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LES DEPORTES DU CONVOI DU 17 AOUT 1944 AFFAGARD Roger Né le 5 mai 1919 au Havre, réfugié en 1940 à Caisnes où il exerce la profession de bûcheron, arrêté le 26 juillet 1944 lors de la rafle de Caisnes, transféré à Compiègne Royallieu, il serait déporté à Buchenwald puis déporté dans un camp de concentration à Thale, dans le Harz. Sa famille restera sans nouvelle de lui jusqu'à son retour d'Allemagne, le 6 mai 1945. Amaigri et profondément marqué par les conditions de détention, il gardera les séquelles jusqu'à sa Famille Affagard - DEPIERRE Michel, Déporté à Dora à 18 ans n°81350, éd. Scéren, 2009. ALBORD Maurice Antoinedéporté n°78905Né le 24 septembre 1919 à Mâcon Saône-et-Loire, de nationalité française, lieutenant, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il est élevé officier de la Légion d’honneur en 1984ALEZARD Gaston Gabrieldéporté n° le 10 août 1899 à Argent-sur-Sauldre Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 24 août Mauricedéporté n°81191Né le 16 août 1897 au Lude Sarthe, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France ALLARD Jean 78554Né e 19 juin 1924 à Saint-Quentin Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Bochum puis à Dachau où il décède avant son rapatriement le 8 mai Marceau 81239Né le 8 janvier 1905 à Pithiviers Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 1er avril 1945 à Lippstadt, revenu en Edouard 81564Né le 26 avril 1922 à Conlièges Jura, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré à Lippstadt le 1er avril 1945, revenu en Maurice 80908Né le 7 avril 1889 à Guise Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Philibert 78601Né le 6 septembre 1921 à Maltat Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim le 4 avril 1945. ANGOT Emilien 78693Né le 16 novembre 1900 à Ségrie-Fontaine Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en André 80971Né le 12 mai 1927 à Saint-Révérend-par-Coëx Pays de la Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 15 avril 1945 on note aussi le 14 avril. Son nom figure sur une plaque commémorative de La Marcel 78511Né le 16 novembre 1911 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 5 mai 1945, revenu en France. ANTONIOTTI Annibale Déporté n°81158Né le 12 novembre 1900 à Andorno Micca Italie, de nationalité italienne, déporté à Buchenwald, décédé à Bad Gandersheim le 18 novembre Noël JosephDéporté n°80987Né le 28 novembre 1926 à Malakoff Paris, de nationalité française, ouvrier agricole demeurant à Pierrefonds, arrêté à Cuts le 27 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé entre Clausnitz et Dittersbach le 25 avril 1945 ARNAUD Jean 80911Né le 27 février 1927 à La Roche-sur-Yon Vendée, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Gandersheim, libéré à Buchenwald le 11 avril Pierre 78987Né le 15 juillet 1919 à Alger Algérie, de nationalité française, déporté à Raymond 78597Né le 20 septembre 1925 à Châtillon Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Louis 81491Né le 26 septembre 1908 à Cransac Aveyron, de nationalité française, capitaine de la Grade, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il termine sa carrière comme Inspecteur Général de la François 78965Né le 31 mai 1924 à Rive-de-Gier Loire, de nationalité française, cafetier, arrêté le 6 juin 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Gilbert 81080Né le 18 mars 1923 à Epeautrolles Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 11 avril 1945 à André 81247Né le 4 mars 1923 à Tupigny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré à Allach le 30 avril Henri 78881Né le 11 février 1920 à Tiffauges Vendée, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Gilbert 78599Né le 10 décembre 1920 à Montmorillon Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Ansprung le 8 mai 1945. Son nom a été donné à une rue de Henri 78574Né le 23 juillet 1907 à Gien Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Edouard 81150Né le 3 mai 1913 à Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg, libéré le 23 avril 1945, revenu en Louis 78462Né le 4 mai 1874 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Jacques 78598Né le 28 septembre 1905 à Paris, de nationalité française, déporté à Aimé 81289Né le 29 janvier 1921 à Saint-Martin-du-Fouilloux Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Neu-Stassfurt, puis à Eschershausen, où il décède le 26 mars André 81233Né le 1er octobre 1893 à Saint-Aignan-le-Jaillard Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossembürg, disparu. AUPETIT André Déporté n°78561Né le 16 janvier 1924 à Angoulême Charente, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en AlainDéporté n°80933Né le 11 juillet 1898 à l’Île-de-Batz Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en JulesDéporté n°81405Né le 7 janvier 1901 à Brest Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Ohrdruf où il décède le 30 décembre PierreDéporté n°78621Né le 3 septembre 1906 à Montusclat Haute-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 3 septembre FrançoisDéporté n°81196Né le 27 janvier 1925 à Cannes Alpes-Maritimes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré en mai 1945, revenu en France. BAGAR Karol 78811Né le 14 janvier 1921 à Sulimi Yougoslavie, de nationalité yougoslave, charretier domicilié à Tartigny Oise où il est arrêté le 2 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, décédé le 30 mars 1945 à Soest lors de l’ René 80934Né le 25 septembre 1898 à Graville-Sainte-Honorine Seine-Maritime, de nationalité française, employé à la Compagnie Electro-Mécanique du Havre, syndicaliste CGT, résistant FTPF distribution de tracts, actions de sabotage, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald où il décède le 20 avril 1945 avant le rapatriement. Une rue du Havre porte son nom par délibération municipale du 9 juillet Francis 78548Né le 10 octobre 1922 à Nice Alpes-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, revenu en René 78586Né le 16 novembre 1914 à Donzy Nièvre, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Ohrdruf, évadé lors de l’évacuation du camp à Mülhberg le 3 avril 1945, revenu en André 80999Né le 7 mai 1925 à Remiremont Vosges, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Raoul 78525Né le 28 novembre 1908 à Orly-sur-Morin Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 5 mai 1945. BARANOWSKI Jean déporté n°81574par Jean-Yves BonnardNé le 27 février 1903 à Wicyn Pologne, de nationalité polonaise, prisonnier évadé réfugié à Caisnes où il est arrêté lors d’une rafle le 26 juillet 1944, détenu pendant 21 jours à la maison d'arrêt de Compiègne puis transféré au camp de Compiègne-Royallieu. Il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944 et travaille en kommando à Gamdersheim jusque fin mars 1945. Rapatrié le 19 mai 1945, il exerce la profession de manœuvre après-guerre. BARBIER Jeandéporté n°81068Né le 2 juillet 1889 à Nozay Loire Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 16 mars Sergedéporté n°78654Né le 24 avril 1926 à Berteaucourt-les-Dames Som-me, de nationalité française, ouvrier d’usine chez Saint-Frères, arrêté le 7 août 1944 à Berteaucourt-les-Dames Somme pour propagande anti-allemande et sabotage PTT, interné à la citadelle d’Amiens jusqu’au 16 août 1944 puis détenu à Royallieu, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, rapatrié le 19 juin 1945. Il devient menuisier André François Mariedéporté n°78465Né le 2 décembre 1923 à Saint-Jean-de-Luz Pyrénées-Atlantiques, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Bruchfeld le 9 avril 1945. BARE Alfred 78444Né le 12 mai 1925 à Neuilly-sur-Seine Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Ohrdruf, Gabriel 81296Né le 13 mars 1924 à Montauban Tarn-et-Garonne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Büben le 24 avril 1945, revenu en André 81363Né le 16 septembre 1891 à Anost Saône-et-Loire, de nationalité française, plâtrier, déporté à Buchenwald où il décède le 12 avril 1945 avant son Jacques 81508Né le 30 décembre 1893 à Pugnac Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bad Salzungen où il décède le 5 mars 1945. BASILE Raymond 78498 Né le 22 août 1906 à Auberville-la-Renault Seine Maritime, de nationalité française. Il est déporté à Buchenwald où il décède avant le rapatriement le 16 avril André 81087Né le 3 mai 1916, Chaneins Ain, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 15 avril 1945 à Elie 81284Né le 14 avril 1927 à Motta-di-Levenza Italie, de nationalité italienne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en Henri 78533Né le 27 décembre 1913 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France. BAUDOIS Gilbertdéporté n°81178Né le 26 mars 1916 à Genève Suisse, de nationalité suisse, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Dresden le 8 mai 1945, revenu en France. BAUDRE Jean 80981Né le 25 juin 1923 à Mézière-sur-Oise Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 19 avril Roger 78967Né le 23 juillet 1915 à Paris, de nationalité française, médecin, arrêté le 11 avril 1944 à Izieux, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il sera médaillé de la résistance et maire d’Izieux en 1945. Une salle de Saint-Chamond porte son Jules Noël 78485Né le 28 janvier 1908 à Hautmont Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 10 avril André Georges Jean 78813Né le 13 juin 1921 à Dercy Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Clausnitz le 23 avril Arthur François Joseph 80918Né le 25 décembre 1891 à Sars-le-Bois Pas-de-Calais, de nationalité française, cultivateur, résistant FN, arrêté le 7 août 1944 à Lanches-Saint-Hilaire pour acte de sabotage contre l’atterrissage d’avions, détenu à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé entre Nassau et Clausnitz le 23 avril 1945. on note aussi le 24. Son nom figure sur le monument aux morts de François 80907Né le 19 août 1921 à Sars-le-Bois Pas-de-Calais, de nationalité française, cultivateur, arrêté le 8 août 1944 à Lanches-Saint-Hilaire Somme pour actes de sabotages contre l’atterrissage d’avions, détenu à Royallieu, déporté à Buchenwald où il décède en octobre 1944. Son nom figure sur le monument aux morts de Antoine 78989Né le 17 mai 1914 à Saint-Priest-en-Jarez Loire, de nationalité française, tourneur, arrêté le 6 juin 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai Emile 81102Né le 8 mars 1897 à Etain Meuse, de nationalité française, domicilié à Mézières, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg, disparu on note aussi mort le 1er mars 1945.BEAURAIN Achille Raymond 78541Né le 7 septembre 1899 à Lille Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 9 avril 1945. BEAUVAIS RobertDéporté n°81218Né le 6 mars 1910 à Paris, de nationalité française, abbé, résistant, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France BEAUVISAGE Dieudonné Charles OctaveDéporté n°78482par Jean-Yves Bonnard De nationalité française, fils de Ruffin Dieudonné François Beauvisage et d’Ernestine Irma Caron, Dieudonné Beauvisage est né le 27 septembre 1886 à Etalondes Seine Maritime. Il exerce la profession de cultivateur à Bouvaincourt-sur-Bresle Somme. Marié à Etalondes le 18 février 1907 avec Marie Julie Louise Berthe Grognet 1885-1921, il est le père de sept la Seconde Guerre mondiale, il distribue le journal clandestin Picardie Libre qui lui est fourni par son fils Edmond et transporté à vélo par sa petite-fille Andrée. Ce journal clandestin était imprimé sur les presses du journal Bresle et Vimeu » voire sur celle de L’Informateur Eudois ».Dieudonné Beauvisage est arrêté en juillet 1944 à Bouvaincourt-sur-Bresles pour hébergement de Francs-Tireurs, peu après son fils Edmond et son petit-fils Bernard né en 1928. Ce dernier, âgé de 16 ans, est relâché par la à la prison d’Abbeville, à la citadelle d’Amiens puis au camp de Royallieu, il est déporté à destination de Buchenwald au départ de Compiègne, par le convoi du 17 août 1944. Il décède le 28 août suivant dans les bras de son fils Edmond à quatre heures du matin lors d’un appel. Ce dernier portera son corps, sous la contrainte, dans le four patronyme est inscrit sur le monument aux morts à Bouvaincourt-sur-Bresles Somme où une rue porte son nom. Il porte la mention Mort en déportation par arrêté du 2 juin 1993. Sources Témoignage d’Andrée Beauvisage-Canu - Livre Mémorial des Déportés de France de la Tome T3 P 202. BECARD AlexisDéporté n°78826Né le 12 décembre 1909 à Chouy Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 7 mai 1945 à Ansprung. BEFFARA Fernand Alphonse 81025 Né le 14 mai 1893 à Figeac Lot, de nationalité française, agent SNCF, arrêté le 16 avril 1944, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation à Lausa le 17 avril Léon 78875Né le 27 janvier 1918 à Port-Louis Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Amédée 78556Né le 19 septembre 1909 à Fix-Saint-Geneys Haute-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. BELDAME Gaston déporté n°78524 Né le 11 juillet 1898 à Taverny Val d’Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bad-Gandersheim où il décède le 17 mars Raymond déporté n°78866 Né le 14 juin 1909 à Dontilly Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Eschershausen puis à Bergen-Belsen où il décède avant son rapatriement le 23 avril 1945. Une rue porte son nom à Donnemaire-Dontilly. BEN ABDSALEM HAMED Miloud 81554Né le 27 novembre 1918 à Bab-el-Oued Algérie, de nationalité française, déporté à André Victor 81435Né le 10 août 1906 à Clamart Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 19 mars Charles 81170Né le 16 décembre 1897 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en ou BEINIE Jean 81127Né le 15 octobre 1909 à Epinac Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Jean 81475Né le 27 juin 1918 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Charles Henri 78900Né le 21 septembre 1922 à Asnières Paris, de nationalité suisse, étudiant à Amiens, arrêté par la Gestapo le 31 juillet 1944 jour de son entrée dans la Résistance pour faits de Résistance, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald, décédé le 7 février Gaston Louis 78600Né le 19 février 1926 à Trèves Allemagne, de nationalité française, arrêté le 26 août 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim où il décède le 4 avril Maurice 78653Né le 17 février 1925 à Périgueux Dordogne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Christian 78471Né le 15 août 1904 à Saint-Claude Jura, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Gabriel 81066Né le 16 mai 1907 à Prudon Algérie, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 16 janvier Lucien 81230Né le 4 janvier 1912 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, René 81094Né le 12 décembre 1926 à Coyolles Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré en avril 1945, revenu en Thadée 78507Né le 29 mars 1895 à Radhow Pologne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, libéré le 25 avril 1945, revenu en Camille 81335Né le 31 mars 1900 à Saint-Eanne Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Charles 78773Né le 29 janvier 1892 à Lorient Morbihan, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé à Schildeau lors de l’évacuation du camp à Lausa le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Jean 78445Né le 3 août 1921 à Saïgon Viet-Nam, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. BERTILLON Gabrieldéporté n°78927 Né le 10 mai 1906 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 14 avril 1945 lors de l’évacuation du camp à Wellaune. Une rue porte son nom à Edmonddéporté n°81369Né le 24 novembre 1920 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Eschershausen, Jeandéporté n°81501Né le 5 août 1908 à Charmes Vosges, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Jena puis à Leitmeritz, libéré le 8 mai 1945, revenu en Maurice déporté n°81509Né le 21 février 1906 à Saint-Quentin Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en Renédéporté n°81515Né le 7 octobre 1905 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau le 29 avril 1945, revenu en Roland Marcel Luciendéporté n°78539Né le 11 septembre 1924 à Saint-Didier-des-Bois Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Stolberg où il décède le 10 avril 1945. Il reçoit la mention mort en déportation le 9 avril Paul Louis AlbertRésistant NAPdéporté n°81532Né le 16 juin 1908 à Paris 20e, de nationalité française, agent P2 entré dans la Résistance en juillet 1943, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945. Il décède le 15 octobre 1979 à Nice. BILLARD Mauricedéporté n°78867Né le 24 août 1921 à Meigneux Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, le 29 avril 1945, revenu en Marcel Jules Augustindéporté n°81248Né le 28 janvier 1899 à Mesnil-Amelot Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald et à Eschershausen, décédé lors de l’évacuation à Pilsen le 11 avril Louis Léondéporté n°78757Né le 30 juin 1909 à Bacouël Oise, de nationalité française, ouvrier à Saint-Just-en-Chaussée, militant socialiste et syndicaliste avant-guerre, résistant Front National, arrêté le 3 juillet 1944, détenu à Royallieu, déporté à Buchenwald où il décède le 24 février Roger Arthur déporté n°81236Né le 26 mars 1910 à Boisseaux Loiret, de nationalité française, résistant du réseau Turma-Vengeance, déporté à Buchenwald, à Escherchausen puis à Bergen-Belsen, décédé le 11 juin 1945 à l’hôpital de Kevelaer avant son rapatriement. Il reçoit la mention mort en déportation le 2 décembre 1996. BLANC Louis 78637Né le 23 novembre 1923 à Champagne-Saint-Hilaire Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Raymond Maurice Félix 78542Né le 1er mars 1925 à Dijon Côte-d’Or, de nationalité française, membre du maquis de Voisines, arrêté le 30 juin 1944, interné à Chaumont, Longres, Châlons puis Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril 1945. BLOCH Pierre dit BROCHARD 81175Né le 10 mars 1926 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 7 mai 1945, revenu en Guy 81074Né le 26 janvier 1921 à Bruxelles Belgique, de nationalité belge, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en RolandNé le 25 septembre 1924 à Dompierre Somme, de nationalité française, déporté pour Buchenwald, évadé lors du transport à Suippes Marne.BLOT Léon Edmond 78646Né le 21 mars 1895 à Tracy-le-Mont Oise, de nationalité française, cheminot à Marissel domicilié à Beauvais, résistant FTPF, arrêté le 2 juillet 1944, incarcéré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 2 mars Georges 81003Né le 4 février 1899 à Ligugé Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 23 avril 1945, revenu en Georges Albert 78453Né le 23 janvier 1899 à Leschelle Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 7 mars Marcel 78677Né le 22 novembre 1923 à Corbie Somme, de nationalité française, fonctionnaire municipal arrêté à Corbie le 4 août 1944, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald, à Neu-Stassfurt puis à Witten-Annen, revenu en Serge 81529 Né le 5 septembre 1920 à Saint-Valéry Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Athanase Gustave 78732Né le 29 octobre 1897 à L'Aiguillon-sur-Vie Vendée, de nationalité française, maire de L’Aiguillon-sur-Vie, arrêté le 29 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé exécuté lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril 1945. Une rue de L’Aiguillon-sur-Vie porte son Paul Joseph 80949Né le 5 avril 1895 à Beaumont-la-Ronce Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 24 mars Gabriel 81054Né le 12 avril 1920 à Voyennes Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, libéré le 11 avril 1945, revenu en Marcel Albert 81265Né le 30 juin 1924 à Coulon Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 25 février Antoine Joseph 78990Né le 26 juillet 1921 à Doizieu Loire, de nationalité française, cultivateur, arrêté le 13 juin 1944 à Doizieux, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 21 février 1945 on note aussi le 3 mars 1945.BONNET Albert 78716Né le 1er mars 1917 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Alphonse 78848Né le 5 mars 1908 à St-Amand-les-Eaux Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Maxime 78767Né le 4 décembre 1877 à Breuil-la-Réorte Charente-Maritime, de nationalité française, domicilié à Paris où il est arrêté, membre du réseau Turma Vengeance Seine-et-Oise, déporté à Buchenwald où il décède le 14 mars 1945 on note aussi le 15 mars. Son épouse Marie-Madeleine Bonnouvrier est arrêtée, déportée et décédée à Ravensbrück le 3 mars 1945. BORGNE Jean 78807Né le 6 août 1906 à Fargniers Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré le 21 avril 1945, revenu en Adrien Octave 78488Né le 8 juillet 1881 à Magny-le-Désert Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 4 mai 1945 à Justin 81521Né le 16 mars 1923 à Saint-Martin-sur-Nohain Nièvre, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Weferlingen, libéré le 11 avril 1945, revenu en Roger Marcel 78627Né le 3 janvier 1927 à Berteaucourt-les-Dames Somme, de nationalité française, ouvrier à l’usine Saint-Frères, résistant FTP, arrêté en même temps que Serge Barbier pour destruction de tracts et de journaux, pour destruction de lignes télégraphiques et téléphoniques, interné à la citadelle d’Amiens, à Fresnes puis à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 25 avril 1945. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Berteaucourt-les-Dames Somme.BOUCHET Marcel 80482Né le 24 août 1908 à Nantes Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Georges 81180Né le 30 décembre 1897 à Rouen Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 9 novembre René 78563Né le 23 février 1910 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Roger 78819Né le 3 janvier 1924 à Lanvellec Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation à Kossa le 17 avril Jean 81432Né le 1er mars 1914 à Pedernec Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Emile 78996Né le 17 octobre 1883 à Auzouer Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 7 février 1945. BOULANGER Emiledéporté n°81447Né le 10 novembre 1922 à Mennevret Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Roger Emile Edouarddéporté n°81227Né le 22 février 1909 à Epeigné-sur-Dême Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 12 mars 1945. BOULHOL Hippolyte 78926Né le 22 mai 1913 à Tence Haute-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Edgar 81451Né le 21 octobre 1918 à Alençon Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 1er avril 1945, revenu en Georges 81358Né le 23 septembre 1877 à Paris, de nationalité française, déporté à Louis 81125Né le 23 août 1899 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 21 février Jean 78594Né le 13 février 1896 à Saint-Joseph Loire, de nationalité française, mécanicien agricole, arrêté le 1er juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 12 avril 1945 à Albert 78766Né le 24 mars 1907 à Verneix Allier, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Henri 81059Né le 15 décembre 1922 à Sainte-Savine Aube, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 26 mars Lucien 81312Né le 12 février 1900 à Guignonville Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, décédé le 5 avril 1945 à Jean 81431Né le 8 octobre 1901 à La Trimouille Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Jean 81291Né le 14 avril 1902 à La Plaine Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen, décédé le 19 mai 1945 à Nauen avant son Jean 78876Né le 2 avril 1918 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 6 septembre Jean 78448Né le 22 mai 1912 à Saint-Nazaire Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 23 août Paul 78863Né le 29 septembre 1916, de nationalité française, déporté à Roger dit BIANCONI 78771Né le 11 juin 1912 à Monblanc Gers, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Jean 78534Né le 22 mars 1897 à Tours Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 9 avril Robert 80931Né le 19 octobre 1919 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en AlixNé le 6 juillet 1928 à Maroilles Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Alfred 78742Né le 25 juin 1876 à Flixecourt Somme, de nationalité française, cultivateur, résistant arrêté à Flesselles le 28 juillet 1944 comme réfractaire au STO et pour hébergement de Russes. Interné à Compiègne, il est déporté à Buchenwald où il décède le 1er septembre 1944 on note aussi le 24 novembre 1944 Son nom figure sur le monument aux morts de Flixecourt et de Lucien Maurice Aurel 81546Né le 10 décembre 1916 à Nibas Somme, de nationalité française, blessé le 24 mai 1940, hospitalisé à Toulouse, résistant FTP, arrêté le 13 mars 1944 à Abbeville pour sabotage de voies ferrées, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France on note aussi le 28 avril.BRANTSEN Julius 78463Né le 24 octobre 1877 à Angerlo Pays-Bas, de nationalité hollandaise, déporté à Buchenwald le 10 décembre Louis 78784Né le 31 juillet 1912 à Evran 22, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation à Oberaudenhain le 16 avril André 78655Né le 10 janvier 1903 à Lorette Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwal, décédé le 13 avril 1945. BRIALY Henri 81310 Né le 9 novembre 1908 à Graçay Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwal, libéré le 11 avril 1945, revenu en Félix Clovis 78492Né le 16 juillet 1905 à Lanrelas Côtes d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 25 mai 1945 avant le Louis Eugène 81279Né le 22 octobre 1926 à Castelnaudary Aude, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 1er mai 1945. BROCHARD Albert 78885 Né le 11 décembre 1917 à Boussay Loire-Atlantique, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Oberaudenhain le 16 avril Gaston 81043Né le 9 mars 1905 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Mühlhausen puis à Flossenbürg, libéré le 23 avril Gérard 78669Né le 11 octobre 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Henri 78569Né le 9 avril 1925 à Grande-Verrière Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Jacques 78707Né le 27 décembre 1921 à Dieppe Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en René André Joseph 78480Né le 30 mars 1921 à Tanville Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 13 mars 1945. BUCCO Adelin 81148Né le 3 juin 1913 à Andreis Italie, de nationalité italienne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en Julien 81379Né le 22 mai 1904 à Tourinnes Belgique, de nationalité belge, manœuvre domicilié à Compiègne Oise, arrêté le 7 juillet 1944, déporté à Buchenwald, Alfred 78528Né le 20 mai 1880 à Saint-Germain-du-Crioult Calvados, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril Frédéric 81004Né le 16 septembre 1899 à Nantes Loire Atlantique, de nationalité française, agent d’affaires à Chateaubriand, sous-officier du réseau de renseignement Famille 2 agent P2 entré le 1er septembre 1943, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 20 mars Pierre 78925Né le 16 février 1894 à Paris, de nationalité française, résistant, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en André 78775Né le 23 août 1897, de nationalité française, déporté à Buchenwald. CABALLERO Antoine 78685 Né le 21 octobre 1921 à Bise dol Marques Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, revenu en Victor 78686Né le 31 décembre 1919 à Fermont-Beaumont Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Emiliano 81100Né le 13 novembre 1914 à Canciennes Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, revenu en Julien Adrien 81578Né le 19 mai 1921 à Chaussoy-Epagny Somme, de nationalité française, résistant RIF-FN, arrêté le 9 juillet 1944 à Saint-Léger-les-Domart pour détention de revolver, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré le 11 avril 1945, revenu en France on note aussi le 10 avril.CALVET Laurent Fernand 78962Né le 25 juin 1893 à Bages Pyrénées Orientales, de nationalité française, résistant, commandant, arrêté puis détenu à la prison de la 32e à Montpellier, transféré à Compiègne le 31 juillet 1944, déporté à Buchenwald le 17 août puis à Neu-Stassfurt, décédé le 6 avril 1945 à Collectif, Un pas encore pour survivre, Denis 81209Né le 10 janvier 1906 à Moulis Ariège, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 28 novembre 1944 on note aussi le 15 novembre.CAMP Claude 78774Né le 21 avril 1924 à Nevers Nièvre, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Georges 81161Né le 22 juin 1904 à Montpellier Hérault, de nationalité française, arrêté puis détenu à la prison de la 32e » à Montpellier, transféré à Compiègne le 31 juillet 1944 via la gare de Lyon, déporté à Buchenwald le 17 août 1944, puis à Neu-Stassfurt, revenu en Collectif, Un pas encore pour survivre, Jean-Paul, site Mémoire de guerre ».CANONNE Michel François Germain 78966Né le 30 janvier 1908 à Angers Maine-et-Loir, de nationalité française, psychologue à Angers, démobilisé après l’armistice de 1940. Médecin de la SNCF, il intègre la résistance. Arrêté en juin 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France, il décède peu après des suites de sa déportation à Angers. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, reçoit la Croix de guerre et la médaille de la Résistance. Son épouse, Jeanne Héon, médecin, s’est engagée auprès de lui dans la rue d’Angers inaugurée le 24 avril 1978 porte son nom. A la gare, une plaque rappelle son Gilbert 78725Né le 16 novembre 1904 à Dompierre Allier, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Gabriel 78496Né le 30 avril 1924 à Saint-Anoy, de nationalité française, raflé le 1er juillet 1944 à Salency en répression au combat des Usages, déporté à Buchenwald puis à Dachau, revenu en Charles 81527Né le 30 novembre 1919 à Douai Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Weferlingen, libéré à Walbeck le 13 avril André 78546Né le 26 juillet 1925 à Friville-Escarbotin Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Paul 78566Né le 11 novembre 1904 au Sars Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Robert 81226Né le 10 octobre 1920 à Mantes Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Robert Julien 78663Né le 21 juin 1922 à Vaire-sur-Corbie Somme, de nationalité française, couvreur, arrêté comme FFI, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Marcel 81514Né le 4 août 1923 à Epernay Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 1er avril 1945 à Lippstadt, revenu en Louis Georges Eugène 81404Né le 1er août 1919 à Saint-Aubin Jura, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 13 mars Emile Paul 81380Né le 20 mars 1903 à Peroy-les-Gombries Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 17 avril Edouard 78955Né le 28 avril 1911 à Villandry 37, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, lors de l’évacuation du camp, décédé le 18 avril Charles 81198Né le 3 décembre 1923 à Sète Hérault, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Léon 81255Né le 6 juillet 1926 à Sète 34, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Bochum puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Georges 81271Né le 17 mars 1926 à Revel, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 3 mars Jean 81281alias VictorNé le 7 septembre 1908 à Bernay Eure, de nationalité française, résistant FN, arrêté le 28 mars 1944 avec sa femme, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt avec Raymond Levasseur, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Jean-Paul 78882Né le 7 septembre 1921 à Mulhouse Haut-Rhin, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Bockwitz et Raitzen le 17 avril 1945. CAURIER André 81096Né le 4 juin 1909 à Ambleny Aisne, de nationalité française, champignonniste à Vaumoise Oise, arrêté le 24 mai 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 7 décembre Joseph Louis Narcisse 81385Né le 8 mars 1917 à Saint-Christophe Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 6 avril Louis 78510Né le 14 avril 1899 à Mantes Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé à Buchenwald le 13 décembre Marcel 81276Né le 11 juin 1918 à Mas-Saintes-Puelles Aude, de nationalité française, Capitaine Chasseurs Alpins, propriétaire des Colombiers » au Mas Saint-Puelles où se tenait un maquis. Plusieurs maquisards détruisent à Ricaud des pylones électriques SNCF et au Ségala la caténaire de la ligne de chemin de fer. Arrêté fin juin 1944, déporté à Buchenwald, Langenstein puis à Neu-Stassfurt, il revient en France. Il décède le 30 novembre 1966 à Moïse 78626Né le 3 février 1925 à Abancourt Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Joseph Jean Baptiste 80939Né le 3 mars 1896 à Arras Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Mühlhausen puis à Flossenbür, décédé le 15 avril Robert 78675Né le 30 mars 1915 à Calais Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel 78652Né le 20 mars 1924 à Port-Colbon Canada, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Said 81520Né en mars 1925 à Constantine Algérie, de nationalité française, déporté à Mohamed 81329Né le 6 novembre 1901 à Tasnat Algérie, de nationalité française, déporté à Buchenwald. CHALUT Jacques 81454 Né le 12 décembre 1917 à Boissy-l'Aillerie Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Albert 81490Né le 21 janvier 1909 à Châlons-sur-Marne Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Roger 78759Né le 24 août 1905 à Vicq-sur-Nahon Indre, de nationalité française, préparateur en pharmacie à saint-Just-en-Chaussée, arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Maurice 81426Né le 11 juin 1922 à Notre-Dame-de-Courson Calvados, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Raymond 78836Né le 18 août 1912 à Sotteville-lès-Rouen Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bochum, libéré le 11 avril 1945, revenu en Georges 78577Né le 28 février 1915 à Wavre Belgique, de nationalité belge, déporté à Buchenwald, à Mühlhausen, libéré le 11 avril 1945, revenu en Pierre 78602Né le 9 juin 1919 à Roanne Loire, de nationalité française, déporté à Emile 78615Né le 20 septembre 1912 à Mazet-Saint-Voy Haute-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Jean 78746Né le 4 septembre 1923 à Puteaux Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Leipzig, à Wansleben, à Weimar, revenu en Paul 78761Né le 20 octobre 1908 à Hirson Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, décédé peu après son Toussaint 81011Né le 11 mars 1893 à Saint-Jean-des-Mauvrest Maine-et-Loire, de nationalité française, résistant, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 24 janvier 1945. CHAULIEU Maurice René Albertdéporté n°80588par Jean-Yves BonnardNé le 25 mars 1923 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, réfugié du Havre à Caisnes Oise où il est travaille en tant que bûcheron, il est arrêté le 26 juillet 1944 lors d’une rafle de la Feldgendarmerie et du SD, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté par le convoi du 17 août 1944 à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Wellaune et Kossa le 15 avril 1945. Il porte la mention mort en déportation par arrêté du 1er juin 2011. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de la résistance et de la déportation du AC 21 P 435572 CHAVANIER André 80975Né le 11 octobre 1927 à Alès Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède. CHERIOUX Georges 78571Né le 15 juillet 1880 à Châtellerault Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé avant le rapatriement le 13 mai 1945 à Paul Emile 78689Né le 23 février 1923 à Dombasle-sur-Meurthe Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 9 mars Jean 80896Né le 10 août 1911 à Saint-Evarzec Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp, entre Raitzen et Reimsdorf le 19 avril Emile Louis 78915Né le 10 octobre 1881 à Paulnay Indre, de nationalité française, grand invalide de la Grande Guerre, arrêté le 15 juin 1944, torturé à Château-du-Loir, détenu à la prison d’Angers puis à Compiègne, déporté à Buchenwald, décédé le 2 mai 1945 à Nikolaj 78629Né le 25 décembre 1921 à Nikolakojo Roumanie, de nationalité roumaine, déporté à Miguel 78994Né le 27 février 1911 à El-Poyo Espagne, de nationalité espagnole, résistant, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Jean 78595Né le 27 septembre 1921, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Noël 80965Né le 26 décembre 1926 à Challans Vendée, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation à Wellaune le 15 avril Lucien 78717Né le 18 février 1903 à Bar-le-Duc Meuse, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen où il décède le 7 mai 1945 avant le Charles 78585Né le 30 août 1886 à Vailly-sur-Aisne Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 23 octobre Lucien 81278Né le 2 mai 1913 à Saint-Sulpice-de-Favières Yvelines, de nationalité française, membre des Corps-Francs Vengeance, arrêté le 23 juin 1944 lors d’une rafle où sont pris Emile Daué, François Haugomat, Roger Harrault, Pierre Salat, Denise Le Palmec et Paul Lespiau, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. Il décède en 1960 des suites de sa Jacques 81489Né le 28 avril 1916 à Millau Aveyron, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 1er avril 1945, revenu en Gérard 81453Né le 28 novembre 1921 en Guadeloupe, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en André 78604Né le 8 janvier 1926 à Varize Eure-et-Loir, de nationalité française, élève-garde de Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, transféré de Poitiers à Compiègne le 13 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré à Pansfelde le 12 avril Jean-Claude 81207Né le 11 mai 1912 à Chagnon Loire, de nationalité française, ajusteur, arrêté le 27 juin 1944 à Saint-Chamond, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en Jean 81373Né le 6 juillet 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Marcel Francis Joseph 81340Né le 15 novembre 1915 à Ezy-sur-Eure Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 12 avril 1945 à Christian 78852Né le 17 juillet 1916 à Arcis-sur-Aube Aube, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 3 avril Marcel 78916Né le 13 novembre 1922 à Abbeville Somme, de nationalité française, étudiant en histoire-géographie, déporté à Buchenwald, à Neu-Stassfurt puis à Dornburg, libéré à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en France. Il est porte-drapeau de l’Amicale des déportés de Stassfurt jusqu’en Le Courrier Picard du 19 août 2005. COLIN Camille 78737Né le 19 septembre 1905 à Sadirac Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 23 avril 1945, revenu en Camille 81345Né le 10 décembre 1905 à Aissey Doubs, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 6 mai Jean 81537Né le 5 juin 1926 à Hargicourt Aisne, de nationalité française, élève au lycée Henri-Martin de Saint-Quentin, engagé dans la résistance en 1943 dans le réseau Défense de la France. Arrêté le 15 juillet 1944, transféré à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen. Libéré le 1er avril 1945 par l’armée américaine, atteint de tuberculose, il revient en France où il est reconnu grand invalide de guerre à 100%. Il devient enseignant dans le primaire en 1951 puis dans le secondaire de 1969 à 1982, date de sa retraite. Chevalier de la Légion d’Honneur 1983.COLLART Robert 81013Né le 1er mai 1915 à Brancourt-le-Grand Aisne, de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 29 avril 1945, revenu en Raoul 81028Né le 3 octobre 1923 à Regny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 23 janvier Robert 78553Né le 5 mars 1899 à Compiègne Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 22 mars Emile 78565Né le 20 octobre 1926 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Albert 78662Né le 17 avril 1922 à Vrély Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Joseph 78982Né le 27 avril 1918 à Lorient Morbihan, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Gütt le 13 avril 1945, revenu en Sylvain 80940Né le 12 octobre 1899 à Fourdrain Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Raymond 78920Né le 5 novembre 1902 au Mans Sarthe, de nationalité française, a constitué en décembre 1943 le GAC basé à Saint-Germain-en-Belin. Ce groupe est dirigé en 1944 par Fernand Ménard et effectue des missions de réception d’armes, de sabotages de voies ferrées et de lignes téléphoniques. Il est arrêté le 13 juin 1944, transféré à Compiègne le 20 juillet, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 3 mars Julien 81058Né le 27 janvier 1903 à Hambleux Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 7 septembre 1944. CORNET Roger 81422Né le 6 décembre 1920 à Châtellerault Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 1er mai 1945, revenu en Marcel 81063Né le 2 décembre 1922 à Saint-Genis-Laval Rhône, de nationalité française, mécanicien, arrêté le 9 juin 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 8 mai 1945 à Vittorio 78812Né le 18 septembre 1899 à Cizio-Naggiore Italie, de nationalité italienne, garçon laitier à Bacouel Oise, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 31 janvier Georges 78753Né le 4 octobre 1918 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marius 78591Né le 13 juillet 1914 à La Rochelle Charente-Maritime, de nationalité française, résistant, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Don 78543Né le 6 juillet 1906 à Pithiviers Loiret, de nationalité française, déporté à Charles 81290Né le 1er novembre 1909 à Marennes Charente-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 5 avril Roger 81292Né le 31 mars 1906 à Compiègne Oise, de nationalité française, déporté à Bernard 78459Né le 31 mars 1919 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Örstelbruch où il décède le 7 avril Jean 78980Né le 5 janvier 1922 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, forain, arrêté le 2 juillet 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 5 mai Paul 81237Né le 3 juin 1885 à Beauquesne Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim où il décède le 29 mars Mathias 78616Né le 22 mars 1906 à Ergué-Armel Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 4 avril transféré à Compiègne, déporté pour Buchenwald, parvient à s’évader en gare de Saint-Hilaire-au-Temple. Il s’engage par la suite dans les Georges 80973Né le 7 septembre 1899 à Rive-de-Gier Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en André 81005Né le 14 décembre 1921 à Châteaudun 28, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Louis Sadi 78944Né le 23 mai 1905 à Divion Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Gaston 81302Né le 27 septembre 1894 à Saint-Hilaire-les-Andresis Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, décédé peu après son retour en Alexandre Isidore Alfred 78603Né le 7 juillet 1875 à Forville-Namur Belgique, de nationalité belge, déporté à Buchenwald où il décède le 24 septembre 1944 noté aussi décédé le 23 septembre 1944 à Weimar.CUNEO Paul 78559Né le 16 novembre 1898 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 78963Né le 24 février 1906 à Saint-Mandé Paris, de nationalité française, résistant, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 7 mai 1945 à Ansprung, revenu en France. DALIBARD André 81561Né le 12 septembre 1922 à Echauffour Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Gilbert 81086Né le 19 février 1924 à Hannogne-Saint-Rémy Arden-nes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 4 mai Pierre 81070Né le 10 juin 1911 à Tréboul Finistère, de nationalité française, médecin, arrêté le 11 juillet 1944 à Saint-Chamond, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen, libéré le 15 avril 1945, revenu en Gaston 81067Né le 11 août 1923 à Dampremy Belgique, de nationalité belge, électricien à Janville Oise, arrêté le 3 août à Janville, déporté à Buchenwald, revenu en Gabriel 78880Né le 18 juin 1912 à Lille Nord, de nationalité française, officier, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Jean 81041Né le 13 avril 1903 à Bages Pyrénées-Orientales, de nationa-lité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. DAUBENTON André 81374 Né le 9 octobre 1910 à Floyon Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Emile 81256Né le 18 décembre 1896 à Forêt-le-Roi, de nationalité française, membre des Corps-Francs Vengeance, déporté à Buchenwald où il décède le 11 mars 1945. DAUMAS Paul Pierre 81294 Né le 13 septembre 1889 à Vercheny Drôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg, décédé lors de l’évacuation du camp à Cham le 27 avril Joseph 78777Né le 27 septembre 1921 à Callac-de-Bretagne Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 19 mars Louis 78578Né le 20 mai 1879 à Naves, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 31 décembre CANDOLLE Raymond 78902Né le 15 juillet 1910 à Cervon Nièvre, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en CORTA Charles 78451Né le 3 novembre 1876 à Saint Mandé Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 19 octobre 1944. DE MICAS Gérard 81260Né le 29 juillet 1922 à Soulac-sur-Mer Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en NADAILLAC Albert 78903Né le 17 juin 1906 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, NADAILHAC MichelCapitaine, déporté à Buchenwald groupe 18.DE PIANELLI Félix Emile 81123Né le 24 septembre 1884 à Grasse Alpes Maritimes, de nationalité française, dirigeant régional du Front-National, arrêté le 19 juillet 1944 par la milice des Sables d’Olonne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, POIL Jean 81229Né le 12 mars 1908 au Creusot Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gross Rosen, revenu en RAMBUTEAU Almaric 78855Né le 29 août 1890 à Genève Suisse, de nationalité française, comte, il est arrêté pour soutien de la résistance en Charolais avec ses deux à Compiègne-Royallieu, il est déporté à Buchenwald groupe 18 puis à Neu-Stassfurt. Parlant allemand, il est désigné comme kapo et fait bénéficier les vingt hommes de son kommando des avantages de sa fonction. Frappé par les SS alors qu’il cachait des betteraves sous ses vêtements, réveillé à coup de seaux d’eau dans l’hiver glacial, il décède au revier le 13 décembre 1944. DEFLASSIEUX Marius Jean RogerRésistant de l'Armée Secrètedéporté n° 78856par Jean-Yves BonnardNé le 4 février 1922 à L'Horme Loire, de nationalité française, dessinateur aux Aciéries du Nord à l'Horme Loire, il réside rue André Langard avec son épouse Marie. Résistant de l'Armée Secrète, il est arrêté à Saint-Chamond le 11 juillet 1944. Détenu au Camp de Royallieu de Compiègne, il est déporté à Buchenwald par le dernier convoi au départ de Compiègne, le 17 août 1944, puis est transféré dans un kommando à Dora. Il décède le 24 avril 1945 à Eisenach après sa libération par l'armée soviétique. Son nom figure sur le monument aux morts de l'Horme. Il reçoit la mention Mort en déportation par arrêté ministériel du 18 décembre 2007. Un square de L'Horme porte son 21P 441553 - LIvre mémorial des déportés de France, FMD, DE RUDDER Jean 81466Né le 10 septembre 1902 au Puy Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré à Allach le 30 avril TOUSTAIN DE MANOIR Yves 78861Né le 29 septembre 1902 à Paris, de nationalité française, commandant de l’ORA, arrêté le 14 juin 1944 à Saint-Germain-d’Acé, déporté à Buchenwald puis à Ravensbrück, libéré le 30 avril 1945, revenu en France. DEBENEST Delphin 81337Né le 29 mars 1907 à Blanzay Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Holzen, libéré le 27 avril 1945, revenu en France. DEBUISSON Florent 81568Né le 23 janvier 1924 à Saint-Quentin Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Gandenheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Jules 78833Né le 3 octobre 1902 à Amiens Somme, de nationalité française, chauffeur de taxi, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Albert 78888Né le 10 janvier 1920 à Lignière-la-Doucelle, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Fernand 81056Né le 21 mars 1918 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald. DECOSSE Robert Louis Rémydéporté n°80997Né le 7 octobre 1910 à Theuville Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Charles Emile Ulyssedéporté n°81388Né le 16 mai 1911 à Boisville-la-Saint-Père Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Alexisdéporté n°78754Né le 30 septembre 1906 à Frise Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945. DEFOER JosephRésistant de l'OSDéporté n° 81396Né le 21 avril 1910 à Sarron Oise, de nationalité française, il est arrêté le 7 juillet 1944. Déporté à Buchenwald, il décède le 6 avril 1945 à Dachau. On trouve aussi son nom sous l'orthographe "Defoor"DEFOSSE HenriDéporté n°81567Né le 6 mars 1921 à Wignehies Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Fernand Albert FabienDéporté n°78843Né le 26 mai 1895 à Breteuil Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décède lors de l’évacuation du camp entre Ansprung et Annaberg le 8 mai 1945 on note aussi décédé le 20 mai 1945 à Orianenburg.DEGARDIN FernandDéporté n°78628Né le 25 juin 1923 à Saint-Léger Somme, de nationalité française, résistant FTPF arrêté le 7 août 1944 à Saint-Léger-les-Domart pour distribution de tracts et sabotage, déporté à Buchenwald, Gandersheim puis à Dachau, il est libéré le 8 mai 1945. DEHAUT Jacques Yves André 78904Né le 1er mars 1920 à Paris 14e, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Clausnitz et Dittersbach le 26 avril Félicien 78787Né le 5 septembre 1921 à Saint-Sulpice, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en René 81069Né le 11 avril 1903 à Harfleur Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 1er avril Anicet 78519Né le 4 février 1920, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora où il décède le 3 février André 78580Né le 25 octobre 1924 à Sainceny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Maurice 78822Né le 4 février 1918 à Smermesnil Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril 1945 on note aussi le 7 avril 1945.DELAFRAYE Fernand Alphonse 78449Né le 17 novembre 1890 à Saint-Félix Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, revenu en Pierre 81076Né le 13 février 1922 à Granvillers-aux-Bois Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jean Marie 81241Né le 2 août 1896 à Rive-de-Gier Loire, de nationalité française, arrêté le 11 juillet 1944 à Izieux, détenu Compiègne, déporté à Buchenwald où il décède le 24 mars Henri 81171Né le 6 janvier 1892 à Pansoult, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 21 janvier 1945. DELBECQ Gervais 78956Né le 21 mai 1917 à Croix Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen où il décède le 22 avril 1945 avant son Jacques Alfred 78949Né le 31 octobre 1907 à Soissons Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 26 février Maurice François Jean 78945Né le 11 octobre 1909 à Soissons Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 12 mars Armand 80944Né le 25 novembre 1884 à Fourmies Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 31 mars 1945 on note aussi le 12 mars 1945.DELHAYE Roger 80943Né le 9 octobre 1912 à Hirson Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Emile 78739Né le 25 mai 1883 à Flesselles Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945, revenu en René Eugène 81547Né le 21 décembre 1921 on note aussi le 24 à Cayeux-sur-Mer Somme, de nationalité française, marin pêcheur navigant, résistant FTPF du secteur d’Abbeville, arrêté le 17 mars 1944 à Cayeux-sur-Mer pour sabotages et renseignements, déporté à Buchenwald puis à Ordhruf, libéré à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en Jean 81266Né le 14 septembre 1898 à Versailles Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Maurice 81119Né le 31 janvier 1897 à Roynac Drôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 25 février Pierre 81324Né le 14 septembre 1893 à Saint-Marcoly, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 6 février Victor 81555Né le 6 mai 1881 à Taintegnies Belgique, de nationalité française, arrêté le 16 août 1944 à Mailly-Maillet Somme, déporté à Buchenwald où il décède le 4 septembre 1944 on note aussi le 3 septembre 1944.DELTEIL Robert 81357Né le 27 septembre 1902 à Gardonne Dordogne, de nationalité française, résistant Front National, arrêté le 12 janvier 1943, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 10 avril 1945 à Buchenwald. Son nom figure sur une plaque du monument aux morts de Marans Poitou-Charente.Sources Gayot Henri, La Charente-Maritime 1940-1945.DELVAUX Robert 81243Né le 31 octobre 1908 à Livry-Gargan Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Raymond 78540Né le 22 novembre 1922 à Saint-Aubin-le-Gauf Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Dora puis à Sachsenhausen, libéré le 22 avril 1945, revenu en France. DEMAREST Marcel 81137Né le 12 mai 1920 à Hirson Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en Lucien André 78555Né le 13 avril 1903 à Guise Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 9 avril Ferdinand 78816Né le 3 avril 1914 à Lessines Belgique, de nationalité belge, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Pierre 81577Né le 14 octobre 1925 à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en René Alfred Jean 78988Né le 18 avril 1902 au Thoul Charente, de nationalité française, déporté à Buchenwald, disparu on note aussi décédé le 8 avril 1945.DENISE Jean 81486Né le 18 juin 1919 à Caudebec-en-Caux Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Georges 78878Né le 14 août 1922 à Aubervilliers Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Michel 81350Né le 22 juillet 1926 à Villers-Vermont Oise, de nationalité française, Michel Depierre est issu d'une famille rurale versée dans l'agriculture. Installé à Noyon Oise avec sa famille, dont il est l'aîné des enfants, Michel Depierre doit interrompre ses études pendant la guerre et entrer dans la vie active pour aider son père à subvenir aux besoins du foyer. Apprenti dans plusieurs usines noyonnaises, il consacre ses loisirs à sa passion pour le sport qui lui confère un corps d'athlète. Il n'a pas encore dix-huit ans lorsque survient le Débarquement en Normandie. Il gagne alors le Maquis des Usages 7 juin 1944 sur les hauteurs de Crisolles, et combat avec les quelques hommes du commandant Fourrier lorsque leur refuge est attaqué par la police allemande 23 juin 1944.Fugitif, il parvient à se cacher jusqu'au jour où, dénoncé par un jeune homme à la solde des Allemands, il se fait arrêter. Commence alors pour Michel Depierre le début d'un enfer. Interrogé et frappé, enfermé dans la prison de Compiègne puis transféré pour un court séjour dans le camp de Royallieu, il est déporté en Allemagne par le dernier train pour Buchenwald. Il sera par la suite affecté dans un kommando à Dora, la mangeuse d'hommes ». Sa solide constitution et son entraînement sportif lui permettront de résister à la rigueur de l'hiver et à se dépasser face à l'horreur de l'univers concentrationnaire. Au bout de quelques mois, sous-alimenté, violenté, il sombre dans l'épuisement et la maladie. Michel Depierre n'est plus que l'ombre de lui-même. Si tu n'avais été avec ta mère je ne t'aurais pas reconnu », lui dira plus tard son père évoquant son retour à Guy 81483Né le 18 juillet 1926 à Corbie Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Marcel 78618Né le 17 juin 1919 à Fesmy Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Hector 80994Né le 1er août 1920 à Perrecourt, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Georges 81523Né le 24 juin 1922 à Douai Nord, déporté à Gandersheim, revenu en Pierre 81576Né le 21 novembre 1920 à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwalddéporté n° DESMAREST André RenéRésistant de Libé-NordDéporté n°81459par Jean-Yves BonnardNé le 17 août 1923 à Monceaux Oise, au n°21 de la Grande rue, de nationalité française, chauffeur à la papeterie de Pont-Sainte-Maxence domicilié à Montceaux, engagé dans la Résistance au groupe Libération Nord le 1er juin 1944 après avoir été contacté par Yves Leclère, réalise des sabotages de chemin de fer et de lignes téléphonique souterraines à grande distance, transporte des armes, est arrêté le 2 août 1944 à Villers-Saint-Paul par une patrouille allemande en allant faire sauter un train de V1 stationné à Cauffry. Transféré à Compiègne-Royallieu par le dernier convoi en partance de Compiègne le 17 août 1944, il est déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen. Affecté au kommando de travail Martha dans l''usine d'aviation Junkers, il Il décède le 26 mai 1945 à l’hôpital de Nuremberg peu après sa libération. Déclaré mort pour la France en 1945, ajoutée le 31 mars 1947, il reçoit à titre posthume la médaille de la Résistance avec rosette en 1946 et la mention Mort en déportation le 29 janvier 1990. Son nom figure sur une stèle commémoratice à Liancourt et sur le monument aux morts de Monceaux Son corps restitué repose dans le cimetière communal de Monceaux. Une rue de Monceaux porte son nom. DESMAREST Robertdéporté n°78736Né le 27 avril 1922 à Varangeville-sur-Mer Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 27 avril Henridéporté n°78486Né le 28 juin 1895 à Anost Saône-et-Loire, de nationalité française, cultivateur, déporté à Buchenwald où il décède le 19 novembre 1944 on note aussi le 18 novembre.DETRAVES Jean Charles Bernarddéporté n°78952Né le 9 janvier 1913 à Beillaut-Saint-Sever Charente-Maritime, de nationalité française, fils du maire de Houilles, il est élève au lycée Condorcet avant d’intégrer l’Ecole des mines de Paris promotion 1933. Sous-lieutenant à l’école d’Artillerie de Metz en 1937, il entre à la SNCF comme inspecteur divisionnaire à Evreux, est mobilisé en 1939 et commande une batterie de DCA. Croix de guerre avec étoile de bronze et une citation à l’ordre de l’armée, il est démobilisé en 1940 et reprend son activité professionnelle. Entré dans la résistance, il est arrêté le 20 mai 1944, interné à Evreux puis à Fresnes avant d’être transféré à Compiègne. Déporté à Buchenwald, évacué vers Dachau le 4 avril 1945, décédé le 21 avril 1945 à Cicenice, inhumé le 24 avril à Vodnany Tchécoslovaquie. Son corps sera rapatrié à Sarlat en 1954. Une école de Houilles porte son René Pierredéporté n°78820Né le 2 juin 1922 à Saint-Quentin Aisne, de nationalité française, arrêté à Corbie Somme le 3 novembre 1943 comme réfractaire au STO. Interné à Amiens, il est désigné comme otage à la suite du meurtre d’un milicien. Transféré à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 30 mars 1945 Stanfort.DEVAUCHELLE Sylvain Arthurdéporté n°78740Né le 10 novembre 1890 à Beauquesne Somme, de nationalité française, ouvrier agricole Front-National, arrêté le 28 juillet 1944 à Flesselles pour distribution de tracts et de journaux et récupération d’armes. Il est interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kurort-Hartha et Friedersdorf le 21 avril 1945. DEVILLERS Arthur 81042 Né le 1er mars 1896 à Voyenne Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 13 novembre Ernest 78658Né le 28 janvier 1904 à Gravelines Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré en avril 1945 de Mansfeld, revenu en Paul 78745Né le 28 mai 1923 à Bruxelles Belgique, de nationalité belge, déporté à Marcel 81077Né le 9 septembre 1924 à Coyolles Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Charles 78642Né le 2 octobre 1909 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Henri, 80954Né le 9 juillet 1899 à Amilly Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jacques Maurice 78971Né le 2 février 1922 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 78633alias Dourot et le 1er février 1911 à Orléans Loiret, de nationalité française, fils d’un receveur de poste, demeurant à Brunoy, il fait son service militaire à Saumur, dans la cavalerie. Employé au service des communications à la poste, il est mobilisé en 1939 comme lieutenant dans les blindés. Démobilisé, il se rapproche de réseaux de résistance, rejoint l’état-major de Seine-et-Marne et organise un service de renseignements en région parisienne. Il est noté membre du réseau Béam, du réseau Marco-Polo, du DGER puis à Ceux De La Résistance. Chef du 3e bureau de la région en novembre 1943, il entre au réseau de renseignements Turma-Vengeance, participe à l’organisation du réseau téléphonique Roquette. Devenu chef régional en Seine-et-Marne, il est arrêté sur dénonciation le 17 mai 1944, interné à Fresnes le 17 mai puis à Compiègne le 20 juillet. Déporté à Buchenwald, il prend le commandement d’une compagnie clandestine de patriotes et participe à la libération du camp. Libéré le 11 avril 1945, il est rapatrié par train sanitaire le 28 avril. Elu maire de Brunoy en mai 1945, réélu en décembre suivant, il refuse de marier un déporté civil rentré d’Allemagne avec sa fiancée enceinte. Contraint par le représentant de l’Etat, il procède à ce mariage en tenue de Doinel sera vice-président de l’association des déportés d’Île de France puis de l’Essonne. Décédé en 2002, il était officier de la Légion d’Honneur et médaillé de la Résistance. Son nom est donné à un square de Brunoy le 8 mai Paris-Résistance du 23 décembre Pierre 78611Né le 16 mai 1912 à Saint-Jean de Lier Landes, de nationalité française, élève-garde de Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Henri 81402Né le 6 octobre 1910 à Tourcoing Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en Pierre 78619Né le 7 juillet 1912 à Hazebrouck Nord, de nationalité française, élève-garde de Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. DORGE Georges 81481Né le 2 juillet 1920 à Saint-Ouen Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Raymond 78609Né le 7 juillet 1925 à Villers-le-Lac Doubs, de nationalité française, élève-garde de Guéret, résistant, arrêté le 11 juin 1944 près d’Azat-Châtenet, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré le 10 avril 1945, revenu en FranceDOUANNE Maurice 78509Né le 28 février 1910 à Nemours Nièvre, de nationalité française, déporté à Jacques 81560Né le 8 novembre 1916 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en René 78722Né le 21 janvier 1921 à Triaize Vendée, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 18 mars Louis 78562Né le 18 août 1902 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à FRESNE DE VIREL DE ROUGE Henry Alban André 78869alias DesillesNé le 6 décembre 1897 à Breuil-Chaussée Deux-Sèvres, de nationalité française. Engagé volontaire en 1914, maréchal-des-logis, blessé de guerre, il est décoré de la croix de guerre 1914-1918. Major en 1919, il intègre l’école spéciale de Saint-Cyr dont il sort officier de cavalerie. Il se distingue lors de la campagne du Rif journées des 21 juin et 13 novembre 1923, reçoit le Ouissam alouite, est cité deux fois à l’ordre de l’armée et est décoré de la croix de guerre des TOE avec palmes. Devenu instructeur à Saint-Cyr puis à l’école de cavalerie de Saumur, il est breveté de l’Ecole de guerre et sert comme officier d’état-major à Compiègne. Chef d’état-major d’une division légère de cavalerie en 1939, il sert en Syrie, ce qui lui vaut une nouvelle croix de au sein de l’Organisation de la Résistance Armée ORA sous les ordres du général Frère, il devient chef régional de l’ORA Deux-Sèvres. Arrêté le 30 avril 1944, torturé rue des Saussaies, mis au secret et incarcéré à Fresnes puis à Royallieu. Déporté à Buchenwald groupe 18 puis à Neu-Stassfurt où il décède le 5 mars 1945. Henry du Fresne de Virel a été nommé général de brigade le 20 août 1944. Son corps repose au cimetière de Surzur Morbihan. Il était officier de la Légion d’ Alfred Gustave 78660Né le 21 août 1913 à Albert Somme, de nationalité française, maçon, résistant du secteur FFI de Corbie Somme, arrêté le 5 août 1944 pour son appartenance au Groupe Jean Vasseur, lieutenant à Blangy-Tronville, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Pierre 81022Né le 28 août 1880 à Husson-en-Forez Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Elie 81353Né le 18 novembre 1895 à Verrue Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. Nouveau paragraphe DUCASTEL Raymond 78789Né le 20 mars 1905 à Crisolles Oise, de nationalité française, déporté à BuchenwaldDUFLOS Raymond 78560Né le 11 mai 1923 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel Théophile 78446Né le 24 septembre 1921 à Tugny-et-Pont Aisne, de nationalité française, résistant arrêté le 3 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, décédé le 20 février Georges 81053Né le 18 novembre 1914 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Georges 78666Né le 22 mars 1924 à Montdidier Somme, de nationalité française, revenu en Emile 81286Né le 4 février 1914 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Joseph 78583Né le 22 janvier 1911 à Arjuzanx Landes, de nationalité française, élève- garde de Guéret, résistant arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944. Le Chef Duloué est transféré le 13 juin à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Bockwitz et Raitzen le 18 avril Collectif, Un pas encore pour survivre, Georges Joseph 78730Né le 20 octobre 1903 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, résistant, déporté à Buchenwald où il décède le 17 avril 1945. Son nom figure sur la plaque commémorative de l’hôtel de ville du Jean 81406Né le 26 mai 1918 à Verberie Oise, de nationalité française, déporté à Michel 78929Né le 10 mai 1911 à Paris, de nationalité française, employé à Gnôme-Rhône, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en René 78656Né le 26 avril 1912 à Saint-Georges-des-Groseillers Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Roland 81040Né le 26 juin 1921 à Anché, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 18 mars DUPUIS Andrédéporté n°78877Né le 27 octobre 1916 à Paris, de Jean déporté n°81433Né le 5 octobre 1921 à Bantouzelle Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Mauricedéporté n°81117Né le 26 août 1896 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède le 18 mai 1945 avant le rapatriement. DUPUY JeanRésistant du Front National et FTP du Détachement Jacques BonhommeDéporté n°78844par Jean-Yves BonnardNé à Paris le 26 janvier 1911, cet instituteur à Wavignies est membre du Front National. Entré en résistance en 1941, il devient chef du groupe Wavignies en mai 1942. En mai 1943, il devient sous-chef du secteur de Saint-Just-en-Chaussée dans le Détachement Jacques Bonhomme. Il intègre l'Etat-Major départemental FFI en juin 1944 avec le grade de est arrêté à son domicile le 3 juillet 1944, ainsi que le maire Lucien Sueur, détenu à Compiègne, puis déporté à Buchenwald par le dernier convoi en partance de Compiègne, le 17 août 1944. Il décède à Ohrdruf le 24 février 1945 on note aussi le 29 mars 1945. Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative de Wavignies. DURAND André 81428 Né le 23 décembre 1901 à Fourmetot Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 3 avril Pierre 81002Né le 20 octobre 1923 à Noyers Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Friedersdorf et Nassau le 22 avril Roger 78978Né le 12 janvier 1922 à Nosko, de nationalité française, major de promotion de Polytechnique 1941, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril François 78997Né le 4 août 1911 à Sciez Haute-Savoie, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en Marcel 81097Né le 10 avril 1898 à Lannemezan Hautes-Pyrénées, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. DUTERTRE Emile 78992Né le 10 décembre 1911 à Hanoï Viet-Nam, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Paul 78898Né le 12 mai 1901 à Thieulloy-la-Ville Somme, de nationalité française, domicilié à Amiens, ancien combattant, résistant, arrêté le 11 juillet 1944 à Souplicourt pour actes de sabotage et aide aux Alliés, déporté à Buchenwald où il décède le 13 février Léon 78865Né le 16 février 1898 à Pouillou, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jean 81462Né le 15 septembre 1920 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. ECTORS Guillaume 8092Né le 21 février 1897 à Aershoot Belgique, de nationalité belge, déporté à Buchenwald où il décède le 13 septembre Robert 78779Né le 16 juin 1896 à Hunspach Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Emmanuel 78491Né le 17 avril 1922 à Aubry-le-Panthou Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Gerronimo 81105Né le 19 novembre 1895 à Candete Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Jose 81101Né le 13 novembre 1922 à Candete Espagne, de nationalité espagnole, déporté à René 78809Né le 3 juin 1910 à Bobigny Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. ESSAYAN Pierre 81559Né le 26 juin 1908 à Brussa, apatride, déporté à André 80919Né le 10 avril 1926 à Tarbes Hautes-Pyrénées, de nationalité française, déporté à Henry 81544Né le 1er avril 1924 à Valenciennes Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 5 avril Léon 81160Né le 24 décembre 1920 à Jans Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Louis 81219Né le 10 février 1920 à Pontivy Morbihan, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Raoul 80950Né le 11 mars 1926 à La Haute-Chapelle Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Etienne 78697Né le 27 mai 1924 à Flavy-le-Martel Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langestein, décédé le 20 mars Jacques 78458Né le 26 septembre 1871 à Pamiers Ariège, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Louis Eugène Raphaël dit Robert 78564Né le 6 juin 1915 à Tournon-d'Agenais Lot-et-Garonne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril Félix Joseph Auguste 81264Né le 1er février 1911 à Epône Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Nassau et Clausnitz le 23 avril Gabriel Pierre Yves 78501Né le 3 décembre 1920 à Paris 16e, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, décédé le 13 avril 1945 dans la forêt de Halle pendant son transfert du Norbert 78636Né le 29 mars 1926 à Morteau Jura, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Henri 78979Né le 29 septembre 1921 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, inspecteur de presse, membre de 93 », il tente de monter un maquis en Lozère. Rentré à Saint-Etienne, il rapproche 93 » de Franc-Tireur. Après l’arrestation de Jean Nocher, il devient l’adjoint d’Henri Perrin, alors responsable départemental de Franc-Tireur dans la Loire. Arrêté le 2 juillet 1944 à Chazelles-sur-Lyon, détenu à Compiègne jusqu’au 18 août 1944, déporté à Buchenwald, puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Marienberg, revenu en France le 8 mai LUIRARD Monique, La région stéphanoise dans la guerre et la paix 1936-1951, FAUCHEUX Léon Emile Albin 78464Né le 12 avril 1928 à Haution, de nationalité française, domicilié à Voulpaix, collectionneur d’armes de la première guerre mondiale arrêté pour détention d’armes à feu, déporté à Buchenwald où il décède le 29 août 1944. Le parvis de l’église de Voulpaix a été dénommé place Emile François Joseph Marie 78947Né le 23 mars 1903 à Loudéac 22, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 24 février Albert 78808Né le 22 août 1926 à Crépy-en-Valois Oise, de nationalité française, ouvrier agricole, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Louis 81106Né le 4 mars 1914 à Vitry-sur-Seine Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Etienne 78493Né le 6 septembre 1924 à Angers Maine-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 28 janvier Marceau 80932Né le 24 mai 1925 à Tarascon Bouches-du-Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 19 janvier Claude ou Daniel 81342Né le 10 janvier 1921 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 6 avril Georges 78968Né le 8 juin 1904 à Ressons-le-Long Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en René Claude Régis 78981Né le 14 octobre 1921 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, ajusteur, arrêté à Chazelles-sur-Lyon le 2 juillet 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 25 avril 1945 à Dittersbach lors de l’évacuation du Lucien Emile 81318Né le 25 septembre 1897 au Kremlin-Bicêtre Val de Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 30 avril 1945 avant son rapatriement à Joseph 78457Né le 20 octobre 1897 à Mulhouse Haut-Rhin, de nationalité française, prêtre, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jean Herbert Lucien 81121Né le 5 janvier 1921 à Paris 16e, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 15 avril 1945 entre Wellaune et Jean 78696Né le 21 février 1921 à Pilchow Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald, revenu en France. FLAMENT GustaveDéporté n°78946par Jean-Yves BonnardNé le 22 juin 1912 à Hondainville Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Raitzen et Reimsdorf le 19 avril 1945. FLEURY Léon 78744Né le 2 juin 1918 à Barentin Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Joseph 81401Né le 22 août 1922 à Nœux-lès-Auxi Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Alexej 81579Né le 15 juin 1920 à Azarewo Roumanie, de nationalité roumaine, déporté à André 78747Né le 6 juin 1907 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 24 avril Roland 81465Né le 14 avril 1911 à Romelard, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Lucien 78748Né le 11 juin 1906 à Antully Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Gilbertdit MERLIN Bernard 81499Né le 12 novembre 1918 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré à Wernigerode le 10 avril Marcel 81498Né le 7 mai 1912 à Balesmes Haute-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Gilbert 78801Né le 7 novembre 1918 à Blénod Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Eugène Francis 80982Né le 16 mars 1914 à Sorbais Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 1er mars Edouard 81525Né le 19 mars 1915 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Louis 81099Né le 21 juin 1892 à Mogneville Oise, de nationalité française, tourneur domicilié à LiancourtOise, résistant FTP à Liancourt arrêté le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg où il décède le 22 avril Paul 78954Né le 3 octobre 1909 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jules Armand 78821Né le 22 juillet 1926 à Saint-Quentin Aisne, de nationalité française, fonctionnaire municipal domicilié à Corbie Somme, arrêté le 5 août 1944 à Corbie, désigné comme otage à la suite du meurtre d’un milicien, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France le 19 mai René 78824Né le 9 avril 1922 à Saint-Quentin Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. FOURNIER Gérard 81113Né le 24 février 1927, de nationalité française, déporté à Maurice 81400Né le 28 mars 1908 à Ezanville Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 81461Né le 27 mai 1920 à Langeais Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 81551Né le 1er août 1922 à Saint-Valéry Somme, de nationalité française, marin pêcheur, résistant FTP arrêté le 6 mars 1944, interné à Abbeville puis Compiègne, déporté à Buchenwald, revenu en Alain Sylvestre 81007Né le 31 mars 1923 à Saumur Maine-et-Loire, de nationalité française, résistant à Cheffes-sur-Sarthe, arrêté à Angers le 29 mai 1944 avec Max Gombert et André Bordillon dans un guet-apens dressé par Merx, déporté à Buchenwald, transféré à Compiègne, décédé le 13 mars 1945. FRADIN Danieldéporté n°78718Né le 21 février 1920 à Moncoulant Deux-Sèvres, de nationalité française, étudiant, résistant FFI du groupe Le Chouan », arrêté le 4 août 1944 à Lussac-lès-Châteaux Vienne au cours de l’attaque d’un convoi allemand, incarcéré à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, transféré à Compiègne et déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 6 avril 1945. Son corps a été rapatrié en France et repose dans le cimetière d’Alenya Pyrénées Occidentales. FRADIN Henridéporté n°81108Né le 16 décembre 1884 à Dompierre Allier, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. FRANCHEMICHE Marcel Roger déporté n°78672Né le 20 novembre 1918 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 21 octobre 1944. Une rue du Havre porte son Pauldéporté n°80920Né le 27 mai 1919 à Clisson Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. FRAUD Joseph 81573Né le 21 février 1921 à Saint-Vincent-des-Landes Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Marcel 81261Né le 4 juillet 1894 au Nouvion Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Pierre-Louis 78467Né le 6 mars 1911 à Evreux Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Léon 78961Né le 19 avril 1893 à Nîmes Gard, de nationalité française, polytechnicien, directeur de la société des Caves de Roquefort, résistant, arrêté à Rodez puis détenu à la prison de la 32e à Montpellier, torturé, transféré le 31 juillet 1944 à Compiègne, déporté à Buchenwald le 17 août 1944, revenu en Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996. FRICHET Pierredéporté n°78575Né le 24 septembre 1905 à Paris, de nationalité française, résistant de la première heure, chef régional en Seine-et-Marne, arrêté en février 1944, déporté à Buchenwald où il est libéré le 11 avril 1945. Il est rapatrié par train sanitaire le 28 avril 1945 avec Jean Guydéporté n°80905Né le 25 juillet 1906 à Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald. FURELAUD André 81304Né le 18 avril 1922 à Janailhac Haute-Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en JacquesRésistant parachuté en zone occupée dans la région de Toulouse, Déporté à Buchenwald, évacué, évadé et libéré le 12 avril Paul 81586Né le 27 août 1890 à Carcassonne Aude, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 23 août Henri 78630Né le 3 mars 1895 à Mlyny Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Isaïe 80983Né le 10 juillet 1909 à Fornelles, de nationalité espagnole, réfugié politique à Caisnes Oise, bûcheron, arrêté le 26 juillet 1944 lors d’une rafle, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 5 décembre Gabriel 81571Né le 17 juin 1921 à Couesmes Mayenne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France en avril Jean 81232Né le 27 février 1914 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Max 81184Né le 11 juillet 1921 à Château-du-Loir Sarthe, de nationalité française, résistant de l’ORA, arrêté le 13 juin 1944, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald, revenu en Raymond 81367Né le 8 octobre 1922 à Choisy-le-Roi Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Eugène 81039Né le 6 janvier 1917 à Barcelone Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Victor 81172Né le 10 février 1911 à Paris, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945, revenu en Gaston 81122Né le 10 mars 1890 à Surin Deux-Sèvres, de nationalité française, propriétaire et exploitant avec son frère de a tuilerie et briqueterie Gaufreteau, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 21 janvier Jules 78499Né le 9 octobre 1887 à Surin Deux-Sèvres, de nationalité française, propriétaire de la tuilerie de la Véquière, résistant, déporté à Buchenwald, revenu en France. Il décède des suites des mauvais traitements infligés durant sa Georges 78590Né le 13 juin 1917 à La Garenne-Colombes Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril André 80998Né le 9 octobre 1924 à Vibray Sarthe, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jacques 78671Né le 7 juillet 1911 à Cap-Martin Alpes-Maritimes, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Simon 78447Né le 8 août 1916 à Umanj Roumanie, de nationalité roumaine, déporté à Buchenwald. GEMONT Antoine 78818 Né le 30 juillet 1889 à Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 80967Né le 11 décembre 1919 à Pavillons-sous-Bois Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède lors de l’évacuation du camp entre Bockwitz et Raitzen le 18 avril André 81326Né le 7 juin 1909 à Rochefort-sur-Mer Charente-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Emile 81046Né le 13 décembre 1919 à Mont-d'Origny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Gaston 81238Né le 13 septembre 1901 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Louis 78612Né le 25 décembre 1892 à Pont-les-Bonfays 88, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Henri 81522Né le 14 juillet 1921 à Obenheim Bas-Rhin, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Octave 81389Né le 4 octobre 1909 à Oltene, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 6 février Pierre 81550Né le 15 juin 1923 à Saint-Valéry-sur-Somme Somme, de nationalité française, mécanicien, résistant FTPF arrêté le 17 mars 1944, interné à Abbeville, Amiens puis Compiègne, déporté à Buchenwald, libéré le 1er mai 1945, revenu en Georgesou Avraam 81468Né le 1er février 1909 à Kischinew Roumanie, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé en avril Robert 81563Né le 12 décembre 1922 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 81354Né le 31 octobre 1915 à Boulogne-sur-Seine Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen, libéré le 15 avril 1945, revenu en Robert 78721Né le 17 décembre 1923 à Vivier-au-Court Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 23 décembre Jean 81473Né le 18 février 1922 à Allassac Corrèze, de nationalité française, déporté à Etienne 78551Né le 17 août 1871 à Vauvert Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora où il décède le 14 septembre François 78472Né le 21 juin 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril Roberto 78871Né le 30 octobre 1918 à Bastia Corse, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Louis 81120Né le 16 janvier 1910 à Rozoy-sur-Serre Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en André 78698Né le 18 février 1926 à Montdidier Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. GODEFROY Eugènedéporté n°81088Né le 23 août 1898 à Beuzevillette Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé en avril René Charles Françoisdéporté n°81548Né le 6 décembre 1924 à Saint-Valéry-sur-Somme Somme, de nationalité française, clerc de notaire, résistant FTPF arrêté le 17 mars 1944 à Saint-Valéry, déporté à Buchenwald, décédé le 26 avril 1945 à Marceldéporté n°78873Né le 19 février 1919 à Amiens Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai Josedéporté n°81035Né le 30 octobre 1917 à Andorre-la-Vieille Andorre, de nationalité andorrane, déporté à Alaindéporté n°78535Né le 4 juillet 1922 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jacquesdéporté n°80927Né le 25 décembre 1925 à Saint-Maurice, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. GOMEZ Jose 81504 Né le 25 octobre 1912 à Valence Espagne, de nationalité espagnole, revenu en Jean 78846Né le 13 avril 1905 à Bruxelles Belgique, de nationalité belge, déporté à Victor Louis Léon Olivier 81359Né le 22 août 1916 à Condé-sur-Risle Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 8 avril 1945. GOUACHON Jean 81430Né le 25 mars 1908 à Nuits-St-Georges Côtes-d’Or, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, Jean 81182Né le 21 janvier 1924 à Eslettes Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz lors du 17 avril Marcel 81308Né le 17 juin 1909 à Cherbourg Manche, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Victor 81026Né le 9 septembre 1890 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, où il décède le 13 novembre Jean 81169Né le 11 septembre 1922 à Clichy, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp, entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril André 80898Né le 10 août 1923 à Camblain-l'Abbé Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 9 avril 1945, revenu en René 80897Né le 10 août 1923 à Camblain-l'Abbé Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kurort-Hartha et Friedersdorf le 21 avril Louis 81392Né le 21 novembre 1901 à Lure Haute-Saône, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Lucien 81283Né le 8 février 1913 à Dax Landes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Marcel 78581Né le 31 octobre 1922 à Cintray Eure, de nationalité française, déporté à André 78889Né le 9 octobre 1924 à Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean Alphonse Jules 80996Né 3 décembre 1924 à Mailly-Maillet Somme, de nationalité française, bûcheron, arrêté au café Gavory de Lucheux le 5 août 1944, déporté à Buchenwald, décédé le 12 juin 1945 à Prague avant son rapatriement. Son nom figure sur le monument aux morts de Joseph 81476Né le 6 septembre 1916 à Fresnoy-les-Grand Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 8 février Georges 81543Né le 3 juin 1912 à Houilles Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, libéré à Rostock, revenu en Amedo 81403Né le 2 décembre 1904 à Alexandrie, de nationalité italienne, déporté à Jean 81540Né le 27 juillet 1924 à Bois-Colombes Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Jules 80952Né le 13 novembre 1888 à Mas-Saintes-Puelles Aude, de nationalité française, arrêté fin juin 1944, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald, décédé le 6 mai Pierre Marius Maurice 80963Né le 14 mai 1914 à Mas-Saintes-Puelles Aude, de nationalité française, arrêté fin juin 1944, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald, décédé le 10 mai 1945 avant son rapatriement. GROSNOM Gilbert Victor Léondéporté n°81309 Né le 11 mars 1908 à Paris 14e, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Bockwitz et Raitzen, le 18 avril Bogdandéporté n°78620Né le 28 juin 1921 à Torun Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald, revenu en Zygfryddéporté n°78632Né le 6 octobre 1925 à Torun Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Micheldéporté n°77535Né le 20 septembre 1913 à Vichy-Barcelone Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. GUEDON René dit KEHL 78840Né le 5 janvier 1920 à Strasbourg, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jean 78515Né le 26 août 1920 à Azay-le-Rideau Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, décédé le 25 mai 1945 avant le Henri dit BAILLY 81503Né le 31 mai 1920 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Henry 78680Né le 30 septembre 1908 à Epinal Vosges, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Saint-Ange Eugène 78794Né le 18 mars 1896 à Ressons-sur-Matz Oise, de nationalité française, domicilié à Tartigny, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 29 janvier Roger 78726Né le 6 décembre 1912 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 78841Né le 1er août 1923 à Vaux-Andigny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 81339Né le 5 avril 1921 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en René 78735Né le 18 avril 1908 à La Rochelle Charente-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Daniel 78477Né le 29 décembre 1910 à Gignac, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, revenu en Eugène 81383Né le 23 février 1917 à Marseille-en-Beauvaisis Oise, de nationalité française, garçon-boucher demeurant à Catillon, arrêté ke 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald, revenu en France, décédé le 11 juillet Paul 81079Né le 7 août 1923 à Montréal, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, décédé le 6 avril Roger 78545Né le 18 février 1921 à Ambrières-le-Grand Mayenne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Edmond 80991Né le 22 juin 1913 à Auvanchet, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en DE CHALVRON Bernard 81511Né le 12 avril 1911 à Blois Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Guy 81338Né le 7 juillet 1869 à Saint-Hilaire-de-Loges Vendée, de nationalité française, propriétaire d’un débit de tabac et journaux à Niort, déporté à Buchenwald puis à Eschershausen, décédé le 27 avril 1945 avant sont Henri 78568Né le 18 juillet 1921 à Essonnes, de nationalité française, domicilié à Montataire Oise, arrêté en juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Ditterbach, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril Roger 81437Né le 27 mai 1916 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 19 avril Georges 81149Né le 17 octobre 1920 à Moussac, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 4 décembre René 78610Né le 13 décembre 1914 à Valady Aveyron, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenent le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald, revenu en François 81500alias le grand DanjouNé le 2 avril 1911 à Saint-Mandé Paris, de nationalité française, membre du Service Maquis, déporté à Buchenwald puis à Dora, décédé le 13 mars 1945. GUY René 81450 Né le 19 février 1905 à Besay-sur-Cure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Emile 81478Né le 15 mars 1876 à La Lande-de-Goult Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 11 avril 1945. HALLOT Pierre Albert Yves déporté n°81510 Né le 21 juillet 1922 à Argences Calvados, de nationalité française, déporté à Buchenwald, noté décédé le 19 octobre 1946 en André déporté n°81020 Né le 3 septembre 1900, Montigny-de-Cannelon ?, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en AndréNé le 14 février 1902 à Fougerolles-du-Plessis Mayenne, de nationalité française, décédé lors du transport entre le 17 et le 21 août Pierre déporté n°81412 Né le 14 février 1915 à Rânes Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 7 février 1945. HANNOT Georges 78942Né le 20 juin 1903 à Octeville Manche, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 3 mars Marcel 81583Né le 4 juin 1919 à Crépy-en-Laonnois Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Edmond 80912Né le 25 septembre 1904 à Saint-Dié Vosges, de nationalité française, facteur à Saint-Dié, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 5 mai 1945 lors de l’évacuation à Aimé 78872Né le 29 avril 1914 à Quierzy Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen, libéré le 15 avril 1945, revenu en France. HARDELIN Jacques déporté n°78973Né le 2 octobre 1921 à Lille Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 23 avril 1945 entre Nassau et Clausnitz HARLE Edmond 81347Né le 20 avril 1912 à Wavignies Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 24 août Pierre 78466Né le 6 avril 1893 à Alençon Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 10 décembre François Jean-Marie 81257Né le 31 mai 1900 à Sixt-sur-Aff Ille-et-Vilaine, de nationalité française, membre des Corps-Francs Vengeance, déporté à Buchenwald, décédé le 17 août Gilbert 81033Né le 23 août 1913 à Albert Somme, de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril Albert 78729Né le 21 février 1920 St-Nazaire Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en France. HEBERT Georges Louis alias Stade et Iris Résistant du réseau Alliance déporté n°81052 par Marc Pilot et Jean-Yves Bonnard Né le 21 février 1921 à Beauvais, noté domicilié au 17 rue Louis Borel, il est gardien de la paix à Compiègne et résistant du groupe "Police". Membre du réseau Alliance de Marie-Madeleine Fourcade, il est agent de renseignement action du secteur Olympe. Il est noté chargé de mission P561, en liaison avec le groupe Jean-Marie Buckmaster du SOE. Il est arrêté le 8 juillet 1944, détenu au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août au kommando de travail de Neu-Stassfurt ancie nne mine de sel reconvertie en usine de V1 souterraine, il est noté mort des suites de maladie dysenterie le 21 février 1945 au camp de Neu-Stassfurt. Son corps est incinéré dans un four crématoire. