 ont dĂ©terminĂ© que la reconnaissance de la beautĂ© fait partie des 6 vertus et 24 forces de caractĂšre de l'ĂȘtre, qui nous permettent dâauto-rĂ©guler notre bonheur ; voici ces vertus et forces SAGESSE ET CONNAISSANCES Forces cognitives qui impliquent lâacquisition et lâutilisation de connaissances. â CrĂ©ativitĂ©, ingĂ©niositĂ© et originalitĂ© â CuriositĂ© et intĂ©rĂȘt accordĂ© au monde â Discernement, pensĂ©e critique et ouverture dâesprit â Amour de lâĂ©tude, de lâapprentissage â Recul sur les Ă©vĂ©nements, Sagesse COURAGE Forces Ă©motionnelles qui impliquent lâexercice de la volontĂ© afin dâatteindre les buts que lâon sâest fixĂ©s, malgrĂ© les obstacles externes ou internes. â Courage et vaillance â AssiduitĂ©, application et persĂ©vĂ©rance â HonnĂȘtetĂ©, intĂ©gritĂ© et sincĂ©ritĂ© â Joie de vivre, enthousiasme, vigueur et Ă©nergie HUMANITĂ Forces interpersonnelles qui impliquent de soucier des autres et dâen faire des amis. â CapacitĂ© dâaimer et dâĂȘtre aimĂ©e â Gentillesse et gĂ©nĂ©rositĂ© â Intelligence sociale JUSTICE Forces qui sont Ă la base dâune vie sociale harmonieuse, qui sous-tendent une vie communautaire saine. â CitoyennetĂ©, travail dâĂ©quipe et fidĂ©litĂ© â ImpartialitĂ©, Ă©quitĂ© et justice â Leadership capacitĂ© Ă diriger TEMPĂRANCE â MODĂRATION Forces qui protĂšgent contre les excĂšs. â Le Pardon â Modestie et humilitĂ© â PrĂ©caution, prudence, et discrĂ©tion â MaĂźtrise de soi et autorĂ©gulation TRANSCENDANCE Forces qui favorisent lâouverture Ă une dimension universelle, des liens avec lâunivers et donnent un sens Ă la vie individuelle. â Reconnaissance de la beautĂ© â Gratitude â Espoir, optimisme et anticipation du futur â Humour et enjouement â Confiance en la vie, spiritualitĂ© et foi. Vous pouvez Ă©valuer gratuitement et ainsi d'identifier facilement vos 5 principales forces de caractĂšre, Ă partir d'un questionnaire de 240 questions en français sĂ©lectionnez la langue française sur page d'accueil Comptez une demi-heure pour rĂ©pondre d'instinct aux 240 questions. Et vous quelles sont vos 5 principales forces ? Un spectacle magnifique donnĂ© par Dame Nature Articles rĂ©cents Purifier vos pierres au sel indirect Uploaded by Chemins du bien-ĂȘtre on 2019-03-26. 27 Mars 2019 Chemins du bien-ĂȘtre 2019 Les chemins du bien-ĂȘtre...avec soi-mĂȘme ! Etre bien avec soi-mĂȘme...nâest ce pas finalement, ce Ă quoi nous aspirons... 19 DĂ©cembre 2018 psychologie positive Psychologie positive AmĂ©liorez votre estime de soi comment mieux vous aimer PrĂ©sentation positive ludique rĂ©alisĂ©e en atelier du bonheur un tableau rĂ©capitulatif de nos qualitĂ©s et compĂ©tences... 7 Janvier 2016 Psychologie positive La psychologie positive, mais qu'est-ce donc exactement ? La psychologie positive est la science du bonheur » car elle sâintĂ©resse Ă ce qui rend les gens plus heureux,... 22 Octobre 2015
Durhum contre la grippe Aux Ă©coutes, p.13, 17 novembre 1918. Depuis le dĂ©but de la crise du Covid-19, une plĂ©thore de publications douteuses est relayĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux afin de prĂȘcher lâefficacitĂ© des boissons alcoolisĂ©es, et notamment de la vodka, contre le virus : alors que certains recommandent de lâutiliser pour dĂ©sinfecter les surfaces ou pour concocter