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur décret du 2 septembre 1952 et reçoit la Croix de guerre 39/ nom figure sur les monument aux morts de Beauvais et de Compiègne, sur les plaques commémoratives du commissariat central de Compiègne et sur le Mémorial de l'Alliance à Paris. HELBRONNER Armanddit HAUMONT 78914Né le 7 février 1912 à Paris Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé à Buchenwald le 7 février Jacques 78909Né le 19 février 1912 à Grenoble Isère, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 22 avril 1945 à Marcel 81387Né le 3 décembre 1922 à Vervins Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 8 avril Edouard 78924Né le 7 février 1912 à Paris Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Pierre 81082Né le 13 février 1925 à Villers-Cotterêts Aisne, de nationalité française, instituteur-adjoint à Cœuvres et Valséry, il devient résistant FFI membre du réseau OCM138 matricule 178 dont il est agent de liaison. Arrêté le 29 juin 1944 avec Gabriel Cochet et André Bataillard, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Il décède lors de l’évacuation du camp le 19 avril 1945 entre Kurort-Hartha et Friedersdorf. Plusieurs plaques commémoratives lui rendent hommage à l’école maternelle de Cœuvres et Valséry, sur une stèle de Vic-sur-Aisne et dans les locaux de l’Aisne Agricole. Son nom a été donné à un rue d’Ambleny, au stade de Soissons 1950 et au complexe scolaire de Coeuvres et Valsery 2004.HENNEBELLE Andrédit HEBRARD 78623Né le 10 février 1920 à Roubaix Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Ohrdruf, revenu en Charles 78634Né le 18 juillet 1924 à Charleville-sur-Bois Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède le 1er juin 1945 avant son Jean 81569Né le 20 mai 1911 à Valenciennes Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Guy 81579Né le 13 avril 1924 à Rubempré, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé en avril Jean 81242Né le 13 octobre 1907 à Fontenay-sous-Bois Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Antonio 80985Né le 14 mars 1904 à San-Munoz Espagne, de nationalité espagnole, réfugié à Caisnes Oise, arrêté lors de la rafel du 26 juillet 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 26 décembre 1944 à Alain 81303Né le 17 octobre 1912 à Plourin Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 2 mars 1945 à Edmond 78470Né le 22 octobre 1897 à Paris 14e, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 27 février 1945 à Plömnitz-Leau on note aussi le 9 mars 1945.HEURGUIER Georges 78456Né le 8 novembre 1924 à Chartres Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Jeandéporté n°78544Né le 16 novembre 1925 à Coye Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Jena puis à Flössenburg, libéré à Leitmeritz, revenu en Pierredéporté n°81190Né le 1er février 1923 à Guise Aisne, de nationalité française, bûcheron arrêté à Caisnes Oise lors de la rafle du 26 juillet 1944, déporté à Buchenwald, décédé. HILLION Eugènedéporté n°81558Né le 16 octobre 1912 à Bezons Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen, libéré le 15 avril 1945, revenu en Guy Lucien JosephRésistantdéporté n°78702par JeanYves BonnardNé le 6 février 1925 à Menton Alpes-Maritimes, de nationalité française, élève-garde à Guéret, Saint-Cyrien en 1943, officier d'artillerie, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 14 avril 1945 à Buchenwald. De 1958 à 1961, il sert en Algérie comme capitaine puis chef d'escadron au II/403e RAA et FEM de la 12e DI/ZOO. De 1965 à 1967, il est chef de corps du 458e GAAL à Douai puis du 402e RA à Laon de 1971 à 1973. Le général Hinterlang est nommé par arrêté du 4 août 1982 assesseur de al commission spéciale de réforme des déportés et internés résistants et politiques JORF du 15 août 1982. Général de brigade, il est membre de l'Ordre national du Mérite et de la Légion d'honneur. Epoux d'Hélène Henriette Andrée Berthelin, il décède à Paris 5e le 8 octobre Léonide Rémi déporté n°81153Né le 20 juin 1923 à Champniers Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 7 avril Joseph Lucien Yvesdéporté n°81410Né le 16 février 1915 à Majunga, Madagascar de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, décédé le 20 mai 1945 avant son rapatriement. HOEUSLER Jeandéporté n°80941Né le 2 mars 1925 à Chauny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Aimé Pauldéporté n°81110Né le 16 octobre 1916 à Mers-les-Bains Somme, de nationalité française, agent SNCF, prisonnier évadé, sergent FTPF matricule arrêté le 22 juin 1944, interné à Amiens puis Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France, décédé en 1956 des suites de sa déportation. HORLAVILLE Gaston Fernanddéporté n° 78588Né le 15 janvier 1925 à Reuville Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 à Emile 81580Né le 20 novembre 1918 à Alger France, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen, revenu en Emile 81585Né le 20 juillet 1919 à Strasbourg Bas-Rhin, de nationalité française, déporté à Francis 81507Né le 10 janvier 1915 à Saint-Nazaire Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Louis 81220Né le 9 août 1924 à Vanves Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 81195Né le 23 mars 1923 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 7 mars André 81572Né le 20 janvier 1923 à Marçon Sarthe, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Örstelbrucht puis à Dachau, libéré le 30 avril 1945 à Allach, revenu en René 81299Né le 9 août 1906 à Briare Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis àWitten-Annen, libéré en avril 1945 à Lippstadt, revenu en Jean 78986Né le 9 mars 1924 à Noisy-le-Sec Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en André Albert Salomon 78783Né le 1er février 1901 à Fressenneville Somme, de nationalité française, manouvrier, résistant FTPF arrêté le 1er juillet 1944 à Beauchamps pour sabotage de voies ferrées, transport d’armes et munitions, hébergement et ravitaillement FTPF, distribution de journaux clandestins. Déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 15 avril 1945 entre Wellaune et Kossa. Son nom figure sur le monument aux morts d’ Marcel 78782Né le 10 juillet 1927 à Oust-Marest, de nationalité française, manouvrier, agent de liaison FTPF, arrêté le 18 août 1944 à Oust-Marest, interné à Amiens puis à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril 1945 à Dittersbach on note aussi le 7 mai 1945 à Ansprung. Son nom figure sur le monument aux morts d’ Antonio 81098Né le 6 juin 1918 à Barcelone Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, revenu en Marius Félix 81179Né le 18 mai 1916 à Izieux Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril 1945 à Claude 78710Né le 2 février 1924 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald à Rottelberode puis à Dora, revenu en Maurice 81463Né le 7 décembre 1917 à Paris Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Weimar, libéré à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en Anatol 81582Né le 29 mars 1923 à Sofia Bulgarie, apatride, déporté à Buchenwald, revenu en Roland 81553Né le 6 novembre 1916 à Saint-Nicolas-du-Port Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Henri 81259Né le 11 juillet 1917 à Nijon Haute-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Raymond 78474Né le 3 mai 1908 à Paris, de nationalité française, arrêté, révolté d’Eysses, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 81084Né le 21 avril 1921 à Villers-Cotterêt Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 2 mars Edmond 78859Né le 9 août 1889 à Colincamps Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossemburg, décédé le 15 septembre Joseph 81001Né le 18 février 1920 au Saint Morbihan, de nationalité française, arrêté sur dénonciation le 23 mai 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. JAN Henri 81575 Né le 3 octobre 1922 à Rennes Ille-et-Villaine, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Léon 78605Né le 2 juin 1905 aux Sables-d'Olonne Vendée, de nationalité française, membre du Front National en liaison avec le réseau Libé-Nord, il donne des renseignements aux sous-marins anglais au large des Sables d’Olonne. Arrêté à son domicile le 24 juillet 1944 sur dénonciation, il est déporté à Buchenwald, décédé le 21 août 1944 sans doute étouffé au cours du transport. Une rue porte son nom aux Sables-d’ André 81075Né le 6 juin 1913 à Bourbon-Lancy Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Marcel 81448Né le 30 avril 1905 à Villefranche-sur-Allier Loir-et-Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. JEANSON Pierre 80993Né le 25 mai 1916 à Bréviandes Aube, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Antonin Edmond Emile 81330Né le 25 juillet 1922 à Niort Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 8 avril 1945 à Robert 80953Né le 4 février 1923 à Erstein Bas-Rhin, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945 à Buchenwald, revenu en Roland 78756Né le 26 août 1917 à Amiens Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Fernand 81186Né le 27 mars 1921 à La Pacaudière Loire, de nationalité française, bourrelier, arrêté le 26 juin 1944 à La Pacaudière, détenu à Roanne puis à Compiègne, déporté à Buchenwald, revenu en Dimitri 81141Né le 12 février 1917 à Smyrne Turquie, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Maurice Pierre Henri 78584Né le 21 juillet 1906 à Hennebont Morbihan, de nationalité française, capitaine commandant le 1er Escadron du 5e Régiment de la Garde, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède le 22 avril Noël 78936Né le 23 novembre 1917 à Abilly Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 81295Né le 31 janvier 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 12 avril 1945 entre Warmsdorf et Arthur 81377Né le 27 septembre 1898 à Seraucourt Aisne, de nationalité française, déporté à Robert 80824Né le 13 juillet 1898 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean Marius 81176Né le 14 septembre 1904 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 4 avril à Robert 78817Né le 22 mai 1921 à Longpré-les-Corps-Saints Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Marcel 81349Né le 6 juin 1925 à Tarascon Bouches-du-Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 1er avril Jean 81506Né le 26 mai 1922 à Saint-Aubin-Routot Seine maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en André 81467Né le 31 mars 1906 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Mohamed 78893Né le 10 novembre 1915 à Tamgout, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 19 février Marcel 81152Né le 30 octobre 1923 à Any-Martin-Rieux Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en Stanislas 81134Né le 16 août 1927 à Chauny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Guy 81252Né le 18 mai 1907 à Saint-Malo Ille-et-Vilaine, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen où il décède avant le rapatriement le 29 avril Claude 81090Né le 19 février 1924 à Brest Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Guibert 78943Né le 2 août 1909 à Sables, de nationalité française, déporté à André 81262alias BertilleNé le 18 février 1912 à Viarmes Yvelines, de nationalité française, cet instituteur, ce résistant est un responsable de Libé-Nord pour la Seine-et-Oise nord. Désigné comme secrétaire fédéral de la fédération socialiste en 1943, il est membre du réseau Brutus dont il est le responsable départemental. Attiré dans une souricière Place la République à Paris, il est arrêté en juin 1944, transféré à Compiègne et déporté à Buchenwald où il décède le 27 mars 1945. Son nom sera donné à une rue de Viarmes. KÖNEKE Hermann déporté n°78713Né le 28 novembre 1898 à Goestemünde Allemagne, de nationalité allemande, il arrive au camp de Royallieu le 16 juin 1944. Il se lie d'amitié avec Martien Heemskerk, prisonnier hollandais qui est tué lors du bombardement de la gare de Compiègne où il travaillait le 9 août 1944. Il est déporté pour Buchenwald le 17 août 1944 et a survécu. En 1948, il informe les parents de Martien Heemskerk est mort. KREHER Jean 81488Né le 20 mars 1899 à Paris Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Igor 78573Né le 22 février 1899 à Saint-Pétersbourg Russie, apatride, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré d’Allach le 30 avril 1945, revenu en Jean 81411Né le 5 mai 1901 à Versailles Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Holzen, à Eschershauzen, puis à Bergen-Belsen où il est libéré le 15 avril Eusèbe Désiré Fernand 78478Né le 12 juin 1885 à Saint-Euzoye Oise, de nationalité française, traiteur, arrêté en mars 1944 à Saint-Saufflieu Somme pour faits de résistance et notamment aide aux Anglais, déporté à Buchenwald, décédé le 6 avril 1945 à Gérard 78606Né le 17 octobre 1925 à Bitche, élève-garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azas-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald, il est abattu le 4 avril 1945 sur une route du Robert 78622Né le 3 février 1908 à Plourion, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. LACHAUD Marcel 81434Né le 22 septembre 1902 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 10 avril 1945 à l’hôpital de Lippstadt avant son André 78977Né le 2 janvier 1908 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Marcel 78452Né le 12 mars 1883 à Plombières-les-Bains Vosges, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 8 novembre Chester 81542Né le 10 avril 1919 à Savenay Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald, évadé le 15 septembre Fernand 78557Né le 5 octobre 1927 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Jean 78558Né le 30 mai 1900 à Lens Pas-de-Calais, de nationalité française, marin pêcheur, résistant FFI appartenant à la formation de la Somme, arrêté le 6 mars 1944 à Saint-Valéry-sur-Somme, interné à Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en Hubert 81331Né le 20 mai 1906 à Maupas Gers, de nationalité française, ce résistant entre en contact avec un ami de régiment Firmin Flamand et le charge de constituer un groupe au sein du commissariat. Arrêté le 7 juillet 1944 lors d’une rencontre avec Flamand, il est déporté à Buchenwald où il décède le 4 décembre Jean-Dominiquedit LIONET Daniel 81315Né le 1er juillet 1921 à Bordeaux Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel 78484Né le 21 juin 1898 à Villandraut Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, décedé à Bad Gandersheim le 4 avril André 78879Né le 8 novembre 1922 à La Flamanguie Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en René 81530Né le 15 mai 1925 à Bolbec Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Pierredit DUHAUT Jacques 78887Né le 5 avril 1921 à Roubaix Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. LALLOUET Pierredéporté n°78521Né le 5 janvier 1915 à Mulsanne Sarthe, de nationalité française, déporté à Buchenwald groupe 18 puis à Neu-Stassfurt où il décède le 16 mars Micheldéporté n°78701Né le 2 avril 1927 à Péronne Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Georgesdéporté n°81144Né le 13 mars 1917 à Calais Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. LAMOTTE André 78450Né le 23 novembre 1923 à Noisy-le-Sec Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Guy 81366Né le 12 août 1924 à Vervins Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Raymond 81365Né le 16 août 1896 à Vervins Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 14 septembre René André Marie 81375Né le 4 février 1920 à Gisors Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 25 février Marcel Olivier 81049Né le 24 décembre 1905 à Saint Genou Indre, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 28 février Henri 78699Né le 4 août 1900 à Petite-Forêt Nord, de nationalité française, mineur dans le Pas-de-Calais, arrêté, passé à tabac par la Gestapo, resté six mois à l’hôpital de Saint-Quentin, transféré à Compiègne et déporté à Buchenwald sur une civière, puis à Gandersheim, décédé le 21 mai 1945 avant le rapatriement.,LANGE AndréRésistantDéporté matricule 80938par Marie-Christine ClamourAndré, Anselme Lange est né le 11 février 1892 à Saints, en Seine-et-Marne, mais il vit à Bussières avec ses parents qui sont cultivateurs. À l’âge adulte, il tient certainement, un café, puisque sur son registre matricule, il est indiqué à la rubrique profession, débitant. À 21 ans, le 8 mai 1913, il s’engage pour trois ans au 60e régiment d’Artillerie. Il effectue les quatre années de guerre. Il est cité à l’ordre du régiment Excellent soldat qui a pendant la nuit et la journée du 24 avril, sous un bombardement intense, assuré le service et le renouvellement des munitions ». Attribution de la croix de guerre avec palmes. Il est blessé le 15 juillet 1918, à Baconnes dans la Marne puis est nommé Brigadier le 15 novembre 1918. Il se marie le 30 novembre 1920, à Saâcy-sur-Marne avec Mademoiselle Hélène Offré. Dans les années 30, ils partent vivre dans l’Aisne. Avec sa famille, il s’installe à La Ferté-Milon et devient le gérant du café-hôtel de la gare. Il est rappelé à l’activité militaire le 25 août 1939 et se retrouve affecté au 25e Régiment Régional de Garde. À la demande de Paul Castié, chef de section à la Ferté-Milon, il intègre le réseau de résistance Libération-Nord, où il retrouve Gabriel Hebbe. Son rôle consiste à distribuer des tracts, des journaux clandestins et à aider à l’hébergement et à l’évasion de trois aviateurs anglais, le 15 mai 1944. Il est arrêté dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 en même temps que l’abbé Toulouse, Roger Laurance, Gabriel Hebbe mais aussi Raoul Minouflet, Pierre Bellemère et Guy Lasnier. Conduits dans un premier temps à la prison de Soissons, ils sont transférés le 16 août au camp de Royallieu à Compiègne et, le 17 août 1944, partent avec 1250 autres détenus par le dernier convoi pour Buchenwald. Fin septembre, il est envoyé au kommando de Neu-Stassfurt, dans les mines de sel, avec cinq cents autres déportés français dont ses compagnons de résistance Roger Laurance, Raoul Minouflet, Guy Lasnier et Pierre Bellemère. Ils sont affectés aux travaux d’aménagement de ces mines en usine à construction d’avions de ces kommandos, les conditions de vie pour les détenus seront extrêmement dures et sans pitié de la part de leur bourreau. Début Avril 1945, sous la menace de l’arrivée des Américains et des Russes, les bourreaux SS évacuent le camp et poussent les déportés sur ce que l’on a appelé la Marche de la Mort ». Sur 400 Français au départ de cette marche, seuls 62 survivront, dont André, mais aussi Raoul Minouflet, Guy Lasnier et Pierre avoir été libéré par l’armée Russe, le 8 mai 1945, André Lange rentre en France et arrive à La Ferté-Milon à la fin du mois de mai. Avec sa famille, ils s’installent à Gretz-Armainvilliers puis à Reims, où il décède le 26 juin Robert 78549Né le 18 août 1897 à Vincennes Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en René Augustin Arthur 81050Né le 16 novembre 1920 à Guiscard Oise, de nationalité française, domicilié à Noyon, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police, arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz, épuisé de fatigue, frappé à coups de pieds et de bâton, exécuté d’une balle par un Georges 80921Né le 9 août 1909 à Saint-Nazaire Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Fernand 81449Né le 17 juillet 1909 à Brie-Comte-Robert Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Pierre 81436Né le 10 février 1905 à Evry-les-Châteaux, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Henri 81293Né le 5 avril 1922 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel 78681Né le 13 novembre 1913 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Leipzig puis à Wansleben, revenu en France. LAUCHER Louis Célestin Résistant du BOAdéporté n°81539par Jean-Yves BonnardNé le 14 décembre 1892 à Saint-Maxime-Hauterive Eure-et-Loir, de nationalité française, résistant du Bureau des Recherches Aériennes, chef du secteur FFI de Saint-Quentin Aisne, déporté à Buchenwald à Mühlhausen puis à Dachau, décédé le 19 mai 1945 à l’hôpital de Freising avant son rapatriement. Son épouse, Marthe Laucher née Ravon, fut déportée au camp de Ravensbruck où elle décéda. Une plaque posée sur leur domicile rue Faidherbe à Saint-Quentin rappelle leur héroïsme. LAURENCE Roland 80968 Né le 2 novembre 1922 à Chambly Oise, de nationalité française, ouvrier agricole, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Marcel 78738Né le 2 juin 1908 à Champagne-St-Hilaire Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. LAVANDIER Marcel 81545Né le 17 octobre 1924 à Sartrouville Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Henri 78780Né le 2 mai 1896 à Nedde Haute-Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 26 mars Gérard 81208Né le 19 juin 1921 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 25 mars GAC Albert 81536Né le 25 décembre 1923 à Epinal Vosges, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en GOFF Charles 78776Né le 8 octobre 1898 à Carhaix Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril 1945 à GOFF Louis 80990Né le 12 mars 1924 à Resteninec Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai HO Auguste 78781Né le 8 avril 1897 à Loudéac Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en MERRE Adolphe Paul Henri 78960Né le 3 décembre 1896 à Vannes Morbihan, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 16 décembre QUERE Jean 81216Né le 10 décembre 1921 à Bois-Colombes Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Schönebeck, revenu en RAY Jean 81145Né le 26 septembre 1926 à La Roche-sur-Yon Vendée, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, REVEREND René 78800Né le 11 févier 1905 à Paris, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. LEBAS Lucien 81305Né le 1er juin 1902 à Ennordres Cher, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à l’hôpital de Marienberg, revenu en Henri Michel Damase 81109Né le 29 septembre 1888 à Mers-les-Bains Somme, de nationalité française, arrêté le 28 juillet 1944 à Mers-les-Bains, déporté à Buchenwald où il décède le 28 mars 1945 on note aussi le 29 mars. Il est inhumé à René 81570Né le 23 janvier 1923 à Vaumoise Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. LECHAT JeanDéporté n°7864Né le 10 mars 1914 à Fumay Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Henridit LACHAU 78523Né le 17 mars 1923 à Saint-Nicolas-de-Port Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l'évacuation du camp le 30 avril 1945 à Achille 78728Né le 28 février 1895 à Thure Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 16 janvier Paul 78661Né le 21 janvier 1904 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Victor 81344Né le 24 août 1897 à Tonquedec Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France où il décède peu après son Albert 81565Né le 8 avril 1926 à Nesle-le-Reposte Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en André 81386Né le 7 mars 1925 à Pont-Audemer Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Dora, décédé le 22 février 1945 à Ellrich. LEDUC Anatole 80977Né le 15 juillet 1893 à Dreuil-lès-Amiens Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Emile 81081Né le 17 juin 1894 à Dieppe Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Auguste 81317Né le 16 novembre 1910 à Langrolay Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en André 78803Né le 15 avril 1911 à Paris, de nationalité française, instituteur en Normandie, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 15 avril 1945 entre Wellaune et Michel 81535Né le 17 mai 1927 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Robert 81419Né le 12 avril 1914 à Rogny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Jean-Pierre 80946Né le 18 août 1904 à Montpellier Hérault, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, décédé le 1er avril René 81584Né le 15 décembre 1925 à Avesnes-lès-Aubert Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim le 17 août Albert Jean Daniel 81370Né le 28 octobre 1922 à Martainville Eure, de nationalité française, cultivateur, arrêté le 5 avril 1943 pour avoir recueilli un pilote de l’US Air Force avec ses cousins les frères Duval. Emprisonné à Rouen, il comparaît devant un tribunal militaire de la Wehrmacht le 16 juin 1943. Condamné à mort puis grâcié, il est transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, à Dora, puis à Bergen-Belsen où il décède le 31 mai 1945 avant le Pierre 81361Né le 11 décembre 1917 au Mesnil-Hardray Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 6 mai Robert 78751Né le 11 juin 1922 à Ponts-et-Marais Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 19 avril 1945 entre Raitzen et Achille 81427Né le 27 février 1897 à Vieux-Condé Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, décédé à Buchenwald le 2 mars 1945. LEGRAND Jean déporté n°81275 Né le 23 mai 1914 à l’Ile-Saint-Denis Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède le 28 avril 1945 LEGRAND Jeandéporté n°78570 Né le 30 septembre 1919 à Domesnil, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France LELAIDIER Henridéporté n°81464Né le 20 septembre 1913 à Créances Manche, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en Robertdéporté n°81355Né le 17 août 1916 à Saint-Nazaire Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à René Albert Andrédéporté n°81173Né le 29 octobre 1906 à Dijon Côtes-d’Or, de nationalité française, métallurgiste, arrêté e 11 juillet 1944 à Izieux, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald où il décède le 15 décembre 1944 on note aussi le 16 décembre 1944 à Holzen-Buchenwald.LEMAIRE Andrédéporté n°81311Né le 5 décembre 1912 à Versailles Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Léondéporté n°81154Né le 12 juillet 1914 à Mareuil, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 25 mars 1945. LEMAIRE Pierredéporté n°80976par Jean-Yves Bonnard Né le 18 juin 1923 à Compiègne Oise, de nationalité française, domicilié à Beauvais, arrêté le 3 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 14 avril 1945 entre Glebitzsch et Joseph 81376Né le 3 avril 1893 à Quincampoix Oise, de nationalité française, garde-champêtre à Fumechon, résistant Front National, arrêté le 3 juillet 1944 à Quincampoix, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Henri 81006Né le 30 juin 1925 à Châteaudun Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et incarcéré à la prison de la 32e » à Montpellier, transféré à Compiègne le 31 juillet 1944, déporté à Buchenwald dans le même wagon que le colonel Honoré 81083Né le 3 mars 1909 à Ambleny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel 78639Né le 23 décembre 1918 à Châteauroux Indre, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 28 avril 1945 à Freising, revenu en Maurice 78469Né le 27 août 1916 à Calais Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 27 janvier Jean 81008Né le 22 février 1926 à La Flèche Mayenne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Pierre 81253Né le 13 juillet 1923 à Marcilly-en-Gault Loir-et-Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Florentdit ROYER Laurent 81368Né le 13 janvier 1919 à Calais Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Holzen, libéré le 11 avril 1945 à Buchenwald, revenu en René 78950Né le 22 août 1922 à Venette Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Mühlhausen, revenu en André 78625Né le 15 février 1905 à Nouzonville Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 2 mai 1945 André 78531Né le 9 novembre 1927 à Attichy Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Ernest 78837Né le 9 janvier 1908 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Robert 78624Né le 4 février 1917 à Laifour Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Georges 78798Né le 30 août 1888 à Bapaume Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Marcel Henri 80957Né le 26 décembre 1923 à Soissons Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 23 février Robert Eugène Georges 78823Né le 6 mars 1919 à Amiens Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 17 mars Paul 81267Né le 14 novembre 1878 à Feugarolles Lot-et-Garonne, de nationalité française, militaire de carrière titulaire de la médaille militaire et de la médaille de Chine 1900-1901, adjudant en 1914, rappelé sous les drapeaux, membre des Corps-Francs Vengeance, déporté à Buchenwald où il décède le 1er mars reçoit la médaille de la Résistance par décret du 24 avril 1946. Il est cité à l’ordre de l’Armée le 7 avril 1958 Magnifique patriote, membre des Forces Françaises Combattantes arrêté pour faits de résisance le 23 juin 1944, a été interné jusqu’au 16 août 1944, puis déporté le 17 août 1944 dans un camp de concentration où il est mort glorieusement pour la France le 1er mars 1945 ».LESZCZYC-DRACHOWSKIZdzislaw 78976Né le 15 juin 1913 à Posen Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Raymond 78765Né le 26 août 1921 à Suresnes-sur-Seine Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en Albert Léon 81032Né le 1er janvier 1917 à Pont-Audemer Eure, de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police », arrêté le 8 juillet 1944 pour sabotage, aide à la résistance, fabrication de fausse monnaie et de pièces d’identité, déporté à Buchenwald. Revenu en France, il s’installe à Flixecourt 1952.LEVASSEUR Raymond 81269Né le 3 mai 1922 à Cailleville Seine Maritime, de nationalité française, ce membre du FN est contrôlé et arrêté début mai 1944 près de Bourgtheroulde alors qu’il détenait dans un sac militaire des journaux clandestins, des bons d’alimentation et un revolver. Incarcéré à la prison d’Evreux, transféré à Fresnes puis à Compiègne-Royallieu, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France. Il décède en décembre LEVASSEUR Raymond, Les loups de Germanie, Louvier, Henri 78694Né le 29 juillet 1911 à Villers-Outreaux Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel 81460Né le 25 avril 1924 à Vaux-Andigny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen décédé le 10 mars Emile 81221Né le 7 août 1906 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Raitzen. LIENART Lucien Fernanddéporté n°78948Né le 8 juillet 1907 à Chaudun Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 23 mars 1945. LINDER Auguste 81244Né le 11 février 1911 à Munich Allemagne, de nationalité allemande, déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen, revenu en Albert 81441Né le 10 février 1891 à Rougeries Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, décédé le 13 mai 1945 à l’hôpital de Dachau avant son Alfred Henri Edouard 78906Né le 20 octobre 1914 à Dreslincourt Somme, de nationalité française, arrêté le 10 mai 1944 à Saint-Saufflieu Somme pour hébergement d’Américain, interné à Amiens, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, décédé le 4 avril Pierre 81254Né le 19 avril 1923 à Saint-Omer Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 19 avril 1945 entre Raitzen et Lucien Albert 81360Né le 28 avril 1901 à La Couture-Boussey Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, décédé le 12 mars 1945 à Vincente 80984Né le 10 mai 1889 à Nusia Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 16 décembre Jean 81421Né le 28 mars 1918 à Port, de nationalité française, déporté à Louis 78532Né le 27 août 1905 à Mâcon Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Dora puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Georges 78651Né le 20 septembre 1920 à Bezun-Forete, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Roger 78755Né le 15 septembre 1915 à Ajaccio Corse, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Hugo 81494Né le 23 janvier 1888 à Stassfurt Allemagne, de nationalité Louis Aimé 78461alias Leblanc »Né le 22 mai 1871 à Nantua Ain, de nationalité française, Saint-Cyrien 76e promotion 1891-1893 dite du Soudan, général de division Infanterie, officier de la Légion d’honneur, résistant Libération Nord, déporté à Buchenwald, décédé le 28 janvier Félix 81313Né le 17 décembre 1896 à Carcassonne Aude, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. MABILLE Fernanddéporté n°81147Né le 9 avril 1918 à Rennes Ille-et-Vilaine, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz MAELSTAF Georges 78838 Né le 15 novembre 1915 à Roosendaal Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Pierre 78937Né le 29 mai 1911 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dortmund, libéré à Prague le 1er mai 1945, revenu en Charles 81012Né le 1er septembre 1921 à Regny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Roger 78691Né le 1er avril 1925 à Leuze Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Albert 81420Né le 22 septembre 1894 à Faissault Ardennes, de nationalité française, mécanicien garagiste domicilié à Saint-Just-en Chaussée, arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald, revenu en Félixdit VERDIER André 78970Né le 16 mars 1918 à Alep Syrie, de nationalité française, étudiant, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation le 15 avril 1945 entre Wellaune et Kossa. MAIRE RaymondExécuté lors du transportSelon Frédéric Stévenot "Né le 31 juillet 1911 à Paris VIIIe arr., Seine, exécuté le 19 août 1944 à Dompremy Marne ; déporté. Arrêté, il fut envoyé à Royalieu Oise. Un convoi partit de Compiègne le 17 août 1944 à destination du KL de Buchenwald, avec 1255 hommes. André Van Geit écrivit après la guerre Dans la nuit du 18 au 19, entre Reims et Châlons, il y eut de nombreuses évasions. Par représailles, les wagons où eurent lieu les évasions furent vidés… Le lendemain matin, cinq camarades, parmi les plus jeunes, furent désignés par les Allemands comme victimes. Ils durent creuser leur tombe, s’y étendre à plat ventre, côte à côte et furent lâchement assassinés d’une balle dans la nuque… ». Gilbert, son fils aîné était un des otages exécutés à Dompremy, nom qui figure dans le Dossier de Brinon » avec les mentions renseignements communiqués par la mairie de Dompremy » et fusillés le 19 août 1944 à Dompremy » Quatre déportés sur cinq furent identifiés Daniel Lebreton, né le 21 mai 1924 à Alençon, imprimeur monotypiste ; Albert Ledoux, originaire de l’Aisne ; Raymond Maire, né le 31 juillet 1911 à Paris, domicilié à La Celle Saint-Cloud ; Gilbert Van Geit, né en 1923 ; adresse de ses parents 34 Vallée de Couzon à Rive-de-Gier Loire.Leur nom ne figure pas sur la liste sauf celui de Raymond Maire. Aucun arrêté n’a encore été pris pour autoriser la mention mort en déportation » sur les actes les concernant. Raymond Maire fut homologué FFC et DIR GR 16 P 385378."Sources d'après le Maitron des fusillésSHD, dossiers adm. des résistants. — Site Internet FMD. — Notes Michelle Destour. MAJTYKA Stefandéportédéporté n°81156Né le 14 mai 1910 à Ozarow Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Pierre Wilfrid Alfreddéporté n°81250Né le 3 novembre 1923 à Grand-Verly Aisne, de nationalité française, arrêté le 2 août 1944 et détenu à la prison de Saint-Quentin, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Jeandéporté n°78665Né le 10 octobre 1904 à Chamboulive Corrèze, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Raphaëldéporté n°78731Né le 24 février 1923 à St-Antoine-la-Forêt Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en est l’auteur du livre Avec le dernier convoi pour Buchenwald ».MALLON Alexisdéporté n°81143Né le 17 décembre 1900 à Parisis-aux-Bois Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. MANAGE Alfred déporté n°81200 Né le 11 janvier 1910 à Marseille Bouches-du-Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Armand déporté n°81201 Né le 10 octobre 1913 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en René 80978Né le 23 mars 1921 à Châteaudun Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Victor 78497Né le 9 juin 1920 à Borgerhout Pays-Bas, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Léon Charles 78959Né le 26 décembre 1901 à Ronchin Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 21 décembre Marcel 78839Né le 2 novembre 1921 à Saint-Saire Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France et décédé peu après son Georges Alfred Camille 81298Né le 12 octobre 1897 au Poiriaux, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 26 mars Maurice 81044Né le 14 septembre 1919 à Tours Indre-et-Loire, de nationalité française, arrêté en juin 1944, interrogé à Château-du-Loir, incarcéré à la prison du Pré-Pigeon à Angers puis à Compiègne où il est transféré le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Edmond 81321Né le 8 octobre 1911 à Clermont Oise, de nationalité française, infirmier, résistant FTPF, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 78908Né le 22 octobre 1913 à Nancy Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, il fait ses études secondaires au lycée d’Angers, prépare Normale Sup au lycée Lakanal puis en Sorbonne. Adepte du scoutisme, il intègre le groupe Jacques d’Arnoux de Bourg-la-Reine en 1928. Incorporé au 158e RI en 1938, formé à Saint-Maixent, il intègre un bataillon de Chasseurs-Alpins. Sous-lieutenant au Sud-Tunisien en 1940, il est démobilisé après l’armistice octobre 1940. Agrégé de Lettres en 1941, il devient professeur au Lycée du Mans. Résistant avec son épouse, il émet des messages radios de son domicile. Arrêté avec sa jeune femme le 22 avril 1944, il est transféré à Fresnes le 29 avril puis à Compiègne. Il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède, à l’infirmerie, le 17 janvier 1945 après avoir été frappé en transportant au pas de course et pieds nus dans la neige des sacs de pomme de terre. Il est élevé à la dignité de Chevalier de la Légion d’honneur le 25 mars 1957. Il reçoit également la Croix de guerre avec palme et la médaille de la Résistance. Une rue du Mans porte son ESTEVES Joseph, 200 figures de la Résistance et de la Déportation en Sarthe, Paul 78769Né le 13 mars 1902 à Dompierre-en-Santerre Somme, de nationalité française, maire de Dompierre-en-Santerre, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 2 mai 1945 à Kléber 80904Né le 15 octobre 1907 à Billy-sur-Aisne Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Charles 81224Né le 2 mai 1898 à Pray Italie, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Louis 81104Né le 22 novembre 1908 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Amand Louis Aurélien 81325Né le 16 juillet 1891 à Dun-le-Poëlier Indre, de nationalité française, conseiller général et maire socialiste de Dun-le-Poëlier révoqué par Vichy, résistant de l’AS et membre du réseau de Max Hymans, arrêté en juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 22 avril 1945. Une plaque dans la salle de mairie lui rend Charles 78935Né le 27 juin 1884 à Lagny-sur-Marne Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bochum, revenu en Robert 81493Né le 21 janvier 1917 à Colombes Paris, de nationalité française, il entre comme chargé de mission au réseau BOA-DMR-RP réseaux action de la France Combattante en 1943 où il est assimilé capitaine. Arrêté le 20 juin 1944, il est interné à Fresnes, transféré à Compiègne puis déporté à Buchenwald. Libéré le 1er avril 1945, il est rapatrié le 24 avril suivant en très mauvais état de santé. Croix de guerre avec palme, il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1960 puis Yves 78795Né le 1er avril 1916 à Auchy-la-Montagne, de nationalité française, instituteur domicilié à Bacouel, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Miguel 80903Né le 8 février 1920 à Torrejon Espagne, de nationalité française, résistant, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Henri 81323Né le 29 juin 1904 à Saint-Brieuc Côtes-d’Armor, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en André 81492Né le 2 janvier 1908 à Clichy Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Jean 80945Né le 11 décembre 1888 à La Fage Lozère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 18 avril Antonin 80923Né le 5 mai 1910 à Parthenay Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Fernand 78733Né le 18 juin 1896 à Thorigny-d'Avon Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France mais décédé peu après son Charles 78931Né le 7 septembre 1889 à Grenoble Isère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Robert 78517Né le 26 mai 1907 à Prépotin Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Jean 80974Né le 8 mai 1888 à Rioja Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, revenu en Henri 81199Né le 30 octobre 1906 à Roujan Hérault, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 29 novembre Henri 81482Né le 24 juillet 1920 à Como Italie, de nationalité italienne, déporté à Buchenwald, revenu en Victor 81062Né le 7 janvier 1898 à Gioia-dell-Colle Italie, de nationalité italienne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé en avril Lucien Ernest 78858Né le 16 janvier 1903 à Casey, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 23 avril 1945 entre Nassau et François 81151Né le 29 février 1908 au Déluge Oise, de nationalité française, artisan plombier domicilié au Déluge, arrêté le 25 juillet 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en Robert 78454Né le 7 avril 1926 à Dijon Côte d’Or, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, décédé le 30 mars Jean Louis Léon 81346Né le 28 septembre 1922 à Verdun-sur-le-Doubs Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 8 mai Robert 81116Né le 23 février 1923 à Abbeville Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Adrien 78941Né le 24 août 1914 à Saint-Papoul Aude, de nationalité française, inspecteur des finances, capitaine en 1940 combattant sur la Somme, résistant, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 5 mai 1945 à Annaberg, revenu en Enrico 78648Né le 13 mai 1897 à Valdagno Italie, de nationalité italienne, déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen, décédé en avril Paul 78476Né le 25 janvier 1918 à Madrid Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, revenu en Jacques 81211Né le 19 juin 1911 à Sanvie, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Sergej 78641Né le 8 octobre 1904 à Nishnaja-Soronowka Roumanie, de nationalité roumaine, déporté à Fernand 81188Né le 1er mars 1905 à Mayet Sarthe, de nationalité française, résistant, chef du Groupe Régional de Château du Loir Sarthe de l’ORA, arrêté le 14 juin 1944 à son PC de Saint-Jean-Macé, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. MENINI Jean 81187Né le 24 juillet 1924 au Puy Haute-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg. MERCIER Jacques 78460Né le 1er avril 1916 à Amiens Somme, de nationalité française, déporté à Jules 81352Né le 11 novembre 1891 à Barentin Seine-Maritime, de nationalité française, électricien, arrêté le 4 août 1944, déporté à Buchenwald, revenu en Marcel 78537Né le 1er novembre 1924 à Crisolles Oise, de nationalité française, résistant OCM, arrêté le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain. Une rue de Crisolles porte son Jean-Claude 78522Né le 11 novembre 1923 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé à l’hôpital de Marienberg à 18 mai 1945 avant le Charles 81442Né le 8 juillet 1907 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen, revenu en Auguste Joseph Julien 81414Né le 5 mars 1907 à Boucé Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 13 mai 1945, avant son Lucien 78883Né le 9 novembre 1921 à Nanterre Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 1er avril 1945. MITJKOWAKIJ Iwan 78643 Né le 10 juin 1921 à Tscherpanowo Roumanie, de nationalité roumaine, déporté à BuchenwaldMITOFF Angel 81133Né le 20 octobre 1907 à Sofia Bulgarie, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Roland 81071Né le 17 février 1920 à Villemomble Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Michel 81103Né le 5 août 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 6 février Simon 78712Né le 2 février 1897 à Archangolskojo, apatride, déporté à BuchenwaldMOIGNET Jacques Victor 78917Né le 26 septembre 1921 à Mareuil-Caubert Somme, de nationalité française, cet ancien élève du Collège Courbet d’Abbeville prépare à Paris le diplôme d’ingénieur des travaux publics. Sous-lieutenant FFI, noté du BCRA, il est arrêté une première fois en 1943 au cours d’un piège grossier. Libéré, il reprend ses activités dans la Résistance après neuf mois d’emprisonnement mais est de nouveau arrêté au cours d’un contrôle routier à Fontaine-sur-Somme le 20 juillet 1944. Porteur de documents compromettants, il est torturé. Interné à l’hôpital d’Amiens puis de Dury, revenu à la citadelle d’Amiens, il est transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 15 avril 1945 entre Wellaune et Kossa on note aussi le 17 et le 19. Un monument en son honneur a été érigé à Caubert peu après la fin de la guerre avec l’inscription Jacques Moignet sous-lieutenant des Forces Françaises Combattantes, déporté à Buchenwald, abattu par les Allemands le 17 avril 1945, à l’âge de 24 ans. »Son nom figure sur le monument aux morts du Pilori d’ Robert 81240Né le 10 janvier 1925 à Bram Aude, de nationalité française, résistant, transféré à Compiègne via Carcassonne et Montpellier, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Collectif, Un pas encore pour survivre, Serge 78830Né le 30 juin 1924 à Chantilly Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Marius 81202Né le 2 juin 1914 à El-Kseur, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Antoine Germain Marius 80964Né le 14 juillet 1886 à Mas-Saintes-Puelles, de nationalité française, maire de Mas-Saint-Puelles élu en 1935. Durant la guerre, le lieu-dit La Garrigue est occupé par une formation SS. Le trafic de la gare ferroviaire est surveillé par un poste permament de Mongols. Son arrestation fin juin 1944 fait suite à des actes de sabotage par le maquis des Colombiers. Transféré à Compiègne, il est déporté à Buchenwald et décède le 28février 1945. Une place du village porte son Jacques 78969Né le 27 mai 1916 à Wissous, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Henri 81273Né le 14 juillet 1899 à Chilleurs-aux-Bois Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède le 20 avril Octave 81251Né le 2 mai 1899 à Châteauneuf-sur-Loire Loiret, de nationalité française, déporté à nom de Octave et Renée Montembault » a été donné à une rue de Alexandre 81089Né le 7 décembre 1901 à Saint-Just-des-Marais Oise, de nationalité française, employé SNCF domicilié à Voisinlieu Oise, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 16 avril 1945 lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Auguste 78613Né le 19 juin 1924 à Bourbon-Lancy Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Raitzen. MOREAU Jacques 80986Né le 6 juillet 1923 à Haumont Nord, de nationalité française, bûcheron domicilié à Cuts, arrêté le 27 juillet 1944 à Cuts, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en Louis 81470Né le 21 septembre 1888 à Saint-Junien Haute-Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 29 septembre 1944. MOREL Robert 78715Né le 9 août 1919 à Auby Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Paul 80899Né le 14 août 1921 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Jacques 78799Né le 5 novembre 1893 à Paris, de nationalité française, Elève de Centrale, employé de la Compagnie du Gaz de Paris, déporté à Buchenwald, à Osterode, puis à Claude 78706Né le 1er janvier 1925 à Metz Moselle, de nationalité française, fils du commandant de la région B des FFI Bordeaux, il est étudiant au lycée Jeanson de Sailly où il prépare l’Ecole de Saint-Cyr. Recruté par le capitaine de Montangon pour l’ORA en 1944, formé à Paris puis dans le Loiret entre Lorris et Sully-sur-Loire, il fait partie du groupe des Cyrard », participe à des actions de résistance parachutage… sous la direction du lieutenant Albin Chalandon. Arrêté le 14 juillet, il est incarcéré à la prison de Montargis, livré à la Feld-gendarmerie le 21 juillet puis incarcéré à la prison d’Orléans. Transféré à Compiègne le 28 juillet, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est libéré le 8 mai 1945 à Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996. MOUGENOT Gilbert 81534 Né le 4 janvier 1922 à Saint-Valéry-sur-Somme Somme, de nationalité française, cantonnier, résistant FTPF arrêté le 19 avril 1944 à Saint-Valéry, interné à Abbeville, Amiens puis Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en Hippolyte 78804 Né le 13 décembre 1880 à Excideuil Dordogne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, disparu. MOUSSAUD Claude 78719 Né le 25 juillet 1924 à Saint-Pierre-du-Chemin Vendée, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 19 avril 1945 entre Raitzen et Reimsdorf. MOUTON Jacques 81036 Né le 17 septembre 1925 à Robiac Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. MOUTON Jules 80947 Né le 21 février 1891 à Barbaira Aude de nationalité française, déporté à Buchenwald. MOYRENC Auguste 78526 Né le 12 décembre 1895 à Marseille Bouches-du-Rhône, de nationalité française, Auguste Roger Joseph était professeur de mathématiques à l’Ecole Pratique la Prato ». Résistant du réseau Gallia, militaire, arrêté le 23 juin 1944 à Rorges, arrêté par la Gestapo dans sa classe, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain. MOYRENC Roger 78527 Né le 24 février 1921 à Marseille Bouches-du-Rhône, fils d’Auguste, résistant du réseau Gallia, arrêté le 23 juin 1944 à Rorges le même jour que son père au lycée de Garçons, détenu à Roanne puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain. MOYRENC Roger 78527 Né le 25 mai 1928 à Beauvais Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l'évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Raitzen. MULLER Gaston 80910 Né le 26 juillet 1912 à Strasbourg Bas-Rhin, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. MUSOLINO Domenico 78487 Né le 1er juillet 1906 à Chindilifa Italie, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. MUSSEAU Alfred 78709 Né le 18 août 1900 à Pontchâteau Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 10 avril 1945. MUTAFIAN Vahè 78659 Né le 7 août 1894 à Istanbul Turquie, de nationalité turque, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain. MUTEL Emile 78679 Né le 16 octobre 1900 à Sassetot-le-Monconduit Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. NAEGELE Maurice 80930 Né le 29 avril 1914 à Nancy Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald. NATHENE Fernand 78631 Né le 22 mai 1926 à Sorel Somme, de nationalité française, bûcheron chauffeur de camion, arrêté le 7 août 1944 au Bois des Grands Champs pour aide à un aviateur américain, interné à la citadelle d’Amiens puis Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, rapatrié le 10 mai 1945. NAVET DE VICHY Georges Louis Marcel 81064 Né le 9 novembre 1891 à Fontaine-Simon Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 30 mars 1945. MESTRE Henri 81228 Né le 17 juillet 1928 à Béziers Hérault, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 24 avril 1945 à Marcel André Alphonse 81314Né le 7 juillet 1902 à Orléans Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 11 avril 1945 à Pilsen Tchécoslovaquie.MEURIER Raymond 81398Né le 10 mai 1922 à Chemillé-sur-Dème Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Weferlinge, libéré le 11 avril 1945, revenu en Louis 78834Né le 7 mars 1914 à Courcon-d'Aunis Charente-Maritime, de nationalité française, agent de renseignement au réseau Delbo-Phénix, il réalise des action pick-up » et réceptionne des parachutages nocturnes. Arrêté le 17 avril 1944 dans les environs de Saint-Maixent, il est détenu à Niort où il tente de s’évader avant d’être touché à la jambe par une alle allemande. Transporté à l’hôpital, il est transféré par la suite à Poitiers, Fresnes puis Compiègne Royallieu. Déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il sera chef d’atelier au parc des Ponts et Chaussées à Edouard 78974Né le 8 avril 1921 à Baccarat Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, étudiant, membre du Service Maquis, arrêté le 30 avril 1944, incarcéré à Fresnes durant trois mois, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald groupe 18 puis à Neu-Stassfurt le 13 septembre 1944, évacué du camp le 11 avril 1945, évadé le 13 avril 1945 à Dalenda, revenu en François 78975Né le 4 octobre 1922 à Baccarat Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, étudiant, membre du Service Maquis, arrêté le 30 avril 1944, incarcéré à Fresnes durant trois mois, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald groupe 18 puis à Neu-Stassfurt le 13 septembre 1944, évacué du camp le 11 avril 1945, libéré le 7 mai 1945 à Annaberg, revenu en Jacques 81446Né le 27 janvier 1928 à Paris, de nationalité française, déporté à Bogumil 81095Né le 12 juillet 1925 à Goslawice Pologne, de nationalité polonaise, domicilié à Vauciennes, arrêté le 26 mai 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Georges Barthélémy Joseph 78998Né le 30 mars 1896 à Nîmes Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 20 décembre Robert 81135Né le 7 mars 1917 à Villiers-le-Bel Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. NEDEY Maurice 81114 Né le 25 avril 1913 au Creusot Saône-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. NEGRE Maurice 81505 Né le 5 août 1901 à Saint-Laurent-le-Minier Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. NICOL Paul Edouard 80966 Né le 14 janvier 1916 à Mas-Saintes-Puelles Aude, de nationalité française, arrêté fin juin 1944, déporté à Buchenwald où il décède le 5 décembre 1945. NICOLAS André 78724 Né le 26 février 1921 à Saint-Barbant Haute-Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 26 mars 1945. NIQUE Jacques 78894 Né le 13 novembre 1926 à Nogent-sur-Oise Oise, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. NOIROT Robert 78857 Né le 20 février 1922 à Aubigny, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. NONIN Roger 81051 Né le 14 décembre 1923 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald revenu en France. NORBERT Jean 78831 Né le 3 août 1925 à Dunkerque Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossembürg, libéré en avril 1945, revenu en France. NORMAND Pierre 80972 Né le 21 juin 1910 à Suippes Haute-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald à Dora puis Osterlingen, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. NOUYRIGAT Jean 78608 Né le 1er septembre 1925 à Cébazat Puy-de-Dôme, élève-garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. NOWIKOW Anatolij 78644 Né le 12 août 1910 à Kiev Russie, de nationalité française, déporté à Buchenwald. ORTET Pierre 80917Né le 13 mai 1904 à Saint-Denis Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Örstelbruch, à Allach puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Henri 81581Né le 15 mars 1920 à Woisiers, de nationalité française, déporté à Georges 81023Né le 22 avril 1889 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Paul 81443Né le 26 février 1925 à Longwy-sur-Doubs Jura, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en François 80914Né le 19 juin 1921 à Kedange Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen, revenu en Emile 81015Né le 17 février 1923 à Tallende Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim où il décède le 15 avril Jacques 81429Né le 29 avril 1907 à Rouen Seine maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean Olivier 81045Né le 5 avril 1928 à Boué Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 23 mars Edouard 81458Né le 29 janvier 1923 à Renaix Belgique, de nationalité belge, arrêté à Cinqueux Oise le 8 août 1944 avec soixante et une autres personnes en représailles à l’attaque contre un colonel allemand, déporté à Buchenwald, revenu en Alphonse 78582Né le 2 juillet 1914 à Rouen Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 7 mai 1945 entre Dittersbach et Ansprung lors de l’évacuation du Paul 78692Né le 2 octobre 1923 à Bohain Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Michel 81557Né le 25 septembre 1925 à Troyes Aube, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Dora Ellrich puis à Bergen-Belsen, libéré le 15 avril 1945, revenu en Clovis 78502Né le 6 octobre 1914 à Etreaupont Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, décédé à Ellrich le 25 décembre Jean 81517Né le 29 octobre 1901 à Bar-sur-Seine Aube, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 81362Né le 5 mars 1890 à Bussy-Anost Saône et Loire, de nationalité française, forgeron, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim où il décède le 23 mars Robert 78684Né le 5 mai 1927 à Berthecourt Oise, de nationalité française, manœuvre résidant à Liancourt Oise, résistant FTPF de Liancourt arrêté le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Robert 81348Né le 5 octobre 1910 à Paris, de nationalité française, déporté à Jules 81085Né le 25 novembre 1908 à Quillebœuf-sur-Seine Seine maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé. PELGRAIN René 80900Né le 22 mai 1908 à Usson Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Pierre 78700Né le 24 octobre 1923 à Montdidier Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 19 avril 1945, revenu en Albertdit BERGUERAND Joseph 81214Né le 23 janvier 1923 à St-Germain-en-Laye Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en Jean 78958Né le 6 juillet 1913 au Mans Sarthe, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Roger 78911Né le 3 novembre 1920 à Elbeuf Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Adolphe Victor Georges 81277Né le 24 décembre 1924 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Henri 81263Né le 30 mai 1914 à Saint-Florentin Yonne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Placide 78750Né le 17 mai 1923 à Méricourt-sur-Somme Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en Marcel 78984Né le 19 avril 1914 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Constant Roger Louis 78951Né le 20 novembre 1915 à Sennevières Indre-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril Pierre 81162Né le 1er juin 1910 à Seraing Belgique, de nationalité française, déporté à Albert 81268Né le 24 avril 1894 à Capdenac Lot, de nationalité française, déporté à Buchenwald à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Paul 81471Né le 21 février 1914 à Montmagny Yvelines, de nationalité française, arrêté avec Robert Antelme, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, revenu en Pierre 78481Né le 21 octobre 1921 à Thiberville Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé. PHILIPPON René 78741Né le 10 octobre 1922 à Flosselles Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Albert 80928Né le 10 septembre 1908 à Xocourt Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Jean 78536Né le 4 décembre 1921 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, raflé à Salency Oise le 1er juillet 1944 en répression au combat des Usages, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz. PILLAUD Jean 81124Né le 13 janvier 1924 à Champagné, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré à Lippstadt le 1er avril 1945, revenu en Georges 80902Né le 19 mai 1922 à Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jacques 81159Né le 7 décembre 1903 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 2 février Bernard Pierre Louis 81399Né le 4 avril 1915 à Tanville Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 13 février Roger 80979Né le 9 décembre 1923 à Lanneray Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Robert 81177Né le 1er juillet 1895 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 21 mars Joseph 80960Né le 16 mars 1919 à Condillac Drôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 5 avril Maxime 81019Né le 9 mai 1911 Ouzouer-le-Doyen Loir-et-Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. POIRIER Robert 78791 Né le 20 novembre 1920 à Villequier Seine maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Raymond André 81183Né le 6 mai 1920 à Rantigny Oise, de nationalité française, demeurant à Laigneville, résistant de l’ORA, arrêté le 13 juin 1944 dans la Sarthe, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré du 20 au 31 au juillet 1944 à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, fusillé lors de l’évacuation de Wellaune le 18 avril 1945 suite à une tentative d’ Pierre 80961Né le 6 janvier 1907 à La Ville-aux-Bois Aube, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Wilfrid 81407Né le 27 mai 1895 à Pontpoint Oise, de nationalité française, cultivateur, résistant du maquis de Monceaux-Cinqueux, arrêté le 8 août 1944 à Cinqueux avec soixante-et-une autres personnes en représailles à l’attaque contre un colonel allemand. Déporté à Buchenwald, il décède le 4 juin 1945 à l’hôpital de Kaiserslautern avant son Edmond 78538Né le 31 décembre 1914 à Trosly-Breuil Oise, de nationalité française, bûcheron domicilié à Salency, raflé le 1er juillet 1944 à Salency en répression au combat des Usages, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, disparu. Il décède peu après d’une intoxication alimentaire le 14 mai 1945 en Jules 81225Né le 27 juin 1916 à Chassé Sarthe, de nationalité française, déporté à Marcel 81222Né le 2 mars 1910 à Givors Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald. PONS Valentin Félix 81055Né le 14 juillet 1886 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen, où il décède le 15 mai Louis 80915Né le 5 avril 1920 à Choisy-le-Roi Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. POTEAU Jean 78727 Né le 2 septembre 1912 à Billy-Berclau Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à la frontière tchécoslovaque le 7 mai Emile Jean Marie 78723Né le 25 mai 1900 à Vieux-Berquin Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé à Flossenbürg en avril 1945. POULAIN Edmond déporté n°78682Né le 22 septembre 1905 à Etaves Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort le 21 décembre 1944. POUMAREDE Edmond Alexandre 81409Né le 20 avril 1924 à Lavelanet Ariège, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 4 avril Georges 81210Né le 2 septembre 1922 à Varades Loire-Atlantique, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Louis 81213Né le 18 juin 1924 à Liré Maine-et-Loire, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décède lors de l’évacuation entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Anatole 78550Né le 18 juillet 1912 à La Ferté-Chevresis Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 18 mars Jean-Louis 81316Né le 1er juillet 1914 à Nice Alpes-Maritimes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Holzen où il décède en avril Almire 78512Né le 26 juin 1879 à Menil-Scelleur Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 4 septembre Marius 80916Né le 2 février 1922 à Creil Oise, de nationalité française, pointier domicilié à Nogent-sur-Oise arrêté à Cinqueux le 8 août 1944 avec soixante-et-une autres personnes en représailles à l’attaque contre un colonel allemand, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Albert 78592Né le 6 octobre 1904 à Fiefs Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossembürg, libéré le 23 avril 1945, revenu en Yves 81391Né le 1er février 1912 à Nantes Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril 1945 à Marcel 78683Né le 15 mai 1910 à Salins Jura, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim où il décède le 4 avril Armand 81456Né le 16 mars 1906 à Balzac Cher, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France. PUIGDELLIVOL Antonio 81037Né le 9 janvier 1916 à Seo-de-Urgel Espagne, de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, revenu en Antoine 80948Né le 18 septembre 1914 à Carcassonne Aude, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 78870Né le 5 décembre 1919 à Saint-Amand-les-Eaux Nord, de nationalité française, élève de Saint-Cyr, ce sous-lieutenant d’infanterie est fait prisonnier le 24 juin 1940 et parvient à s’évader le 15 juillet suivant. Reprenant du service actif en Indre-et-Loire, il fait un stage à Aix-en-Provence lieu de repli de l’Ecole de Saint-Cyr, puis revient en Touraine au 32e RI. Durant deux ans, à Paulmy, il a en charge le recrutement dans les chantiers de jeunesse et l’instruction des soldats. Avec la dissolution de l’Armée d’armistice suite à l’invasion de la zone libre, il rejoint la résistance au sein de l’ORA. Il crée avec d’autres sous-officiers une colonie de vacances puis scolaire pour les enfants du Nord et de la région parisienne. Au lendemain du 6 juin 1944, il distribue les stocks d’armes constitués à la suite de parachutage et organise le maquis d’ dans un guet-apens aux environs de Paulmy le 17 juin 1944, il est arrêté par la milice et torturé. Détenu à Tours puis à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945. Il décède le 8 mars François 78921Né le 11 juillet 1900 à Rosnoën Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jean 81060Né le 11 avril 1896 à Lormaye Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Joseph 78650Né le 19 juillet 1923 à Erchin Nord, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 10 mars 1945. RABRET Lucien 81163Né le 17 décembre 1912 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Noël 78933Né le 19 novembre 1914 à Lyon Rhône, de nationalité française, beau-frère de Pierre Daudet, membre du réseau Marc Breton, de la Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie, adjoint au Délégué Militaire Régional de la Région A, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Raitzen et Reimsdorf le 19 avril Aloizy 80955Né le 7 octobre 1912 à Beltinci Yougoslavie, de nationalité yougoslave, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Edouard 81336Né le 22 mars 1900 à Souvigné Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Eschershausen où il décède le 27 mars Georges 78953Né le 23 juillet 1919 à Saint-Nazaire Loire-Atlantique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Hubert 81526Né le 28 avril 1913 à Biaches Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en René 81204Né le 8 août 1920 à El-Affroun Algérie, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en Jean 80951Né le 17 novembre 1894 à Villasavary Aude, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 18 mars René 81194Né le 22 mars 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Jena, revenu en Armand 81280Né le 17 décembre 1898 à Belfort Territoire-de-Belfort, de nationalité française, moniteur, arrêté le 17 juin 1944 à Roanne, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald, revenu en André 81513Né le 2 octobre 1922 à Avranches Manche, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Ernest 78704Né le 1er octobre 1921 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, libéré le 8 mai 1945, revenu en Emile 81166Né le 16 juin 1925 à La Balme-d'Epy Jura, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril 1945. RAYE Jean 80969 Né le 16 janvier 1923 à Beauvais Oise, de nationalité française, domicilié à Beauvoir, résistant Front National arrêté le 2 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Jacques 78918Né le 6 février 1921 à Clermont Oise, de nationalité française, inspecteur de police à Amiens, arrêté et transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Ohrdruf où il décède le 13 mars André 81197Né le 21 septembre 1917 à Béziers Hérault, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède le 11 juin 1945 avant son Marcel 81552Né le 5 juillet 1887 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 10 mai 1945 à Eisenach avant son rapatriement. REANT Henri Jules 78518Né le 22 février 1897 à Wavignies Oise, de nationalité française, secrétaire de mairie, résistant Front National, arrêté à Wavignies le 3 juillet 1944, transfréré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 2 février Casimir Jérémie 81231Né le 24 février 1905 à Arlebosc Ardèche, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Holzen où il décède le 23 janvier Roger 81297Né le 3 janvier 1899 à Manchecourt Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 30 mars René Pierre 78664Né le 9 juillet 1886 à Cholet Maine-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède avant le rapatriement le 18 mai Maurice 78520Né le 3 février 1921 à Argenteuil Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 14 avril 1945 à Glebitzsch, revenu en Pierre 81395Né le 21 octobre 1913 à Nœux-lès-Auxi Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 en André 78673Né le 20 mai 1925 à La Bastide-de-Serou Ariège, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 11 mars 1945. REYSS Jean 78814Né le 1er avril 1918 à Saint-Hyppolyte-du-Fort Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945, revenu en Charles 78576Né le 25 décembre 1892 à Paris, de nationalité française, entré dans la résistance en 1943, arrêté en raison de son appartenance maçonnique Grande Loge de France, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il devient Grand Commandeur du Suprême Conseil de France 1961-1964 et fonde en 1965 le Suprême Conseil pour la Gaston 81223Né le 27 juillet 1914 à Pithiviers Loiret, de nationalité française, professeur. Membre des Compagnons de France de 1940 à 1942, il dirige l’association La Chaîne, à Paris, dont les buts sont d’accueillir et d’aider toute personne en difficulté dont les déserteurs et les juifs en les faisant passer en zone libre. Arrêté dans les locaux de La Chaîne, incarcéré à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré le 14 avril 1945 entre Siersleben et Sandersleben, revenu en Anthelme Robert, L’espèce humaine, clandestins de Dieu, Cimade Denis 78500Né le 26 août 1913 à Cherbourg Manche, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en DE PACHECO DE BELLUNE Philippe 81556Né le 22 janvier 1916 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, Wiktor 78503Né le 5 janvier 1919 à Schipunowa Pologne, de nationalité française, déporté à Maurice 81457Né le 6 septembre 1918 à Nœux-les-Mines Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré à Budejovice en mai 1945, revenu en Henri Joseph Théophile Zéphir 78552Né le 2 avril 1873 à Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais, de nationalité française, docteur en médecine, résistant Front National arrêté à Flesselles Somme le 21 juin 1944 pour complicité dans l’évasion d’un résistant blessé par la gestapo à qui il a donné des soins, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald où il décède le 13 mars René Henri 81274Né le 24 mai 1923 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 8 mars Alfred 81072Né le 12 août 1927 à Busigny Aisne, résistant FTP en 1943, ajusteur de profession domicilié à Vaumoise, il est arrêté à Coyolles le 25 avril 1944 avec les deux camarades de son groupe, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à l’usine de Schoenebeck, évadé le 11 avril 1945, revenu en France. Maire de Vaumoise Oise de1971 à Le Courrier Picard du 17 août 1994. ROBERT Henri 81538Né le 22 août 1900 à Bohain Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald le 11 avril Maurice 81502Né le 6 juin 1914 à Courbevoie Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Félicien 81301Né le 30 juillet 1905 à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré en avril 1945 à Lippstadt, revenu en Aimé 81107Né le 31 décembre 1893 à Merville Haute-Garonne, de nationalité française, déporté à Henri 78676Né le 9 mars 1910 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Schönebeck, revenu en Edgard 81157Né le 7 août 1924 à Ruffec, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Serge 81140Né le 15 août 1923 à Sedan Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Neu-Stassfurt puis à Dora où il décède le 26 mars Jean 80913Né le 16 octobre 1913 à Saint-Lorent-Cerdans, de nationalité française, déporté à Jean 81549Né le 20 septembre 1920 à Pargny-les-Bois Aisne, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en RobertNé le 19 janvier 1936 à Cléder Finistère, élève-garde à Guéret, évadé le 18 août 1944 lors du transport à deux kilomètres de la gare de Saint-Hilaire-au-Temple Marne. Il parvient à se faire cacher à Albert 78572Né le 22 août 1910 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, Auguste 78991Né le 6 février 1906 à Alle Belgique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en Roland 81566Né le 10 avril 1922 à Paris, de nationalité française, ancien élève de l’Ecole Professionnelle Supérieure de Chauny, capturé pour avoir saboté des voies ferrées dans l’Aisne, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré en avril 1945, revenu en Robert 81029Né le 1er décembre 1920 à Margny-lès-Compiègne Oise, de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945. ROSE transféré à Compiègne, déporté pour Buchenwald, parvient à s’évader en gare de Saint-Hilaire-au-Temple. Il s’engage par la suite dans les Gustave 81424Né le 16 octobre 1922 à Fouru-Saint-Rémy Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Marius 78938Né le 7 février 1900 à Toulouse Haute-Garonne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Osterode, à Dora puis à Bergen-Belsen, Michel 81497Né le 10 décembre 1922 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en Alfred 78589Né le 27 novembre 1913 à Boschyons Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril Maurice 78479Né le 8 avril 1882 à Boiscommun Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en Maurice 81343Né le 18 octobre 1913 à Ezy-sur-Eure Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald à Dora puis à Bergen-Belsen où il meurt le 15 avril Raymond 81487Né le 24 avril 1888 à Bezons Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langelsanza, Yves 81484Né le 12 septembre 1925 à Saint-Maur Paris, de nationalité Française, déporté à Buchenwald, à Witten-Annen puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Charles 81164Né le 2 août 1909 à Pantin Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, revenu en Jean 78829Né le 5 septembre 1923 à Lambersart Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Ohrdruf où il décède le 30 avril Auguste 81206Né le 8 octobre 1910 à Dissay Vienne, de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 25 janvier Rémy 78874Né le 11 janvier 1888 à Clichy-sous-Bois Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation à Grillenburg le 21 avril Georges 81118Né le 11 août 1891 à Paris 75, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 13 janvier Basile 78985Né le 3 juin 1904 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, RenéNé le 26 janvier 1926 à Vaubécourt Meuse, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, évadé lors du transport le 18 août 1944 à Saint-Hilaire du Temple Marne. Caché dans le village, il est repris le 21 août par deux agents de la Gestapo. Emprisonné à la maison d’arrêt de Châlons-sur-Marne, il est évacué par autobus de la prison le 29 août à destination de Belfort. Déporté à Neuengamme N°43493. Il est libéré le 28 avril 1945 près de Hambourg, atteint du typhus et d’une tuberculose Emile 80959Né le 11 août 1924 à Gesvres Mayenne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 8 avril Mathurin 81010Né le 10 février 1920 à Lanvenegen Morbihan, de nationalité française, enrôlé dans la Résistance le 23 mars 1944 dans la 2e Compagnie du 11e Bataillon du Morbihan, recherché pour ses actes de sabotage, arrêté le 18 mai 1944 après s’être livré pour libérer son père, détenu à Quimperlé, torturé, condamné à mort par un tribunal militaire, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945, revenu en France. Il décède en Collectif, Un pas encore un pas pour survivre, 1996. RULLAN Barthélemy 81038Né le 24 décembre 1912 à Escorca Espagne, de nationalité espagnole, revenu en Louis 78778Né le 21 mars 1897 Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 5 décembre Maurice 81235Né le 10 avril 1899 à Vitry-aux-Loges Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein ou Malachit, libéré en mai 1945, revenu en France. SALGUES Georges Résistant du groupe Policedéporté n°81413par Jean-Yves BonnardNé le 9 décembre 1923 à Ville-sous-la-Ferté Aube, de nationalité française, frère de Maurice, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Escherschausen ou Hecht, disparu. SALOMON Pierre 81174Né le 27 février 1925 à Lyon Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Bochum, à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Pierre 81282Né le 11 juin 1924 à Luchon Haute-Garonne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Julien 81524Né le 12 avril 1910 à Tourcoing Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 13 octobre Charles 78473Né le 24 mai 1887 à Haubourdin Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en DE MIREBEL Sabin 81047Né le 7 mars 1916 à Toulouse Haute-Garonne, de nationalité Française, déporté à Buchenwald, revenu en Raoul 78910Né le 13 août 1906 à Saint-Gilles Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort durant l’évacuation entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril Aram 78647Né le 19 mai 1919 à Pjatigorsk Roumanie, de nationalité Pierre 81512Né le 23 juillet 1910 à Condat-les-Montboissier Puy-de-Dôme, de nationalité Jean 81018Né le 1er mars 1909 à Sedan Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il meurt le 20 janvier Pierre 78649Né le 23 janvier 1926 au Puy Haute-Loire, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation du camp le 20 avril 1945 à EmileNé le 30 mai 1916 à Paris, exécuté à Saint-Hilaire-au-Temple Marne le 18 août 1944 lors du Pierre 81452Né le 20 mai 1920 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Ohrdruf, évadé lors de l’évacuation du camp, libéré le 4 avril 1945, revenu en Henri 81215Né le 11 septembre 1915 au Havre Seine Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en Jean 78708Né le 14 avril 1918 à Bochum Allemagne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Pierre 81455Né le 29 mai 1912 à Strasbourg Bas-Rhin, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 11 avril 1945 à Robert 78892Né le 10 mars 1923 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Abterode ou Anton, libéré en Tchécoslovaquie le 8 mai 1945, revenu en AndréNé le 8 mars 1898 à Foix Allier, de nationalité française, déporté pour Buchenwald, mort le 21 août 1944 lors du Louis 81192Né le 20 juillet 1915 à Levallois-Perret Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bochum, libéré à Freising le 19 avril 1945, revenu en France. SELLER Roger 81000Né le 5 juin 1924 à Saint-Denis Paris, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation du camp entre Reimsdorf et Kurort-Hartha le 20 avril 1945 on note aussi décédé le 7 mai 1945 à Ansprung.SELLIN Jean Marie Pierre 78690Né le 14 août 1894 à Trégunc Finistère, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 17 novembre Pierre 78678Né le 4 décembre 1923 à Montivilliers Seine Maritime, de nationalité française, employé charcutier, arrêté le 9 août 1944, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France le 24 mai Joseph 78674Né le 19 mars 1925 à Saint-Lizier Ariège, de nationalité française, élève-garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France SERIE Joseph 81425Né le 14 juillet 1899 à Vichy Allier, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein ou Malachit ou Zweiberge, mort le 24 mars Pierre 81024Né le 15 janvier 1910 à Bolbec Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Georges 81112Né le 7 mai 1921 à Mers-les-Bains Somme, de nationalité française, membre du mouvement FTP de la Somme, il participe avec dix autres résistants à l’attaque de la prison d’Abbeville le 22 juin 1944. Arrêté, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en René 78928Né le 8 mai 1906 à Berguette Pas-de-Calais, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Gaston 81306Né le 2 novembre 1906 à Saint-Memmie Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Marienberg le 8 mai 1945, revenu en Eugène 78657Né le 7 juillet 1890 à Montigny-en-Gohelle Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Roger 81541Né le 16 février 1921 à Bourg-sur-Gironde Gironde, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Dora puis à Arten, libéré le 6 mai 1945, revenu en André 81415Né le 27 octobre 1920 à Jonquières Oise, de nationalité française, charretier domicilié à Compiègne, résistant FTPF arrêté le 7 juillet 1944, déporté à Buchenwald où il meurt le 11 avril 1945. STAROSTA Alexandredéporté n°78743Né le 7 janvier 1897 à Osiek Pologne de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France. SURAUD Edgard 81258Né le 10 avril 1925 à Saint-Maurice-la-Clouère Vienne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 27 avril Roger 81334Né le 6 décembre 1904 à Champigneulles Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en Paul 78703Né le 5 février 1923 à Saint-Porchaire Deux-Sèvres, déporté à Buchenwald où il décède le 4 septembre Pierre 81136Né le 10 mai 1913 à Fontainebleau Seine-Maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort durant l’évacuation du camp le 19 avril 1945 entre Raitzen et Reimsdorf. TASSIN Roland 80906Né le 17 juin 1913 à Serches Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Langenstein, libéré le 13 avril 1945, revenu en Marcel 81372Né le 1er août 1927 à Vervins Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, André 78579Né le 20 janvier 1889 à Chauny Aisne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dessau, libéré à Lobostz Tchécoslovaquie le 8 mai Pierre 78995Né le 24 mars 1900 à Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en René 81479Né le 22 décembre 1908 à Seugy Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Maurice 81516Né le 15 octobre 1890 à Saumur Maine-et-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en André Edgard Oscar 78886Né le 10 janvier 1924 à Canisy Somme, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau où il décède avant son rapatriement en mai Jacques 81384Né le 4 décembre 1920 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré entre Crossen et Zeitz le 13 avril Serge 78506Né le 20 juin 1929 à Coblence Allemagne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, Halberstadt, libéré à Langenstein le 13 avril François 78923Né le 27 août 1910 à Dourges Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à DO, revenu en Bernard 78922Né le 13 février 1912 à l'Ile-d'Elle Vendée, de nationalité française, militaire de carrière au 32e RI, arrêté le 15 juin 1944 pour faits de résistance, transféré à Compiègne – Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 13 mars 1945. Son corps est enterré dans la fosse commune du camp commune d’Unseburg avec 52 autres détenus. Il est exhumé le 18 juin 1945 et transféré dans le cimetière d’Unseburg. TOMASIAK Jean 81185Né le 17 janvier 1901 à Oblazy Pologne, de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 23 janvier Rémy 81189Né le 30 janvier 1926 à Villedieu-les-Poëles Manche, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Weferlingen, libéré le 12 avril Christophe dit TOPALI 81165Né le 15 mars 1925 à Posthan Albanie, de nationalité albanaise, déporté à Buchenwald puis à Francis 78505Né le 14 janvier 1923 au Havre Seine-Maritime, de nationalité française, Charles 78752Né le 25 décembre 1906 à Boussais Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril Raoul 78762Né le 27 décembre 1912 à Boussais Deux-Sèvres, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945. TOURNIER Josephdéporté n°78963Né le 8 août 1924 à La Côte-Ste-André Isère, de nationalité française, déporté à Buchenwald, mort le 26 mars Rémydéporté n°78884Né le 18 mars 1927 à Canisy Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré à Micheldéporté n°81093Né le 29 octobre 1922 à Nourard-le-Franc Oise, de nationalité française, résistant FTPF arrêté le 25 juillet 1944 sur dénonciation, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg. TREMBLAY Renédéporté n°81408Né le 19 août 1909 à Vernon Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Mülhausen ou Martha et à Flossenbürg, libéré le 23 avril Jeandéporté n°80925Né le 22 septembre 1897 à Maubeuge Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald à Langelsalza, puis a Andrédéporté n°78993Né le 17 mars 1926 à Etavigny Oise, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, libéré en mai André déporté n°81477Né le 20 décembre 1920 à Gesvres Mayenne, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Emile Lucien Pierredéporté n°81397Né le 12 juillet on note aussi le 20 novembre 1886 à Tanville Orne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Eschershausen où il meurt le 28 février Alexandredéporté n°78513Né le 12 juillet 1908 à Vassy Calvados, déporté à Buchenwald Bochum, libéré le 11 avril Pascaldéporté n°81057Né le 18 décembre 1904 à Cartignies Nord, déporté à Buchenwald puis à Dora, libéré le 11 avril 1945 à Rottleberode, revenu en Edouard Alphonsedéporté n°78815Né le 31 août 1924 à La Chapelle-Laurent Cantal, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Bergen-Belsen où il décède le 5 mai 1945 avant son Joannesdéporté n°81445Né le 4 décembre 1921 à Homecourt Somme, ouvrier à Monceaux Oise, arrêté le 8 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg, revenu en Marceldéporté n°81115Né le 16 avril 1894 à Vireaux Yonne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 26 janvier Henridéporté n°78475Né le 16 décembre 1905 à Toulon Var, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 7 octobre 1944. ULLMANN Josef 78890Né le 16 février 1886 à Prague Tchécoslovaquie, de nationalité Thomas 81021Né le 25 avril 1914 à Valence Espagne, de nationalité espagnole, déporté, revenu en Marcel 78847Né le 25 septembre 1912 à Boissise-la-Bertrand Seine-et-Marne, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il meurt le 22 avril ou VADASZ Jean 81495Né le 13 mai 1892 à Gryör Hongrie, de nationalité hongroise, déporté à Buchenwald où il meurt le 24 janvier Henri 81356Né le 12 juillet 1910 à Caudebec-lès-Elbeuf Seine-maritime, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 8 mai 1945, revenu en Marcel 78845Né le 21 mars 1913 à Honnechy Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai Fernand 81390Né le 2 mai 1920 à La Poterie-Mathieu Eure, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Jean 78504Né le 22 mars 1924 à Saint-Etienne Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Lucien 81480Né le 19 octobre 1925 à Langeac Haute-Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en Jacques 80935Né le 1er juin 1923 à Roezé Sarthe, de nationalité française, déporté à Buchenwald à Neu-Stassfurt puis à André Marcel 81270Né le 6 juin 1921 à Marseille Bouches-du-Rhône, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Gandersheim où il meurt le 4 avril 1945. VAN DER MEEREN Michel 78792Né le 27 novembre 1922 à Moyencourt-les-Poix Somme, de nationalité française, résistant, arrêté le 11 juillet 1944, détenu à la citadelle d’Amiens, cellule 29, Interrogé le 22 juillet puis transféré à Compiègne n°48004, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en DER PUTTEN Julien 78695Né le 9 mai 1913 à Onkerzeel Belgique, de nationalité belge, déporté à Buchenwald puis Neu-Stassfurt, libéré en mai 1945, revenu en GEIT André 78763Né le 13 novembre 1900 à Paris, de nationalité française, agent de maîtrise, arrêté le 2 août 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. VAN GEIT Jacques Jean Fernanddéporté n°78810 Né le 21 janvier 1926 à Paris 4e, de nationalité française, dessinateur, arrêté le 2 juin 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation le 19 avril 1945 entre Raitzen et OUDENDYCKE Pauldéporté n°81519Né le 4 mars 1923 à Bruxelles Belgique, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Albertdéporté n°78736Né le 25 février 1916 à Kerkhove Belgique, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France. VANDEWIELE Mauricedéporté n°78785par Jean-Yves BonnardNé le 9 février 1904 à Berchem Belgique, de nationalité belge, agricuteur demeurant à Tartigny, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation le 17 avril 1945 entre entre Oberaudenhain et VANOVERSCHELDE Mauricedéporté n°78797Né le 23 août 1897 à Dessenzem Belgique, de nationalité belge, agriculteur à Bacouel, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation le 16 avril 1945 entre Kossa et Jacquesdéporté n°78768Né le 25 mars 1907 à Amiens Somme, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à 8 mai 1945 à Marceldéporté n°78847Né le 25 septembre 1912 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 23 avril 1945 entre Nassau et Georgesdéporté n°78828Né le 28 septembre 1905 à Hornaing Nord, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Augustedéporté n°78972Né le 16 décembre 1894 à St-Gilles Gard, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en Henridéporté n°81288Né le 26 avril 1925 à Nancy Meurthe-et-Moselle, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en Gastondéporté n°81440Né le 6 avril 1925 à St-Pellerin Eure-et-Loir, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Jeandéporté n°81364Né le 13 février 1915 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, mort le 13 février Charlesdéporté n°78912alias Alphonse, Philippe ou FrançoisNé le 7 août 1922 à Paris, de nationalité française, étudiant en droit, engagé dans la Résistance en août 1943, fondateur de l’OCMJ, P2, lieutenant-colonel FFI, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, il revient en France. Il est nommé membre de l’assemblée consultatitve provisoire de Paris. Avocat, il épouse Françoise Delthil, journaliste, écrivain et Verny est membre du jury-d’honneur du procès Papon 1981 en tant que vice-président du Comité d’Action de la Résistance. Il est co-fondateur de la Fondation de la Résistance. VEYRES Adrien 80909Né le 23 décembre 1896 à Taussac Aveyron, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis Neu-Stassfurt, libéré le 15 avril 1945, revenu en Georges 78806Né le 6 août 1918 à La Neuville-Housset Aisne, de nationalité française, Jean 81496Né le 12 octobre 1898 à Escos Pyrénées-Atlantiques, de nationalité française, déporté à Witten-Annen, Arthur 78758Né le 14 février 1899 à Cendras Gard, de nationalité française, déporté à Jacques 81030Né le 6 septembre 1921 à Vic-sur-Aisne Aisne, de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis Neu-Stassfurt, évadé lors de l’évacuation du camp en forêt de Torgau le 18 avril 1945, revenu en Paul 78760Né le 4 juillet 1899 à Margny-sur-Matz Oise, de nationalité française, agent SNCF demeurant à Saint-Just-enChaussée, arrêté le 3 juillet 1944, transféré à Compiègne, déporté et mort à Buchenwald le 20 janvier René 81287Né le 31 août 1909 à Seichebrières Loiret, de nationalité française, déporté à Schönebeck, libéré le 5 mai 1945, revenu en Edouard 81205Né le 12 octobre 1913 à Aix-sur-Vienne Haute-Vienne, de nationalité française, déporté à Neu-Stasffurt, décédé lors de l’évacuation le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Arthur Roland Paul 78687Né le 15 novembre 1911 à Tugny-et-Pont Aisne, résistant, chef de groupe, arrêté le 3 août 1944, déporté à Buchenwald, décédé le 4 décembre 1944 on note aussi le 3.VINCENT Jean 81518Né le 16 décembre 1922 à Persan Yvelines, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en Paul Constant 78495Né le 29 avril 1885 à Condé-sur-Sarthe Orne, de nationalité française, mort en déportation le 6 avril 1945 à Maurice 80958Né le 16 novembre 1913 au Merlerault Orne, de nationalité française, déporté à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation du camp le 20 avril 1945 entre Reimsdorf et Camille 81382Né le 15 janvier 1908 à Beaumont-les-Autels 28, de nationalité française, libéré de Buchenwald le 11 avril 1945, Robert 81234Né le 16 mai 1925 à Argenteuil Yvelines de nationalité française, déporté à Neu Stassfurt, revenu en Louis dit VIROT 81472Né le 21 décembre 1919 à Belle-Roche Loire, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Michel 81485Né le 15 septembre 1920 à Lille Nord, de nationalité française, libéré de Buchenwald le 11 avril Paul 78614Né le 6 août 1922 à Catillon-sur-Sambre Nord, de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Dora puis à Neu-Stassfurt d’où il est libéré le 29 avril 1945, revenu en Guy 81139Né le 17 février 1925 à Sedan Ardennes, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France. WAUTIER GastonDéporté n°81307Né le 2 juin 1916 à Chevannes Loiret, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim ou Bad-Gandersheim, ou Brunshausen, libéré le 17 avril 1945, revenu en Jean-Marie 81111Né le 1er septembre 1920 à Calais Pas-de-Calais, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il meurt le 16 mars Jean 81393Né le 12 avril 1904 à Paris, de nationalité française, agent d’assurance, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis Neu Stassfurt où il décède le 6 février WINZENRIED Paul déporté n°81217 Né le 11 février 1913 à Malleau ? de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Plömnitz, mort le 21 février 1945. WITKWAKIJ Nikolaj 81562 Né le 20 août 1924 à Grigorewka Russie, de nationalité Russe, déporté à Buchenwald. WOROKODOW Petre 78645 Né le 30 juin 1925 à Kagarlyk Russie de nationalité Russe, déporté à Buchenwald. ZARB Raymond 78455, Né le 17 mars 1923 à Villiers-Saint-Frédéric Seine-Maritime de nationalité française, libéré de Buchenwald le 11 avril 1945, revenu en France. ZAWADSKI Waldyslaw ou Victor Zavaski 80970 Né le 26 août 1926 à Foussignargues Gard, de nationalité polonaise, fils de mineur, demeurant à Alès Gard, arrêté en tentant de passer en Espagne, transféré à Compiègne via Carcassonne et Montpellier, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, désigné comme Lagerschutz », revenu en France. Sources Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996. CONTACT Collège Privé Saint-Louis. 23, place Napoléon. CS 30009. 85035, La Roche sur Yon cedex. Tél. 02 51 37 04 89. Fax 02 51 47 97 20. admin@college-saintlouis.com.
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4*r*~* • V 1 A- I ' sK* '!'!. r^\ /A/ * ^Page 2 and 3 % xclf ... ^5p fPage 9 LA VIE QUOTIDIENNE D UN COLLEGE PARPage 13 F/>/ 24. — Vue du Collège, prisePage 16 and 17 2 L ORGANISATION MODERNE parisien dPage 18 and 19 4 l'organisation moderne Seine, le Page 21 Fig. 34. — M. Malleval, ProviseurPage 24 and 25 8 L OKGAINISATJOIN MODERNE MM. ChamPage 27 and 28 LE ADMINISTRATEURS 9 tPage 29 Fig. 41. — M. Blanchet, ProviseurPage 32 and 33 12 L ORGANISATION MODERNE Paris e Page 34 and 35 14 I. ORGANISATION MODERNE Un seul Page 37 and 38 LE 39 and 40 LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 17 cPage 41 and 42 le personnel administrateurs 19 Page 43 and 44 LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 21 dPage 45 and 46 LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 23 pPage 47 and 48 I LE PERSONNEL 25 clPage 49 and 50 LE PERSONNEL PBOFESSEOBS 2 7 à tPage 51 and 52 LE PERSONNEL PROFESSEURS 29 degrPage 53 and 54 '. 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Adolphe Hatzfeld. tPage 481 VERS LA VIE MORALE L ACTION DO PRPage 484 and 485 CHAPITRE PREMIER Les fins et les diPage 486 and 487 428 L ORGANISATION MODERNE 200 élPage 488 and 489 4 30 L ORGANISATION MODEHINE nourriPage 490 and 491 432 L ORGANISATION MODERNE à ud, pPage 492 and 493 4 34 I- ORGANISATION MODERNE 450 enPage 494 and 495 4 36 L ORGANISATION MODERNE il avaiPage 496 and 497 43 8 L MODERNE devaitPage 498 and 499 440 L ORGANISATION MODERNE M. de GuPage 500 and 501 442 L ORGANISATION MODERÏSE di^néPage 502 and 503 4 44 L OHGAMSATION MODEKNE VainemenPage 504 and 505 446 L ORGANISATION MODERNE même, dPage 506 and 507 4 48 INORGANISATION MODERNE pagnie Page 508 and 509 450 l'organisatiok MODERSfi 510 and 511 452 l'organisation MODERNE A la finPage 512 and 513 454 L ORGANISATION MODERNE l'ordre Page 514 and 515 456 l'organisation moderne A d'aulrPage 516 and 517 458 L'ORGANISATIOIN MODERSE sophie Page 518 and 519 4 60 l'organisation moderne Pour 18Page 520 and 521 462 L ORGANISATION MOIIERNE l'exercPage 522 and 523 4 64 L ORGANISATION MODERNE voir lePage 524 and 525 4 66 I. 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Page 591 and 592 LA vu HORALB LES RESULTATS 5 27 Page 593 and 594 LA VIE MORALE LES RÉSULTATS 529 Page 595 and 596 CONCLUSIONS Et maintenant, avant dePage 597 and 598 CONCLUSIONS 533 cheltes ils soulePage 599 and 600 cn^cLisio>s 53 5 politique accompagPage 601 co>*clusio>s 537 presse, en 1883, sPage 604 and 605 540 TABLE DES ILLUSTRATIONS ATEC LEPage 606 and 607 5 42 TABLE DES ILLUSTRATIONS AVEC LPage 608 and 609 5 44 TABLE DES ILLUSTRATIONS AVEC LPage 610 and 611 546 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES tPage 612 and 613 54 8 TABLE ANALYTIQUE DES MATIKRES Page 614 and 615 550 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES ePage 616 and 617 55 2 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES Page 619 and 620 APPENDICES Qui formeront notre tomePage 622 and 623 Hr S/ vu. gslf "•* i^rvap ^ ejUPage 624 4 »£* z$ / , > sH4g v* . < ^ V ir

CollègeHaxo - La Roche-Sur-YON Haxo soutien l'Ukraine. Depuis 15 jours, les 700 élèves du collège Haxo organisent une collecte en faveur des ukrainiens. Collège Gaston Chaissac - Pouzauges SOLIDARITÉ UKRAINE - Collecte en partenariat avec la protection civile : Collège les Colliberts - Saint Michel en l'Herm Appel à la solidarité. Nos

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Collège– La Roche Sur Yon. Sélectionnez une page. Accueil; Actualités; Contacts. Préinscription; Connexion; Collège Richelieu. Nouveau site du collège privé Richelieu : www.college Le message de rentrée de l’ami Pamphile Pamphile rdv de l’erdre Salut tout le monde ! C’est bientôt l’heure du RDV annuel, sur les bords de notre belle Erdre, je serai sur un bateau au quai de Versailles à Nantes ! J’y serai le Samedi 27/08 à 18h30 et le Dimanche 28/08 à 18h15 Je serai en compagnie de Virginie Barthélémy au chant et le dimanche Thomas Aubé sera présent avec sa... Lire >>> Merci à l’ami Jean Bourgeon qui ne perd pas un poil du Tigre On sait que certaines scènes ont été tournées à Nantes... Lire >>> Le Tigre déconfiné de juillet est l’oeuvre de notre ami Jean-Pierre Regnault Il nous livre quelques uns de ses souvenirs de gestionnaire. de Pornic à Clemenceau Cliquez sur le lien LTD N°31 JP Regnault Juin 2006. Le départ du gestionnaire Jean-Pierre Regnault Entouré de quatre proviseurs Jean-Pierre Monlaurent et François Pilet puis Pierre Bernard-Brunet et Christian Rousselot Photo... Lire >>> Le Tigre déconfiné N°32 est dédié à René Chéneau qui fut élève à Clemenceau puis y enseigna les Sciences Physiques en Classe Préparatoire Cliquez sur le lien LTD N°32 René Chéneau Source base d’images assemblée par Daniel Le Pollotec René Chéneau en classe de sixième. Le début d’une vie à Clemenceau Il est au 2ème rang. Le troisième à partir de la gauche à la gauche de l’élève à... Lire >>> Philippe Le Guillou en pleine page ! Ouest-France Edition du samedi 6 août 2022 Rappelons qu’en 2008, Philippe Le Guillou accepta à la demande du Comité de l’Histoire de venir inaugurer la Salle Julien Gracq salle des professeurs du Lycée. Etait présent le réalisateur Dominique Rabourdin. JLL ... 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Lire >>> Michel DEGUY 1930-2022 Professeur au Lycée Poète Article signé Elodie Maurot La Croix, 18 février 2022 Mort de Michel Deguy, poète au ras des choses Portrait Poète et philosophe, fondateur de la revue Po & sie, Michel Deguy est mort le 16 février à 91 ans. Observant avec méfiance la révolution numérique, il défendait le lien entre le penser, le parler et l’écrit ». Au... Lire >>> Notre amie l’historienne Florence Regourd membre du Comité de l’Histoire du Lycée et auteure de nombreux ouvrages nous annonce un livre consacré à deux jumeaux anciens élèves du Lycée Il vous suffit d’envoyer votre souscription à Florence. Le livre pourra être retiré au lycée. Bravo Florence. On est impatient. Jean-Louis Liters... Lire >>> Ouest-France Edition du mardi 22 juin 2022 Gilles de la Bourdonnaye… Nantais mais aussi ancien élève du Lycée... Lire >>> Les professeurs de physique et de chimie retraités se sont retrouvés le 14 juin pour de joyeuses agapes. Cette année ils et elles étaient invités chez Martine Toulgoat. Vous reconnaitrez Annick et Jean Trebern, Léandre Pirotais, Béatrice Camelio, Yves Cortial, Annie Luc, Jean Brefort, Catherine Genestoux, Xavier Seguy, Daniel Chauvel, Jean-Paul Bouchoux et bien sûr Martine Toulgoat. Merci à Martine Toulgoat pour ses photos et à... Lire >>> Ouest-France Edition du 17 juin 2022 Jules Verne est né, puis a vécu sa jeunesse, en plein centre ville de Nantes, au confluent passé de l’Erdre dans la Loire, aujourd’hui à l’intersection des lignes de tram 1 d’une part, 2 et 3 d’autre part. On l’imagine, bien tout comme son frère Paul, rejoignant le collège royal de... Lire >>> Le Lycée va perdre un de ses poids lourds en Sciences-Physiques. Jean-François Huet quitte Nantes pour Quimperlé. Ses collègues l’ont fêté à défaut de se réjouir de son départ qui va laisser un grand vide dans le Lycée. Il nous restera à scruter les rayons des librairies pour y trouver ses derniers romans ! Bonne route On ne t’oubliera pas Jean-Louis ... Lire >>> A découvrir dans le N°170 / 2022 de la Revue 303 intitulé Batailles et Résistances » l’article Clemenceau, chef de guerre pour une paix d’humanité ! » L’auteure, grande spécialiste de Clemenceau, est Sylvie Brodziak, professeure des Universités en Littératures française et francophone, Histoire des idées à CY Cergy Paris... Lire >>> Jacques Vaché sous la plume de Stéphane Pajot et à l’écoute de Patrice Allain dans l’édition de ce jour de Presse-Océan Voir aussi dans la Revue 303, numéro 170, 2022, Batailles et Résistances l’article signé Patrice Allain Jack Vaché de très rares concentrés de résistance absolue » ... Lire >>> On apprend le départ à la retraite du Recteur William Marois Ouest-France 14 juin 2022 Lors d’un entretien dans son Bureau, William Marois avait dit à Bernard Allaire et à moi-même son vif intérêt pour le poète René Guy Cadou. Originaire d’Orléans, la ville où Hélène Cadou, elle-même poète, fut durant de nombreuses années responsable de la bibliothèque municipale. Bonne retraite Monsieur le Recteur... Lire >>> Gilles Le Mettez, conseiller principal d’éducation, nous confie Après 2 ans sans », les TdA ont repris avec beaucoup de bon esprit , d’engagement, de belles notes chez des jeunes qui n’avaient pas connus de précédentes éditions puisque rien en juin 2020, et rien en juin 2021. Outre le bon déroulement, il y a eu beaucoup d’élèves présents assurément plus qu’en 2018 et 2019, ce qui a... Lire >>> Après deux années d’interruptions du fait de la pandémie de covid le Bal des Terminales a pu avoir lieu en ce 9 juin 2022 Félicitations à l’équipe des organisateurs Jean-Louis Reportage-Photo de Gilles Le Mettez Conseiller principal d’éducation ... Lire >>> Retrouvez Le Tigre déconfiné N°30 Des lectures pour l’été » LTD N°30 Lectures pour l’été Ces derniers temps il a été publié un nombre impressionnant de livres qui ont un rapport avec le Lycée Clemenceau et ses usagers passés Georges Clemenceau mais aussi le général Georges Boulanger, le poète René Guy Cadou, le peintre Jean Chabot, l’écrivain Alphonse de Châteaubriant, l’aviateur René... Lire >>> Yves-Henri Nouailhat est décédé ce 7 juin 2022 Né à Nantes en 1935, il était agrégé d’histoire et avait été professeur d’histoire contemporaine à l’université de Nantes. Il était un spécialiste de l’histoire des relations internationales et d’histoire américaine. Il était un ancien élève du Lycée Clemenceau, où il avait été le condisciple d’Henri Lopes. Comme son ami de jeunesse... Lire >>> Information du Musée Clemenceau juin et juillet 2022 Musée Clemenceau – actualités juin 2022 ... Lire >>> A la date du 30 mai 2022, nous avons dénombré 297 anciens élèves du Lycée de Nantes décédés lors de la Première Guerre mondiale, auxquels il faut ajouter 10 membres du personnel en poste au lycée à la veille de la Guerre. Pour la plupart ils méritent la mention mort pour la France » mais quelques uns sont décédés en temps de guerre pour d’autres raisons que tué à l’ennemi » ou mort de suites de blessures de guerre ». Soulignons... Lire >>> Génération 14- 31 Cliquez sur ce lien et vous aurez tout le texte de l’historien Jean Bourgeon... Lire >>> Il y a 100 ans, le 27 mai 1922, Georges Clemenceau est venu inaugurer le monument aux morts du lycée. Avec Jean Bourgeon, nous sommes heureux de vous offrir, au nom du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau, la suite des Chroniques nantaises de la Grande Guerre de notre ami historien. Cette brochure en format numérique intitulée La génération de la guerre. Le Grand Lycée de Nantes. 1914-1931 présente, à partir... Lire >>> Le Tigre déconfiné sous la plume de Jean Bourgeon LTD N°29 Clemenceau au Lycée Presse Océan sous la plume de Stéphane Pajot... Lire >>> Journée nationale de la Résistance Notre amie Françoise Moreau nous transmet l’appel du Comité départemental du Souvenir Le 27 mai 1943, il y a 79 ans, se réunissait pour la première fois le Conseil national de la Résistance CNR. Sous l’impulsion de Jean Moulin, la résistance intérieure se dotait d’un organe fédérateur qui allait adopter quelques mois plus tard un programme organisant... Lire >>> Message de Jean-Paul Bouchoux Voici une petite pub pour notre concert du 11 juin prochain au Piano’cktail à Bouguenais ! Un programme éclectique où se mêleront des morceaux classiques, des extraits d’opérettes, des chansons traditionnelles ou de variétés françaises ou étrangères. Il y aura 2 parties de durées à peu près égales où chacune des deux chorales avec le même chef chantera séparément, avant une troisième partie qui... Lire >>> Sous la plume du journaliste Stéphane Pajot dans le Presse Océan du jour... Lire >>> La Chaîne ARTE diffuse le vendredi 20 mai à 17 h 40 La Loire de Julien Gracq » Ce documentaire dans l’émission Invitation au voyage » est d’ores et déjà disponible sur Il le sera jusqu’au 17 août prochain. Sachez que le Comité de l’Histoire a contribué à la réalisation de ce film par le prêt de photographies de l’élève Louis Poirier qui ne signait pas... Lire >>> Piqueur de femmes ! » l’ami Jean Bourgeon en avait fait la matière de sa chronique du 25 avril 1918 sur notre site Nos Ans Criés A la lumière de l’actualité de cette année 2022, l’affaire rebondit ! Ouest-France, édition du 17 mai... Lire >>> Rencontre-débat Clemenceau et l’idée d’Europe » Samedi 14 mai 2022 de 16h à 18h A la maison natale de Georges Clemenceau, 18 rue du Temple – musée national Clemenceau-de Lattre Mouilleron-en-Pareds À l’occasion de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, le Centre des monuments nationaux, la maison et jardins de Georges Clemenceau Saint-Vincent-sur Jard – Vendée et le musée national... Lire >>> Le Tigre déconfiné N°29 est consacré sous la plume de l’ami historien Jean Bourgeon à la venue il y a cent ans, le 27 mai 1922,de Georges Clemenceau Cliquez sur le lien LTD N°29 Clemenceau au Lycée Merci à tous les lecteurs du Tigre déconfiné Florence, Martha, Evelyne, Jean-Paul, Daniel, … qui ont manifesté leur satisfaction à la découverte du LTD N°29 et ont félicité à juste titre Jean Bourgeon. Relevons... Lire >>> Un message de Jean-Pierre Regnault ancien Intendant du lycée et secrétaire du Comité de l’Histoire A l’occasion de la Coupe de France de football remportée ce samedi 7 mai 2022 contre l’équipe de Nice, notre ami Jean-Pierre Regnault nous écrit » Depuis mon arrivée dans le département de Loire Atlantique en 1972, j’ai toujours été un supporter inconditionnel du Nantes. Pendant... Lire >>> Une conférence de notre amie Marie-Hélène Prouteau au Musée d’arts de Nantes... Lire >>> Les Actualités du Musée Clemenceau Paris Cliquez sur le lien Musée Clemenceau actualités mai 2022 Et notamment Clemenceau et l’idée de l’Europe » Samedi 14 mai 2022 de 16h à 18h A la maison natale de Georges Clemenceau, 18 rue du Temple – musée national Clemenceau-de Lattre Mouilleron-en-Pareds À l’occasion de la Présidence française du Conseil de... Lire >>> Message de notre ami Jean-Paul Bouchoux ancien professeur de sciences-physiques, membre du Comité de l’Histoire et chanteur à La Bougane » Je vous propose de venir assister au concert du choeur “La Bougane” à l’église St Jean L’Evangéliste à St Sébastien sur Loire le 30 avril cf affiche jointe Jean-Marc Le Guern, ancien collègue, chante aussi avec moi dans cette chorale. Au programme, des oeuvres de Bouzignac,... Lire >>> ... Lire >>> Eloge du lecteur Eloge du lecteur et de l’essayiste. Notre ami Maël Renouard, ancien élève et auteur du retentissant L’historiographe du royaume Grasset, publie un nouvel ouvrage. Après son Eloge de Paris voici son Eloge des librairies. C’est un plaisir de suivre cet érudit et amoureux des livres dans ce haut lieu des librairies notamment à Paris, à Rennes, à Saint-Nazaire et bien sûr à Nantes.... Lire >>> Nous avons appris avec tristesse la disparition de notre collègue Etienne LAURENT A toute sa famille nous adressons nos très sincères condoléances. Jean-Louis LITERS Merci à Martine TOULGOAT à qui nous devons cette triste nouvelle. Etienne LAURENT a été pendant de nombreuses années technicien de laboratoire en physique au lycée Clemenceau. C’était un professionnel remarquable, toujours disponible et... Lire >>> Ce jeudi 14 avril une petite troupe a répondu à l’invitation du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de visiter le Palais du Luxembourg puis le Musée Clemenceau Photo JLL Le matin Visite du Palais du Luxembourg siège du Sénat Le comité dut la visite du Sénat à Jean-Noël Cardoux, sénateur du Loiret et camarade de lycée à Orléans de notre ami Jean-Pierre Regnault. Reportage Photographique signé... Lire >>> Le Tigre déconfiné N°28 est consacré au portrait d’un surveillant général haut en couleur présent au lycée Clemenceau de 1892 à 1929 Léon François Dagot 1864-1939 Cliquez sur le lien LTD N°28 Léon Dagot, surveillant général Léon Dagot au milieu des Tigres du Stade Nantais... Lire >>> Pamphile se produit le samedi 9 avril au Théâtre de La Ruche Le message de Pamphile Bonjour ! J’espère que vous allez bien ? Je viens vers vous pour vous informer de ma représentation des Fivtizes à la Ruche à Nantes 8 rue félibien. Je suis sur ce spectacle avec Bertrand Pineau. Nous faisont une rétrospective des années 50. De l’humour accompagné de musique avec votre participation style radio-crochet... Lire >>> Rappelons que Léon de La Moricière 1806-1865 est un ancien élève du lycée précisément du collège royal de Nantes Voir à l’onglet Julien / biographies... Lire >>> Semaine deviens-toi 2022 Message envoyé à tout le personnel du lycée Chères collègues, chers collègues, Veuillez trouver ci-joint le flyer de la semaine Deviens-toi, du 28 février au 4 mars. Le projet des élèves a pour objectif une réflexion partagée sur les questions liées aux genres, aux sexualités, aux handicaps. Des conférences et des ateliers sont proposés sur les discriminations, le harcèlement, les tabous, les... Lire >>> C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès ce 18 mars 2022 de Raymond Lebeaupin né le 1er janvier 1923 il avait donc 99 ans. Fils de Georges Lebeaupin lui-même ancien élève du lycée de Nantes, Raymond Lebeaupin avait été élève de 1931 à 1940 des lycées Jules Verne et Clemenceau. Croix de guerre 1939-1945 et détenteur de La Croix du combattant, il exerça, comme son père, la profession de... Lire >>> A découvrir cette semaine sur RetroNews – BNF Georges Boulanger est chacun sait un ancien élève du Lycée de Nantes voir à l’onglet Julien / Biographies... Lire >>> Le message de Pamphile Bonjour à tous, J’espère que vous allez bien . Je vous informe qu’il reste 3 places pour le stage que j’anime avec Virginie Barthélémy chansons et interprétation » au mois d’Avril. Je vous informe aussi que le concert de restitution se fera au théâtre La Ruche à Nantes. Vous trouverez les infos concernant le stage dans la pièce jointe. Depliant stage de chant AVRIL 2022_WEB... Lire >>> Notre ami Joël Barreau signe le numéro 27 du Tigre déconfiné, dédié au lycéen Cadou Cliquez sur le lien LTD N°27 Cadou lycéen Vous y retrouverez aussi l’annonce du colloque et de l’exposition organisés à la BMN de Nantes autour des poètes Hélène et René Guy... Lire >>> Notre ami l’historien Jean Guiffan donne une conférence à Rezé Presse-Océan, le 11 mars... Lire >>> Hervé Grandjean interrogé sur France-Info Il y a plus de 150 missiles, soit des missiles de croisière, soit des missiles balistiques, qui ont été tirés sur l’Ukraine , affirme samedi 26 février sur franceinfo Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère des Armées, qui parle d’une offensive de très grande ampleur » menée par les Russes. franceinfo Doit-on craindre que la capitale ukrainienne tombe aux mains... Lire >>> Un message de Pamphile et la promesse d’un bon concert Allée de la Maison-Rouge à Nantes le 12 mars 2022 à 19 heures ... Lire >>> Une exposition mais aussi un catalogue et deux ouvrages Georges Sur Ouest-France ... Lire >>> Il nous a été donné de lire en avant-première un roman fiction jeunesse à paraître aux Editions ZTL Le pourquoi c’est que ce roman de Grégoire Vallancien met en scène, pendant la Deuxième Guerre mondiale, une élève, Suzanne, du Lycée de Jeunes filles qui a des camarades au Lycée Clemenceau… Avec Jean Bourgeon, historien, et Jacqueline Pivoin, ancienne de Guist’hau, nous avons pris plaisir à lire les épreuves. On vous... Lire >>> Notre ami Patrick Sarradin depuis l’Ile de la Réunion nous adresse ce jour un clin d’oeil sympathique Roland Garros, né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis de La Réunion, grand sportif, est l’un des pionniers de l’aviation française. L’hommage de Clemenceau à Roland Garros ... Lire >>> L’amour est plus fort que la mort disiez-vous Mais la vie est plus forte que l’amour et l’indifférence plus forte que la vie ». Michel Deguy Nous apprenons avec tristesse le décès ce 16 février 2022 du poète Michel Deguy Né à Paris en 1930, agrégé de philosophie en 1953, Michel Deguy avait... Lire >>> Notre amie l’historienne Sylvie Bossy-Guérin, auteure de plusieurs numéros du Tigre déconfiné relatifs au rugby et au football, nous adresse un message surprenant. » J’ai reçu ce matin un mail du Canada le descendant de rugbymen Rochelais. Je te copie une partie de son message. Je lui ai envoyé le texte sur Pierre Monier cela l’a beaucoup intéressé pour qu’il puisse comprendre l’apport des... Lire >>> A découvrir à Paris au Musée Clemenceau... Lire >>> Notre amie Sylvie Bossy-Guérin historienne des sports signe le LTD N°26 consacré à un ancien élève footballeur et rugbyman Pierre Monier 1892-1915 Cliquer sur le lien LTD N°26 Pierre Monier Grand merci à Sylvie... Lire >>> Hélène et René Guy Cadou Presse-Océan dimanche 6 février 2022 Découvrir tout le programme Exposition Hélène et René Guy Cadou Poètes Est-il nécessaire de rappeler que René Guy Cadou fut élève du Lycée Clemenceau et qu’Hélène fut souvent reçue au lycée ? Voir à l’onglet Julien / Biographies et à l’onglet Julien / Anthologie Jean-Louis Liters Hélène et René Guy... Lire >>> Se reporter à la notice de La Moricière Léon Lire >>> Lamoricière à l’honneur dans l’édition de ce jour de Ouest-France. Il a aussi été élève du Lycée Voir à l’onglet Julien / Biographies Georges ... Lire >>> Déjà Prix de la Crypte 2017 pour Le ravin aux ritournelles notre ami Axel Sourisseau remporte un nouveau Prix Prix Louis Guillaume pour Catafalques Vives félicitations cher Axel Jean-Louis... Lire >>> En ce début d’année, le message de Pamphile Bonjour à tous, Espérant que tout va bien pour vous, en ce début d’année , je suis déjà dans une multitude de projets dont un concert avec mon duo A Double Souffle » avec Virginie Barthélémy le vendredi 4 février 2022 à 20h30 36 rue de Bellevue Bouguenais Voici l’affiche ci- jointe Attention Réservation nécessaire ! Mail pour réserver ... Lire >>> Les Voeux de l’Amicale des Personnels du Lycée Un peu tard mais point trop, en ce dix-neuf janvier Voici venu pour nous le temps de vous souhaiter Une très belle année deux mille… et vingt… et deux ! Espérons qu’elle soit un peu plus sympathique Que vingt et vingt-et-un, bien trop épidémiques Et qui, convenons-en, nous sortent par les yeux. Pour oublier Delta, Omicron, ou bien pire, Nous avons fait ici sans nulle... Lire >>> Grand mouvement de colère de tous les personnels de l’Education Nationale... Lire >>> Un premier Tigre déconfiné consacré à René Maublanc, ancien élève du lycée et devenu un philosophe marxiste connu. Maublanc a fait toute sa scolarité au Lycée de Nantes, au petit lycée puis au grand lycée. On publie ici quelques unes de ses rédactions écrites en classe de septième. A chacun de juger de la précocité de l’enfant. Bonne lecture LTD N°25 Maublanc Récitations Les Lecteurs du Tigre... Lire >>> Jean Cailleau, ancien professeur d’histoire et géographie, est décédé des suites du Covid Notre ami Jean-Pierre Regnault nous a informés du décès de ce professeur très investi et atypique. Il fut pendant un temps le président de l’Amicale des personnels du lycée. Très attaché à son lycée, plusieurs années de suite il participa comme guide aux visites organisées lors des Journées du patrimoine. Nous... Lire >>> Ouest-France Edition du 8 janvier 2022 Voir la notice de Léon de La Moricière à l’onglet Julien / Biographies ... Lire >>> Bonjour à Tous 2022, cette belle année qui va voir refleurir le monde artistique et tant de belles nouvelles choses… Très bonne année à vous et à bientôt ! Pamphile Plus d’infos sur Claire nous envoie une belle carte de voeux de, dit-elle, toute sa smala ». Bises à... Lire >>> Notre ancien élève Julien Collet a accordé un important entretien à Ouest-France Julien Collet photo Vincent Bourdon, ASN La version intégrale de l’entretien est à lire sur Julien Collet, né en 1979, a été élève en prépa scientifique au lycée Clemenceau de 1996 à 1998 et a été reçu à l’Ecole Polytechnique 1998. Aujourd’hui ingénieur général des... Lire >>> Madame la Proviseure, Mesdames et Messieurs Vivement le printemps et des petits oiseaux dans les arbres en fleur de la cour d’honneur. Pour l’heure, je vous souhaite une bonne reprise et vous adresse les Voeux de Bonne Année du Comité de l’Histoire du Lycée. Des Voeux, adressés à tous les personnels du lycée et à vos élèves, d’une année sereine ! C’est déjà beaucoup demander. Très cordialement Jean-Louis LITERS... Lire >>> Le mardi 18 janvier 2022 l’écrivain Maël Renouard, ancien élève du Lycée Clemenceau, était à Nantes Le matin, il fit une visite au Lycée Clemenceau qui fut écourtée du fait de la covid. A 14 h 30, il présenta son roman L’historiographe du royaume Grasset dans le cadre du cycle un auteur, un jour » à l’invitation de l’Université permanente en... Lire >>> ... Lire >>> Nous apprenons avec une profonde tristesse le décès de notre ami Gilbert Miossec. Il est décédé ce dimanche matin à Rennes, à l’hôpital où il était entré jeudi dans la nuit. Il sera inhumé à Rennes où depuis quelques mois il résidait. Gilbert, professeur de lettres classiques, français, latin et grec ancien, a marqué nombre d’élèves des lycées Jules Verne et Clemenceau. C’est un homme d’une grande... Lire >>> Le journaliste Christophe Lamb et notre amie Lise Lentignac, administratrice du Musée Clemenceau, signent un bel ouvrage dédié à Clemenceau Un chapitre est consacré au 27 mai 1922 » A Nantes, Clemenceau s’adresse aux lycéens » Georges très content... Lire >>> L’ami Pamphile nous informe Bonjour les amis, Je vous invite à devenir spectateur d’un spectacle haut en couleur ; » Vertiges de l’amour. » C’est une pièce de théâtre qui intègre l’accordéon et le chant, on y trouve des textes de Courteline qui sont revisités ; ils sont carnavalesques ! La troupe et moi vous promettons un très bon moment de rire et de bonne humeur. Nous... Lire >>> Chorégraphes et metteurs en scène à vous de jouer... Lire >>> Bastien Delattre, docteur en pharmacie et historien de la pharmacie, nous écrit Cher Jean-Louis, Je me rends compte que cela fait quelque temps que nous n’avons pas eu l’occasion d’échanger au sujet de nos recherches. Et pourtant, depuis ma thèse, je n’ai cessé de poursuivre mes travaux, parfois sans lien avec Nantes, ni même avec la première guerre mondiale, mais ce sont tout de même deux... Lire >>> Ce mois-ci nous sommes loin des contes de Noël. C’est une affreuse histoire que celle abordée dans Le Tigre déconfiné N°24 l’histoire d’un ancien élève du lycée qui termina sa vie sous l’échafaud après un double crime. A découvrir LTD N°24 Le petit Bellier L’historienne Sylvie Bossy-Guérin, historienne, que nous remercions, a identifié deux autres élèves sur la photo de... Lire >>> Margaux Le Sage nous a informés qu’elle est en train de lancer les Afterworks de Clem » pour réunir anciens élèves et professeurs du lycée Clemenceau autour de moments conviviaux. Le premier afterwork aura lieu le jeudi 16 décembre à 19 h au Lieu Unique Margaux Le Sage, aujourd’hui avocate au Barreau de Nantes, a, comme François Kéo co-organisateur, passé son baccalauréat scientifique en 2007. Les frères de... Lire >>> Article de Stéphane Pajot Presse-Océan, le 9 décembre 2021 Envoi de Bernard... Lire >>> Ouest-France se fait l’écho d’une demande forte de l’Association Aristide Briand Ouest-France, lundi 6 décembre 2021 Comme il se doit, Georges applaudit... Lire >>> Comme chacun sait, Gilles de la Bourdonnaye est un ancien élève du Lycée Clemenceau. Gilles est au centre photo Arnaud Masson Succédant à Annie Cordier, il vient d’être élu président de la Team 303, association régionale dont le but est le soutien des athlètes paralympiques des Pays de la Loire dans leur préparation aux Jeux de 2024. Ouest-France, le 3 décembre 2021 Gilles de la Bourdonnaye est par... Lire >>> Notre amie Marie-Hélène Prouteau présente son livre sur Madeleine Bernard A Batz-sur-Mer Librairie La Gède aux livres samedi 4 décembre à 18 h Inscriptions nécessaires Ouest-France 3 décembre 2021 Par ailleurs, Marie-Hélène nous informe D’une rencontre le 8 décembre sur un tout autre sujet à Saint-Herblain à l’initiative de l’Afmd 44, Corinnne Welger-Barboza auteure de En... Lire >>> A consommer sans modération le récent ouvrage de notre ami Stéphane Pajot Et pour cela il est inutile de se mettre minable ! Jean-Louis... Lire >>> Un message du philosophe Blaise Benoit professeur au lycée Chers amis, En ces temps moroses, vous adorez les chatouilles ? Vous prisez les bons mots ? Bref, vous aimez rire ? Alors… cap sur une réflexion philosophique consacrée au rire ? Au risque de le tuer dans un exposé finalement sinistre aïe aïe aïe… ? Une modeste contribution personnelle à la thématique du rire selon Nietzsche peut être... Lire >>> Edouard Herriot, président du conseil et ancien professeur du lycée 1895-1896, revint à Nantes le 20 novembre 1932 et fit une visite à son ancien lycée Ouest-France 20 novembre... Lire >>> Théâtre de la Ruche Le message de Pamphile Salut Tout le monde ! Est-ce qu’un voyage dans le temps vous tenterait ? Bertrand et moi arrivons tout droit des années 50, et serons là pour échanger en accordéon, chansons, en quizz, en sketch, et en costumes soyons élégants tout de même. Nous serons ce samedi 20 novembre à 20h30 à la Ruche Rue Félibien à Nantes. Chers amis du XXIe siècle, à bientôt !... Lire >>> Michel Deguy a été professeur au Lycée Clemenceau voir à l’onglet Julien / Anthologie Aujourd’hui on apprend, par les Editions Classiques Garnier, qu’il vient d’être honoré par l’Académie française. Vives félicitations de Georges ... Lire >>> On a appris hier le nom du nouveau président de l’ l’association des maires de France. David Lisnard, maire de Cannes, succède à François Baroin, maire de Troyes. Ce qu’on ignorait sans doute, et notre ami Patrick Sarradin ne nous démentira pas, c’est que l’ a été créée en 1907 et le premier président de l’association fut son fondateur Paul-Emile Sarradin,... Lire >>> Eric Chevillard, ancien de la prépa littéraire du lycée et très proche de notre ami lui aussi écrivain Jean-Louis Bailly, a une oeuvre déjà abondante. Etre édité est une première marche. La seconde est d’être l’objet de critiques dans les journaux et magazines. La troisième est de faire l’objet d’études savantes. Notre ancien élève vient de franchir ce troisième cap. ... Lire >>> Un nouveau Livret de notre ami Bernard Allaire A déguster sans attendre et sans réserve ! Jean-Louis Ce n’est pas une blague ! Bernard attend le chorégraphe ou / et le compositeur qui s’emparera de son Livret et qui inspîré en fera une autre oeuvre ... Lire >>> C’est avec une peine énorme que nous apprenons aujourd’hui la disparition de Thomas Mercier et les circonstances abominables de sa mort, à savoir un assassinat, par un marginal, mardi dernier. Thomas, âgé de 30 ans, était un ingénieur en horlogerie très reconnu dans son métier. Nous adressons toute notre compassion à ses proches et notamment à ses frères et à ses parents. J’ai eu le bonheur... Lire >>> Renouant avec une tradition ancienne, interrompue l’an dernier par la Covid, le Lycée, l’Amicale ds Anciens Elèves des lycées Clemenceau et Jules Verne et le Comité de l’Histoire du lycée Clemenceau ont commémoré le 11 novembre 1918. Sous la direction de Madame la Proviseure, Isabelle de Loupy, Photo MB il y eut d’abord, au nom des Anciens Elèves des allocutions... Lire >>> Une édition du Tigre déconfiné de circonstance en ce 11 novembre un hommage rendu à deux Poilus amis morts au combat Victor Rodrigue et Léon Guillot Cliquez sur le lien LTD N°23 Rodrigue et Guillot Merci à Madeleine Rodrigue et à Claire Guiorgadzé à qui nous devons l’essentiel de ces informations. Jean-Louis Lettre de Victor... Lire >>> Notre regretté ami Christian de Mondragon, ancien élève du lycée et membre du Comité de l’Histoire est à l’honneur en ce jour ainsi que son ami Michel Dabat et que des élèves de l’époque du lycée Clemenceau Ouest-France, 11 novembre 2021 Il s’agit bien en fait de Michel Dabat. ... Lire >>> Bretagne Magazine consacre un bel article à Madeleine Bernard et à sa biographie par Marie-Hélène Prouteau ... Lire >>> Notre amie l’historienne Florence Regourd signe un nouveau numéro du Tigre déconfiné dédié aux frères Jan et Joël Martel Il s’agit cette fois du monument dédié à une grande figure du lycée le commandant Guilbaud Cliquez sur le lien LTD N°22 Martel et Guilbaud Que Florence en soit vivement remerciée ! Georges ... Lire >>> Photo Coiffard Philippe Josserand Photo BA Krystel Gualdé Photo BA Jean-Louis Liters Photo BA Le temps des dédicaces Photo Coiffard Merci à Stéphanie Hanet Librairie Coiffard pour son accueil. Merci à Bernard Allaire pour ses photos ... Lire >>> Frédéric Turpin né en 1972 est un ancien élève du Lycée Clemenceau où il devint bachelier en 1989. Frédéric Turpin Agrégé d’histoire 1994, docteur en histoire 1999 Source Faculté de Droit de l’Université Savoie Mont Blanc Son ouvrage deux fois primé à l’Institut de France et à Nantes Sincères félicitations de... Lire >>> Un bel article de Stéphane Pajot dédié à Jacques Vaché et à ses adeptes Presse Océan, 19 octobre 2021 Se référer à Julien / Biographies / Jacques Vaché... Lire >>> L’Amicale des Personnels du Lycée propose une soirée Scrabble. Elle sera animée par Michel Stainer... Lire >>> Le 80ème anniversaire de l’exécution dite des Cinquante Otages fusillés par les nazis le 22 octobre 1941 Deux anciens élèves du Lycée Clemenceau au nombre des Cinquante Otages Philippe LABROUSSE né à Paris le 28 octobre 1908 fusillé au mont Valérien. Léon JOST né à Nantes le 14 novembre 1884 fusillé au terrain militaire du Bêle. Se reporter aux notices biographiques à l’onglet Julien /... Lire >>> Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération, est décédé. Il sera inhumé au Mont Valérien. Ouest-France 13 octobre 2021 La Ville de Nantes est Compagnon de la Libération. Deux anciens élèves du Lycée Clemenceau ont été faits Compagnon de la Libération Alfred HEURTAUX 1893-1985 et Charles LE COCQ 1898-1945 Se reporter aux notices de Julien... Lire >>> Notre ami Christophe Boizier, ancien élève du Lycée Clemenceau et aujourd’hui professeur de sciences physiques signe le LTD N°21. Il nous entraîne à Quimper avec pour boussole le Lycée de Nantes. Cliquez sur le lien LTD N°21 Quimper Grand merci à lui Jean-Louis Les lecteurs du Tigre apprécient Merci pour cet envoi. Décidément, le Tigre se déconfine bien » Florence Merci... Lire >>> Le message de Pamphile BONJOUR LES AMIS ! AVEC MES COMPARSES DU TRIO TAPANA NOUS SOMMES HEUREUX DE VOUS PRESENTER NOTRE SPECTACLE Identité floue recherche amour fou… Et vice-versa Qu’elle pince, qu’il souffle et vibre, qu’ils mélodisent et poétisent, ils vous emmènent avec eux, et vous livrent les émotions de leurs chemins musicaux. Tanagore, Pamphile, Mouna, trois auteurs compositeurs. Tanagore... Lire >>> Ce samedi au Panthéon Robert Badinter aux côtés du président de la République Emmanuel Macron à l’occasion des 40 ans de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort Dans Ouest-France, édition du jour Ouest-France dimanche 10... Lire >>> Notre ami philosophe Jacques Ricot invité à Saint-Nazaire de l’Agora de l’estuaire ... Lire >>> Une nouvelle collection de petits livres, Cette Année-là. A Nantes », débute à Nantes avec un titre dédié à Jacques Vaché. Le 6 janvier 1919, à l’âge de 23 ans, Jacques Vaché succomba à une surdose d’opium dans une chambre du Grand Hôtel de France à Nantes. Quels furent ses compagnons d’une folle nuit ? Accident ou suicide ? Suicide, selon André Breton, qui l’avait connu à... Lire >>> Chaque année un groupe d’anciens professeurs de Physique et de Chimie du Lycée Clemenceau se réunit pour un sympathique moment passé ensemble. Cette année elles et ils étaient au Croisic. Assis, de gauche à droite Jean TREBERN, Odile SEGUY, Xavier SEGUY, Yves CORTIAL, Jacqueline BOUCHOUX et Martine TOULGOAT. Debout, de gauche à droite Annick TREBERN-ETIENNE, Catherine GENESTOUX, Béatrice CAMELIO, Jean... Lire >>> Le 9 octobre chez Siloë à Nantes Le 14 octobre à la Librairie Les Lucettes à Sainte-Luce-sur-Loire Une rencontre est prévue le jeudi 14 octobre autour de Madeleine Bernard la Songeuse de l’invisible » présentée par Olga Boldyreff, plasticiene nantaise. A suivre pour plus d’informations… Actualité chargée pour Marie-Hélène Prouteau Le 6 octobre à partir de 18 h au Musée atelier de... Lire >>> Notre ami Patrick Hervé Drig nous informe qu’il sera présent à l’exposition Arrée Rural Sketchers cet après midi mercredi avec Iffig Poho et demain jeudi de 14h à 17h avec Yveline Sizun-Olivre. Patrick est à l’origine de ce groupe de Dessinateurs ... Lire >>> Nantes se transforme, Le journal Ouest-France édition du 22/09/2021 consacre une page entière à la transformation du quartier de l’ancien centre pénitentiaire au coeur de la Ville de Nantes. Dans ce nouveau quartier, bientôt seront inaugurées place et rues qui porteront les noms de grands amis du lycée Clemenceau aujourd’hui disparus la poétesse Hélène Cadou, l’écrivain Michel Chaillou et le poète Yves... Lire >>> Le message de Pamphile Bonjour! Vous aimez chanter et vous voulez découvrir ou redécouvrir le jazz vocal ? Venez rejoindre la chorale Allez Chante. Ce sera tous les mardis de 20 h 15 à 21 h 45 sauf vacances scolaires, à partir du 21 septembre. Le répertoire de cette année ? On pourrait voir ou revoir le jazz et la java, Freedom, Petite fleur en hommage à Annie Cordy Summertimes, le canon des scats … Si cela vous tente,... Lire >>> Le Space 2021, salon international des productions animales s’est tenu à Rennes du 14 au 16 septembre. Notre ami Jacques Ricot, ancien professeur de philosophie à Clemenceau et membre du Comité de l’Histoire du lycée, auteur de très nombreux essais et aussi de chroniques pour Ouest-France a été l’invité du Space mercredi soir. A lire de Jacques Ricot Qui sauver ?... Lire >>> L’émission de France 3 Secrets d’histoire » du lundi 20 septembre à 21 h a pour titre Philippe Le Bel et l’étrange affaire des Templiers Notre ami Philippe Josserand y participera ! L’historien Philippe Josserand de l’université de Nantes a notamment publié récemment un remarquable ouvrage consacré aux Templiers et à leur grand maître Jacques de Mollay. Membre de l’académie... Lire >>> Notre amie historienne Florence Regourd publie un ouvrage consacré aux frères Martel. Elle a déjà publié sur ces deux anciens élèves du lycée devenus sculpteurs dans le Tigre déconfiné N°8 11 novembre 2020 Bravo Florence... Lire >>> Théodore Wolter a été, durant le Second Empire, le photographe de toute la bonne société nantaise. Le Tigre déconfiné N°20 lui est consacré. Jean-Louis Liters LTD N°20 Wolter Tristan Corbière, en uniforme de lycéen, photographié par Théodore Wolter, vers... Lire >>> Pour la deuxième année consécutive, le Lycée Clemenceau n’ouvrira pas ses portes lors des Journées des 18 et 19 septembre ! Pour autant un vaste programme de visites et spectacles est proposé à Nantes et on pourra croiser ici ou là nos anciens, Jules Verne, Jacques Vaché et tant d’autres ! Vous pouvez consulter le programme en cliquant sur Programme_def_A5_pp ... Lire >>> A voir Exposition Une passion pour la Justice Dans la bibliothèque de Robert Badinter A la BNF / Arsenal 1 rue de Sully Paris IVème du 14 septembre au 12 décembre 2021 Et à lire Entretien avec Robert Badinter publié par Télérama Edition du... Lire >>> Ouest-France Lundi 6 septembre 2021 Un salut amical à Tri Yann et notamment à Jean-Louis Jossic, ancien élève du lycée Jules Verne. Son père a été élève à Clemenceau. Voir le livre Jules Verne lycéen de Nantes. Lycéens de Nantes et Jules Verne Georges Ouest-France Lundi 13 septembre... Lire >>> C’est avec un grand plaisir que nous voulons contribuer à cette recherche ! Pascal CONNAN a été élève en Terminale A au Lycée Clemenceau durant l’année scolaire 1975-1976. Il souhaite retrouver l’un de ses anciens camarades de classe Jacques CAROFF, un fameux caricaturiste paraît-il professeurs tremblez ! Si vous êtes celui-ci ou si vous pouvez aider à cette recherche, n’hésitez pas à envoyer un message... Lire >>> Marie-Hélène Prouteau vient de publier une note de lecture sur Un libraire » de Mérédith Le Dez, éditions Philippe Rey Mais pour nous l’émotion est forte car ce libraire de Saint-Brieuc, Jacques Allano, né le 14 juin 1950, est un ancien élève du Lycée Clemenceau où il a été élève en Lettres Supérieures en 1969-1970. Jacques Allano... Lire >>> Bonne rentrée à tous les élèves et à tous les personnels du Lycée Clemenceau Et une bonne année 2021-2022 à tous ! Georges et les autres Lire >>> Marie-Hélène Prouteau, après avoir enseigné les Lettres au Lycée Clemenceau, est écrivaine et critique littéraire. Son récent ouvrage, Madeleine Bernard la Songeuse de l’invisible », fait l’objet d’articles dans une trentaine de journaux et media Par ailleurs, elle vient de publier une note de lecture sur Un libraire » de Mérédith... Lire >>> Dans l’édition de Ouest-France Gilles de la Bourdonnaye a été élève du lycée Clemenceau de 1988 à 1991 Voir à l’onglet Heloïse /... Lire >>> Ouest-France édition de Nantes mercredi 25 août 2021 Vous l’avez deviné Sylvain Daniel est un ancien de Clemenceau ! Voir sur ce site notamment à l’onglet Héloïse / Rétrospective Merci à l’amie Noëlle Ménard... Lire >>> Pas de vacances pour Le Tigre déconfiné ! Mais tous nos souhaits d’un bel été à ses fidèles lecteurs Cliquez sur le lien LTD N°19 Boulanger et Briand Avec ce numéro consacré à Georges Boulanger et à Aristide Briand, l’historien Frédéric Créhalet aborde d’une façon originale ces deux illustres anciens élèves du lycée de Nantes. Grand merci à lui ! Georges... Lire >>> Le Tigre et le Président », premier long-métrage du réalisateur Jean-Marc Peyrefitte, retrace la défaite de Georges Clemenceau André Dussollier en janvier 1920 à l’élection à la présidence de la République face à un presque inconnu Paul Deschanel Jacques Gamblin. Notre ami Jean Trébern, qui enseigna au lycée comme Annick son épouse, fut l’un des figurants sur le tournage ce samedi 24 juillet. Leur témoignage Jean ... Lire >>> Un grand bravo aux élèves lauréats et à leur professeure d’histoire, notre amie Françoise Moreau, qui est aussi membre du comité de l’histoire du lycée ... Lire >>> Pour ce Tigre déconfiné N°18 un témoignage sur le temps de mai 1968 d’un ancien élève, Denis Dehgan, alors en Seconde au lycée. Grand merci à Denis qui, par ailleurs, nous a permis de mettre un nom sur les visages de ses camarades de ses trois classes de seconde, première et terminale. Jean-Louis Liters LTD-N°18-Denis-Dehgan-Mai-68- version mise à jour le 13 juillet 2021 Seconde C... Lire >>> Notre ami Bernard Allaire grand admirateur de Pierre Ayraud, professeur et écrivain sous le pseudo Thomas Narcejac, nous apprend la triste nouvelle Cheres Amies, J’apprends à l’instant par sa fille, Catherine TORDEUR, que notre chère Annette CHATON-AYRAUD est décédée ce matin. Je l’avais encore eue au téléphone le 10 mai et elle se disait effectivement très fatiguée*. Je vous tiens informées dès que... Lire >>> Nous apprenons, avec un réel plaisir, que notre ami Denis Choimet est le nouveau président de l’Union des Professeurs de classes préparatoires scientifiques Denis, ancien élève du Lycée Clemenceau, y a enseigné la mathématiques en MPSI la fameuse MPSI-2 avant d’être nommé au Lycée du Parc à Lyon où il est le professeur d’une des deux MP*. Très actif, dévoué et efficace,... Lire >>> C’est son collègue conseiller principal d’éducation, Gilles Le Mettez, qui nous informe et accueille ainsi Guillaume Grangiens au lycée Clemenceau Guillaume Grangiens Le message de Gilles » Guillaume Grangiens n’est pas un intrus dans nos murs, mais le remplaçant titulaire de Philippe PILLOT-CPE 😁 Nous l’accueillons avec plaisir ! » Pas un intrus et,... Lire >>> L’annonce apparaît aujourd’hui sur le site de Ouest-France Si cela vous dit ! On recherche des poilus, des généraux, des ministres… Georges NB Pas d’accent sur le e s’il vous plaît Sinon je vais montrer mes griffes ! Et deux L pour mon interprète... Lire >>> Joëlle Dusseau signe un nouveau livre consacré à Jules Verne La quatrième de couverture Joëlle Dusseau est déjà l’autrice d’une très intéressante biographie de l’ancien élève du Collège royal de Nantes ... Lire >>> Un message de Pamphile Salut la compagnie, J’espère que vous allez bien. Petit message pour vous dire que nous jouons à Nantes samedi 26 juin au théâtre de la ruche, place Viarme avec un extrait de la pièce Vertige de l’amour » d’après Courteline une comédie burlesque et chantée que j’ai vraiment hâte de partager avec vous, Plus d’infos sur Lire >>> Connaissez-vous le Trio Tapana ? TAPANA comme TAnagore – PAmphile – MouNA trois auteurs compositeurs A découvrir le mardi 6 juillet à 20 h et le dimanche 11 juillet à 18 h Identité floue recherche amour fou… Et vice-versa Qu’elle pince, qu’il souffle et vibre, qu’ils mélodisent et poétisent, ils vous emmènent avec eux, et vous livrent les émotions de leurs chemins... Lire >>> C’est avec bonheur que nous apprenons que Hugo Collin Hardy, qui a préparé son baccalauréat en 2018 à Clemenceau, est reçu 1er au concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure de Rennes dans la série Droit-Economie Bienvenue à lui dans la noble corporation des enseignants et belle continuation dans ses études. Vives félicitations Jean-Louis Liters NB Hugo, étudiant très méritant et... Lire >>> Ce samedi 19 juin, le Lycée Clemenceau a appris le décès de l’un de ses anciens élèves Gérard Loquet. Gilles Le Mettez, conseiller principal d’éducation, m’ayant aussitôt communiqué la très triste et surprenante information celle-ci fut alors transmise aux Anciens Elèves. Gérard Loquet né en 1957 à Sablé-sur-Sarthe n’avait été élève du lycée que pendant une année 1976-1977. Pour autant il... Lire >>> Nos Amis de l’association du musée de l’école de Bothoa nous invitent à venir visiter leur nouvelle exposition Sarrau noir et Bras croisés » à St-Nicolas-du-Pélem 22 Inaugurée le 10 juillet, elle se tiendra jusqu’au 5 novembre prochain ... Lire >>> Pierre Mauger né le 15 mai 1923 était élève du Lycée Clemenceau quand il s’engagea dans la Résistance Plus tard il devint maire des Sables d’Olonne 1965 et député 1967 Le Centre Vendéen de Recherches Historiques CVRH consacre un livre au jeune Résistant ... Lire >>> Ouest-France Dimanche 13 juin ... Lire >>> Notre ami André Gana, professeur à Angers et membre du Comité de l’Histoire, signe le LTD N°17 consacré aux Boursiers communaux au Lycée » A découvrir en cliquant sur le lien LTD N°17 Les boursiers communaux Grand merci à André Jean-Louis Les lecteurs du LTD N°17 apprécient ! Passionnant et très éclairant !... Lire >>> Ce 8 juin 2021 un jeune énergumène a giflé le président de la République en visite dans la Drôme au cri royaliste Montjoie Saint-Denis » Notre ami Patrick Hervé, ancien élève du Lycée, a relevé que la même mésaventure était arrivée à Aristide Briand » Ainsi, en 1910, un certain Lucien Lacour a-t-il giflé Aristide Briand. Cette année-là, le 20 novembre exactement, Briand est président du Conseil depuis moins d’un... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Anthologie Victor Haïm En 1999, fut diffusé sur France 3 le téléfilm Quand un ange passe, adapté par Bertrand Van Effenterre du récit de Stéphane Denis Les événements de 67, téléfilm dont bien des scènes avaient été tournées au Lycée Clemenceau, devenu pour l’occasion une institution privée de jeunes filles. L’acteur qui, interprétant le rôle du directeur de cette... Lire >>> Programmé sur France 3 ce 7 juin et depuis en Replay sur un documentaire lourd d’enseignement Des images nombreuses du général Charles Huntziger qui, au nom de Pétain, reçut à Rethondes le 22 juin 1940 les conventions d’armistice imposées par Hitler Se reporter à Julien / Biographies pour Clément Huntziger Des témoins se confient dont l’homme de théâtre Victor Haïm.... Lire >>> Amis parisiens bonjour ! J’espère que vous allez bien. Si l’envie vous prend d’écouter des poèmes sur Paris entre-mêlés de chansons sur le même thème accompagné par mes soins, nous serons le 12 juin avec la compagnie Teya’g à 15 h ainsi qu’à 17 h place de la commune dans le 13ème arrondissement pour partager en poésie ! A bientôt en musique, Pamphile Plus d’infos sur... Lire >>> Un régal ! Dépêchez-vous de savourer ce délicieux petit livre du journaliste Stéphane Pajot Vous découvrirez plein de petites histoires curieuses, amusantes et érudites sur Nantes et les Nantais Bravo Stéphane. On en redemande ! Jean-Louis ... Lire >>> Vient de paraître » Femmes de lettres en Bretagne Editions Goater De Marie de France à Fanny Raoul qui composa un des premiers livres féministes en 1801, Opinion d’une femme sur les femmes, d’Angèle Vannier à Danièle Collobert, de Fabienne Juhel à Méredith Le Dez, ce n’est pas moins d’une centaine de portraits qui viendront compléter une analyse synthétique et historique de ce matrimoine... Lire >>> Notre amie Florence Regourd qui a signé en novembre 2020 Le Tigre déconfiné N°8 consacré aux sculpteurs Jan et Joël Martel nous informe d’une importante vente aux enchères les concernant le 10 juin 2021 à 14 h à La Roche-sur-Yon Tout renseignement sur le site Le lot 1 bis dessins d’enfants et dictée rappelle le passé d’élèves du Lycée. ... Lire >>> Nous sommes heureux d’annoncer la publication d’un travail d’ethonologue autour d’une commune du Morbihan de nos amis Michel Oiry ancien professeur de Lettres à Clemenceau et Monique Oiry Pour découvrir cette Table des matières il vous suffit de cliquer sur le lien Flyer collection Collecteurs Bravo pour ce beau travail... Lire >>> Notre ami philosophe Jacques Ricot en bonne page dans Ouest-France Dimanche 23 mai 2021 Suite à la publication récente de son Jacques Ricot explore les frontières entre l’homme et l’animal À l’heure où la condition animale s’est installée au centre des débats, Jacques Ricot, philosophe nantais, met en garde contre le risque d’accorder trop de place à l’animal. » ... Lire >>> Notre ami Jean-Louis Bailly qui durant quinze ans fut professeur de lettres classiques au lycée publie aujourd’hui un nouveau roman Bravo Jean-Louis Je me précipite chez mon Libraire Georges Sud-Ouest 6 juin 2021... Lire >>> Ouest-France 17 mai 2021 Maxime Maufra est un ancien élève du Lycée de Nantes où il fréquenta Aristide Briand voir à l’onglet Julien /... Lire >>> Lionel Derimais ancien élève et photo-reporter signe Le Tigre déconfiné N°16 du 1er anniversaire de la publication Il suffit de cliquer sur le lien LTD N°16 Lionel Derimais Grand merci à lui Jean-Louis Le livre sur la Chine de Lionel Derimais est en vente en ligne à l’adresse suivante ... Lire >>> Notre amie et ancien proviseur » Corinne Raguideau publie un post sur Linkedin ... Lire >>> On parle de Tigre alors on dresse l’oreille ! Et on ne sera pas déçu d’autant qu’on croisera Clemenceau et Gracq Merci à notre amie Noëlle Ménard qui nous a alertés Voir l’article de Livres-Hebdo LE MAREC... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters SERPETTE Gaston 1846-1904 Élève / Musicien Né le 3 novembre 1846 à Nantes, dans une famille d’industriels. Bachelier ès sciences en 1865, il ne réussit pas à entrer à Polytechnique et il fait alors son droit à Paris. Il est avocat quand il entre au conservatoire de musique dans la classe d’Ambroise Thomas... Lire >>> Gaston Serpette a aussi été élève du Lycée de Nantes où il a terminé son temps scolaire Ouest-France édition du 3 mai 2021 Voir à l’onglet Julien /... Lire >>> Merci à l’ami Patrick Hervé qui a retrouvé ce dessin de circonstance de notre polémiste talentueux et ancien élève Jules... Lire >>> En ce 1er Mai notre ami Joël Barreau signe un numéro du Tigre déconfiné en hommage à son père, Louis, qui fut élève du Lycée Clemenceau LTD N°15 Louis Barreau et le péril jaune Photo Jean-Pierre Regnault septembre 2020 Le péril jaune à Lisbonne 4 mai 2021 L’artiche de Joël Barreau a ravivé des souvenirs récents à notre ami... Lire >>> Notre ami Joël Barreau, ancien professeur de lettres classiques cofondateur et vice-président du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau, publie aux Editions Golias son Joël Barreau s’en explique dans une Postface où on le reconnaît bien de tout temps et notamment depuis les cours d’Apologétique reçus dans un établissement religieux, il s’interroge sur le moment de... Lire >>> Notre amie Marie-Hélène Prouteau est l’invitée de la radio RCF Sud-Bretagne le mardi 27 avril à 19 h 30 dans l’émission Entre les lignes » animée par Marie-Thé Brétel-Logan Lire >>> Notre amie Mireille Prado nous informe de la triste nouvelle du décès de son collègue professeur d’ Claude FUSIL ancien élève du Lycée Claude FUSIL merci à Daniel Le Pollotec Chers collègues, Nous apprenons avec tristesse le décès de notre ancien collègue d’ Claude FUSIL ce mercredi 14 avril 2021 à l’âge de 92 ans l’incinération a eu lieu le mercredi 21 avril. Claude... Lire >>> Un conseil de lecture de notre amie historienne Sylvie Bossy-Guérin membre du Comité de l’Histoire du Lycée Un ouvrage récent sur Polytechnique d’Hervé Joly, vraiment très plaisant à lire ... Lire >>> Les Cahiers nantais » publient un hommage au géographe Jean Renard, ancien professeur du Lycée, décédé fin décembre dernier D’un article de notre amie Danielle Rapetti, nous extrayons quelques propos de Jean Renard sur sa conception du rôle de la géographie, sa façon d’en faire et sur ses engagements. Cliquer sur Jean RENARD-CN extraits... Lire >>> Le Tigre déconfiné N°14 a été envoyé aux membres du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau par son dévoué Secrétaire LTD N°14 André le pied à l’étrier et, comme il s’agit d’une enquête, Jean-Pierre Regnault l’a accompagné de photographies tirées de ses archives Joël Barreau alias Jules Maigret Liters alias Simenon Michel... Lire >>> Ce Jeudi 8 avril, l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire tenait son Assemblée générale en visioconférence. Notre amie Noëlle Ménard ne souhaitant pas renouveler son mandat de Chancelier après six ans dans cette fonction, précédés de dix années comme Secrétaire générale, a passé le flambeau. C’est Dominique Pierrelée, historien, qui a été élu Chancelier à l’unanimité, pour trois années, tandis... Lire >>> Samedi 10 avril 2021, Émission Bouquins en Bretagne » présentée par Daniel Raphalen à 10h30 sur Alternantes FM à Nantes, 91 à Campbon. Invitée, Marie-Hélène Prouteau pour Madeleine Bernard La Songeuse de l’invisible » » Éditions Hermann, Lire >>> Prochainement devrait circuler au lycée, auprès des personnels, les anciens et les actifs, le message qui suit. Merci à Anne-Sophie Moreau qui, après Michel Stainer, s’emploie à faire circuler l’information. » Communication de Joël Barreau et de Jean-Louis Liters au titre du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau Il y a 150 ans… En ces temps de commémoration de la Commune de Paris, souvenons-nous... Lire >>> Notre ami Hervé Grandjean, Porte-parole du Ministère des Armées a été l’invité de l’émission Quotidien TMC animée par Yann Barthès A voir en cliquant sur le lien ... Lire >>> Le poète René Guy Cadou est décédé le 21 mars 1951. Il est inhumé, tout comme son épouse Hélène, au Cimetière de La Bouteillerie, donc tout près du Lycée dont il fut l’élève. Notre amie Nathalie Fréour nous informe d’un nouveau site dédié au poète, site que l’on doit à Robert Duguet Cliquez sur le lien Se référer aussi au site... Lire >>> Les passionnés d’histoire et les amoureux de Nantes ne sauraient ignorer la publication, par Jean-François Caraës, de Pour beaucoup plus de détails, veuillez cliquer sur le lien Quai de la Fosse Quelques mots sur l’auteur Jean-François CARAËS, conservateur en chef du patrimoine er, né à Nantes, a été directeur adjoint des Archives départementales... Lire >>> Notre amie Anne DAVID Documentaliste au Lycée et membre du Comité de l’Histoire nous informe de la visite au de Lionel DERIMAIS Textes en trois langues » Lionel Derimais, photo-reporter et ancien élève du lycée 1976-1979 est venu nous apporter au CDI son très bel ouvrage Cultural Evolution, China 2005-2010 Lorsque Lionel... Lire >>> Prix de la Crypte 2017 pour son Le ravin aux ritournelles notre ami Axel Sourisseau vient de publier chez le même éditeur un deuxième ouvrage Catafalques Ca y est, catafalques est sorti !!!! Bravo Axel !... Lire >>> Conférence en distanciel via Zoom de notre ami l’historien Jean Guiffan Vous trouverez le lien pour vous inscrire sur la Toile... Lire >>> Lire >>> Notre amie, l’historienne Florence Regourd, signe le numéro 13 du Tigre déconfiné Il est consacré à un certain Georges C. et traite du printemps terrible de 1871 ! LTD N°13 Georges C. Le texte de cet article peut-être aussi retrouvé dans le recueil La Pointe aux herbes » La Pointe aux herbes présentation type... Lire >>> Le message de notre ami Jacques Ricot ancien professeur de philosophie au lycée » Bonjour, J’ai le plaisir de vous informer de la parution de mon nouveau livre. Il est consacré à la question animale sous le titre Qui sauver ? L’homme ou le chien ? Sur la dissolution des frontières entre l’homme et l’animal Mame. On peut lire les premières pages et la table des matières de l’ouvrage à l’adresse... Lire >>> A l’occasion de la publication du premier tome de son Théâtre Robert Badinter est l’invité de l’émission de France 5 La Grande Librairie » ... Lire >>> Le saviez-vous ? Le Matthieu du déjà fameux groupe Videoclub est un ancien de Clemenceau ! Vous saurez tout en lisant les pages de Presse Océan video clubAdele et Matth ieu PO18 février 2021 ou presque tout car il n’est pas dit que Matthieu Reynaud a été élève en seconde au lycée Clemenceau lors de l’année scolaire 2017-2018. Un passage rapide, certes ! Mais il n’est pas... Lire >>> Avec les vacances d’hiver nous avions manqué la sortie des Griffes du Tigre » de février Merci à l’ami Gilles Le Mettez qui veille Il vous reste à cliquer sur ce lien LGT FEVRIER pour découvrir la poignante actualité des lycéens et lycéennes de Clemenceau ... Lire >>> En raison de la pandémie de Covid l’Assemblée Générale 2021 du CHLCN se tiendra à distance Vous pouvez trouver ici le rapport d’activités 1 Rapport moral AG 2020-2021 et le bulletin d’adhésion 5 Bulletin d’adhésion 2020-2021... Lire >>> Ouest-France 6 mars 2021 vous propose un tour de Nantes sur les pas de Jules Verne Très bien mais les lieux de formation du petit Jules ne sont pas nommés ni le Jardin des Plantes, beau lieu de méditation. Voir à l’onglet Julien / Biographies ... Lire >>> Pamphile nous offre de délicieux clips où il joue et chante ! A ne pas manquer ! Le message du jour de Pamphile » Bonjour la compagnie! J’espère que tout va bien pour vous, Je viens de sortir un petit clip fait de mes petites mains, sur un petit texte de mon cru ça va finir par faire beaucoup de petit. Pas forcément des plus gais, mais j’ai eu plaisir à l’écrire/tourner/monter, et ça... Lire >>> Notre amie historienne Florence Regourd publie un nouveau livre, une biographie romancée d’une Communeuse » vendéenne Marie-Augustine Gaboriaud Je vous signale la parution de la biographie romancée d’une Vendéenne, déportée avec Louise Michel pour son action dans la Commune de Paris, et qui le paya d’un sort tragique mari également déporté assassiné, elle-même morte à Nouméa à 47 ans. Née à... Lire >>> Le Pays Nantais a échappé à la première vague de neige sur la Bretagne mais ce 11 février 2021 une poudreuse généreuse l’a envahi. Merci à l’ami Gilles Le Mettez conseiller principal d’éducation qui nous a adressé deux photographies du lycée dans son habit blanc Gilles Profitez de ces quelques vues de votre vieux bahut masqué 😷… mais surtout enneigé 🎿👍 » Cour... Lire >>> C’est avec bonheur que nous apprenons que notre collègue Yannick Alméras est nommé Inspecteur Général de Sciences Physiques Nous sommes nombreux à nous en réjouir pour lui-même même si son départ va compter pour la classe de MP* où il enseignait et où il avait succédé à Léon Bellanger. Vives Félicitations Georges Merci à Denis Choimet, autrefois à Clemenceau et aujourd’hui à Lyon au... Lire >>> Aujourd’hui il neige et il fait froid sur le Pays Nantais ! mais le 17 juin 2004 l’hôtel de la Duchesse Anne s’embrasait Cliquez sur ce lien LTD N°12 L’Hôtel de la Duchesse Anne Des fumées bien visibles et odorantes dans les couloirs du lycée Photo de Jean-Pierre Regnault Présents et acteurs de ce 17 juin 2004, ils réagissent au LTD et témoignent Ah oui ! Comment oublier... Lire >>> Notre amie Marie-Hélène Prouteau, ancienne élève et ancienne professeure de lettres au lycée, a publié un nouveau livre. Il s’agit d’une biographie, non romancée précise l’autrice Madeleine Bernard la Songeuse de l’invisible Editions Hermann L’éditeur a prévu une formule de souscription valable jusqu’au 24 février. Vu la... Lire >>> Joël BATTEUX 1943-2021 élève ingénieur chimiste homme politique maire de Saint-Nazaire Joël Batteux est né le 16 décembre 1943 à Vitré Ille-et-Vilaine. Ingénieur chimiste de formation Ensi de Rennes, il a d’abord été assistant chercheur à l’université de Nantes. Adhérent du parti socialiste depuis 1974, il entre au conseil municipal de Saint-Nazaire en 1977. Il a été maire de Saint-Nazaire 1983 à 2014,... Lire >>> Armel Tripon sur L’Occitane en Provence a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe à la 11ème place après 84 jours, 17 heures, 7 minutes en mer Photo David Ademas Ouest-France Bravo Armel ! Il fallait le faire ! Georges ... Lire >>> On lit sur le site de Presse-Océan Le Nantais Armel Tripon L’Occitane en Provence ne rentrera pas aux Sables-d’Olonne avant la semaine prochaine, en raison de deux tempêtes qui agitent la mer dans le golfe de Gascogne. La mer va être très, très forte dès vendredi soir dans le golfe de Gascogne avec une première puis une deuxième dépression, a expliqué Tripon. Il y aura des creux de plus de dix mètres ! Je ne peux pas passer... Lire >>> Pour découvrir le N°4 des Griffes du Tigre de la saison 2020-2021 il vous reste à cliquer sur ce lien LGT... Lire >>> La famille Zamansky fait part dans la Presse Ouest France le 27 janvier 2021 du décès de Madame Jeanne Zamansky 1922-2021 Ancienne professeure de mathématiques au Lycée Guist’hau de Nantes Un hommage lui sera rendu au Cimetière du Croisic le vendredi 29 janvier 2021 à 16 h45 suivi de l’inhumation. Mademoiselle Jeanne Zamansky a aussi enseigné au Lycée Clemenceau pour un complément... Lire >>> A découvrir sur Arte un magnifique documentaire On peut y voir un ancien élève du lycée Dorian Dallongeville Le film date de 2019. Depuis Dorian a changé de fonctions Ancien directeur du patrimoine de l’EPCC French Lines & Cies Il est aujourd’hui Chargé de tutelle des musées nationaux SMF... Lire >>> Les Editions L’Harmattan informent de la publication d’une étude de Bernard Schwengler à méditer… ... Lire >>> Ouest-France – Dimanche 17 janvier 2021 ... Lire >>> Cliquez pour savoir pourquoi s’orienter vers les CPGE littéraires Diaporama CPGE Clemenceau. 2020-2021 A chacun sa réussite ! Merci à Nicolas Le Brazidec ... Lire >>> Les Classiques Garnier annoncent la parution du troisième numéro des Cahiers Tristan Corbière... Lire >>> Quel magnifique bâtiment c’était ! Malheureusement ce soir de la fin juin 2004, le bâtiment s’embrasa ! Ce soir-là l’Amicale des Personnels du Lycée Clemenceau avait réservé le restaurant pour fêter la fin de l’année scolaire et honorer les nouveaux retraités. Dans la soirée, le personnel assemblé dans l’ancienne chapelle du lycée, sentit le roussi et vit la fumée… ... Lire >>> On apprend ce soir le décès de Joël Batteux ce dimanche 10 janvier 2021. Ancien maire de Saint-Nazaire, il était un ancien élève du Lycée Clemenceau où il avait fait sa Prépa aux écoles d’ingénieurs. Document France 3 Ouest-France 12 janvier 2021 Notre ami Bernard ALLAIRE, alors... Lire >>> Dédié aux frères André et Arsène CLODIC qui ont été tous les deux garçons » au Lycée ainsi que plusieurs membres de leur famille, venus du Morbihan Le Tigre déconfiné N°11 est publié Cliquez sur le lien LTD N°11 André et Arsène CLODIC 1929-1930 Merci à Annick CLODIC, fille d’André CLODIC et ancienne élève du Lycée, qui nous a apporté informations et photographies. Jean-Louis Liters ... Lire >>> Ouest-France 5 janvier 2021 consacre une pleine page aux deux frères Gilles et Patrick Rampillon dans un beau derby footballistique Nantes-Rennes Ce que l’on sait moins c’est que Gilles Rampillon a été élève en Prépa littéraire au Lycée Clemenceau !... Lire >>> Joël Batteux, ancien maire de Saint-Nazaire, et ancien élève du Lycée Clemenceau où il a fait sa Prépa Ingénieurs, répond à Ouest-France à propos du Radôme. Joël Batteux Ouest-France » Un radôme. Étrange mot qui, pour beaucoup, n’évoque rien, même si, en définitive, il en rassemble deux radar et dôme. Depuis maintenant treize ans, cette demi-sphère trône sur le toit de la base sous-marine à la... Lire >>> Nos amis Jean et Annick Trebern, anciens professeurs de sciences physiques du lycée Clemenceau, nous adressent une belle Carte de Bons Voeux Jean explique En fait, Annick a réalisé une copie d’un tableau de Robert Micheau-Vernez 1907-1989, qui fut mon prof de dessin au lycée de Quimper et aussi celui de mon frère et de ma sœur. J’étais très mauvais en dessin, mais j’aimais... Lire >>> Nous avions manqué le N°2 des Griffes du Tigre alors que nous avons publié les N°1 10 octobre et N°3 14 décembre. Sa rédactrice en chef, Nora SENHAJI RHAZI, a bien voulu réparer cet oubli. Vous trouverez le LGT N°2 à sa date de publication 5 novembre 2020. Bonne lecture... Lire >>> Nora SENHAJI RHAZI, rédactrice en chef, nous envoie le numéro 2 des Griffes du Tigre Qu’elle en soit remerciée ainsi que toute l’équipe des rédacteurs et des rédactrices qui ne manquent ni d’à-propos, ni de vigueur. Georges Cliquer LGT NOVEMBRE... Lire >>> Le message de Pamphile qu’on est heureux de retrouver en 2021 comme on l’a été tout au long de l’année 2020. Ne dit-on pas que la musique adoucit les moeurs ! JL » Salut à tous ! Que 2021 soit une meilleure année, riche en échanges humains, en belles découvertes, et on l’espère de plus en plus riche artistiquement ! Petite vidéo de 50 secondes qui remplace la photo cette année, on... Lire >>> Ouest-France annonce ce jour la publication d’un coffret La plume au coeur » de 102 titres de Yvan Dautin couvrant 50 années de chanson Yvan Dautin, que connaît bien notre ami Bernard Allaire, est on le sait un ancien élève du Lycée Clemenceau. Précipitez-vous ! Georges Ouest-France 2 janvier... Lire >>> Jean Renard 1936-2020 professeur d’histoire et géographie Géographe Jean Renard Jean Renard est né le 16 novembre 1936 à Paris. Après des études secondaires au Lycée Henri IV et supérieures à la Sorbonne, il fut reçu en 1962 à l’agrégation de géographie. Il a enseigné l’histoire et la géographie au Lycée Clemenceau 1963-1964 en classe préparatoire au haut enseignement... Lire >>> Notre ami et historien Jean Guiffan nous apprend la disparition de son collègue et ami, le géographe Jean Renard auquel il a succédé au Lycée Clemenceau en classe préparatoire à HEC. Jean Renard La géographe Danielle Rapetti qui, écrit-elle, a fait partie de la même maison » que Jean Renard, à savoir l’Institut de Géographie, lui sait gré d’avoir souvent soutenu son travail. Elle... Lire >>> Numéro spécial de 1er Janvier Le Tigre déconfiné N°10 est paru ! Cliquez sur LTD N°10 Conte d’Axel Axel Sourisseau, auteur, ancien élève du Lycée Clemenceau et ancien rédacteur en chef des Griffes du Tigre, a écrit ce conte spécialement pour le LTD à l’occasion de cette nouvelle année. Grand merci à lui. En écho au Conte d’Axel et en pur hasard, cette... Lire >>> L’historien Alain Boulaire consacre un volume aux Compagnon de la Libération liés à la Bretagne Parmi eux deux anciens élèves du Lycée Clemenceau Alfred HEURTAUX et Charles LE COCQ Se reporter à l’onglet Julien /... Lire >>> Jean Auvigne, ancien élève du Lycée Clemenceau, professeur d’urologie au CHU de Nantes, est décédé le 20 décembre 2020 à l’âge de 95 ans. Il était le fils du docteur René Auvigne voir à l’onglet Julien / biographie Sincères condoléances... Lire >>> A compter du 1er janvier 2021 notre ami Hervé Grandjean, ancien élève des lycées Jules-Verne et Clemenceau, sera le porte-parole du Ministère des Armées C’est dans les fonctions de conseiller pour les affaires industrielles de la ministre des Armées, Florence Parly, qu’il avait bien voulu recevoir, en juillet 2019 à l’Hôtel de Brienne, une petite délégation de... Lire >>> Invitation à vous rendre au Musée Rural de l’Education dans les Côtes d’Armor Bothoa 22480 Saint-Nicolas du Pélem Depuis 1994, l’école de Bothoa est ouverte au public. Il est invité à y découvrir la vie et l’école des années trente en Bretagne centrale. Une exposition temporaire en préparation est intitulée Sarrau noir et bras croisés. La photo de classe... Lire >>> La terrible nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre Notre grande amie Maryvonne de Rugy, ancienne professeure d’allemand au Lycée Clemenceau, est décédée à la Clinique Brétéché de Nantes ce jeudi après-midi 17 décembre 2020. Depuis plusieurs années elle souffrait d’un cancer qui a fini par l’emporter. Toutes nos condoléances et l’expression de toute notre... Lire >>> Notre ami Jean-Yves Paumier nous avait annoncé la parution ce jour d’un nouveau Gracq chez Corti, Noeuds de vie Julien Gracq inédit – Le Figaro 2020-12-10 Noeuds de vie est paru La quatrième de couverture Article publié dans La Croix 6 janvier 2021 sous la plume de Jean-Claude Raspiengeas Nœuds de vie », les paysages intimes de Julien Gracq... Lire >>> Découvrez la nouvelle livraison des Griffes du Tigre LES GRIFFES DU TIGRE Décembre 2020 ... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters SCHWOB Maurice 1859-1928 Élève / Directeur de journal Né à Strasbourg le 7 mai 1859, il est le fils de George Schwob et le frère de Marcel Schwob. Élève au lycée en mathématiques spéciales en 1877, il entre à l’École Polytechnique. A la mort de son père en 1892, il lui succède à la direction du Phare de la Loire.