Il arrive parfois qu'un jeu nous fasse rire sans le vouloir par des choix de game-design douteux, une phase de dĂ©bogage un tantinet bĂąclĂ©e ou tout simplement Ă cause d'un doublage dans la langue de MoliĂšre tout bonnement glitchsSkyrim Un dĂ©but de partie originalAaah ce bon vieux Skyrim et sa majestueuse steppe, ses dragons Ă©piques et sa flopĂ©e de glitchs hilarants. Voir des mammouths s'envoler ou rencontrer des gardes tournoyant frĂ©nĂ©tiquement dans le vide est monnaie courante dans le jeu de Bethesda et c'est finalement aussi ça qui fait son charme. Oh le bougre est loin d'ĂȘtre le seul Ă ĂȘtre bourrĂ© de bugs comiques de ce genre, mais il faut dire qu'Ă ce petit jeu, TES V fait tout de mĂȘme trĂšs CDIWand of Gamelon Que la bouse soit !DĂ©jĂ mentionnĂ© dans notre dossier sur les ratĂ©s du jeu vidĂ©o, les Zelda sortis sur le Philips CDI sont des abominations qui n'auraient jamais dĂ» voir la lumiĂšre du jour. Dans tout ce bourbier, un Ă©lĂ©ment se dĂ©gage tout de mĂȘme dans deux de ces jeux leurs cinĂ©matiques animĂ©es. Comment rester de marbre devant de tels dialogues, une telle atmosphĂšre... Non franchement, je vous le demande ?Baldur's Gate 2Baldur's Gate 2 SaletĂ© d'ImoĂ«nRaiden Robin vous en avait dĂ©jĂ parlĂ© dans son Ă©dito sur les ratĂ©s de la localisation, mais il convient tout de mĂȘme d'en rajouter une petite couche tant le doublage de Baldur's Gate est culte, mĂȘme si votre serviteur ne le trouve finalement pas si mauvais, remis dans le contexte de l'Ă©poque, un peu comme celui de Metal Gear Solid d'ailleurs. Plus que le texte somme toute trĂšs correct, ce sont les intonations et les voix des doubleurs qui font mouche dans la localisation du diptyque Baldur's TrapNight Trap Quel jeu d'acteurs !Bon, on va nous taxer de recycleurs, mais il s'avĂšre que celui-ci aussi a eu droit Ă quelques lignes dans nos colonnes Ă l'occasion de notre dossier sur les ratĂ©s du jeu vidĂ©o. Ce film est d'un nanardesque tel qu'on se demande si cela n'a tout simplement pas Ă©tĂ© prĂ©vu lors de la rĂ©alisation du mĂ©trage. Inutile de vous faire une liste longue comme le bras de ce qui peut prĂȘter Ă sourire dans Night Trap, il vous suffit de mater la vidĂ©o juste au dessus pour en avoir un aperçu.
Avecodeur et triste mine, Les restes de la cuisine (AffichĂ©e dans les toilettes dâun restaurant de Lorraine) AUX CABINETS. MalgrĂ© lâhumour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© lâamour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipĂ©s
AUXCABINETS MalgrĂ© l`humour et la vertu Il faut ici montrer son cul AUX CABINETS MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! venez ! foules empressĂ©es Soulager lĂ votre diarrhĂ©e Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est fourni. Soit qu'on y pĂšte, soit qu'on y rote Tout est permis au sein des chiottes Mais ? graine de vĂ©role ou de morpion N'oubliez pas d'vous laver l'fion De ces WC tant usitĂ©s PrĂ©servez donc l'intĂ©gritĂ©. Rendons gloire Ă nos vespasiennes De faĂŻence ou de porcelaine ! Que l'on soit riche ou bien fauchĂ© Jamais de classe dans les WC Pines de smicards ou de richards Venez tous voir mon urinoir ! Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters Tout l'monde y pose son derriĂšre On les dit turcs ou bien tinettes Tout est une question de cuvette Quand celles-ci se trouvent bouchĂ©es Nous voilĂ tous bien emmerdĂ©s. Entrez, entrez aux cabinets Nous raconter vos p'tits secrets Savoir pĂ©ter c'est tout un art Pour ne pas chier dans son falzar. Si cet Ă©crit vous semble idiot Torchez-vous-en vite au plus tĂŽt Si au contraire il peut vous plaire Affichez-le dans vos waters !!!
OA9TT. yaz0vf03mo.pages.dev/220yaz0vf03mo.pages.dev/471yaz0vf03mo.pages.dev/513yaz0vf03mo.pages.dev/240yaz0vf03mo.pages.dev/423yaz0vf03mo.pages.dev/233yaz0vf03mo.pages.dev/586yaz0vf03mo.pages.dev/592
aux cabinets malgré l humour et la vertu