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters SCHWOB Marcel 1867-1905 Élève / Journaliste – Écrivain Né à Chaville le 23 août 1867, frère de Maurice Schwob et fils de George Schwob 1822-1892, le directeur à partir de 1876 du Phare de la Loire, journal républicain dirigé jusqu’alors par Victor et Évariste Mangin. A onze ans, le 23 décembre 1878, il... Lire >>> Ouest-France 14 décembre 2020 Maurice et Marcel Schwob ont été élèves du lycée de Nantes Voir à l’onglet Julien /... Lire >>> Le LTD N°9 est à votre disposition Rédigé par notre ami, mathématicien et philatéliste, Jacques Boulard et consacré à la Marcophilie au Lycée Clemenceau Il suffit de cliquer LTD N°9... Lire >>> Le message de l’ami Pamphile » Salut la compagnie ! Je serai de nouveau en Live sur Instagram dimanche soir à 19h30 pour une heure en musique ! L’occasion de partager de la musique tout en restant confiné on en voit le bout ! On espère !. Au plaisir de vous y voir, Mon Insta Pamphile Chambon Musicalement ... Lire >>> Lycée Clemenceau Terminale S1 Sur cette photo figurent notamment quatre futurs Normaliens François Bolley Mathématiques 3ème rang, le 4ème en partant de la droite Loïc Bonhoure Biologie 3ème rang, le 3ème en partant de la droite Rémy Duthille Lettres B / L 2ème rang, 5ème personne en partant de la droite Maël Renouard Lettres A / L 2ème rang, 2ème personne en partant de la droite Merci à Jean... Lire >>> Lycée Clemenceau Année 1984-1985 Terminale D section c A la gauche du professeur, Jean Trebern, le futur biologiste et académicien Alain Chédotal Merci à Jean Trebern pour la communication de ce document 5 décembre 2020... Lire >>> Le 5 décembre 2017 Alain Chédotal a été élu membre de la prestigieuse Académie des Sciences dans la section Biologie intégrative Né à Nantes en 1967, il a préparé son bacc D au Lycée Clemenceau et y a fait sa Prépa Agro. Il a alors réussi le concours d’entrée à l’Ecole Normale supérieure de Lyon. Spécialiste du développement des circuits neuronaux, il est actuellement notamment le... Lire >>> Pamphile nous informe et nous donne rendez-vous dimanche soir Salut la compagnie, J’espère que tout va bien pour vous. J’ai été invité par l’émission Envie Dehors ! au moment des rdv de l’Erdre, avec mon trio Kord’accord’ , et l’émission à été diffusée récemment. Si vous le désirez, vous pouvez retrouver cet épisode sur internet en vous rendant sur le site de FRANCE 3 Pays... Lire >>> Pour découvrir Le livret d’Anophèle », avec des illustrations et des photos originales de l’auteur notre ami Bernard Allaire cliquez sur WANTED Auteur cherche un chorégraphe ... Lire >>> Presse Océan publie ce 30 novembre 2020 les réponses de l’écrivain Maël Renouard aux questions du journaliste Stéphane Pajot Ainsi qu’une contribution de Claude Randé qui, deux années de suite, fut la professeure de grec ancien, de Maël et qui a bien lu et apprécié L’Historiographe du Royaume publié chez Grasset Se reporter sur cet onglet aux annonces des 2020/10/12 et 2020/10/27 ... Lire >>> Stéphane Pajot, journaliste à Presse-Océan, a interviewé Maël Renouard à la veille de la proclamation du nom du lauréat du Prix Goncourt 2020. C’est en ligne et ce sera dans l’édition papier de demain lundi ! A découvrir aussi la contribution de Claude Randé qui fut durant deux ans la professeure de grec ancien de Maël Maintenant, attendons demain ! Jean-Louis... Lire >>> Une alerte de Pamphile pour ce dimanche soir à 19 h 30 Salut la compagnie! Je serai en Live sur Instagram ce soir à 19 h 30 pour une heure en musique ! L’occasion de partager un moment interactif ensemble en musique ! Et en plus même pas besoin de bouger de chez soi, comme quoi la technologie c’est beau. Au plaisir de vous y voir, Mon Insta Pamphile Chambon Bises musicales Pamphile Plus... Lire >>> Le Cahier 2021 de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire sera bientôt en Librairie dès le 18 décembre couverture cahier 2021 Avec de nombreux articles consacrés au poète René Guy Cadou, ancien élève du Lycée, et aussi à ses amis Julien Lanoë par Annie Ollivier et Sylvain Chiffoleau par Joël Barreau. A noter aussi un article mystérieux écrit par le plasticien Pierre... Lire >>> Le Colloque en l’honneur du mathématicien et homme politique Charles-Ange Laisant 27 au 29 octobre 2021 à l’Université de Nantes Une annonce du Laboratoire de Mathématiques Jean Leray Le Laboratoire de Mathématiques Jean Leray de l’Université de Nantes organise du 27 au 29 octobre 2021 le colloque international CICL Colloque International pour le Centenaire de Laisant centré sur la figure du... Lire >>> Vite ! Pamphile nous informe et nous donne rendez-vous ce soir » Salut la compagnie, J’espère que tout va bien pour vous. Je serai en live sur Twitch ce soir à 18h30 pour une heure en musique De l’accordéon, de la guitare, du chant, du jazz ! Si vous voulez qu’on passe ce moment ensemble voici le lien j’y serai aussi dimanche prochain, 18h30 aussi ... Lire >>> Mathurin Crucy est à l’honneur sur Ouest-France ce jour Ouest-France 16 novembre 2020 Son fils, Félix Crucy, et son petit-fils, Georges Crucy, furent aussi des architectes importants. En outre ils furent des élèves du Lycée de Nantes. Se reporter à l’onglet Julien /... Lire >>> On apprend ce jour le décès, à 95 ans, de Henri Vié, architecte comme son grand-père, son père Henri Vié et ses frères Michel et Pierre. Les Vié avaient notamment construit au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale le bâtiment du Lycée qu’on appelait le bâtiment B » remplacé aujourd’hui par celui qui abrite l’infirmerie et les salles et laboratoires de sciences et vie de la terre. Ils sont aussi les... Lire >>> Pour les plus anciens d’entre nous où étions nous ce soir où nous avons appris la mort du général de Gaulle ? Qu’avons-nous ressenti ? Notre ami Patrick Hervé, Drig pour les habitués de ce site, nous livre ses souvenirs personnels, filiaux et en tout point émouvants » 1970 MORT DE DE GAULLE Le 10 novembre 1970, en fin d’après-midi ? je sortais des cours d’hypokhâgne lorsque, près de la plaque qui... Lire >>> On ne dira jamais assez la richesse des Archives municipales de Nantes en ligne et la fluidité de la recherche ! Une nouvelle base de données, partagée avec Nantes Patrimonia, est proposée par les AMN depuis ce 11 novembre 2020 On applaudit sans réserve ! Jean-Louis Liters pour Georges Article de Thomas HENG Ouest-France, édition nantaise du 12 novembre 2020 Il nous reste lourd travail à... Lire >>> L’historienne et membre du Comité de l’Histoire du Lycée Florence REGOURD signe le numéro de novembre du Tigre déconfiné. Il est consacré à deux frères, sculpteurs, anciens du lycée Jan et Joël MARTEL Cliché Thérèse Bonney Bonne découverte. Il vous suffit de cliquer sur le lien LTD N°8 Les frères Martel A saint-Nazaire les... Lire >>> Ouest-France mercredi 11 novembre 2020 Dans le même temps, le Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes publie les Chroniques de la Première Guerre mondiale écrites de 2013 à 2019 par l’historien Jean Bourgeon. Les souscripteurs seront informés en temps utile des moyens mis en oeuvre pour la mise à disposition des volumes. Le CHLCN Maurice Genevoix est un ancien élève du Lycée Lakanal ! La... Lire >>> Le temps passe vite… Un article de Ouest-France de ce vendredi 6 novembre 2020 René Leduc est un ancien élève du lycée. On peut se reporter à sa notice à l’onglet Julien / Biographies Un lecteur attentif remarquera un détail sans véritable importance en fait quand il s’agit d’honorer la mémoire de ce pionnier de l’aviation. René Leduc est décédé à 83 ans le 25 novembre... Lire >>> Notre ami Bernard ALLAIRE nous gratifie d’un splendide ouvrage, tonnant et étonnant, publié aux Editions du Petit Véhicule intitulé Le livret d’Anophèle. Le livret … Avec des illustrations et des photos originales de l’auteur. Un livret en quatre actes encadrés d’un prologue et d’une postface. Un peu Soulages. Un peu Pérec. Un peu Khalil Gibran. Un livre personnel à nul autre pareil Un résume Luc... Lire >>> On annonce le décès accidentel ce 27 octobre 2020 de Jacques Grandjouan Jacques Grandjouan, né à Nantes le 5 octobre 1949, ancien élève du lycée, a été un réalisateur, un acteur et également un romancier. Plus connu dans le monde du cinéma sous le nom Jean-Jacques Grand-Jouan, il a été Grand prix de Rome du cinéma en 1974. Article d’Alain-Pierre Daguin Presse-Océan 4 mai 1992 On retient ici... Lire >>> Communiqué du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes Madame la Proviseure avait bien voulu autoriser le Comité de l’Histoire du Lycée et l’Amicale des Anciens Elèves à se réunir dans la cour d’honneur ce mercredi 11 novembre 2020 pour une sobre commémoration dans le respect des règles barrières. La décision prise au plus haut niveau de l’Etat d’un nouveau confinement national... Lire >>> Source France-Info / Culture Le lauréat du Prix Goncourt 2020 sera annoncé le 10 novembre à 12 h 45 au Café Drouant Un article de La Croix jeudi 5 novembre 2020 Presse Océan et un article signé Stéphane Pajot ... Lire >>> Notre ami Jean Guiffan l’historien du Lycée Clemenceau est à La Baule ce jeudi 29 Ouest-France, lundi 26 octobre 2020 ... Lire >>> Il était né un 27 octobre… Engagé volontaire contre la volonté de ses parents, il est mort à l’offensive de Champagne à la veille de ses 19 ans ! C’était en 1915. Merci à notre amie Sylvie Bossy-Guérin, professeure d’histoire et membre du CHLCN, de nous avoir communiqué cet article paru dans Le Populaire du 15 janvier 1916. On peut trouver le journal aux AD44. ... Lire >>> Jean-Pierre Richard a bien voulu répondre aux questions de Georges ce 20 octobre 2020 Votre passage à Clemenceau ? Oui, je n’ai fait que la HK 1966-67 à Clemenceau après Jules Verne », de la 6e à la Terminale bac Lettres en 1966 mais quelle année bénie Jean Guiffan, Georges Hoffman, Michel Verret… ce sont ces deux derniers, dont je vénère le souvenir, qui m’ont suggéré de candidater à Louis-le-Grand... Lire >>> Réactions après l’assassinat de Samuel PATY, professeur d’histoire-géographie au Collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine Robert BADINTER L’Invité de 7 h 50 de Léa Salamé sur France-Inter le mercredi 21 octobre 2020 Robert Badinter, avocat et ancien Garde des Sceaux, ancien élève du Lycée Jules Verne, président d’honneur des cérémonies du Bicentenaire du Lycée Clemenceau ... Lire >>> Le Lycée Clemenceau s’honorait déjà d’avoir, parmi ses anciens élèves des traducteurs de belle notoriété. Citons Pierre-François Caillé 1907-1979 avec notamment Autant en emporte le vent, et Jean Rosenthal 1923-2020. Il nous faudra dorénavant compter avec Jean-Pierre Richard au titre de traducteur d’œuvres anglo-saxonnes. Jean-Pierre Richard, ancien élève des lycées Jules Verne et Clemenceau... Lire >>> Notre ami Patrick Hervé, Drig pour les initiés et bien connu sur ce site, nous communique l’annonce de la publication d’un livre auquel il contribue et dédié à sa chère Bretagne. Le message de ce jour de Patrick Le livre petit mais fonnus » riche en contenu sera présenté au festival du livre de Carhaix le 24 et 25 octobre. Il aborde tous les aspects qui font la singularité de la... Lire >>> Cela fait très plaisir de recevoir des nouvelles de ses anciens élèves, parfois très longtemps après les avoir eus dans notre classe ce qui n’est pas le cas de Kenan Kenan KERGRENE qui prépara son baccalauréat au Lycée Nicola Appert d’Orvault nous écrit Kenan Kergrene Extrait du message de Kenan » Bonjour, Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, j’étais en MPSI1 à... Lire >>> La Conférence est annulée du fait de la Covid Notre ami Joël Barreau intervient aux ADLA 6 rue Bouillé à Nantes ce jeudi 17 décembre à 17 h 30 pour une Conférence intitulée Un instituteur en Loire-Inférieure René Guy Cadou » Joël Barreau, ancien professeur de Lettres classiques au Lycée Clemenceau, est l’un des cofondateurs et le vice-président du Comité de l’Histoire du Lycée. A ce titre, dans le livre... Lire >>> Merci à Grasset Un livre, un roman, L’historiographe du royaume, publié par Grasset et un auteur, Maël Renouard, font parler d’eux ! Le roman est sélectionné pour plusieurs Prix le Prix Giono, le Prix Goncourt, le Grand prix de l’Académie française ! L’auteur, Maël Renouard, est né le 20 avril 1979. Normalien reçu à la rue d’Ulm en 1998, agrégé de philosophie, il n’en est... Lire >>> Jules Grandjouan à l’honneur dans l’édition nantaise de Ouest-France Voir pour cet ancien élève du Lycée de Nantes à l’onglet Julien / Biographies... Lire >>> Le long parcours scolaire de chacun commence au contact d’instituteurs comme on disait autrefois et ce sont le plus souvent des institutrices. On leur doit beaucoup ! Premier contact avec la société et les autres, petits et grands, le savoir-faire et le sacré savoir. Le Tigre déconfiné veut leur rendre hommage dans ce lycée d’abord de garçons avec longtemps un corps enseignant exclusivement masculin. Il le fait au... Lire >>> Grande surprise ce matin tandis que Gilles Le Mettez merci à lui envoyait à Georges Les Griffes du Tigre ! La formule a totalement changé ! A vous de découvrir en cliquant LES GRIFFES DU TIGRE Octobre 2020... Lire >>> Manifestement, on dirait que tout ce qui touche à Clemenceau nous intéresse ! Telle cette histoire d’arbre trouvée dans l’Edition du soir de Ouest-France ce vendredi 9 octobre ... Lire >>> Nous apprenons par son ancien élève, devenu son beau-fils, notre collègue Jean-Marc Vince la très triste nouvelle de la disparition de notre collègue Josette Pion. Je me souviens d’une collègue extrêmement sympathique et rayonnante dont le départ du lycée Clemenceau avait laissé beaucoup de regret. Jean-Louis Liters Message de Jean-Marc Vince C’est avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès soudain de... Lire >>> Jusqu’ici la Covid avait empêché cette rencontre entre le successeur de Frédéric Pichard, en poste depuis la rentrée 2020, et le président du Comité de l’Histoire. Avec les gestes de distanciation sociale requis et les masques imposés, la rencontre très cordiale a eu lieu ce mardi 6 octobre et le nouvel adjoint s’est vu remettre le Potache Océan et le Livre du Bicentenaire. David Couronné nouveau... Lire >>> Nos amis Hélène et Jean-François ils ont chanté Corbière et Cadou et tant d’autres ils ont honoré Gracq lauréats du Prix Loin du marketing » 2020 pour l’ensemble de leur oeuvre ! Félicitations à eux et bravo au Jury Georges Ouest-France Dimanche 4 octobre 2020 ... Lire >>> Aymeric Seassau, nouvel Adjoint de Nantes à la Culture, s’entretient avec Ouest-France 2 octobre 2020 Extrait concernant un grand projet lié à Jules Verne ... Lire >>> Un livre, un débat, un article et au centre Alain Supiot, ancien élève du Lycée, juriste, professeur émérite au Collège de France Le livre La Gouvernance par les nombres ». Il s’agit du cours au Collège de France 2012-2014 de ce titulaire de la chaire de droit. Le débat Celui Le temps du débat » organisé sur France-Culture par Emmanuel Laurentin de France Culture et Béatrice Bouniol de La Croix. L’objet du... Lire >>> Lucie Leboulleux a fait sa Prépa au Lycée Clemenceau Aujourd’hui, chercheuse en astronomie spécialiste d’exoplanétologie, elle vient de recevoir le Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Toutes les félicitations de Georges En pleine page sur Ouest-France 30 septembre 2020 ... Lire >>> Le message de Pamphile Bonjour amis chanteurs amateurs professionnels et autres ! et bonjour aux autres aussi, restons courtois Les inscriptions pour le prochain stage de chanson et interprétation sont ouvertes ! En petit comité, cela va de soi, donc pensez à vous inscrire au plus vite. Il y aura même un spectacle-restitution, dans les règles de l’art, et dans celles des conditions sanitaires actuelles. Ce... Lire >>> Le message de rentrée de Pamphile Vous aimez chanter et vous voulez découvrir ou redécouvrir le jazz vocal ? Venez rejoindre la chorale Allez Chante à partir de ce mardi 22 septembre au 23 rue du Général Margueritte de 20h15 à 21h45. Notre ancienne salle n’étant pas accessible compte tenu de la situation sanitaire, les séances se dérouleront pour le moment, sous le grand barnum du jardin, ou à l’intérieur, par groupe de 10... Lire >>> Ouest-France édition du 21 septembre 2020 Les Babin-Chevaye ont été élèves du Lycée Voir à l’onglet Julien /... Lire >>> Sylvie Bossy-Guérin, professeure d’histoire-géographie au Lycée Julien Gracq de Beaupréau-en-Mauges et membre du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau, signe le N°6 du Tigre Déconfiné Il est consacré aux premiers rugbymen du Lycée de Nantes. LTD N°6... Lire >>> Florence Regourd, professeure d’histoire, a enseigné notamment au Lycée Clemenceau. Fondatrice en 1983 et présidente du CDHMOT Centre de Documentation sur l’Histoire du Mouvement Ouvrier et du Travail en Vendée elle publie flyer souscription pdf Noter que le temps de souscription avait été prolongé jusqu’au 15 septembre. Une fois le livre entre les mains Chère Collègue, j’ai reçu... Lire >>> Un message de Gabriel élève du Lycée Jules Verne sous le prénom de Chloé et administrateur de l’Amicale des Anciens Elèves des Lycées Clemenceau et Jules Verne Cela fait des années que je fréquente l’Amicale des anciens élèves, avec toujours une grande joie. Les membres de l’Amicale m’ont connu dès l’âge de 14 ans, alors collégienne, puis lycéenne de Jules Verne. Cette année,... Lire >>> En ce jour d’une rentrée scolaire bien particulière, voici le numéro 5 du Tigre déconfiné. Il est consacré au raisin , alors que débutent les vendanges. A récolter en cliquant LTD N°5 Le raisin On le doit à un jeune bachelier du lycée Alexandre Closset qui devient en ce jour étudiant en BCPST 1ère année. Alexandre était l’an dernier le rédacteur en chef des Griffes du Tigre. Des Griffes du Tigre au... Lire >>> Steve Doswell en anglais Reinhard Nadler en allemand et Esteban Fernandez en espagnol ont été Assistants de langues étrangères au Lycée Clemenceau durant l’année scolaire 1978-1979. Steve nous écrit après avoir visité et contacté Georges et les autres ». Reinhard et Esteban ne sont pas loin ! Voilà quelques extraits des messages de Steve en... Lire >>> Nicolas FAVREL Chef de Service Service Maîtrise d’Ouvrage des Lycées en Proximité Direction du Patrimoine Immobilier Région des Pays de la Loire Au titre de ses nouvelles fonctions, Nicolas va donc veiller notamment sur les bâtiments des lycées Clemenceau et Jules Verne. Egalement sur La Colinière où il a fait ses études secondaires, avant de préparer les concours d’entrée aux grandes écoles scientifiques à Clemenceau ... Lire >>> Autour de Maurice DENIZEAU, professeur de géographie 1 Dominique LEFEBVRE 2 Yves AUMON 3 Jean-Michel NICOLAS 4 Jean-Noël GUYE 5 Jean-Claude ALLAIRE 6 Philippe MOTIN 7 Philippe LETOT 8 Hugues DUCHIER Ne sont pas sur la photographie Fernando CARMONA et Jean-Jacques GARNIER qui ont quitté la Prépa en cours d’année. Merci notamment à Jean-Noël GUYE et Philippe... Lire >>> Il y a plusieurs mois Jean-Noël GUYE nous a interrogés il voulait retrouver les noms de ses camarades de la Préparation Hydrographie en 1967-1968. Son condisciple Philippe LETOT avait conservé la Photo de classe. Au bout de quelques échanges, voilà ce que cela donnait 1 Dominique LEFEBVRE 2 Yves AUMON 3 Jean-Michel NICOLAS 4 Jean-Noël GUYE 5 Jean-Claude ALLAIRE 6 Philippe MOTIN 7 Philippe... Lire >>> Dernier jour sur Ouest-France et un petit jeu accompagnant un dessin très fouillé de Benoit Vieillard ... Lire >>> A découvrir et bien sûr à lire un joli conte ? philosophique, plein de douceur dans notre monde de brutes. On aura reconnu la patte de l’éditeur Editions du Petit Véhicule. L’auteur du texte est Jacques CHANAUD. Les dessins de Gros Ours et de Jolie Petite Ecureuil sont signés Véronique BOISSEAU. Et, surprise, Bernard ALLAIRE, ami de l’auteur depuis cinquante années, signe... Lire >>> On est ici tout content de recevoir un message de Pamphile ! » Bonjour bonjour! Mon dernier spectacle en trio est tout frais tout chaud ! avec Kord’Accord’ on a la chance de le jouer dans le cadre des rdv de l’Erdre le vendredi 28 août à 20h. Le concert est gratuit mais pour pouvoir y assister, il faut réserver obligatoirement en cliquant sur ce lien ou directement... Lire >>> Le Cirque déconfiné Ouest-France 14 août 2020 L’accès au Petit-Maroc, à Saint-Nazaire, s’est compliqué depuis qu’un cargo a heurté le pont levant, le rendant hors service. Les véhicules de plus de 12,5 tonnes ne peuvent plus se rendre ou partir du quartier, aucun des autres ponts ne supportant au-delà de cette charge. Un problème pour les activités du port, mais aussi pour le cirque Zavatta bloqué sur l’esplanade.... Lire >>> Comme chaque 11 du mois le Tigre s’est déconfiné. Cliquer sur le lien LTD N°4 La Saga Marx Bonne lecture Et Bel Eté Jean-Louis Liters Notre amie Evelyne Kirn a retrouvé un très intéressant article de Ouest-France. Merci à elle. avril 2021 Ouest-France Edition du 6 février... Lire >>> Notre ami Pierre Perron, à l’honneur dans Presse Océan, est aussi un ancien élève du Lycée Clemenceau créateur d’affiche, de logo et de pin’s pour le Comité de l’Histoire du Lycée... Lire >>> Georges Clemenceau inaugure ce soir l’émission de France 5 Une maison, une légende » 22 h 35 – 23 h 05 A l’affiche sa retraite vendéenne de Saint-Vincent-sur-Jard Réalisation Laurence Lowenthal Présentation Patrick Poivre d’Arvor... Lire >>> Quelle désolation ! Quel désastre ! Quelle perte pour le Patrimoine grand orgue, vitraux, tableau de Flandrin à jamais disparus ! Jean-Louis Notre ami Drig préfère en sourire mais pas sûr que l’Ange de Reims appréciera ! En breton Nantes et damné sont des mots qui riment. » Drig Déjà en 1972 Drig c’est en fait Patrick... Lire >>> Georges et les autres a reçu ce jour un courriel de Steve DOSWELL » Bonjour J’étais assistant d’anglais pendant l’année scolaire 1978-79. Je reste en contact avec mes homologues allemand et espagnol. Notre amitié mutuelle remonte à cette année si formative et signifiante pour nous trois, où nous habitions et travaillions au lycée. Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer plus sur notre époque et le lieu... Lire >>> La publication de ce livre en mars 2019 nous avait échappé et pourtant René Pinard et Marc Elder sont deux anciens élèves bien connus du Lycée de Nantes » À bord des chalutiers-dragueurs de mines est un document rare, pris sur le vif, frémissant de vie. Il relate la guerre sous-marine qui infesta les côtes atlantiques, le long des rivages bretons et vendéens, pendant la guerre 1914-1918. Bravant les... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters PINARD René 1883-1938 Élève / Graveur Né à Nantes le 8 mars 1883, d’un père photographe. Élève du Petit puis du Grand-Lycée, il remporte des nominations en dessin, tel le 1er prix de dessin d’imitation en Quatrième 1897. Il est l’élève à l’École des beaux-arts de Paris de Cormon et de Waltner.... Lire >>> Vous connaissez sans doute le plasticien Yves Klein, Et son bleu outremer 1311 Son IKB, International Klein Blue. Découvrez la biographie d’Yves Klein 1928-1962 de la plus agréable des façons par, respectant la chronologie, la réunion de 55 témoignages prêtés à ses familiers, ses amis et surtout les femmes qui l’ont entouré. Un roman biographique » de Teodoro GILABERT ... Lire >>> ARTE programme ce dimanche soir de à le documentaire Clemenceau dans le Jardin de Monet chronique d’une amitié » du réalisateur François Prodromidès Production ARTE France et Zadig Productions avec la participation des musées d’Orsay et de l’Orangerie... Lire >>> 32ème saison théâtrale de l’acteur Eric Chartier, amoureux de littérature Photo Ouest-France Julien Gracq, Nantes ou la forme d’une ville interprété par l’acteur Quand ? Du 17 juillet au 21 août chaque vendredi à 21 h 30 Où ? A La Grange des Brefs en direction des Moutiers près de la chapelle de Prigny Et quoi encore ? D’autres jours, Eric Chartier dit aussi Gustave Flaubert et... Lire >>> Le Magazine Le Matricule des Anges publie dans son numéro de juillet 2020 un dossier sur l’écrivain Paul NIZAN Tout Nantais, également tout Nazairien, se doit d’avoir lu Nizan et notamment son roman Antoine Bloyé 1933 Le Parisien Paul Nizan a été élève du lycée Jules Verne en 1918 Voir à l’onglet Julien /Biographies Jean-Louis... Lire >>> Sous la plume du dessinateur Benoît VIELLARD Ouest-France propose jusqu’au 21 août les escapades de Jules VERNE dans le Nantes d’aujourd’hui... Lire >>> La troisième livraison du Tigre déconfiné est l’oeuvre de Jacques Boulard et porte sur les timbres en relation avec le Lycée Clemenceau Il vous suffit de cliquer sur LDT N°3 Timbres Merci à Jacques l’ami philatéliste ... Lire >>> Marie-Hélène Prouteau, ancienne professeure de lettres au Lycée Clemenceau, nous invite à lire Yves Elléouët Voici le début de la note de lecture de Prouteau à découvrir dans son intégralité sur C’est la Bretagne… » Yves Elléouët fut un créateur solitaire et peu soucieux de sa renommée. Peintre et poète, le gendre d’André... Lire >>> Baccalauréat le Lycée Clemenceau accueille cette année les épreuves orales du second groupe dans la Série S-SVT-spécialité SVT. Tout renseignement sur le site e-lyco du lycée Lire >>> Concours CPGE Session 2020 Banque ECRICOME, filières ECS, ECE et ECT du 24 au 26 juin Banque CCINP-E3A, filière PSI du 2 au 7 juillet Banque Mines-Ponts, filière MP du 8 au 10 juillet Tous les renseignements sur le site e-lyco du Lycée Clemenceau On conseille aux candidats de ne pas être en retard et d’avoir bien repéré les lieux. En raison de la situation sanitaire, des entrées inhabituelles... Lire >>> Les états d’âme de fin de scolarité, confiés à Georges et les autres », d’un jeune bachelier qui tient à rester anonyme » Voilà, c’est fini l’année s’étant achevée ce vendredi 27 juin, me voilà devenu vétéran » … Je suis tout ému à cette idée. Décidément, que d’émotions aujourd’hui après avoir quitté nos profs, nos chers camarades, parfois nos amis, et... Lire >>> C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès d’Yves Jaunasse à l’âge de 78 ans. Ancien cadre de la Société Total, il avait été élève des lycées Jules Verne et Clemenceau durant neuf années, de 1953 à 1962. Fidèle à ses lycées, il était l’un des membres du Bureau de l’Amicale des Anciens Elèves et suivait avec intérêt les travaux du Comité de l’Histoire auquel il avait adhéré en... Lire >>> Une Exposition dédiée à LU du 27 juin 2020 au 3 janvier 2021 De nombreux membres de la famille Lefèvre-Utile ont été élèves du Lycée de Nantes et notamment Louis Lefèvre-Utile 1858-1940. Voir à l’onglet Julien / Biographies. Ouest-France 27-28 juin... Lire >>> Ils et elles ont tenu parole ! Publier dans l’année trois numéros des Griffes du Tigre Découvrez le numéro des Griffes de l’été 2020. Il est plein de couleur avec des articles qui sentent bon les vacances Voyage les Iles italiennes », Le festival de Cannes », des poèmes et des jeux… Ajouterai-je Miss France » c’est un point de vue ? Bravo à Axelle et à Alexandre, les rédacteurs... Lire >>> Pamphile, tout fourmillant d’idées, renoue, pour notre plaisir, avec ses messages » Salut tout le monde! J’ai terminé de monter ma dernière vidéo, je vous met le lien juste ici. Je devrais trouver le temps d’en tourner une d’ici deux trois jours, tant que les idées fourmillent… A bientôt en musique ! » Pamphile Plus d’infos sur Lire >>> L’Amicale des Personnels du Lycée et Joël LARRE, son président, nous annonce le départ en retraite des collègues suivants Adeline GASNAULT, professeure d’EPS Pierre JAMBARD, professeur d’histoire géographie Chantal LEDROIT, professeure d’espagnol Hélène LEROY, professeure de lettres classiques S’ajoutera, à la date du 1er octobre, Martine BERNARD, professeure de lettres classiques... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters TISSOT James 1836-1902 Élève / Peintre Né le 15 octobre 1836 à Nantes, d’un père franc-comtois, dans les affaires, et d’une mère bretonne, très pratiquante, qui fabrique des chapeaux de dame. Avant de poursuivre ses études en dehors de Nantes dans des collèges tenus par les jésuites, en 1842-1844 il est à... Lire >>> Le Musée d’Orsay se déconfine et présente du 23 juin au 13 septembre 2020 l’Exposition James Tissot L’ambigu moderne » » Né à Nantes, formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et ayant mené carrière des deux côtés de la Manche, Jacques Joseph Tissot, est un artiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle, à la fois ambigu et fascinant. S’il est très régulièrement représenté dans les... Lire >>> Notre ami l’historien Jean Bourgeon, membre du Comité de l’Histoire du Lycée, vient de publier une étude sur la santé dans les campagnes nantaises au XIXe siècle Le journal Ouest-France s’est entretenu avec l’auteur et le relate dans son édition de ce dimanche. Jean Bourgeon évoque notamment le docteur Eugène Bonamy 1808-1861, un ancien du collège royal de Nantes ! Voir à... Lire >>> Notre ami breton, ancien élève de Clemenceau, Patrick HERVE nous communique L’Exposition Trophée Jules Verne, l’extraordinaire record» programmée initialement du 28 juin 2019 au 3 janvier 2021 au Musée national de la Marine de Brest Bretagne est en fait prolongée jusqu’au 31 mars 2021 Créé par des marins pour des marins en 1992, le... Lire >>> Durant l’année 1999-2000, ils étaient en MPSI-1 au Lycée Clemenceau. Hier, ils se sont retrouvés dans un café parisien ! Gaëtan BESNIER, auteur de la photo, aujourd’hui responsable de cabinets de conseil, nous précise » – Benoit bosse dans le pétrole, chez Perenco – Arnaud est structureur chez BNP Paribas – J-P est maître de conf à Paris VII – Julien est data scientist au BCG, un... Lire >>> Frédéric Pichard, après neuf années passées au Lycée Clemenceau comme proviseur-adjoint chargé du Secondaire, devient le Principal du Collège Le Grand Beauregard de La Chapelle sur Erdre Frédéric Pichard nous déclare notamment aujourd’hui » Je retourne en collège où j’ai déjà exercé comme principal adjoint, après 15 ans passés en lycée dont 9 à Clemenceau. Dans une autre vie, j’étais... Lire >>> Les Journées européennes du Patrimoine 2020 se dérouleront les 19 et 20 septembre. Le thème est Patrimoine et éducation – apprendre pour la vie » Pour autant, compte tenu du contexte, à la date du 12 juin et confirmé en septembre, le Lycée Clemenceau n’ouvrira pas ses portes alors qu’ il l’avait fait chaque année depuis 1992. Rendez-vous à l’année 2021 ! Georges, attristé ! ... Lire >>> Pierre François Caillé Nantes 1907 – Mouliherne 1979 le traducteur historique du roman Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell Né en 1907 à Nantes, élève du Lycée Clemenceau durant toutes ses études secondaires, bachelier en 1926, Pierre Caillé se tourne vite vers la traduction. Avec Autant en emporte le vent, après le roman, le film lui ouvre une brillante carrière dans le doublage des films de la Metro... Lire >>> Le Tigre déconfiné Le magazine du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes Numéro 2 – Le 11 juin 2020 Le Lycée Clemenceau possède une belle collection de matériels anciens de science. Il y a quelques années des professeurs de physique et de chimie, en exercice ou plus, se sont employés à remettre en état ces appareils. Ce matériel a été présenté dans le gymnase Bicentenaire du Lycée, 2008 et dans le... Lire >>> Le Tigre déconfiné Le magazine du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes Numéro 1 – Le 11 mai 2020 Il y a eu Le Parisien libéré, il y a toujours Le Canard enchaîné. On connaît, près de nous, Le Canard sauvage des Sârs Jean Sarment et Jacques Vaché et bien sûr L’Homme libre et L’Homme enchaîné de Georges Clemenceau lui-même. Sans oublier Les Griffes du Tigre des élèves du lycée ! Il ne tient qu’à nous... Lire >>> Notre ami Jacques Ricot ancien professeur de philosophie au Lycée Clemenceau nous communique Chers amis, J’ai participé à un documentaire intitulé Euthanasie, une pente glissante ? » qui sera diffusé sur la chaîne KTO le lundi 8 juin à 20h40. Il repassera ensuite une quinzaine de fois et sera mis le lendemain sur le site de KTO et Youtube où vous pourrez le retrouver en entrant le titre. Ce documentaire reprend les... Lire >>> Fermés administrativement, pour cause de risque de Covid, le 14 mars dernier, les lycées rouvrent ce mardi 2 juin. En ce qui concerne le Lycée Clemenceau se reporter au site officiel de l’établissement Ouest-France mardi 2 juin... Lire >>> Pamphile nous alerte Salut tout le monde! Petit message rapide pour vous dire que je serai en Live sur twitch ce soir Vous pouvez créer un compte très rapidement, et participer dans les commentaires ou même suivre le live sans compte mais sans participer dans le chat du coup ce soir 18h30, au plaisir de vous y lire. Je vous met aussi le lien vers une petite vidéo tournée pendant le... Lire >>> De loin en loin, la lecture attentive des registres du lycée nous fait découvrir des personnalités de premier plan, tant parmi les élèves que parmi les personnels du Lycée. C’est ainsi que l’on sait depuis peu que le scientifique et philosophe Georges Ambrosino 1912-1984, ami de Georges Bataille, a enseigné les sciences physiques à Clemenceau de 1940 à 1943. Jean-Paul Bouchoux nous retrace la biographie de son... Lire >>> Georges AMBROSINO 1912-1984 professeur de sciences physiques scientifique et philosophe Georges AMBROSINO 1912-1984 Brève biographie d’un scientifique à la forte personnalité par Jean-Paul BOUCHOUX Né à Paris le 2 octobre 1912 de parents italiens, immigrés au début du XXe siècle. Etudes scientifiques au lycée Chaptal à Paris. Reçu à l’école Polytechnique en 1933, mais il démissionne, ne... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 L’Anthologie Auteur Michel Deguy Michel Deguy Poète, philosophe, professeur de littérature, Michel Deguy, né à Paris en 1930, est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages depuis Les Meurtrières publié en 1959 jusqu’au tout récent Réouverture après travaux. Rédacteur en chef de la revue Po&sie depuis 1977, il a reçu, en 2004, le grand prix de l’Académie... Lire >>> Michel Deguy, qui enseigna la philosophie au lycée Clemenceau durant l’année scolaire 1953-1954, se voit décerner le prix Goncourt de la poésie En 2008, il avait bien voulu nous confier ses souvenirs de Nantes pour notre Nantes, Le Lycée Clemenceau 200 ans d’Histoire Editions Coiffard A retrouver à l’onglet Julien / anthologie Poète, philosophe, créateur de la revue Po&sie Michel... Lire >>> On se souviendra du 11 mai 2020 comme le jour du Déconfinement » ! Soit, un siècle, un ans et six mois, jour pour jour après l’Armistice du 11 novembre 1918 ! Hors qui dit Armistice » ne dit pas Fin de la Guerre » Et, pour qu’il y ait un armistice, il faut déjà être deux. Or Covid 19 n’a pas signé notre déconfinement. Par conséquent il est nécessaire de rester prudent et respectueux des... Lire >>> Horizons La solution se rapproche Pour vous aider, voici la liste des noms cachés dans chacun des textes. Libres ! Deux sont des anciens élèves du Lycée de Nantes Clemenceau Camille Bryen Yves Cosson Jules Grandjouan Louis Poirier Julien Gracq Pierre Roy Gérard Voisin Les retrouvailles avec huit anciens membres de l’académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire dont deux anciens élèves du... Lire >>> Pamphile nous convie ce soir » Salut La compagnie ! Petit message rapide pour vous prévenir que je serai en live sur twitch ce samedi soir à 18h30, pour un concert interactif, en compos, en musique et en chanson, et en impro, sur vos propositions pour proposer vos idées , juste à vos créer un compte, ça prend 2 minutes et ça n’engage à rien de plus que pouvoir m’écrire des messages dans le chat, et si vous ne le... Lire >>> Evelyne Latrémolière publie. L’alliance des sciences et des lettres » Détentrice de maitrises en mathématiques et en physique et très à l’aise en informatique, agrégée et docteur en mathématiques, Evelyne Latrémolière a longtemps été professeur en CPGE et notamment à Nantes au Lycée Clemenceau, en MPSI 1997-2000. Après dix ans passés comme mère au foyer 2009-2019, Evelyne, aujourd’hui... Lire >>> Le Jeu Horizons » Confinement ? Il ne reste plus – en principe – que quelques jours ! Alors, avant le retour vers les contraintes et bonnes vieilles habitudes, un passe-temps concocté au sein de l’académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire avec le concours du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau Il s’agit de découvrir des écrivains, des artistes, originaires de Nantes et de la région. Leurs noms sont cachés... Lire >>> Le message de Pamphile Bonjour bonjour! Amateurs de musique, d’accordéon et de concerts tout en restant chez vous, J’espère que tout va bien de votre côté et que le confinement ne vous pèse pas trop. Si vous voulez profiter d’un moment musical ensemble, Je serai en Live sur twitch demain soir 18h30, avec des Compos, des inédites, des impros interactives vous proposez vos morceaux, et je les mélange... Lire >>> Achille Clarac 1903-1999 Diplomate Poète et écrivain sous le pseudonyme Saint-Ours Du 23 avril au 5 mai 2012, s’est tenue au Lycée Clemenceau et à la Médiathèque Jacques Demy une Quinzaine autour de deux rebelles, Annemarie Schwarzenbach & Achille Clarac » conçue par Pierrick Lafleur et Jean-Louis Liters. Un quatre pages fut publié dont est extraite cette notice biographique d’Achille... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters MOUËZY André 1880-1968 Élève / Écrivain de théâtre dit André Mouëzy-Eon. Né à Nantes le 9 juin 1880, il est le beau-fils d’un notaire nommé Eon. Vice-président de la Société des auteurs dramatiques et président de l’Académie française de l’humour, il donne plus de 200 œuvres au théâtre et en tire... Lire >>> Soirée pyjama en musique et en cuisine ! Relevé sur le site de France inter » 6è édition vendredi 1er mai dès 20h, en direct sur France inter. Chaque vendredi soir, un artiste offre un concert en direct de sa cuisine. Après Stephan Eicher, Gaëtan Roussel, Pomme, Clara Luciani, Christine and the Queens est au micro de Rebecca Manzoni, elle-même dans sa cuisine parisienne, et propose un live inédit, en direct sur... Lire >>> Merci à Patrick HERVE Drig d’avoir relevé ce discours prophétique Source Mediapart En juillet 1884, alors que sévit une épidémie de choléra dans le sud de la France, le Parlement discute d’une proposition du député Paul Bert visant à accorder sa confiance au gouvernement de Jules Ferry pour faire appliquer les mesures d’hygiène indiquées par les corps savants ». Contre cette proposition, le député Georges... Lire >>> Le message de Pamphile pas si confiné que cela ! » Bonjour la compagnie! Petit mail rapide pour vous dire que je serai en Live sur Twitch ce soir à 18h30, pour un petit concert confiné ! C’est simple, juste à cliquer sur le lien et à part ça, j’ai aussi profité du confinement pour réaliser un court métrage j’ai écrit/Réalisé/joué/monté, c’est une première pour moi dans... Lire >>> L’Histoire de Treillières est en ligne L’historien Jean Bourgeon, avec lequel le Comité de l’Histoire du Lycée est en train de travailler à une édition papier de ses chroniques de la Grande Guerre en ligne sur , met en ligne sur le site de l’association Treillières au fil du temps » le premier ouvrage qu’il a consacré à cette commune voisine de Nantes. A... Lire >>> Jacques Ricot signe un nouveau billet publié ce jour dans Ouest-France ... Lire >>> Jean-Paul Bouchoux nous présente Un instrument pour peser les courants » Le galvanomètre de Bourbouze du Lycée Clemenceau A voir en détail à l’onglet Georges / Patrimoine ... Lire >>> Un instrument pour peser les courants » Le galvanomètre de Bourbouze Chacun sait qu’un aimant mobile s’oriente dans le champ magnétique d’un autre aimant, comme l’aiguille aimantée d’une boussole s’oriente dans le champ magnétique terrestre. En 1820, le Danois Hans Christian Œrsted présente à l’Académie des Sciences à Paris l’expé­rience suivante une aiguille aimantée, placée au voisinage d’un fil... Lire >>> En raison des règles de confinement liées à la pandémie de Covid-19 les cérémonies du souvenir de la déportation n’ont pu rassembler que quelques officiels A l’occasion du 75ème anniversaire de la libération des camps nazis, un document vidéo mêlant images et chants est visible sur YouTube. Voir Un groupe d’élèves du Lycée Clemenceau, présents au lycée il y a dix ans, y a... Lire >>> Notre ami Patrice HERVE, DRIG, nous apporte une bonne nouvelle Ma femme et moi sommes heureux de vous annoncer la naissance de Lorena et de Valentine, nos deux petites filles jumelles au foyer , de mon fils Gwendal et de sa femme Monique tous deux architectes à Paris Georges félicite parents et grands-parents et souhaite la bienvenue aux petites... Lire >>> Une belle pièce du fonds d’instruments anciens du Lycée Clemenceau à découvrir à l’onglet Georges / Patrimoine sous la plume de Jean-Paul Bouchoux Le Four à arc... Lire >>> Le Four à arc Ducretet par Jean-Paul Bouchoux ancien professeur de sciences physiques en CPGE au Lycée Clemenceau Pour la chimie à haute température un four à arc électrique très rare. Le four à arc Ducretet-Lejeune a été présenté à l’Académie des Sciences le 20 mars 1893 sous le nom de creuset électrique ». Il a été créé en vue de recherches et d’essais de laboratoire. Une armature... Lire >>> Christine and the Queens participe au concert mondial du confinement Avec l’aide de l’Organisation Mondiale de la Santé, le concert caritatif One World Together at Home », à l’initiative de Lady Gaga, a eu lieu ce samedi 18 avril. Il a réuni une multitude de célébrités internationales dont Héloïse Letissier Christine and the Queens. Ouest-France dimanche 19 avril... Lire >>> La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé que les épreuves des concours d’entrée aux Grandes Ecoles sont programmées du 20 juin au 7 août. Communiqué du Ministère » Après consultation des parties prenantes, et au regard de la situation exceptionnelle que connaît notre pays, les ministres des Armées, de la Transition écologique et solidaire, de l’Economie et des Finances, de... Lire >>> L’ami Nicolas de la Casinière ancien élève du Lycée Clemenceau publie sa Lettre à Lulu Il suffit de cliquer La Lettre à Lulu Avril 2020 Le message de Nicolas Nous avons bien compris la crise du PQ que nous venons de traverser. Pour ne pas l’aggraver, pour économiser les ressources papetières mondiales*, ce numéro du journal satirique nantais n’a pas de version papier, il est publié... Lire >>> Alexandre et Axelle publient leur numéro de Printemps des Griffes du Tigre Pour le découvrir intégralement, il suffit de cliquer LES GRIFFES DU TIGRE Printemps 2020 Ils ont participé à ce numéro Alexandre Closset, Axelle Tran, Charline Trevisan couverture, Karl Lubbos, Laura Lemoine-Blanchard, Margaux Monnier Co-rédacteurs en chef Axelle Tran & Alexandre Closset Le Tigre rugit de... Lire >>> D’un ADO 1950 à un futur ADO 2035 L’ami Jacques DUMERIL, au lendemain de l’inauguration au Lycée Clemenceau de son Exposition Un Adolescent des Années 50 » est rentré chez lui en Suisse le 16 mars après bien des difficultés dues à l’approche du confinement. Il nous annonce que lui et son épouse Kathy sont depuis ce matin du 16 avril les heureux grands parents d’un petit Yann. Georges adresse la... Lire >>> Notre collègue Olivier Prou, professeur de SVT nous informe Bonjour, Cette période de confinement met au goût du jour des questionnements sur l’autonomie alimentaire… Vous vous souvenez peut-être de l’intervention en octobre dernier de Félix Lallemand, ancien élève de BCPST du lycée, au sujet de la résilience des systèmes alimentaires. Le travail de recherche qu’il coordonnait a accouché d’une... Lire >>> Un début de déconfinement annoncé… Lors de son allocution du lundi 13 avril, le Président de la République a annoncé un déconfinement progressif à compter du 11 mai. A partir de cette date du 11 mai, les établissements scolaires écoles, collèges et lycées devraient rouvrir progressivement. Les établissements de l’enseignement supérieur resteront fermés jusqu’à la rentrée prochaine. Notre-Dame de Paris... Lire >>> Notre collègue Jean Trebern, ancien professeur de physique-chimie du Lycée nous informe » Depuis quelques jours un des virologues les plus sollicités par la télé est Yves Gaudin, que nous trouvons fort clair et rigoureux objectivité ?. Pour les amateurs de l’histoire de Clemenceau, rappelons que Yves Gaudin a fait ses études à Clemenceau. Il est entré en math sup en 1982. Pour info, une classe de math sup comme la... Lire >>> Il est distribué aux membres de l’Amicale des Anciens Elèves et à ceux du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau. Bravo au Comité de rédaction et à la rédactrice en chef, Evelyne Kirn... Lire >>> Notre collègue et ami le géographe Nicolas Le Brazidec nous communique » Parmi les nombreuses ressources rendues accessibles en ligne durant cette période, la cinémathèque de Bretagne offre un accès libre à 6000 films une vrai mine d’or ! Base documentaire – Cinémathèque de Bretagne – Gwarez Filmoù – Brittany Film Archives Excellente idée car cela vaut vraiment le détour Georges... Lire >>> Jean-Benoît Piobetta 1885-1969 a été Censeur du Lycée Clemenceau de 1920 à 1926 2020 ! Une année où, covid 19 oblige, le baccalauréat sera octroyé uniquement sur la base des notes de contrôle continu Ouest-France 4 avril 2020 Et après... Lire >>> Notre ami le Quimpérois Patrick Hervé nous signale le lien suivant A découvrir par les passionnés de céramique bretonne et par les autres Il est y question notamment de l’oeuvre d’un autre Georges le peintre Georges Brisson ancien élève du lycée Clemenceau Voir à... Lire >>> En ces temps de confinement chez soi, notre amie Colette Le Lay, présidente des Amis de la Bibliothèque municipale de Nantes ABMN nous indique deux vidéos de Télénantes qui proposent une visite des fonds patrimoniaux de la BMN sous la conduite d’Agnès Marcetteau, directrice, et Marion Chaigne, chargée du fonds patrimonial Lire >>> Samedi 21 mars 2020 Envoi de Jean et Monique Guiffan auteur du texte inconnu C’était en mars 2020 … Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir. Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt. C’était en mars 2020... Lire >>> Notre ami Jacques Ricot ancien professeur de philosophie au Lycée Clemenceau dans Ouest-France Edition des 21-22 mars 2020 ... Lire >>> Pour le jour attendu où les Librairies pourront rouvrir un inédit de l’écrivain, ancien élève, Michel Chaillou. Des entretiens avec son ami mathématicien Jacques Roubaud. Michel Chaillou. Jacques Roubaud . Entretiens d’Étretat. Préface de Jacques Roubaud. Éd. du... Lire >>> C’est aujourd’hui le Printemps Notre amie Noëlle Ménard, chancelier de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, nous rappelle que le 20 mars 1951 disparaissait à Louisfert Loire-Atlantique le poète René Guy Cadou. Lire >>> Samedi 9 mai Le dernier ? confi-concert de Pamphile Pamphile est en live sur twitch ce samedi soir à 18h30, pour un concert interactif, en compos, en musique et en chanson, et en impro, sur vos propositions. Le lien pour le Live Vendredi 8 mai Cérémonies en mode confiné Saint-Nazaire Ouest-France 8 mai 2020 Lundi 4 mai Pamphile en concert en Live mais confiné Pour les amateurs... Lire >>> Inauguration d’une Exposition éphémère, mais vraiment mémorable, pour cause de corinavirus ! Jacques Duméril et ses vaillants équipiers De gauche à droite Pascal Migné, Jean-Pierre Philippe, Jacques Duméril et Bernard Allaire Pendant l’inauguration De gauche à droite Bernard Allaire, Noëlle Ménard et Isabelle de Loupy, proviseure Photo Xavier Ménard Quelques souvenirs des Années 50... Lire >>> En raison de l’épidémie de coronavirus et de la fermeture prochaine du Lycée Jules Verne, le président de l’Amicale des Anciens Elèves des collèges et lycées Clemenceau et Jules Verne de Nantes, Didier Borel, a fait savoir que la fête de l’Amicale prévue le samedi 21 mars est annulée. Cela concerne toutes les activités assemblée, conférence, remise de prix, etc. qui étaient prévues. Georges et les... Lire >>> Ce samedi 14 mars, le Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau devait tenir sa 29ème Assemblée Générale au Lycée Clemenceau durant l’après-midi. En raison de la progression de l’épidémie de coronavirus et de la fermeture prochaine du lycée, la réunion annuelle est reportée à une date ultérieure. Jean-Louis Liters Président du... Lire >>> Notre ami Jean-Louis Bailly, ancien professeur de Lettres au Lycée, nous informe de la publication de l’autobiographie de son complice écrivain Eric Chevillard » Le livre étant paru jeudi, tu n’as peut-être pas encore repéré les p. 148-150 en fait, une grosse page du dernier Chevillard, Monotobio, dans lesquelles il évoque son année à Clemenceau, en reprenant un peu le texte qu’il t’avait... Lire >>> Reporté pour cause de coronavirus Prenez soin de vous Un message de notre amie Françoise Moreau Professeur d’histoire-géographie et d’histoire des arts au Lycée Clemenceau Membre du CHLCN Membre des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant et des Relais de la Mémoire » Comme l’an passé, le lycée accueillera bientôt Madame Esther Senot, rescapée d’Auschwitz, 92 ans cette année. Ceux... Lire >>> CPGE / Math Spé M’ Au premier rang, de gauche à droite, Léon Bellanger, professeur de Sciences Physiques, et Roger Bléas, professeur de Mathématiques. Photo fournie par Michel Stainer, au dernier rang tout à gauche.... Lire >>> CPGE / Math Sup 2 Au centre Marcel Eveno, professeur de Sciences Physiques le professeur de Mathématiques était Geneviève Davalan Photo fournie par Michel Stainer CPGE / Math Sup 3 Au centre Jean-Paul Bouchoux, professeur de Sciences Physiques le professeur de Mathématiques était Bernard Luron Photo fournie par Michel Stainer, assis à côté de son professeur... Lire >>> Théodore Boulard 1887-1961 a été professeur de dessin au Lycée Clemenceau de Nantes de 1921 à 1931 voir Julien / Biographies Voir sur Ouest-France une intéressante petite vidéo dédiée à Théodore Boulard Ouest-France 7 et 8 mars... Lire >>> Maryvonne Trochet est une historienne de La Turballe Loire-Atlantique. Rencontrée en 2014, grâce à notre ami Daniel Le Pollotec, avec elle nous avons déjà correspondu et échangé à propos de deux Turballais Constant Lemoine 1873-1958, professeur de physique au lycée et maire de La Turballe, et Léon Leheudé 1893-1914, ancien élève mort pour la France. Aujourd’hui elle nous adresse une longue notice... Lire >>> FAGAULT Emmanuel 1876-1925 élève / médecin militaire archives familiales Recherche et notice biographique de Maryvonne Trochet 29 février 2020 Emmanuel Fagault naît à La Turballe, le 22 juin 1876. Son père René y dirige la plus ancienne et la plus importante conserverie locale l’usine d’Alfred Pellier, un manceau qui deviendra le premier maire de la commune, créée en 1865, après... Lire >>> Gabrielle Cosson née Leroy est décédée le 24 février 2020 à l’âge de 99 ans. Elle était née le 25 janvier 1921. Ses obsèques ont été célébrées en l’église Saint-Nicolas de Nantes suivies de l’inhumation au cimetière Béré de Châteaubriant. Gabrielle et Yves Cosson photographiés chez eux, 1 rue Paré photo Bernard Allaire A ses enfants, Annaïg Cosson et Yves-Marie Cosson à ses neveux... Lire >>> En raison de l’épidémie de coronavirus et de la fermeture de Clemenceau comme de tous les établissements scolaires de France à partir du lundi 16 mars, les visites prévues du 16 au 21 mars sont annulées. Tout le monde en est désolé ! Seule l’inauguration ce samedi 14 mars à 10 h 30 est maintenue. Ado des années 50 » une exposition conçue et réalisée par Jacques Duméril sous l’égide de l’Amicale... Lire >>> Fabienne Juhel édite aux Editions Bruno Doucey un roman La Mâle-mort entre les dents 2020 Ni brebis galeuse ni maigre coucou. Juste un drôle, un bouffon. Un trublion au milieu des troufions. ... Lire >>> Notre ami l’historien Jean Guiffan est le Mardi 3 mars à 14 h 30 à la résidence Saint-Paul de Rezé pour prononcer une conférence intitulée Chateaubriand, l’écrivain qui voulait être un grand homme politique » Ouest-France 27 février 2020... Lire >>> Notre amie mathématicienne Colette LE LAY, membre du Centre François Viète, nous communique » Chers amis mathématiciens présents ou passés, Le Centre François Viète propose une petite animation autour des mathématiques à Nantes, le mercredi 11 mars à 14h30, salle Jules Vallès de la médiathèque Jacques Demy – une exposition de quelques ouvrages patrimoniaux – une conférence à 3 voix 3 x 15 min environ sur... Lire >>> Le poète René Guy Cadou, ancien élève du lycée Clemenceau, est né le 15 février 1920 à Sainte-Reine-de-Bretagne où son père était instituteur. Se reporter sur ce site à l’onglet Julien / Biographies et à l’onglet Julien / Anthologie René Guy Cadou est à tout le monde et notamment à la Commune de Sainte-Reine-de-Bretagne où il est né Ouest-France 11 février 2020 René, René... Lire >>> C’est le 14 février 1990 qu’a été publiée au Journal Officiel la création du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes. Les statuts avaient été déposés à la Préfecture de Loire-Atlantique le 18 janvier précédent par ses fondateurs, tous les quatre professeurs au lycée Joël Barreau, Daniel Blanchard, Jean Guiffan et Jean-Louis Liters. Un Bureau était constitué président d’honneur Jean... Lire >>> A l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Jules Verne, le musée dédié à Nantes à l’écrivain et ancien élève du collège royal de Nantes rouvre ses portes ... Lire >>> SARRADIN la famille Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters Paul Sarradin, originaire de Vendôme Loir-et-Cher, marchand parfumeur, a fondé une maison de parfums et de savons de toilette rue de la Fosse à Nantes en 1781. Émile 1800-1896, fils de Paul, est un élève du lycée impérial. Il développe l’entreprise familiale, qui sera transmise à ses enfants... Lire >>> Bernard nous communique cette annonce de récital en hommage au poète René Guy Cadou, ancien élève du lycée, né il y a presque cent ans Presse-Océan 6 février... Lire >>> Ghislaine Lejard, membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire nous communique MIDI DE SAINTE-CROIX VENDREDI 14 FÉVRIER de 12H30 à 13h30 9, rue de la Bâclerie Nantes Jean Lavoué René Guy Cadou, poète de la fraternité L’empreinte fraternelle est forte dans l’œuvre et dans la vie de René Guy Cadou. Le livre de Jean Lavoué, René Guy Cadou la fraternité au cœur, en propose une exploration, que ce... Lire >>> Conférence de notre ami l’historien Jean Guiffan ce mardi 4 février à 20 heures au Centre culturel breton à Saint-Herblain Ouest-France édition de Nantes du 4 février... Lire >>> Les épreuves de contrôle continu E3C d’histoire-géographie des élèves de première du lycée, comptant pour le baccalauréat, ont dû être reportées. Des manifestants ont bloqué l’accès à l’établissement, empêchant l’accès aux salles d’examen. Ouest-France Ouest-France, édition Nantes du mercredi 29 janvier 2020... Lire >>> Claire Soléranski n’a pas oublié son ancienne élève. Elle nous apprend qu’ Eva ANDRES, élève au lycée Clemenceau de la Seconde 2003-2004 à la Terminale L option Math 2005-2006, vit aujourd’hui aux Etats-Unis où elle est cheffe à domicile ». Ouest-France 9 janvier... Lire >>> Eva ANDRES, hier élève du Lycée de la seconde 2003-2004 à la Terminale L option math 2005-2006 et bachelière, aujourd’hui cheffe à domicile aux Etats-Unis » Information transmise par Claire Soléranski Ouest-France édition du 9 janvier 2020... Lire >>> Emile Laboureur fit une partie de ses études au Lycée de Nantes Voir Julien / Biographies Ouest-France lundi 27 janvier... Lire >>> Un morceau d’histoire… … relation d’une Victoire un certain 25 janvier….. 1934 ! Extrait du discours de fin de de banquet de Maurice Pinard, président de la Société Amicale des Anciens Elèves du Lycée de Nantes Lycée Clemenceau, prononcé à l’occasion de la 63ème Assemblée Générale de l’association, le samedi 27 janvier... Lire >>> Plus qu’un essai, ce texte de Jean Lavoué est une méditation sur la vie, la poésie fraternelle et la quête du destin sacré de l’homme » et du poète que fut René Guy Cadou » Ghislaine Lejard L’auteur, Jean Lavoué, poète et éditeur, a notamment écrit plusieurs essais consacrés à Jean Sullivan, Georges Perros, Xavier Grall… En 2019, il a été le lauréat du Prix... Lire >>> Un auteur, un compositeur Marie-Hélène Prouteau & Pol Lecture musicale Lire >>> Le Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau remercie notre généreux donateur de nous avoir remis les palmarès 1931, 1933, 1934 et 1935. On sait y retrouver Jean Guibaud pour les classes de 6ème à 2ème du Grand Lycée. Classe de 4ème AA’1 Jean Guibaud est né le 29 avril 1919 à L’Hermenault Vendée. Il exerça comme médecin ORL à Romorantin-Lanthenay Loir et Cher où il est décédé en 2008. ... Lire >>> Haroun AL MOUNAYAR et Luc BRULIN Communiqué de l’Amicale des Anciens... Lire >>> Pour braver et supporter les froidures et le brouillard de l’hiver, un poème de René Guy Cadou. Le 15 février prochain, on fêtera le centième anniversaire de la naissance du poète ! René Guy Cadou en classe de Première 1937-1938 Coll. privée L’étrange douceur Comme un oiseau dans la tête Le sang s’est mis à chanter Des fleurs naissent, c’est peut-être Que mon... Lire >>> Dorénavant, le site dédié à Jacques Vaché et aux Sârs est disponible en anglais et en japonais ! Cliquer sur ... Lire >>> Découvrez Les Griffes du Tigre Automne 2019 » Son contenu est aussi chouette que sa couverture. Bravo à la Rédaction A noter notamment un article sur le 90ème anniversaire de la mort de Georges Clemenceau qui, lors de sa venue au lycée, s’était comparé à une vieille chouette ! Il suffit de cliquer sur le lien 19-20 journal du lycée_Automne 2019 ... Lire >>> Le Cahier 2020 édité par l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire Les auteurs se penchent sur l’enfance et l’adolescence à Nantes de nombre d’écrivains, peintres, musiciens, journalistes… Parmi eux de nombreux anciens élèves du Lycée de Nantes Clemenceau ou Jules Verne Michel Chaillou, Alphonse de Châteaubriant, Marc Elder, Julien Gracq, Paul Ladmirault, Jean Metzinger,... Lire >>> Les Rencontres de Sophie sont préparées notamment per Joël Gaubert et Jacques Ricot, anciens professeurs du Lycée Clemenceau Tout le programme est à retrouver sur le site... Lire >>> Charles Carcopino c’est ce frère de l’écrivain Francis Carco, ancien élève du lycée de Nantes, major en 1913 aux deux concours d’entrée à Polytechnique et à l’Ecole normales supérieure, tué au combat en 1916. Notre amie Sylvie Bossy-Guérin nous apprend que des lettres de 1916 de Charles Carcopino à ses parents ont été données lors de la grande collecte ... Lire >>> Née à Paris où j’effectuai mes humanités jusqu’à l’année de la maîtrise, je poursuivis ensuite mes études en tant que germaniste à Nantes. Une ville dans laquelle je resterai quelque 35 années… Le temps d’y dérouler une carrière passionnante, riche et variée, dans des fonctions différentes mais toujours au sein de l’Education Nationale, cette grande maison turbulente et attachante. Dans chacune de ces fonctions, je m’épanouirai avec... Lire >>> Dans une autre vie, Jean-Louis Bailly a été professeur de lettres au Lycée Clemenceau. Il est aussi écrivain et auteur de théâtre. Le message d’Antoine George » Votre soirée du Jeudi 9 janvier ? Après le succès du Procès de Médée, le théâtre de La Ruche, 8 rue Félicien à Nantes, mène un autre grand procès celui d’Emma Bovary. On se souvient que Gustave Flaubert avait été accusé de promouvoir des... Lire >>> ... Lire >>> Photo de Jacques Hurtel administrateur de l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée 2020202020202020202020202020202020202020202020202020202020202020202020202020202020202020 Les Bons Voeux de Georges Meilleurs Voeux de Bonne et Heureuse Année 2020 à tous et à toutes ! Grandiose et surtout apaisée ! On l’espère ! photo Danielle Rapetti ... Lire >>> Nous apprenons avec grande tristesse la disparition de Léon Bellanger longtemps professeur de sciences-physiques en classes préparatoires l’actuelle MP* au Lycée Clemenceau Nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse, Nicole, et à leurs enfants, Eric et Céline, Chantal et Stéphane, et à toute leur famille. Jean-Louis Liters ... Lire >>> Le message de Pamphile du 26 décembre 2019 Fini la période des cadeaux… Ou pas… En tous cas, pas celles des belles surprises à partager ! Pour ceux qui aiment chanter n’hésitez pas à vous offrir ou à vous faire offrir un stage chansons et interprétation » à St Sauveur covoiturage prévu à partir de Nantes pour un week-end de partage ludique et convivial à la Chambonnette. du 20 au 23 février prochain. Qu’on se... Lire >>> François Autain 1935-2019 élève médecin homme politique François Autain est né le 16 juin 1935 à Luché-sur-Brioux Deux-Sèvres une région de tradition républicaine et laïque, où l’on a volontiers l’esprit frondeur » Ouest-France, 7 avril 1993. Il a fait ses études secondaires au Lycée Clemenceau tout comme son frère Yvan Autain le chanteur Yvan Dautin. Docteur en médecine, il s’installe à Bouguenais... Lire >>> François Autain, décédé dans la nuit du 20 au 21 décembre 2019, était un ancien élève du Lycée Clemenceau, tout comme son frère, Yvan, le chanteur Yvan Dautin, père de Clémentine Autain. Ouest-France, dimanche 22 décembre 2019 Françoise Verchère qui a succédé à François Autain à la mairie de Bouguenais a été professeur de lettres au lycée Clemenceau. Se reporter à l’onglet Julien /... Lire >>> ... Lire >>> Lire >>> Marie-Hélène Prouteau, l’une des invités, et Yves Touchefeu, l’animateur, ont enseigné pour l’une les lettres, pour l’autre les langues anciennes au lycée Clemenceau. C’est Séverine Pirovano, jeune professeure, qui est à l’initiative de cette rencontre. Yves Fravalo est un ancien professeur de prépas lettres du lycée Guist’hau. » Les trois auteurs nantais échangeront leur point... Lire >>> L’écrivain Marc Elder, ancien élève du Lycée de Nantes, objet d’un bel article de Ouest-France édition de Nantes... Lire >>> Chris est au palmarès du magazine Gentlemen’s Quarterly A découvrir les quatre pages consacrées à Chris chanteuse de l’année » !... Lire >>> Nous devons à Monsieur François SCHMITT de découvrir cette photo du personnel enseignant du Lycée Clemenceau prise en 1919 François Schmitt est un petit-fils de Julien Desforge professeur de mathématiques, le 3ème en partant de la gauche du rang central et donc l’arrière-petit-fils du proviseur Jean Barou 1er rang au milieu. Grand merci à lui Georges Se reporter à l’onglet Julien /... Lire >>> Trouvé dans Ouest-France par Patrick HERVE A l’invitation de l’Université du temps libre centre ouest Bretagne, notre ami l’historien Jean Guiffan a traité de La Bretagne historique et la région Bretagne administrative, une réforme ratée ». C’était ce mardi 26 novembre 2019 à l’Amphithéâtre espace Glenmor de Carhaix-Plouguer... Lire >>> L’Université permanente Nantes et l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire présentent dans le cycle Un auteur, un jour » Les Lettres de Guerre de Jacques Vaché Le 03 décembre 2019 de 14 h 30 à 16 h 00 Campus Centre Loire Amphi Kernéis, 1 rue Bias, Nantes Gratuit étudiants UP, étudiants en formation initiale et Personnel Universitaire sur présentation de la carte 5 € entrée non abonnés UP et... Lire >>> A Belle-Ile sur la piste de Carné et Prévert » tel est le titre d’un article du journal Libération 27 novembre 2019 Il y est question d’Ernest Prévert, L’oncle préféré de Jacques …. le rebelle de la famille. » selon Jean-Claude Lamy, le biographe de Jacques Prévert Robert Laffont, 1997. Ce que l’on sait moins, c’est qu’Ernest Prévert, contrairement à ses deux... Lire >>> Romaric Perrocheau, ancien élève du lycée Clemenceau, actuel directeur du Jardin des Plantes, va succéder à Jacques Soignon le 1er janvier 2020 comme jardinier en chef de la ville de Nantes » ... Lire >>> Classe de MPSI-1, Année... Lire >>> Notre ami Jean Guiffan, qui est notamment l’historien du Lycée Clemenceau, a été un acteur du socialisme nantais Le retrouver 1 aux Archives Départementales de Loire Atlantique ADLA pour une conférence justement intitulée la grande mutation du socialisme nantais 1965-1977 » le jeudi 21 novembre à 17 h 30 2 sur AlterNantes FM pour une interview par Michel Sourget selon le lien ... Lire >>> Une bonne nouvelle ! Pamphile a obtenu la bourse déclic jeune de la Fondation de France pour son projet accompagner à l’accordéon les enfants hospitalisés au CHU de Nantes». La bourse lui a été remise par Agnès Jaoui le 24 septembre 2019 à Paris.... Lire >>> En cette année 2019, la commémoration du 11 novembre 1918 » s’est déroulée dans la cour d’honneur du lycée le mardi 12 novembre à 17 heures sous la présidence de la Proviseure du Lycée, Isabelle de Loupy Reportage photo de Jean-Pierre Regnault Poèmes choisis et lus par deux élèves de TES2, la classe de Joël Larre, professeur d’histoire Isabelle de Loupy rappelle les symboles attachés à cette cérémonie... Lire >>> Bienvenue dans notre monde à la petite Lina née ce 7 novembre 2019. Tous nos meilleurs vœux de bonheur à elle et Félicitations à ses parents Guy et Ludivine. Georges Du coup nos amis Claire Soléranski et Pierre Chambon sont grands-parents pour – provisoirement – la première fois Et voici des Infos puisées à bonne source Guy a... Lire >>> Notre ami Michel Valmer communique » Bonjour Les 28, 29 et 30 novembre – à 21 h 00 – au TNT de Nantes, Science 89 organise 3 soirées Cabaret Gatti ». Françoise Thyrion y chantera notamment les chansons qui nous ont permis d’obtenir le coup de coeur de l’Académie Charles Cros. Vous y accueillir serait un bonheur. Et… MERCI de faire connaître l’événement. »... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE MOY Arthur 1869-1946 Répétiteur de 1891 à 1895 Né le 5 août 1869 dans les Côtes-d’Armor. Bachelier à Rennes 1888, licencié ès lettres histoire à Rennes 1891, il est maître-répétiteur stagiaire au lycée puis devient répétiteur au lycée de Rennes. Selon Léon Dubreuil, qui l’apprécie, il fait toute sa... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEMONNIER Émile 1893-1945 Élève / Général Né le 26 novembre 1893 à Château-Gontier Mayenne. Élève du collège de sa ville natale, il est dirigé en 1910 vers la Taupe » du lycée de Nantes par son professeur Lucien Tapié. Il rentre à l’École Polytechnique en 1912, où il est le camarade de René Théry, et sort dans... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE MÊME Henri 1897-1997 Élève / Architecte dit Henry-Jacques Le Même. Né à Nantes le 17 octobre 1897. En 1908, il reçoit, en classe de 7ème, les félicitations du conseil de discipline, alors que son futur collègue et ami Pierre Abraham les obtient en classe de mathématiques. Il fait ses études secondaires au lycée et... Lire >>> LE MAOUT Emmanuel 1799-1877 Élève / Naturaliste Né à Guingamp Côtes-d’Armor le 29 décembre 1799. Il a publié des ouvrages de vulgarisation scientifique d’une très grande clarté et notamment un Traité général de botanique, descriptif et analytique 1867. Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE HUÉROU Julien-Marie 1807-1843 Professeur d’histoire de 1831 à 1834 Né le 23 février 1807 à Prat, près de La Roche-Derrien Côtes-d’Armor dans une famille de cultivateurs aisés, il est orphelin jeune. Élève de l’École normale supérieure, sa vocation s’affirme au contact de Michelet. Reçu à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEGRAS Léon 1870-1943 Professeur de lettres de 1914 à 1936 Né le 2 décembre 1870 dans une famille paysanne du Tronquay Calvados. Reçu 2ème à l’agrégation de lettres 1897, il est nommé professeur au lycée de Saint-Omer 1897-1904. Il devient en 1905 docteur ès lettres en Sorbonne, pour une thèse sur les... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEGRAS Jacques 1923-2006 Élève / Comédien Né le 25 octobre 1923 à Nantes, d’origine champenoise. Il étudie à Nantes de 1937 à 1943, de la 6ème au lycée jusqu’à une année d’école de commerce. Élève du conservatoire, il passe ses premiers concours à Graslin, devant le comédien Pierre Dux, dans une scène de Cyrano de... Lire >>> Ouest-France lundi 11 novembre 2019 Voir BUAT à l’onglet Julien /... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE GRAND Pierre 1792-1839 Élève et Maître d’études en 1810 Né à Langoat Côtes-d’Armor. Alors qu’il y est élève, il remporte au lycée en 1809 le 1er prix au concours de poésie française ; sa pièce de poésie est imprimée dans le Livre d’Or de 1908. Maître d’études au lycée du... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEGER Alexis 1819-1888 Élève Né en Guadeloupe, dans une famille de colons établie aux Antilles depuis le xviie siècle. Il est élève interne du collège royal de Nantes au moins de la 5ème à la rhétorique 1830-1835. Ses études de Droit effectuées, il revient en Guadeloupe en 1839. Notaire, il rachète en 1851 une... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE FLO Adolphe 1804-1887 Élève / Général Né le 2 novembre 1804 à Lesneven Finistère. Il est élève du collège royal de 1817 à 1823, date de son admission à l’École de Saint-Cyr. Il effectue sa carrière dans l’armée d’Afrique et participe à la colonisation française de l’Algérie. Général de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEFIÈVRE Ernest 1859-1924 Élève / Industriel Né le 6 mars 1859 à Nantes, fils d’un jardinier. Représentant de la Maison Binet, rue des Bons-Français, spécialisée dans la vente en gros de tissus pour les foires et marchés, il devient par son mariage avec Pauline Lefèvre le beau-frère de Louis Lefèvre-Utile auquel il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEFÈVRE-UTILE Louis 1858-1940 Élève / Industriel Louis Lefèvre est né le 6 octobre 1858 à Nantes où ses parents, Jean Romain Lefèvre et Pauline Isabelle Utile, tiennent une pâtisserie, 5 rue Boileau. Après un voyage d’études en Angleterre sur les biscuits anglais, Louis rachète en 1882 le magasin de ses parents et... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEFÈVRE Julien 1852-1916 Professeur de sciences physiques de 1880 à 1904 Né à Paris le 16 décembre 1852. En 1873, reçu à Polytechnique et à l’École normale supérieure, il opte pour cette dernière. Agrégé de sciences physiques et naturelles 1878, il est nommé au lycée du Mans 1878 puis au lycée de Nantes où il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEDUC René 1907-1990 Élève / Pilote – Constructeur d’avions Né le 12 mars 1907 à Saint-Père-en-Retz Loire-Atlantique où ses parents tiennent un hôtel. Il n’a que 5 ans et demi lorsque sa vocation naît, le 15 août 1912, à Frossay alors que Alexis Maneyrol donne sa première fête de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot LE DEUFF Jean-Julien 1750-1822 Aumônier catholique 1808-1814 et Proviseur 1814-1816 Premier aumônier du lycée impérial avant d’en devenir le troisième... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE COUR GRANDMAISON Henri 1849-1916 Élève / Armateur – Homme politique Né à Nantes le 27 février 1849, il est le frère de Charles Le Cour Grandmaison. Au lycée depuis au moins 1864, il devient bachelier ès sciences en 1866. Maire de Campbon, conseiller général du canton de Savenay depuis 1888, il succède à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE COUR GRANDMAISON Charles 1848-1901 Élève / Armateur – Homme politique Né à Nantes le 12 février 1848, fils d’un armateur. Élève du lycée depuis 1864, bachelier ès lettres 1866 et bachelier ès sciences 1867, il devient docteur en droit et est armateur à Nantes. Il succède à son père en 1877 comme... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE COCQ Charles 1898-1945 Élève / Officier de l’Infanterie coloniale Né le 20 avril 1898 à Rennes Ille-et-Vilaine, fils d’un rédacteur des PTT. Après des études secondaires au collège Jules Simon de Vannes jusqu’au baccalauréat, il prépare Saint-Cyr au lycée Clemenceau et est reçu en août 1917, alors qu’il a été appelé... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot LECHAT Julien 1795-1849 Professeur de philosophie de 1823 à 1849 Né le 25 juin 1795 à Fougères Ille-et-Vilaine. Il cesse en fait son enseignement pour des raisons de santé en 1846. Ce prêtre catholique, docteur ès lettres en 1833 avec une thèse sur le beau a laissé une œuvre substantielle. Citons Sur le critérium... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LECHAT Charles 1825-1894 Professeur de lettres de 1849 à 1855 Né le 6 novembre 1825 à l’Aigle Orne. Élève boursier du lycée Louis-le-Grand à Paris, il entre à l’École normale supérieure. Agrégé de lettres, il est nommé à Nantes en classe de 6ème, puis en janvier 1855 en 5ème. I l épouse en 1852 Alice, la... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho LECADRE Adolphe-Aimé 1805-1883 Élève / Médecin Né à Nantes le 15 mai 1803. Inscrit à l’École de médecine de Nantes en 1820, il suit la classe de philosophie du collège royal et devient bachelier 1821. De juin 1824 à septembre 1825, il embarque à Nantes pour l’Inde, comme chirurgien, à bord du trois mâts... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE BRUN Jean 1905-2000 Élève et Directeur de l’Annexe de Chantenay de 1936 à 1967 Né à Nantes le 5 janvier 1905 dans le quartier de Chantenay, où son père est artisan cordonnier. Condisciple de Jean Leray en 6ème, il fait souvent avec lui le chemin à pied jusqu’au Petit-Lycée. Il poursuit ses études secondaires au... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE BOYER Jean-François 1768-1835 Professeur de mathématiques et de physique de 1808 à 1831 Né le 4 janvier 1768 à Yvetot Seine-Maritime. Bachelier ès lettres, licencié ès sciences, il entre à l’École normale en l’An III. Il enseigne la philosophie à Valognes et la physique au collège de Saint-Brieuc.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE BOTERF Hervé 1921-2000 Élève / Journaliste – Spécialiste du Cinéma Né le 29 avril 1921 à Nantes d’un père banquier originaire de Pontivy. Il est élève du lycée Clemenceau avant d’effectuer des études de lettres et de droit à l’université de Rennes. Entre 1978 et 1980, il donnera au bulletin de l’amicale des... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEBOIS André 1915-1978 Professeur de lettres de 1936 à 1952 Né le 27 mai 1915 à Pipriac Ille-et-Vilaine, il est le fils de Paul Lebois 1892-1984, directeur d’école publique, poète et romancier. Licencié ès lettres 1935, il enseigne au lycée en 6ème puis en 2ème. Rentré de captivité en mai 1945, il est... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LEBLANC Eugène 1915-1996 Professeur de philosophie entre 1941 et les années 70 Né le 17 mars 1915 à Mazé Maine-et-Loire. Cadet de Saumur, il est blessé au début de la guerre. À sa sortie de l’hôpital, il est nommé, en janvier 1941, professeur de philosophie au lycée en remplacement de Ferré. Il racontera Notre... Lire >>> Message de notre amie Béatrice Camélio, professeure de chimie retraitée » Connaissez vous l’Atelier Alain Le Bras, au 10 rue Malherbe, juste derrière le lycée Clemenceau ? L’association La Rakutade, dont je fais partie, y expose des pièces en céramique RAKU technique japonaise de cuisson, donnant un émail craquelé, du 13/11 au 24/11. Les horaires d’ouverture sont Mercredi, Jeudi, de 16h à 20h Vendredi de 16h à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAVOQUER Yves 1911-1981 Professeur de lettres de 1932 à 1935 dit dans la Résistance Hervé et Le Moan. Né le 3 octobre 1911 à Rennes Ille-et-Vilaine. Licencié en lettres 1932, il est nommé délégué pour l’enseignement de la grammaire en 6ème et 5ème au Petit-Lycée de Nantes pour l’année 1932-1933 et reconduit... Lire >>> Yves LAURENT 1952-1991 1969-1970 Terminale C Reconnu par son condisciple Erick BOIVIN Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAURENT Yves 1952-1991 Élève / Homme politique Né à Nantes le 19 janvier 1952. Il est élève de Chantenay et du lycée Clemenceau. Licencié de sciences... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAURENT Émile 1852-1930 Élève / Haut-Fonctionnaire Né à Brest Finistère le 1er octobre 1852. Licencié en droit, il est d’abord avocat puis, en 1877, devient sous-préfet. Il sert dans les Basses-Pyrénées, la Somme, la Seine-et-Oise, le Tarn. Devenu secrétaire général de la Préfecture de police de Paris le... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LARROUY Maurice 1882-1939 Élève / Écrivain Pseudonyme René Milan. Né le 9 juin 1882 à Oran Algérie. Arrivé au lycée en juin 1894 en classe de 4ème, il quitte la classe de 2nde pour suivre sa famille à Marseille en février 1896. D’abord officier de marine, il publie Les Vagabonds de la gloire Prix... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LARONZE Charles 1850-1911 Professeur de lettres de 1877 à 1887 Né le 10 janvier 1850 à Ozolles Saône-et-Loire. Licencié ès lettres, il enseigne de 1870 à 1877 dans les lycées de Moulins, de Tournon et du Puy. Chargé de cours au lycée de Nantes en 6ème, il a pour élève Marcel Schwob. Devenu agrégé de grammaire,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAROCQUE Eugène 1838-1910 Professeur de mathématiques de 1871 à 1892 Né le 24 septembre 1838 à La Rochefoucauld Charente. Élève de l’École normale supérieure 1858-1861, reçu 1er à l’agrégation de sciences mathématiques 1863, il enseigne de 1861 à 1864 dans les lycées de Niort, Marseille, Brest et... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAREUX Olivier 1850-1925 Professeur de lettres de 1890 à 1919 Né le 25 juillet 1850 à Smarves Vienne. Licencié ès lettres à Poitiers 1874, agrégé de grammaire 1889, il est chargé de cours de seconde au lycée de Quimper 1889-1890. D’abord nommé au lycée d’Angers en septembre 1890, il est affecté en... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LA PATELLIÈRE Charles de 1915-1982 Élève / Administrateur colonial Né le 12 septembre 1915 à La Baule Loire-Atlantique, fils d’officier, il est le neveu d’ Amédée de La Patellière. Après des études à Toulouse, il entre en première au lycée et passe le baccalauréat de philosophie. Il prépare une... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LA PATELLIÈRE Amédée de 1890-1932 Élève / Peintre Amédée Du Bois de La Patellière est né le 5 juillet 1890 à Vallet Loire-Atlantique. Après des études classiques à Vannes, il est en 1909 parmi les reçus à la deuxième partie de baccalauréat de mathématiques du lycée de Nantes. Il se sent attiré par la peinture ; en 1910... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LANSYER Emmanuel 1835-1893 Élève / Peintre – Poète Né le 19 février 1835 à l’Ile de Bouin Vendée d’un père médecin. Entré au collège royal en 1847, il y reste quatre années durant lesquelles s’affirme sa vocation de peintre. Il entreprend des études d’architecture chez son cousin... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LA MORICIÈRE Léon de 1806-1865 Élève / Général Christophe-Léon-Louis Juchault de La Moricière est né à Nantes le 5 février 1806. Prix d’honneur de mathématiques spéciales en 1822 au collège royal, il entre à l’École Polytechnique en 1824 et fréquente les milieux saint-simoniens. Officier du génie, à la tête... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAMAILLANDERIE Félix né en 1806 Élève Né à Seurre Côte-d’Or le 5 décembre 1806, orphelin dès sa naissance de son père, médecin. En 1822, boursier du collège royal, il obtient un prix d’écriture. Jeune commis de banque, il revient à Nantes en mars 1833, accompagné de sept jeunes gens, comme chef de la... Lire >>> Un grand musée Jules Verne à Nantes ! » On l’espérait depuis au moins trente ans ! Ouest-France dans son édition du jeudi 7 novembre relate que la Mairie de Nantes a redit que le grand bâtiment Cap 44 , une ancienne minoterie sur les bords de la Loire au bas de Chantenay, ne sera pas détruit et a précisé hier qu’il accueillera un lieu dédié à l’imaginaire, porteur d’une offre culturelle inspirée de... Lire >>> Il y a un peu plus d’un an, Bruno Delattre a soutenu à Nantes sa thèse pour le diplôme d’Etat de docteur en Pharmacie Contribution à l’Histoire de l’UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Nantes l’École de Plein Exercice pendant la première guerre mondiale ». Nous avions suivi et contribué à ce travail rendant hommage aux professeurs et étudiants en pharmacie de Nantes pendant la Première guerre mondiale.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LALOUETTE Roger 1904-1980 Élève / Diplomate Né le 8 septembre 1904 d’un père négociant à Nantes. Lauréat du Concours général des lycées en 1922, avec le 1er prix de dissertation philosophique, alors qu’il est l’élève de Bazaillas en classe de philosophie un résumé » de sa copie est publié... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LA JAILLE Charles de 1822-1889 Élève / Général Le marquis François-Charles-Louis de La Jaille, est né à la Guadeloupe le 19 octobre 1822. Il est l’aîné d’une famille de douze enfants, six garçons et six filles, rentrée des Antilles en 1833 et installée à Nantes. Il est au collège royal de 1835 à 1842.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAILLER Daniel 1919-2001 Élève / Ethnologue – Conservateur de musée Pseudonyme Dan Né à Nantes le 1er août 1919. Élève du Petit-Lycée puis du Lycée Clemenceau, il obtient l’année de son baccalauréat philo 1937 un 3ème prix de dessin au concours général. Il entre à l’École des beaux-arts de Nantes... Lire >>> LAFOREST Serge Pseudonyme de Serge Arcouët. Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho LAENNEC Théophile-Ambroise 1830-1896 Élève ? / Médecin Né à Nantes le 12 mars 1830, il est le fils d’Ambroise-François, médecin, et donc un neveu de Mériadec Laennec et de Christophe. Selon plusieurs sources il serait élève du collège royal ; son nom n’apparaît toutefois pas sur les palmarès. Après trois... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho LAENNEC Mériadec 1797-1891 Élève / Médecin Né à Nantes le 30 novembre 1797. Il est le troisième fils de Guillaume-François Laennec 1748-1822, directeur de l’École de médecine de Nantes à sa création en 1808, et le cousin du célèbre inventeur du stéthoscope René-Théophile Laennec 1781-1826, qui suivit lui-même les... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot LACROZE René 1894-1971 Professeur de philosophie de 1930 à 1933 Né à Lujan en Argentine le 5 août 1894. Reçu 10ème à l’agrégation de philosophie en 1919, docteur en 1938, on lui doit une présentation de Maine de Biran 1970 dans la collection Les grands penseurs » aux PUF. Un volume réunit diverses études en... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot LACORRE Bernard 1940-2005 Professeur de philosophie de 1986 à 2004 Né le 26 mai 1940 à Limoges, il obtient l’agrégation de philosophie en 1967 et enseignera à Douai, Tours et Nantes. Nommé dans les classes préparatoires littéraires aux lycées Clemenceau et Guist’hau en 1986 où il dispense l’enseignement de la philosophie dans... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LABROUSSE Philippe 1908-1941 Élève / L’un des 50 otages » nantais Né à Paris le 28 octobre 1908, de parents pharmaciens. À la mort accidentelle de ses parents, il est à Nantes en philosophie durant l’année 1927-1928, dans la même classe que Louis Poirier Julien Gracq, et il a pour correspondant son... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LABOUREUR Émile 1877-1943 Élève / Peintre-graveur dit Jean-Émile Laboureur. Né à Nantes le 16 août 1877 d’un père semi-grossiste en mercerie. Par sa mère, Marie Grandjouan, il est le cousin de Jules Grandjouan. Élève du Petit-Lycée de la maternelle jusqu’à la cinquième, il devient, en 1889,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho et Jean-Louis Liters LABBÉ Marcel 1870-1939 Élève / Médecin Né au Havre Seine-Maritime le 4 décembre 1870, fils de Jean-Baptiste Labbé. A l’École de médecine de Nantes, où il entre en 1888, il est l’élève de l’anatomiste Jouon et de l’histologiste Albert Malherbe. Reçu, en 1893, externe des Hôpitaux... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters NIZAN Paul 1905-1940 Élève / Journaliste – Écrivain Né à Tours Indre-et-Loire le 7 février 1905. Son père, Pierre, fils d’un cheminot breton, est diplômé des Arts et Métiers et ingénieur d’une compagnie des chemins de fer quand, à la suite d’un revers de carrière, il doit quitter Périgueux pour... Lire >>> Paul Nizan a été élève du lycée de Nantes Petit Lycée en 1918 Lire >>> Le Président Emmanuel Macron, la Chancelière allemande Angela Merkel ainsi qu’une vingtaine de ministres français et allemands, se sont retrouvés à Toulouse le 16 octobre 2019 pour un Conseil des ministres franco-allemand. Hervé Grandjean, ancien élève de nos lycées Jules Verne et Clemenceau, conseiller de la ministre des armées était aux côtés de Florence... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HUETTE René né en 1852 Élève / Homme de lettres – Archéologue Né à Nantes le 14 septembre 1852, il est le fils de l’architecte Joseph-Frédéric Huette 1827-1865, le petit-fils de Frédéric Huette 1790-1871, fondateur et premier directeur de l’Observatoire de Nantes, et l’arrière petit-fils de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HUBERT Xavier 1858-1928 Élève / Général Né à Nantes le 3 décembre 1858, d’un père serrurier. Reçu à Saint-Cyr en 1879, il fait carrière dans les troupes coloniales. Lieutenant-colonel, il se distingue, en septembre 1914, avec le 123ème RI de La Rochelle. Colonel, il participe aux batailles de Champagne, de Verdun,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HORLAVILLE Pierre 1894-1984 Professeur d’anglais de 1938 à 1957 Né à Sedan Ardennes le 8 novembre 1894. Répétiteur aux collèges de Longwy et de Mirecourt, reçu à la licence d’anglais à Nancy en 1914, il est blessé au combat pendant la première guerre mondiale et réformé à 60 % d’invalidité. Après... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HEYTE Louis 1923-1945 Élève / Déporté Résistant Né à Rouen Seine-Maritime le 11 février 1923, il est le fils d’un distilleur de Saint-Marc-de-Coutais. Il est en 1re B2, comme Robert Mankel, en 1939-1940 alors que débute la guerre. Membre de la défense passive en poste rue Noire, il participe aussi à des actions... Lire >>> Jules Verne et Robinson » à l’occasion du 300ème anniversaire de la publication du Robinson Crusoé de Daniel Defoe. INVITATION et DIFFUSION De Philippe MUSTIERE, Michel FABRE, Nantes, le 29 octobre 2019 Cheres collègues et amies, Nostalgiques, comme vous, des 5 précédentes Rencontres Jules Verne », nous avons entrepris de vous inviter à nouveau cette année pour une 6ème édition, les 27-28-29... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho HEURTAUX Alfred 1832-1909 Élève / Chirurgien Né à Nantes le 27 mars 1832, fils d’un avocat. Il fait de brillantes études médicales à Paris, soutient sa thèse, Du cancroïde en général 1860, et revient à Nantes pour exercer. Il est nommé professeur de clinique chirurgicale 1862 à l’École de médecine de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters & Raymond Gueho HÉLIE Faustin 1799-1884 Élève / Criminaliste Né à Nantes le 31 mai 1799 d’un père commissionnaire armateur. Après des études de droit à Rennes, bien qu’inscrit en 1823 au barreau de Nantes, il devient à Paris rédacteur 1828 puis chef de bureau 1837 aux affaires criminelles. Au... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HALGAN Stéphane 1828-1882 Élève / Homme politique – Homme de lettres Né à Nantes le 8 avril 1828, Emmanuel-Etienne-Joseph dit Stéphane est le fils d’Emmanuel Halgan, par son premier mariage avec Joséphine Stéphanie Brunet, et le demi-frère d’Emmanuel 1839-1917 qui lui succède comme sénateur de la... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HALGAN Emmanuel 1802-1877 Élève / Avocat Né à Nantes le 19 mars 1802, Emmanuel-Marie-Joseph est le fils du vice-amiral Emmanuel Halgan 1771-1852, député légitimiste du Morbihan, gouverneur de la Martinique et pair de France. Il est en philosophie au collège royal en 1818-1819 et remporte le prix d’honneur... Lire >>> Prosper Brouillon n’écrit pas pour lui. Il ne pense qu’à son lecteur, il pense à lui obsessionnellement, avec passion, à chaque nouveau livre inventer la torture nouvelle qui obligera ce rat cupide à cracher ses vingt euros. » Prosper à l’oeuvre est édité aux éditions Notabilia et… ne coûte que 15 euros. Il est joliment illustré par Jean-François Martin. Eric Chevillard est... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho GUYON Félix 1831-1920 Élève / Chirurgien Né le 21 juillet 1831 à Saint Denis de la Réunion, d’une mère créole et d’un père, originaire de Lorient, médecin. Il est en 1845-1846 en troisième, avec Chassin et Vallès, l’élève de Talbot. Après la mort de son père en mars 1846, il est envoyé avec son... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUILLOUX Louis 1827-1897 Aumônier catholique de 1869 à 1897 Né le 11 décembre 1827 à Paimbœuf Loire-Atlantique. Orphelin de père, il fait ses humanités au collège de Chauvé puis au petit séminaire de Guérande. Maître d’étude au petit séminaire de Nantes, ordonné prêtre en 1851, il est successivement... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUILLEY Jean-Berger 1801-1888 Élève Né le 22 mai 1801 à Middelbourg Hollande, alors réunie à la France. Après des études de droit à Paris, il revient à Nantes. Homme aux goûts littéraires et artistiques, il favorise les artistes, organise des Fêtes de charité et des représentations lyriques. Il préside pendant... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUILLET Mathurin 1766-1846 Professeur de lettres en 1815-1816 Né à Rennes le 28 février 1766. En 1806 il est chef de bureau de la comptabilité de la mairie de Nantes. Agrégé, il est en 1813 adjoint à Jégou pour faire une division de la classe de seconde ; en 1815, nommé professeur de seconde, il professe la... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUILLET Léon 1846-1918 Élève / Journaliste Né à Nantes le 14 novembre 1846. Il remporte en 1862, en rhétorique, le premier prix de vers latins au concours des lycées et collèges du ressort académique et en 1863 le prix d’honneur en classe de philosophie. Journaliste dans la presse républicaine aux derniers... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot GUILLAUME Alexandre 1785-1869 Censeur des études 1816-1819 et professeur de philosophie 1819-1823 Dom Fulgence. Né le 9 novembre 1785 à Glénac Morbihan. Prêtre en 1811, professeur de théologie dogmatique au grand séminaire de Vannes, il doit quitter son poste après un débat envenimé sur la grâce, dans lequel il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUILLAUMAT Adolphe 1863-1940 Élève / Général Né le 4 janvier 1863 à Bourgneuf Charente-Maritime, d’un père officier. Entré à Saint-Cyr en 1882, il sort major de sa promotion et choisit de servir au 65ème RI de Nantes. En septembre 1908, il est nommé commandant du Prytanée militaire de La Flèche, puis... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUILBAUD René-Cyprien 1890-1928 Élève / Officier aviateur de la marine Né le 8 octobre 1890 à Mouchamps Vendée où son père est pharmacien et où sa mère anime l’école protestante. Il perd son père à l’âge de douze ans et est élevé par sa mère qui obtient d’enseigner dans l’école communale... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUESDON Alfred 1808-1876 Élève / Lithographe Né à Nantes le 13 juin 1808. Élève de Garnaud en 1829 à l’École des beaux-arts de Paris, il est d’abord architecte, ainsi en 1833 il commence la construction de la mairie de Morlaix ; mais il se tourne bientôt vers la lithographie. Il réalise plusieurs des... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUÉRET O’NILLON Daniel 1922-2001 Élève / Décorateur de Cinéma Né le 22 janvier 1922 au Raincy Seine-Saint-Denis. Après des études au lycée Clemenceau et à Saint-Stanislas, il suit les cours de l’École des beaux-arts de Nantes 1938-1941, où il est l’élève de Stany Gauthier, dans les sections décoration, histoire... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUÉPIN Ange-Victor 1831-1880 Élève / Médecin Né le 29 octobre 1831, il est le fils du docteur Ange Guépin 1805-1873. Au lycée entre 1848 et 1851, il suit les cours de l’École préparatoire aux Écoles navale, militaire, forestière, au commerce et à l’industrie. Au cours de ses études de médecine à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GUÉGAN Marcel 1891-1959 Élève / Poète – Journaliste Dit Marc-Adolphe Guégan. Pseudonyme Paul Saint-Armel. Né à l’Île d’Yeu Vendée, le 25 janvier 1891, il est le fils d’un fonctionnaire des contributions indirectes. Il fait, au moins depuis la classe de 7ème, toute sa scolarité au lycée et rivalise pour les... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GRIMAUD Maurice 1902-1977 Élève / Juriste – Homme politique Né le 8 août 1902 à Nantes. Avoué près du tribunal civil de Saint-Nazaire, il est élu le 17 juin 1951 député de la Loire-Inférieure ; il siège au groupe des républicains indépendants. En 1954, il est vice-président de la Haute-Cour de justice et, en... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GRÉGOIRE Louis 1819-1897 Professeur d’histoire et de géographie de 1841 à 1858 Né le 12 janvier 1819 à Paris. Élève de l’École normale supérieure 1838-1841 et agrégé d’histoire 1841, il est docteur ès lettres 1857. En 1851, il préside la Société académique de Nantes dont il est membre... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GRAS Alain 1924-1944 Élève / Résistant Né le 5 octobre 1924 à Saint-Maixent Deux-Sèvres. Son père est commandant au 65ème RI et il est l’un des petit-fils du Colonel Georges Provost. Élève du lycée, comme ses deux frères, Yves Gras et Claude Gras, qui deviendront généraux, il est au lycée, à partir de 1934 de la 7ème à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GRANIER Albert-Paul 1888-1917 Élève / Poète Né au Croisic Loire-Atlantique le 3 septembre 1888. Fils d’un notaire, il fait lui-même des études notariales à Nantes et est élu président de l’association des étudiants. Sous-lieutenant d’artillerie, il est versé, en 1916, comme observateur en avion. Il est tué par un obus... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GRANDJOUAN Jules 1875-1968 Élève / Dessinateur Né à Nantes le 22 décembre 1875, dans une famille de transporteurs et de répurgateurs, il est élevé par sa mère, veuve à 29 ans, et par ses grands-parents maternels ; son grand-père maternel est un ancien compagnon du Tour de France. Sa mère l’envoie à Paris... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GOURDON Jacques 1920-1941 Élève Né le 1er mars 1920 à Nantes, dans une famille très modeste ; il est élevé par sa mère, ouvrière-couturière. Il est inscrit au lycée en octobre 1935. Venant de l’école primaire supérieure, il n’a jamais appris l’espagnol mais est le premier en composition dès le deuxième trimestre,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GOURCUFF Olivier de 1853-1938 Élève / Homme de lettres Né à Paris le 26 octobre 1853, d’un père directeur de la manufacture des tabacs de Nantes et d’un grand père inventeur des Assurances ». Élève du lycée 1865-1871, il est condisciple de Léon Brunschvicg et d’Émile Laurent. En février 1881, il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GOULLIN Francis 1840-1913 Élève / Peintre Né le 27 mai 1840 à Saint-Herblain Loire-Atlantique. Poète il a publié l’Humanité 1875, Poésies chrétiennes 1876, Nouvelles poésies chrétiennes 1877 ainsi que le récit d’un voyage qu’il effectue à Rome, Les loges de Raphaël 1889. Le futur... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GOUARD Christiane 1912-1996 Élève et professeur de mathématiques entre 1939 et 1962 Née à Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais le 6 février 1912. Durant l’année 1928-1929, elle est en mathématiques spéciales préparatoires, avec Mehdi Bazargan. En 1930, classée première au concours d’entrée à l’École centrale des arts... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GOCHÉ Jean 1899-1961 Proviseur de 1944 à 1961 Né à Saumur Maine-et-Loire le 17 novembre 1899. Élève du lycée de Rouen, reçu bachelier en 1917, il est mobilisé en mars 1918. Après la guerre, il est affecté pendant dix mois dans les troupes françaises d’occupation en Rhénanie. Instituteur à Londres il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GLACHANT Paul-Gabriel 1865-1904 Professeur de rhétorique de 1894 à 1897 Né à Paris le 19 février 1865, il est le fils de Charles Floride Glachant, inspecteur général de l’Instruction publique et le petit-fils de Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique. Élève de l’École normale supérieure... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GIRAUD-MANGIN Marcel 1872-1949 Élève / Bibliothécaire Né à Nantes le 10 janvier 1872, il est le fils de Paul Giraud, receveur municipal et, en 1881, adjoint au maire de Nantes, sous Georges-Evariste Colombel, et de Gabrielle Mangin, fille du directeur du Phare de la Loire. Licencié ès lettres, il est conservateur... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GIRARDEAU Émile 1882-1970 Élève / Ingénieur Né le 12 octobre 1882 à Luçon Vendée, fils d’ingénieur. Après des études commencées au collège de Luçon, il est au lycée de Nantes en mathématiques spéciales et est reçu à l’École Polytechnique 1902. En 1909 il établit, avec Joseph Bethenod, ce qui constitue une... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot GIDEL Antoine-Charles 1827-1900 Professeur de logique puis de rhétorique de 1857 à 1860 Né à Gannat Allier le 5 mars 1827. D’abord professeur de littérature à l’École des lettres et des sciences de Nantes, dont le directeur est Achille Comte, il est nommé, au lycée, professeur de logique en 1857 puis de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GENEVOIS Ernest 1828-1898 Élève / Avocat Né le 5 mars 1828 à Nantes, il est le fils d’Ange Genevois, négociant. Condisciple de Jules Verne au collège royal, ils restent amis et les deux compères entretiennent une correspondance très libre de ton. Ernest Genevois serait l’un des membres des dîners des... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho GÉLY Aristide-Jules 1806-1861 Élève / Chirurgien Né à Nantes le 29 juin 1806 d’un père capitaine de navires. Après des études médicales à Nantes 1824 et à Paris 1827 où il est élève de Dupuytren, il soutient sa thèse de doctorat en 1831 et s’installe à Nantes. Entré à l’Hôtel-Dieu de Nantes en 1837... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GAUTTÉ Alphonse 1836-1922 Élève / Avocat Né le 16 septembre 1836 à Commequiers Vendée. Il fait toutes ses études secondaires au lycée et, en 1855, il remporte le prix d’honneur en philosophie. Jeune avocat, à Nantes, il est le secrétaire de René Waldeck-Rousseau et le procureur de la République du... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GAUTIER Paul né en 1866 Professeur de rhétorique de 1891 à 1895 Né le 17 mars 1866 à Pacy-sur-Eure Eure. Élève de l’École normale supérieure 1885, licencié ès lettres à Paris 1886, il est chargé de cours de seconde à Laon 1888. Reçu à l’agrégation de lettres en 1889, il est nommé la même année... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GAUTIER Georges 1856-1946 Élève / Chocolatier Né à Paimbœuf Loire-Atlantique en 1856. Élève, au lycée impérial, de l’enseignement secondaire spécial, il remporte le prix d’excellence en 1872, en quatrième année. En 1890, il possède rue de la Fosse à Nantes une fabrique et un commerce de confiserie et... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho GAUDUCHEAU René 1881-1968 Élève / Médecin radiologiste Né à Nantes le 25 décembre 1881, d’un père médecin. Après des études médicales à Nantes et à Paris, il est de 1907 à 1912 interne des Hôpitaux de Paris. Après avoir été l’élève, à l’Hôpital Saint-Antoine, du grand radiologiste Antoine Béclère, il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Edmonde Miossec GAUDINOT Guy 1925-1945 Élève Né à Nantes le 15 avril 1925. Il est élève du lycée de 1937 à 1939. Dès l’âge de 15 ans, il tente de rallier l’Angleterre par l’Espagne où il est arrêté. Il s’évade et rejoint l’Afrique du Nord où il est enrôlé dans les commandos parachutistes. Il est mort pour la France le 31 janvier... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GAUDIN Antoine 1777-1837 Professeur de mathématiques en 1808 puis de 1815 à 1827 Né à Nantes en 1777. Bachelier ès lettres, licencié ès sciences, il est ancien élève de l’École Polytechnique et capitaine d’artillerie. Il enseigne à Nantes, en mathématiques élémentaires, dès avril 1808, à Orléans 1809... Lire >>> GASTON-MARTIN Pseudonyme de Gaston MARTIN. Lire >>> GASCHEAU Gabriel 1798-1883 Professeur de mathématiques de 1832 à 1839 Né le 11 février 1798 à Tours Indre-et-Loire. Il est reçu en 1816 à l’École Polytechnique mais en est renvoyé en juin 1817. Agrégé en 1830, il enseigne la géométrie descriptive à l’École des arts et métiers de Châlons 1817 puis les mathématiques au lycée de Poitiers 1827. A Nantes, il est professeur en mathématiques élémentaires 1832... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GALOT Jules 1839-1908 Élève / Armateur – Homme politique Né au Havre le 15 février 1839. D’abord fonctionnaire de l’administration des douanes, après 1869 il s’occupe d’affaires maritimes et coloniales, puis il devient armateur, administrateur de la Compagnie de charbons de Blanzy-Ouest et... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GALLES René 1819-1891 Élève / Intendant militaire – Archéologue Né à Vannes Morbihan en 1819, il est le fils d’un officier d’infanterie. Reçu à Polytechnique en 1838, il sort dans l’artillerie. Affecté dans l’intendance militaire, il est sous-intendant à Vannes, à Alger, à Nantes... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters GALLERAND Gabriel-Ernest 1814-1889 Élève et Proviseur de 1862 à 1871 Né le 21 février 1814 au Croisic Loire-Atlantique d’un père médecin. Élève du collège royal de 1828 à 1832, il complète ses études par une licence de lettres. Il est successivement maître d’études à Pontivy et à Rennes, régent de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FRUCHARD Arthur 1835-1915 Élève / Négociant Né le 13 avril 1835 à Nantes. Négociant à Paris, il préside l’Association parisienne des anciens élèves en 1891. Il est aussi connu comme peintre aquarelliste de natures... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Marie-Hélène Prouteau FROUIN Suzanne 1905-1992 Élève / Agricultrice Née à Saint-Brieuc Côtes-d’Armor en 1905, d’un père, vétérinaire, aux idées radicales- socialistes qui souhaite pour sa fille une éducation progressiste. Elle fait sa préparation à Agro au lycée Clemenceau en 1924 et est reçue 5ème à l’Institut national... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Boulard FRÉCHET Maurice 1878-1973 Professeur de mathématiques en 1907-1908 Né le 2 septembre 1878 à Maligny Yonne, d’une famille de souche ardéchoise. Son père y est instituteur dans une école protestante avant de devenir directeur de l’École de l’Oratoire du Louvre à Paris. Un de ses frères, André, sera... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FRANCILLON Paul 1886-1940 Professeur de mathématiques de 1919 à 1935 Né le 11 novembre 1886 à Lyon Rhône. Élève du lycée Ampère de Lyon, il intègre l’École Polytechnique en 1906, en sort artilleur ; à Rennes où il est lieutenant au 7ème Régiment d’Artillerie, il passe les certificats de licence de sciences... Lire >>> FRANÇAIS Esther Voir Esther PHILIPPOT. Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FRAMBOURG Guy 1904-1971 Professeur d’histoire et de géographie de 1959 à 1963 Né le 25 avril 1904 à Jeumont Nord. Après avoir été maître d’internat puis répétiteur de 1933 à 1936 dans divers établissements, il enseigne comme délégué puis comme professeur titulaire aux collèges de Domfront Orne... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FOURNIER Félix 1803-1877 Élève / Évêque Né à Nantes le 3 mai 1803, d’une famille de colons de Saint-Domingue. Élève du petit séminaire de Nantes, et, à ce titre, obligé de suivre les cours du collège royal, il apparaît en 1814 au palmarès du lycée impérial en première année de grammaire. Ordonné prêtre en... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot FOUCHER Jean-Pierre 1920-1990 Élève et Professeur de philosophie à partir de 1948 Né le 26 mai 1920 à Nantes. Il a été très attiré par toutes les formes d’art. Peintre il expose, et il collabore à la rubrique des arts plastiques dans la presse et à la radio. Metteur en scène, il signe La légende du roi Arthur... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FOUCAULT Siméon 1884-1923 Élève / Sculpteur Né le 3 mai 1884. Il entre en 1902 à l’Atelier du sculpteur nantais Gaucher, puis il suit les cours de l’École des beaux-arts à Nantes puis à Paris ; il est l’élève de Barrias et de Coutan. Premier Grand prix de Rome en 1912 avec son Berger Chaldéen... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacqueline Pivoin FORTINEAU Thierry 1953-2006 Élève / Acteur Né à Nantes le 9 février 1953, dans une famille de médecins ; son père, psychiatre, gère une clinique privée. Venant de l’Externat des Enfants-Nantais, en septembre 1970 il est inscrit au lycée en terminale D ; là, pour la première fois il monte sur les planches.... Lire >>> BERNARD-BRUNET Pierre Notice enn cours de rédaction Lire >>> FOLLIOLEY Léopold Notice en cours de rédaction Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FLEURIOT René 1867-1925 Élève / Officier Né le 8 janvier 1867 à Plouaret Côtes du Nord, il est le fils d’un juge de paix à Nantes et le neveu de la romancière Zénaïde Fleuriot. Entré à Saint-Cyr en 1891, il est capitaine à Montargis quand la guerre éclate. Blessé quatre fois et cité huit fois, il est promu... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FAUGERAS Marius 1911-1993 Professeur d’histoire et de géographie Né à Paris en 1911, il est orphelin de guerre et militera très activement, dès 1950, dans l’association des Fils de tués. D’abord instituteur, il a été l’artisan de l’ouverture et du fonctionnement 1943-1944 de l’annexe du lycée Clemenceau, ouverte... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FARRAN Jacques 1921-2005 Élève / Physicien Né le 17 avril 1921 à Prades Pyrénées-Orientales d’un père ingénieur à la SNCF. Il arrive au lycée de Nantes en octobre 1934, venant du lycée de Toulouse. Reçu bachelier 1938, il entre en mathématiques spéciales préparatoires dans la classe de Jean Ville. Diplômé de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FARINEAU Jules 1910-1940 Élève / Physicien Né à Nantes le 28 mai 1910. Il est le fils de Jules Farineau, né en 1866 et professeur des classes élémentaires du lycée de 1894 à 1929. Il fait toutes ses études au lycée et, en 1929, il est reçu à Polytechnique et à l’École normale supérieure où il choisit... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters FARGUES Paul 1837-1906 Aumônier protestant de 1885 à 1896 Né le 15 mai 1837 près du Puy-en-Velay Haute-Loire. Il fait ses études au lycée de Cahors, auprès de Léon Gambetta dont il restera l’ami, puis à la faculté de théologie protestante de Montauban. En 1860 il part exercer son ministère à Philadelphie... Lire >>> Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters EVEN Yves 1921-1944 Élève / Résistant Né le 27 décembre 1921 à Guidel Morbihan d’un père commis des PTT. Membre de la France combattante, chargé de mission de 3ème classe, sous-lieutenant du 1er octobre 1942, il appartient au groupe d’action immédiate d’Émile Lagarde, professeur d’anglais... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters EVAIN Maurice 1925-1946 Élève Élève du lycée de Nantes annexe de Chantenay en 1939 et 1940, il s’engage à Casablanca à l’âge de 17 ans dans les Forces françaises libres, après son évasion par l’Espagne. Au sein du 1er régiment de chasseurs parachutistes, il prend part à la Campagne de France.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters EUDEL Paul 1837-1911 Élève / Critique d’art – Homme de lettres Né le 23 octobre 1837 au Crotoy Somme, il est le fils d’un vérificateur des douanes. Armateur, industriel, critique d’art, collectionneur, écrivain, auteur de théâtre, journaliste, grand voyageur, amateur de curiosités »,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters ETIENNEZ Hippolyte-Étienne 1832-1908 Élève / Avoué – Homme politique Né à Nantes le 14 novembre 1832 de père inconnu, il est adopté par Hippolyte-Jean Etiennez 1813-1871, romancier et auteur de comédies, archiviste historiographe de la Ville de Nantes de 1848 à 1870. Après des études de droit à Paris,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters ESNAULT Gaston 1874-1971 Professeur de lettres de 1910 à 1919 Pseudonyme Kistinen vor. Né le 30 octobre 1874 à Brest Finistère, dans une famille protestante. Licencié de philosophie, il commence sa carrière à l’École Alsacienne 1901, est répétiteur au collège de Meaux 1905 puis au lycée de Reims 1906. Il... Lire >>> DUVAL Edgar Voir Edgar Raoul-Duval. Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DURIVAULT Paul 1916-1940 Élève / Peintre Né le 25 janvier 1916 à Nantes, il est le fils de Georges Durivault 1887-1972 directeur du Jardin des plantes puis, après 1942, du muséum d’histoire naturelle de Nantes. Élève de l’École des beaux-arts de Nantes, doué d’un réel talent de décorateur, il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DURAND-TAHIER Hippolyte 1863-1899 Élève / Homme de lettres – Peintre Pseudonyme Paul Froment. Né à Saint-Nazaire Loire-Atlantique le 14 août 1863, il est le fils de Hippolyte-Joseph Durand, médecin, qui fut élève du collège royal à l’époque de Jules Verne. Lui-même est au lycée le condisciple d’Aristide... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUPÉ Gilbert 1900-1986 Élève / Écrivain Né à Nantes où il est d’abord journaliste à Ouest-Éclair et rédacteur en chef de la Revue de l’Ouest. Dessinateur, peintre, musicien, auteur d’un premier ouvrage consacré au cinéma et préfacé par Louis Lumière, il sera aussi metteur en scène et directeur du... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUMAT Louis 1901-1975 Élève / Homme politique Né à Nantes le 24 décembre 1901. Parallèlement à une carrière dans la publicité et la presse, il est de 1928 à 1932, comme député de Paris, le plus jeune député de France. Député des Français du Maroc à l’Assemblée constituante en 1945, il devient conseiller du... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot DULANLOY François-Régis 1825-1913 Aumônier catholique de 1861 à 1869 Né à Avessac Loire-Atlantique le 29 mai 1825. Prêtre en 1849, professeur au petit séminaire de Nantes, vicaire à Sainte-Croix de Nantes, puis aumônier du lycée, il sera ensuite nommé curé de Vallet où il entreprend la construction d’une... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUFILHOL Louis-Antoine 1791-1864 Proviseur d’octobre 1830 à mars 1831 Pseudonyme L. Kerardven. Né à Lorient Morbihan le 20 mai 1791, il est le fils d’un courtier maritime. Reçu 3ème à l’École Polytechnique, il n’y entre pas pour éviter à sa famille les lourdes dépenses que nécessiterait... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUFAY de LIVOYES Jean-Baptiste 1771-1828 Professeur de dessin de 1816 à 1827 Né à Lorient. Versificateur, écrivain, il est, en 1812, membre de la Société des sciences et arts de Nantes. Auteur d’une tragédie Bélisaire, d’un Éloge de Blaise Pascal 1819 et de quelques pièce de vers, il achève, quelques jours... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUCHEMIN André 1889-1949 Professeur d’allemand de 1929 à 1949 Né le 26 juillet 1889 à Laval Mayenne. Bachelier ès lettres à Rennes 1906, licencié d’allemand 1909, professeur délégué au lycée Charlemagne, à Paris, de 1912 à 1914, il réussit l’agrégation d’allemand en 1914. Après quatre... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUBROUX Constant né en 1868 Proviseur de 1920 à 1928 Né le 17 août 1868 à Blaye Gironde. Licencié ès lettres 1891, il est de 1890 à 1893 répétiteur dans les collèges de Baume-les-dames, Blois, Chartres et au lycée Michelet de Vanves. De 1893 à 1904 il est professeur aux collèges de Coulommiers,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUBREUIL Léon 1880-1967 Élève / Historien Né le 26 novembre 1880 à La Verrie Vendée d’un père qui fut instituteur à Saint-Jean-de-Monts. Élève du lycée de 1891 à 1900, il assiste à l’inauguration des nouveaux bâtiments. Docteur ès lettres et historien, auteur d’une thèse sur la vente des biens... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUBOIS Hippolyte 1837-1909 Élève / Peintre Né à Nantes le 27 février 1837 d’un père négociant en salaisons. Il est vers 1845 à l’École primaire élémentaire du collège royal avec le futur peintre Alexis Douillard et sans doute aussi avec James Tissot. Dubois suit au lycée les cours de l’enseignement... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot DUBIGEON Yves-Marie 1927-2007 Élève et Aumônier catholique Né à Nantes le 2 mai 1927, d’abord élève à l’Externat des Enfants nantais, il intègre les classes préparatoires à Saint-Cyr du lycée Clemenceau en 1945. En 1947, il choisit la voie de la prêtrise et poursuit ses études au séminaire de Saint-Sulpice, puis à celui... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DUBIGEON Eugène 1832-1891 Élève / Ingénieur Né à Nantes le 8 novembre 1832, fils de Théodore Dubigeon 1803-1875, constructeur de navires, qui sera maire de Chantenay non encore rattaché à Nantes. En 1852 Eugène remporte au lycée le prix d’honneur en mathématiques spéciales et est reçu à l’École... Lire >>> DROUART Charles 1894-1978 Élève / Ingénieur Né le 10 février 1894 à Nantes, fils d’un marchand de vins. Comme son frère Ernest, qui développera l’affaire familiale, il est élève du lycée. Reçu en 1911 à l’Institut national d’agronomie, il en démissionne. Après la guerre qu’il termine comme pilote commandant d’escadrille, il sort premier de l’École Polytechniques 1920 et choisit le Corps... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DOUILLARD Constant 1795-1878 Élève / Architecte Né à Nantes le 9 mars 1795. Lui et son frère Louis-Prudent 1790-1869 sont les fils de Julien-François 1757-1833 architecte et, en 1797, maire de Nantes. Élève de Crucy, il reste associé dans la carrière d’architecte à son frère aîné et leur œuvre est... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DOUILLARD Alexis 1835-1905 Élève / Peintre Né à Nantes le 28 juin 1835. Entre 1842 et 1845, il est à l’École primaire élémentaire du collège royal avec les futurs peintres Hippolyte Dubois et James Tissot. Dix ans plus tard, à l’École des beaux-arts de Paris il est l’élève d’Hippolyte... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DORTEL Alcide 1861-1930 Élève / Avocat – Homme politique Né à Nantes le 29 juillet 1861. L’un de ses ancêtres a été contrôleur et clerc du guet de la garde du dauphin le futur roi Henri II. Licencié en droit, il devient avocat en 1882 — il sera bâtonnier du barreau de Nantes de 1913 à 1919. En 1889... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DORÉ-GRASLIN Edmond-Pierre 1820-1899 Élève / Homme politique Né à Nantes le 19 novembre 1820. Conseiller municipal de Nantes élu en 1852, 1855, 1860, 1866, 1870, il est battu par le docteur Guépin aux élections cantonales de 1864 alors qu’il est candidat officiel de l’administration. Le 8 février 1871... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DONNART Jean 1922-1942 Élève Né le 1er janvier 1922 à Noirmoutier où son père est garde maritime. Après sept années passées au lycée de 1933 à 1940, jusqu’à la classe de math élem, il devient élève de l’École d’hydrographie. Pendant la guerre, il est membre de la défense passive ; il meurt, ainsi que son... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DOHOLLAU René 1864-1937 Répétiteur de 1894 à 1924 Pseudonyme Jean Caustique. Né le 14 novembre 1864 à Serignac Côtes-d’Armor. Il est répétiteur à Quimper et à Vannes avant d’être nommé, en 1894, à Nantes. Il est surnommé Bidel », du nom d’un dompteur célèbre, en raison de ses Je rentre dans la... Lire >>> Julien DESFORGE 1891-1984 Merci pour la photo à Daniel Le Pollotec Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DESFORGE Julien 1891-1984 Professeur de mathématiques de 1919 à 1925 Né à Calvi Corse le 30 novembre 1891. Reçu à l’École normale supérieure en 1910, il est admis à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DERREY Jacques-Charles 1907-1975 Élève / Peintre – Graveur Né à Toulouse le 22 septembre 1907, il est le fils d’un magistrat dont la mort prématurée conduit la famille à s’installer près du grand-père maternel, Félix Pommier, qui est le conservateur du musée des beaux-arts de Nantes. Plusieurs... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DEMANGEAT Charles 1820-1896 Élève / Jurisconsulte Né le 2 septembre 1820 à Nantes où son père est, en 1830, procureur du roi. Après huit années passées au collège royal, devenu bachelier en 1838, il fait de brillantes études à la faculté de droit de Paris et obtient en 1843 le grade de docteur. Il enseigne à la... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DELIGNY Henri 1855-1938 Élève / Général Né à Rennes le 5 septembre 1855, il entre à Saint-Cyr en 1873 après neuf années passées sur les bancs du lycée. Blessé en août 1914 à deux reprises, puis à Verdun en mars 1916, il est, à la fin de la guerre 1914-1918, général de division d’infanterie et commandant en chef de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DELAVILLE-LEROUX Joseph-Pierre-Marie 1831-1910 Élève ? Né le 18 décembre 1831 à Nantes, il est le fils de Joseph Delaville-Leroux, maire de Rezé de 1845 à 1848. D’abord agent voyer ingénieur du service vicinal à Nantes puis géomètre au service topographique en Algérie, à son retour en France, il entre... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DEJOIE Luc 1931-2006 Élève / Notaire – Homme politique Né le 6 février 1931 à Nantes, son père est notaire à Vertou. Venant en octobre 1948 du collège Saint-Sauveur de Redon, il est inscrit au lycée en classe de philosophie où il fait deux années. Notaire lui-même, il préside la chambre de Loire-Atlantique... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DEDEYAN Charles 1910-2003 Professeur de lettres de 1939 à 1942 Né le 4 avril 1910 à Smyrne Asie Mineure, fils du prince Tigrane Dedeyan, homme de lettres. Reçu à l’agrégation de lettres en 1939, il est nommé professeur au lycée Clemenceau, en remplacement d’André David. Huit jours après son arrêté de nomination,... Lire >>> DAVYL Louis Voir Louis Poupart-Davyl Lire >>> DAVID André 1912-1995 Élève et Professeur de lettres entre 1936 et 1949 Né le 4 septembre 1912 à Rezé Loire-Atlantique, dans une lignée d’instituteurs. Il est élève au lycée, deux classes au-dessous de Louis Poirier Julien Gracq. Il enseigne au lycée Clemenceau et est remplacé, en 1939, par Charles Dedeyan. Il part en effet, avec sa famille, pour exercer à Hanoi ; il y est mobilisé et reste sept ans en Indochine. À son... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacqueline Pivoin DAUCE Paul 1934-2003 Élève / Dessinateur Né à Nantes le 31 mars 1934, fils d’un militaire, il a une enfance parisienne. Il poursuit ses études, avec ses frères, au lycée Clemenceau, où il arrive en 6ème en 1946. Il aime dessiner depuis son plus jeune âge. Au lycée il a Georges Éveillard pour professeur de dessin.... Lire >>> DAUBAN Charles-Aimé 1820-1876 Professeur d’histoire de 1845 à 1853 Né le 19 janvier 1820 à Paris d’un père qui fut directeur de l’École des Arts et métiers d’Angers. Bachelier ès lettres en 1839, il est professeur de lettres et d’histoire à Bergerac, à Périgueux, à Nantes, à Alençon et au collège Chaptal à Paris avant d’entrer le 1er octobre 1854 au Cabinet des médailles. En 1848, à Nantes,... Lire >>> Jean DARTIGUE 1849-1924 Pasteur Aumônier protestant au lycée Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot DARTIGUE Jean 1849- ? Aumônier protestant de 1893 à 1919 Né à Bellocq Basses-Pyrénées le 1er mars 1849. Sorti de la faculté de théologie de Montauban, il est pasteur à Nantes de 1885 à 1909. Il a publié La séparation de l’Église et de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DALLONGEVILLE Maurice 1894-1970 Professeur de sciences physiques de 1922 à 1955 Né à Chaulnes Somme le 1er juillet 1894. Il passe par les écoles normales d’instituteurs d’Amiens et de Rennes avant d’être reçu en 1914 au concours de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, section... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot DAGANET Albert 1874-1916 Professeur de philosophie au lycée de 1909 à 1916 Né le 6 juillet 1874 à La Source-en-Gironde. Septième à l’agrégation de philosophie en 1900, sa santé se dégrade après le décès de son père et de sa fiancée. On le découvre mort dans sa chambre en février 1916 il était décédé depuis quatre... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacqueline Pivoin DABIN Joël 1933-2003 Élève / Peintre Né au Pallet Loire-Atlantique le 28 février 1933, d’un père fonctionnaire du Trésor public. Venant de La Roche-sur-Yon, il entre en 1948 en 3ème au lycée et est, en dessin, l’élève d’Émile Thouin. Lui-même remplacera André Marrot pendant quelques mois, au lycée comme professeur de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CRUCY Félix 1797-1867 Élève / Architecte Né à Nantes le 17 novembre 1797. Il est le fils de Mathurin Crucy 1749-1826, l’architecte-voyer de la ville, successeur de Ceineray. Après des études de droit, il se consacre à l’architecture. Il est secrétaire de la commission départementale des bâtiments... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CROUZET Maurice 1897-1973 Professeur d’histoire de 1926 à 1928 Né le 10 décembre 1897 à La Roche-sur-Yon Vendée, d’une famille paternelle originaire de l’Aveyron. Élève du lycée Condorcet, il est empêché par la mobilisation de 1914, de terminer sa préparation à l’École normale. Après... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COSSÉ Victor 1831-1903 Élève / Industriel Né à Nantes le 1er octobre 1831. Devant le refus de son frère Émile Cossé de prendre en main les destinées de la raffinerie familiale, son père le retire du collège royal et l’initie aux affaires dès 1847. A la mort de leur père en 1858, Victor reprend le flambeau avec le... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COSSÉ Émile 1830-1892 Élève Né à Nantes le 6 février 1830, il est le fils aîné d’André Cossé 1806-1858, fondateur à Nantes d’une importante raffinerie de sucre candi. Ayant refusé de s’initier aux affaires, il entreprend des études de médecine et obtient son doctorat de médecine à Paris 1856 mais... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COSMI Paul 1898-1972 Élève / Professeur Né à Nantes le 27 octobre 1898. Il entre en classe de 10ème au Petit-Lycée en octobre 1905 et sort du lycée bachelier pour devenir jusqu’en avril 1920 employé à la préfecture de la Loire-Inférieure. Après des études d’histoire à la faculté de Poitiers, il est professeur... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CORSIN Henri 1863-1952 Répétiteur et Professeur d’anglais de 1899 à 1928 Né le 22 août 1863 à Luçon Vendée. Licencié ès lettres et en philosophie, une fois reçu 2ème à l’agrégation d’anglais en 1896, il enseigne pendant trois ans l’anglais et l’allemand au lycée de Saint-Omer, puis... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CORNULIER-LUCINIERE René de 1811-1886 Élève / Amiral – Homme politique Le comte Alphonse René de Cornulier-Lucinière est né le 15 avril 1811 au château de Lucinière sur la commune de Nort-sur-Erdre. Le futur contre-amiral qui participera activement à la prise de Bône Algérie 1831 et qui commandera en... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CONSTANT Henri 1930-1960 Élève / Professeur Né le 12 janvier 1930 à Nantes. Élève au lycée Chantenay et Clemenceau, il réussit le baccalauréat philo en 1948. Étudiant de l’Institut des lettres, il devient maître auxiliaire de lettres au lycée Jules-Verne puis adjoint d’enseignement au lycée de Dijon... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COMTE Achille 1802-1866 Professeur de sciences naturelles de 1855 à 1864 Né le 29 septembre 1802 à Grenoble Isère. Bachelier ès lettres à Paris 1819, il suit les cours de l’École de médecine et devient interne des hôpitaux 1823. Se tournant vers l’enseignement, il occupe à Paris une chaire d’histoire... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COLOMBEL Georges 1838-1894 Élève / Avocat – Homme politique Né le 12 juin 1838 à Nantes, il est le fils d’Évariste Colombel. Il apparaît dans les palmarès du lycée d’octobre 1845 à la distribution des prix de 1856 qui précède de peu la mort de son père. En sixième, en 1850-1851, il est... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COLOMBEL Évariste 1813-1856 Élève / Avocat – Homme politique Né le 1er janvier 1813 à Nantes où son père, Hyacinthe, est juge au tribunal civil et l’un des opposants au gouvernement de la Restauration. Après des études au séminaire de Nantes, Évariste rentre en 1828 au collège royal où, en 1831, il est prix... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters COARER Edmond 1909-1981 Élève / Écrivain – Producteur à l’ORTF Pseudonyme Coarer-Kalondan. Né le 14 juillet 1909. Son père, Jules Coarer, et son oncle, élèves du lycée, ont travaillé aux Chantiers de la Loire. Edmond crée au lycée une association de Bretons qui publie un Cahier, Pautred breton.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CLÉRICEAU Constant 1836-1905 Élève et Professeur de dessin linéaire de 1860 à 1865 Constant Olivier Clériceau de la Cléricaye est né à Clisson Loire-Atlantique le 9 janvier 1836. Architecte, élève de Bourgerel et des frères Douillard puis de l’École des beaux-arts de Paris, il fait le surhaussement de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHIFFOLEAU Sylvain 1920-2003 Élève / Maître-imprimeur Né le 7 octobre 1920 à Bourgneuf-en-Retz Loire-Atlantique où ses parents tiennent l’hôtel de la Boule d’Or. Il fait toutes ses études secondaires au lycée, jusqu’au bac en 1939. Passionné de littérature, de poésie et d’art en général, il s’oriente vers les... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHEVILLARD Raoul 1892-1953 Élève et Professeur de lettres de 1924 à 1953 Né le 3 octobre 1892 à Nantes. Licencié ès lettres en Sorbonne 1913, agrégé de grammaire 1923, après avoir enseigné au lycée d’Épinal, il est chargé au lycée Clemenceau successivement de toutes les classes de la 6ème à la 3ème. Élu... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHEVIGNÉ Louis de 1793-1876 Élève / Littérateur Louis Marie Joseph, dit le comte de Chevigné, est né le 30 janvier 1793 au Château de Chavagnes-en-Paillers Vendée. Son père, engagé dans l’armée vendéenne, fut tué et sa mère mourut en prison durant les guerres de Vendée. Il est au lycée impérial en classe... Lire >>> PITRE-CHEVALIER pseudonyme de Pierre CHEVALIER Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHEVALIER Pierre 1812-1863 Élève / Homme de lettres Pseudonyme Pitre-Chevalier. Né le 16 novembre 1812 à Paimbœuf Loire-Atlantique, il est le fils d’un constructeur de bateaux. Il fait ses études au petit séminaire puis au collège royal de Nantes où, en classe de philosophie, il remporte un premier... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHÉREAU Gabriel 1909-1990 Élève / Avocat Né le 12 août 1909 à Nantes. Après un début de carrière chez le bâtonnier de Grancourt, il fonde sa propre étude et, installé sur le quai de la Fosse, il se spécialise dans le droit maritime ; il a été lui-même bâtonnier. Après la guerre, il travaille à un projet d’urbanisme en vue... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHENANTAIS Eugène 1843-1892 Élève / Architecte Né le 1er janvier 1843 à Nantes, il est le fils de l’architecte Joseph Chenantais 1809-1868 qui a construit de nombreux bâtiments privés et publics tels que, à Nantes, le palais de justice, l’église Notre-Dame de Bon-Port, la manufacture des tabacs, le Théâtre... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters . CHEGUILLAUME Joseph 1825-1897 Élève / Industriel – Homme politique Né le 18 juin 1825 à Nantes, il est le petit-fils de Mathurin-Jean Cheguillaume, marchand de draps et adjoint au maire de Nantes, et le cousin de l’ingénieur Henri-Auguste Cheguillaume. Filateur de laine à Clisson, membre de la... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHEGUILLAUME Henri-Auguste-Mathurin 1860-1903 Élève / Ingénieur Pseudonyme Penguillon. Né à Nantes le 20 juin 1860. Comme son père Henri-Auguste Cheguillaume, il entre à l’École Polytechnique 1879 et devient ingénieur des Ponts et Chaussées. Il exerce à Espalion, Alençon, Angers puis à Nantes où, il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHEGUILLAUME Henri-Auguste 1823-1892 Élève / Ingénieur Né le 5 août 1823 à Nantes, il est le fils d’Auguste, notaire à Ancenis puis juge à Nantes, et le petit-fils de Mathurin Jean Cheguillaume, marchand de draps et maire-adjoint de Nantes. Il est le cousin de Joseph Cheguillaume et le père de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHÉDORGE Jean 1868-1891 Élève Né le 22 septembre 1868 à Saint-Étienne-de-Montluc Loire-Atlantique, il est le fils d’un forgeron du Moulin neuf. Brillant élève du lycée, il remporte en 1887 le prix d’honneur en classe de philosophie, prix offert par l’Association parisienne des anciens élèves.... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique CHAZELLE Jean proviseur de 1973 à 1981 CHAZELLE Jean Un chapitre de l’histoire du lycée est consacré au provisorat 1973-1981 de Jean Chazelle qui nous a quittés le 23 juin 1999 à l’âge de 84 ans. En janvier 1990, il nous avait fait l’amitié d’accepter de devenir président d’honneur du Comité de l’Histoire du lycée Clemenceau, par fidélité à son ancien... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAUVIN Victor 1829-1866 Répétiteur de 1853 à 1855 Né le 22 août 1829 à Argentan Orne. Bachelier ès lettres à Caen 1847 et licencié ès lettres à Rennes 1854, il exerce les fonctions de maître d’études aux lycées de Lisieux, d’Alençon, de Moulins avant d’entrer en fonctions au lycée de Nantes le... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAUVET Paul 1832-1908 Élève / Assureur – Poète Il appartient à une famille originaire de la Réunion. Son père, Germeuil, vint de Saint-Pierre à Nantes où il fonda le premier syndicat d’assurances maritimes. Camarade au collège royal du futur chirurgien Alfred Heurtaux, il doit être avec Jules... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAUMETTE Gérard 1892-1951 Professeur de lettres de 1922 à 1951 Pseudonyme Guy Deschaumes Né le 23 mai 1892 à Mansle Charente. Bachelier à Poitiers 1910, licencié ès lettres à Paris 1914, agrégé de lettres 1919, il enseigne au lycée de La Rochelle 1919-1922 puis, à la rentrée de 1922, il est nommé en classe... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LAFONT Georges 1847-1924 Élève / Architecte Né à Nantes le 4 janvier 1847. Il suit au lycée les cours préparatoires au commerce et à l’industrie, puis est élève à Paris de l’École des beaux-arts 1867 et fréquente l’atelier de Questel. Membre de la société des architectes de Nantes 1882-1910, il siège à la... Lire >>> La Société Archéologique et Historique de Nantes et Loire-Atlantique publie dans son Bulletin 2019 / Tome 154 un très intéressant article, autour de deux anciens élèves du Lycée Clemenceau Georges Lafont et Alexis de Broca, L’Atelier de l’architecte Georges Lafont 1847-1924 et du peintre Alexis de Broca 1868-1948 un lieu d’art et de tolérance à Nantes ». Cet Atelier fut ouvert à la... Lire >>> Notre collègue professeur de philosophie au lycée Clemenceau Blaise Benoit nous annonce la parution de son ouvrage sur Nietzsche publié aux Editions Vrin Blaise Benoit annonce avec joie la parution d’un ouvrage personnel qui présente la philosophie de Nietzsche. Une séance de dédicaces aura lieu à la librairie Durance mercredi 13 novembre à 17 h 00 deuxième étage, rayon philosophie ». Descriptif de... Lire >>> Notre amie Françoise Moreau, professeur d’histoire-géographie et d’histoire des arts au lycée et membre du CHLCN nous informe » lundi prochain 14 octobre, j’organise en salle Narcejac, de 14h à 16h, une conférence de Jean-Clément Martin, professeur émérite à l’université Paris 1, ancien directeur de l’Institut d’Histoire de la Révolution française et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, qui présentera... Lire >>> Les Amis de la Bibliothèque municipale de Nantes ABMN ont présenté le mardi 15 octobre 2019 à Nantes, à la Salle Jules Vallès de l’Espace Jacques Demy le numéro 6 de La Nouvelle Revue Nantaise consacré à Julien Lanoë Julien Lanoë, un homme dans sa ville » Joca Seria Julien Lanoë au lycée Clemenceau en classe de philosophie 1920-1921 Il est debout derrière Albert Bazaillas, son professeur de... Lire >>> Notre amie Marie-Hélène Prouteau, écrivaine et ancienne professeure de lettres, nous adresse les dates et lieux où vous pourrez la rencontrer et lui faire dédicacer ses livres. Dimanche 13 octobre 2019, à l’occasion des trente ans de l’association Chantenay au quotidien » à partir de 11 heures. 30 novembre et 1er décembre 2019, invitée de la Maison Louis Guilloux à Saint-Brieuc. février 2020, Théâtre de La... Lire >>> Message de l’Amicale des Personnels du Lycée Clemenceau du mercredi 3 octobre » Vous en aviez envie, et puis vous avez oublié… Heureusement, il est encore temps de vous inscrire pour la partie de Scrabble en duplicate qui aura lieu lundi 7 octobre en salle I 110 ! Et peut-être même au pique-nique partagé qui la précédera à 19h30 ? Nous nous réjouirions de vous y retrouver 🙂 Informations complémentaires dans la pièce... Lire >>> Nicole Bridonneau dédicace son livre, le journal d’un poilu, son père, ancien élève du lycée Clemenceau ce samedi 5 octobre de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h chez Didier Damet, Le Sarthois », 3 rue Félix Lemoine Pont de la Tortière 44300 –... Lire >>> Une grande nouvelle de notre ami Pamphile et un appel à contribuer Bonjour à tous, Une grande nouvelle que certains d’entre vous connaissent déjà je suis allé chercher mon nouvel accordéon il y a quelques jours ! Un grand moment d’émotion, et encore plus quand je vois tout le chemin qu’il me reste à faire pour exploiter à 100% cette merveille ! Vous pouvez toujours m’aider à le payer impossible de le payer en... Lire >>> Un message de notre ami Pamphile » Salut tout le monde ! Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’écouter notre trio, Kord’accord’ Thomas Aubé à la guitare éléctrique, Charlie au Beatbox et Moi à l’accordéon, et même si c’est le cas, nous jouons dimanche 29 septembre aux Jardins familiaux Angle Chaillou » de 14h à 15h route de La Chapelle sur Erdre, Nantes Nord. Pour les... Lire >>> Notre ami et collègue professeur à Clemenceau Jean-François Huet publie son troisième roman. Vite, on vous quitte pour aller le dévorer ! ... Lire >>> ... Lire >>> Notre amie Sylvie Bossy-Guérin, membre du Comité de l’Histoire du lycée, dont on connaît les recherches notamment autour du Stade Nantais participe à cette Table Ronde ... Lire >>> Anne PROUTEAU, ancienne élève du lycée Clemenceau, membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, signe avec Carole AUROY un livre dédié à Albert Camus. ... Lire >>> Lire >>> Un message de Pamphile » Salut à tous! Ça y est, c’est le moment de la reprise pour les choristes d’Allez chante ! Vous êtes les bienvenus à la Manu 4 , à partir du 17 septembre, Pour chanter en groupe dans l’harmonie et la bonne humeur! La première séance est gratuite pour les nouveaux choristes. Le tarif est calculé sur la base de 5 euros par séance, auquel s’ajoute la date du 21 juin, date à laquelle les... Lire >>> Bonjour. Nous serions ravis de vous retrouver lors des ateliers Math-o-LU et/ou que vous diffusiez cette information autour de vous. Nous sommes à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. A bientôt ! François Sauvageot. —– La Maison des Mathématiques de l’Ouest et l’association Résonance – Art & Science organisent un club de maths au Lieu Unique Math-o-LU MU ! Ouvert à... Lire >>> Notre amie Marie-Hélène Prouteau, ancienne professeure de lettres à Clemenceau et écrivaine, nous informe de la parution du récit Les yeux de Sacha du Tchèque Karel Pecka aux Editions alidades qu’elle préface. Bonjour, Karel Pecka était un écrivain, membre de la Charte 77 et qui a passé 11 ans en camp de travail. Son récit Les yeux de Sacha » paru en samizdat en 1988 est édité par les éditions Alidades... Lire >>> Pamphile nous informe qu’il sera, ce dimanche après-midi, l’un des artistes invités des Jardins des Arts... Lire >>> Notre grand ami Henri Lopes dédicacera son autobiographie Il est déjà demain » à Nantes, à la Librairie Coiffard De nombreuses pages de son livre sont consacrées à Nantes et notamment au lycée Clemenceau dont il fut élève dans les années cinquante. Jeune interne, il était alors accueilli, rue de Coulmier par la famille Perron. Henri Lopes, né en 1937, notamment ancien premier ministre de la République du Congo, voulut bien... Lire >>> Bonne prérentrée à tous les personnels du Lycée Clemenceau et bonne rentrée à tous les élèves lundi prochain La Une de couverture du Dossier de rentrée Merci à Lydie secrétariat de la proviseure Georges et les... Lire >>> Le message de notre ami Pamphile Bonjour à tous, avec la fin de l’été arrive comme toujours les Rendez-vous de l’Erdre ! Date que l’on attend avec impatience chaque année. Cette année, j’y serai dans le in » avec Kord’Accord’ notre trio Accordéoniste guitare Beatbox toujours de 11h à midi le jeudi 29 août sur la place du marché de Carquefou, Le vendredi 30 août, Place St Pierre à... Lire >>> Au fil des nouveautés Frank Lang; Le Polar à l’Ouest; Michel Verret; Robert Badinter; Charles Le Goffic; Henri Lopes; Héloïse Letissier alias Chris; Henry-Jacques; Michel Germain; Jean-François Huet; Axel Sourisseau; Tristan Corbière; Michel Chaillou; Maxime Maufra; Jean Artarit et Clemenceau; Daniel Garnier; Georges Jean Painvin; Jules Verne; Jacques Vaché; Teodoro Gilabert et Julien Gracq; Jean-François et... Lire >>> Le film de Xavier Liébard, réalisateur-documentariste et ancien élève du Lycée Clemenceau, est projeté sur France 3 Pays de la Loire ce lundi 30 septembre en principe à 23 h 30 Xavier nous communique le Dossier de Presse. Grand merci à lui. Dossier de presse SPLENDEURS ET ILLUSIONS -compressé Diffusion sur France 3 Pays de la Loire Le lundi 30 septembre 2019 en 3ème partie de soirée Disponible en replay sur... Lire >>> Il reste quelques places pour découvrir en Avant-Première le nouveau film de Xavier Liébard, réalisateur-documentariste, ancien élève du lycée Clemenceau Réserver vite votre place auprès de Xavier à son adresse mail ou par téléphone 02 40 43 02 32 Pour en savoir plus se reporter à l’onglet Héloïse / Actualité / 30 septembre... Lire >>> Poète, Littérateur, né à Pontivy Directeur du Fureteur Breton Voir Léon DURINGER Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DURINGER Léon 1862-1918 Élève / Chansonnier Pseudonyme Léon Durocher Né à Pontivy le 23 octobre 1862 d’un père brasseur. Il a pour aïeul un Bavarois, tambour des armées de Napoléon Ier. Au lycée de Nantes il remporte en 1880 le prix d’honneur en classe de philosophie. Après une licence préparée à... Lire >>> Les 100 ans du nom Clemenceau Le 14 novembre 1918, le Conseil municipal de Nantes demandait que le nom de Clemenceau soit donné au lycée de la ville. Début février 1919, un décret ministériel ratifiait ce choix. Cent ans plus tard, le Lycée Clemenceau se souvient Durant le débat avec les élèves, de gauche à droite Jean GARRIGUES, Jean GUIFFAN et Maximilien SCHNEL Voir à l’onglet Heloïse /... Lire >>> Nous apprenons avec surprise et tristesse le décès brutal, en Corse ce 17 juillet 2019, de Monique Robert suite à un arrêt cardiaque. Monique Robert a été professeur de physique-chimie au lycée Bergson en MP, à Angers ; puis au lycée Clemenceau en PSI*, à Nantes. En retraite depuis plusieurs années, elle partageait son temps entre sa ville d’Angers et la Corse. Monique, née Journel, avait 67 ans. Les obsèques auront lieu... Lire >>> Hervé GRANDJEAN, ancien élève du lycée Jules Verne et du lycée Clemenceau où il réussit l’entrée à Polytechnique depuis la classe de PC*, est aujourd’hui l’un des conseillers de la Ministre des Armées. Hervé Grandjean, que nous remercions très chaleureusement, a ouvert les portes de l’Hôtel de Brienne, siège du Ministère des Armées, à un petit groupe de Nantais et de Parisiens, membres du Comité... Lire >>> Une rue Michel CHAILLOU à Nantes, sa ville natale. Lors du conseil municipal du 21 juin 2019, il a été décidé, comme nous l’a écrit Madame le Maire de Nantes, Johanna ROLLAND, de donner le nom de Michel CHAILLOU 1930-2013, ancien élève du lycée et ami écrivain, à une future voie du site de l’ancienne Maison d’arrêt de Nantes. Dès 2016, au titre du Comité de l’Histoire du Lycée, nous avions porté ce projet auprès des élus,... Lire >>> Autour du Patrimoine du Lycée Clemenceau L’art du partage » La Prépa Hydro 67-68 / Jacques Vaché et L’acte fondateur du lycée / Charles Belbéoc Photo du lycée le 23 octobre 1943 / Henri Puivarges CDV Constant Peigné / Louis Poirier Julien Gracq manuscrit de jeunesse Jean-Noël GUYE nous a interrogés il voulait retrouver les... Lire >>> Presse-Océan Edition du dimanche 6 janvier 2019 Le 6 janvier 1919, Jacques Vaché est mort. Le lendemain, les journaux nantais conteront les circonstances de son décès mais ne citeront pas son nom, ni celui de son compagnon décédé avec lui, pour ne pas ajouter à la douleur d’honorables familles ». Il sera V… dans les quotidiens. A droite Jacques Vaché Trois jours plus tard, le 9 janvier, les mêmes... Lire >>> L’appel du 21 juin de Pamphile » Bonjour à tous, Si le coeur vous en dit, Venez donc écouter la chorale Allez Chante ! » devant le Goéland, un bateau de l’ABPN, que je dirigerai la chorale pas le bateau avant de jouer solo sur ce même bateau, quai de Versailles, grâce à l’ABPN à partir de 20h. Venez nombreux ! Musicalement Pamphile » Plus d’infos sur Lire >>> Nicole Bridonneau, auteure de plusieurs ouvrages autour de sa famille, publie les Carnets de la guerre 14-18 de son père, Marcel Manceau, ancien élève du lycée Clemenceau. Parution attendue pour le début... Lire >>> Pamphile nous invite » Pour les amateurs de Jolies voix et de chansons, je dirige la chorale Allez chante ! » de Nantes qui se produira sur le parc des chantiers de l’île de Nantes le dimanche 16 juin à 10 h. Vous avez envie de vous régaler les yeux et les oreilles en plein air, vous pouvez aussi venir voir l’Art dans les jardins » à Cugand. Vous pourrez en particulier écouter quelques chansons par le... Lire >>> Notre amie et collègue Monique Grandjean nous a quittés ce matin victime d’un cancer parmi les plus difficiles à soigner. Monique, ancienne élève de l’ENSET ENS de Cachan, a enseigné les mathématiques au lycée Jules Verne. Très bien formés, ses élèves étaient recherchés par les professeurs de CPGE du lycée Clemenceau où enseignait d’ailleurs son mari, Jacques, disparu lui aussi trop... Lire >>> Message de notre ami Jean-Paul Bouchoux, ancien professeur de physique-chimie à Clemenceau » Cheres collègues, Je vous fais un peu de pub pour notre concert au Piano’cktail de Bouguenais, samedi 15 juin à 20h30 nous fêtons cette année les 40 ans de la création de la chorale La Bougane qui n’avait pas de nom au début, en 1979. Ce sera très éclectique, il y aura du classique Bizet, Wagner, Verdi, Fauré ou Offenbach…... Lire >>> Marc Grangiens, ancien élève et ancien pion » du lycée Clemenceau, vient de disparaître. Un hommage lui est rendu au Cinématographe à Nantes ce lundi 3 juin à 16 heures. Nous avons appris hier le décès de Marc. Je suis d’autant plus touché qu’il avait été mon élève en hypokhâgne et qu’il n’est pas normal qu’un élève disparaisse avant ses professeurs. J’avais déjà été très affecté par la disparition de Pascale... Lire >>> Ancien élève et accordéoniste de talent, on ne présente plus Pamphile sur Georges et les autres » ! Mais, le 16 mai dernier, il adressait à ses amis le message suivant » Dès fois la vie c’est génial! Et des fois c’est pourri à souhait. Je me suis fait voler mon accordéon au concert de dimanche dernier, et j’ai le blues, sans mon instrument pour le jouer. Si jamais vous voyez par hasard Un bugari... Lire >>> KERSAUDY Guy 1924-2019 ancien élève du lycée Clemenceau ancien professeur, agrégé de grammaire, du lycée Jules Verne Guy Kersaudy est né le 5 mai 1924 à Nantes. Elève du lycée Clemenceau de 1935 à 1942 où il se montre excellent. Licencié de Lettres-Classiques à la Faculté de Rennes 1945, il est reçu agrégé de grammaire. Il entre dans l’Education Nationale comme surveillant 1944 puis il enseigne tour à tour au lycée... Lire >>> Nous apprenons avec une grande tristesse le décès de Guy Kersaudy, ancien élève du lycée Clemenceau et ancien professeur du lycée Jules Verne. Nous exprimons nos très sincères condoléances à toute sa famille et notamment à son fils, notre ami, Gilles Kersaudy. Jean-Louis Liters Se référer à Julien / Biographie Paru dans Ouest-France 25-26 mai 2019 Sautron, Saint-Nazaire Paris, Nantes Carmen †,... Lire >>> Mon collègue et ami académicien de Bretagne et des Pays de la Loire Antoine George nous en fait l’annonce ! » Bonjour les amis, Vous serez à Nantes le 25 mai à 20h30, ne prenez pas le risque d’une soirée devant la télé. Le théâtre de La Ruche refait le procès de Médée ! Médée, vous vous souvenez ? La magicienne grecque de l’antiquité qui avait assassiné ses deux enfants pour punir Jason, son mari qui... Lire >>> ÉVÉNEMENT VENDREDI 14 JUIN À 17H Enregistrement en public de l’émission de Radio Fidélité 57’ pour comprendre animée par Jacques Ricot, philosophe. Jean-Marc Ayrault, un destin local et national, avec Jean-Marc Ayrault, ancien premier ministre et maire de Nantes. De la conquête des mairies de Saint-Herblain et de Nantes à la nomination au poste de Premier ministre, puis à celle de ministre des Affaires... Lire >>> A retrouver en ligne ... Lire >>> A retrouver en ligne ... Lire >>> L’enregistrement public annoncé pour le 17 mai est retardé au VENDREDI 14 JUIN, toujours à 17 H. Pas de changements pour les deux autres émissions. Le message envoyé, avant la modification de date, par notre ami philosophe Jacques Ricot ancien professeur au Lycée Clemenceau » Bonjour, Comme l’an passé au printemps, trois de mes émissions 57 minutes pour comprendre seront enregistrées en public au... Lire >>> Le Lycée Clemenceau a participé aux Journées Européennes du Patrimoine 2019. Il a ouvert ses portes le samedi 21 septembre de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Visites guidées à 9 h, 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h. Accueil et animation par la direction et des membres du personnel du lycée le Comité de l’Histoire du lycée l’Amicale des Anciens élèves du lycée. Outre la visite guidée,... Lire >>> L’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire décerne son Prix Loire Atlantique 2019 aux Lettres de Guerre 1914-1918 » de Jacques Vaché, ancien élève du lycée Clemenceau et membre du groupe des Sârs, dans l’édition établie et annotée par Patrice Allain et Thomas Guillemin et publiée dans la prestigieuse collection blanche de Gallimard. De gauche à droite Jean Lavoué Prix de Poésie... Lire >>> Le message de Pamphile Bonjour les amis, Avec Kord’Accord’ nous sommes arrivés 3ème en finale régionale d’un tremplin qui a failli nous mener au Bataclan… Mais ce n’est que le début de l’aventure pour nous ! Je vous tiendrai au courant de la suite de Kord’accord’ d’ici peu ! Mais plutôt qu’une soirée rock, je vous propose une soirée plus intime non avec kord’accord’ mais avec chants... Lire >>> ... Lire >>> Message de François Sauvageot Première journée internationale des femmes en mathsRaconte-moi Maryam MirzakhaniMaryam Mirzakhani est une mathématicienne iranienne. Elle a obtenu laMédaille Fields en 2014 et elle est de ce fait la première, et unique,femme à avoir obtenu cette très haute récompense, équivalente enprestige au prix Nobel qui n’existe pas en maths. Elle est décédée dessuites d’un cancer du sein le 14... Lire >>> Fernand Xau 1852-1899 est un ancien élève du lycée de Nantes où il suivit l’Enseignement spécial. A Paris, il accueillait au siège de son Journal les fêtes organisées par l’Association parisienne des anciens élèves. Fernand Xau, aux côtés de Briand et Clemenceau Extrait d’un tableau de Charles Toché Voir Julien / Biographies Ouest-France édition du 22 avril 2019 lui consacre... Lire >>> Notre-Dame était là; ses vitraux resplendissaient de lumière; des chants solennels se faisaient entendre. Michel entra dans la vieille cathédrale. Le salut finissait. En quittant l’ombre de la rue, Michel fut ébloui ! L’autel étincelait des feux électriques et des rayons de même nature s’échappaient de l’ostensoir soulevé par la main du prêtre ! » Jules Verne Paris au XXe siècle Hachette, page 196... Lire >>> Hervé Douaglin, proviseur du Lycée Jules Verne, et Corinne Raguideau, proviseure du Lycée Clemenceau, quitteront nos lycées à la rentrée prochaine, après de nombreuses années passées à Nantes. Georges » les remercient pour toutes ces années et les félicitent pour de belles nominations dans des postes pour lesquels ils avaient postulé. Hervé Douaglin devient proviseur du Lycée Renaudeau de Cholet et... Lire >>> Les sites officiels des lycées issus du Lycée de Nantes – Le lycée Clemenceau – Le lycée Jules Verne Les Anciens Elèves – Amicale des anciens élèves des lycées Clemenceau et Jules Verne Les Elèves – LGT Les Griffes du Tigre, le journal des élèves du lycée Clemenceau Aller sur Facebook LesGriffesDuTigre Le... Lire >>> A la suite de son Assemblée générale du 30 mars le Bureau du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes, Association selon la loi de 1901, réuni le 3 avril, s’est constitué de la façon suivante président Jean-Louis Liters vice-président Joël Barreau vice-présidente Evelyne Kirn secrétaire Jean-Pierre Regnault trésorière Catherine Genestoux autres membres Jean-Michel Dubiez, Joël Larre,... Lire >>> Message de Claire Soleranski » Mon fils Pamphile, ancien élève de TMD du lycée, est en finale d’un tremplin musical Emergenza qui pourrait l’amener à jouer au Bataclan, avec Kord’Accord’ trio beatbox, guitare et accordéon s’il a suffisamment de votes du public ! En effet, 6 groupes se succèderont sur scène le dimanche 28 avril. Un jury de professionnels choisira l’heureux élu parmi les 3 groupes qui remporteront le plus de... Lire >>> Stéphane Audeguy, chroniqueur au journal La Croix, consacre ce vendredi tout un article à un manuel de géographie de Terminale édité chez Nathan sous la direction d’Eric Janin. Au passage, il tient à rendre hommage aux cinq auteurs du manuel. Parmi eux est cité Nicolas Le Brazidec, professeur géographe au Lycée Clemenceau. Félicitations de Georges » ... Lire >>> Lu dans l’édition de Ouest-France de ce vendredi 22 mars 2019 sous la plume de Yasmine Tigoé. » Des lycéens font la peau au sexisme Camille Ringard, Alwen Texier, Adrien Le Fourn et Cyril Moutaoukil-Théodose, quatre des organisateurs de la semaine Deviens toi ». Photo Ouest-France Une expo sur les violences faites aux femmes. Un échange sur le consentement. Conférences, ateliers, expositions… Depuis... Lire >>> Et 10500 à Nantes !... Lire >>> Pierre Perron, ancien élève du lycée Clemenceau comme son frère Jacques, leur père et leur ami commun Henri Lopes, ancien professeur d’art plastique lycée Victor Hugo, expose au studio Blondeel, jusqu’au 24 mars, une rétrospective de ses oeuvres consacrées au paysage avec l’eau comme dénominateur commun. L’exposition, intitulée » Vue imprenable. La question du paysage vivant ,... Lire >>> Un message de Marie-Hélène Prouteau, ancienne élève et professeure retraitée de lettres au lycée Clemenceau Bonjour à tous, J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon nouveau livre Le Coeur est une place forte, Editions La Part Commune. Publié avec le concours de la Région Bretagne. Préface de Dominique Sampiero. Voir en pièce jointe. Je vous remercie de l’attention que vous prêterez à cette nouvelle... Lire >>> Un message de l’ami Pamphile » Bonjour à tous ! Ce samedi 16 mars à 20 h j’ai le plaisir d’accompagner le Spectacle ce colleur d’affiches nous rendra fou », Salle de l’égalité à Nantes. Je vous laisse découvrir ce spectacle qui mélange danse, chanson, humour, un répertoire des années 50 à 90. Venez nombreux! D’autre part, vous pouvez noter la date du dimanche 28 avril, pour la finale du... Lire >>> Cyril Houdayer, ancien élève de nos Prépas du lycée Clemenceau de Nantes, depuis 2015 professeur d’université à l’Université Paris-Sud, Laboratoire de Mathématiques d’Orsay, interviendra à 16 h 15 en salle 004-006 rez-de-chaussée du bâtiment 22-23, campus de Beaulieu Cyril Houdayer IRMAR Institut de recherche en Mathématique de Rennes. Cyril HOUDAYER, né en 1980, est – comme dit... Lire >>> Le poète Max Jacob a bien des liens avec Nantes… Sa correspondance adressée à Julien Lanoë, ancien élève, directeur de la revue La Ligne de Coeur et longtemps président des Amis du musée des Beaux-Arts, devrait être publiée au printemps. Jean-Louis L’Association des Amis de Max Jacob commémore la mort du... Lire >>> Inscription avant le 28 mars !... Lire >>> Le samedi 30 mars 2019, le lycée Clemenceau accueillera les Assemblées générales annuelles de deux associations partenaires le Comité de l’Histoire du lycée Clemenceau l’Amicale des Anciens Elèves des collège et lycées Clemenceau et Jules Verne Programme Comité de l’Histoire du lycée Clemenceau Salle de la Cour d’honneur 14 h 15 Début de l’Assemblée générale accueil à... Lire >>> Roland BROU et Patrick COUTON, anciens élèves des lycées Clemenceau ou Jules Verne participent au Colloque Ils seront par ailleurs présents au lycée le samedi 30 mars à l’invitation des Anciens Elèves Voir Heloïse / Actualité. Notre ami Patrick HERVE communique Colloque Les complaintes criminelles en France après 1870 inventaire, problématisation, valorisation d’un corpus méconnu 2/3 avril 2019,... Lire >>> Le 14 novembre 1918, le Conseil municipal de Nantes demandait que le nom de Clemenceau soit donné au lycée de la ville. Début février 1919, un décret ministériel ratifiait ce choix. Cent ans plus tard, le Lycée Clemenceau se souvient Durant le débat avec les élèves, de gauche à droite Jean GARRIGUES, Jean GUIFFAN et Maximilien SCHNEL Dans une Salle Thomas Narcejac, quasiment pleine et essentiellement... Lire >>> Charles Huntziger 1880-1941 Elève Officier général Conduit la délégation française à Rethondes 1940 Ministre du gouvernement de Vichy Connu au lycée avec le prénom Clément Collection Privée Bruno Ledoux / Sunset Presse publiée par Ouest-France 27 janvier 2019 Voir Heloïse / Actualité / 2019-01-27 Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters ... Lire >>> 1940, les secrets de l’armistice » Documentaire d’Emmanuel Amara, 2018, diffusé en deux parties sur France 5. Suite et fin le dimanche 3 février Rappelons que Charles Huntziger est un ancien élève du lycée Clemenceau. Au lycée il était connu sous le nom de Clément Huntziger, mais très vite nous fîmes le rapprochement entre l’élève de la Prépa St Cyr et le futur général proche de... Lire >>> Le numéro de janvier 2019 des Griffes du Tigre est paru. Pour le découvrir, il suffit de cliquer sur le lien LGT 01... Lire >>> Le numéro de janvier 2019 des Griffes du Tigre est paru. Pour le découvrir, il suffit de cliquer sur le lien LGT 01 2019 Ont participé à ce numéro A. Closset, E. Moreau, C. Durant, A. Tran, M. Colin, M. Monnier, M. Giovani, C. Girard, M. Oujagir, L.... Lire >>> Heureusement qu’il y a la Presse Ouest-France et Presse-Océan car, sans elle, modestie oblige, nous n’aurions pas su que Jean Bourgeon s’est vu remettre la médaille de la ville de Treillières par son maire, Alain Royer Presse-Océan, édition du mercredi 23 janvier 2019 Rappelons, pour ceux et celles qui ne consultent pas le site Nos Ans Criés, , que l’historien Jean Bourgeon est aussi... Lire >>> Un message de l’ami Pamphile en compétition pour aller à Paris au Bataclan » Bonjour bonjour! La date de la finale pour le tremplin organisé par Emergenza est enfin fixée ce sera le samedi 16 février à 22h30, avec Kord’Accord’. Et comme la dernière fois, les votes du public seront déterminants pour pouvoir aller en finale à Paris au Bataclan… Chaque voix, chaque présence sera comptabilisée. Nous avons donc vraiment... Lire >>> François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, ancien président de l’Assemblée Nationale, a présidé au lycée la commémoration des cent ans de l’armistice de 1918 Intervention au lycée Clemenceau du Ministre d’Etat François de Rugy. Nantes, lundi 12 novembre 1918 Monsieur le secrétaire général, Mesdames et messieurs les élus, Madame la directrice de... Lire >>> Ce jeudi 18 janvier, Michel Staïner nous communiqua que le Carnet noir s’allongeait encore » Nous venons d’apprendre le décès de Catherine du Bois, qui fut elle aussi professeur de mathématiques au lycée durant de nombreuses années, notamment dans la filière BCPST. Décès survenu ce 17 janvier, des suites d’une longue maladie. Les obsèques auront lieu au Crématorium de Saint-Nazaire mardi 22 janvier à... Lire >>> Notre ami Patrick HERVE nous communique Roland Brou et Patrick Couton joueront leur spectacle Chansons nantaises » au château des ducs de Bretagne, à Nantes, dimanche 27 janvier à 17h. Chansons d’auteurs contemporains ayant écrit pour eux, chansons traditionnelles, chansons sur feuille volante se côtoient pour raconter Nantes, son histoire et ses habitants. » Info et réservation Ci-joint... Lire >>> Notre ami Daniel Rivière, ancien professeur d’histoire et géographie, nous apprend le décès, survenu à Nancy le 11 janvier 2019, d’une grande figure du lycée, un grand esprit et un grand initiateur » selon celui qui fut aussi son élève en Terminale et en Hypokhâgne. Jean Lévêque, ancien professeur de philosophie dans les classes préparatoires, vient à 87 ans de disparaître. Sa sépulture aura lieu le... Lire >>> Esther Senot, 91 ans, rescapée d’Auschwitz. Ouest-France Le message d’Esther Senot, rescapée de l’enfer » par Philippe Gambert Ouest-France Edition du vendredi 11 janvier 2019 Pendant deux heures et demie, hier, Esther Senot, déportée à Auschwitz en 1943, a témoigné devant 175 lycéens et collégiens nantais. Avec un mot d’ordre Faites preuve de tolérance ! » Reportage Regroupés autour d’Esther Senot,... Lire >>> Le lundi 14 janvier, à 18 h 15 à la salle Bretagne », 23 rue Villebois-Mareuil, à Nantes conférence de Jean Guiffan sur Le mythe du complot judéo-maçonnique » dans l’Affaire Dreyfus. » L’ami Jean Guiffan, aussi auteur de l’histoire du Lycée Clemenceau, précise Un peu plus de trois ans avant l’arrestation du capitaine Dreyfus nait à Nantes, le 17 mars 1891, un nouveau quotidien, Le... Lire >>> Ouest-France Edition du 9 janvier Dans son édition du 10 janvier, Ouest-France revient sur le lancement de Math-o-LU Un club de maths pas académique François Sauvageot professeur de mathématiques au lycée Clemenceau, à Nantes, a animé le premier atelier Maths-o-LU. archives Ouest-France Un mauvais souvenir, vos cours de maths ? La Maison des maths de l’Ouest a lancé son club, hier, au Lieu unique, à Nantes. Lauréate... Lire >>> Presse-Océan Edition du dimanche 6 janvier 2019 Le 6 janvier 1919, Jacques Vaché est mort. Le lendemain, les journaux nantais conteront les circonstances de son décès mais ne citeront pas son nom, ni celui de son compagnon décédé avec lui, pour ne pas ajouter à la douleur d’honorables familles ». Il sera V… dans les quotidiens. A droite Jacques Vaché Trois jours plus tard, le 9 janvier, les mêmes journaux... Lire >>> Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de Guy Marchal survenu à 67 ans. Il fut très longtemps professeur de mathématiques dans les classes préparatoires au haut enseignement commercial. Passionné par les mathématiques, il fut aussi un infatigable interrogateur un colleur » dans les autres classes préparatoires scientifiques. Sa disparition est brutale. Jean-Louis Liters L’hommage de Monique Grandjean,... Lire >>> Message aux membres du personnel du lycée, actuels ou passés Cheres amies, L’amicale des personnels vous adresse ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année placée sous le signe de Clemenceau. Comme aurait dit notre vénérable Père la victoire » Une vie est une œuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Échouer même est enviable, pour avoir tenté. » Pour vivre pleinement » pourquoi ne pas... Lire >>> La BNF, l’Université Sorbonne nouvelle, l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire s’unissent pour un colloque consacré à l’écrivain et essayiste Michel CHAILLOU ancien élève du Lycée Clemenceau Au cours du Colloque, nos amis Noëlle Ménard et Jean-Yves Paumier, de l’Académie littéraire, feront une communication. Le programme du Colloque Colloque international... Lire >>> Au fil des nouveautés Frank Lang; Le Polar à l’Ouest; Michel Verret; Robert Badinter; Charles Le Goffic; Henri Lopes; Héloïse Letissier alias Chris; Henry-Jacques; Michel Germain; Jean-François Huet; Axel Sourisseau; Tristan Corbière; Michel Chaillou; Maxime Maufra; Jean Artarit et Clemenceau; Daniel Garnier; Georges Jean Painvin; Jules Verne; Jacques Vaché; Teodoro Gilabert et Julien Gracq; Jean-François et... Lire >>> Les Voeux de Georges » et du Comité de l’Histoire du Lycée Les Voeux de Pamphile Chambon, ancien élève » Bonjour bonjour! Ça y est 2019 est là, avec pour tout le monde j’espère, de nouveaux projets, de nouvelles envies de nouvelles idées, en tout cas très, très bonne année, pleine de surprises, de nouveauté, de beaux changements, de beaux engagements, et évidement, de belles musiques!... Lire >>> En 2019, comme il y a cent ans, en ce 1er Janvier, Georges » vous remercie de votre fidélité et vous adresse ses Meilleurs Voeux de Bonne Année... Lire >>> Un message de l’historien Jean Bourgeon Bonjour à tous Depuis cinq ans déjà, vous pouvez suivre sur le site du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau les chroniques relatant les événements qui se sont déroulés 100 ans plus tôt, jour pour jour, sur le front ou à Nantes, à partir des carnets, lettres, articles de presse…. écrits par des anciens élèves ou professeurs du Lycée à l’époque. Ces... Lire >>> Lire >>> L’Amicale des Personnels du lycée Clemenceau propose ... Lire >>> De la part de l’Association Philosophia qui compte, notamment, des professeurs de philosophie de Clemenceau, passés et actuels, voyez le document joint ! Se reporter aussi au site Lire >>> Lycée Clemenceau 12 novembre 2018 Intervention de Jean-Louis Liters, président du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes. Monsieur le Ministre d’Etat, Mesdames et Messieurs les Madame le Proviseur, Mesdames et Messieurs, En février 1913, dans cette cour d’honneur, des affrontements opposèrent des prépas à l’école militaire de Saint-Cyr et des élèves du secondaire, les premiers reprochant aux... Lire >>> François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, ancien président de l’Assemblée Nationale, a présidé au lycée la commémoration des cent ans de l’armistice de 1918 François de Rugy est accueilli au lycée par Corinne Raguideau, proviseur du lycée, Serge Boulanger, secrétaire général de la Préfecture de Loire Atlantique, et de nombreux élus Recueillement devant le Monument... Lire >>> Yves HOREAU est décédé ce vendredi soir 23 novembre. Membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire auteurs de plusieurs ouvrages, il était aussi un Tintinologue distingué. A ce titre, répondant à l’invitation de l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée, il avait donné, en décembre 2016, Salle Thomas Narcejac, une conférence très appréciée. Ses obsèques sont célébrées le Jeudi 29... Lire >>> Sylvain DANIEL, ancien élève voir Heloïse / Rétrospective, UN DES GRANDS CRUS de l’année, selon TELERAMA “Palimpseste”, Sylvain Daniel Détroit, ses usines en ruine et ses fantômes funk et techno hallucinés dans un album dense jusqu’à l’asphyxie, enregistré en quartet par le bassiste de l’ONJ. • ONJ Records, 11 €. ... Lire >>> Notre amie Claire Soléranski avait fait passer l’info suivante que nous avons relayée volontiers » Ces temps-ci, beaucoup de choses se jouent dans les concerts, pour mon fils Pamphile, ancien élève de TMD du lycée, que vous connaissez peut-être. Et comme l’accroche de professionnels de la musique les tourneurs » comme ils disent dépend de l’accueil du public, une occasion se présente très bientôt. Ce sera un concert... Lire >>> Exposition du 19 au 29 novembre Centre Social et Culturel Pierre Legendre 7 bd François Blancho Couëron Message de l’artiste, Dominique Vallier C’est avec plaisir que je vous accueillerai au vernissage le samedi 24 novembre de 10h à 12h Je vous joins l’affiche de l’exposition. Cette exposition Quand les hommes vivront d’amour » sera composée en trois temps 14-18 Victor et Camille », L’Europe au cœur du... Lire >>> Jacques GARNIER 1940-1989 Elève Danseur Chorégraphe Spectacle sur la Péniche Lola » le jeudi 29 novembre 2018 Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Auteur Jean-Louis Liters GARNIER Jacques 1940-1989 Élève / Danseur – Chorégraphe Né le 29 novembre 1940 à Croix-de-Vie Vendée, d’un père journaliste. Au Conservatoire national de musique et de danse, de 18 à 22... Lire >>> La vie et l’œuvre du chorégraphe et danseur Jacques GARNIER, ancien élève du lycée, seront évoquées par des films, des lectures et des illustrations musicales avec la participation de certains membres de l’Association Ile de Ville » et d’Etienne Boisdron, accordéoniste. Jeudi 29 novembre à 20 h 30 Péniche Lola » Quai Henri Barbusse – Nantes – Tram St Mihiel Participation 12 euros... Lire >>> ... Lire >>> Un Numéro très riche en contenu ! Pour découvrir ce numéro des Griffes du Tigre », concocté par Louise SEIDE et son équipe de rédaction, il suffit de cliquer sur le lien LGT 1 – Novembre... Lire >>> LGT 1 – Novembre... Lire >>> Un message de Pamphile Bonjour à tous, Ce vendredi 9 novembre, je présenterai un nouveau Pamphile en voyage sentimental , spectacle qui mêle histoires d’amour, de voyages, humour et émotion, Du chant, de l’Accordéon, du piano, de la guitare. Voyage que j’ai hâte de faire avec vous, à 20h30 – au petit théâtre de Viarme la Ruche 8 rue Félibien 44 000 Nantes Plus de renseignements... Lire >>> L’Exposition s’est tenue du 19 au 29 novembre 2018 au Centre Social et Culturel Pierre Legendre 7 bd François Blancho Couëron Cette exposition Quand les hommes vivront d’amour » était composée en trois temps 14-18 Victor et Camille », L’Europe au cœur du monde », couleurs fin de siècle ». Victor et Camille ont aussi été exposés jusqu’au 18 novembre, au cinéma Lutetia de Saint-Herblain bourg. ... Lire >>> Sur France 5, mercredi 31 octobre à 20h50, François Busnel nous offre une émission spéciale de la grande librairie autour d’un livre et d’un homme, Robert Badinter. Son livre Idiss Fayard est un récit poignant dans lequel il raconte l’histoire de sa grand-mère. L’histoire d’une famille juive dans l’Europe du XXème siècle, fuyant les pogroms de l’Empire russe pour s’installer en France et... Lire >>> La vie et l’œuvre du chorégraphe et danseur Jacques GARNIER, ancien élève du lycée, seront évoquées par des films, des lectures et des illustrations musicales avec la participation de certains membres de l’Association Ile de Ville » et d’Etienne Boisdron, accordéoniste. Jeudi 29 novembre à 20 h 30 Péniche Lola » Quai Henri Barbusse – Nantes – Tram St Mihiel Participation 12 euros Réservation ... Lire >>> 11 au 13 octobre 2018 / Fête de la Science au parloir du lycée Le lycée participe, pour la sixième année consécutive, les 11-12-13 octobre aux journées de la Fête de la Science. Des collègues biologistes proposent une exposition sur l’aménagement de la Cour Jules Vallès visant à restaurer la biodiversité urbaine. Dans le cadre de l’année de la Chimie, des collègues proposent des expériences avec des produits... Lire >>> Notre ami Patrick Hervé nous signale la parution du Carnet de Guerre de l’Académicien et ancien élève du lycée Clemenceau Charles Le Goffic 1863-1932 et de la présentation de l’ouvrage par son arrière petit-fils, Michel Le Goffic à Commana le 9 novembre 2018 à 18 heures Salle Le Saint Voir à l’onglet Julien /... Lire >>> Les Archives Départementales de Loire Atlantique invitent notre ami l’historien Jean Guiffan. Le Mardi 5 février 2019 à 18 heures 6 rue de Bouillé à Nantes Conférence Deux frères ennemis sous la IIIe République Clemenceau et Briand »... Lire >>> En la présence de François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire. Ouest-France Site Internet, 07/11/18 Ouest-France, édition du 13 novembre 2018 Se reporter à l’onglet Georges / Photos et à l’onglet Georges /... Lire >>> Antoine Poirier bachelier S 2013 Il fait défiler la ville en 10 000 photos Passionné de photographie, Antoine Poirier a capturé sa ville sous toutes les coutures. Antoine Poirier, a réalisé un timelapse une vidéo de photos défilant rapidement de la ville. Dans This is Nantes, près de 10 000 photos et une vingtaine de lieux. » This is Nantes Voir la suite de l’article de Ouest-France, signé Océane Théard, à l’onglet... Lire >>> Programme de la Journée du 17 novembre 2018 Cette journée est dédiée aux mémoires et aux objets recueillis lors des commémorations de la Première Guerre mondiale, de 2014 à 2018, et se veut avant tout un moment fort et convivial d’échanges et de découvertes. Férus d’histoire ou simples curieux, venez échanger avec les acteurs du patrimoine, du monde associatif et les professionnels ! Partez à la découverte émouvante de... Lire >>> La pièce Permissions » de notre ami JEAN-LOUIS BAILLY, ancien professeur de lettres à Clemenceau, est donnée à nouveau au THEATRE DE LA RUCHE à Nantes quartier Place Viarme le 10 novembre à 20h30 et le 11 novembre à 17h. Tous renseignements et réservation des places sur Lire >>> Un message de François Sauvageot professeur de Mathématiques CPGE au lycée Clemenceau Chères toutes, chers tous, la Maison des Mathématiques de l’Ouest en partenariat avec l’association Résonance – Art & Science organise pour la première fois un club de mathématiques au Lieu Unique Math-o-LU MU ! Ouvert à tous les publics, il propose de manipuler des maths non académiques, de percevoir leurs... Lire >>> Sur invitation et réservation auprès des IPR d’Histoire de l’Académie ... Lire >>> Sur la chaîne LCP / Public-Sénat diffusion de Clemenceau, retours sur un destin, documentaire de Jean ARTARIT et Robert GENOUD, 10 novembre 2018 21 heures A voir ou revoir en REPLAY Notre ami, l’historien Jean Artarit, auteur récemment d’une biographie de Clemenceau, nous informe Cher ami, Le documentaire Clemenceau retour sur un destin est terminé. Il sera diffusé... Lire >>> Robert Badinter sur le plateau de Un jour un destin France 2, dimanche 7 octobre 2018 A voir en Replay Claude et Robert Badinter avec leur mère, Madame Simon Badinter Durant l’année scolaire 1939-1940, Claude Badinter fut élève du grand lycée actuel Clemenceau et Robert Badinter du petit lycée actuel Jules Verne. Ils assistèrent à l’arrivée à Nantes des premières troupes allemandes… Ouest-France,... Lire >>> Nos voisins du quartier Saint-Clément, le Musée départemental des Sapeurs-Pompiers, participent aux expositions montées à Bouguenais, Bouguenais, à travers la tourmente de la Grande Guerre » ... Lire >>> Jusqu’au 7 avril 2019 une Exposition du Département de Loire-Atlantique à ne pas manquer... Lire >>> Notre ami mathématicien nous apprend le décès d’un de nos collègues retraités, Jean-Jacques Renaudin Jean-Jacques RENAUDIN Année 1965-1966 Bonsoir, Sa fille vient de me faire part du décès de Jean-Jacques Renaudin, survenu hier dimanche. Il a été l’un des piliers de l’équipe de maths du secondaire au lycée et colleur en CPGE, durant de longues années, jusqu’à son départ à la retraite... Lire >>> Pamphile Chambon, ancien élève, nous annonce ses prochains concerts Bonjour à tous, Pour les amoureux de la musique, de l’accordéon, voire des deux, je serai le samedi 6 octobre à Rezé avec Octobre bleu animations, concerts, arts de la rue. Pour ma part j’accompagne une balade en calèche le samedi, c’est agréable, familial et gratuit ! Le samedi 13 octobre à Nantes, à la maison de quartier... Lire >>> Bon Anniversaire Monsieur Clemenceau ! A découvrir sur le site Nos Ans Criés », à l’onglet Nos Années Cruelles, la chronique du jour 28 septembre 1918 L’anniversaire de Clemenceau Aujourd’hui, 28 septembre, M. Georges Clemenceau entre dans sa soixante-dix-huitième année » écrit Le Phare qui cite ensuite un article du Journal » ; extraits En cette journée d’anniversaire… tous les Français, ceux qui... Lire >>> ... Lire >>> ... Lire >>> ... Lire >>> Georges Noé 1895-1918 Elève Condisciple du Groupe de Nantes » Extrait de l’article Le proviseur, l’anarchie et le camelot du roi » de Jean-Louis Liters, in Le Vieux Bahut. Notre Mémoire. N°94 – Mai 2017 Le camelot du roi Georges Noé. Né le 16 septembre 1895 à Vieillevigne Loire-Inférieure dans une famille de marins et d’armateurs, originaire de l’Ile-aux-Moines... Lire >>> Edmond Descubes 1887-1916 Professeur d’histoire Lié au Groupe de Nantes » Extrait de l’article Le proviseur, l’anarchie et le camelot du roi » de Jean-Louis Liters, in Le Vieux Bahut. Notre Mémoire. N°94 – Mai 2017 Le professeur d’histoire aux lectures imprudentes » Edmond Descubes. Né le 13 octobre 1887 à Saint-Junien Haute-Vienne, de parents instituteurs. Venant de... Lire >>> Paul Serre 1895-1924 Elève Médecin de la Marine Membre du Groupe de Nantes » Extrait de l’article Le proviseur, l’anarchie et le camelot du roi » de Jean-Louis Liters, in Le Vieux Bahut. Notre Mémoire. N°94 – Mai 2017 Né le 28 novembre 1895 à Nantes, fils d’un maître-tailleur de la rue Crébillon. Excellent élève au Petit Lycée puis au Grand Lycée, il est, comme son frère Henri Serre voir dans... Lire >>> Jacques Vaché fut élève du lycée de Nantes de 1911 à 1914 Jacques Vaché Lettres de guerre 1914-1918 Édition de Patrice Allain et Thomas Guillemin. Préface de Patrice Allain Collection Blanche, Gallimard Parution prévisionnelle 08-11-2018 L’aventure du Surréalisme, l’une des plus fécondes et des plus opérantes du XXe> siècle, a sans doute pour instigateur premier... Lire >>> Un cliché inédit de la cour d’honneur datant de 1943 vient d’être trouvé Le lycée victime des bombardements alliés du 23 septembre 1943 Photo de Charles Belbéoc du 23 octobre 1943 Collection particulière Voir en page d’accueil Jean-Louis... Lire >>> Quatre ans après Chaleur humaine, le 21 septembre 2018, Héloïse, alias Christine and the Queens, alias Chris a sorti son deuxième album Chris, Because. 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Lire >>> Exposition Georges Clemenceau, un Tigre » à l’Assemblée Nationale Manuscrits, affiches ou tableaux pour la plupart inédits ou méconnus les visiteurs pourront découvrir de nombreux fonds conservés par la bibliothèque de l’Assemblée nationale. Un hommage au Tigre » sur son rôle au Parlement et à l’Assemblée nationale où il a prononcé certains de ses plus mémorables discours. L’Assemblée nationale présente... Lire >>> Conférence de Jean-Yves Paumier Ce Breton nommé Jules Verne, pour le goût de la mer et de l’aventure. Il a toujours revendiqué son origine, se plaisant à dire qu’il avait la carrure bretonne ». » Proposée par la Société des Amis du Croisic. Vendredi 14 septembre, 21h, salle des fêtes, Le... Lire >>> Extrait d’un message de Jean-Michel Dubiez coordinateur de la Fête de la Science au Lycée Clemenceau Le lycée participera pour la sixième année consécutive les 11-12-13 octobre aux journées de la Fête de la Science. Des collègues biologistes proposeront une exposition sur l’aménagement de la Cour Jules Vallès visant à restaurer la biodiversité urbaine. Dans le cadre de l’année de la Chimie, des collègues... Lire >>> Antoine Poirier bachelier S 2013 Il fait défiler la ville en 10 000 photos Passionné de photographie, Antoine Poirier a capturé sa ville sous toutes les coutures. Antoine Poirier, a réalisé un timelapse une vidéo de photos défilant rapidement de la ville. Dans This is Nantes, près de 10 000 photos et une vingtaine de lieux. » This is Nantes Voir la suite de l’article de... Lire >>> Antoine Poirier, ancien élève Bac Scientifique 2013 Kiosque Ouest-France Il fait défiler la ville en 10 000 photos » Article signé Océane Théard » Passionné de photographie, Antoine Poirier a capturé sa ville sous toutes les coutures. Antoine Poirier, a réalisé un timelapse une vidéo de photos défilant rapidement de la ville. Dans This is Nantes, près de 10 000 photos et une vingtaine de... Lire >>> L’Association Claude Guillon-Verne remet solennellement des poèmes de Jules Verne et de son père Pierre à la Ville de Nantes pour son Musée Jules Verne » Lire >>> ... Lire >>> En attendant la sortie de son prochain album, Because Music, prévue pour le 21 septembre, Héloïse, alias Christine and The Queens alias Chris fait la Une du magazine Télérama Dans un long entretien avec Hugo Cassavetti et Louis Guichard, la Chanteuse, ancienne élève du lycée Clemenceau 2003-2006, raconte son itinéraire de Nantaise introvertie devenue star, évoque ses influences, sa politique de la... Lire >>> L’art du partage » tel fut le thème des Journées du Patrimoine 2018 Le Comité de l’Histoire du lycée pratique depuis toujours le partage des informations contenues dans les archives du lycée. Dans le cadre de son travail de recherche, Sylvie Bossy-Guérin a ainsi pu mettre en évidence des anciens élèves du lycée membres de l’équipe de rugby du lycée et du SNUC. On a appris avec... Lire >>> Bastien Delattre prête serment quelques minutes après avoir été jugé digne de recevoir le diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie Bastien Delattre a obtenu la Mention Très Bien » pour sa thèse L’art du partage » tel fut le thème des Journées du Patrimoine 2018. Le Comité de l’Histoire du lycée pratique depuis toujours le partage des informations contenues... Lire >>> Philippe Skler, professeur de mathématiques, veut monter un choeur au lycée. Message de Philippe Skler du 4 septembre Bonjour, parmi mes activités extra professionnelles je fais partie de deux chœurs. Je ne chante que depuis 18 ans mais j’ai eu une formation musicale depuis tout jeune. J’ai pris la décision de prendre des cours de direction de chœur cette année. Mon chef de chœur qui sera aussi mon professeur de direction m’a... Lire >>> Président de l’Assemblée Nationale, depuis les dernières élections, le Nantais François de Rugy, bien connu à Guist’hau, où il fut élève, et à Clemenceau, est nommé ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire. Photo à la Une de Ouest-France mardi 5 septembre 2018 Pas de vacances pour le successeur de Monsieur Hulot » 1 pourrait-on dire tant la charge de... Lire >>> A noter notamment Cahun » Claude Cahun, fille de Maurice Schwob et nièce de Marcel Schwob et Vaché » le fameux Jacques Vaché du Groupe de Nantes, tous les deux liés à l’histoire du lycée Clemenceau.... Lire >>> Notre amie Marie-Hélène Prouteau, ancienne élève et ancienne professeure de lettres au lycée Clemenceau, nous informe qu’elle dédicacera ses livres à Guérande... Lire >>> Les Personnels ont fait leur Pré-Rentrée vendredi dernier… Ce sont 1866 élèves qui sont attendus le lundi 3 septembre au lycée Clemenceau 882 élèves dans le Secondaire 984 en Classes Préparatoires CPGE. Bonne Rentrée à tous ! Les Félins du lycée se montrent impatients ! ... Lire >>> Le lycée Clemenceau ouvre ses portes à l’occasion des 35e Journées du Patrimoine 2018 Photo Michelle Bessaud Lycée Clemenceau 1, rue Georges Clemenceau, 44000 Nantes samedi 15 septembre – 09h00 à 12h30 samedi 15 septembre – 14h00 à 17h00 pas de visite le dimanche 16 Visite libre ou guidée du bâtiment Par la direction et les enseignants, le Comité de l’Histoire du lycée et l’Amicale des Anciens... Lire >>> Georges et les autres » souhaite une excellente rentrée et une bonne année 2018-2019 à tous les personnels du lycée. Les Personnels assemblés dans le Gymnase le 31 août 2018 Photo communiquée par Gilles Le Mettez... Lire >>> Escande Joseph Marie Henri 1895-1918 Né le 19 novembre 1895 à Cahors Lot. Son père était professeur à l’Ecole Normale d’instituteurs et sa mère directrice de l’Ecole Normale d’institutrices. Décédé des suites de ses blessures de guerre à l’ambulance 9/16 à Litz Oise le 11 août 1918. Dictionnaire biographique du lycée ESCANDE Joseph 1895-1918 Élève Né le 19 novembre 1895 à Cahors... Lire >>> Un message de notre ami Pamphile Bonjour à tous, cette année, ça fait dix ans, dix ans de RDV de l’Erdre, 10 ans de bonheur ! L’organisation des RDV de l’Erdre me donne la chance de jouer plus que les années précédentes, en in comme en off, chers amis, à vos calepins! je vais jouer vendredi 31/08 de 11h à 12h à La Chapelle sur Erdre 44 duo avec David sur un répertoire qui va jaser 31/08 de 21h à... Lire >>> Jean Emile Laboureur 1877-1943 a été élève des lycées devenus Jules Verne » et Clemenceau » La Ville du Croisic lui consacre une belle Exposition. Le Catalogue est particulièrement réussi.... Lire >>> ... Lire >>> Rarissime et extraordinaire manuscrit de jeunesse de Louis Poirier adjugé 93 600 euros à l’hôtel Drouot Paris pour la Région des Pays de la Loire en lien avec le Ministère de la Culture et la BNF. Partnership de Louis Poirier né en 1910 et qui ne signe pas encore Julien Gracq est daté de 1931 il ne signe pas encore Julien... Lire >>> Beaucoup de monde à Nantes, ce dimanche 15 juillet 2018, pour fêter la Victoire des Bleus ! Parmi eux nos amis Bernard Allaire et Pascal Migné ! Nul doute qu’il y aura aussi foule, familles et amis réunis, ce vendredi 20 juillet pour accompagner Bernard et Pascal à la Mairie pour un mariage républicain qui ponctue déjà 40 années de vie commune. Tous nos Voeux de Bonheur... Lire >>> Lycée Clemenceau 1945-1946 classe de Seconde Merci à Daniel Le Pollotec Kiosque Ouest-France Jean Migné ? Du rire, de l’humour et du piano Le pianiste Jean Migné avait aussi une jolie plume… Ces Nantais ont un incroyable talent. Ce musicien aux doigts d’or pouvait aussi vous trousser un sonnet sur le coin d’une table et assurer un numéro de clown avec Marcel Chicot. Qui était Jean Migné 1929-2012,Petit Jeanpour les... Lire >>> Les grandes vacances d’été sont arrivées ! Le lycée est fermé jusqu’à la dernière quinzaine d’août Bonnes Vacances à toutes et tous Georges Le vendredi 13 avril 2018, le Président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, s’est adressé à des élèves en Journée Découverte à l’invitation de l’OFAJ Office Franco-Allemand pour la Jeunesse et du lycée Clemenceau.... Lire >>> Nous apprenons avec tristesse le décès de notre collègue Yves Texier disparu à l’âge de 77 ans ce 2 juillet 2018. Yves avait enseigné les mathématiques au lycée Clemenceau durant de nombreuses années et intervint, comme colleur, dans de nombreuses classes préparatoires. La cérémonie aura lieu le samedi 7 juillet à 10 h 30 au crématorium de Nantes. L’inhumation aura lieu le lundi 9 juillet à 16 h au cimetière... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters RAGUENEAU Camille-Marie 1868-1956 Élève / Général Né le 4 novembre 1868 à Machecoul Loire-Atlantique d’un père sous-officier de gendarmerie. Il intègre l’Ecole de Saint-Cyr concours de 1886. Pendant la guerre 14-18, il est successivement directeur des Chemins de fer aux armées août-novembre 1914,... Lire >>> Roger Bléas Renseignements biographiques source archives administratives du lycée Roger Bléas est né le 22 décembre 1913 à La Garenne Colombes Seine. Reçu à l’agrégation de mathématiques en 1937 4ème Nommé au lycée Clemenceau à la rentrée de septembre 1945. Il remplace M. Cossard. Devenu professeur en Mathématiques Spéciales, il est le professeur de la Spéciale A’ à partir de 1964, devenue la Spéciale... Lire >>> Jean-François Huet libéré de ses cours de sciences-physiques, va reprendre dans quelques jours l’écriture de son troisième roman Votez Kalysto ! Seconde journée. En attendant, il participera ce WE à un salon du livre policier à Quimper cf. Jean-François Huet, présentera à Quimper son nouveau polar. ... Lire >>> C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Guy Savoret, ancien élève et ancien pion au lycée Clemenceau, encore récemment vice-président de l’Amicale des Anciens Elèves. Guy Savoret qui était médecin de profession, avait un attachement très fort pour son vieux lycée. Chaque année il assistait à la commémoration de l’armistice de 1918 et était, au nom des anciens combattants, leur... Lire >>> Le Trèfle a été créé en 1906. Société d’entraide des officiers de gendarmerie et anciens officiers issus de l’école de gendarmerie nationale », ses statuts ont été approuvés par un arrêté signé le 25 juillet 1906 par Georges Clemenceau, alors ministre de l’Intérieur… A l’initiative de l’ancien proviseur François Pilet et en sa présence, le lycée Clemenceau a accueilli... Lire >>> ... Lire >>> Un message de notre ami Jean-Paul Bouchoux, ancien professeur de sciences physiques au lycée. Cheres collègues, Je m’y prends un peu tard pour faire la pub de notre concert de chorale mais peut-être que vous jetterez tout-de-même un coup d’œil bienveillant à la pièce jointe… Nous la chorale “La Bougane” de Bouguenais nous produisons au Piano’cktail ce samedi 9 juin à 20h30, ainsi que le... Lire >>> SOIRÉE DE FIN D’ANNÉE L’Amicale des Personnels du Lycée Clemenceau organise sa traditionnelle soirée le MARDI 26 JUIN pour marquer la fin de l’année scolaire et célébrer le départ des retraités. Tous les voeux de » Georges » de longue et heureuse retraite à Marie-Hélène Bonnaud Espagnol Georges Davidson Anglais Roukia Guerroumi Laboratoire SVT Colette Le Goff Espagnol Loïc Pichavant Sciences... Lire >>> Un message de notre ami Jean-Louis Bailly, écrivain, pataphysicien, ancien professeur de lettres au lycée Dessin du peintre Jean Coraboeuf Bonjour, Une information Ma pièce Permissions sera jouée au petit théâtre de la Ruche, 8 rue Félibien tout près de la place Viarme les 20, 21 et 22 juin à 20 h 30. La participation est libre. Comme la salle est toute petite, il me semble très prudent, voire... Lire >>> Journée d’études consacrée à l’oeuvre d’écrivain de notre ami Henri Lopes, ancien élève du lycée, ancien Premier Ministre et ambassadeur de la République du Congo, à la Sorbonne le Vendredi 15 juin 2018, organisée par Le Centre International d’Études Francophones CIEF de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université Inscription préalable obligatoire avant le 11 juin... Lire >>> Jean-Claude Boulard était le fils de Jean Boulard, ancien élève et professeur de dessin à Clemenceau de 1939 à 1946, et le petit-fils de Théodore Boulard, professeur de dessin à Clemenceau de 1921 à 1931. Voir Julien / Biographies Ouest-France 2 juin 2018 Jean-Claude Boulard a donné son cœur à la Sarthe Bravant les menaces d’exclusion du PS, Jean-Claude Boulard fut l’un des premiers à soutenir Emmanuel Macron, venu en meeting au... Lire >>> Les élèves de l’option théâtre et de la CPES présenteront leurs travaux du 4 au 8 juin 2018 à 20h30 au Lycée Clemenceau Salle Thomas Narcejac En voici le programme CPES – les 4 et 5 juin » Le dernier voyage » d’après Erri de Luca Secondes – les 7 et 8 juin Les oiseaux » d’après Aristophane et Alfredo Aria Premières – les 4 et 7 juin La conférence des oiseaux » d’après Fahrid Al-Din... Lire >>> Henri Lafay 1924-2011 Professeur de Français-Latin Professeur d’université Président de l’APAJH Photo Merci à Daniel Le Pollotec Relevé des archives du lycée Henri Lafay est né le 30 janvier 1924 à Chiroubles Rhône. Henri Lafay est agrégé de lettres reçu 11ème en 1951. Avant Nantes, il est en poste au lycée de Saumur. Il est nommé au lycée Clemenceau le 17 juin 1953 et... Lire >>> Héloïse Letissier, alias Christine and the Queens, ou plutôt Chris, vient de sortir son nouveau titre, Damn, dis-moi ». Archives FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE Ouest-France mardi 22 mai 2018 Cheveux courts, sous le nom de Chris, Christine and the Queens a diffusé son nouveau titre jeudi 17 mai. La chanson, un duo avec le Californien Dâm-Funk, s’intitule Damn, dis-moi. Nouveau titre, nouveau look, nouveau nom.... Lire >>> Le message de Pamphile Bonjour à tous, Je vais jouer le spectacle Pamphile en voyage sentimental le 13 mai prochain dans le charmant théâtre du sphinx à 21 h. Spectacle mis en scène par Barbarie Crespin, qui mêle chansons, musiques, rires et émotions. Au plaisir de se retrouver dans cette belle salle pour une belle soirée, Musicalement Pamphile PS pour un tarif de groupe réservations possibles auprès de... Lire >>> Les élèves des classes de Première L et de Première ES 1 du lycée Clemenceau participent à l’exposition Place Royale réalisée avec les Archives de Nantes AMN et le Centre d’Histoire du Travail CHT En voici quelques photographies envoyées par Françoise Moreau, professeure d’histoire. Je t’écris de Nantes… » Il s’agissait d’imaginer une lettre écrite par... Lire >>> Axel Sourisseau, prix de la Crypte-Jean Lalaude 2017 publie son premier recueil Le ravin aux ritournelles Photo PO-LM Presse Océan / Dimanche 20 mai 2018 La prose d’Axel Sourisseau Le jeune Nantais publie son premier recueil de poèmes un an après avoir reçu le prix de la Crypte. Ce dimanche 19 mai, un jeune auteur se verra remettre le prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018. Parmi les membres du jury Axel Sourisseau. Il... Lire >>> Histoire et chansons la société française à travers la chanson de 1870 à nos jours Il arrive assez souvent que la chanson française fasse référence à l’Histoire, évoquant de nombreux événements nationaux ou internationaux. Mais elle est aussi, et peut-être surtout, le reflet de la société, soulignant bien son évolution de générations en générations. Jean Guiffan L’Université inter-âges de Saint-Nazaire invite notre ami Jean... Lire >>> Le tremblement de terre de Lisbonne vu par Voltaire, Jean-Jacques et quelques autres » Conférence de Joël BARREAU Le 15 mai 2018 De 1400 à 1600 Campus centre ville Amphi 8, faculté de Médecine,1 rue Gaston Veil Nantes Gratuit étudiants UP abonnés aux conférences du mardi, étudiants formation initiale et personnel de l’Université sur présentation de la carte 3 € entrée UP 5 € tarif tout... Lire >>> Baudry Adrien, Edouard 1867-1914 Né le 9 décembre 1867 à Clisson Loire-Atlantique. Reçu à l’Ecole Navale concours 1884 Décédé le 10 novembre 1914 à Dixmude Belgique. Livre d’Or de la Guerre du lycée Baudry Adrien-Edouard, Lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d’Honneur, tombé à l’ennemi à Dixmude, à la tête de sa... Lire >>> ... Lire >>> ... Lire >>> Ce n’est pas tous les jours que Georges » publie en breton. Le – sans doute bel – article consacré à Patrick Hervé il signe Drig ses dessins, ancien élève du lycée, justifiait qu’on fasse une exception ! ... Lire >>> Un message de l’ami Pamphile Bonjour à tous, pour les amoureux de la chanson, nous organisons une fois encore, un stage qui mêle chant et théâtre, ou vous pourrez vivre ou revivre une chanson de votre choix que vous appréciez, d’une manière unique! Accompagnement personnalisé, exercices de théâtres, improvisation, petit spectacle à la clé et des surprises our cette occasion? Le stage se déroulera du 29 juin au 1er... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters ESCHAPASSE René 1905-1957 Élève et Professeur de dessin de 1946 à 1957 Né le 21 juin 1905 à Nantes. Élève de Théodore Boulard, il remporte un accessit de dessin en 1923 au concours général des lycées. Bachelier 1924, titulaire du certificat d’aptitude d’enseignement du dessin degré supérieur... Lire >>> Charles HOMUALK DE LILLE 1909-1996 Elève Dessinateur Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Boulard HOMUALK DE LILLE Charles 1909-1996 Élève / Dessinateur Né le 20 novembre 1909 à Nantes, inscrit au lycée de la classe de 7ème à la 3ème, il a été le condisciple de Louis Poirier l’écrivain Julien Gracq. Entré en 1924 à l’École des... Lire >>> Fernand RIDEL 1897-1978 Elève Avocat Résistant Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters RIDEL Fernand 1897-1978 Élève / Avocat Né le 5 janvier 1897 à Redon Ille-et-Vilaine. Licencié en droit, il est avocat au barreau de Nantes. Engagé volontaire en 1915 à l’âge de 18 ans, il sert notamment 18 mois à Verdun 1917-1918 ;... Lire >>> S’engager pour libérer la France », tel était le thème du concours 2018 du Concours National de la Résistance et de la Déportation Le jury départemental du CNRD vient de se réunir et a attribué le 1er Prix à la classe de 1ère L du lycée Clemenceau. Bravo aux élèves et à leur professeure d’histoire, notre amie Françoise Moreau. Les élèves s’appuyant sur un certain nombre de faits de résistance en lien avec... Lire >>> Montage Gilles Le Mettez Bravo aux élèves et à leur professeure d’histoire, notre amie Françoise Moreau. Les élèves s’appuyant sur un certain nombre de faits de résistance en lien avec le lycée Clemenceau ont interrogé deux témoins, anciens élèves du lycée, Raymond Lebeaupin et Fernand Ridel. Raymond Lebeaupin Fernand Ridel ... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters RUTIGLIANO Libertaire 1921-1945 Élève / Déporté Résistant Né le 19 décembre 1921, fils d’exilés politiques italiens qui ont fui le régime fasciste de Mussolini. Après de très bonnes études à Nice puis au collège de Saint-Nazaire, il est en spéciales préparatoires et en spéciales au lycée Clemenceau, élève en mathématiques... Lire >>> Lu dans Ouest-France mercredi 18 avril 2018 Décès de Donatien de Sesmaison Donatien de Sesmaisons, en juin 2002. Archives Ouest-France Maire de La Chapelle-sur-Erdre de 1971 à 1989, conseiller général jusqu’en 1994, il est décédé, hier, à l’âge de 95 ans. Donatien de Sesmaisons est décédé à l’âge de 95 ans. Cet ancien maire de La Chapelle-sur-Erdre avait élu domicile à Paris, mais il aimait revenir avec plaisir à La Desnerie,... Lire >>> Lu dans Ouest-France mercredi 18 avril 2018 Décès de Donatien de Sesmaison Donatien de Sesmaisons, en juin 2002. Archives Ouest-France Maire de La Chapelle-sur-Erdre de 1971 à 1989, conseiller général jusqu’en 1994, il est décédé, hier, à l’âge de 95 ans. Donatien de Sesmaisons est décédé à l’âge de 95 ans. Cet ancien maire de La Chapelle-sur-Erdre avait élu domicile à Paris, mais il aimait revenir avec plaisir à La Desnerie,... Lire >>> Né à Nantes en 1988 quai Moncousu, j’ai grandi sur l’île en face désormais bien connue, au neuvième étage d’une tour d’immeuble des années 1970, entre la pointe Beaulieu, les docks abandonnés du port, et les usines de biscuits LU encore non réhabilitées. Un quartier populaire à l’est et en friche à l’ouest, alors loin des avenues flambant neuves de hangars multicolores et bars à la mode. J’ai découvert la poésie en... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters MICHELET Victor-Émile 1861-1938 Élève / Écrivain Né à Nantes le 1er décembre 1861, fils d’un receveur des douanes domicilié à Pornic. A l’âge de 17 ans il est l’un des lauréats du concours proposé par le journal Le Parnasse. Licencié en droit, il dirige plusieurs revues La Jeune France, La Grande revue de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LE ROUX Charles 1814-1895 Élève / Peintre – Homme politique Né le 25 avril 1814 à Nantes, d’un père riche propriétaire terrien. Envoyé à Paris pour faire son droit, il sera inscrit au barreau de Nantes en 1840. Mais c’est la peinture qui l’intéresse ; élève de Corot à Paris, il... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAZERAIN Edmond 1831-1900 Professeur de dessin d’imitation de 1864 à 1891 Né le 26 février 1831 à Paris. Élève de Buillon-Lethiere et de Devéria, il obtient des médailles, notamment à Moulins 1843. Il est, pendant quinze ans, professeur au collège de Nevers, avant de devenir chargé de cours 1861 puis... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters MAUFRA Maxime 1861-1918 Élève / Peintre Né le 17 mai 1861 à Nantes où son père dirige une petite fabrique de constructions mécaniques. Au lycée où il passe une dizaine d’années, il fait la connaissance d’Aristide Briand et de Charles Le Goffic. Élève peu docile au cours de dessin d’Edmond Chazerain, il... Lire >>> Sous ce titre, lu dans Ouest-France édition du samedi 14 avril 2018 » Il y a cent ans, le peintre originaire de Nantes Maxime Maufra s’effondrait devant son chevalet à Poncé-sur-le-Loir Sarthe, tandis qu’il achevait son tableau Le Moulin du Gué-du-Bray. Pour lui rendre hommage, le village sarthois s’est mobilisé et s’apprête à proposer de nombreuses animations. Le 21 avril, à 15 h – coup d’envoi de ces mois Maufra – une plaque de... Lire >>> A l’invitation de l’OFAJ Office Franco-Allemand pour la Jeunesse et du lycée Clemenceau, ce vendredi 13 avril 2018, le Président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, s’est adressé aux élèves en Journée Découverte. Soulignant l’importance des relations franco-allemandes, les perspectives pour la jeunesse et l’importance de l’apprentissage des langues... Lire >>> Ce vendredi 13 avril 2018, le Président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, s’est adressé à des élèves en Journée Découverte à l’invitation de l’OFAJ Office Franco-Allemand pour la Jeunesse et du lycée Clemenceau. Voir à l’onglet Heloïse / Actualité / 2018/04/13. ... Lire >>> Suite à la visite de Richard Holding voir Héloïse/Actualité, 12 février 2018, le lycée et le Comité de l’Histoire contribuent à ce site dédié au Père la Victoire ». Un site spécialement dédié à Clemenceau lancé par la Mission du Centenaire Lire >>> Ouvert le 1er avril 1808, tour à tour lycée impérial, collège royal, lycée national, à nouveau lycée impérial, tout simplement lycée de Nantes puis, depuis février 1919, lycée Clemenceau, le lycée Clemenceau fête ce 1er avril 2018 ses 210 ans ! Chroniqué par Jean-Louis au nom du CHLCN Et un dessin signé Drig et une citation pour... Lire >>> ... Lire >>> Lire >>> Bernard ROY 1888-1953 Elève Ecrivain, peintre & conservateur de musées à Nantes Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters ROY Bernard 1888-1953 Élève / Écrivain – Peintre Né à Nantes le 14 février 1888, il est le fils de Donatien Roy 1854-1930, notaire et peintre, et le frère du peintre surréaliste Pierre Roy 1880-1950. Il est le... Lire >>> Julien LANOË 1904-1983 Elève Homme de lettres et ami des arts Julien Lanoë en classe de philosophie Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters LANOË Julien 1904-1983 Élève / Industriel – Homme de lettres Né à Nantes le 7 juillet 1904, fils d’un marchand de fer. Après avoir fait toutes ses études secondaires au lycée, il devient bachelier en... Lire >>> Alfred HEURTAUX 1893-1985 Elève Officier général As de l’aviation Compagnon de la Libération Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters HEURTAUX Alfred 1893-1985 Élève / Général Né le 20 mai 1893 à Nantes, Alfred-Marie-Joseph Heurtaux est le fils d’un officier d’artillerie. Après des études au Collège Saint-François-Xavier de... Lire >>> Ce jour, Ouest-France consacre un long article aux plantations de la Cour Jules Vallès et à leurs jardiniers, ceux du lycée et ceux de l’école d’horticulture. Depuis deux ans, des lycéens volontaires appliquent les préceptes de la biodiversité dans l’une des cours de l’établissement nantais, repérée par les oiseaux. Sauge, thym, lavande, laurier-rose, gazon d’Espagne… Accroupis près de bacs en... Lire >>> Pour revoir au lycée Clemenceau jusqu’au jeudi 12 avril les expositions réalisées en hommage à Julien Gracq Bonjour à tous, Nous vous remercions d’être venus nombreux à l’hommage rendu par le lycée Clemenceau à Julien Gracq le 22 février dernier. Plusieurs d’entre vous ayant manifesté le souhait de pouvoir revisiter l’exposition, voici l’organisation qui a été retenue afin que les personnes intéressées puissent... Lire >>> Forum de printemps Élève, un métier » L’acte 2, cela aurait dû être ce jeudi 5 avril, à 17 h, au lycée Clemenceau. Après l’étincelante prestation de jeudi dernier au lycée Jules Verne, avec Alain Supiot, professeur au Collège de France, Gerd Spittler, anthropologue, Gilles Kersaudy, François Sauvageot et Yves Touchefeu, enseignants, le débat aurait dû rebondir avec les mêmes, plus Anne-Marie Chartier, Ange Ansour et... Lire >>> Ouvert le 1er avril 1808, tour à tour lycée impérial, collège royal, lycée national, à nouveau lycée impérial, tout simplement lycée de Nantes puis, depuis février 1919, lycée Clemenceau, notre lycée fête ce 1er avril 2018 ses 210 ans !... Lire >>> ... Lire >>> Lire >>> Le poète des Amours jaunes » ici dans son habit de lycéen de Nantes Les Classiques Garnier annoncent pour ce 28 mars la parution du n°1 des Cahiers Tristan Corbière » La revue est dirigée par Benoît Houzé, Samuel Lair et Katherine Lunn-Rockliffe Un article a été demandé à Jean-Louis Liters... Lire >>> Du 10 avril au 18 mai 2018 les ADLA 6 rue Bouillé, Nantes présentent une exposition de l’Association Les Aéroplanes consacrée aux Aviateurs nantais de la Grande Guerre Sans être totalement chauvin, parmi eux plusieurs anciens élèves du lycée Clemenceau Jean COSSE, Charles DROUARD, André et Francis MERLANT, Prosper PELTIER, Paul PERTHUY, Paul PEQUIN et notamment l’ As de l’aviation » Alfred HEURTAUX.... Lire >>> Michel Vallet 1928-2018 Officier Ethonologue spécialiste des Touaregs Né le 23 novembre 1928 à Nantes. Ancien élève de l’Ecole St Pierre et du collège du Loquidy, il fait sa terminale Math-Elem au lycée Clemenceau 1949-1950. Le 20 août 1950, Michel Vallet reçoit dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, des mains du président de la République Vincent Auriol, le 1er grand prix de la Fondation nationale des bourses Zellidja... Lire >>> Nous apprenons avec tristesse le décès, dans sa 90ème année, de Michel Vallet, colonel er, ancien de Saint-Cyr, grand spécialiste des Touaregs, ancien élève du lycée Clemenceau En 1993, Michel Vallet m’avait reçu dans son appartement de l’ Ile Gloriette à Nantes et était devenu membre du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau. Une grande figure du lycée. Nous allons lui consacrer une notice biographique à... Lire >>> L’édition du journal Ouest-France du mercredi 21 mars 2018 publie un Point de vue » de notre ami Jacques Ricot ancien professeur de philosophie au lycée Clemenceau Paul Ricœur et la fin de vie Au moment où il mettait la dernière main à l’une de ses œuvres majeures La mémoire, l’histoire et l’oubli, Paul Ricœur a bénéficié de l’assistance du jeune Emmanuel Macron au tournant du siècle dernier. Or, c’est... Lire >>> A découvrir sur le site Clemenceau l’annonce d’une journée dédiée à Clemenceau en Vendée. L’un des invités de cette Journée est notre ami l’écrivain Jean Artarit, reçu au lycée ce 16 mars, à l’occasion du tournage d’un documentaire sur le Tigre. Toutes les informations en cliquant sur le lien Le 28 avril, journée spéciale Clemenceau... Lire >>> Intervention de Jacques Boislève au lycée Clemenceau le 22 février 2018 au soir de l’hommage rendu par le lycée à Julien Gracq Avec l’aimable autorisation de reproduction donnée à Georges et les autres » par l’auteur Julien Gracq à St-Florent-le-Viel Photo Jacques Boislève Ce que Julien Gracq nous dit de Nantes. Ce que Nantes nous dit de Julien Gracq Julien Gracq est originaire de... Lire >>> Lu dans Ouest-France édition du jeudi 15 mars Daniel Garnier, ancien élève du lycée Clemenceau Notre confrère Daniel Garnier narre l’histoire de ce bateau négrier échoué en Vendée. Le récit romancé d’une histoire vraie. Ce samedi 17 mars , Daniel Garnier posera son sac d’auteur à la librairie Coiffard. Pour dédicacer Voyage au bout de Pilours , l’aventure tragique, au terme de deux années de périple,... Lire >>> Semaine des mathématiques, pi-day, si vous trouvez cette semaine trop chargée, attendez le colloque MADINA ! Mais il faut tout de même vous inscrire d’ici après-demain !! Chers/ chères collègues Nous organisons à Nantes du 9 au 13 avril prochain un colloque autour de la diffusion des mathématiques, MADINA, Mathématiques et Diffusion à Nantes la deadline d’inscription au colloque... Lire >>> En raison des mouvements sociaux affectant les transports le 19 avril, le troisième round du Forum est reporté. De Forum de Printemps, il deviendra un Forum d’Automne. ... Lire >>> Bernard Allaire annonce le report du deuxième round du Forum, annoncé préalablement pour ce jeudi 5 avril à Clemenceau Nantes, ce 4 avril 2018 au matin, Cheres amies, alliés, partenaires et supporters, Alors que la mayonnaise » commençait tout juste à prendre, soutenue enfin ! par une amorce de communication publique Presse Océan de ce jour, un mauvais coup du sort vient frapper notre jeune initiative de Forum... Lire >>> Jeudi 29 mars 17h30 – 19h30 au lycée Jules Verne 1, rue Général Meusnier – 44000 Nantes avec Alain Supiot exposé introductif le travail comme apprentissage de soi Gerd Spittler exposé introductif les sociétés sans écoles Yves Touchefeu Gilles Kersaudy François Sauvageot Au lycée Jules Verne le 29 mars De gauche à droite Bernard Allaire, Alain Supiot, François Sauvageot, Yves Touchefeu, Gerd... Lire >>> Intégralité du programme à télécharger sur le site des Rencontres de Sophie Parmi les organisateurs et intervenants, des professeurs ou anciens professeurs de philosophie du lycée Blaise Benoit, Joël Gaubert et Jacques Ricot. Egalement le fils d’un ancien professeur du lycée Clemenceau Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart. Chroniqué par Jean-Louis, le 7... Lire >>> Marie-Hélène Prouteau ancienne professeure de lettres à Clemenceau nous informe ... Lire >>> En complément de l’hommage du lycée Clemenceau à Julien Gracq, découvrez la série d’émissions de France-Culture consacrée à Julien Gracq du lundi 5 mars au jeudi 8 mars chaque jour de 15 h à 16 h. Lundi 5 / L’écrivain de fuite » avec notamment Philippe Le Guillou. Mardi 6 / L’enchanteur réticent » avec notamment Michel Murat. Mercredi 7 / Géographie » avec notamment... Lire >>> L’Amicale des Anciens Elèves des lycées & collège Clemenceau et Jules Verne de Nantes tient son assemblée générale annuelle le samedi 26 mai 2018 au lycée Jules Verne L’Assemblée statutaire est suivie d’une conférence de Jean-Louis Bailly, encore récemment professeur de lettres classiques au lycée Clemenceau, sur le thème des livres les plus anciens de sa bibliothèque. ... Lire >>> René Painvin 1889-1978 Elève Industriel René Albert Painvin est né le 20 février 1889 à Saint-Nazaire Loire-Atlantique. Il est le plus jeune frère de Louis et de Georges, eux aussi élèves du lycée de Nantes. Après des études commencées au collège de Saint-Nazaire, il entre en janvier 1897, à l’âge de huit ans au lycée de Nantes. Bachelier latin-sciences en juillet 1905, puis bachelier philosophie et mathématiques... Lire >>> Louis Painvin 1883-1968 Elève Industriel Louis Samuel Painvin est né à Paris XVIe le 26 août 1883. Il est le frère de Georges né en 1886 et de René né en 1889, eux aussi élèves du lycée de Nantes. Reçu à l’Ecole Polytechnique concours de 1903, ingénieur en chef de l’Artillerie Navale, il a été adjoint du directeur puis directeur lui-même des Chantiers de la Loire. Il est décédé en 1968. ... Lire >>> Georges Painvin 1886-1980 Elève Scientifique et industriel Décrypteur du radiogramme de la victoire » Livre d’Or de la Guerre du lycée PAINVIN Georges, Ingénieur des Mines, Professeur à l’Ecole des Mines, Capitaine du Service d’Etat-Major, détaché au Cabinet du Ministre service du chiffre, Chevalier de la Couronne d’Italie le 8 janvier 1916, Croix militaire anglaise en mars 1917, lettre... Lire >>> Michel Dion 1946-2018 Un responsable national du monde de la pêche maritime Elu municipal Michel Dion photographié en 2017 Photo Xavier Ménard Michel Dion est né le 18 février 1946 à Nantes. Il a fait ses études secondaires au lycée Clemenceau auquel il était demeuré très attaché. Après une maîtrise de droit privé Nantes 1970, il obtient le certificat d’aptitude à la gestion des entreprises de... Lire >>> Michel Dion vient de disparaître. Jeudi dernier, 22 février, il assistait à l’Hommage à Julien Gracq et, très attaché à son lycée, avait plein d’anecdotes à nous raconter. Ce sont ses amis, Noëlle et Xavier Ménard, qui viennent de nous informer. Noëlle m’écrit Michel Dion qui était avec son épouse Marie-Christine avec nous, au lycée Clemenceau jeudi dernier , est décédé d’une... Lire >>> Le samedi 24 mars 2018, à partir de 14 h 30 accueil dès 14 h 15 le Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau de Nantes tiendra au lycée son Assemblée Générale Annuelle, la vingt-septième… A l’issue de l’Assemblée, il sera possible de voir ou revoir les Expositions au parloir en Hommage à Julien... Lire >>> Léon François Dagot 1864-1939 Surveillant-Général Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DAGOT Léon François 1864-1939 Surveillant général de 1892 à 1929 Né en décembre 1864 dans le Loir-et-Cher. Bachelier ès sciences à Poitiers 1882, il est répétiteur au lycée de Nevers dès février 1883, puis maître répétiteur à Orléans et à Rennes. Il... Lire >>> Ce lundi 12 février 2018, Richard Holding Directeur éditorial web Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale a été accueilli au lycée Clemenceau par Corinne Raguideau, proviseur, et Jean-Louis Liters, président du Comité de l’Histoire CHLCN. Pendant près d’une heure trente, il a pu visiter le lycée et prendre des clichés dont certains sont appelés à enrichir le site dont il est le responsable... Lire >>> C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons par Thierry Le Bihan le décès de notre ancien collègue Ludovic Marcos, survenu le 9 février dernier à Marseille. Il avait exercé au lycée Clemenceau jusqu’en 2013 et enseignait l’histoire-géographie. Il avait participé en 2008 à la rédaction d’articles pour Potache Océan » portraits de Robert Badinter avril 2008 et Aristide Briand octobre 2008... Lire >>> Joseph BERENGER 1899-1988 Elève du lycée Officier général Né à Béthune en 1899, Joseph Bérenger a été élève du lycée de Nantes au Grand Lycée pendant les six premières années de sa scolarité, de l’année 1906-1907 à l’année 1911-1912 où il est en quatrième. Il est externe; il apprend l’allemand et est très présent aux conférences religieuses. Bon élève, il brille au palmarès dans à peu près toutes les... Lire >>> Lire >>> HASTINGS Charles 1829-1912 Professeur d’anglais Charles Hastings Source Archives du lycée registre du personnel et palmarès Charles Hastings est né à Cork en Irlande. Professeur libre à Nantes, il est nommé chargé de cours d’anglais à titre provisoire » au lycée impérial de Nantes, le 23 novembre 1865. Ayant obtenu le certificat d’aptitude, il devient chargé de cours » 3e classe le... Lire >>> Bibliothèque municipale de Nantes 17 avril 2018 Espace Jacques Demy Salle Jules Vallès, 18h Conférence sur Le Clou » Le conférencier Frédéric Créhalet Professeur agrégé d’histoire Doctorant à l’Université de Versailles Saint-Quentin Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines L’objet de la Conférence Au tournant du XXe siècle, une partie de la bourgeoisie nantaise aime paraître en société en fréquentant... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Marie-Hélène Prouteau LERY Geneviève 1921-1992 Élève / Chercheuse en zootechnie Née à Paris en 1921, d’un père architecte, dans une famille de huit enfants dont plusieurs furent ingénieurs de l’Agro. Élève du lycée Lamartine à Paris, elle vient, du fait de la guerre, faire sa prépa à Agro à Nantes. Après une seconde année à Paris,... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters et Joël Barreau CHASSIN Charles-Louis 1831-1901 Élève / Homme politique / Historien Né le 11 février 1831 à Nantes où ses parents, père ardent républicain anticlérical et mère catholique fervente, tiennent un magasin de tissus dans la rue d’Orléans. Après avoir fréquenté le collège royal de la 6e à la 3e où il est... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHASSÉ Charles 1915-1988 Élève / Pharmacien / Rugbyman Fils et frère de pharmaciens, eux-mêmes élèves du lycée, il fait ses classes, depuis la 12e , au Petit-Lycée et au lycée Clemenceau puis il poursuit ses études à l’École de médecine et de pharmacie de Nantes. Il exerce la carrière de pharmacien d’officine à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Gueho CHASSAIGNAC Édouard 1804-1879 Élève / Chirurgien Né à Nantes le 24 décembre 1804, fils d’une créole de Saint-Domingue et d’un auvergnat installé d’abord à la Martinique puis contrôleur de l’octroi à Nantes. Durant l’année scolaire 1823-1824, il est inscrit à l’École secondaire de médecine de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHARRIER Marcel 1868-1934 Élève / Homme politique Né le 27 août 1868 à Belle-Ile-en-Mer Morbihan. Engagé dans l’infanterie de marine lors de la guerre de 1914 et blessé à Verdun en 1916, il revient de la guerre avec le grade de lieutenant. Industriel à Port-Louis Morbihan, il devient maire de Port-Louis en 1923 et... Lire >>> CHARLET Geneviève Voir Geneviève Lery Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jacques Ricot CHARLES Émile 1826-? Professeur de logique de 1856 à 1857 Né le 9 septembre 1826 à Valenciennes Nord. Il fait connaître le grand philosophe du Moyen âge Roger Bacon par une publication intitulée Roger Bacon, sa vie, ses ouvrages, ses doctrines 1861. Il deviendra recteur après un passage au lycée Louis-le-Grand à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHANU Élie-Paul 1843-1891 Élève / Général Né à Paris le 29 août 1843 d’une famille installée à la Guadeloupe. Sorti de Saint-Cyr dans l’infanterie de marine en 1865, envoyé au Tonkin, il commande les troupes à la prise de Hanoï le 25 avril 1882. Promu général de brigade en 1887, il meurt en activité comme chef du... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAILLOU René-Pierre 1793-1842 Élève / Agronome – Homme politique Né le 7 mars 1793 à Haute-Goulaine Loire-Atlantique. Fils d’un adjoint au maire de Nantes, sous l’Empire, il est, à ce titre, élève boursier national du lycée. Il assiste à l’inauguration du lycée et, le 9 août 1808, à la visite de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAILLOU Hippolyte 1809-? Élève / Médecin Né à Nantes le 12 avril 1809. Devenu médecin en 1833, il devient le second de Just Lucas-Championnière, fondateur en janvier 1830 du Journal de médecine et de chirurgie pratique, et il lui succède à sa mort en 1858. Il dirige le périodique jusqu’en 1874 et crée même une... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHAIGNON Maurice 1898-1983 Élève / Prêtre Né le 23 novembre à Saint-Hilaire-des-Loges Vendée, fils d’un fonctionnaire. Après ses études secondaires au lycée de Nantes, il entre au séminaire de Saint-Sulpice à Paris où il est le condisciple de l’abbé Gerlier, futur cardinal-archevêque de Lyon et de... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHABAS Paul 1869-1937 Élève / Peintre Né le 7 mars 1869 à Nantes. Élève, comme son frère Maurice Chabas, de Bouguereau et de Tony Robert-Fleury, il débute au Salon des artistes français en 1885 où il expose des portraits, dont celui de Thomas Dobrée 1898. Son Mme Paul Chabas lui vaut une médaille d’or à... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters CHABAS Maurice 1862-1947 Élève / Peintre Né le 26 septembre 1862 à Nantes, dans une famille qui tient un grand commerce d’ameublement à l’enseigne Au Rat goutteux ». Il est membre de l’Association des Bretons de Paris. Élève des peintres Bouguereau et Tony Robert-Fleury, il expose au Salon de la Société des artistes français,... Lire >>> Emile VALLIN 1833-1924 Elève du collège royal de Nantes Médecin hygiéniste Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Raymond Guého VALLIN Émile 1833-1924 Élève / Médecin Né le 27 novembre 1833 à Nantes, il est le fils de François Auguste Vallin, chirurgien à l’Hôtel-Dieu. Après de brillantes études médicales à Nantes, il s’oriente vers la médecine militaire... Lire >>> Nantes 25 JANVIER, Marie-Hélène Prouteau, Olga Boldyreff, 17H30, Passage sainte-Croix Rencontre à deux voix autour du thème de l’exil Passage sainte-Croix, Nantes, 9 rue de la Baclerie, 44000 Nantes Jeudi 25 janvier à 17h30. Lecture à deux voix d’Olga Boldyreff des extraits de Ivan, journal d’un exilé russe 1917/2017 et de l’écrivaine Marie-Hélène Prouteau des extraits de ses deux derniers livres La petite plage éd. La Part... Lire >>> BATZ CITOYENNETÉ SOLIDARITÉ Batz-sur-Mer le bourg de Batz 44 En partenariat avec Les amis de la Gède et le restaurant Ty Bourdic Organise le samedi 17 février à la Salles des fêtes de Batz sur Mer une rencontre sur le thème Découvrons et partageons traditions et cultures De nos traditions culinaires et de leur évolution , au théâtre contemporain témoin des interrogations de notre époque cet après midi se veut convivial,... Lire >>> Jules Verne est né à Nantes le 8 février... Lire >>> De Louis Poirier à Julien Gracq, Itinéraires d’un écrivain-géographe Hommage du lycée Clemenceau de Nantes Les Expositions au Parloir resteront en place jusqu’au 12 avril. Pour les classes extérieures au lycée, téléphoner au préalable au lycée, pour s’assurer que le parloir est accessible et réserver. Pour le tout public l’accueil est organisé le mercredi 21 mars et les jeudis 29 mars et 5 avril de 14 h... Lire >>> A l’invitation de Françoise Moreau, professeure d’histoire, le jeudi 11 janvier 2018, le lycée a accueilli Madame Esther Senot, rescapée d’Auschwitz, venue témoigner face aux élèves, très émus. Toute la semaine le lycée a accueilli également au parloir, en écho à la conférence, l’exposition de la Fédération Nationale des Internés et Déportés Résistants et Patriotes sur la résistance et la... Lire >>> Il suffit de cliquer sur le lien LGT n°2 Janvier 2018 Ont participé à ce numéro A. Tran, G. Piton, M. Tious, A. Tious, I. Giraud, C. Trevisan, M. Nonnon, A. Closset, L. Seide Au Sommaire Edito Vie du lycée Jeux Olympiques 2018 Visite du lycée Le nouvel an chinois Cri’tigre Star-Wars épisode VIII Votre avenir Hommage à Johnny Recette de cuisine Bandes... Lire >>> Il suffit de cliquer sur le lien LGT n°2 Janvier 2018 Ont participé à ce numéro A. Tran, G. Piton, M. Tious, A. Tious, I. Giraud, C. Trevisan, M. Nonnon, A. Closset, L. Seide Au Sommaire Edito Vie du lycée Jeux Olympiques 2018 Visite du lycée Le nouvel an chinois Cri’tigre Star-Wars épisode VIII Votre avenir Hommage à Johnny Recette de cuisine Bandes dessinée Le numéro 1 de LGT est toujours... Lire >>> Cosmopolis à Nantes quartier Graslin accueille du 31 janvier au 18 février une belle manifestation intitulée Aux Coeurs du Vietnam » Nombreux sont les Nantais et Nantaises intéressés par ce pays et sa culture d’autant que Nantes a accueilli naguère nombre de personnes d’origine vietnamienne. Plusieurs furent élèves du lycée dans les années soixante et certains contribuèrent à la... Lire >>> Lu dans Ouest-France Edition de Nantes du samedi 13 janvier Photo Ouest-France Jean Guiffan sera l’animateur de la conférence des mardis de l’histoire, ce mardi, organisée en collaboration avec Rezé Seniors, les Amis de Rezé et la résidence Saint-Paul, dans la suite de conférences sur le centenaire de la guerre 1914-1918, mais en Irlande. En pleine guerre mondiale, à Pâques 1916, le Royaume-Uni a dû faire face pendant une... Lire >>> A l’invitation de Françoise Moreau, professeure d’histoire, le jeudi 11 janvier 2018, le lycée a accueilli Madame Esther Senot, rescapée d’Auschwitz, venue témoigner face aux élèves en salle Thomas Narcejac. Toute la semaine le lycée accueille également au parloir, en écho à la conférence, l’exposition de la Fédération Nationale des Internés et Déportés Résistants et Patriotes sur la résistance et la... Lire >>> Lu dans Ouest-France Edition de Nantes du vendredi 12 janvier Nantes, sous la plume de Marie-Hélène Prouteau » Professeure de lettres, écrivaine, Marie-Hélène Prouteau est aussi chroniqueuse littéraire. Ouest-France Après La petite plage, ouvrage paru en 2015, Marie-Hélène Prouteau présente La ville aux maisons qui penchent. On reconnaîtra bien sûr la ville dont il s’agit Nantes, où vit... Lire >>> Lire >>> Un message de Pamphile Bonjour à tous, Pour ceux qui ne travaillent pas le vendredi ou qui peuvent prendre un jour de congé, nous vous proposons de participer à un stage de chansons et interprétation que j’animerai avec mon frère Guy à la maison Margueritte, à Nantes, du 9 au 11 février. Un moment de partage, de rire et de chansons, comme vous pouvez le voir en cliquant sur ce lien avec un... Lire >>> Sur réservation pour les Personnels et les anciens membres des Personnels du Lycée ... Lire >>> St Nazaire, le 1er janvier 2018, après le coup de vent Carmen Photo Danielle Rapetti Les Voeux de Georges » Les Voeux de Nos Ans Criés » Les Voeux de Claire Les Voeux de Pamphile Les Voeux de Jean-Paul La rentrée côté... Lire >>> ... Lire >>> Lors de sa séance solennelle du 14 décembre 2017 à la Salle Vasse l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire a accueilli deux nouveaux membres Anne Prouteau, maître de conférences en littérature française, et Jean-François Caraës, conservateur en chef du patrimoine. Ancienne élève des classes préparatoires littéraires du lycée Clemenceau, Anne Prouteau est maître de conférences en littérature française et... Lire >>> Retrouvez ce numéro de LGT en cliquant sur le lien LGT 1 – Novembre 2017 Ont participé à ce numéro 1 pour la saison 2017-2018 A. Tran, G. Piton, M. Tious, A. Tious, I. Giraud, C. Trevisan, A. Closset, L. Seide Au sommaire L’édito du rédac’chef Louise Seide Perles de profs Nantes, bretonne ou pas ? HERITAGES – Que reste-t-il, aujourd’hui, du communisme en Russie ?... Lire >>> Un nouveau décès parmi les professeurs retraités du lycée Clemenceau, celui d’Irène Fabre, qui a enseigné l’espagnol en classes préparatoires de 2003 à 2007. Son mari, Rémi Fabre, apporte les précisions suivantes Au terme de sa cruelle maladie, Irène est morte à la maison mardi 19 décembre 2017 dans la paix entourée de tous les siens et d’une belle équipe médicale. Nous lui rendons... Lire >>> Centenaire du discours d’investiture de Georges Clemenceau à la Chambre du 20 novembre 1917 Le Lycée Clemenceau a organisé une cérémonie, en présence et sous le haut patronage du Recteur William Marois, le 20 novembre dernier, à l’occasion du centenaire du discours d’investiture de Georges Clemenceau à la Chambre le 20 novembre 1917. Outre la présence de Monsieur le Recteur, le public, essentiellement composé d’élèves... Lire >>> Une annonce de lectures de Marie-Hélène Prouteau, écrivaine et ancienne professeure de lettres du lycée Clemenceau Une Initiative dans le cadre grand ouest de l’ Encyclopédie des migrants ». Lectures avec Marie-Hélène Prouteau et Patricia Cottron-Daubigné dans le cadre de Regards de migrants » à la Bibliothèque municipale de Nantes. Deux poètes se proposent de partager des paroles sur l’errance, ce sort... Lire >>> Petite annonce de notre ami Jean-Paul Bouchoux Chères collègues, chers collègues, Je vous fais passer une petite pub pour notre chorale, la Bougane de Bouguenais pour la première fois, nous allons chanter dans une production à la Folle Journée . Il s’agit d’accompagner un groupe vocal remarquable, les Voces8, dont le leader, Paul Smith a composé une création spéciale sur le thème de l’exil “A new world”. C’est le... Lire >>> ... Lire >>> Une trentaine d’amies constituant un groupe bien dénommé, le Groupe Clemenceau », ont visité pendant près de deux heures le lycée, ce mercredi 13 décembre, sous la conduite de membres du Comité de l’Histoire du Lycée, Evelyne Kirn, Jean-Pierre Regnault et Jean-Louis Liters. La déambulation s’est terminée au Parloir en la présence de Corinne Raguideau, proviseur.... Lire >>> La plaque est apposée sur les murs du lycée Guist’hau pour commémorer la rencontre, il y a un siècle, dans l’hôpital militaire installé rue du Boccage, de deux figures du surréalisme, André Breton et, le Nantais, Jacques Vaché. Dévoilement mis en son et lumière par les étudiants de DMA Régie Spectacle Plaque dévoilée, le jeudi 14 décembre 2017, par Monsieur COCOTIER, proviseur du Lycée, et... Lire >>> Ce jeudi 14 décembre 2017 a été dévoilée au lycée Guist’hau une plaque commémorant la rencontre il y a cent ans d’André Breton et de Jacques Vaché Voir à l’onglet Héloïse / Actualité » ... Lire >>> Lire >>> Aujourd’hui étudiant à Sciences Po Paris sur le campus Moyen Orient Méditerranée, j’ai été élève du lycée Clemenceau de 2014 à 2017 vous noterez que ma scolarité à Clemenceau coïncide parfaitement avec les travaux du Musée d’Art, que ma génération n’a ainsi jamais pu visiter entre deux heures de cours !. A peine six mois après mon départ, les cafés noisette du vendredi matin me manquent déjà terriblement, de même que... Lire >>> Fin octobre 2017, un honorable correspondant, Pierre Rocher, nous a transmis une photo de classe ancienne du Lycée de Nantes. Ce collectionneur, ne savait rien d’autre que ce qui est indiqué au bas du document classe de Mathématiques Spéciales, année 1889-1890 et nous demandait de l’éclairer. Nom d’une pipe, il fallait enquêter ! Depuis, beaucoup a été découvert sur ces élèves et sur... Lire >>> C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Maryse Engrand qui enseigna les Lettres au Lycée Clemenceau. En 2013, elle avait tout de suite souscrit à l’idée de commémorer, au lycée Clemenceau, la Première Guerre mondiale et avait fait travailler ses élèves sur ce thème. Ces travaux peuvent être retrouvés sur notre site Nos Ans Criés Nous présentons nos très... Lire >>> Lire >>> Gabriel Ernest Gallerand 1814-1889 Ancien Elève du Collège Royal de Nantes Proviseur du Lycée Impérial de Nantes de 1862 à 1871 Fondateur de l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée Extrait du Livre du Bicentenaire sous la plume de l’historien Jean Guiffan 1866-1871 Une prospérité retrouvée ? La bonne administration de Gallerand finit par porter ses fruits. Par sa tenue, sa diplomatie et par... 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Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DOBRÉE Thomas 1810-1895 Élève / Amateur d’art Jean-Frédéric-Thomas Dobrée, né à Nantes le 30 août 1810, est le fils du riche armateur Thomas Dobrée 1781-1828. Arrivé au collège royal en 1825, il remporte, en août 1828, un prix d’excellence de chimie en classe de philosophie. Quelques mois plus tard la mort de son père... Lire >>> Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Notice signée Jean-Louis Liters DURAND-GASSELIN Hippolyte 1839-1929 Élève / Négociant Né le 8 avril 1839 à Nantes dans une famille protestante, il est le fils d’Hippolyte 1804-1888, l’architecte, avec Buron, du Passage Pommeraye à Nantes. Il est banquier puis il dirige une usine de fabrication de produits chimiques et d’engrais,... Lire >>> Un demi-millénaire après … En 1517, Martin Luther remet en cause l’Eglise catholique. C’est le premier acte de la Réforme protestante. 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Lire >>> Un message de Pamphile Chambon, chanteur, musicien et acteur, qui est aussi une invitation à aller le voir et l’écouter à Nantes, à Couëron, à Clisson et même à Paris dans les semaines et mois qui viennent ! Bonjour à tous, Désolé ça fait beaucoup d’info d’un coup, mais je commence une tournée interplanétaire, par la France et ma rentrée va être riche en musiques ! Pour les... Lire >>> Jules Verne à l’honneur au Croisic dans le cadre du festival Plumes d’Equinoxe Michel Valmer, Françoise Thyrion et Norman Barreau ou Sciences 89 sur les pas de Jules Verne au Croisic Ouest-France, jeudi 21 septembre Dimanche 24 septembre, à 14 h, au Croisic, parc de Penn-Avel entrée avenue des Moulins, côté... 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Lire >>> L’Amicale des Personnels du lycée Clemenceau avait fait passer l’information Une course nature est organisée à Orvault, – un 7 km pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le trail ; – et un 18 km pour les plus aguerries. Deux belles courses, sans bitume. Le samedi 30 septembre, à 15h. Pour s’inscrire ... Lire >>> Alors que Saint-Nazaire se préparait à commémorer le débarquement des premières troupes américaines, en juin 1917, à Reims, le campus euro-américain de Sciences Po a célébré, il y a deux mois, le centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917. En présence de maire de Reims, les élèves ont présenté une exposition sur les Etats-Unis dans la guerre, renommé la bibliothèque du campus Alan Seeger,... Lire >>> Sur le navire Clemenceau tout le personnel est à la barre pour accueillir 1838 élèves dont 895 lycéens et 943 étudiants de classes préparatoires aux grandes écoles. En ce lundi 4 septembre, la Rentrée des petits nouveaux se fait en Musique ! Le répertoire de Christine and the Queens est mis à contribution. Chacun sait que l’artiste, Héloïse Letissier, est une ancienne élève du lycée... Lire >>> Lycée Jules Verne, mercredi 5 juillet 2017, à l’occasion de son départ en retraite, Michel Drouet, intendant du Lycée Jules Verne, reçoit des mains de Didier Borel, président, la médaille commémorative de l’Amicale des anciens élèves. Une cérémonie très dense de par les différents discours prononcés et aussi très conviviale . Chroniqué par... Lire >>> Un message de Pamphile Chambon, en musique et à l’accordéon Bonjour, Comme chaque année, sauf en 2016 à cause du plan Vigipirate, j’ai la grande chance de jouer sur les bateaux de l’ABPN, ce sera un tout petit peu plus court cette année, court, mais intense ! Je vous donne donc rendez-vous aux rendez-vous de l’Erdre vendredi 1er septembre de 21h à 22h15. Pour plus d’infos mon site Lire >>> Un Labrador nommé Nemo ! Emmanuel Macron est un fin littéraire ! Nous savions déjà qu’étudiant il avait beaucoup lu Gracq. Nous avions appris que, pas encore élu à la présidence de la République, il s’était intéressé à Jacques Vaché. Tout comme d’ailleurs François Hollande et plus encore Dominique de Villepin. Nous lisons Ouest-France du 29 août 2017 que le couple Macron a adopté un labrador croisé griffon,... Lire >>> Fernand GASNIER 1853-1906 Elève Maire de Saint-Nazaire Député Livre du Bicentenaire Coiffard, 2008 Dictionnaire biographique Auteur Jean-Louis Liters GASNIER Fernand-Edouard 1853-1906 Élève / Homme politique Né le 5 juillet 1853 à Soulaire-et-Bourg Maine-et-Loire, il suit au lycée les cours de l’enseignement spécial. Négociant en bois, il est élu maire de Saint-Nazaire en 1884 et conseiller... Lire >>> Chez les libraires depuis la fin septembre La ville aux maisons qui penchent où le lycée Clemenceau est présent, notamment au travers de deux de ses anciens élèves, Julien Gracq et Michel Chaillou Extrait du chapitre L’Eveil » » C’est une ville de pierres blanches. Cette couleur en majesté semble vêtir le cœur de Nantes d’une quiétude rare. L’Eglise Saint-Nicolas, le Théâtre Graslin,... Lire >>> Thomas Narcejac, l’écrivain, était à l’honneur au festival Ciné police ce dimanche 20 août à Pornic et le professeur également, au fil des confidences de sa fille Annette Chaton-Ayraud. Ouest-France, le 20 août... Lire >>> ... Lire >>> Avec tristesse, nous apprenons le décès, à l’âge de 76 ans, de Jean-Louis Monfort. Il fut durant de longues années, professeur d’histoire et géographie au lycée Clemenceau. Il sera inhumé au cimetière de Kérity, près de Penmarc’h Finistère. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. Georges et les... Lire >>> Bonjour tout le monde ! » C’est la fête, j’ai obtenu mes 2 DEM diplômes finaux d’études musicales en accordéon classique et en jazz avec mention très bien ! Pour fêter ça je vous propose de venir au concert gratuit de fin de stage que j’anime avec mon frère Guy au centre d’art de la Rairie, de Pont St Martin, à 20 minutes du centre ville de Nantes. Le dimanche 16 juillet à 17 h 30. Une occasion de... Lire >>> Vient de paraître Le dessinateur de la BD, Stefano Carloni, nous alerte Bonsoir, je suis un dessinateur de bande dessinée et je vous contacte parce que je viens de réaliser une BD biographie historique sur Georges Clemenceau. L’album est de la série Ils ont fait l’histoire, une série historique/didactique sur les biographies des plus grandes personnages historiques. Si vous êtes curieux,... Lire >>> Merci à notre ami Gilles Le Mettez qui nous fait découvrir un petit bijou cinématographique. Midi à Nantes » est un film en 16 mm, d’une dizaine de minutes, tourné en 1946 par Jean-Philippe et Pierre Baudin. Il fait partie des collections de la Cinémathèque de Bretagne. En ces temps là les lycées Clemenceau et Guist’hau n’étaient pas mixtes… mais garçons et filles se retrouvaient au Jardin des... Lire >>> Le connaissiez-vous ? Le clip Happy from Clem’s » tourné au lycée en mai 2014 a longtemps été en ligne sur YouTube ! Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Voici toutefois, grâce à Gilles Le Mettez, quelques photos du tournage. ... Lire >>> 2 juin 2017, nous avons rendu visite et hommage affectueux ! à Michel Verret, notre vieux prof de philo » 90 ans. Photo Als Il nous a offert un exemplaire de l’un de ses récents recueils de poésie Ultime Vieillesse ». Rayonnant !... Lire >>> François de Rugy, est le fils de Dominique de Rugy et de Maryvonne de Rugy, notre collègue germaniste et membre du Comité de l’Histoire du lycée Clemenceau. 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Lire >>> Découvrez le nouveau numéro des Griffes du Tigre en cliquant ici LGT N°4 Avril Mai Bravo à toutes l’équipe des rédacteurs. Superbe maquette, belles photos et chouettes dessins et aussi du texte ! Que du bonheur ! ... Lire >>> Naissance d’un petit nouveau La ville aux maisons qui penchent. Suites nantaises. de Marie-Hélène Prouteau, ancienne élève et ancienne professeure de lettres au lycée Clemenceau IL vient de sortir et Marie-Hélène le présente en avant-première au Marché de la poésie à Paris ce week-end. Nous devrons attendre le 10 octobre pour le trouver en librairie. En extrait, une Bonne feuille » Elle... Lire >>> Jeunesse et Patrimoine » tel est le thème des Journées Européennes du Patrimoine 2017. Le lycée Clemenceau, le Comité de l’Histoire et l’Amicale des Anciens Elèves participent à ses journées. Le lycée restera ouvert au public la journée du samedi. Il sera fermé le dimanche. Lire >>> Nous apprenons le décès de François Blain, le mari de notre ex-collègue Françoise Blain, professeure de physique en PSI1 jusqu’en 2014. François Blain a lui-même enseigné la physique au lycée, en PSI*. Il a succombé à un AVC le 29 mai à l’âge de 86 ans. La cérémonie d’adieu a eu lieu au crématorium du Père Lachaise, le 2 juin. Tristement... Lire >>> ... Lire >>> dans le cadre de l’opération Eté Vivant 2017 organisée par l’Université permanente, Joël Barreau, anciennement professeur de lettres, cofondateur et vice-président du Comité de l’Histoire du Lycée Clemenceau interviendra le jeudi 15 JUIN, à 14h30, dans le bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes 2bis Bd. Léon Bureau sur le thème Les oubliés du Mémorial Jules Verne ».... Lire >>> Addendum au programme théâtral, annoncé par Sylvain Thébault Il y a du nouveau du côté du théâtre une quatrième et dernière représentation est organisée à la salle de spectacles du lycée mardi 6 juin à 20h30 pour les 2des et les Terminales. Cette représentation supplémentaire a été voulue à la base par le groupe de Terminales… Et Isabelle et moi sommes très heureux de faire monter encore une fois nos deux options » sur les... Lire >>> 2 juin 2017, nous avons rendu visite et hommage affectueux ! à Michel Verret, notre vieux prof de philo » 90 ans. Photo Als Il nous a offert un exemplaire de l’un de ses récents recueils de poésie Ultime Vieillesse ». Rayonnant ! Bernard... Lire >>> Découvrez la livraison d’avril-mai 2017 du LGT, Les Griffes du Tigre en cliquant ici LGT N°4 Avril Mai Sous les plumes de I. Giraud; M. Tious; A. Tious; G. Piton; E. Courtin; C. Marchal; S. Cherif; A. Gokcek Au Sommaire Edito Vie du Lycée bal des terminales Le Tigre en ville Des cendres de nos rêves, aux origines du surréalisme Le Tigre en ville Roman photo Le portrait est l’éloge... Lire >>> Presque tous les concurrents des Scrabblivores 2017 réunis, en mai, pour la remise des Prix Plus de détails sur Héloïse / Actualités » 2 février 2017... Lire >>> 1970 La voiture du proto-flic » incendiée dans la cour d’honneur ! Cinquante ans en arrière, nous voici en 1970 le jour de la rentrée des classes au lycée Clemenceau de Nantes. Mais cette rentrée ne se déroula pas comme prévue. Mardi 15 septembre 1970, au bon matin vers 6 heures, soit deux heures avant l’arrivée des 1 100 élèves, le concierge découvrit la Peugeot 504 de M. Leroux, ou du moins le reste du véhicule... Lire >>> Sur Héloïse-Rétrospective; trouvez des nouvelles d’anciens du Lycée Cliquez sur la liste. Années de présence au Lycée / Nom de la personne et objet de l’information. Lire >>> Merci à notre ami Gilles Le Mettez qui nous fait découvrir un petit bijou cinématographique. Midi à Nantes » est un film en 16 mm, d’une dizaine de minutes, tourné en 1946 par Jean-Philippe et Pierre Baudin. Il fait partie des collections de la Cinémathèque de Bretagne. En ces temps là les lycées Clemenceau et Guist’hau n’étaient pas mixtes… mais garçons et filles se retrouvaient au Jardin des... Lire >>> Quatre jours de Théâtre au lycée mais Attention ! Vendredi c’est relâche ! Sur l’affiche le Vendredi 1er juin » doit être lu en fait Jeudi 1er juin Opéra de quat’sous, Mardi 30 mai et jeudi 1er juin Avarice, mensonge, violence, corruption, vanité, vénalité tous les vices ou presque se sont donnés rendez-vous dans les bas-fonds de Londres où nous... Lire >>> Ancien élève du Lycée Jules Verne et du Lycée Clemenceau, Hervé Grandjean vient d’être nommé conseiller aux affaires industrielles au Cabinet de Sylvie Goulard, Ministre des Armées.... Lire >>> L’ABMN, l’Association des Amis de la Bibliothèque municipale de Nantes, présidée par Colette Le Lay, a mis ses pas dans ceux de Julien Gracq pour sa promenade littéraire annuelle. 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Lire >>> Addendum au programme théâtral, annoncé par Sylvain Thébault Il y a du nouveau du côté du théâtre une quatrième et dernière représentation est organisée à la salle de spectacles du lycée mardi 6 juin à 20h30 pour les 2des et les Terminales. Cette représentation supplémentaire a été voulue à la base par le groupe de Terminales… Et Isabelle et moi sommes très heureux de faire monter encore une fois nos deux... Lire >>> Du jeudi 18 au dimanche 21 mai, à Saint-Florent-le-Vieil Festival Le Rivage des Voix Programme complet à découvrir sur René Martin, directeur artistique du festival, déclare Dans cette programmation, j’ai voulu mettre l’accent sur les auteurs préférés de Julien Gracq. Non seulement il était fou de musique, d’opéra en particulier, mais il... Lire >>> SaintLouis (lycée Monge du 28 février 1848 au 14 août 1849; l'appellation « Collège Saint-Louis » avait été adoptée par décision de la Commission d'Instruction publique le 12 septembre 1820). F/17/7662. Voltaire [31 juillet 1890]. F/17/7663 à 7665. Collège Rollin (par arrêté du Conseil royal de l'Instruction publique en date du 28 août 1821, l'institution connue sous le nom d
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Almanach impérial, an XIII, 1805, p. 711; 14 févr. 1806; Lycée Impérial. A. Nat. 1050. — 4. A. Nat. FIT 3114, n» 74, Université de France. Le Sénateur, grand Maître de l'Uni- versité, arrête ce qui suit Le Lyoée Impérial à Paris prendra désormais le nom de Lycée Louis le Grand. Fait à Paris, au chef-lieu de l'Univt-rsité, le 8 avr. 1814. Signé Fontakes. — 5. Palmarès 1815-1830, Archives de Louis-le-G'1 et aux Arch. Nat. FHh 78 485, n° 41. — 6. Arch. Corresp. administrât., n° 1903 et seq. — 7. A. Nat. F17h 78488, n° 18. — 8. lb. n° 19 ; pétition des Elèves, 29 févr. 1848. PRELIMINAIRES 3 maîtres déclarèrent leur vœu le plus cher que la République appelât leur lycée, Le lycée National l ». La République répondit en rem- plaçant le roi par un philosophe et c'est ainsi que naquit le lycée Dks- CAhTES lbis. Descartes, sous celte première réincarnation, ne vécut guère plus d'une année et Louis XIV, dès 1849 2, avait recouvré son ancien fief. II avait dû cependant, peu après le 2 décembre 1852, consentir au rapprochement de l'épilhèle obligatoire et laisser dire Lycée impérial Louis-le-GKAND. Le 6 septembre 1870, le lycée fut rebaptisé Descartes par surprise ; l'autorité municipale, au début de ce mois tragique, avait omis de consulter le pouvoir central. En février 1873, les protestations du Proviseur, du lycée tout entier, des anciens élèves et du Recteur furent portées au ministre. L'occasion semblait bonne le lycée Cor- neille, tout voisin, venait de recouvrer son ancien nom de Lycée Henri IV, et l'applaudissement avait été unanime 3. Le proviseur de Descartes, Girard pouvait dire, dans sa lettre au Ministre Permettez-moi de vous rappeler que vous nous avez promis de nous rendre notre nom traditionnel de Louis-le-Grand et c'est au nom de tous mes collaborateurs que je viens vous le redemander. Je ne crois pas que vous ayez assez mauvaise opinion de moi pour penser que le nom de Descartes m'effraie ou me paraisse indigne de décorer le fronton d'un lycée. Mais, vous le savez, il y a des traditions dont l'opinion publique elle-même ne se sépare point sans peine; et le vieux nom de Louis- le-Grand est une de ces traditions. Si j'osais rappeler, à ce propos, un mot fameux de Mirabeau, je dirais qu'avec le nom de Descartes on a désorienté, depuis deux ans, non pas l'Europe, sans doute, mais la France, qui, de tous les coins, était habituée à envoyer ses enfants au Lycée Louis-le-Grand et qui ne sait plus où le trouver 4 ». Le vice-recteur M. Mourier ne se contentait pas d'appuyer la requête du Proviseur il donnait avec précision des arguments nou- veaux. La dénomination de lycée Descartes était illégale et la mairie du Ve arrondissement était sortie de ses attributions, en l'imposant. L'arbitraire avait trop duré et le ministre n'avait, pour le faire cesser, qu'un signe à faire 8. Et puis, en visitant le lycée, avec le Préfet de la 1. Ibid — • lbis. a. Nat. F17h n 20, 21 et 22. — 2. Le 14 août 1849. Archives de Louis le Gr. Correspondance administrât. IX, n° 9250. Arrêté de ce jour pris par M. Falloux, ministre secrétaire d'Etat au Département de l'Ins- truction publique et des Cultes. Cet arrêté est pris i yu les réclamations des Proviseurs des Lycées de Paris. >» — 3. Arch. Nat. F1~h liasse B, n° 49, Lycée Louis le Grand aux applaudissements de tous. > — 4. Id. ib. La lettre du Proviseur est datée Paris, 5 février 1873. — 5. Id. ibid. Lettre du 8 févr. 1873 J'ai eu l'honneur de vous faire con- naître que le nom de Descartes avait été substitué à celui de Louis-le Crand, le 6 sept. 1870, par suite des ordre» qu'avait donnés à ce sujet l'administration 4 l'organisation moderne Seine, le ministre n'avait-il pas laissé entendre au baron Larrey que l'ancien nom de Louis -le- Grand serait bientôt restauré x. A son tour, M. Drouvn de Lhuys, président de l'Association des Anciens élèves, insista, de toute la force de son influence 2. Le Ministre hésitait ; en marge de la lettre rectorale, il écrivit, de sa main attendre 3. 11 soumit la question à la réunion des Proviseurs. En cette année 1873, où se négociait le retour du comte de Chambord, o;i pouvait craindre que le vieux nom de Louis-le-drand eût un méchant air de réaction. C'était confondre misérablement la politique avec l'histoire. Le bon sens, qui 6nit toujours par avoir ses revanches, l'emporta, en d pit de tout. Le lycée perdit son faux nez, il s'appela désormais, comme jadis, lycée Louis -le- Grand '* et nous ne sachions pas que la République ait couru, de ce chef, depuis 1873, quelque péril. Collège ou Lycée, de quel nom qu'on l'appelât, la vieille maison de rue Saint-Jacques était prédestinée au xixe siècle à une gloire nouvelle. Dans la période précédente, elle venait d'être, avant la Révolution, le chef-lieu de l'Université de Paris ; à l'heure où grondait l'orage révo- lutionnaire, elle avait été !e seul, parmi tous les collèges de la capitale, à ne pas fermer ses portes et à ne pas suspendre ses leçons. Le 22 mars 1800, 1er Germinal an VIII, un rapport ministériel adopté par un arrêté consulaire pouvait donc constater officiellement ceci Le Prytanee français a remplacé tous les établissements publics qui, sous le nom de collèges, étaient consacrés, dans Paris à l'Instruction géné- rais et composaient l'ancienne université B. » Nous allons maintenant rechercher comment il lui fut possible de sauvegarder son ancien prestige et de se ménager un avenir digne de son passé. municipale du Ve arrondissement..... L'administration municipale a excédé évi- demment ses droits en faisant inscrire les mots Lycée Descartes à la porte du lycée Louis le Grand... Les dénominations des lycées appartiennent à l'autorité centrale... » Le Vice-Recteur ajoutait Le lycée n'a cessé de demander que son ancien nom de Louis le Grand lui soit conservé ; et je n'ai cessé, de mon côté, d'appuyer son vœu. » — 1. Id. ibid. — 2. Id. n° 50. Lettre datée Pari», 22 févr. 1873. — 3. Id. pièce n» 49. — 4. Le Bulletin administratif de l'instr. pub. du 19 mars 1873 porte, dans sa pattie non officielle Le lycée Descartes ancien lycée Louis-le-Grandj et le lycée Corneille ancien lycée Henri IV ont repris leur première dénomination. » Jusqu'à la démolition de l'ancien lycée, on lisait encore, mal effacé, le nom de Descartes, sur la porte du lycée Louis le Grand. V. Planche XI, fig. 28. — Chose curieuse, les Palmarès n'ont jamais adopté le nom de Descartes', ils sont restés fidèles au vieux nom de Louis-le-Crand. — 5. A. Nat. F>v 9, Dossier 41, n° 5. Rapport de Lucien Bonaparte, ministre de l'Intérieur. PRELIMINAIRES 5 Comme elle avait été le plus vivace des collèges, elle fut aussi l'aîné de fous les lycées parisiens. Et c'est chez elle qu'on modela leur pre- mière ébauche l. Elle était promue au titre de Lvcér» de Paris, le 10 juin 1803 ; c'était trois mois, très exactement, avant que ne vinssent au jour, le 23 fructidor an XI, 10 sept. 1803, les trois lycées du Pan- théon, de la Hue Saint-Antoine et des Capucins, que nous nommons aujourd'hui Henri IV, Charlemagne et Condorcet 2. Et c'est chez elle que fut essayé d'abord le premier règlement général des Lycées s. Enfin c'eat cbez elle que l'on rassemblait, pour les distribuer peu à peu aux quatre coins de la France, dans les lycées provinciaux; qui, l'un après l'autre, semblaient jaillir du soi, les jeunes gens que le Gouver- nement avait le souci d'élever à ses frais. A cet égard, on pourrait dire qu'elle n'était plus seulement, comme aux derniers jours de l'ancien Régime, le chef lieu de l'Université; elle en était un peu la maison mère. Le jour même où il obtint pour eile la dignité de Lycép, Chaptal, ministre de l'Intérieur avait dit Elle peut devenir, à l'époque même de la création, !e premier lycée de France » *. Autour de celte idée centrale, vont se grouper naturellement tous les détails analytiques de notre é!ude, soit que nous observions le collège ou le lycée dans son personnel, soit que nous l'envisagions dans sa vie matérielle, dans sa vie intellectuelle, dans sa vie morale. Tout ce qui existe se transforme ce personnel, cette vie maté- rielle, cette vie intellectuelle, cette vie morale seront donc différents sous le Consulat et l'Empire, différents de 1815 a 1848 ; et on pense bien qu'ils n'ont cessé d'évoluer depuis lors. Notre devoir sera de mar- quer constamment, dans les cadres que nous avons choisis, les stades de cette évolution progressive. 1. Dès le 22 mars 1800 1 germinal an VIII Bonaparte avait d'abord écrit, dans la minute de l'arrêté divisant le Prytanée français en 4 collèges Vu l'état où se trouve aujourd'hui l'Instruction publique et roulant faire un pre- mier pas vers la réorganisation des collèges arrête... > A. N. F" 9, Dos- sier 41, n° 5. — 2. Arch. Nat. F17h 3104, n°» 9 et 36. — La loi créant les lycées est du 11 floréal an X 1er mai 1802. — 3. Ce règlement est da'é précisément du 21 prairial an XI, c'est-à-dire du 10 juin 1803. A. Nat. FHh 3104, n° 2, mais une première ébauche en avait été faite le 10 déc. 1802, ou 19 frimaire an XI,tft.,n°5. — 4 A. Nat. AF'v 544, Dossier 96, n» 3. Cette même idée reparait dans les pa- piers du Prytanée, A. N. H3 2554, Dossier 1 Le Gouvernement, y lit-on, a voulu donner au Prytanée un grand développement et en faire le tronc d'un arbre dont les racines et les branches s'étendroient sur la surface de la Répu- blique entière .. [vers le 13 nov. 1800]. PI. XIV Fig. 34. — M. Malleval, Proviseur de 1819 à 1823. Fig. 35. — M. Pierrot-Deseilligny, Proviseur de 1S30 à 1S45. Fig. 36. — M. Rinn, Proviseur de 1845 à 1853. [Voir p. 540. LIVRE PREMIER LE PERSONNEL Le lycée était une société organisée et très vivante, dans laquelle quatre groupes de personnes coordonnaient leur activité l'administra- liou, le corps des professeurs, le corps des maîtres et la petite armée des élèves. CHAPITRE PREMIER Les administrateurs L'administration collégiale a presque toujours été ramenée à la triar- chie bien connue le Proviseur, le Ceuseur, l'Econome; les surveillants généraux et des secrélaires particuliers servaient d'organes à cette triar- chie. Proviseur fut un mot repris par le Consulat à quelques anciens col- lèges universitaires1. Jus u'au 29 fructidor an XI 16 sept. 1803, Cham- pagne, le dernier principal de l'ancien Louis-le-Grand, était qualifié ou bien Directeur du Prytanée de Paris» 2 ou bien Directeur du collège de Paris », l'une des quatre sections du Prytanée. Depuis lors, jusqu'à nos jours, il veut quinze proviseurs à Louis-le-Grand ce furent, 1. Ainsi aux Coll. d'Harcourt, de Sorbonne et de Navarre, cf. H. L. Bouquet, L'ancien collège d'Harcourt .. Paris, 1891, itt-8», p. 60. Ce mot proviseur s'ap- pliquait, du reste, à des fonctions différantes. — 2. Arrêté de c^ jour. Titre I, Arch. L. le Gr., Reg. dos Délibérât. An XII ; Arch. Nat. F" 105, Dos?. 587. pièce 3. 8 L OKGAINISATJOIN MODERNE MM. Champagne ', de Sermand 2, Taillefer 3, Mallevai4, Laborie % Pierrot-Deseiliigny 6, Rinn7, Fcrneroa 8, Jullien0, Didier10, Girard llr Gidel 12, Blanchet 1S, Gazeau u el Ferlé15. La moyenne de leur Provi- sorat est de 7 ans et demi ; aucun de ces provisora's qui n'ait atteint 3 ans, au moins, ni 15 au plus. La stabilité de la fonction a donc été certaine. Et deux proviseurs sont morts à leur poste IG ; un seul, M. Mallevai, fut nettement disgracié. L'âge moyen où ces provisorats ont commencé avoisine la cinquan- taine. Le do}ren de ces proviseurs fut M. Laborie, à 57 ans; le benja- min, ce fut M. Malleval, à 34 ans 17 L'un d'entre eux, M. Taillefer était prêtre ou l'avait été 1S ; deux autres MM. de Sermand 19, Laborie 20 semblent avoir été engagés, à quelque degré, dans les ordres. Sauf MM. Taillefer et Mallevai, tous semblent avoir été mariés 21. Dès la Res- tauration, sinon dès l'Empire, on avait Qni par comprendre en dépit des préjugés de l'Ancien Régime, que, pour connaître les enfants, il n'était pas mauvais d'en avoir. De nos quinze proviseurs, trois avaient été élèves à Louis-le- Grand MM. Champagne, Malleval et Didier 22. Six avaient débuté comme maîtres d'étude, MM. Champagne, Malleval, Jullien, Didier, Gidel et Gazeau î3. Tous avaient été professeurs et quelques uns avec beaucoup d'éclat. Mais presque tous avaient été initiés, peu ou prou, aux pra- tiques administratives, comme censeurs, comme proviseurs, comme recteurs départementaux d'un avait fait partie de l'enseignement supérieur en province 2sou même à Paris 2\ Leur recrutement avait encore d'autres garanties solides les grades universitaires, les ouvrages, les titres 27. Champagne avait un grand renon d'helléniste 28 et il fut membre de l'Institut29. La nomination, consulaire d'abord 20bis, était devenu ministérielle; en réalité, si elle portait la signature du ministre de l'Intérieur 30, ou du Grand maître31, ou, depuis le 4 janvier 1828, du ministre de l'Instruc- 1-20. Appendice C, 1-17 ; Champagne fut Directeur 1800-1803 et Proviseur de 1803-1810; furent ensuite proviseurs MM. Sermand, 1810-1815 ; Taillefer, 1815- 1819 ; Malleval, 1819-1823 ; Berthot intérim., 1823-1824 ; Laborie, 1824-1830 ; Pierrot-Deeilligny, 1830-1845 ; Rinn, 1845-1853 ; Forneron, 1853-1856 ; Jullien, 1856 1864 ; Didier, 1854-1868 ; Filon intérim, 1868; Julien Girard, 1868-1878 ; Gidel, 1878-1892; Blanchet, .892-1895; Gazeau, 1895 1909; G. Ferté, depuis sept. 1909.— Sur eux, voir Planches XIV-XV, flg. 34 43.— 21-27. Appendice G, 1-10. — 28. Lettre du Ministère, à ce sujet, 11 octob. 1810, A. Nat. F? 6554 ; Emond, pp. 3S7-9. — 29. Emond. id. ; lettre de Champagne, 12 frimaire an X, signée Membre de l'Institut », etc. A. Nat. H» 2558, Doss. 3. — 29b's. Loi du 11 flo- réal an X [1er mai 1802j TU IV apt 4 Duvergier, t. XIII, p. 411, vol. 1. - 30. 22 fructidor an VIII; A. Nat. H3 2558, Doss. 7, n° 19 Nomination de Cham- pagne, membre de l'Institut, à la Direction du Collège de Paris ; le 29 1 an XI, la nomination de Champagne à la place de proviseur fut faite par arrêté consu- laire, A Nat. Fit 105, Dossier 587, pièce 3. - 31. Le Gr. Maître fut créé le 17 mars 1808 ; le 25 juin 1810, le Gr. Maître nomme de Sermand proviseur du Lycée Impér., A. Nat. F 3114", n° 18. Pi. xv Hs. Fig. — M. Jullien, Proviseur de 1856 à 1864 Fig. 38. - M. Didier. 1 ur de 1864 à 1868 19. — M. Julien Girard, Proviseur de L868 à L878 Fig. H M Gidel, ii' d 1878 ;» L892 l oir LE ADMINISTRATEURS 9 tion publique1, elle avait élé provoquée soit parle conseiller d'Etat chargé de l'Inslruction publique - soil par la commission s, puis le con- seil royal de l'Instruction publique *, soit par le Directeur de l'Ensei- gnement secondaire5; elle avait élé préparée par le Vice-Recteur et par les Inspecteurs généraux. Celle nomination élait parfois provisoire, avant d'être déGnitive 6 ; parfois aussi elle était dilTérée, comme en 1823-4 et 1868, où un ad- ministrateur intérimaire fut délégué à Louis-le-Grand 7. L'installation jadis ne se faisait pas sans quelque solennité le Rec- teur, assisté d'un inspecteur de l'Académie, y procédait en personne, à Louis-le-Grand, devant tous les fonctionnaires du Lycée, réunis 8. Le traitement du Proviseur élait encore, en 1839, ce qu'il était pu 1803 ; francs, soit un chilfre C\xp de francs et un supplé- ment de 3 000, très irrégulièrement versé9. Il n'avait pas profité de l'augmentation générale, accordée depuis 1809, aux traitements univer- sitaires il pouvait arriver au Provis>eur que tel de ses subordonnés fût plus payé que lui11. Les plaintes des trois proviseurs de? collèges parisiens d'internes 12 ne semblent pas avoir été entendues avant le 9 oc- tobre 1816 13 ; mais, dès le 15 novembre 1850, la diminution de l'effec- tif scolaire servit de prétexte à supprimer l'augmentation un moment consentie u. Aujourd'hui, le traitement des proviseurs est encore com- posé de deux parties le chiffre de la première est déterminé par !a classe dans laquelle les proviseurs sont placés, en leur qualité de pro- fesseurs du cadre parisien ou départemental ; le chiffre de la seconde correspond à ce l'indemnité de direction ». Mais, au total, si l'on tient compte des changements du prix de l'argent, il est sûr que le provi- seur de Louis-le-Grand, en 1D13, avait un traitement inférieur à celui dout se plaignait, en 1839, son prédécesseur. 1. Celte date est celle où fut créé le Ministère de l'Iostr. publique Duverg., t. 23. — 2 4 Germ. an X, Lettre du Ministre de l'Intérieur à l'Administration du Prytanée, pour lui annoncer que le cit. Roederer, conseiller d'Eta'.ales Pry- tanées dans ses attributions et que c'eît à lui qu'il faudra s'aJre?ser. A. Nat. H 2441, 1'° 17, r°; M. 158; 21 floréal an XI, Lettre de Fourcroy, qui a remplacé Roederer, A. Mat. H 2441, fa 30 v°. — 3-5. La commission fut établie par or- donnance du 15 août 1815 pour remplacer le Gr. Maître et le de l'Uni- versité ; le 1er no?. 1820, cette commis&ion fut par ordonnance de Louis XVIII éri-ée en Conseil royal. — 6. Ainsi, pour MM. Mallevai et Rinn. — 7. Ainsi, M. Berthot. Appendice G, n°5 . — 8. L-ttre du Ministre au Recteur de la Seine, 13 janv 1853, au sujet de l'installation de M. Forneron, A. Nat. FHh 78488, n° 196. — 9-12. Lettre des Proviseurs MM. Pierrot [L. le Gr.], A. de Waiily [Henri IV], P. Lorrain [S Louis], au Ministre, 13 juillet 1839 ; A. Nat. F" 3575.— Cf. feuille de traitement pour l'an XII, 4 trimastre, A. Nat. F1~h 3517', n° 27. — Arch. L. le Gr., Corr. odmin., III, n» 1159 ; 28 nov. 1823. En 1800, le Directeur avait 6000 irancs, y compris les Irais de nourriture. A. Nat. H 255S3, doss. VII, n° 22. — 13-14. Arrêté du 15 nov 1850, à ce sujet, A. Nat. F" 3602*'.— En 1779-1800, la Directeur du Prytanée français», Champagne, avait une indemnité de nourriture de francs par an, A. Nat. II 2409, f» 47 v°. 4 0 L ORGANISATION MODERNE On devine bien que les attributions du proviseur ne risquaient guère, elles non plus, d'augmenter à l'époque où il n'y avait pas à. Paris plus de 4 ou 5 collèges ou lycées royaux, le proviseur de Louis- le-Grand était un personnage d'importance, avec qui le minisire nes notes particulières, consaeiées à chacun de ses subordonnés, dans le rapport annuel du mois d'août \ voi à presque les seules armes laissées aux mains du proviseur, en face de son personnel. Ces notes étaient contrôlées parcelles des Inspecteurs et fjndues avec ces der- nières, ava t d'être mises sous les yeux du Ministre -. Ce régime permit à des fonctionnaires, jugés déplorables par le Proviseur, de garder pai- siblement leurs fonctions 3. C'étaient là, sans doute, des garanties pré- cieuses contre L'absolutisme, les caprices ou les erreurs *, toujours pos- sibles, d'un chef; d'autre part, c'étiit risquer de donner h ce chef, au milieu de ses subordonnés, un? impression d isolement et de vide. II avait des co'Uborateurs qui pouvaient oublier de collaborer. I! y a mieux le proviseur était rarement le maître d'expulser les élèves, les boursiers surtout ; la gravité de leurs torts était soumise à l'an >récialion du Recteur et du Ministre. Pour obliger les élèves insuffi- sants à redoubler une classe ou pour autoriser les élèves mieux entrai - nés à en sauter une, il fallait, jusqu'à la fin du Gouvernement de Juillet, une autorisation ministérielle ". L'autorité du Proviseur n'était pas s?u'emenl limitée vis-à-vis du personnel par l'autorité supérieure et par les droits reconnus à tous les fonctionnaires et à tous les élèves du lycée ; à diverses reprises, elle fut encore et surtout pour le bien-être matériel, intellectuel et moral de la maison, disciplinée et contrôlée par un Consul d'ad- ministration. Le 1er germinal an VIII, [22 mars 1800], un Directoire composé de cinq membres 6 fut chargé d'administrer la collège de 1. Nous avons tiré le plus grand profit de tous ceux de ces rapports que con- servent, les Arck. Nat et doul la s'rie est presque complète depuis 1828 A. Nat. FHh 78485, n" 31, 41, 86, 88; — n° 7, 20, etc — 2 Les Rapport* des Insp >cteurs sont conservés dans !a même série ex. en mars 1830, A. Nat. Fl~u . n° 40. — Et pareillement les Notes miies sous Us yeux du Ministre ; ex. pour 183D-40 ; A. Nat. Fi7„ 73486, n» 17, 42, etc. — 3. Ainsi, M GuilUrd, de mathématiq. M. Laborie s'en plaignait déjà, en 1889 [k. Nat FITb 7î n» 41 ; en 1831-2, M. Pierrot disait La position de l 'administration vis à-tis de M Gaillard e»t toujours la même, c'est-à-dire intolérable. > ///. n° - 4. Ainsi, M, Pierrot aurait voulu se défaire de M. Gaillardin, jug^ par lui trop indiffèrent au Concours général en 1842 3, il disait de lui De tels profes- seurs sont le fléau de nos études de Collège. » A. Nat. F"» 7^is fonctions le 1er germ. an XIII [22 mars 1805] Rapport de Reboul, 25 mai 1810, A. Nat. F" 4260. — 1. Le 24 ocl. 1809, le Proviseur du Lycée Impérial se plaignait d'être sous la dépendance du Conseil académique, simple commission rendant compte aux Inspecteurs généraux et sujette à la révision du Conseil de l'Université. Ce con- seil académique délibérait sur toutes les dépenses proposées par le proviseur, sans rien ordonner, parce que, s'il ordonnait, il serait responsable. Le provi- seur proposait et donnait les renseignements qu'on lui demandait; il avùt l'or- donnancement des fonds et surveillait l'exécution des traités. Mais il n'était admis au Conseil acacémique que si ce Conseil l'y appelait. Il se tenait à la porte de ce Conseil ; et c'est de cette situation humiliante que Champagne se plai- gnait. A. Nat. F" 3114, pièce 43 — 2. 24 mai 1815, arrêté du Gr. Maître réta- blissant la Commission d'administration des Lycées de Paris, supprimée par l'effet de l'ordonnance du 17 lévrier 1315; A. Nat. FHh 3104, n° 118. — Cette ordonnance est dans'Duvergier, Lois, Décrets, Ordonnances, t. XIX, pp. 407 et ss. — 3 Napoléon, d'-s le 26 frimaire an XIII [17 déc. 1804J, avait voulu que Cham- pagne, admis dans la Légion d'honneur, y lût reçu avec solennité. A. 147, Dossier 867, n» 3. LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 13 el Diilier, 1^ provisoral de Louis-le-Grand marqua 'e terme de bjur carrière ; fut trans'éré au provisorat de Vanves, ce qui étaii à [ eine changer de maison ; MM. Fomeron, Girard, Blanchet, Gazeau q ji Itèrent un lycée d'internes pour un lycée d'externes, d'administra- tion plus dou?e, et Louis-l^-Grand pour Condorcet , M. llinn, en laissant Louis-le-Grand, passa au Collège de France, d'abord, au rec- torat de Strasbourg, ensuite. Si tous, sauf M. Mallevai, peut-être, avaient ainsi, en abandonnant le provisorat de Louis-le-Grand, un impérieux besoin de repos, c'était dire combien les fonctions de la charge étaient absorbantes. Jusqu'à quel point, les collaborateurs de tous ces hommes de talent prenaient-ils leur part du fardeau commun ? Censeur pas plus que Proviseur n'était un nom nouveau ; c'est à l'ancienne Université que Bonaparte le prit, quitte à lui donner, comme au lerme de Proviseur, une signification nouvelle 1. Avant de s'app'ler Censeur, le second de M. Champagne s'appela Sous-Directeur du Prytanée 2 puis Chef de l'Enseignement au Collège de Paris 3. La loi du il Floréal an X, [1er mai 1802] établit, dans chaque Lycée, un Censeur d"s Eludes, et le plaça immédiatement au-desssous du Proviseur *. Depuis celte date jusqu'à nos jours, il y eut à Louis-le-Grand 17 censeurs iilu'.aires 5. La moy une du Censorat fut donc de 7 à S ans ; elle est sensiblement analogue à celle du Provisorat. Deux censeurs gardèrent leurs fonctions moins d'un an ; trois gardèrent les leurs plus de cinq ans ; six, plus de dix ans. M. Roy, l'avant-dernier censeur, est celui qui marqua aux siennes !a plus longue Gdéiité. Au.;un Censeur ne fut disgracié. La stabilité du Censorat fut par suite aussi réelle que celle du Pro- visorat. jue nous révèle son recrutement ? — L'âge moyen de début fut 41 ans ; c'est-à-dire inférieur de 9 ans à l'âge moyen où débutèrent les Proviseurs. On eut des censeurs de .'S et de 30 an-, MM. Emond etdeWailly; et on en eut qui entrèrent en charge un peu avant 50 iDs ou même après 50 ans, MM. R>g;!et et DMorme 8. 1. Max. Tur_p, Professeurs et Régents de Collège dans l'ancienne Université de Paris, svii-xviu8 s , Paris, in-S°, 1902 ; p. 26. — 2 5 Ce furent MM. J. L. Chambi -y [jusqu'au 21 octobre 1802 ; Et. Aug. de Waitly 1802 1804 ; Ch. Sim. Le Prévost d'Iray 1804-1809; ; J. N. M. de Guérie 1809-1824 ; E. !.. Gustave Emond 1825-1838; MM Ch. Aubert-Hix 1838 1S49; ; J. Fr. Edu. Didier '1840 1852 ; J. P 1852-1855 f M. E. Talbert 1855 .864; Ch. L. A A. Maréchal 1864-1871; Louis Roguet 1871-1878; L. M. Joubin 1878- B83 A. M. Laigle 1883- Î91 A, P. ^uvillier 1807-1 '.'02, ; M. M J. M. Maldidier ;1902; L. M. Ci». Roy v1902 1019, ; Bruet, d^uis 1919. Cf. sur eux, Planche XVI — 6. Appendics C, 18-33. A 28 ans, M. Emond; à 30 ans, M. de Wailly ; 14 I. ORGANISATION MODERNE Un seul était ecclésiastique, M. Chambry 1 ; trois étaient anciens élèves dp la maison, MM. Emond, Didier et Vaîdidier. MM. de Guérie, Emond, Didier, Roguet, Joubin, Maldidiér, Roy avaient été maîtres d'étude 2. Tous avaient été professeurs et quelques uns, à Louis- le-Grand 3 ; l'un d'eux, M. de Guérie, à la Faculté des Lettres de Paris*. Beaucoup avaient été censeurs, en province surtout 5 ; cerfains avaient été proviseurs 5bis ; l'un deux, M. Joubin, avait été inspecteur d'académie ; il avait même fait fonction de recteur8. La nomination, qui émanait d'abord des Consuls, fut laissée ensuite au Ministre 7. Le traitement atteignait près de G. 000 francs s. A MM. Chambry, de WaillyJ Didier, Talbert, Maréchal, Joubin 9, le Censorat de Louis-le-Grand permit de s'élever plus haut, dans la hié- rarchie universitaire, et d'atteindre des provisorats très en vue. Il fut donc un chemin plutôt qu'une impasse, M. le Prévost d'irai, lui, devint Inspecteur général et Membre de l'Institut 10. Les fonctions de censeur, au Lycée Impérial, paraissaient, le 7 mars 1809, mal définies encore. En 6 ans, il y avait eu 3 censeurs, qui res- taient trop peu de temps en charge. Entre eux et Champagne, c'étaient toujours des luîtes sourdes », dans lesquelles ils gagnaient à eux l'Econome, lis prétendaient à l'égalité administrative vis-à-vis du Proviseur il ordonnait et ils ordonnaient. Pour éviter un éclat, Chaul- ai 35 an?, M. Talbert ; à 36 ans, M. Le Prévost d'Iray ; à 37 ans, M Cuvillier ; à 39 ans, MM. Didier et Maréchal ; à 42 ans, M. Maldidiér ; à 43 ans, M. de Guérie; à 44 ans, M. Chambry ; à 47 ans, MM. Aubert-Hix, Joubin, Roy; à 49 ans, M. Laigle et M. Bruet ; à 51 ans, M. Roguet ; à 53 ans, M. De- lorrae. — 1. A. Nat. F 17= G 53; dossier Chambry. — 2. MM. de Guérie, au Coll. de Lisieux ; Emond, à L. le Gr. ; Didier, à l'Institution Verger et Babil et à Louis le Gr. ; Roguet, à Vesoul, Besançon, L. le Gr. ; Joubin, à Epinal; Malnidier, à Vanves ; Roy, à Charlemagne. — 3. A L. le Gr., MM. Eœoud, Aubert-Hix, Didier, Delorme.— 4. Professeur titulaire, depuis le 6 mai 1809. 3150; pièce 169.— 5. MM. Grenoble,16 déc. 1833 ; puis à Besançon, 30 ; Didier, à Louis le Gr., comme suppléant, 21 cet. 1834 au 30 sep*. 1835; à S Louis, 1845-1849; Talbert, à Rouen, 27 sept. 1854 ; Maréchal, à Rennes, 5 sept. 1855 et Lyon 17 juin 1860 ; Roguet, à Nancy, 8 sept. 1857 ; à Rouen, 14 août 1S61 ; Jou- bin, à Anger?, 19 avr. 1861 ; à Bordeaux, 24 sept. 1864; Laigle, à Douai, 15 sept. 1873 ; à Marseille, 2 août 1876; Cuvillier, à Rollin, 24 avr. 1896; Roy, à la Roche-s-Yon, 13 août 89 ; Marseille, 19 août 90 ; Bordeaux, 17 mars 1893 ; Bruet, à Lakanal et à Pasteur. — 5bis. MM. Maréchal, à Angers, 26 juil. 1^62 ; Joubin, à Laval et Angers, 16 août 1865 et mai 1871 ; Laigle, à Sens, -2 août 1876; Amiens, 30 avr. 1878 ; Dijon, 9 août 1879 ; Roy, à Bastia, 4 août 1894 ; Chartres, 1 sept. 1896 ; Eruet, à Vesoul et Limoges. — 6. A Poitiers, 1869-70. — 7. Comme pour les Proviseurs supra, p. 8 et 9. — 8. Grâce à l'Eventuel, v. infra, p. 3,-42. — 10 vend" an XII ; A. Nat. H3 2528, n° 22 ; 30 sept 1836, A. Nat. FHh 78486 ; n» 22. — 9. M. Chambry, devint proviseur à Bruxelles, à Lyon et à Bourbon; M. de Wailly, proviseur à Napoléon ; M. Didier, provis. à L. le Gr. ; Taibert, Di- recteur de Rollin ; M. Maréchal, proviseur de Versailles ; M. Joubin, proviseur à S. Louis. — 10. A. Nat. FHh 3104, n» 39 ; en 1818, à l'Acad, des Inscrip. et B. Lettres. PI. XVI. Fig. ;;. m. Maréchal, Censeur de 1864 à 1871. Fig. \\ bis. - M Laigle, Censeur de 1883 h Lé Fig. 15. M. l h Roy Censeur de 1902 à 1919 Voir p 540 LE 15 pagne négociait el capitulait. Et puis, sous le prétexte qu'ils élaient censeurs des Eludes, ils quittaient le Lycée pendant toutes les vacances, puisque, aussi bien, les études étaient alors interrompues. Il fallait, pour remplacer le Censeur, trois Sous-directeur3 1 et cela coûtait cher au Lycée. Champagne demanda donc au Grand Maître que le Censeur fût nettement subordonné au Proviseur, et que la loi du li floréal an X ne fût pluâ lettre morte; que le Censeur assislàt au Conseil, pour les comptes seulement, aux termes du règlement du 22 prairial ; que le Proviseur, seul responsable, eût, seul, la décision des affaires ; que le Censeur surveillât le travail dans les salles d'étude et que toute la discipline intérieure relevât de lui ; enfin qu'il fût tenu de rendra compte, tous les jours, au proviseur, de l'état du lycée 2. Il semble bien que la requête de Champagne fut entendue. Et avec le 4e censeur du Lycée l'ère des conflits fut close. Plus tard même, sous le proviseur Pierrot, par exemple, la dépendance du censeur fut jugée trop absolue. Les attributions duCensoral risquaient d'être à Louis-Ie-Grand, plus absorbantes qu'ailleurs ; ce qui n'empêchait pas que M. de Guérie les préférât à sa chaire en Sorbonne. Au Censeur étaient attribuées la sur- veillance immédiate de la discipline et de l'enseignement ; les dortoirs, les classes, les études, les bibliothèques, les récréations, les réfectoire?, les promenades, tous les mouvements ; la conduite, les mœurs le progrès des élèves. Chaque soir, il avait à réunir les maîtres d'étude. 2bi' En réalité et en bien des cas, la mauvaise santé ou l'in- différence de certains censeurs 3, l'inlassable activité de certains pro- viseurs, et leur ambition de tout faire 4, allégèrent sensiblement la tâche censorale. Avec d'excellents surveillants généraux, le Proviseur semblait parfois s'efforcer de faire face atout. Les Censeurs, acceptaient de bonne grâce la subordination à laquelle les réduisaient les règlements et le zèle du Proviseur. Quand il leur fut donné de se montrer et d'agir, des hommes tels que MM. Emond, Maréchal, Roguet et Joubin — et j'en passe — se révélèrent comme des hommes do caractère. On vit souvent, et par l'effet des qualités ou des défauts des censeurs, en dépit de la nature même du Censorat, l'affection des élèves s'attacher à leur Censeur3. 1 2. A. Nat. Fn 3114. pièce 3. — 2bis. Sur ce que davait être le Censeur à L. le Gr. ; Note du 11 mai 1837, Insp. gén. A. Nat. Flui 7S486, n» 32. — 3. MM. Emond, Aubert-Hix, Didier. Talb^rt. — 4. lnfra, l'Emulation, fin; A. Nat. Flm 3176, M. du Guérie; id. n° 36 — 5. A M. de Guérie, par et., lettre du 31 junv. 1824, A. Nat. FlTn 3150, n° 278, n. 1 ; à M. Aubert-Ilix ; Note ministér., 1844, A. Nat. THu 78487, n" 48 ; à MM. Talber», Maréchal, etc. 16 L ORGANISATION MODERNE Le fonclionnaire placé à la tôle oVs services de l'Économat ne s'ap- pela pa3 décidéinent Économe avant 1809. Auparavant, depuis le l"r mai 1802, son nom était Procureur gérant, dans tous les lycées x; maisau Prytanée, de sept. 1800 au 30 avril 1802, le nom d'Econome avait prévalu, pendant dix-huit mois2; il est dune vraiseuiblable que ce vocable, qui devait finir par l'emporter dans l'enseignement secondaire, eut notre maison pour marraine. La liste des Economes ou Procureurs-gérants est moins longue que que celle des Proviseurs ou des Censeurs. Elle compie seulement onze noms 3. La durée moyenne de leur charge fut donc de dix ans et demi. ne resta que 3 ans et M. Moreau, 5 ans ; mais M. Bruzard, 27 ans et demi. Il fut le seul qui mourut en fonctions, la retraite clôtura la carrière de son prédécesseur et de ses successeurs. Pour le recrutement de ces fonctionnaires, on choisissait générale- ment des hommes d'une cinquantaine d'années. L'âge des débuts n'eu varia pas moins de 33 à 57 ans. Au début du xix8 siècle, le nombre des années n'était pas considéré comme une garantie indispensable mais le préjugé de l'âge s'imposa dès 1838 et l'économat de Louis- Ie-Grand fut de plus en plus, à partir de 1867, considéré comme une fin de carrière *. Avant d'être appelés rue Saint-Jacques, M. Moreau avait géré déjà trois économats5; et quatre Loumont 7, Dufaure 8, Mairot9, Roy10 et Ivornprobst10bis ; six, AI. le Forestier11. Et ces économats n'avaient pas tous été en province. L'économat de Louis-!e-Grand devint le couronnement de bons el loyaux services d'ordre technique, qui se 1. Lois du 11 floréal an X il" mai 1802, tit. IV, art. 13 et 14 ; et du 21 prai- rial an XI 10 juin 1303, tit. II, § 3, Duvergier, t.. XIII, p. 411 et t. XIV, p. 318. — 2. Règlement du Prytanée, 22 fructidor an VIII [9 sept. 1800], tit. XI, art. 92 de l'Econome; A. Nat. M 158, n° 4 ; et 16 juill. 1801, tit. II, art 5 Econome; A. Nat. H3 2528. — 3. Appendice C, MM. Lesieur 1800-18 0, ; Bruzard 1810- 1838 ; Louslau 1838-1851 ; Alera 1851-1857; Sicre 1867-1874; Le Forestier 1874-1882; Loumont 1882-1894; Dufaure 1894-1897 ; Moreau 1897-1902; ; Mai- rot 1902-1913 ; Alfred Roy 1913-1919 ; Kornprobst depuis 1919 Cf. notre Planche XVIII, fi g .57, 1er rang.— 4. Répert. C, Administr.— 5. Lycée de Niort; Minist. de l'Instr. publ. ; lycées de Versailles. Orléans, Gharlemagne, Nancy. — 6. Lycées de Dijon, Nîmes, S. Quentin, Lille, Versailles. — 7. Bastia, Ghà- teauroux, Orléans, Charlemagne, Nancy.— 8. Lycées du Puy, Périgueux, Limoges, Lille, Vânves. — 9. Lycées de Carcassonne, Cherbourg, Brest, Bordeaux, Carnot. — 10. Lycées de Laon, Dijon, Lyon, Versailles. — 10bis. S. Orner, le Havre, Lyon, Vanves. — 11. Lycées de Laval, Angers, Chambéry, Orléans; Ecole Normale, Lycée de Vanves. LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 17 chiffraient par un total respectable 13 ans pour M. Louslau ' ; 17, pour M. Alem2; 19, pour M. Loumonl3; près de 22, pour M. Le- sieur*; 23 pour M. Sicre6; 27, pour M. Muirot8; 30, 33, 34 et 36 pour A1M. Le Forestier 7, Roy8, Moreau9 et Dufaure10. Le choix n'était pas exclu, sans doute, mais il ne pouvait guère s'affranchir trop de l'ancienneté. Une seule fois, en 1810, un économe fut pris en dehors de la carrière, peut être parce que la carrière n'avait pas encore eu le temps de se dé- velopper. Quand il fut donné pur successeur à M. Le-ieur, H. Bruzard était tout simplement bibliothécaire de la ville de Semur11. M. Louslau, lui, avait un passé sans banalité excessive12 c'était un ancien soldat, devenu officier payeur, puis trésorier; chef de division à la préfecture des Bouches du Weser, il avait quitté l'administration, en 1813, pour créer, trois ans plus tard, la première fabrique de chapeaux de soie que connût la France; il avait, eu 1817, inventé, pour l'armée, une nou- velle coiffure et l'avait fait adopter en 1821. Après quoi, quittant, ainsi qu'il disait, la Fabrication, il était revenu à l'une des premières passions de sa jeunesse les hautes et belles feuilles de papier blanc, où s'ali- gnaient les chiffres et les comptes. La nomination de l'Econome, réservée d'abord au premier Consul13, avait ensui'e été dévolue au Ministre. Son traitement fixe fut long- temps,de 3000 francs 14 auxquels s'ajoutaient le logement et l'éclairage, puis, jusqu'en 1832, la table gratuite1'; des gratifications, jusqu'en 1849 16 et môme une part de l'éventuel17, en dépit des règlements de 1809 18. En 1839, le total de ce traitement s'élevait, déduction faite de la retenue du 20e, à 7810 francs 19. C'était, vu les changements survenus depuis lors dans la valeur de l'argent, un chiffre supérieur au traitement actuel qui s'élève, outre le logement, à 8000 francs et à l'indemnité allouée aux économes 20. L'Econome, depuis 1803, donnait un cautionnement, fixé alors à 90 0 francs 21 ; la quotité en est aujourd'hui variable elle est réglée, à chaque mutation, par l'arrêté de nomination 22. 1-10. Appendice C, 37-49. — 11. Arch. L. le Gr., Reg. du Personnel, t. I, p. 5. - 12. Id. ibid., p. 121. - 13. Tit. 4, ait. 14, Loi du il floréal an X.— 14. 4* Trimestre an XII et irtrim. an XIII, commencés le 20 juin et 23 sept. 1804 ; A. Nat. 3517', n° 27 ; état des traitements. Ce chiffre de 3000 francs était encore celui de 1839 Lettre des Proviseurs de L. le Gr., Henri IV et S. Louis au ministre, 13 juill. 1839 ; A. Nat. F11 3575. — 15. Lettre du Recteur au Proviseur, 13 avr. 1832. Arch. L. le Gr. Corr. adm., IV, n° 2148. — 16. Arrêté du5janv. 1849; A. Nat. F1" 3602". — 17. Lett. cit. du 13 juill. 1839. — 18. Lettre de TEconome Lesieur, au Grand Maitre, 13 fév. 1810; A. Nat. F17 3114, n° 2 ii"> Liasse. — 19. Lett cit. du 13 juill. 1839. — 20. DOcr. du 24 juin 1910 ; Tableau annexe ; et art. 1 du second décret de ce jour. — 21. Loi du 21 prairial an XI ;10 juin 1803, Tit. II, § 3, art. 21 Duver-;er, t. XIV, p. 318. — 22. Décr. du 20 janvier 1909. 2 jg L ORGANISATION Les allributions de l'Econome étaient, jusqu'à l'organisation des lvcées, particulières au Prytanée les receltes et les dépenses, les mar- chés la nourriture, les vêtements, les domestique?, étaient spéciale- ment confiés à ses soins, sous le contrôle du Directeur de l'adminis- tration du Prytanée1. Il était le subordonné de l'Agent comptable, Hébert2. A partir de la loi du 2 prairial an XI, les fonctions de l'Eco- nome au Lycée de Paris, au Lycée impérial ou au Collège Louis-le- Grand furent, à peu d'exceptions près, celles de tous les économes de de tous les lycées8. Il est aujourd'hui chargé, sous la direction et l'au- torité du Proviseur, de tous les détails du service intérieur4. Pour la caisse, la comptabilité, les écritures et tout le reste, un per- sonnel de huit personnes, travaillait dans les bureaux ; en 1799, l'agent comptable était à leur tète ; l'économe était alors un moindre person- nage que le secrétaire et le caissier et ne venait, dans la hiérarchie, qu'au 49 rang 5. Depuis 1800, il passa au 1er, quand l'Agent comptable eut quitté le Collège de Paris pour s'occuper des quatre sections du Prytanée. Il est vrai que le personnel des Bureaux semble avoir été très fortement ré- duit nous ne constatons alors anprès de l'Econome qu'un caissier, M. Poupard 8, puis, dès 1811, M. Beauguille \ Il est possible, d'ailleurs, que, sous le Consulat et l'Empire, quelque maître d'étude, ait été, au moins de temps en temps, délégué aux écritures. Sous la Restauration, nous voyons dans les Bureaux jusqu'à 5 ou 6 personnes8 un caissier, un commis à la receite, un chef de l'habillement, un commis aux trousseaux, un employé 9. Sous Louis-Philippe, apparaît, à côté du teneur de livres, un pre- mier commis d'Economat ; puis un autre premier commis ; sous Na- poléon 111, 3, 4, 5 et jusqu'à 6 premiers commis ; 5 encore, en 1872 ; 6, en 1873 mais 4 seulement, d'ordinaire, depuis 1874 10. C'est encore le nombre actuel. Le titre seul a changé il y a 3 Sous-économes et un commis aux écritures ".C'est parmi ces Sous-économes que se recrutent 1. Règlem. cit. des 22 fructidor an VIII [9 sept. 1800], Tit. XI, art. 92 et 16 juill, 1801, art. 5 — 2. Cf. quittance de Lesieur à Hébert, 11 vendr an XII [4 oct. 1803], 2410, f°40 2o; cf. sur Hébert, A. Nat. AFm 2522. — 3. Cf. l'arrangement consenti par le Gr. Maître pour la partage des fonctions écono- miques entre le Proviseur, l'Econome malade et un économe adjoint, A. Nat. F11 3114, lre Liasse, n» 6 25 nov. 1809. — 4. Règlement du 30 mars 1862, art. 1. — 5. Etat des... Employés à la Comptabilité ; appointements de ventose-gorminal et floréal an VII [du 19 fév. au 18 juin 1799] ; A. Nat. H 2448, f9 83 v». — 6. Ibid.; 3 et 6 therm. an X [22 et 25 juill. 1801], A. Nat H 2533, Liasse D; an XI [1802-3], Almanach national, p. 680; cf. 1789 90, A Nat. M 155, Liasse 3; Poupard était ancien élève de L. la Gr. ; A. Nat. AFm 2522, n° 4. — 7. Arch. L. le Gr.. Reg. du Personnel, t. I, in fine; A Nat. F17u 78485, pièce 2 \ n°» 11 et 30. — S. De 1820 à 1828 par ex. — 9. Beauguille, caissier 1811-1828; Humblat commis à la recette ; Bezodis, chef de l'habillement ; Boivin, employé puis commis aux trous- seaux. Répart, admin. C. — 10. Cf. les Palmarès annuels. — 11. Décret du. 31 mai 1902, art. 6 et 7 ; 9 à 12 ; et Décr. du 24 juin 1910. le personnel administrateurs 19 les économes de province, comme ils se recrutaient, avant 1902, parmi les commis d'économat les bureaux de Louis-le-Grand en ont fourni un grand nombre l. Aidés par leurs bureaux, quelques-uns des économes de Louis le- Grand surent montrer beaucoup d'intelligence, d'activité et de dévoue- ment en 1837, l'administra'ion de M. Bruzard était donnée comme un modèle -. Mais, l'année suivante, des abus graves étaient signalas dans la crédence et la cuisine c[ trop de créances restaient en retard. II. Lous- laud dut déployer beaucoup d'adresse pour les recouvrer3. M. Alem, en 18G1, semblait avoir multiplié, sans assez de profit, les domestiques et les employés *. Enfin, et fort heureusement, la bonne entente entre le Proviseur et l'Econome semble avoir été, presque toujours s, la règle à Louis-le-Grand. La prospérité matérielle de la maison était à ce prix. Les Sous-directeurs ou Surveillants généreux avaient, pour la dis- cipline, du collège, autanld'impoitancequerEconome, pour le bien être général. Sans eux, ni le Censeur, ni le Proviseur n'auraient pu exercer utilement leur action. Les Sous-directeurs formaient donc une des assises les plus solides de l'administration. Leur nom de Sous-directeurs » k>ur fut surtout donné de 1801 à 1819 et, depuis lors, mais par exception, jusqu'en 1846 °. De 1820 à 1833, on les appelait de préférence Maîtres de surveillance» ou Mattres surveillants 7 ». On disait encore, dès 1809 et surtout en 1824 et 1825, Surveillants de la première, delà seconde division 8 ou de la troisième cour, ou du petit collège. » Depuis 1838, le nom de surveillant général tendit à prévaloir 9 ; il était consacré depuis 1846 10 et il est demeuré 1X. 11 n'y eut d'abord, en 1799-1800, qu'un seul Sous-directeur ; puis, provisoiren enl d'abord, de 18C0 à 1806, définitivement ensuite, de 180G à 1853 et depuis 1913, les Sous-directions ou Surveillances générales furent au nombre de trois ; moins de trois, non seulement dans la pé- riode d'organisation primitive mais, de 1890 à 1912, après la création 1. Palmarès annuels. — 2 A Nat FIT» 78486, n» 32 ; rapport du 11 mai 1*37 — 3. Ibid., n° 40 — 4. Le service en lui-même n'e-t pas parfait II y a cependant toute une cohorte de domestiquas 59, pour 600 élèves [internes] et 14 employés divers. Le nombre n'est donc pas en défaut ; c'est la surveillance et le contrôle du maître qui n'ont peut-être as l'activité et l'énergie nécessaire... » L'^P. générale 28 mars 1S61 ; A. Nat. i 86464, n* 14 et 14M». — 5. Entre M. Rhin et M Loustaud, ces rappoita ne furent pas toujours sans quelques nuages. — 6-7. Cf. notre Répertoire administrât., C, Arch. L. le Or., nous y avons annexé un tableau annuel des surveillant généraux, de L801 a 1920. — 8-11. Ibid. — Cl. A Nat. II 2409, 1° 47 \e U5 2558, does. VII, n' 15 et 58, F3114, piùce 3. 20 L ORGANISATION MODERNE du lycée Montaigne; quatre, de 1854 à 1890, époque où le nombre des élèves, et, pendant quelque temps, des internes, ne cessait de s'ac- croître ; quatre, depuis i 9 i 8 l. Le nombre dos surveillants généraux devait donc largement doubler le nombre des Censeurs il y avait eu 16 y eut 44 sur- veillants généraux 2-3. La stabilité de leurs fonctions est très certaine * 20 sont restés à leur po>te 5 ans ou plus, dont 7, de 5 à 10 ans ; 7, de 10 à 20 ; 6, de 20 à 30. Les quatre doyens furent JV1M. Roques et Aribaut, 24 ans; Lan- glois, 30 ans et Le Fèvre, 31 ans. Quand Al. Le Fèvre, en octobre 1841, quitta Louis-le-Jrand, il avait plus de 70 ans6. Le recrutement de ces fonctionnaires tenait compte de leur âge, de leurs services antérieurs, de leurs grades et de leurs aptitudes de tout ordre. — Quand ils débutaient à Louis-le-Grand c'étaient généralement des hommes de 25 à 35 ans 6 et qui étaient dans 1 université depuis une dizaine d'années 7. Cinq au moins étaient d'anciens élèves de la maison 3. Presque tous étaient choisis parmi les maîtres d'étude ; quelques-uns avaient été régents ou professeurs de collège 9; un d'eux avait été principal 10. Une douzaine avait conquis, outre le diplôme i_2 Ib'd. — Cf. A. Nat. H 2409, f° 47 v° ; H» 2558, doss. VII, n°* 15 et 53, F3t 14,. pièce 3. — 3. Ibii. — Il va de soi que certains de ces Surv. gén. purent à l'occasion, changer de cour ; nous les classons ici, d'après la cour qui leur fut le plus habituellement confiée. Ce turent après MM. Delarue iSOl-1803, Cail- lieux et Adam 1800-1801 pour la 1™ cour MM. Moulin, 1806-1810; Crochot, 1808-1817, avec des solutions de continuité de 1809-1810 Emond, 1819-1824 ; Patru, 1 mars au 1 octob. 1825; Langloia, 1 octob. 1825 15 octob. 1855; Mol- liard, 1 oct. 1856-1 juin 1857 ; Dreuilhe, 12 déc. 1864 1869 ; Roques, 22 mars 1870- 30 sept. 1894 ; Leloup, oct. 1873-30 fév. 1878 ; Humbert, 11 janv. 1879-9 oct. 1881 Serveau, 6 oct. 18816 fév. 1882; Aribaut, 1 oct. 1883-30 mai 1907;' Ripault, depuis janv 1907 ; Verdière, depuis nov. 1911 ; Margat, 1915-6; Chabé, 1916-7 Chaion, depuis 1917-8 ; — pour la 2 cour MM. Godard, 1806 1809 ; Le Chevalier, 1810-1811 Thouvenel, 1811-oet. 1815; Chadrin aîné, 1816 janv. 1819; Charpen- tier. 1819 nov. 1820; Lemoine, 1 oct. 1822 30 sept. 1824 Thomassin, 1 oct. 1824-20 nov. 1827; Duprateau, 10 fév. 1828-9 mai 1843; Desforges, avr. 1848- congé d'oct. 1866; retr. 28 oct. 1872; Sévrette, oct. 1860; v Appendice, Lang. Viv , anglais, n° 598 ; Nérot, 12 oct. 1866-sept. 1873 ; Guiot, 1 nov. 1894-sept. 1910; Gaillet, depuis sept. 1911 ; Dumoulin, depuis oct. 1914 ; — pour la 38 cour, MM. Du- bof, 1806-1809; Delavaux, lb09 ; Le Fèvre, 1 oct. 1809-1 oct. 1841; Genouille, 1 oct. 1841-1845 mars ; Hervau, 1 avr. 1845-5 avr. 1853 ; Toussaint, 1 oct. 1853- fin mai 1874 ; Blanc, oct. 1874 ; — pour la 4* cour, MM. Canet, 3 oct. 1854 j. en oct, 1856 ; Houchard, 25 oct. 1858 congés oct. 1871 ; déc. 1872 ; déc. 1873 ; Hivon- nait, oct. 1372-4 oct. 1875; Houdan, oct. 1875-1890. — 4. Cependant, en 1815 octob lors de l'épuration i des fonctionnaires, M. Thouvenel dut quitter L le Gr , A. Nat. F» 3114, n° 85. — 5 II était né le 15 mai 1770. A. Nat. FHh 78487, nos 24 et 25 ; il prit sa retraite en oct. 1841. — 6-7, Arch. L. le Gr. ; voir notre Répert. admin. C— 8. MM. Caillieux, Crochot, Delarue, Emond, Hervau.— 9. MAI. Dreuilhe, Duprateau, Hervau. — 10. M. Delarue; il avait été, en 1788, principal du Collège de Reims, A. Nat. H3 2558, Doss. 7, n° 65. LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 21 de bachelier, ceux de licencié es lettres \ es s iences 2, ou en droit * et môme celui d'agrégé 4 et celui de docteur en droit 5. Plusieurs étaient capables d** remplacer à l'improvise les professeurs absents .Presque tous, au xix8 siècle, étaient célibataires. Leur nomination, avant de devenir définitive, restait provisoire, et, au besoin, pendant plusieurs années. Elle était provoquée par le Provi- seur, proposée par le Recteur et signée par le Ministre 7. Le traitement était, en principe, celui des maîtres d'étude 8 il comportait le logement, la nourriture et des émoluments en espèces. Ces émoluments, fixés d'abord à francs, en 1800, et menacés d'une réduction, dès 1801 », furent pendant longtemps de francs; en 1859, ils purent atteindre francs, puis et francs. Depuis lors, ils furent en dix ans, de 1891 à 1901, portés à francs, francs, francs. Depuis 1910, leur maximum est de francs ".Bien peu d'universitaires, sans doute, ont bénéficié d'un relèvement financier aussi notable. Il est vrai qu'à Louis-le Grand certaines traditions l'avaient devancé. Pendant toute la première moitié du xixe siècle, on permettait aux Surveillants généraux d'avoir cbez eux quel ques élèves et de prélever sur chacun une pension particulière de 400, 500 ou 600 francs. Tels Surveillants généraux auront ainsi jusqu'à 8 ou 10 élèves ce qui augmentait leur traitement de à francs ou francs u. Au nom de légalité, qui devait régner entre les élèves, les Inspec- teurs généraux s'élevaient contre celle coutume 12; mais le Proviseur et le Censeur la défendaient obstinément. Ils y voyaient un triple avan- tage pour les élèves, pour le collège, pour les Surveillants généraux. Dreuilhe, 1866.— 3 M. Charpentier, 1820.— 4. MM. Charpentier, 1820 ; Crochot 1817; Emond, 1819; Genouille, 1839; Molliard, 1856. — 5. M. Lanplois, 1825. — M. Crochot était chevalier de la Lég. d'honn'. — 6. MM. Can^t, 1854 ; Charpen- tier, 1820; Crochot, 1816-1820; Ripault, 1907. — 7. Le 1"' mars 1825, M. Patru avait été nommé par le Proviseur ; A. Nat. FHh 78485, pièce n» 2. — 8. Le 27 sept. 1841, le Proviseur M. Pierrot Deseilligny parle, dans une lettre à M. Cayx, du traitement le maître d'étude » accordé aux Surveill. gén. Areh. L. le Gr., Corr. coll. IV, n 5i66l>i3. — Cependant, MM. Delarue et Caillieui, en l'an VIII, avaient 1500 francs, A. Nat. H' 2558, Dosa. VII, n° 15. — En 1866. le traitement de M. Toussaint avait été porté, de 2000, à 2200 francs ; A. Nat. F 86471, L. le Gr., A, n» 3. — 9. A Nat. H3 2558, do*s. VII, n» 15 Extrait des reg. de l'administration du Prytanée ; ib. 53, Lettre de deux Sous-Directeur^ à ladite administration. - 10. Décrets des 16 janv. 1847, art. 30; 17 sept. 1853, art. 12; 27 juill. 1859, art. 10 ; 27 janv. 1877, art. 8 ; 29 sept. 1891, art. 2 ; 20 mai 1897, art. 1 ; 13 juin 1899, art. 1 et 2 ; 18 nov. 1901, art. 1 ; 24 juin 1910 et Tabl annexes ; Loi budget, 1910.— 11. Lettre de M. Pierrot-Deseilligny, 27 sept. 1841 Arch. L le Gr., Corr. coll., IV, n° 5166M». Rapport des Insp, gén , 26 mars 1846, A. Nat. FH» 78 487, n» 54 ; id. n° 1. 20 mars 1847 id. n0 128, 24 mars 1849.— 12. Rapports des Insp. génér., cités note précéd. ; et fév. 1820, A Nat. Fn 3149, n» 128. 22 L MODERNE C'était en faveur des élèves, comme un système de répétitions pro- longées et perfectionnées, à l'usage d'écoliers arriérés, d'humeur trop inégale, ou de caractère trop faible ou de santé trop incertaine » ; ces jeunes gens réclamaient, pour un de ces divers motifs, une vigi- lance et des soins particuliers. l » Ils travaillaient donc dans une salle d'études trois fois moindre qu'une étude ordinaire et ils couchaient dans un dortoir de 6 ou 8 lits, au lieu de coucher dans un dortdir de 25 à 30 lits. Aucun d'eux n'avait pour lui seul de chambre séparée 2. — Sans cet artifice de discipline, ces élèves n'auraient pu être gardés au collège, parce qu'Us y auraient été importuns et malheureux ; » ils n'auraient pu s'y former à l'obéissance et au respect de la règle, sans dégoût, sans punitions multipliées.., sans danger pour leurs cama- rades » 3. — EnQn, par ce moyen, la situation des Surveillants géné- raux devenait enviable à Louis-le-Grand ; le collège était en mesure de la réserver à l'élite de ses maîtres d'étude » et de faire, pour eux, ce que l'Université n'avait pas eu encore le courage de faire. Le dé- voilement, l'attachement à leurs fonctions, l'expérience, l'autorité, voilà ce que les Surveillants généraux apportaient au collège, pour prix de ce que le collège leur rapportait 4. De 1820 à 1854 6, les Proviseurs réussirent à sauvegarder des privi- lèges, qui ajoutaient un adoucissement légitime à des fonctions infi- niment pénibles 6. Elles consistaient à contrôler tout à la fois les élèves et les maîtres ; à veiller à l'ordre intérieur, au travail et aux mœurs. Ni les études, ni les récréations, ni les réfectoires, ni les dortoirs, ni aucun des mouvements, qui se faisaient, dans l'immense maison, ne devaient échappera leurs yeux. Us multipliaient, par trois ou par quatre, la présence du Censeur, ils le suppléaient constamment et par- tout. Le jour où Louis-le-Grand serait privé de leur pxpérience, écri- vait, en 1841, M. Pierrot-Deseilligny,... je craindrais un ébranlement fâcheux dans l'organisation de celte maison, dont ils sont aujourd'hui une partie essentielle 7. » Il y eut, sans aucun doute, des Surveillants généraux peu aimés des maîtres et des élèves 8. Mais le plus grand nombre sut conquéiir l'es- time elle respect 9. Nul ne connaissait les traditions de la maison mieux que M. Langlois 10 et nul ne s'identifia avec le collège plus com- 1. Lettre de M. Pierrot-D., du 27 sept. 1841. — 2-4. Ibid., id. — 5. En 1854, le 1 avr. les Insp. géuér. écrivent, au sujet de L. le Gr. Aujourd'hui, il n'y a plus que 2 Sous-directeurs qui aient chacun deux élèves particuliers. On ne permet plus cet arrangement exceptionnel. » A. Nat. FiVo 78488, n° 225. — 6-7. Lettre cit. de M. Pierrot-Deseilligny du 27 sept. 1841. — 8. Ainsi, la haine des élèves contre le Surveill. général Chadrin fut une des causes de la ré- volte de 1819. Ce que le Proviseur avoue, 29 janv. 1819, A. Nat. F17h 3149, n° 108. — 9. Ainsi, MM. Langlois, Duprateau, Desforges, Hervau, Toussaint, etc. — 10. Rapports du Proviseur, du Censeur et des Insp. génér. de 1845 à 1850, A. nat. Fi"» 78487, n°* 49, 52, 54 ; et 78483, n** 2, 4, 131. LE PERSONNEL ADMINISTRATEURS 23 plètement que M. Le Fèvre l. Celui de tous les fonctionnaires de Louis-le-Grand qui remplit le mieux ses fonctions, proclamait M. Rinn, en 18i7, c'est M. Hervau » 2. Et, d'un autre Surveillant général, M. Du- praleau, le Censeur pouvait rendre un témoignage presque aussi flat- teur 3. Dans toutes les crises et mutineries que connût Louis-le- Grand, le courage, la fermeté et l'adresse de ses Surveillants généraux assurèrent, pour une large part, le salut de la maison 4. Quant à l'avenir ménagé à leurs services, ce fut souvent une re- traite5 que les limites de leurs forces pouvaient relarder fort longtemps8 un seul, parmi eux, mourut en fonctions7 ; un autre devint principal de collège 8 ; 8 devinrent censeurs en province ou à Paris 9 ; 2 'furent nommés proviseurs10 et un autre, Inspecteur de l'Académie de Paris u; un seul devint docteur en médecine12 ; un devint professeur de collège 12bis; 2, devinrent professeurs de lycée 18 et l'un de ces deux maîtres fut nommé professeur à la Sorbonne14. Faut-il ajouter qu'auprès de l'Administration les fonctions de secré- taires du cabinet pouvaient prendre, à l'occasion, une importance assez notable? C'était un peu la fonction qui faisait l'bomme ; c'était, avant tout, l'homme qui faisait la fonction. M. Gabé avait été secrétaire du Lycée en 1808-9; M. Malleval avait été secrétaire de M. Champagne, avant de devenir, au provisorat de Louis-le-Grand, son troisième suc- cesseur. Et, de nos jours, est un de ceux qui connaissent le mieux le lycée d'aujourd'hui, comme le lycée d'autrefois. 1. ,21 mars 1840, A. Nat. F^ 78487, n° 25.— 2. A. Nat. ibid., n° 57. — 3. En 1845 6, ièid, n° 54. — 4. MM. Kmond, Thomassin, Lemoine, Charpentier, Langlois, Le Fèvre, etc. — 5. MM. Le Fèvre, Langlois, Desforges, Guiot, etc. — 6. M. Le Fèvre, jusqu'à 70 ans passés. Supra, p. 20, n. 5. — 7. M. Aribaut, en 1907. — 8. M. Thomassin, à Cosne puis à Nevers.— 9. MM. Emond, Thomassin, Genouille, Hervau, Molliard, Nérot, Dreuilhe, Humbert. — 10. MM. Delarue et Lemoine. — 11. M. Charpentier. — 12. M Hivonnait. — 12bi\ M. Servau. — 13. MM. Canet et Charpentier. — 14. M. Charpentier. —15. Secrétaire auxi- liaire 26 nov. 1882 ; titulaire, depuis le 1 mai 1884 ; cf. infra, Appendice C, 145. CHAPITRE II Les Professeurs Autour des Administrateurs, était groupé le corps professoral du Lycée. Le moment est venu de préciser le nombre des Professeurs, leurs catégories, leur recrutement, leur nomination, leur traitement, leur service, et toute leur carrière. Leur nombre varia beaucoup * du simple au double et au qua- druple 17, en 1800 ; 19, en 1806 ; 23, en 1817 ; — de 33 à 37, entre 1820 et 1827 ; de 45 à 50 entre 1*31 et 1847 ; il se cantonna aux envi- rons de 80, en 1850 d'abord, entre 1881 et 1891 ensuite. Le minimum, ce fut 12, en sept. 1803 2 ; le maximum, ce fut 84, en 1881 ; la moyenne, ce fut 50 ; et on l'atteignit ou à peu près en 1829 et 1830, de 1840 à 1843, en 1865 et de 1895 à 1902. Depuis 1903, le nombre des profes- seurs tend à se fixer autour de 60. La courbe générale de ces oscillations numériques eut, à trois re- prises, une allure ascensionnelle très nette de 1800 à 1850 ; de 1857 à 1881 ; et, quoiqu'à un moindre degré, depuis 1900, Ces bonds en hau- teur furent suivis de deux chutes notables, que la naissance des deux filiales de Louis-le-Grand, Vanves et Montaigne, explique de reste. La création de Vanves fit tomber le nombre des professeurs de 76 à 33 ; et la création de Montaigne l'abaissa de 80 à 44. Ces professeurs, qui variaient quant à leur nombre, variaient aussi quant à leurs catégories du débutant au professeur titulaire, il y avait une hiérarcbie de degrés, différente suivant les époques, mais dont les agrégés formaient les principaux échelons. A vrai dire, jusqu'en 1809-1810, il n'y eut guère, dans notre maison, que des professeurs titulaires, sauf deux maîtres3 chargés, entre l'an IX 1. V. le graphique, planche XXVIII, fig. 75. — 2. Arrêté consulaire du 29 f»r an XI [16 sept. 1803], Organisation du Lycée de Paris ; Tit. 2. Le nombre des professeurs est fixé provisoirement et pour cette année à 12. » Arch. L. le Gr., Reg. des Délibérât, an XII. — 3. MM. Girardot et Romagny ; Palmarès des 26 therm. an X et 30 therm. an XI. LE PERSONNEL 25 I cl l'an XI, de renseignement élémentaire des mathématiques. Aucun de ces professeurs adjoints, qui furent créés, le 7 brumaire an X1I1 30 oct. 1803 ', ne semble avoir alors enseigné rue Saint-Jacques. Etait-ce parce que le proviseur, Champagne, avait signalé au ministre le danger de cett^ institution nouvelle? Champagne craignait que le professeur titulaire ne résistât pas toujours à la tentation de se faire remplacer par son adjoint et qu'il désertât sa chaire impunément2? Le proviseur demandait donc, avec le Bureau d'administration des lycées, que la suppléance des professeurs titulaires fût assurée d'autre façon8. Aussi bien, en 1800, cette suppléance était un peu arbitraire- ment confiée à un citoyen instruit4 ». Et, des février 1804, Cham- pagne réclamait un corps d'agrégés, parmi lesquels seraient choisis les agrégés adjoints aux professeurs titulaires 3. Ce corps d'agrégés, projeté le 10 mai 1806, fut créé le 17 mars 1808 ; en janvier 1810, le titre de professeur supplémen'aire fut changé contre celui d'agrégé-professeur 7 ; et, dès 1810-"l81i, les agrégés-professeurs parurent au Lycée Impé- rial8. Il y en eut 3 d'abord, et pas davantage9, ce qui était conforme au statut du 24 août 1810, un pour les classes de lettres, "un pour les classes de grammaire, un pour les sciences10. Mais le lycée impérial ne pouvait guère rester longtemps assimilé, sur ce point notamment, aux autres lycées et, dès 1811-2, le nombre des agrégés augmenta i' y en avait 8, celte année-là ; 9, l'année suivante; 7 ou 8, depuis 1819-20; il, en 1825; 15, en 1832-33; 16, en 1834-5, etc. ". L'agrégalion, renouvelée de l'ancienne Université, aurait dû en prin- cipe et comme jadis, n'èlre donnée qu'au concours. En réalité, de 1810 à 1821, un matlre attaché au Lycée Impérial ou à Louis-le-Grand pouvait recevoir son agrégation de l'autorité centrale, sur une simple demande du proviseur, qui faisait valoir des conditions d'âge, de ser- vices, de caractère12. Il y avait des agrégés de Rhétorique, de seconde, de 3e, de 4e, de 5e, de 6e, de mathématiques13. Les promotions, sur lesquelles la Commission de l'Instruction publique avait à se prononcer, élevaient à la Rhétorique un agrégé de seconde ; à la seconde, un agrégé de 3e, olc. li. Le concours fut rétabli le 6 lévrier 1821 15 ; et il n'y eut d'abovd que 3 agrégations, lettres, grammaire, sciences ; puis, le 22 juillet 1825, 1-3. Observations présentées au Ministre de l'Intérieur, Le 13 pluviôse an XIII [3 féy. 1804]; A. Nat. FHb 3104, n° 1S. — 4. Règlement du Prytanée, 9 sept. 1800, art. 37. — 5. Observât, cit. du 13 pluv. an XIII. — 6. Décret de ce jour, Tit. XIV, § II, art. 119-122. — 7. A. Nat. F1" 3114, n° 12. - 8. Palmarès du 14 août 1811. — 9. 12. ibid. — 10. Iulian, Tableau hùtor. p. 133. — 11. Pal- marès et Arch. L. le Gr. - 12. 29 août et 1" sept. 1817, A. Nat. F» 3149, n°' 30 et 33. En 1819, il>. n°* 52 et 80 ; en 1820, A. Nat. F" 3150, D 7, 8, 9. — 13. A. Nat. F1' 3149, n° 29; 30 oct. 1817. — 14. Ib. — 15. Statut de ce jour. 26 L OBGAMSATION MODERNE un concours fut établi pour l'agrégation de philosophie; en 1831, pour l'agrégation d'histoire ; le 11 octohre 1848, pourles langues vivantes. Ces spécialisations paraissant dangereuses, le décret du 10 avril 1852, sup- prima toutes les agrégations, sauf deux celle des lettres et celle des sciences. Mais, cinq ans plus tard, la résurrection des agrégations abolies commença par l'agrégation de grammaire, en 1857 ; elle se continua, en 1858, par la double agrégation des sciences; en 1860, par l'agréga- tion d'histoir? ; en 1863, par l'agrégation de philosophie el, en 1864, par l'agrégation des langues vivantes. D'autres agrégations furent ins- tiluées; celle de l'enseignement spécial, en 1866, el celle des sciences naturelles, en 1881. Les agrégés attachés à Louis le-Gran 1 avaient généralement une trentaine d'années1; beaucoup étaient docteurs2. 11 leur arrivait de rester simples agrégés plus de dix ans3 ; parfois même plus de vingt ans4. llsétaienl agrégés supjdéantsouagrégésdivisionnairesiconimeagrégés suppléants, ils pouvaient, pendant quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, être appelés à remplacer un professeur titulaire, malade, absent ou en congé; comme agrégés divisionnaires, ils étaient chargés, pendant une ou plusieurs années, d'une section de classe, quand la classe, trop nombreuse, avait été partagée en deux ou en trois sec- tions^. Mais, que le nombre des élèves vint à décroître, une section ou deux pouvait être supprimée; l'agrégé divisionnaire redevenait alors simple agrégé suppléant. El il lui arrivait de passer une année entière ou da- vantage, sans avoir à suppléer personne 6. On voil, soit pour l'administration universiîaire, soit pour l'agrégé, les avantages et les inconvénients de cet to institution. Le stage imposé à l'agrégé- permettait de l'éprouver plus ou moins longtemps et de ne le titulariser professeur que si ses aptitudes pédagogiques étaient cer- taines el bien constatées. L'agrégé, quant à lui, trouvait habituelle- ment profit à ne pas quitter Louis- le-Grand et à franchir, sans sortir de la capitale, tous ou presque tous les stades de sa carrière. Mais, d'autre part, son ancienneté à Louis-le-Grand finissait par donner des droits 1. En juin 1825, A. Nat. F17h 78465, pièce n» 2 ; en 1826, ib. n°23; en 1828, ib. n° 31 ; etc. — 2. Ib. n° 41 juill. 1829; FHh 78486, n* 6, 7 et 20, 22 1830-6; 78485, nos 86, 88 1831-1833; FHe 78487, n° 24; 30 mars 1840. — 3. Appen- dices, Professeurs, passim. — 4. M. Roberge, le 22 sept. 1835, est agrégé depuis plus de 24 ans et n'est pas encore professeur titulaire, A. Nat. F17h n° 19. — 5. 29 août 1817, rapport du proviseur Taillefer, A. Nat. F» 3149, n 17, 33; 18 dec. 1818, id. ib. n° 42; 14 mai 1830, note de l'administration, FHh 78486. Lettre de Guizot, au sujet de M. Guillard, agrégé à L. le Gr., Arch. L. le Gr. Gorr. admin. V, n° 2741. — Cf. pour 1835. Jules Simon, Première! années, p. 254. — 6. Rapports annuels du Proviseur. Ainsi, en 1830-1, M. Pierrot dit de M. Dhéqne, agrégé suppléant » ne remplace jamais. » A. Nat. F17h 78486, n°7; et, en 1832-3, ne supplée jamais i ; ib. 78485, n° 88. LE PERSONNEL PBOFESSEOBS 2 7 à toat agrégé, fût-il médiocre, et le proviseur ne réussissait pas toujours à l'éloigner l. iïufin comment nier que L'instabilité précaire des fonctions d'agrégé ne fussent, pour elles, une marque' notable d'infériorité ? L'agrégé avait un labeur égal à celui du pro ts sur, pour un profit très inégal '2 et, quand cette situation se prolongeait, il en éprouvait plus d'un dommage ; d'autant mieux que tel agrégé pouvait réu-sir h mer- veille, auprès d'un professeur qui n'avait plus aucun succès3. Louis-le- Grand eut, plus d'une fois, à pitir, quand certains agrégés étaient trop provisoires et certains professeur» trop durables *. Au total, le stage en province, devenu pratiquement la règle, dès les dernières années du Gouvernement de Juillet, nous semble avoir été plus profitable à que le système des agrégés-professeurs. L'agrégation donnée au concours n'en demeura pas moins, depuis le lerjanvier 1822, le titre indispensable de oui professeur titulaire5. 11 ne suffisait pas d'être agrégé pour devenir professeur, mais il était im- possible, désormais, de devenir pro'osseur sans avoir été reçu agrégé. Et cet espoir d'une titularisation, plus ou moins proebe, c'était ce qui soutenait le courage de fout agrégé. Au-dessous du professeur titulaire et, plus ou moins voisin de î'agrégé, il y avait I e professeur suppléant, le professeur provisoire, îe professeur adjoint", le professeur divisionnaire ; il y avait le chargé de cour-ï ; il y avait encore le professeur délégué. Le professeur suppléant était quelque peu le doublet de l'agrégé suppléant, ou plutôt l'agrégé suppléant fut comme le double! du pro- fesseur suppliant. Car, dans notre maison, les professeurs suppléants ont précédé les agrégés suppléants et leur ont survécu il y en eut avant 1810 B et il y en avait encore cent ans plus tard. Quelques- uns d'entre eux ont laissé, à Louis-le Grand ou au dehors, un grand renom Ainsi MM. Malleval, Tisserand, Darboux, Baillaud, Waddington, Janet, Levy-Bruhl, Gaillardin, Rosseeuw-Saint-IIilaire, Georges Perrot, Deltour 7. 1. Ainsi, pour M. Guillard, agrégé de mathénia'.iques, Appendice C, 59. — 2. Observât, du proviseur Taillefer [début de juin 1815], A. Nat. F3176; et, en 1833, M. Roger, agrégé de 3»; A. Nat. PHa 78486, n° 17. — 5. Il e?t inutile de rappeler qu'il en est loueurs ainsi. Aucune exception, pas même en 1825, pour un ancien chef d'Institution, oratorien et professeur depuis 26 années, A. Nat. Fia. 3104, n» 254 — 6. Amar. 1809, Appendice C, 334 — 7. V. Appendice C, 50 et suiv. — Math. MM. Desuilleux, IR102; Nicollet, 1810-5; Bordière, 1812-5; Guillard, fila, 1817-9; Tisserand, 1832-3 Lecaplain, 1848-50; Frontera, 1854-55; Salrignac, 1855-9; André, 186d; F. F. Tisserand, 1866; Delamain, 1862 3; Darboux, 1867-8; Baillaud, 1874; Roche, 1887-8?; Hors- 2 8 l'organisation moderne Le professeur provisoire pouvait bien, en dépit de son titre, faire à Louis-Ie-Grand un séjour qui dépassât quelques mois et atteignît plu- sieursannées l'un d'eux y demeura provisoirement », dix ans 1. C'est surtout de 1835 à 1850, qu'il y eut des professeurs provisoires2. Le stage qui leur était imposé avant la titularisation ne tenait pas d'ordiAair u à l'insuffisance de leurs litres mais à la nécessité d'attendre la vacance d'une chaire. On devine bien que la liste des professeurs provisoires s'étendrait beaucoup, si on la complétait en lui ajoutant celle de tous les professeurs momentanément ôtés à leur chaire et transférés à une chaire voisine ou supérieure, pour répondre à leurs vœux personnels ou aux besoins du service. Le titre de professeur adjoint fut surtout, en faveur vers le milieu du dernier siècle s, avant de refleurir depuis 1905, en faveur de certains maîtres repétsVurs 4. Plus encore que le litre de professeur provisoire, il était un acheminement vers la titularisation définitive. Uue variété du professorat adjoint parut, de 1841 à 1860, pour l'histoire d'abord, pour la physique ensuite. Un distinguait alors, officiellement, le 2e, le 3° professeur, par opposition au premier ; c'était dire qu'il ne devait y avoir, en principe, qu'une seule chaire et que les autres étaient comme ses filia'es M. Uosseeuw-Saint-Hilaire fut second et M. Geiïroy fut troisième professeur d'histoire ; M. Prival-Deschanel fut second pro- fesseur de Physique 5. Le titre de professeur divisionnaire, il n'y a plus de professeurs di- visionnaires depuis le décret du 6 juillet 1887, avait le mérite de sou- ligner moins rudement certaines préséances ; mais il laissait voir les démembrements successifs de la chaire principale. Les sciences mathé- matiques 6, physiques7 et naturelles8 eurent leurs professeurs division- naires, tout comme la philosophie °, l'histoire l°, les lettres ",1a gram- maire12 et les langues vivantes 13le premier caractère de cette catégorie de professeurs ce fut d'avoir été généralisée; le secondée fut d'avoir duré trois quarts de siècle. Nous la voyons apparaître en 1820, se systé- matiser en 1845, et disparaître en 1892 ; naturellement elle avait ses non, 1909-10; etc. En outre, 11 en Philo.; 12 en Hist.; 7 en Se. Ph. ou nat. ; 14 en Rhéto. ; 9 en 2 ; 5 en 3' ; 2 en 4e ; 4 en Lang. Viv. — 1. M. Marquis, prof. d'Angl. 1840-1850; Append. C, 594. — 2. Outre M. Marquis, en Phys. M Mas- son; en Math. M. Guibert ; en Rhéto. P. A. Lemaire. — 3. En Math. 4, de 1853 à 1867 ; 1, en Se. Ph. et nat. 1853-67 ; 5, en Hist., de 1845 à 1867 3, en Rhéto., de 1854 à 1869; 3, en 2, 1824-62; 2, en 3, 1855-60; 1, en 4e, 1853-58. — 4. MM. Guiot, 1905-7; Claustre, depuis 1905 Poullain, 1906-7; math., etc. — 5. Hist., 2es Prof. MM. Rosseeuw S. Hilaire,1845; Barberet, 1845-8; Lacroix 1841-50; 3s Prof. MM Peyrot, 1845-47; Gaffroy, 1847 52. — Phys., 2° Prof. M. Privat-Deschanel, 1853-60. — 6. 12, de 1844 à 1885. — 7. 6, de 1868 à 1892.— 8. 1, de 18S1 à 9. 3, de 1847 à 1888.— 10. 6,de 1862 à 1888 — 11. Rhêto. 11, de 1847 à 1879; — Seconde 9, de 1S20 à 1868; Troisième 10, de 1845 à 1886. - 12. Quatrième 9, de 1827 à 1886; Cinquième 8, de 1845 à 1360; — Sixième, 5, de 1845 à 1860. — 13. 11 de 18G7 à 1890. LE PERSONNEL PROFESSEURS 29 degrés hiérarchiques ou ses classes 1 ». Loiàs-le-Grand eut, ai; total, un peu moins de cent professrurs divisionnaires, entre lesquels les plus connus furent, MM. Vieille, Darboux, Niewenglovvski, pour les mathé- matiques ; Mangin, pour l'histoire naturelle ; Jacques et Burdéau, pour la pliilosophie ; Pigeonneau pour l'Histoire ; Despois, J. Girard, Paul-Albert, Georges Perrot, Alfred Croiset pour la Rhétorique, et Bréal, pour 1 pour la o t 9 Les professeurs divisionnaires s'élevaient presque tous au titulariat ; il n'en était pas nécessairement de même, sauf exception, pour les chargés de cours et surtout pour les délégués. Les chargés de cours, aujourd'hui, sont, pour les Lycées de Paris et de Versailles, des profes- seurs pourvus de la Licence ou d'un certificat il sont donc devenus très rares à Louis-le-Grand 3. Mais depuis 1820, où ils y apparaissent, ils ont été très nombreux. Aussi bien on les appelait, presqu'indiiïérem- ment, chargés de division, de classe ou de cours ; on donnait l'un de ces trois titres a des agrégés, voire à des docteurs ; et ces titres, avant comme après la création du professorat divisionnaire ou du professorat adjoint, pouvaient conduire à la titularisation ; enfin ces titres étaient parfois donnés à un professeur, quand on l'appelait de la chaire dont il était titulaire à un enseignement plus élevé, ainsi de la seconde à la Rhétorique ou des mathématiques élémentaires aux mathématiques spéciales. Du reste, il pouvait arriver, sous le ministère de M. de Sal- vandy par exemple, 1er fév. 18io-23 fév. 1848 que les professeurs divisionnaires fussent prématurément appelés à jouir de toutes les pré- rogatives des professeurs titulaires 3bit. » L'égalité officielle, en!re divi- sionnaires et titulaires, n'eu devait pas moins être relardée jusqu'en 1887. 11 y eut une centaine de chargés de cours à Louis-le-Grand, dont plus du tiers dans les seules sciences mathématiques '*. C'est ailleurs, cependant, qu'il faut chercher les plus notables ainsi MM. Manchard, dans l'histoire naturelle ; Garnier et Barni, dans la Philosophie ; Gaillardin et Lemonnier, dans l'histoire ; Pierrot, Despois, Emile Deschan^l, Aubert-Hix, en Rhétorique ; Louis Quicherat, dans les classes de Grammaire ; Beljame pour l'anglais et Benj. Lévy, pour l'allemand 5. 1. 2 classes décrets du 26 d^c. 1867; 4 août 1869; 25 sept. 1872; 8 janv. 1877. — 2. Appendice C, 7 2, 100, etc. — 3. Depuis 1900, trois seulement MM. Vos- gienraath; Brocard Se. natur. ; Bouilhac Se. pliysiq.. — 3b'% Ce dont se plaignait, le 14 oct. 1850, dans une lettre au Proviseur de L. le-Gr , M. Jules Vieille, professeur titulaire de Phil. audit Lycée. A. Nat. PlTa 78 48*, n° 105. — 4 Math. 31, depuis 1820. — Se. Phys , 7, depuis 1837; Se. natur., 4, depuis 1827. — Philo, 7, depuis 1821. — h'ist., 7, depuis 1828. — lihêto, 7, depuis 1825. — Seconde, 8, depuis 1*20. — Troisième, 4, depuis 1820 — Qua- trième, 5, depuis 1821. — Cinquième, 6, depuis 1828. — Sixième, 3, depuis 1840. — 5. Appendice C, 234, 235, etc. 30 t ORGANISATION MODERNE Los professeurs délégués se montrèrent à Louis-le-Grand dès 1851 ; mais il ne se multiplièrent vraiment que depuis 1872 et nulle part plus que dans les langues vivantes et les sciences physiques1. On en pourrait compter plus de soixante dix. C'étaient presque toujours, en temps nor- mal, des professeurs n'ayant pas encore tous leurs grades ou les ayant depuis peu de temps. Au cours de la guerre de 1914-1918, quelques professeurs délégués furent prêtés à Louis-le-Grand par les lycées pari- siens2 ou môme par renseignement supérieur 3. Jadis MM. Ferd. Brune- lière et Alfr. Croiset, en Rhétorique et M. Dastre, pour l'histoire natu- relle, furent, à leurs débuts, de simples professeurs délégués '\ En somme et en dépit de leurs différences, agrégés-professeurs, pro- fesseurs suppléants, professeurs provisoires, adjoints et divisionnaires, chargés de cours et délégués, tous avaient cette ressemblante commune tendre, par des chemins plus ou moins directs, à un même idéal deve- nir professeurs titulaires. Entre professeurs, la répartition des élèves, au moins sous le provi- sorat de M. Pierrot, se faisait automatiquement à Louis-le-Grand, les élèves du titulaire passaient, au renouvellement de l'année scolaire, sous le titulaire de !a classe supérieure; les élèves de l'agrégé, sous Paulre agrégé + bis. » Plus tard, cette règle avait dû fléchir les profes- seurs titulaires accaparaient volontiers les meilleurs élèves. Et cela explique une boutade de M. Merlet, en oct. 1837. 11 n'était encore que divisionnaire en Rhétorique, tandis que M. Aubert-Hix, aussi connu pour la corpulence de sa taille que par la finesse de son esprit, était titu- laire. A la première classe après la rentrée, M. Merlet fit l'.ippel des noms, compulsa des dossiers et, constatant que les vétérans et quelques nouveaux fort distingués lui avaient été refusés, il parcourut la classe d'un regard circulaire. Finalement sa mauvaise humeur éclata et, faisant allusion à son imposant titulaire, il. ne put s'empêcher dédire Allons! cette grosse machine pneumatique a fait le vide dans ma classe 4 ' r. » Le recrutement des professeurs titulaires à Louis-le-Grand ne risquait donc guère de connaître cette disette de candidats, dont l'Université avait souffert, aux premières années du xix8 siècle B. La qualité d'ancien élève de la maison, qui avait semblé jadis une recommandation sérieuse6, était 1. Math., 10, depuis 1875.— Se. Physiq , 14, depuis 1874. — Sciences natur., 1, 1874-9. — Philo, 5, depuis 1875. — Hist., 6, depuis 1880. — depuis 185i. — Seconde, 1, 1862-68. — Troisième, 3, depuis 1867, — Quatrième, 1, 1883-84.— Langues vivantes, 2, de Michelet; 1, de Cbarlemagne ; 2, prof. Lonor. de L. le Gr. — 3. M. Jouguet, de la Fac. des Lettres de Lille, par ex.— 4. Appkndics C, 231. — 4bis. Arch. L. le Gr , Corr. Coll., III, n° 3230; lettre du Proviseur au Ministre, 13 janv. 1835. — 4ter Communication de M. Théoph. Homolle, aujourd'hui membre de l'Institut et alors élève de M. Merlet V, notre Planche XX, fig. disait Luce de L., ib. LE PERSONNEL '. PROFESSEURS 31 devenue, presque toujours, une circonstance négligeable 1 l'âge auquel on choisissait les professeurs avait permis d'oublier ces souvenirs un peu lointains. 7b' 0/0 furent nommés titulaires entre 31 et 47 ans ; 12 >/ 0, de 26 à 33 ans ; 12 0 0 de 48 à 57 ans. El ne croyons pas que ces nominations faisaient jadis, plus hâtivement qu'aujourd'hui, appel à la jeunesse sur 17 professeurs titularisés entre 26 et 33 ans, l'un le fut en 1824 - ; un second en 1826 3 ; un troisième en t8o8 '* ; un quatrième eu 1874 *•; les 13 autres le furent de 1881 à 1904 6. Est-on curieux de savoir la proportion, pour les lettres et les sciences, des professeurs titularisés au-de-sous de 40 ans ? Moins d'un tiers appar- tenait aux sciences, mathématiques, physiques ou naturelles; plus des deux tiers appartenaient aux lettres, à la grammaire, à la philosophie, à l'histoire, aux langues vivantes7. Entre l'agrégation et la titularisation, combien d'années s'écoulaient ? Cela était, on le pense bien, a-sez variable. L'exception, c'étaient les professeurs titularisés à Louis-le-Grand, soit avant 9 ans8, soit après 19 ans d'agrégation9; 66 0/0 étaient titularisés de 9 à 18 ans après l'agrégation. Durant les dix premières années du Gouvernement de Juillet, la moitié des professeurs titulaires étaient docteurs1" ; mais cette propor- tion diminua, dans la mesure où furent accrues les difficultés du docto- ral ; car une thèse tendait peu à peu à être autre chose qu'une ingénieuse 1. MM. Vian! Physiq., et Radier Rhétor, etc., ont été &lève9 de L. le Gc — 2. M. J. P. Charpentier, prof, de Lettres, à 27 ans; Append C, 437. — 3. M. A?0!i, prof, de 6e, à 31 ans, le 13 août 1826. — 4 M. Chambon, prof, de 4e, à 33 ans, Append. C, 537. — 5. M. Th. V. Charpentier, prof, de philo, à 33 ans; App. C, 246. — 6. En 1881, M. Mangin, prof, d'hist nat., à 29 ans; en 1888, M. Humbert, pr. de raath., à 30 ans; en 1889, M. Bergson, pr. philo., à 30 ans ; en 1891, M. Charvet, pr. math., à 32 ans; en 1833, M Ch. H. Boudhors, pr. Lettres, à 31 ans; en 1893, M. Mile, pr. Lettres, à 31 ans en 1894, M. Abra- ham, pr. Physiq., à 26 ans ; en 1895, MM. Berr, pr. lett., 32 ans; Delbos, pr. philo, à 33 ans; Riemann, pr. math., 32 ans; en 1897, M. Ferval, pr math., à 33 ans; en 1904. MM. Dufour, prof, physiq., à 29 ans tt Godart, pr. Allemand, 33 ans. — 7 Sur 67 profess., 19 pour les sciences math. 11; pbys. 7; hist. nal. 1; 48, pour les lettres 27, 3», 2», Rhéto. ; 5, pour les classes de grammaire ; 6, pour la philos , 6 pour les Lang. viv., 4 pour l'hist. — 8. Après 2 ans seulement, M. Lorain, rhélo , 1830 après -1 ans, MM. Ouyot. -, 1824; et Charpentier J. P., 1824}, gram.; Didier, plus., 1881 ; après 5 an*, MM Monod, gram 6, 1887; Abraham, pbys , 1894; Dufour, pbys., 1904 après 0 ans, MM. Agon, 6", 1826 et Tandon Desforges, Lett. 1828; après 7 ans, MM. Davadant, Gramm , 1881; M. Lnd. Durand, , 1881 ; Dater, 1881; Bergson, philo., 1888; Mar. Pierre Félix Janet, philo., f889; aprèt - MM. ! G 'tilin, math , 1892. — 9. Après 19 ans, 5; 2» ans, 2 22 an*, 2 23 ans, 5; 27 ans, 2 28 ans, 2; 31 ans, 1 M. Hargnet, math., - 1 . En 1829, 8 docteurs Btir 15 prof. ; en 1 ^2, 9 sur 14 en 14; en 1834, 7 sur 17; en 1835, 8 sur i, 8 sur 13; etc. A. Nat. Fl~'- 78485, no» 41, 86, 8S Fi'v 78486, nos 7, 8, 9, 2 32 L ORGANISATION MODERNE dissertation ; elle devenait une œuvre originale, fruit de longues années de recherches et de réflexions. Aujourd'hui les docteurs sont presque des exceptions à Louis le-Grand l. Leurs thèses n'en ont pas moins permis à quelques-uns d'être titularisés plus tôt. Le vrai chemin vers la titularisation ce fut presque toujours deux stages professoraux, l'un en province, l'autre à Paris. Le stage provin- cial était, dès 1819, en passe de devenir obligatoire, au moins en prin- cipe2. La durée de ces stages variait, on le comprend de reste, suivant les époques, la qualité de la chaire et celle des sujets. La durée moyenne des deux stages additionnés était de 12 à lo ans ; exceptionnellement elle était intérieure à 7 ans ou supérieure à 20 ans. Avant 1870, c'est le stage en province qui était parfois supprimé ou très abrégé3 ; mais le stage à Paris était alors assez long*. Depuis 1870, le stage dans renseignement secondaire de province était devenu, en fait et à très peu d'exceptions près5, obligatoire ; mais il semblait beaucoup plus lent que jadis ; du moins, le stage à Paris était-il très abrégé, voire supprimé au besoin, d'un grand lycée de province, on passait d'emblée à Louis-le Grand 6. Le nombre des chaires a beaucoup varié, depuis 1 800 7 ; les plus nom- breuses et celles qui ont eu le plus de titulaires, ce sont les plus anciennes lettres, grammaire, mathématiques; les professeurs spécialistes phy- siciens, philosophes, historiens, linguistes risquaient donc d'attendre davantage la titularisation. Il faudrait pouvoir tenir compte de ces iné- galités, si l'on voulait comparer les chaires entre elles et savoir celles qui permettaient l'avancement le plus rapide. Bornons-nous à dire que, sur 37 proresseurs titularisés avant 11 ans d'enseignement, 10 étaient humanistes8 ; 8, mathématiciens9; 5, linguistes10; 4, grammairiens ; 5, physiciens11 ; 3, philosophes 12 ; 2, historiens13. Sur iOl professeurs titularisés, avant leur 19" année d'enseignement 36 étaient huma- nistes; 15, mathématiciens; 12, historiens; 11, linguistes; 10, gram- mairiens ; 10, philosophes; 10, physiciens. 1. En août 1914, sur 65 prot. 13 docteurs seulement; 12 en 1919 20 MM. André, Berret, Bouilhac, Bourgin, Brocard, Canat, Dautremer, Dufour AL, Lauvrière, Malapert, Pt'choulre, Riemann. — 2 Le 3 oct. 1819, M Guil- lard, père, prof, de Math, à L. le Gr., constate, au sujet de son fils, agrégé à L. le Gr., que pour obtenir de l'avancement à Pari?, il fallait, au préa- lable, travailler en province. A. Nat. F" 3149, n° 75. — Cf. 8 nov. 1819, ib. n° 87. — 3. 5 prof, ont été titularisés à L. le Gr., sans aucun stage en pro- vince 1, en 1810; 1, en 1824; 1, en 1826; \, en 1847; 1, en 1854. — 4. Une dizaine d'années, assez souvent; 18 ans 1830-1848, pour M, Gaillardin.— 5. Ont été titularisés sans stage en province ; MM. Lemonnier hist. 1880 ; Abraham phys. 1894 ; Henri Durand lre, 1906. — 6. 21 cas. — 7. V. supra, p. 24. — 8. Notamment, MM. J. L. Burnouf, J. P. Charpentier, Uestainville, Hatzfeld, Mâle, Pttul Gautier. — 9. Entre autres, MM. Riemann, Ce!?, Leconte, Serrier. — 10. Ainsi, MM. Paoli, Godart. — 11. Par ex. MM. Luc. Poincaré, Abraham> Colin, Dufour.— 12. MM. Lévy-Bnihl, Bergson, entre autre?. — 13. MM. Darsy et A. Malet. LE PERS0>NEL PROFESSEURS 33 Mais ce qui échappe à tout pourcentage c'est la valeur comparative des maîtres; leur âge, leur mérite, leurs services de tous ordres, leur sa- voir ou même leur savoir faire ont pu hâter leur avancement. Conten- ions nous de souligner, parmi les professeurs titularisés le plus vite, certains noms comme ceux de MM. Burnouf, Hatzfeld, Mâle, en rhéto- rique ; Levy-Brùhl et Bergson, en philosophie ; Lucien Poincaré et Abraham, en physique. La titularisation pouvait d'ailleurs, récompenser soit les services rendus dans l'administration universitaire par d'anciens chefs d'insti- tution1, d'anciens censeurs2, d'anciens proviseurs3, d'anciens inspec- teurs d'académie4 ; soit les services rendus dans l'enseignement supé- rieur6. Une vingtaine de professeurs passèrent, comme titulaires ou non, dans une chaire de Louis-le-Grand, après avoir enseigné dans une Faculté de Province 8, ou, à Paris, à l'Ecole des Hautes Etudes7, à l'Ecole Normale 8, à la Sorbonne9, au Collège de France10. Le Proviseur faisait des propositions à l'administration supérieure, qui avait toute liberté pour en tenir compte ou non 10 arrivait aussi — tout arrive — que les recommandations politiques jouassent là un bout de rôle 10 ur. Ainsi recrutés, les professeurs étaient nommés, comme les proviseurs ou les censeurs, exceptionnellement par arrêté consulaire, habituelle- ment par arrêté ministériel ".Nous savons que la Commission royale de l'Instruction publique, sous la Restauration et le Gouvernement de Juillet, et la Direction de l'Enseignement secondaire, depuis le second Empire, décidait, en réalité, des nominations. Du moins, M. Victor Duruy eut il le souci de les garantir contre l'arbitraire. 1. M. iïuinet, en 1817; en 5e.— 2 censeur de juin à à Ver- sailles.— 3. M. Dejean delà Bâtie,1897.— 4. M. de Salve,1851.— 5. MM Valette philo., 1837; Rinn, 1837 ; Cheruel, 1853 Bouquet, 1858; Hatzfeld, 1861; Charles,1853 Bergson, 1888; Abraham, 1894 ; Dautreraer,1901 ; —6. Fac. de Lyon, MM Bourguet math., de 1845-52; Alb. Mar. Leconte lett., 1882-85; — Fac. de Lille Lett.. M. Dautremer, j. en 1901; — Fac Toulouse lett., M Bompard, 1884; — Fac. lett. Aix, M. Bompard, 1835. — Fac. Rennes, M. Hervé de la Provostaye, 1840 sciences phys.. — Fac. Poitiers, MM L. E. Gonstans, j. en 1881 lett. ; Hatzfeld. 1853 lett. ; — Fac. Grenoble, M Hatzfeld, 1856; — Fac Strasbourg, M. Janet, 1852 philo. — Fac. Clermont, MM. Paul Albert, 1858 lett.; Bergson, 1884 philo. — 7 M. Abraham, phys., j en 1894. — 8. MM. Pierrot, 1812; Rinn, 1832; Cheruel, j. en 1853 — 9. MM Pierrot, 1819; Valette, philo., 1829-37; Rinn, 1836 7; Masson,i*40 2, phys.; Jules Simon, 1839.— 10. J B. P. Humbert, 1805 6, litt. grecq.— 10bi*. Supra, p. 10. Ex. pour 1820 et as. A. Nat. F" 3149, n»* 153J»1', 152 ; 3150, n°* 190, 60; en 1851, F17 78488, nos 150 et 160.— 10ter. Ainsi, M. Guyot, professeur de 6e et suppléant de 3e à L. le Gr., e faisait recommander par M. Binoît, membre de la Chambre des Dé- putés, 29 août 1821. A. Nat. F"» 3150. n» 110; et lettre du même Guyot au baron de Montbel, Ministre Secret. d'Etat à l'Instr. publ , le 17 août 1829, A. Nat. F^a 78485, n° 72. — 11. Supra, p. 8. — Le 29 fructidor .an XI, Dubos prof, d'hu- manités fut nommé par le Ier Consul. 3 34 L OKGANISATION MODERNE Une fois nommés, quelle situation matérielle les professeurs avaient- ils à Louis-le-Grand ? Depuis le décret du 17 févr. 1809, ils devaient en principe payer à l'Etat un diplôme d'emploi, de 80 à 120 francs, mais, sous la Restaura- tion, les professeurs de notre maison s'acquittaient mal de cette obli- gation. L'idée de loger les professeurs sous le même toit que leurs élèves peut bien, aujourd'hui, nous surprendre ; elle était toute naturelle, au len- demain du xviue siècle. Sous le Consulat et l'Empire, grouper les pro- fesseurs et les maîtres en une sorte de congrégation nouvelle, pouvait sembler à sa place et dans son cadre, entre les vieux murs de Louis-le- Grand et du Plessis. La congrégation serait laïque et le célibat y resterait en honneur. Sans doute, les ecclésiastiques, qui n'étaient pas les aumôniers, avaient presque totalement disparu1 ; les professeurs mariés devenaient peu à peu la majorité2. Au reste, le proviseur Laborie déplorait, en 1826, ces mœurs nouvelles 3. En principe, sous Charles X, tout projet de mariage, formé par un agrégé ou un professeur, devait être soumis à un juge- ment du Grand-Maître, qui accordait ou refusait son autorisation 4. En fait, que se passait-il ? C'est encore le proviseur qui nous l'avoue la plupart des jeunes gens arrivent à peine au litre d'agrégé-divisionnaire qu'ils se marient sans permission et, quelquefois, au mépris de toutes les convenances. De là viennent, — ajoutait-il en gémissant, — des dis- tractions, des besoins, des chagrins domestiques, qui nuisent à la con- sidération et aux éludes8. » Les premiers règlements du Prytanée défendaient qu'aucune femme habitât le collège6. Napoléon avait édicté le 17 mars 1808 Les pro- fesseurs des lycées pourront être mariés et, dans ce cas, ils logeront hors du lycée. Les professeurs célibataires pourront y loger et profiler de la vie commune 7. » Le statut du 4 sept. 1821 précisait encore Les 1. Luce de Lancival, mort en 1810, prof, de rhéto., avait reçu les ordres. Emond, Hist. Coll. L. le Gr., p. 402 — Lemarchand, mort. en 1820, prof, de se- conde, était ecclésiastique. — prof, de philosophie de 1809 à 1826, également. — V. Appendice G, 429, 240. — 2. En juin 1825, 20 fonct. mariés, 3 veufs, 3 prêtres ce sont les aumôniers et 44 célibataires, à L. le Gr., A. Nat. FHu 78485, pièce n° 2 ; en 1826, 14 prof, mariés et 17 célibataires ; ib. n 23. Le 19 juillet 1828, 10 professeurs mariés et 5 célibataires ; 7 agrégés mariés, et 10 céli- bataires ; ib. n° 31 , en 18301, 9 prof, mariés et 3 célibataires; en 1837-8, 12 prof, mariés et 9 célib. ; A. Nat. F 17" 78486, nos 7 et 41. — 3. Rapport du 1er juillet 1826; A. Nat. Fl7n 78485, n° 23. — 4. Id. Demande d'autorisation adressée par M. Camus et transmise par le Proviseur; 22 déc. 1827, Arch. L. le Gr., Corr. Coll. II, n 1308; 23 déc. 1827, A. Nat. F1?h 78485, n* 26 28; Réponse favo- rable, 2 janv. 1828; Arch. L. le Gr., Corr. Admin, II, n° 880. — 5. Rapport cité du 1er juin. 1826. — 6. Règlement du Prytanée, 16 juill. 1801, Tit. III, art. 7; — id. Décret du 17 mars 1808, Tit. XIII, art. 102 ûuvergier, Lois et Décrets, t. XVI, p. 271. - 7. Décret du 17 mars, Tit. XIII, art. 101; ibid. LE PROFESSEURS 35 professeurs et les agrégés célibataires ou veufs sans enfants sont, autant qu'il est possible, logés dans le collège1. » En 1838, il avait cependant fallu répéter que, parmi les professeurs, les célibataires seuls pouvaient être ainsi hospitalisés 2. En réalité et dès avant 1800, on avait adouci par des tempéraments la sévérité des principes les professeurs mariés pouvaient avoir leur domicile à Louis-le-Grand ou dans ses dépendances, et notamment au Plessis, pour peu qu'un appartement s'y trouvât libre3. Il y avait, en 1801, huit appartements de cet ordre4 et le 4 bâtiment des Profes- seurs» ne risquait guère de rester vacant. La place y était d'autant plus mesurée que la Facuilé des Lettres, une section de la Faculté de Droit, l'Ecole Normale y furent quelque temps installées5. Et puis on décida, en 1830, que les professeurs ayant enseigné plus de 20 ans au collège y conserveraient, leur retraite venue, le logement occupé par eux6. Ces appartements, qui n'étaient pas tous dépourvus de bains 6bis, semblaient réduits d'ordinaire à deux ou trois pièces, plus ou moins étroites, auxquelles l'ingéniosité la plus subtile ne parvenait pas toujours à joindre des locaux annexes 7. Quels que fussent ces logi*, on se les disputait il n'était pas jusqu'au professeur d'escrime qui, en 1801, ne se découvrit sur eux des droits". En 1825, presque tous les professeurs étaient logés au collège9; en 1834-5, un grand nombre l'avait quitté 9bis, mais cependant, en 1846, plus d'un y habitait encore 10. Sous la Troisième République, Al. Gaillardin déplorait de n'y être plus11. Les administrateurs du Prytanée, puis le Proviseur, sauf, depuis 1838, 1. § 4, art. 32. — 2. Arrêté du 17 avr. 1838, art. 2. Arch. L. le Gr. Corr. Admin., VI, n° 3720. — 3. Le 3 frim. an IX [24 nov. 1800], A. Nat. H! 2558, doss. 3; 24 nivôse an IX [14 janv. 1801]. ibid. ; 11 messidor an IX [30 juin 1801], ib. ; 3 ventôse an X [22 iév. 1802], ib. Le 6 vendém. an XII [29 sept. 1803J la fosse d'aisance déborde dans le bâtiment des professeurs, en raison des bains qu'y font vider les femmes des professeurs et de l'engorgement des tuyaux par les légumes et les trognons de choux.» A. Nat. H3 2558, doss. 7, n° 66.— En 1830-5 quelques professeurs même mariés sont logés au Coll. A. Nat. FIT* 7$486,n°7. — 4. Lettre [des administrateurs du Prytanée] au Minisire de l'Intérieur. A. Nat. H; 2558, Doss. 3.— 5. Lettre [du V. Recteur] à M. Rio, prof. 27 janv. 1823 ; A. Nat. FHh 3150,n 246. Cf. supra, Livre I,p. 21-22. —6. Arrêté du Conseil l'Inst. publ. 14 déc. 1830; Arch. L. le Gr., Corr. adm., V, 3001. Lettre du Ministère au Proviseur de L. le Gr., 28 déc. 1830, Arch. L. le Gr., Corr. adm., IV, iv» 1767. — 6his. Rapport de l'agent comptable à l'admin. du Prytanée, 6 vend, an XII [29 sept. 1803. A. Nat. II! 256U. — 7. 8 germin. an VIII [29 mars 1SOO, A. Nat. II 2558, Doss. vendém. an IX, logement compote de 3 pièces extrême- ment étroites. » A. Nat. H! 8553, doss. 3 ; ib. 3 frim. an IX. — 8. [Sept. 1801], A. Nat. H8 2553, doss. 7, n» 57. — 9. 25 août 1825, le fait est constaté par le Proviseur, A Nat FlTa 73485, n» 6>l ; id 1 juillet 1826 ; ib. n° 23. — 9>>i». Dix sur 14; A. Nat. Fl~» 78486, n»s 8 et 9.— 10. Ce qu* constate le Proviseur Rinn, dans un rapport; A. Nat. F'"" 78437, n» 68. — 11. Communication de M. Eug. Ledos, ancien élève de L, le Gr. 3 6 L ORGANISATION MODERNE approbation du Grand Maître, sur la proposition du R"cteur. décidaient de l'attribution de ces logements1. Les Inspecteurs Généraux avaient à vérifier, chaque année, l'état de ces logements, leur nombre, leur étendue et le titre auquel ils étaient occupés2. » C'était l'époque où les professeurs craignaient, par dessus tout, d'être trop éloignés de leurs élèves 3. Ni le confort ni l'indépendance n'étaient pour eux le principal souci; il leur suffisait que la gratuité du logement allégeât les charges de leur budget ; du reste, l'éclairage et le chauîTage restaient à leur charge4. Dans quelle mesure les frais d'alimentation pouvaient-ils leur être épargnés? Dans celle où ils étaient admis à la table commune. Après le départ des Pères Jésuites, les professeurs de Louis-le-Grand étaient nourris parle collège. Cette tradition, en 1831, était considérée comme abolie B et c'est à peine si l'on tenta, sous Louis-Phi!ippe, de l'exhumer 6. Mais, au début du xixe siècle, elle avait paru très vivace 7. Au reste, la table n'était pas accordée gratuitement aux professeurs; le paiement d'une somme annuelle leur était imposé, quand ils voulaient prendre leur repas en commua 400 francs par an, avant le 25 mars 1816 ; 550 francs eusuite 8. Parfois même ils obtenaient d'amener un invité ou de se faire servir chez eux. Une seule poriion leur était allouée ; la table commune ne convenait donc qu'aux seuls célibataires. Elle n'était pas moins l'occasion de quelques abus et, le 1er novembre 1831, elle fut supprimée9 ; elle fui rétablie facultativement pour les professeurs, en mai 1838 10. Chacun de ceux qui étaient admis à s'y asseoir payait 650 francs de pension annuelle; une salle particulière réunissait les professeurs et le plus élevé en grade présidait. Aucun étranger n'était admis et quiconque s'absentait n'avait droit à aucune indemnité u. Cette résurrection tardive d'une vieille coutume ne paraît pas cependant 1. Lettre au proviseur, 28 dVc. 1830; Arch. L. le Gr., Corr. adm., IV, n° 1767. Arrêté du 17 avr. 1838, ib. IV, n° 3720. — 2. Arrêté du 17 avr. 1838; Arch. L. le Gr., Corr. adm., VI. n° 3720. - 3. Lettre de Jumelin, prof, de phys. qui, dit-il, a besoin d'être logé dans le Prytanée, pour se trouver exactement aux heures où commence sa classe. * A Nat. H3 2558, doss. 3. — 4. Ni chauffage, ni éclairage » ; lettre de M. Rousselle au Proviseur. Arch. L. le Gr., Corr adm , IV, n° 2291; 1 oct. 1832. — 5. Au Coll. L. le Gr., écrit-on le 15 nov. 1831, il n'y a plus, depuis longtemps, de table commune. » Arch. L. le Gr., Corr. coll., II, n° 2313. — 6. En 1838; Arch. L. le Gr., Corr. adm., IV, n° 3716. — 7. Lettre des administrateurs au Ministre de l'Intérieur, laissant entendre que la nourriture et le logement accordés aux professeurs fout partie de leur traitement. A. Nat. H 25583, Do*s. Vil, n» 22. — 8. A, Nat. FI^h 3104, n° 130 ; circulaire de la Comm. de l*ln6tr. publ. — Le 1 sept. 1817, deux professeurs sont nourris à L. le Gr. moyennant un service supplémentaire. A. Nat. F11 3149 n° 30 — Le 4 oct 1817, les règlements inter- disent de donner aux professeurs la nourriture gratuite, ib. n° 21. Cf. 11 août 1829, Arch. L. le Gr., Corr. admin., III, n» 1377. — 9. Arrêté dn Conseil rojal de l'tnstr. publ. 11 oct. 1831 ; Arch. L le Gr , Corr. admin., IV, n* 2014. — 10-11. Arrêté du 17 avr. 1838; Arch. L le Gr , Corr. admin., VI, n» 3720. LE PERSONNEL PBOFESSBGRS 37 lui avoir rendu une vie bien durable. Mais, quand elle eut achevé de mourir, à Louis -le-Grand, un des traits les plus curieux de l'ancien collège se perdit avec elle. Une force nouvelle entraînait donc, et d'un élan de plus en plus fort, les professeurs de Louis -Ie-Graud à se loger et à se nourrrir en dehors de Louis-le-Grand. L'individualisme moderne fleurissait sur les ruines séculaires de la vie commune. Il fallait, tout au moins, que le traitement des professeurs s'élevât en proportion et pût s'adapter aux conditions de l'existence nouvelle, qui leur étaient faite. Or, si nous comparons les traitements Gxes en 1801 et en 1920, nous constatons que ces traitements sont aujouid'hui, en appa- rence, quadruples, au moins de ce qu ils étaient sous le Consulat ou au début de l'Empire ' le professeur titulaire le plus payé avait alors francs ; il a aujourd'hui ; les professeurs les moins rétri- bués avaient alors frs et frs et ils louchent aujourd'hui 1 0 francs. En réalité, francs valaient alors très probablement beaucoup plus que G. 000 aujourd'hui. Un traitement 6xe de et môme de da 'S notre monnaie actuelle serait donc inférieur à un traitement tixe de francs, en 1801 ou en 1804. Et cette infériorité s'accroîtra encore si l'on pense que le traitement fixe, sous Napoléon, sous la Restauration ou le Gouvernement de Juillet, était augmenté, sinon par la table commune, du moins par la gratuité du logement ; et surtout si l'on ajoute à ces avantages ceux que la pios- périté de la maison y pouvait joindre, selon des proportions variables chaque année mais calculées suivant des règles fixes. Une partie des bé- néfices annuels de Louis-le-Graud était attribuée aux professeurs, c'était ce qu'on nommait le boni2. Le proviseur, auquel en revenait su'', loul la gloire, en recevait le principal profit 3. Mais les professeurs qui, 1. Tableau des Traitements pour les profess. du Coll. de Paris 6 ont 3000 fr. ; 5 ont 2500 fr. ; t a 2000; 2 ont 1500; A Nat. H' 2558, Doss. 7, n° 36 ; 9 fructidor an IX [27 août 1801] ; en 1804, un prof, a 3600 fr. ; 3 prof, ont 3000 ; 5 ont 2500 ; 4 ont 2000 ; 1 a 1500 ; 3 ont 1200. A. Nat. Fia. 3517'.— Sur les trai- tements depuis 1853, cf. Décrets du 16 avr 1^53; 26 déc. 1867; 4 août 1869; 25 sept. 1872 ; S janv. 1877 ; 16 juill. 1887 ; 28 déc. 1903 ; 24 juin 1910 en avr. 1853, les divisionnaires furent répartis en 4 classes avec 3000; 3500; 4000 ; 4500 de traitement fixe ; depuis sept. 1872, l'éventuel étant supprimé, ces 4 classes eurent 6000, 6500, 7000, 7500 ; après le 24 juin 1910, les 6 classes furent portées à 5500, 6000, 6500, 7000, 7500, 8000 ; et pour les profess, hors classe, 9000. En plus, 500 fr., pour l'agrégation. La loi du 6 oct. 1919 a relevé ainsi les traite- ments de ces 6 classes agrégés 12 100 ; 14 100; 16 100. La classe exceptionnelle a En outre 500 fr. de plus pour les docteurs ; non pour les agrégée. — 2. Les agrégés avaient droit de participation au front ordonnance do 2> mars 1^29 et arrêté du 9 net. 1830 ; Aich. L. le Gr., Corr. admit., IV, n°° 1757 24 nov. 1830 et 1828 13 janv. 1831. Le 25 juill M. iîinn parle de i3 ports de boni de 600 fr , l'une. » A. Nat 1 1% 488, n° 76. — 3. Le Conseil royal de l'Inst. publ., par arrêté du 28 nov. 1828, fixe à 3000 fr. pour son traitement supplémentaire la part allouée au Proviseur, sur les 3 8 L ORGANISATION MODERNE sous sa direction, en étaient, eux aussi, les artisans, en touchaient éga- lement leur part G00 francs sous Louis-Philippe l. En ces dernières années, etavanlla guerre de 1914-18, sous le provisorat de M. Ferté, quelque chose de cette ancienne tradition ressuscita quelques mil- liers de francs, furent ainsi distribués, non pas aux seuls professeurs, mais à tous les fonctionnaire* du lycée. Le boni malgré tout n'éleva jamais beaucoup le traitement fixe des professeurs il en allait autrement du traitement éventuel qui, institué le 5 brumaire an XI, subsista jusqu'au décret du 25 septembre 1872. Il consistait, à l'origine, dans le prélèvement du dixième pris sur la pension des élèves payants 8. En l'an XI, ces élèves au lycée de Paris n'étaient guère que d 271, 275, 216 ; 4 déc. 1823 et 20 nov. 1824; ib. 304. Rio, en 1825, n'a que 1800 fr. ; ià. n» 313. — 8. Par arrêté du 19 nov. 1839, le traitement d'un profess. divisionnaire put être analogue, après 5 ans d'exercice non interrompu, au traitement du prol. titulaire. Arch. L. le Gr.. Corr. admin., VII, n» 4171. 42 l'organisation moderne dans les dernières années do Napoléon III, égal au traitement des pro- fesseurs titulaires de la 4e classe. Au total, c'était l'éventuel qui per- mettait à maints professeurs de faire face aux nécessités matérielles de la vie. C'était lui qui liait leur fortune à la fortune de la maison. QuelqueR-uns, pour accroître leur revenu, recouraient à d'autres- ressources il avaient, chez eux, des élèves pensionnaires, qui suivaient les classes de Louis-le-Grand. Et ils ne se bornaient pas toujours à n'en avoir qu'un ou deux 1. Ils en avaient un bien plus grand nombre, ainsi M. Guyet, en 1823 2 ; et il fallait les rappeler au respect des règlements de 1808 et de 1821. Les répétitions, les interrogations, sinon les conférences ou la cor- rection des copies, au concours général 3, n'étaient pas toujours un appoint négligeable 4. Le traitement total de M. Bouquet professeur de mathématiques spéciales était, quand il quitta Louis-le-Grand pour la Faculté des Sciences, en 1867, de 9000 francs 4bis. Enfin, dès la Restauration, certains professeurs s'estimaient en droit de cumuler, avec leurs fonctions à Louis-le-Grand, des occupa- tions extérieures, plus ou moins lucratives soit dans les institutions et pensions parisiennes, soit dans renseignement supérieur, soit dans la presse littéraire ou scientifique, sinon politique. Quelques-uns de ces cumuls n'en étaient pas moins suspects 5. Il fallut les journées de février 1848 puis la révolution du 4 septembre 1870 pour qu'on s'avisât de reconnaître au professeur, en dehors de sa classe, tous les droits du citoyen. Ce qui n'alla pas toujours sans péril. Malgré foui, à condition d'être celle d'un professeur titulaire ou d'un prolesseur divisionnaire, la situation matérielle des professeurs à 1. Décret du 17 mars 1808, Tit. XIII, art 101 ; et Statut du 4 sept. 1821, § IV, art. 33. — Circul. du 2 nov. 1815, n» 17, A. Nat. F"h 3104, n° 119.— 2. M. Guyet, le 19 déc. 1823, avait chez lui dix pensionnaires. A. Nat. FnH3l50, rï°240 ; autres ex., le 1 juillet 1826, A. Nat. F17h n° 23. — 3. 22 profess. en 1841 ; A. Nat. Fn 3575. — 4. Le 1er juillet 1826, le proviseur Laborie écrit Plusieurs professeurs, non satisfaits de leurs traitements, prennent plus de 2 pensionnaires, donnent des répétitions, soit chez eux ou même dans les pensions... » A Nat. F1"h 78485, n° 23. — Le 9 sept. 1815, un candidat à une chaire de L. le Gr. parle des accessoires qu'il y pourrait trouver, i A, Nat. F17 3114, n°83. — 4his. Pour 5 classes Je 2 hpures], 3 conlérences [d'une heure], deux interrogations [d'une heure] soit 15 heures. A Nat. F" 86471, Liasse L. le Gr., ri° 18. — M. Char- pentier, en oct. 1872, avait 7000 fr. A. Nat. ib. E, n» 15. — 5. L'art. 45, Tit. VI du décret du 17 mars 1808 défendait tout cumul sans la permission authentique du Gr. Maître ; Le Recteur le 8 déc. 1820 charge le proviseur Malieval d'en avertir M. Trognon ; A. Nat. FT7h 3150, n° 77. MM. Duroznir et Artaud eurent des difficultés pour des sujets analogues. — Plusieurs professseurs cumulaient, avec leurs fonctions à L. le Gr. des emplois dans l'enseignement super. MM. Mau- gras, Lecaplain, Jules Simon, Lorain, à la Scrbonne ; .Tavary et Viard à l'Ecole Polytechn. ; Burnouf au Coll. de France ; Damiron et Jacques à l'Ec. Normale ; Nicollet à l'Observatoire. LE I' PROFESSEURS 43 Louis-le- Grand pouvait passer, avec ses profils accessoires, pour fort désirable l. Il est vrai q ie leur tache quotidienne était lourde et qu'elle exigeait presque toujours le sacrilice entier de leur activité. En principe, comme dans l'ancienne université, tout professeur, durant la première moitié du dernier siècle, devait faire deux classes par jour le règlement du Prytanée, en 1802, le prescrivait formelle- ment libU. L'une de ces classes était de 2 heures, lautre de 1 heure et demie. Cela faisait 17 heures 1/2 par semaine 2. En réalité, le Provi- seur n'imposait pas toujours ce total ou ne l'obtenait pas, et, en 1820, par exemple, il demandait à la Commission royale de l'Instruction publique d'y contraindre les récalcitrants3. L'arrêté de 1852 4 infligeait, chaque semaine, 10 heures de classes et 4 heures de conférences au professeur de mathématiques spéciales B ; 12 heures de classes et 4 heures de conférences, aux autres processeur. s de mathématiques ; 12 heures de classes et 2, de conférences, aux profes- seurs de physique ; 14 heures de classes et 4 de conférences, aux profes- seurs de Logique, de Rhétorique et d'Histoire ; 16 heures de classes et 4 heures de conférences, aux professeurs de 2e et 3e ; 10 heures d classes, aux professeurs de 4e, 5e. 6e et de Langues vivantes 6. Mais le Proviseur réussissait parfois à diminuer, pour quelques privilégiés, le fardeau 7 de ces heures accumulées. Aujourd'hui, à Louis-le-Grand comme ailleurs, les proresseurs les plus lourdement chargés, gram- maire et 'langues vivantes, doivent un service hebdomadaire de li heures ; les professeurs d'histoire naturelle, de physique, de chimie, de mathématiques ; les professeurs de Philosophie, Première, Histoire, doivent 12 heures ; les professeurs de lettres, en Première supérieure et Première vétérans, et de Philosophie, en Première super., ne sont, traditionnellement, astreints qu'à 6 heures 8. L'assiduité étant l'une des premières vertus professorales, les titu- laires, adjoints ou divisionnaires absents payaient, de leurs deniers, droit de diplôme d'emploi, exigé depuis 1809, et payé une fois pour toutes on par acomptes espacés, était à Louis le Grand acquitté avec de grands retards. Arch. L. le Gr , Corr. admin., 1, n» 210 ce droit y variait suivant le traite- ment 80, 100. 120 fr , etc. — iM». 20 nov. 1802 ; A. Nat. H3 255S, Doss 7, u»62. — 2. IL, ibid. — 3. Lettre du Proviseur Malleval è la Commission, 31 oct. 1^20, A. Nat. FHh 3150, n° 69. — 4. Arrêté du 10 sept. 1852 ; Bullet. admin. Instr. pull., 1852, p. 299. — Voir un Tableau de service pour L. le Gr., du [14 nov. 1852, A. Nat. FHh 78488, n° 205. — 5. Ces 14 heures de service hebdomadaire, c'était dtjh ce que en math, spéc. MM. Richard et Guibert donnaient à L. le Gr. en 1839-40 A. Nat. FH» 78487, n" 29. — 6. M. prof, de Langues viv. à Descartes, avait, en mai 1849, un maximum de service fixé à 18 heures. A. Nat FITh 78488, n 86-88. — 7. Ce que consiste flasp. génér. en lô'.> ; A. nat Fn8G471, Liasse L. le Gr. C, n° 42. — 8. A-r. du 25 août 1892 et cire, du 24 oct. 1892; décr. du 11 nov. 1902; arr. du 2'i oct. 1903; cire, du 18 jnill. 1905. Documents communiqués par l'administration actuelle de L. le Gr. — Les prof, de dessin d'imitation doivent 16 heures. L ORGANISATION MODERNE leurs suppléants. Les absences autorisées ou justifiées sont aujourd'hui payées par le lycée l. Les agrégés jadis, les professeurs adjoints au- jourd'hui étaient ou sont chargés de ces remplacements éventuels. Les congés, à Louis-le-Grand, purent paraître, en plus d'un cas, trop multipliés ou trop prolongés 2. Certains professeurs les renouve- laient plusieurs années de suite, et parfois avec un semblant de désin- volture ; on les accusait dôtre moins jaloux d'accomplir leurs fonc- tions que de conserver leur litre. Et les collègues, dont l'avancement était ainsi retardé, avaient la franchise de se plaindre. Il y eut certai- nement là plus d'un abus. Cependant, il s'en faut que tous ces congés aient été stériles ils ont permis à quelques suppléants de révéler leur vraie mesure; et surtout, en libérant, de façon plus ou moins durable, certains esprits distingués des accaparements de la besogne quoti- dienne, ils leur ont donné le moyen d'élaborer des oeuvres brillantes ou solides, dont l'Université et les Lettres françaises ont retiré quelque gloire 3. Soucieuses de laisser les professeurs à leurs élèves, les lois militaires, entre 1818 et i 889. admirent que la promesse écrite de s'enrôler, pour dix années, au service de l'instruction publique, dispensait de tout en- rôlement dans l'armée 4. C'était l'engagement décennal >. Et les pro- fesseurs anciens officiers ou ancien» soldats furent, à Louis-le-Grand, des exceptions 5. Sous le Consulat et l'Empire 6 et sous la Restaura- tion G bis, la garde nationale laissait les professeurs à leurs chaires; sous Louis-Philippe, elle les en éloignait de temps en temps. Il y avait, alors au collège, un fonds spécial 6 ter, pour payer les frais de ces ab- 1. Arr. du 2 mars 1810; arr. du 31 mars 1812, art,8 ; arr. du 4 oct. 1883, art. 4 et 5 ; cire, du 15 oct. 1883 ; décr. du 30 sept. 1906, art. 2 ; cire, du 20 oct. 1906. — Le taux de remplacement était 6 fr. par classe, en 1811 3, A. Nat. F1" 3114, n° 71 ; et, en 1821, Flm 3150, n° 83 ; — puis 8 fr. par jour de classe, en 1824, ib. 292 ; en 1825, Arch. L. le Gr., Corr. adm., I, 317 et 335. — 2. Le Conseil royal de l'Inst. publ., le 14 mai 1830, avise le Proviseur de L. le Gr. que désormais t nul congé ne sera accordé que pour raisons de santé, bien constatées, et pour une durée maxima de 3 mois » A. Nat. Fl" 78486, n° 1*. — 3. V. Appendices, Professeurs notamment, en philo. MM. Damiron, Jules Simon, Charles, Burdeau, Lévy-Bruhl ; en histoire, MM. Rio, Rosseeuw S. Hilair^, Wallon, Geffroy, Pigeonneau, Lemonnier, Malet ; en rhéto. MM. Bur- nout J. L., S. Marc-Girardin, Hatzfeld, Georges Perrot, Brunetière, G. Laa- sou, etc. — 4. Loi du 10 mars 1818, 'fit. II, art, 15 ; 5». —Loi du 27 juill. 1872, art, 20. Exemplaire d'engagement décennal, l5 déc. 1818, A. Nat F1" 3149,n° 100b. — 5. J. B. P. Ilumbert, par ex., avait été olficier de 1793 à 1797; Appendice, Profess. Rhéto suppre. De 1916 à 1918, M. Grillet, prof, d'histoire, lieutenant de chasseurs à pied ; blessé. — 6. Rapport au ministre de l'Intér. au sujet du Pry- tanée, vers le 12 brumaire an IX [3 nov. 1800] ; A. Nat. II3 2558, Doss. 8, nrs 7 t 8. — S1»*. Ord. du 17 juillet 1816, art. 27 ; cf. A. Nat. F» 3149, n° 95. Et en- core en 1850, A. Nat. F17 3602". — 6t8'. Arch. L. le Gr., Corr. admin , IV, n°» 1871, 1868, 1873, 1S82, 2272; A. Nat. F" F'" 3575; ce crédit, en 1844, était de 260 fr., ib. n° 3576. LE PERSONNEL PHOFESSEITIS 45 sences. Mais les absences dues aux exigences du jury demeuraienl aux frais des professeurs * du moins, étaient-ils libres de se dire que l'honneur déjuger des concitoyens vaut bien quelques sacrifices. Il est vrai qu'ils eussent préféré à la qualité de juré la qualité d'électeur, qji n'eût pas troublé la belle harmonie de leurs classes. On racontait, non sans malice, un peu ilus tard, que la capacité électorale n'était reconnue, sous le Gouver emont de Juillet, qu'à un seul censitaire, à Louis-le-Grand au concierge 2. Avec l'assiduité, la dignité semblait, chez le professeur, une vertu cardinale. On comptait sur la toque, la robe et l'épitoge, pour donner à l'enseignement plus de majesté 8. C'est à peine si les professeurs de sciences, obtenaient, en 1838, de se dispenser de cette obligation com- mune, assurant que b-urs démonstrations au tableau noir et les expé- riences de physique ou chimie s'accordaient mal av^c l'ampleur de la toge moderne s bis. Le proviseur et les Inspecteurs signalaient donc comme autant de suspects ceux qui osaient laisser leur rob-> suspendue dans les placards, proches du vestibule d'entrée 4. Des placards, ana- logues, aujourd'hui, existent encore, mais les robes en ont émigré. Elles ne reparaissent à la distribution des prix que parce que cette céré- monie est obligatoirem nt qualifiée solennelle», puisque les adjectifs font partie de notre patrimoine national. Par dérogation à notre conception vulgaire de la dignité, qui exige l'installation de l'auditoire avant l'apparition de l'orateur, les règle- ments, rédigés par des hommes avertis, imposaient au professeur d'en- trer en classe immédiatement avant ses élèves5. Et, pour les profes- seurs retardataires, les trésors d'indulgence de l'Administration s'épui- saient, en somme, assez vite * bis. Les choses extérieures pouvaient bien contribuer à établir la dignité de l'enseignement; la valeur morale et la valeur intellectuelle du maître se chargeaient surtout de la fonder. Eiles donnaient naissance à l'autorité. — La vie privée des professeurs de Louis-le-Grand souleva fort rarement quelques critiques 6. Mais leurs idées religieuses et poli- 1. Arch. L. le G'., Corr. admin., IV, n» 2163. — 2. Communicat. de M. Luc Andrieux, né en 1851, mort avocat à la Cour d'appel de Lyon, en 1909. — 3. Décret 17 mars 1803, Tit. XVI, art. 129; Statut du 4 sept. 1821, art. 30. — Insp. gén. 19 mars 1842; A. Nat. FH» 784S7, n° 39. — 3bi3 Arch. L. le Gr., Corr. coll., IV, n° 4410 — 4. Lettre du Recteur au Proviseur Rinn, 12 nov. 1847; Arch L. le Gr , Corr. adro., IX, n» 8641 ; oct. 1820, le Provi- seur signale des négligences dans le port de la rob->, A. Nat. FHu 3!50, n0 65.— 5. Statut du 4 sept. 1821, art. 30. — Bw». Au sujet de M. Artaud, agrégé di- visre de 2e, le Proviseur se plaint que ce professeur entre le dernier dans sa clause et en sorte le l", même avant ses élèves. Des désordres en résultent, oct- 1820, A. Nat. FI'h 3150, n° 65. — 6. Ainsi, pour M. II. de G. poursuivi pour le non-paiement d'un billet, Arch. L. le Gr., Corr. admin., V, n° 2860. — On trouve ces critiques dans le rapport annuel du Proviseur ; par ex. en 1844, au sujet de M. D., A. Nat. Fil» 78487, n° 43. 46 L ORGANISATION MODERNE tiques, surtout sous la Restauration ' et le Principat, qui préparait le second Empire 2, étaient officiellement signalées. 11 est vrai que le li- béralisme était alors en faveur, auprès des élèves et de leurs familles. Ils applaudissaient volontiers à ce que le gouvernement persécutait. Leur attachement, passager ou non, à cerlains professeurs vint souvent ds là. Apiès les journées de juillet, les idées libérales de M. Pierrot Deseilligny 3, professeur de rhétorique, le désignèrent, autant que son caractère et son talent, au provisorat de la maison. Et personne n'eut à regretter un pareil choix. Sous le second Empire, les élèves devinaient, paraît-il 4, que la plupart de leurs professeurs étaient républicains et. ils leurs en savaient gré, Ils avaient admiré le geste de ceux qui avaient préféré leur conviction à leur carrière et avaient refusé le serment 5. Du reste, la tradition de la maison était de ne blesser aucune conscience et les élèves étaient d'autant plus respectueux de leurs maîtres qu'ils leurs reconnaissaient plus de tolérance et plus de tact6. Les professeurs qui manquaient de prestige étaient presque toujours ceux qui manquaient de fermeté et d'adresse ; presque jamais, ceux qui manquaient de savoir et de compétence 7. La faiblesse du caractère était plus commune que la faiblesse de l'intelligence. Et aussi, pour que d'éminentes qualités n'achevassent pas de se flétrir à Louis-le- Grand, les Proviseurs dépensaient-ils des trésors d'ingéniorilé ; tout leur effort tendait à donner de l'avancement — hors du collège — à ces victimes du collège 3, dont l'exportation rehausserait le prix. Pour permettre à un professeur de suivre ses élèves deux années de suite, on avait eu l'idée, sous le Consulat et l'Empire, de le conjuguer avec un collègue en mathématiques, en littérature, en grammaire, deux professeurs alternaient ainsi leur enseignement 8 bis. Au lieu de se 1. Le 26 déc. 1820, le Proviseur écrit de M. Maugras A toujours fait preuve de sentimens monarchiques et religieux. » A. Nat. FI~h 3150, n° 80. De même, pour MM. Trognon hist., Artaud 2e, Pierrot rhéto.. Liez 2e Courtaud-Duverneresse 2e, qui cependant eurent à souflfrir des enquêtes administratives — 2. En 1850-51, notamment.— 3. En [1826-7], l'Inspection gén. écrivait sur M. Pierrot Beaucoup de zèle, beaucoup de talent, pour l'ensei- gnement ; ses opinions ont été mauvaises ; je ne crois pas qu'elles soient devenues meilleures; on assure qu'il les manifeste quelquefois ; le proviseur le nie for- mellement Je n'ai pas encore pu me procurer des renseignements crois cependant qu'il devrait être appelé par Mgr le Grand Maître, pour recevoir un avertissement sévère. » A. Nat. F17 — 4-6. Communications écrites d'an- ciens élèves. — Cf. Henry Dabot, Lettres d'un lycéen, p. 40; lettre du 10 oct. 1849. — A Nat. F17h 78488, n° 164 ; lettre du Recteur au sujet de M. Despois. — 7. Ainsi, JeanBapt. Pol. Humbert, prof, de 2e trop fable pour sa classe » dit le Proviseur, Laborie, en 1826, A. Nat. F17h 78485, n° 23. Le proviseur Pier- rot, en 1835, donne des preuves de l'incapacité de M. Humbert. A. Nat. FI^h 78486^ n° 19. — 8. Ainsi, en 1830 et 1840, pour MM. Humbert, Agon, Durozoir, pro- posés à l'Inspect. académique, à Paris ou en province. A. Nat. Fl"" 78486 n° 1a, 78487, nos 27 et 32. — 8Ws. Par ex. pour les Mathématiq., les Humanités, la Grammaire. Cf. les Appendices, Professeurs. — Lettre dAdam, prof, de 4e, peu avant le 13 mai, 1816, A. Nat. F» 3149, n° 37. LE rERSOXNEL PROFESSEURS 47 confiner à une seule classe, cet enseignement portait sur deux classes ; il montait, une année ; il redescendait, une autre année. En 1818, un arrêté prescrivit Dans les collèges royaux de Louis-le-Grand, de Henri IV et de Charlemagne, l'enseignement sera partagé entre deux professeurs ou agrégés, qui alterneront d'année en année '. » C'était ce qu'on nommait l'alternat. Or, peu à peu, les défauts de l'alternat, à Louis-le-Grand, parurent assez sensibles, au moins pour certaines classes. Ainsi, aux dernières annéesde Louis-Philippe, la moitié des élèves redoublait la classe de mathématiques élémentaires et les deux tiers, celle des spéciales. Ces élèves recevaient, par suite, non plus pour deux cours distincts mais pour le même "wirs, les leçons su^.cssives et souvent très différentes de deux professeurs 2. L'alternat existait alors à Saint-Louis mais pour une division et non pour les autres; il était près de disparaître à Henri IV. A Louis-le-Grand, le proviseur avait réussi à s'y dérober, jusque-là. Une cachait pas ses répugnances à s'y soumettre 3. Quanta la rhétoiique, l'usage était que deux professeurs fissent, à tour de rôle, la rhétorique française et la rhétorique latine. L'inspec- tion académique, en 1851, trouvait àLcuis-le- Grand cet alternat pré- udiciable aux élèves et même aux professeurs, qui, en réussissant moins bien dans telle ou telle faculté, peuvent, par cela même, y prendre et y répandre moins d'intérêt i. » Aujourd'hui, le vœu de 1851 est réalisé et dépassé. L'alternat n'est plus un droit ; il n'est mène plus un fait il demeure à peine un sou- venir. Les classes préparatoires à l'Ecole Normale Supérieure n'ont plus rien qui rappelle les Rhétoriques française ou latine d'autrefois ; leurs professeurs enseignaient, chaque année et avec une maîtrise pa- reille, les mêmes matières M. Henri Durand, jusqu'à son décès en 1918, la composition française et la version latine; M. Lafont, jusqu'à sa retraite, en 1919, le thème latin et la version grecque. Pour les ma- thématiques, dans le grand collège, il en allait de même MM. Hum- bert, Leconte, Riemann, Keraval, Combet et Bioche n'alternaient pas entre eux chacun d'entre eux gardait fidèlement sa chaire. Sans doute, de la Philosophie à la 4e, les Sections se sont mulipliées mais en Philosophie, chaque professeur a, chaque année, la même sec- tion; en Première, pas d'alternance régulière entre les 4 professeurs de lettres les uns font la même section deux ou trois ans de suite et laissent passer 2, 3 ou 5 ans, sans la reprendre. Mais on a fini par re- 1. Arrêté du 9 nov., art. 3. A. Nat. FH» 3150, n° 277. — 2-3. Rapport au Ministre de V\. publ., 29 sept. 1837, A. Nat. FIT» n° 38. — Note du Pro- viseur Pierrot, 31 août 1838, ib. 45 ; et sui tout rapport du proviseur Riun, 30 juill. 1845 ; A. Nat. K17n 78487, n° 52 ; note au ministre, oct. 1845, ib. n°* 61 et 62. — Rapport du provia. Rinn, A. Nat. F*»n 7S4Sd, u° 130. — 4. 25janv. 1851 ; A. Nat. Fi"» n» 158. 48 L ORGANISATION MODERNE uoncer, vu les difficultés du service, à donner toujours une même sec- tion à un seul professeur. — En seconde, le système du professeur unique de lettres est habituellement suivi, surtout dans les sections A et B ; depuis 1908, la dualité des professeurs de lettres a été parfois adoptée, pour les sections C. En Troisième, dans !es sections de latin avec grec, alternent généralement deux professeurs. Presque toujours, de même qu'en Quatrième, il y a un seul professeur par section. — Pour les mathématiques, de la 3e à la lre, les clisses de latin -sciences gardent, depuis de longues années, le même professeur. En somme, s'il n'y a plus d'alternat de classe inférieure à classe supérieure ou inverse- ment, il y a encore alternance entre Ls diverses sections d'une même classe. Mais voici la question capitale a-t-il été possible de permettre à un même professeur de suivre ses élèvss, d'une classe à l'autre? Pour les lettres, assez rarement et seulement pour la 3e A, Latin sans Grec, à laquelle les professeurs de 4e sont périodiquement appelés. Mais un professeur de 3e n'enseignant pas en 2e, ni un professeur de 2e, en 1", aucun d'eux ne pourra suivre ses élèves à moins d'être, de 3° promu en 2° ou de 2e en lr\ Et ce cas exceptionnel se présente, en effet *. Les mathématiques, dans les classes de lettres, de la 3e à la lr9, sont con- fiées aux mêmes professeurs, qui peuvent ainsi, trois années de suite, se consacrer aux mêmes élèves. On voit comment a été sauvegardé tout ce qui, dans l'ancien al- ternat, pouvait être utile; et comment le reste est tombé. Il n'en est pas moins vrai que certaines classes ont parfois un trop grand nombre de professeurs 2. Les élèves n'en souffrent pas seuls ; les professeurs, eux aussi, ont raison de se plaindre condamnés a enseigner, trop d'élèves différents, et parfois seulement une heure ou deux par se- maine, ils les connaissent trop peu devant cette foule bariolée, ils ne peuvent, sans d'excessives fatigues, réussir à donner leur mesure. Consacrer, par des distinctions honorifiques, la valeur morale ou in- tellectuelle des professeurs de Louis-le-Grand, cela fut longtemps une tradition que l'Université se gardait de laisser perdre. Dès 1800, le Consulat affichait publiquement le dessein de récompenser les maîtres les plus distingués 3. Sous le Premier Empire et la Restauration, une des plus hautes ambitions, pour un professeur, c'était d'être fait offi- cier de l'Université 4. La légion d'honneur était donnée d'une main moins avare que ce titre là. 1. En 1909-1910 pour M. Plésent et, en 1913-4, pour M G. de Bévotte, nommés de 2" en lre. — 2. Il arrive même, pour des nécessités de service, qu'une seule classe ait un professeur d'bistoire et un profess. de géographie ce dernier, une heure par semaine. — 3. Règlement du Prjtanée, 22 fructidor an VIII [9 sept. 1800], A. Nat. Hs 2528, n° 10 Tit. III, art. 18. — 4. Ainsi, pour 1810 et 1814,. Dubourguet et Landry, prof, de math., A. Nat. F17 3114, n°» 54 et 72. LE PERSONNEL PROFESSEURS 4'J C'est surtout depuis 1836 que chevaliers ou officiers de la légion d'honneur se multiplièrent à Louis-le-Grand ; certaines années, trois professeurs furent décorés à la fois 1. Les années les plus riches en no- minations ou en promotions s'espacent de 183G à 1847; de 18G0 à 1870 ; de 1877 à 1885 2; enfin, 1920. De la 6e aux mathématiques spéciales, chaque classe î avait ainsi ses élus et surtout la Rhétorique4, la philosophie 5, l'histoire ; ; à un moindre degré, la seconde 7, sinon les mathématiques 8, les sciences physiques 9 et naturelles10. Les langues vivantes, purent sembler, jusqu'en 1867, tenues à l'écart ". La croix ne s'épinglait pas presqu'uniquement sur des poitrines de quinquagénaires très mûrs ,2 ; elle était mieux que la discrète annonce de la retraite. Dès l'âge de 34 ans, on décorait MM. Merlet, Perrot, Pellat; à 35 ans, MM. Gaspard et Gernez ; à 36, M. Gaillardin ; a 37, MM. Masson et Pigeonneau 13. Jusqu'à la fin du siècle dernier, les professeurs titulaires décorés étaient la règle commune; ils sont aujourd'hui l'exception ; et à Louis- le-Grand comme dans les autres lycées parisiens. La politique a gagné ce que l'Université a perdu. Que devenaient les professeurs, en quittant Louis-le-Grand? D'au- cuns — sous Louis XVIII ou Charles X — étaient placés à la tête d'une Institution1*. L'administration faisait appel à quelques autres, comme censeurs1', comme proviseurs '• ou comme inspecteurs d'Académie, en 1. En 1867; remerciements du proviseur, 20 août, A. Nat. F 86471, Liasse L. le Gr., A, n° 18 ; id. en 18S5. — 2. De 1836 à 1847, 7 nominatious de 1860 à 1870, 11 ; de 1877 à 1885, 11. — 3. En 6», Beaujean, 1878 ; en 5, Pourmarin, 1845; en 4e, Barrot, 1850; Chambon. 1869 ; puis Rocherolles, Clairin, Peine, Sudre, Richardot, Lanusse. — 4. MM. Rinn, 1839; Lemaire, 1S45 ; Merlet, 1862 ; Perrot, 1866 ; Hatzfeld, 1867 Gaspard, 1870 ; Jacob, 1885 ; Hémon, 1890 ; et plus récemment, MM. Lafont, Durand, Morand, Berret, Mayer. — 5. MM, Maugras, 1821 ; Valette ; Janet, 1860 ; Charles, 1867 ; Charpentier, 1881; Burdeau, Belot, Colona d'istria, Malapert. — 6. MM. Gaillardin, 1847, offic, 1867; Pigeonneau, 1871 ; Hubault, 1877 ; Letnoine, 1888 ; Lemonnier, 1889 ; Darsy, Amman, Milhaud Kergomard, Fallex — 7. MM. Gros, 1836; Chardin, 1847 ; Delacroix, 1870; Marcou, 1878; Dejean de la Bâtie; Chastaing de la Filiolie. — 8. MM. Richard. 1837 ; Leca- plain, 1866 ; Bouquet ; Ribout et Burat, 1885 ; Niewenglowski ; Javary 1895- offlc. ; Humbert. —9-10. MM. Masson, 1843; Gernez, 1869; Lechat 1880 ; Pel- lat, 1884 ; Dybowski ; Mangin ; Péchoutre, Viard. — 11. M. Méliot en 1867 ; puis M. Beaujeu. — 12. Ainsi, 51 ans Jacob ; 52, Hubault et Marcou ; 53, Ribont ; 54, Leuoine ; 55, Burat et Halomon ; 56, Barrot et Lecaplain ; 57, Beaujean ; Meliot ; Maugras; 61, Lechat, etc. — 13. 38 ans, Gros, 1846; 40, Charpentier, 1881 ; Janet, 1860; Girard, 1860; 41, Charles, 1867; 42, Richard, 1837; Rinn, 1839; Hatileld, 1*67 ; Ilomon, 1890; 43, Lemaire, 1845; Delacroix, 1870 ; 45, Chardin, 1847 ; 46. Chambon, 1869; 49, Pourmarin, 1845. — 14. MM. Adam. 1816 ; Guyet, 1824 ; Duhamel, 1829. — 15. MM. Roger, 1834-8. à L. le Gr. ; puis. Louis ; Genouille, à Rouen, 1845; Pichot, à Versailles, 1875. — 16. MM. Pierrot à L. le Gr., 1830 ; Liez, à S. Louis. 1830 ; Lorain. à S. Louis, 1S37 ; Rinn, à L. le Gr., 1845; Lacroix, à Nantes, 1853 ; Wintzweiller, à Vesoul, 1911. 50 L ORGANISATION MODERNE province1, ou à Paris * bis. Un plus grand nombre, de leur chaire de Louis le-Grandou de l'inspection académique de Paris, étaient élevés à l'Inspection générale2. Le Rectorat lui-même3 attirait à lui plus d'un esprit distingué. La magistrature*, les bibliothèques5, la politique6 n'accaparaient qu'assez peu de transfuges. Mais, pour l'enseignement supérieur, Louis- le-Grand sembla parfois être un véritable séminaire Universités étran- gères7, Facultés de Province3, Ecole normale supérieure8, Sorbonne 10, Collège de France11, Ecole des Chartes 12, Ecole Polytechnique 13;Faculté de Médecine131'3, Muséum d'Histoire naturelle1*. L'Institut ouvrit quarante-trois fois ses portes aux anciens profes- seurs de notre maison15 l'Académie des Beaux-Arts en accueillit deux, MAL Cogniet et Lemonnier ; l'Académie des Sciences en reçut dix MM. Liouville, Duhamel, Bouquet, Tisserand, Darboux, Violle, Daslre, Gernez, Baillaud, Mangin ; onze également, l'Académie des Sciences AIo- rales MM. Mentelle, Laromiguière, Damiron, Jules Simon, Paul Janet, Rocseeuw-Saint-Hilaire, Cheruel, Waddington, Bergson, Delbos, Lévy- Bruhl ; quatorze, l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres MAL Champagne, Mentelle, Gail, Rochelle, burnouf, Wallon, Alexandre, Dehéque, Quicheral, Georges Perrot, Bréal, Alfred Croiset, Mâle, Glotz, et, parmi eux, elle choisit à deux reprises son secrétaire perpétuel 16. L'Académie française, elle, admit dans sa compagnie MAL Saint-Marc Girardin, Jules Simon, Brunetière et Bergson. Tous les noms de cette pléiade ont su dire magnifiquement, dans les Lettres et la Science française, la valeur intellectuelle du corps professoral de Louis-le-Grand. Quand la carrière des professeurs s'achevait dans notre maison, elle s'y poursuivait presque toujours de paisible façon. Une fois titularisé, 1. MM. Roberge, 1836; de Salve, 1853; Frin, 1876; Beaujean, 1879. — l*1». MM. Privat-Deschanel, 1868; Aubert-Hix, 1373 ; Combarieu, D. Roustan, G. de Bévotte, etc. — 2. MM. Noël, avant 1803; Castel, 1809; Burnouf J. L., 1830; Artaud N. L. M. ; Ozaneaux, 1835; Benj. Lévy, 1873 ; Niewenglowski, 1895 ; Cahen ; Hémon ; Gallouédec ; Belot. — 3. MM. Ozaneaux, 1830 ; Thuillier, 1835 ; Barberet, 1850 ; Rinn, 1854 ; Charles, 1875. — 4. M. Lou- vrier, devenu procur. du roi, nov. 1816. — 5. M. Baudon-Desforgec, devenu bibliolhéc. de l'Univ. de Paris, 1846. — 6. MM. Chevallier, en 1850 ; Bur- deau, en 1881 ; Wallon, en 1849 ; Lintilhac, en 1898. — 7. M. Rudler, à l'Univ. de Londres, 1912. — 8. MM. Ch. Benoit, à Nancy ; Geffroy, à Bordeaux, 1S52 ; G. Weill, à Caen, 9. MM. Damiron ; Bersot; Gernez; Crouslé ; Goumy ; Lanson ; Lévy-Brubl ; Bouquet ; Abraham. — 10. MM. Maugras ; Delbos ; Janet ; Wallon ; Geffroy ; Pigeonneau ; Glotz ; S. Marc-Girardin ; A. Croiset ; Crouslé. Marcou ; Ch. Benoît; Lanson ; Lintilhac; Rudler; Mâle ; Beljame ; Morel ; G. Reynier ; Bouquet; Darboux; Luc. Poincaré. — 11, MM. J. L. Burnouf; Rinn; Bréal. — 12. Dupont-Ferrier. — 13. MM. Duhamel ; Jamin. — 13bu. M. Raph. Blanchard. — 14. M. Mangin. — 15. A 37 professeurs, car 4 furent de 2 classes de l'Institut MM. Champagne ; Mentelle ; Jules Simon ; Bergson. — 16, MM. Wal- lon, de 1873 à 1904 ; Perrot, 1904-1914. LE PERSONNEL »R0FE8SE1 51 un professeur était, de fait, inamovible1. En plus d'un siècle, on ne citerait pas une seule révocation 2. Lps déplacements, contre le gré du titulaire, étaient eux-mêmes fort rares*. Les démissions ne se produi- saient guère que dans les moments de crise politique et encore étaient- elles exceptionnelles '\ Dès que les professeurs sont entrés dans notre établissement, disait, en 1838, le Proviseur, ils n'en veulent plus sortir8 ». L'avancement était assuré par des règles fixes, dont l'applica- cation ne faisait guère, chez nous, de victimes. De promotions en pro- motions, les professeurs s'acheminaient peu .à peu, d'un pas égal ou alourdi, jusqu'à la retraite. Un petit nombre mourait avant de l'avoir obtenue *. Comme pour les anciens soldats, Napoléon avait rêvé de construire, pour les anciens Universitaires, la maison des Emériles », où les pro- fesseurs retraités auraient pu trouver un foyer. Celte maison, qui aurait dû s'achever dès 1809 7, ne s'ouvrit point. A défaut de cette maison de retraite, une pension de retraite fut accordée aux anciens professeurs8; leur ambition était, sous la Res- tauration, de l'obtenir seulement après 30 ans de services 9 ; sans quoi, elle paraissait insignifiante, car elle était basée sur le traitement fixe et non pas sur l'éventuel 10. Ils ne faisaient guère, avant 60 ans d'âge, valoir leurs droits à cette pension ". En certains cas, dès 1. En 1825, Je Proviseur Laborie se plaignait de cette t prétendue inamovibi- lité. » A. Nat. F1"h 78485, n° 6d. Cf. Jules Simon, Premières années, pp. 272- 274 ; Fr. Sarcey, Souvenirs de Jeunesse 1885, p. 125; Ern. Bersot, Questions actuelles 1862, p. 24. — 2, Lettre de M. de Corbière au Gr. Maître, 8 juill. 1822, pour révoquer M. Trognon, qui fut maintenu ; A Nat. Fl~» 3150, n° 173. — En 1^21, M. Roussel, profess'. de 5e, fut suspendu 2 mois. A. Nat, F^» 3150, nos 82-88. — 3. M. Courtaud-Divernéresse, agrégé de 2e, fut en 1835 transféré malgré lui de Louis le Grand à Bourbon et il protesta. A. Nat. Fl'"78486, n° 19. — 4. En 1851, par ex. MM. .Jacques, Deschanel, D^-pois ; cf. à ce sujet, le 7 déc. 1851, lettre du Recteur Cayx, au Ministre, A. Nat. FI"» 78488, n 164. Quelques professeurs souffrirent de la Restauration Liez 2e, Artaud 2e, Pierrot Rhét. , Trognon Hist.. — 5. M. Pierrot-D., le 18 août 1838 A. Nat. Fl"» 78436, n° 46. — 6. Ainsi, MM. Luce de Lancival, en 1310; Lemarchand, 1820; Marcou, 1832; Ribout, 1854; Maillet, 1897; Lelorieux, 1901; Mathis, 1906; Morand, 1910; Mul- ler, 1914. - 7. Art 123 et 127 du décret du 17 mars 1808, Tit. XV; et Tit IX ; et A. Nat. F'7 1345, n° 55 Décret 22 mars 1812. Tit. Il, art. 5. — 8. Décret» du 17 mars 1808, art. 123 et ss. ; du 22 oct. 1810, art. 1-3; du 17 fév. art. 82 loi du 9 juin 1^53, art. 5, §§ 1 et 5 ; art. 11. $§4,5; décr. du 9 1853, art 29, 30 ; décr. des 22 juill. 1895 ; 27 mai 1897 ; loi de finances des 30 déc. 1903, art. 18, et 26 déc. 1908, art. 37, etc. — 9-10. Observation du prof. Laran, 30 sept. 1825; A Nat. Fn 3150, n° 312.— 11. Ex. à 59 ans, M. Légit, pr. ail.; 1905; Roche, 1895 ; a 61 ans, MM Ans, lett., 1909; Gaspard, 1896; Merlin, lett., 1903 ; Riquiez. ail., 1907 ; 62 ans, MM. Barrot, 1856 ; Gartault, 1^7."> ; Hnyot, 63 ans, MM. C nouille, 1910; Grumbacli, 1902; Jacob, 1^97 ; Jully, 1894 ; Lange, 1905; LUjoières, 1895; Pressoir, 1913; 64 ans, E. Darsy, 1913 ; 65 ani MM bos, 1828 ; Peine, 1914 ; 66 ans, MM Sévrette, 1897 ; Rocherolles, 1907 67 ans. 52 L ORGANISATION MODERNE 50 ans' ; en d'autres, à 75 ans seulement2. C'était, d'ordinaire, une question d'espèces, que la santé et le succès du professeur, autant que les circonstances, se chargeaient de résoudre. En somme, de tout ce qui précède, il résulte qu'un professeur titu- laire à Louis-le-Grand fut, pendant près d'un siècle, et surtout quand il enseignait dans les classes supérieures, un homme dont la situation sociale, matérielle ou morale, pouvait paraître enviable*. Il faisait partie d'une élite universitaire. Il était quelque chose et il dépendait de lui d'être quelqu'un. M. Boudhors, 1894 ; 68 ans, MM. Gay, 1896 ; Marcou, 1894 ; 70 ans, MM. Hatzfeld, 1894; Bernard, 1893. — 1. M. Agon, en 1845; — à 55 ans, MM. Baudon-Des- forges, 1846 ; Koell, 1894. — 2. M. Javary, en 1909. — 3. Cf. Luce de Lancival, Discours à la Distrib. des Prix du Lycée impèr., 1808 ; début et pp. 16-18. 90 ..... . ! i i 80 i 76 Prof 70 A V 60 1 II 50 . y- AT 1 r W 1 40 1 j 55 50 33 20 .26 Prof." / \2l/ V23 24~~ / 27,-, » N / f/'T9 \7 l / / / / / M V'16 10 r i t i M 8 '-— '9 0 n oo n 10 li '20 IS 50 IS Fig 40 IS 75. — Nombre 50 des pH ] PI. XXVIII. 1870 1880 1890 1900 1910 1920 des maîtres, de 1800 à 1920 CHAPITRE III Les Maîtres Gomme les administrateurs, comme les professeurs, les maîtres étaient une des pierres angulaires de Louis-le-Grand. Longtemps et surtout dans la première partie du dernier siècle, ils parurent déshérités, sans fortune et sans espoirs ; puis, peu à peu, on vit se relever leur situation, leur statut s'améliorer, leurs horizons s'éclaircir leur car- rière se dessina. Il s'agit seulement de savoir comment. Dans quelle mesure varièrent leur nombre et leur hiérarchie, leur recrutement, leur nomination, leurs garanties et les étapes diverses de leurs cursus honorum ? En quoi consistaient leurs fonctions, dans quel esprit les remplissaient-ils et à quoi les acheminaient-elles? Voilà, sans doute, bien des questions et dont plus d'une est délicate les documents, du moins, se chargeront de nous donner des réponses précises. Le nombre des maîtres ne fut jamais très considérable à Louis-le- Grand et sa courbe * ne connut guère les oscillations que nous avons notées dans le graphique des professeurs. C'est généralement entre la vingtaine et la trentaine que le nombre des maîtres se maintint. Il est curieux de constater que ce nombre, en dépit des modifications de l'effectif scolaire et de l'inlernat, est sensiblement le même en 1807, sous la Restauration, sous le Gouvernement de Juillet ou de nos jours. H fut dépassé de 1846 à 1870 et, en 1869, porté à 40. L'Inspection gé- nérale veillait à la suppression des emplois inutiles. La règle était, depuis l'origine, qu'il y eût, au moins, un maître pour 25 élèves 2 ; en septembre 1828, elle avait accordé un maître à 20 élèves !bis ; elle admet aujourd'hui un maître pour 35 élèves. 1. Planche XXVIII, fig. 75. — 2. Règl. du 19 sept. 1809, § IV, art. 31. Lettre de Champagne, proviseur de L. lo Gr., au Gr. Maître, 22 fév. 1S10 Les règle- mens de l'ancienne Université, ceux des Lycées, ont fixé constamment un maUre d'étude pour 25 élèves... » A. Nat. F'"» 3104, n» 53. — 2liis. Arrêté du 5 août 1828, art. 1. Arch. L. le Gr., Corr. admin., III, n° 1004 et circulaire du 30 août t'6.. 54 L OltGANISATIOJS MODEREE Le progrès des maîtres ne doit donc pas être cherché dans le progrès de leur nombre. Mais la transformation de leur hiérarchie a pu favori- ser quelque peu leur relèvement universitaire. Le nom officiel qu'on ne cessa de leur donner, depuis 1800, c'était celui de maîtres » ; l'argot des Ecoliers, depuis Louis-Philippe et probablement avant lui, employait à Louis-le-Grand, ce terme de pion1 », par lequel la langue populaire désignait, vers 1830, un homme pauvre et sansappui 2. Ces appellations uniformes dissimulaient plus ou moins aux yeux du public des catégories très différentes de matires. La plus élevée ce fut, jusqu'en 1853, celle des maîtres d'étude titulaires ; depuis 1853, celle des maîtres répétiteurs de lro classe ; depuis 1909, celle des professeurs adjoints. Aux degrés inférieurs de l'échelle des maîtres, se trouvaient, sous le Consulat et l'Empire les sous-maîtres, les maîtres surnumé- raires du Prytanée ; les maîtres suppléants du Collège de Paris puis du Lycée-Impérial; sous la Restauration et le Gouvernement de Juillet, les maîtres supplémentaires et surnuméraires et, au-dessus d'eux, les maîtres d'étude à nomination provisoire ; sous Napoléon III et les pre- mières années de la 3e République, les aspirants répétiteurs; depuis 1875, les auxiliaires; enfin, les répétiteurs stagiaires, et, depuis 1902, les surveillants d'internat. De 1891 à 1902, la hiérarchie élève, aux degrés supérieurs, les répétiteurs titulaires, les répétiteurs division- naires, les répétiteurs principaux, les répétiteurs généraux*. Depuis 1902, les surveillants d'internat ont remplacé, dans leur service, les ci-devant répétiteurs divisionnaires. Si la petite armée des maîtres comptait peu d'unités, on ne saurait donc dire qu'elle comptât peu de grades. Son recrutement, à l'origine, avait été fort malaisé en 1808, devant tout le Lycée Impérial, Luce de Laucival affichait l'espoir que l'orga- nisation de l'Université allait mettre fin à la disette, chaque jour crois- sante, des maîtres d'étude* ». Les anciens élèves de la maison étaient choisis de préférence, sous le Premier Empire, comme sous la Restaura- tion, sons Louis-Philippe et les premières années de la Troisième Ré- pubique*. H avait fallu renoncer et très vile à l'utopie de 1810, qui 1. H. Dabot, Lettres d'un Lycéen [de L. le Gr., 1846-49], passim. sur les pions à L. le Gr., juill. 1864, A. Nat. FHh 82784, Liasse B, n° 5. — 2. Dict. de la Conversation, 2 édit. 1878, t XIV, p. 581 ; v Pion. Cf. A. Nat. F 93185 ; coupure du Voltaire, 28 mars 1883 et réponse de L. Pouard, licencié en droit, répétiteur au lycée L. le Gr. et M. Ameline, docteur en médecine, répétiteur au lycée S. Louis ; ils écrivent à Em. Bercerai, qui s'était mépris sur les pions. — 3. Décret du 28 aoiH 1891, art. 3 Dans les lycées, les répétiteurs titulaires se répartissent en répétiteurs divisionnaire* et répétiteurs généraux. Les répéti- teurs titulaires, appartenant à la première classe, peuvent recevoir le titre de répétiteur principal. » Cf. Décret du 29 août 1891, art. 1. — 4. Palmarès de 1808 Discours à la distrib. des Prix, 6 août 1808, p. 18. — 5. Au début de 1810. Lettre du Proviseur Cbampagne, au Grand-MaiLre ; A. Nat. F'7h LE PERSONNEL 55 avait dicté ce petit article des statuts du 24 août Nul ne pourra être maître d'étude dans un lycée, qu'il n'ait été élève de l'Eco'e Normale1». Le Lycée Impérial avait dû ouvrir ses portes à d'anciens sous-officiers et, semble-t-il, les entrebâiller, tout au moins, pour le* prêtres mariés2. En 1828, Is ministre, M. de Valimesnil, écrivait en vain Il est essen- tiel de ne choisir, pour les fonctions de maîtres d'étude, que des sujets qui se destinent à la carrière de l'Instruction p ib'.ique * ». En I8i5, s' piranl des vœux d'un ancien proviseur de Louis-Ie-Grand, M. Laborie, le ministre, M. de Salvandy, annonça la création d'Ecoles normales secon- daires* destinées à pourvoir 1p^ collèges royaux dj maîtres d'Etudes et de régents ». Ce projet resta lettre morte 3bis. Il avait bien fallu 'fermer les yeux et accepter quelques épaves des administrations, des Grandes Ecoles, de l'industrie, du commerce; quelques jeunes gens poursui- vant leurs éludes de droit ou de médecine*. On faisait accueil à d'an- ciens précepteurs particuliers5 et, de 1820 à 1860 surtout, à d'anciens maîtres ou professeurs d'Institutions ou Pensions provinciales et pari- siennes*. Et aussi, à d'anciens cbefs d'Institutions " et à d'anciens principaux de collèges8. Les anciens récents abondaient 9, beaucoup plus que les anciens chargés de cours10. Avant lo décret du 17 août 1853, parmi les maîtres appelés à Louis-le-Grand, 18 °/0 seulement avaient fait un stage en province ; de 185i jusqu'au décret du 29 mars 1891, 70 % firent ce stage " ; pour la plupart des maîtres, les collèges ou les lycées de province étaient ainsi devenus la voie la plus sûre conduisant à Louis-le-Grand. Et au stage provincial. s'ajoutait bien souvent un stage parisien. La durée de ces deux stages était très inégale. Le stase en province était presque toujours plus long que le stage à Paris et quelquefois beaucoup plus. Dans 79 cas sur 100, le stage à Paris s'étendait de 1 à 3 ans, et le stage eu province, de 2 à 8 ans. Nous pourrions citer un 3104, n° 53 ; en 1826, Nicole! V. J. A ; en 1835, Sahuqué ; en 1851, Petit Ch. M. A. ; eD 1850, Gay Ch. V en 1853, Brousseaud ; en 1861, Gour- doux ; en 1S68, Hérelle, et 27 autres, de 1875 à 1884, nommés directement maîtres à L. le Gr., étaient anciens élèves de la maison. Areh. L, le Gr. ; Reg. du Per- sonnel. — 1. Rabany, maître au Lycée Impérial, en 1815, sortait cependant de l'Kc. normale. — 2. A. Nat. F" 3149, n° 5. — 3 Arch. L. le Gr., Corr. adm. III, n° 1094. — 3his. Ordonn. du 6 décembre 1845, art. 1. Il sera établi dans les ville* possédant des Facultés, qui seront ultérieurement désignées, des écoles normales secondaires, etc. — M. Laborie, dès le 2'. 2; du 8 janv. 1887, art. 11, § 2 ; du 28 août 1891, art. 10, $ 1 du 30 juillet 1902, 60 l'orgamsation moderne qu'il outrepassait ses droits ; M. Pierrot-Deseilligny, à son tour, dut se justifier à ce sujet1. Le proviseur était simplememenl autorisé à prononcer, non la révocation de ces maîtres, mais leur suspension et à proposer leur changement et leur destitution. Le ministre, seul, statuait. Et, pour assurer au ministre l'exercice efficace de ses droits, le proviseur devait, chaque année, transmettre au recteur le tableau complet des maîtres 2. A l'époque où les pouvoirs du proviseur étaient moins limités qu'ils le furent plus tard, M. Champagne avait eu l'occasion d'en souffrir ses maîtres d'études, en 1809 et 1810, l'abandonnaient un à un. Douze le quittèrent en cinq mois, sous des prétextes plus ou moins mensongers, pour passer au lycée Napoléon. M. de Wailly les attirait par l'appât d'un travail moitié moindre et d'une liberté double 3. Pour arrêter cet exode, l'autorité du Grand-Maître et la menace de ses foudres apparurent à notre proviseur comme le salut suprême et il y recourut 4. Malgré tout et si diminués qu'ils fussent, les droits du proviseur suffisaient parfois pour accélérer ou retarder, compromettre et décourager l'avancement de certains maîtres. Depuis 1853,1a durée minima des divers stages fut précisée 5 ; mais la durée maxima ne pouvait l'être, l'ancienneté étant trop souvent une prime aux abus. L'inégalité, dans la durée des stages du même ordre, était donc inévi- table. Le proviseur, du reste, avait à tenir compte, dans ses propo- sitions au ministre, non pas seulement des aptitudes, du caractère et de l'esprit des maîtres, mais aussi de leur âge, de leurs services anté- rieurs, de leurs grades. A Louis-le-Grand, certains maîtres, avant d'être nommés provisoires, attendirent 18, 17, 14 mois et d'autres 7, 5, 4, 3, mois ou 1 mois 1/2 ; avant d'être nommés aspirants, certains postulaient 7ou 10 mois et d'autres, 2 ou 3; une fois nommés aspirants, ceux-ci n'obtenaient leur promotion qu'après plus de 3 ans, de 2 ans, d'un an, et ceux-là, après 8, 3 ou 2 mois. Tels maîtres provi- soires avaient à patienter 5 ans 1/2, 5 ans, 4 ans 1/2. 3 ans, 2 ans 1/2, 2 ans et tels, un an tout juste ; enfin si tels répétiteurs de 2e classe piétinaient 8 ans 1/2, ou 6 ou 4 ans, tels autres étaient, après 15 jours, nommés à la 1er* classe 6. En faisant leur part aux noies du Proviseur, du Recteur, des Ins- pecteurs, le Ministre réglait de plus en plus la carrière des maîtres ; 1. Cf. note 1-2, p. 59, blâme cite du 16 nov. 1821 et lettre cit. du 9 janv. 1832. — Cf. Lettre de Guizot au Proviseur, 6 cet. 1834 et lettre du Recteur audit Proviseur, 10 ocf. 1S34 ; Arch. L. le Gr., Corr. admin., V, 2778 et 2790 — 2. Lettre du Recteur au Proviseur, 5 févr. 1828, Arch. L. le Gr., Corr. admin., II, n° 909. — 3-4. Arch. Nat. FHh 3104, n» 53 ; lettre de Champagne au Gr. Maître, 22 févr. 1810. — 5. Décret du 17 août 1853, art. 4 — 6. Toutes ces affir- mations sont prouvées par l'analyse comparative de tous les dossiers des maîtres, contenus notamment dans les registres du Personnel, aux archives de L. le Gr. LE PERSONNEL I MAITRES 61 il les choisissait, il les nommait, il les déplaçait, il les révoquait, il décidait de leurs promotions. Ils lui appartenaient parce qu'il les payait. A vrai dire, pour avoir des maîtres à lui, le Proviseur de Louis-le- Grand avait imaginé, quelque temps, de les mettre en marge du budget universitaire. Nos maîtres surnuméraires, expliquait-il, en mars 1833 *, ne reçoivent aucun traitement de la maison, mais ils sont rétribués par les répétitions particulières, demandées par les familles et payées par elles. Le prix de ces répétitions est fixé à 18 francs par mois et il est permis à chaque maître supplémentaire d'en avoir jusqu'à six... Cette ressource des répétitions étant éventuelle, il n'y a pas un de ces maîtres qui n'aspire à devenir maître de quartier ». Aussi bien, une fuis maître de quartier, il avait un traitement fixe. Ce traitement fixe, pour les maîtres titulaires, était, en 1800, de 400 à 700 francs 2 ; entre 1804 et 1853, de 1200 francs, qui pouvaient être élevés jusqu'à 1500 francs, après 10 ans de séjour à Louis-le-Grand et à 1700 francs, pour les maîtres admissibles à l'agrégation 3 ; de 1859 à 1891, les maîtres répétiteurs à Louis-le-Grand eurent, suivant leur classe, 1200, 1500 ou 1800 francs * ; ils obtiennent aujourd'hui de 2300 à 4900 ; et même, quand ils sont assimilés aux 'professeurs de collège, ils peuvent atteindre francs *. Ces augmentations sont, depuis 1891, beaucoup plus sensibles que celles dont les administrateurs et les professeurs ont bénéficié ; comment s'expliquent-elles ? Tout d'abord, elles comprennent le» indemnités du logement et de la nourriture. Jusqu'au 1er janvier 1892, l'internat des maîtres était obligatoire s. Mais chaque maître, fùt-il marié, veuf avec enfants ou soutien de famille, avait l'obligation d'habiter seul au lycée 7. On avait pu jadis, dans la première partie du xixe siècle, admettre, en fait, les professeurs mariés dans les appartements disponibles à Louis-le-Grand 8. Pour les maîtres, rien de pareil. Ils étaient réputés célibataires. En réalité, presque tous se condamnaient, de bonne grâce ou non, à buuder le mariage. La congré- gation laïque, rêvée par Napoléon, pour l'Université, avait en eux ses représentants suprêmes. 11 était besoin, pour ces maîtres, d'un courage peu commun pour céder aux tentations conjugales et se risquer 1. Rapport du proviseur Pierrot à l'Inspecteur général, le 11 mars 1833 F17 3183.— 2. Etats des appointerons au Coll. de Paris; pluviôse an VIII. P17h 3517', n° 22 ; vend. an 23'' ; 9 fructid. an IX. A. Nat. II 2558, doss. 7, n° 36. — 3. 4e trimestre an XII [commencé le 1er messidor an XII, ou 20 juin 1804], A. Nat. FHb 3517», n 27 ; id. 1" trimestre an XIII, ibid. arrêté du 5 août 1828, art. 3 et 8 ; décrets du 16 janv. 1817. art. 30 et du 17 août 1S53, art. 12—4 Déoreta du 27 jnill. 1857. art. 10 ; 27 janv. 1877, art. 8. — 5- Dé- crets du 29 août 1891, art. 2 20 mai 1897, art. 1 ; 18 dot. 1901, art. 1 ; loi bud- gétaire de 1910. — 6. Décret du 29 août 1891. — 7. Règlent, du Prytanée, juill. 1801, Tit. III, art. 6; A. Nat. H 2528. — 8. Supra, p. 35. 62 L ORGANISATION MODERNE à fonder un foyer précaire nous connaissons 2 de ces audacieux, en 1829 1 ; 2, en 1833-1 2 ; 2 encore, en 1851 3 ; 2, en 1885, et 4 en 1891*. Il leur fallait prélever sur leur traitememenl îa somme nécessaire pour loger hors du lycée leur femme et leurs enfants. L'externement accordé aux maîtres répétiteurs *bis eut pour effet certain, le mariage de 300 d'entre eux, en 5 ans. A Louis-le-Grand, dès 1896, un tiers avait déserté les bannières du célibat 6. En 1891, l'indemnité de logement avait été eslimée au même prix qu'en 1853 500 francs, elle ne fut même que de 300 francs, pendant l'année 1891. Ce qui nous semblerait aujourd'hui quelque peu idyllique. D'autant mieux que l'indemnité de nourriture fut, elle aussi, évaluée à 500 francs 6. L'obligation de s'asseoir à Louis-le-Grand, autour de la table com- mune Gbis, élait beaucoup moins pénible aux maîtres que leur inter- nement. Des couverts d'argent ne leur furent donnés qu'à partir de 1845-6 7. Jusqu'à 1918-19 quelques uns de ceux qui se réjouissaient déloger au dehors avaient conservé l'ancienne tradition de prendre ensemble leur repas 8 ; et, pendant la guerre de 1914-1918, ils rendaient volontiers hommage à la qualité et à la préparation des mets. La conversion, en espèces monnayées, du droit des matlres au logement et à la nourriture ne suffit pas, bien entendu, à expliquer les i. A. Nat. FHh 78485, n° 41 1 juill. 1829 ; et 21 2. Et 24 cé- libataires ; A. Nat. FHh 78486, n° 20 à la même date, 11 prof, mariés et. 4 cé- libataires.— 3. MM. Beauvais et Bastide. —4. Au terjanv. 1891, dans l'Université de France, il y avait 132 maîtres répétiteurs mariés sur 1685. Communicat. de M. Guillo. — 4bis. Depuis 1903, logent au lycée les seuls surveillants d'internat. — De 1892 à 1902 y logèrent ies répétiteurs dits divisionnaires ».Les répétiteurs dits " généraux internes i pouvaient loger au dehors, mais, sans indemnité de logement. Seuls les répétiteurs dits généraux externes » recevaient, pour leur logement au dehors, une indemnité de 500 fr. ; cf. décret du 20 août 1891. art 20. — 5. Au 31 déc. 1896, dans l'Université, 422 maities étaient mariés sur 1772, dont 9 à L. leGr. Communicat. de M. Guillo. — En 1917, à L. le Gr , il y avait, parmi les maîtres, y compris les mobilisés, 2 veufs. 7 mariés et 6 célibataires. — 6. Aujourd'hui à L. le Gr. cf. note 8, le chifire forfaitaire de la nourriture est évalué 600 fr. par an. Contrat entre le Proviseur et les surveillants d'iuter- nat. — 6bi3. Règlem. de police pour les Lycées, 19* sept. 1909; § IV des maîtres d'étude, art. 24. Ils [les maîtres d'étude] mangeront avec les élèves. Par exception, en 1830-1, 3 maîtres et en 1832-3, un maître à L. le Gr. n'étaient pas nourris ; A. Nat. Fi'n 78485, n° 88 et 784*6, n° 7 — Cf. arrêté du 17 mai 1833, art. 4, Arch. L. le Gr., V, n° 2508. — 7. Arch. L. le Gr., Gorr. admin., VIII, n°7075; lettre du Recteur au Proviseur, qui avait demandé un crédit de 1500 fr. pour l'achat de 3 douzaines de couvert d'argent, à l'usage des maîtres — 8. Les maîtres qui prenaient leurs repas à L. le Gr. versaient mensuellement 60 fr. à l'Economat, en 1919 ; en 1916-7, trois répétiteurs étaient dans ce cas. — Ces maîtres peuvent prendre au lycée leurs repas, même pendant les vacances, et ne versent rien à l'Economat, s'ils mangent au dehors. Ils ont une salle à manger spéciale. Le menu est celui des élèves, un peu plus copieux. LE PERSONNEL MAITRES 63 récentes majorations de leur traitement. Aussi bien, d'autres causes ont agi. Laisser subsister plus longtemps un fossé, entre les maîtres et les professeurs, a paru, non sans raison, dommageable aux intérêts universitaires. Les collaborateurs d'une même œuvre ne peuvent guère s'ignorer mutuellement sans péril ; à Louis-le-Giand, maîtres et professeurs gagnent souvent à se rapprocher et les élèves n'y perdent jamais nous l'avons vérifié bien dts fois. Il n'était donc pas mauvais de diminuer l'écart entre le traitement accordé à un professeur débu- tant et à un. maître proche delà retraite. Et puis, à ceux des maîtres qui ne s'évadaient pas du répétitorat, il était bon que le répétitorat permit de vivre ; il fallait qu'il pût, au besoin, se suffire à lui-même. 'Enfin si les traitements des répétiteurs furent relevés plus que beaucoup d'autres, depuis un quart de siècle, c'est peut-être que, pendant trois quarts de siècle et davantage, on les avait négligés, sinon oubliés ; on fit beaucoup pour eux, depuis 1891, parcequ'avant 1891 on avait lait trop peu. Toules ces raisons de se mettre hors de page, les répétiteurs ne les découvrirent pas en un seul moment ; elles étaient anciennes. Mais un jour est venu où ils ont su les grouper, les ordonner, les faire valoir et, grâce à certains appuis, assurer leur triomphe. Les maîtres étaient une des victimes de l'internat ; c'est à la défaite de l'internat que l'opinion jugeait équitable d'associer leur victoire. Et, dès 1902, à Louis-le-Grand, où l'internat jadis ne se concevait guère sans les maîtres titulaires, les maîtres provisoires par excellence ont un nom significatif ce sont les surveillants d'internat '. Maîtres stagiaires et maîtres titulaires, tous avaient fini par être en- globés dans le corps enseignant ; dès 1839 2, l'Université avait adopté jusqu'aux surnuméraires. Leurs émoluments furent assujettis, comme ceux des maîtres provisoires et des maîtres définitifs, aux retenues pour la retraite. Tous étaient invités à contracter un engagement décennal. Ils devaient se vouer à l'Instruction publique, puisque l'Université leur faisait une carrière, de mieux en mieux définie, soit dans le présent soit dans l'avenir. 1. Ils sont choisis par le Proviseur décret du 31 mai 1902, art. 2, § 4 et décret du 1 sept. 1904, art. 1 ; ils ont 400 Ir d'émoluments annuels ; quelques-uns ce- pendant sont au pair; ils sont, de plus, lo^és, nourris, éclairés, chauffés. Tons ou presque tous font de la médecine, de la pharmacie, du droit ou préparent soit une licence, soit l'examen d'entrée d'une grande Ecole. Leurs fonctions consistent à assurer, tous les jours, les services dans toutes les études, dans tous les dor- toirs, depuis le soir à 19 heures jusqu'au lendemain, à S heures ; le service des dimanches, congés et vacances, ainsi que les services hors du lycée promenades, théâtres, etc.. Ils assurent le remplacement des répétiteurs absents, moyennant une rétribution supplémentaire.— Un contrat particulier est passé entre le Pro- viseur de L. lo Gr. et cliaqu- surveillant d'internat. — 2. Ord. roy. du 17janv. 1839 et circul. ministér. du 1" mars 1839; Arch L. le Gr., €>»>•. admin., VI. n> 3935. 64 L ORGAMSATIOE MODERNE Le présent, c'était la besogne quotidienne et les fondions assignées à chacun par le Vice-Recteur et le Proviseur. Il fallait à Louis-le-Grand prélever annuellement *, sur le nombre des maîtres, les surveillants gé- néraux, dont le nombre varia de 2 à 4 ; les maîtres — 3 à 5 — chargés des classes élémentaires ; le secrétaire de l'administration, aidé ou non d'un adoint ; le bibliothécaire ; les préposés à l'infirmerie, au parloir, aux arrèls ; les maîtres de quartiers, chargés chacun d'une étude le nombre des études a varié semble-t-il de 9 à 23 2. Enfin, pour remplacer les maîtres absents ou malades, il fallait encore des maîtres suppléants, surnuméraires, supplémentaires ou auxiliaires. Le Vice-Recteur, les Inspecteurs généraux, leMinistre ratifiaient, chaque année, ou modifiaient les désignalions proposées par le Proviseur ; ils lui demandaient, sur chaque maître, des appréciations écrites et motivées. Il va de soi qu'un maître, qui avait convenablement rempli ses fonctions, était maintenu, d'année en année, tant que s'y prêtaient ses désirs, ses intérêts person- nels ou les nécessités de la maison. Dans ses lignes essentielles, le tableau de service des maîtres subsistait donc plusieurs années de suite 3. Surveillance assidue, direction intellectuelle, direction morale des élèves * tout cela était exigé, en principe, des maîtres de Louis-le-Grand or, ce que réclamaient d'eux les règlements du Prytanée en sept. 1800* et en juillet 1801 8, les statuts des collèges, en 1 814 7 et 4821 8, le deman- 1. Sur ce point, la principale source est l'Etat du Personnel, dressé chaque année par le Proviseur et transmis aux Insp. génér. et au ministère. Un des plus anciens est celui de [1820J, A. Nat. Fl~* 32. Nous avons consulté tous ceux qui sont conservés aux Arch. Nat. depuis la Restauration jusqu'en 1873. A. Nat. FITh 86471, liasse L. le Gr. F, n°3. — 2 Voici quelques chiffres d'après les Palmarès surtout 13 études en 1812-3 ; 11, en 1813-14 ; 17, en 1829-30; de 15 à 18 jusqu'en 1847-8; de 14 à 23, de 1848-9 à 1869-70 le 3 nov. 1866, le ministre autorisa une 23° étude, A. Nat. F17h 82784, liasse B, n 23 ; cf. le tableau des 22 études, le 20 oct. 1864, ib. n 7 ; sous la 3e République, le maximum a été 21 en 1883 4 et 1884-5, et le minimum 9 en 1908-9 et 1914-5. — Cependant pour 31 années, ni les Palmarès, ni les registres des notes hebdomadaires, ni les documents ne nous ont donné le nombre précis des études ; de 1800 à 1812 ; de 1815 à 1817 ; de 1819 à 1829 ; en 1838 ; de 1853 à 1855. — 3. Ce que prouvent les Etats annuels du Personnel et les Registres dud. Personnel. — 4. Le premier proviseur de L. le Gr., Champagne, en l'an IX, Vues sur l'organisât, de l'Instr. publ. B. nat Rp. 14178, p .1, recommandait aux maîtres la moralité, la conduite, l'éducation, les soins physiques ; ils appren- draient à leurs élèves leurs devoirs à l'égard de l'Etre suprême, d'eux-mêmes, de leurs parents, de leurs semblables, de leur patrie. » Tit. III, art. 1 p. 3, ils se concerteront avec les professeurs, afin de bien connaître la nature des devoirs et des travaux, exigés des élèves. Ils s'appliqueront surtout à suivre exactement la méthode de l'enseignement adoptée par le Professeur ; art. 2-4, inspection des devoirs, etc. Tit. IV, art. 8 ; ils feront réciter les leçons, etc. — 5. Règlem. du Prytanée, 22 fructid. an VIII [9 sept. 1800], lit. VI, art. 39-54. — 6. Règlem. du Prytanée, thermid. an IX, tit. II, art. 7. — 7. § V, art. 20-29. — 8. § VI, art. 39-50. LE PERSONNEL I MAITRES ho dèrent, et presque dans lès mêmes termes, à tous les maîtres de l'L'ni- Versité de France. Sur ce point particulier, ainsi que sur tant d'autres, l'Université fut donc comme la filiale de notre maison. De son réveil jusqu'à son coucher, p»ndant la journée et pendant la nuit, chaque élève était, sauf pendant les classes, — et encore ! * — confié à la sollicitude d'un maître. Ce maître devait en principe remp'acer la famille et remplacer le professeur, auprès de l'enfant ; former ses ma- nières, tremper son caractère, nnidnler son esprit ; diriger ses devoir*, faire réciter ses leçons ; donner sur lui des notes quotidiennes et libeller des rapports hebdomaires2. Il se devait à tons et à chacun. Une pareille lâche tendait presque à élever chaque maître à la dignité d'un Grand maître, mais d'un Grand maître à traitement minuscule. Aussi, même à Louis-l^-Grand, devait-elle échouer. Et nous aurons, avec quelque détail, à dire comment*. Pour l'accomplir, il eût fallut l'âme d'un Rollin et le zèle d'un apôtre. Ce que trouvait trop souvent le proviseur, c'était bien autre chose l'égoïsmeel le dégoût, la défiance vis-à-vis de l'élevé, du surveillant général, du censeur, du proviseur ; la crainte de se compromettre et le ferme dessein de s'affranchir *bi\ Au fond de la plupart des révoltas qui agitèrent Louis-le-Grand4, on trouvera la haine des élèves pour certains maîtres et le désir de prendre sur eux une belle revanche. Dans les rancunes tenaces de tant d'intern"s5, contre l'ancien internat, le souvenir de tel maître d'étude se mêle encore. Ces élèves et les mânes de leurs anciens se consoleront-ils, à la pensée que quelques maîtres ont pu crucifier l'administration plus cruellement encore que les écoliers ? Ce fut surtout sous le consulat de M. Rinn que le conflit des maîtres d'étude et du proviseur provoqua des cri-es aiguës 6. 1. En eftet, nous verrons que, pendant leurs c'as^es. quelques profes- seurs de Louis le Gr., M. Arvers par ex , se voyaient, parfois obligés de recourir à un maître, chargé de surveiller les élèves, lnfra, pp. 348. — 2. Kn mars 1833, les lnsp. génér. disaient, au sujet des maîtres à L le Gr Chaque maître d'étude est tenu de corriger les devoirs de S élèves par jour, d'examiner l'écriture des copies de tous et de l'aire réciter les leçons d'un assez grand nombre... Les maîtres d'étude envoient tous les jours au Bureau leur rap- port sur le travail, la conduite, les faits accidentels ils envoyent le samedi une note hebdomndaire générale... etc. A Nat. Fl~n 78486, n° 44. — On trouvera, infra, pp. 95-99, à propos des élèves illustres de L. le Or., de nombreuses appré- ciations émanant de leurs maîtres d'étude. — 3 lnfra, pp. 429 431 et suiv. — 3bi». Rapports du Proviseur, 31 juill. 1846 A. Nat Fl"" 7^i-' dans les malles, les valises, les sacs de voyage, et, à leur défaut, sous le rempart improvisé de toiles cirées, plus ou moins précaires. Et les caravane- parlaient à l'assaut des dili- gences aux lianes luisants et rebondis5. L'administration dé- signait à chacun de ces gioupes nomades l'homme de confiance res- ponsable de toute cette jeunesse. Les fiais de route étaient à la charge du Pryiaoée, qui essayait vainement de h-s écarter. Quand ils éiaient avisés à temps, les parents accouraient ou écrivaient, pour applaudir ou pour protester, lis obtenaient parfois des échanges, entre leurs enlarrts et d'autres écoliers ; les destinations, mais non sans peine, pouvaient être modifiées ou le dépait reiaidé. La hâle napohonienne de peupler les lycées, tout récemment du sol français, était telle que les élèves risquaient d'arriver avant l'heure en 1803 39 élèves du Pry- tanée p truient à Marseille, avant l'ouverture du lycée, et il fallut écrire au ministre, pour savoir où loger tons .es jeunes gens, comment les nourrir et les équiper. Et les convenances, tirées du domiciledes familles, n'embarrassaient pas toujours le ministre ' à défaut du lycée de Nîmes, ou désignait un jeune Corse pour le lycée de Metz ; les lycées de Montpellier et de Poitiers recueillaient de petits seplenfri lyc e de Bourges, de 1. A. Nat. F17 4262 -2. A Nat. H* 25^8, . u° 7 24 plov. an VIII [13 févr. 1800], etc — 3. A. Nat. Il 2441. — 4. A. Nat. ; 2441, I" 29 r et v°. - 5. A. Nat. F1" 4260; places .lans les diligences, etc. ; II 2532, liasse A id. — 6. 10 floroal an XI \ 30 avr 1S03], lettre du fténeial I. f bvre, ^ plaignant de la destination de son neveu pour le lycée. île Boni. 'aux, A. Nat. II 2441, ° 30. 72 l'organisation moderne petits parisiens; le lycée Je Limoge», des Dauphinois et des Lyonnais1. Hospitaliser des étudiants pari-ieus et des écoliers promis aux lycées bretons, aquitains, provençaux ou alsaciens, là n'était pas, bien entendu, la principale destination du Collège de Paris. Sous le Consulat et au début de l'Empire, le Prytanée devait, avant tout, élever, aux frais de la patrie, les {ils de ceux qui étaient morts pour elle2. Il était .spécinle- ment chargé d'acquitter, au nom de la France, la dette d'honneur de la France. Tons ses élèves, devenus les pupilles de la Nation, devaient être, par suite, des boursiers nationaux. Il en résultait que, pour entrer au Collège de Paris, en qualité d'élève, il fallait une nomination en règle, comme pour y entrer en qualité d'administrateur ou de professeur. C'est du Premier Consul lui même qu'elle émanait3. Aucun enfant estropié ou contrefait n'y pouvait pré- tendre 4, et aucun qui ne sût lire et écrire '. Les admissions .ivaient lieu deux fois par an, le 1er Germinal et le 1er Vendémiaire*. Chaque élève nommé devait être présenté à l'agent comptable par un citoyen domi- cilié à Paris, et qui devenait son correspondant7 ; sur le vu de l'acte de nomination et de l'acte de naissance, l'élève était admis à un double examen le premier, d'ordre médical, était confié aux officiers de Santé du Prytanée et devait constater que l'élève n'avait aucune ma- ladie contagieuse, ni quelque infirmité, le meltant hors d'état de suivre les exercices du Prytanée8; à délaut d'un certificat de vaccine, l'enfant était, le plus tôt possible, inoculé9. Le second examen, d'ordre intel- lectuel, était confié au ciloven instituteur du Collège de Paris et devait constater les capacités et dispositions de l'enfant 10. Dès le Ie' Pluviôse an IX, [21 janvier 1801], il fallut bien, entre ces pupilles de la nation, qui risquaient, hélas, de se multiplier, tenir compte des différences de fortune n'auraient une bourse entière que ceux dont le revenu paternel serait inférieur à 3 000 francs u. Il y eut donc désormais des fractions de bourse 12. Malgré tout, les divers collèges du Prytanée, collèges de Paris, de Saint-Cyr, de Saint-Germain, de Compiègne, ne pouvaient suffire à héberger tous les orphelins de la guerre, nommés par Bonaparte. La création des Lycées vint donc, fort à propos, au secours de l'ancien 1. A. Nat. H3 2528, n° 20. — 2. Règlement général du Prytanée, thermidor an IX, A. Nat. H8 2528, petit liv. in-16, titre I, art. 1 ; Bibl. Nat. R 22319. — 3. Ce que dit Bonap. aux élèves du Coll de Paris, le 6 prairial an IX [22 mai 1801], A. Nat. H 2558, dosa. XXVI. — Règl. therm. an IX, tit. I, art. 10 — Cf. Délibérât, de l'admin. du Prytanée, 2 vend, an IX. A. Nat. H. 2528, n° 14. — 4. Règl. du Prytanée du 22 fruct. an VIII [9 sept. 1800], tit. II, art. 2 ; Règl. de therm. an IX, tit. III, art. 9.— Cela s'explique par ce fait que le Coll. de Paris, dans le principe, était avant tout militaire. — 5. Règl. du 22 fruct. an VIII, tit. II, art 9. — 6. Id. art. 11. — 7. A. Nat. H3 2528, n° 14, Délibérât, de l'adm. du Prytan. cil art 3. — 8-9 Id. art. 4, ibid. — 10. Id. art. 5, ibid. — 11. A. Nat. M 158, art. 1. — 13. Ib. art. 3 ; A. Nat. H* 2542, liasse B. LE \ ELEVBS 73 Prylanée. Et ces jeunes gens, qu'un ordre ministériel distribuai!, pres- que tous les mois, entre les points les plusopposés du territoire, c'étaient justement ceux des boursiers de la Nation que les locaux du Prvtanée étaient impuissants à abriter plus longtemps1. Dès le milieu de 1803, l'afllux des candidats vers les bourses natio- nales avait rendu nécessaire, entre eux, un concours * ; la distinction des esprits s'ajoutait ainsi à la distinction des fortunes pour instituer, entre les pupilles de la nation, des inégalilésque la ferveur républicaine avait jadis voulu proscrire. Après l'Empire, le système d 2530, liasse 3, n» 23 9 juill. 1872, A. Nat. 82784. liasse B, n» 48. — Aujourd'hui encore, existe à L. le Gr. la bourse Chevallier ville de Beauvais, au taux de la division de grammaire. 74 L ORGANISATION MODEKNE tinaient à des Ecoles supérieures de l'Etat, pour la préparation des- quelles Louis-lé'-Grand semblait tout spécialement désigné *. L'usage de ces bourses communales avait précédé le Prytanée et l'usage des bourses nationales ; l'Ancien régime l'avait pratiqué 2. Il se confondait alors, en plus d'un cas, avec l'usage des bourses collégiales ou familiales. Louis-le-Grand possède encore aujourd'hui dps bourses collé- giales. Cbaque année, le Proviseur les attribue aux eandidatsauxgrandes Ecoles Normale, Polytechnique et que leurs succès antérieurs ont spé- cialement désignés 2bis. On se demanda, en 1845, si ces bourses-là avaient été juridiquement abolies par la Révolution8. Et autres, les bourses de la fondation Forlet, qui remontait à 1394, ne parurent pas au Proviseur avoir été frappées de déchéance légale, puisque les biens de cette fondation avaient été vendus, en partie, comme biens na- tionaux, et, en partie, attribués, comme destination, au Prytanée français 4. De nos jours les représentants de quelques unes des plus vieilles familles élevées n Louis-le-Grand *bu ou dans les Collèges réunis à notre Collège, de 1762 à 1764, ont donc le droit de revenir encore dans l'illustre maison, que leurs deniers ont contribué jadis à entretenir ils ne sont point, pour elle, des étrangers. Et plusieurs ont raison de s'en souvenir. Ils sont la p-euve, entre mille autres preuves, que tous les liens qui attachent le présent au passé ne meurent point. A ces boursiers nationaux, communaux ou familiaux s'en ajoutaient d'autres, d'une catégorie très originale ceux qui étaient destinés à servir plus lard les intérêts français dans le Levant. C'étaient ces Jeunes de Langue, hérités , de l'Ancien régime, dont nous avons parlé déjà * et dont nous aurons à reparler encore 6. Us étaient internes. L'internat pour quelques privilégiés revêtit, enfin, pendant près d'un siècle, une forme particulière à Louis-le-Grand. Chacun des Sous- directeurs logeait, dans son appartement, 8 ou. 10 élèves » ces élèves travaillaient ensemble, à proximité de son cabinet, dans une salle d'études, et ils dormaient, en dehors du dortoir commun. Chaque éco- lier ne pouvait avoir une chambre séparée, puisque l'exiguité des locaux s'y refusait ; tous se contentaient de ce qu'on nommait une chambrée 7 ». Pour les classes, les ré'ectoires, les récréations, les i. Ex. pour le 8 oct. 1869, A. Nat. FH" 82784. liasse B, n° 42. — 2. V. notre précédent volume. — 2bU. Les crédils s'élèvent annuellement à 3000 ou 4000 francs ; ils sont, votés par le Conseil d'administration du Lycée. — 3. Arch. L. le Gi\, Corr. coll., V, n° 5S97 ; Lettre du Proviseur au Ministre. — 4. Id. ibid. — 4bis. Aujourd'hui encore, existent. bourses Maillard, pour deux enfants de Vimoti tiers, deux bourses de 783 fr. chacune existaient déjà en 1845j; bnurse Vinas d. En 1919-20, il y a encore un jeune de langues à L. le Gr., l'élève Saugon. — G. Infra, p. 80-S2. — 7. Observât, des Insp. généraux, sur ces cham- LE rEKSO.\>EL ELEVES i > promenades, ces élèves se retrouvaient m A lés à \a masse de leurs camarades. Ce contact avec des tcohers de leur h^e valait mieux p^ut être que l'isolement de la chambrée, où entants et jeunes gens vivaient à proximité. Les parents des élèves spécialement confies aux Sous- directeurs n'en gardaient pas moins l'illusion que leurs rejetons, grâce à ces petits pensionnats, à l'intérieur du grand pensionna, étaient l'objet d'une sollicitude attentive, capable de réformer les caractères et de stimuler le travail, ht ils estimaient heureusement placés les 600 ou 800 francs, dont i! rétribuaient annuellement ce supplément de sur- veillance l. Comme l'internat, l'externat avait, lui aus>i, ses privilégies celaient les jeunes gens que leurs familles confiaient aux institutions ou aux pensions, sous le prétexte, assurait le proviseur Laborie, vers 18-!ti, qu'ils ne pourraient supporter le régime trop sévère des coll royaux 2 ». Internes dans ces pensions, ces élèves étaient conduits, comme ies externes, à Louis-le-Grand. Depuis l'an Vlil, jusqu'à nos jours, près de 150 institutions ou je li- sions ont l'ait profiter leurs élèves de l'enseignement donné à L mis le- Grand 3. Pendant trois années seulement, de l'an IX à l'an XI, c'est à. dire de 1801 .i 1803, notre maison ne reçut, ce seoible, aucun ex- terne de ce genre. Le nombre des pensions attachées à Louis-le-Grand varia de 1 a 2, entre l'an XII 1803-4 et 18U8 ; il fut de 6, en 1803-9, puis fut presque toujours supérieur à 10, de 1809-10 à 1852-3 ; il atteignit 15, en 1839-4, 16, en 1818-19, 1828-9, 1843-5 ; 19, en 1845-6 *; et il se hau-sa jusqu'à 21, en 1813. Depuis 1853 4, ce nombre descendit au dessous de 10 unités et, à partir de 1860-1, presque toujours au dessous de 5. Depuis 1894, une seule iusiitu ion, mais elle est llorissanle, continue à conduire ses élevés aux classes de Louis-Ie-Grand c'est l'Ecole Bossue t. Additionner annuelleme il ces Institutions ne suffit pas ; il faudrait savoir, année par année, le toial des élevés de chacune, [tour mesurer son importance relative. Impossible de mettre sur une même ligne telles pensions qui envoyaient un seul élève, comme le faisaient, en 1820-21, les pensions Andiieux, Maissas, Massin, Poitevin, Chymay •, ou, en 1825 6, la pension Constant — et telles autres qui, a la même époque, en avaient quarante à cinquante pensions Savouré Gandon, br.''ev le 2*5 mars 1846, A. Nat. F"h 78487, n» 54; id. en 184" , n 2; id. 14 mars 1849, ib. n° 128; i'"' J50, ib. n° 131 ; id. 8 avr 1852. té. n 202; 1 avr. 1854, ib n225. -Cf. supra, — 1. / Weiss, de 1839 à 1^47 et l'institution Démare eut, en 1841-2. Henri Meilhnc dont les parents habitaient cependant tout près de Louis le Gr., 3 rue Racine. — 2. Ainsi, Sainte Barbe, en 1847 et 1849, A. Nat. FlTn 78488, n»» 2 et 140 ; rapports de l'Insp. génér.— 3. A. Nat. F'"» 78488, n. — 5. Voici les derniers chiffres 5 nov. 1920 Pensionnaire?-, 296; demi-pensionnaires, 232; externes surveillés, 32; externes simples, 971. 82 L ORGANISATION MODERNE sième Irait la majorité de ces externes fut, jusqu'en 1870-1880, fournie par les Pensions et Institutions ; depuis cette date, cette majorité est fournie par les externes logés chez leurs parents. En additionnant la somme de ces différents groupes, — boursiers et jeunes de langues, internes payants, demi-pensionnaires et externes — i nous obtenons des totaux d'ensemble, dont le graphique est instructif 1 . Son tracé serpenteautour de 1,000. Avant 1832-3, un effectif supérieur à élèves semble avoir été exceptionnel, avec 1164, en 1812-3, et 1053, en 1817-8 ; mais c'est l'époque ou les lacunes documentaires sont le plus nombreuses. De 1833-34 à 1888-7, l'effectif est sauf pour 5 ou 6 années après 1850, constamment au-dessus de élèves et fréquem- ment au-dessus de Il atteint en 1868-9; 1432, en 1881-2; et le maximum avant 1920, 1509, en 1886-7. A ce moment, ouvert depuis le 1er octobre 1885, le petit lycée de Louis-le-Grand, Montaigne, achève de s'organiser et désormais, jusqu'en 1909-10, il y a moins de élèves, rue Saint-Jacques; la courbe des effectifs plonge même jusqu'à 756, en 1890-1, chiffre que notre lycée n'avait plus connu, ce semble, depuis 1808-1810. Aujourd'hui la courbe ascenlionnelle est reprise, et, depuis la dernière guerre, plus que jamais 2. En somme, depuis 1812-3, cette courbe a fléchi cinq fois trois fois, à la suite des événements politiques la chute de Napoléon I, de Louis- Philippe, de Napoléon III ; deux fois, à la suite de la création des deux filiales de Louis-le-Grand, Vanves, d'abord, Montaigne ensuite. Et si, de ces cinq crises, la plus malaisée à dominer fut la dernière, ;cela tient sans doute à ce que, de 1885 à 1914, toute une éclosion de lycées nou- veaux surgissait dans Paris et sa banlieue, qui attirèrent à eux une clientèle nombreuse. De 1803 à 1819, il n'y avait eu que quatre lycées parisiens3 et cinq, de 1820 à 1864 4. Il y en a aujourd'hui quatorze 5. Et d'ailleurs, n'était-ce pas l'époque où la campagne contre l'internat battait son plein et Louis-le-Grand ne passait-il pas pour avoir toujours été l'immuable bastille de l'internat6? Jusqu'à quel point ce vieux renom était-il justifié ? Pour le savoir, nous avons calculé, aux intervalles que les documents nous permettaient de choisir, le pourcentage des internes boursiers ou non, des demi- pensionnaires et des externes externes libres ou externes de pension ; et nous avons dressé le tableau que voici 1. V. Appbndice F*. — 2 Appendice F* 1913-4, 839; 1914-15, 1105; 1915-6, 1248; 1916-17, 1190 ; 1917-18, 1367 ; 1918-19,1250; 1919-20, 14S1 ; 1920-21, 1531. — 3. Louis îe Gr., Henri IV, Charlemagne, Bourbon Condorcet, S. Louis. — 4. Lycée du Prince Impérial Vanves ou Michelet. — 5. Outre les 6 lycées cités ci-dessus, Lakanal, Montaigne, Janson, Buffon, Voltaire, Carnot, Pasteur, et le coll. Rollin. Cf. notre livre Les Ecoles, lycées, collèges de Paris ; Paris Laurens ; 1913, in-4». — 6. Cf. A Nat. Fa 93185 ; 22 et 23 avr. 1883, sur la ré- percussion, à la Chambre des Députés, de la révolte de L. le Gr. de 1883. LE PERSONNEL ELEVES 1 Années , i Boariiera ,ntfll'nP' D?mi- -'eosiounairet Externe, J ESn-éh» 1809-10 i B. 23 o/0 00 /o J P. 27 o/0 40 Vo 1817-8 °' ° ? P. 33 o/0 i L- 15,5 o/o ^ ' * t P. 19,5 o/0 1824 5 54 o/0 4b /o i P. 34,6 »,/o 1888-9 450' $B- 8-8°/o 40 ' j P. -6,2 o/0 55 '„ 1837-8 4Q5 0- J B 8-6°''o 4y'5 '• } P. 40,4 o/o IL. 10,5 Vo 00,5 " » } P. 40 o/0 1847-8 4S o/ J B- 7 ° » 48 °/ J P. 41 °~ /o i P. 37 o/o 1858-9 » •/. ! ? Jfîfc 2°/o 38 o/0 1861-2 •/. s £ 4 7! 00 0 S L- !44 •/• ^ u ? P. 23,9 o/0 1868-9 53 o/0 •/o 0 1 L. 16,1 o/o 41 '" 1 P. 24,9 °/o 1878-9 43 Vo 9°/o 48 °/o L. 23 0/0 P. 25 Vo 1888-9 24 Vo 22 Vo -M £5% 1898-9 23 0/o 17 0 » •/. î k s % 19089 18 °/o 13 Vo 69 v0 1918-9 & i3o/0 " ° ? P- 4 o/„ 18 Vo 65 /o L'enseignement qui s'en dégage nous parait clair la prépondérance des internes s'affirme à deux moments, depuis les origines jusqu'à 18213, d'abord ; sous le Second Empila et les premières années de la Troisième République ensuite ; soil, pendant une cinquantaine d'années. Entre ces deux périodes il y a cependant celte ditîérence notable si les interne* ont été, à deux reprises, la majorité à Louis-le-Grand, c'est grâce aux boursiers, du Consulat à Charles X, et grAce aux pension- naires payants, sous Napoléon III. II en résulte que, jusqu'en 1825, la majorité ai quise à l'internat était plus factice que réelle. La décrois- sance numérique des internes s'annonçait donc, en réalite, depuis 1828 quand elle s'est aci entiiée de nos jours, elle ne résultait pas d'une fan- taisie passagère de ia mode ; elle était préparée dans le passé et le 84 L ORGANISATION MODERNE Second Empire ne réussit pas à s'opposer, d'une façon durable, aux conquêtes de l'externat. Ces conquêtes, à Louis-le-Grand, comme ailleurs, eurent longtemps besoin, pour s'accomplir, du secours des pensions Pensions ou institu- tions ménagèrent la transition entre la sévérité de l'internat de collège et l'aimable discipline familiale. Quand les dernières pensions laïques disparurent de Louis-le-Grand, en 1894 *, le* écoliers étaient, par leurs parents, jugés dignes de la liberté. Et ce fait pourrait bien marquer, dans l'histoire de nos mœurs, une date décisive. Comme le nombre des élèves, leur âge vaut qu'on s'y arrête ; les va- riations de l'opinion publique, au sujet de cet âge, n'eurent-elles pas, aussi, leur importance, dans l'histoire de nos habitudes scolaires ? Notre maison, aux derniers temps do l'Ancien Régime, nourrissait, tout au plus, cent écoliers, que l'on pouvait regarder comme enfants ; les autres étaient des hommes faits et dans la vigueur de l'âge2 ». Au xixe siècle, tout fut changé2bi5 ; il n'y eut bientôt plus d'étudiants, il n'y eut que des élèves. Pour les boursiers, un âge mini- mum, 9 ans, et un âge maximum, 18 ans, avait été Gxé, dès 1800 3. Et cela voulait dire que notre collège n'était pas fait pour les tout jeunes enfants ni pour les jeunes hommes, Point d'enseignement maternel ; point d'enseignement supérieur. On refusait même, à l'origine, de rece- voir aucun élève, payant ou non, après 13 ans révolus* ; mais un élève payant pouvait être admis dès 7 ans • et rester après 18 ans6. En peu d'années, ces beaux principes furent pratiquement oubliés. Le Lycée Impérial eut son instituteur élémentaire, dès 1805-6 7, sinon plus tôt ; en 1818, les maîtres élémentaires sont chargés d'initier les enfants, non pas seulement aux premiers mystères du latin, mais à ceux de l'écriture et de la lecture 8 ; jusqu'à l'organisation des classes enfan- tines à Vanves, en 1861, il y eut à Louis-le-Grand des minimes », de 5, 6, 7 et 8 ans ; même après cette date, et jusqu'à l'ouverture de Montaigne, en oct. 1885, d'autres minimes reparurent, rue Saint- Jacques, ceux dont la famille trouvait trop lointains les ombrages de Vanves ; en 1891-92, il fallut, pour débuter au vieux Louis-le- 1. A partir de 1894, Sainte-Barbe a cessé de conduire ses élèves à L. le Gr. ; c'est à peine si elle a fait depuis quelques exceptions pour certains élèves de Première Vétérans et de Première Supérieure. — 2. Arch. L. le Gr., Sommier, Année classiq. 1784 et 1785, f° 15 r°. — 2bis. En 1910-1, les boursiers ottomans avaient de 20 à 26 ans mais ils furent une exception. — 3. Ce que rappelle une lettre de la Commiss. de l'Instr. ministre de l'Intérieur, le 29 mars 1819, A. Nat. FI?" 3104, n° 110 et le statut de 1814, § 8, art. 37. — An IX. A. Nat. H 2441, p. 7, f 22 v et 23 r°, an XI; M. 158 ; etc. — 4-5. 8 floréal an V11I 128 avr. 1800], A. Nat. H 2532, liasse D. - 6. A. Nat. F17h 3104, pièce n° 158. — 7. Alman. impér. 1806, p. 736; 1807, p. 755 ; 1808, p. 771; 1813, p. 858, etc. — 8. Observations du proviseur de L. le Gr., à la Commission de l'Instr. publ., le 18 déc. 1818 ; A. Nat. F'" 3149, n 42. LE PERSONNEL ] ELEVES 85 Grand, avoir la gravité d'un élève de 3e ; mais jusqu'en 1800 et depuis 1892, celle d'un élève de 4e parut suffisante et la règle est demeurée depuis1. Un âge maximum ne fut pas davantage imposé aux élèves. Pour les candidats aux grandes Ecoles, la limite d'âge imposée par ces Ecoles marquait la limite du séjour à Louis-le-Grand. A vingt ans, les futurs universitaires contractaient leur engagement décennal et cessaient d'être élèves2. Quant à l'âge commun aux diverses classes, il était, avant 1860, plus vénérable que depuis*. Et l'ambition de cueillir des couronnes au Grand Concours avaient pu contribuer à retenir le plus longtemps possible les meilleurs élèves dans les classes. Dès 1869*, le proviseur et, dès 1872, l'Assemblée des professeurs6 constataient un changement dans les tra- ditions jadis, observait-on alors, les élèves n'arrivaient pa* si jeunes, dans les classes supérieures ». Depuis 1872, et surlout depuis la suppres- sion du Concours général, de 4904 à 1920, l'âge moyen pour chaque classe semble encore avoir baissé. Les rhétoriciensda 14 ans, les philosophes de 15 ans et les bacheliers de 16, ne sont pas plus rares à Louis-le-Grand qu'ailleurs et celle précocité est moins souvent une preuve de maturité chez l'enfant qu'un signe des ambitions paternelles. On veut se persuader que travailler plus vite c'est travailler mieux et l'on charge la mémoire de traverser à la course toutes ces contrées du monde intellectuel, que la réflexion n'a plus le loi-ir d'explorer. L'origiîie sccmle des élèves pourrait expliquer, en plus d'un cas, ce souci des familles. Beaucoup de ces jeunes gens avaient hâte de faire leur trouée, parce qu'ils comptaient surtout sur leur elTorl personnel et leur mérite propre, pour se faire une place, dans le monde. Sous le Consulat et au début de l'Empire, c'étaient surtout des fils d'officiers et de soldats, morts à l'ennemi 6. Et aussi, des enfants de familles ruinées7 par les dernières convulsions politiques, II ne me reste pas une obole de ma petite fortune en rentes, sur le ci-devant hôtel de ville, écrivait le père d'un de ces écoliers ; ni de mes couverts d'argent, ni de mes meubles ». Et le plus clair de son avoir, expliquait-il, c'était le nom 1. Quand, en 1891-92, les élèves de 4e ne furent plus reçus à L. le Gr., on les dirigea sur Montaigne ; dès oct. 1892, la 4e fut de nouveau admise à L. le Gr. — 2. Voilà pourquoi les Registres du Personnel contiennent un grand nombre d'élèves de L. le Gr., devenant, à 20 ans, maîtres auxiliaires de 1S75 à lv>5 surtout, les cas se multiplient. — Aujourd'hui l'Age maximum de 18 ans pour les boursiers peut être prorogé à 19 et 20 ans, par un 1er ou un second renouvelle- ment de la bourse. Quant aux boursiers ottomans de 1910, nous avons vu que leur âge était de 20 à 26 ans. — 3-4. Constatation faite le 28 juill. 1859 par M. Girard, i roviseur, Fl~» 82784, liasse B, n° 41.— 5. Arch. de L. leGr. — 6. Supra, p 72. — 7. Ainsi, les jeunes de Borthou, Annequin, Walfe-Fone, Roucher, Godin. 3 6 L-0RGAN1SAT10N MODERNE d'ami des hommes » que lui avait donné, dans une de ses lettres, le ministre de l'Intérieur1. Un autre enfant était rentré au Collège de Pari» presque nu2 ». Les boursiers, dont les parents avaient conservé leur fortune, devaient être exclus8. Et ainsi le fils du citoyen Josseî S. Ange, adjudant-général. La police ou l'administration du prytanée avertissait le ministre que cet homme n'avait jamais servi aux armées ; qu'il demeurait rue Poissonnière, avait un loyer de frs., deux ou trois chevaux, dans son écurie, uns place de frs. d'appointements et plus; une terre en ci-devant Picardie; une femme intrigante, intéresséedans lesjeux et couverte de diamants * ». i'À le ministre de l'Intérieur, Chaptal, rédamait aux admiuistrateurs des renseignements exacts sur la fortune des parents 6. » A mesure que se fit plus grand le nombre des élèves payants, le milieu social des écoliers put changer. Ne croyons pas cependantque les institu- iionsou pensions, clientes du Lycée, recru lassent toujours leurs élèves dans les familles riches. Nous avons des précisions sur les parents dont les fils étaient à l'Institution Liaufard, quand elle suivait les cours du Ly- cée Impérial sur une trentaine d'enfants nous trouvons des fils de cuisi- nier, de rôtisseur, de maréchal-ferrant, de boulanger, de perruquier, de portier, de porteur d'eau, de femme de chambre, d'ouvrier6. Ne soyons pas, non plus la dupe des grands noms, que nous conservent les pal- marès. Ils masquèrent parfois de cruelles détresses. Le 14 juin 1821, la mère d'un externe, Mme de L., dont la famille, depuis quatre siècles, fut toujours attachée à son roi », écrivait au Proviseur une lettre suppliante, au sujet d'une dette de 26 frs., et la faisait apostiller par la marquise de S. sous-gouvernante des enfants de France 7. Quand nous avons, sur le milieu social des élèves, quelques rensei- gnements précis, ils sont en trop petit nombre, pour autoriser des gé- néralisations exactes. Le 4 mai 1823, sur 36 élèves cités 8, 4 étaient fils de grands industriels ; 2, fils de basochiens ; 3, fils do' liciers su- périeurs ; 1, fils d'avocat général ; 4 appartenaient à l'aristocratie. En 1824 et 182o, des fils d'hommes politiques, de fonctionnaires, de ma- gistrats, d'officiers 9. Paul-il attendre beaucoup plus des 40 registres, dans lesquels, de 1854 à 1894, la condition sociale des patents devait être mentionnée et que les Archives du Lycée ont conservés10? Non certes. Car ces registres 1. L'avocat Angelet; 15 brumaire an IX [6 nov. 1S00], A. Nat. H3 2530, liasse 3, pièce 9. — 2. Le jeune Abresche ; 13 brumaire an X [4 nov. 1S01[, A. Nat. H? 2530. — 3. Lettres de Chaptal, ministre de l'Intérieur, aux administrateurs du Prytanée, M 158, 2t ventôse an IX [15 mars 1801 ]. — 4. Copie d'une note adressée au ministre par le Prytanée [1801J, A. Nat. H 2532, liasse D. — 5. M. 158, A Nat. ; 24 ventôse an IX, citée av. dern. note. — 6 A. Nat. F» • 1345. doss. 166 ; mars 1809. — 7. A. Nat. FH 3150, n" 29. — 8. Ibid. n» 218W». — 9. A- Nat. F»7 3176», liasse 17; 3150, n° 29i ; n° 310». — 10. Arch. L. le Gr., Registres de Classification, de 1854-55 à 1893-4. PERSONNEL ! ÉLÈVES 87 sont très incomplets. Us ne s'inléress-ent qu'aux internes el aux demi- pensionna;res el encore pas à ton?. El piis el surtout, un très grand nombre de parents n'on! pas daigné répondre aux questions relatives à leur profession un tiers, la moitié, les deux tiers, les quatre cin- quièmes se sont abstenus. En 1851-55, I58sur4i7, sont resiés muets; 1859-60, 422 sur 887; en 1865-6, 613 sur 770 ; en 1885-6, 685 sur 803 ; en 1893-4, 3HS sur 425. Après celle expérience vaine, nous comprenons qu'on ait fermé le registre. Parmi ceux qui ont répondu, les plus nombreux étaient, de 1851-5 à 1869-70, les commerçants et lis. — 9. En juillet 1^21 ; la demi-pension à L. le Gr. étant de 500 fr. et la pension de 1000. A. Nat. F»"» 3150. n>. Avec ses collègues de la Seine, le proviseur de Louis-le-Grand demanda donc et obtint que les externes payassent désormais à Paris autant qu'à Bordeaux et à Lyon 100 francs par année. En 183i, son piédecesseur aurait voulu leur imposer 120 francs; il n'avait pas eu gain de cause 4. Ce fut donc, en 18i5, une politique chère à cette époque, celle du juste milieu, qui l'emporta. Depuis 1845, le prix de l'externat a été porté à 300 et 375 fr. en 1860 ; à 450 et 700 fr. en 1901 ; à 801 fr., en 1920. Ei réalité, payer 1000 francs pour un interne, sinon 100 francs pour un extprne, sous le Gouvernement de Juillet, c'était payer plus qu'au- jourd'hui même, avant 1914, tant la valeur de l'argent a changé. Et, sans sortir de Louis-le-Grand, nous pouvons en avoir la preuve un interne, en dée. 1800, coûtait 640 fr. 77 par an 5. Il coûte, en 1919, 1988 fr. et, en 1920, 1896 fr. Il est vrai que, jusqu'au Pr janvier 1815, chaque élève, sauf dispense spéciale, était tenu de verser la rétribution universitaire dite du 20° ce qui équivalait à une cinquantaine de francs par an 6. 1-3. Lettre ds Proviseurs de Paris au Ministre, 20 juin 1845, et lettn\du Pro-1 viseur da L. le Gi\ au Recteur de Paris, 2 juill. 1*45; Corr. coll , V, n°s 6005 et 6058. — 3-4. M ibid. — 5. Rapport de l'Econome du Prytanée, 6 nivAse an IX [27 dc. 1800] Les élèves... an Coll. de Paris, ... y compris la nourriture des pro- fesseurs, des maîtres, domestiques, etc., coûtent, par an, chacun 449 fr. 95 et, pat- jour, 1,23 chacun ; plus, y compris les traitements pour l'instruction, les acqui- sitions annuelles de mobilier et son entretien... 640 fr 97.» 2532, liasse B. — 6. Arch. L. le Gr., Corr. admin., 1" janv. 1845, n° 8; Corr. coll., V, n 6005 LE PBR80N3EL ÉLÈTBS 91 Jaloux d'obtenir cotte dispense, les parents et les directeurs d'Insti- tutions ou Pensions prodiguaient parfois des trésors d'ingéniosité, Il est vrai qu'ils en tenaient d'autres e\ réserve, quand ils cherchaient à relarder le paiement des frais d'internat, de demi-pension ou d'externat. Ces traditions, cependant très anciennes, ont, de nos jours, complètement disparu. 'Juand les parents ne payaient point, leurs enfants ne pouvaient être longtemps gardés à Louis-le-Grand * car une clause essentielle du contrat scolaire, passé entre eux et l'administration collégiale, était rompue. A leur tour, les parents étaient fondés à se plaindre, quand cette administration, pour des raisons d'économie, négligeait les pro- messes faites aux familles elle surpeupîait les classes ou les études, elle avait trop d'élèves et trop peu de salles. Ainsi, sous la Restauration, quand les règlements toléraient, au maximum, 50 élèves par classe, que voyait-on, à Louis-le-Grand, en 1817? 119 élèves, en Rhétorique ; 75, dans une section de seconde; 92 et 68, dans les deux sectious de troisième ; 87 et 82, dans les deux sec- tions de 4e ; 85 et 78, dans les deux sections de 5e 2. Mêmes abus, et à Louis-le-Grand comme à Charlemagne, en 1819 3. Les choses sem- blaient rentrées dans l'ordre en 1821-22 ;. Mais, en 1829, une division de 4e avait 07 élèves K. Et, dans la suite, la Rhétorique ou les Mathé- matiques spéciales dépassèrent, à maintes reprises, nous verrons comment et pourquoi, 80. 90, 100. 410, 120 élèves6. Tout récem- ment, en 1913-4, il nous souvient, et pour cause, d'une classe de Pre- mière supérieure, où s'entassaient près de 80 élèves. Quant à séparer absolument les internes et les externes. M. Laborie put bien l'essayer et nous aurons loin à peser ses raisons 7. Elles ne convainquirent ni ses successeurs, ni l'administration supérieure. Les études, auxquelles les règlements, jadis, imposaient un maximun de 25 internes et aujourd'hui de 35, en eurent parfois de 45 à 50, et, par exemple, de 1864 à 1866 8. Enfin, l'Inspection générale, en 1817, déplorait que chaque profes- seur n'eût pas toujours un local particulier pour sa classe; il man- et6058,juin et juill. 1845; III, n» 35t33, mars 1836; A. nat. F17h 3150, n» 30-34 ; n° 210 7 mars 1823}, etc. — 1. Note ministér. 9 juill. 1821 ; A. nat. FIT» 3150, no» 30 31 ; 8 nov. 18Î5, arcli L. le Gr., Corr. coll., V, n° 6103 lettre lu liecteur au Frovig. de L. le Gr., 30 sept. 1847, arch, L. le Gr., 8614,ete. - 2. Lettre de lïnsp. pén. Rendu, 3 dov 1817. A. nat. F'" 3149, 22».— 3. Note du 24 août 1819; A. nat. FIT.. 78447.— 4. Lettre do M. Malleval au B 6 oot. 1821, et Etat des Internet- et ext. de L. le Gr. en 1821 ; A. nal il b 52 et 53. — 6. Attestation de M. Laborie, 20 mai 1829, A. nal . n» 39W cette division ^tut celle de M. Marcou. — 6. En 1869, A. nat. Fl* 82784, liasse H, n» 41. Cf. infrm, p. 375; en 1872 la Rhètor. de M. Merlet avaii 103 !.'•• it communioat. de M. Ad Adorer, oct. 1920. — 7. En 1825 et 26. A. nal. FI"» 78485, n° 4b et 6» ; et infra, p. 415. — 8. A. nal liasse B, n» 7 et 23 répartition des élèves dans les 22 éludes de L. le Gr. D2 L ORGANISATION MODERNE quait, au moins, six salles de classe a Louis-le-Grand et l'on s'y trou- vait exposé au péril de faire, dans un même local, à quelques minutes d'intervalle, une étude et une classe '. L'administration supérieure parlait d'interdire désormais aux externes l'entrée de Louis-le- Grand lbu. La folie du nombre aurait pu devenir funeste à l'avenir des élèves. Cet avenir, on était cependant très loin de le négliger à Louis-le-Grand. Le 22 mai 1801, dans la visite qu'il vint faire au Collège de Paris, Bonaparte dit en substance aux élèves Je vous ai nommés tous ; le Gouvernement et moi continuerons à penser à vous. Notre premier bienfait aura son complément vous serez placés tous, si votre conduite vous rend dignes de l'être 2. » Quatre jours plus tard, Champagne écrivait au ministre que cette promesse ne devait pas être une occasion de relâchement et d'indisci- pline pour les élèves, mais bien un stimulant *. Tous ne devaient pas être rassurés sur leur avancement ; mais tous devaient se dire on ne placera, parmi nous, que les très bons sujets ; soyons cette élite. Cham- pagne ajoutait le Gouvernement doit son aide aux orphelins de la Patrie ; mais il s'acquitte à leur égard en leur donnant généreusement l'éducation première. S'ils n'en ont pas profilé, le Gouvernement est quitte envers eux et ne leur doit plus rien ». Et le minisire, Chaptal, applaudissait aux ohservalions de Champagne *. En fait, à leur sortie du Collège de Paris ou du Lycée Impérial, les élèves pouvaient être nommés, après examen militaire spécial, sous- lieutenants dans les troupes de terre, ou, après le stage de navigation indispensable, aspirants de marine ; la diplomatie, les finances publiques, l'administration en recueillaient quelques-uns 6. Pendant la Restauration, le Proviseur continuait à ménager à quelques élèves l'entrée des fonctions de l'Etat 6. Sous le Gouverne- ment de Juillet et depuis lors, les efforts du Proviseur furent conjugués avec ceux de l'Association des Anciens Elèves. Mais depuis longtemps les élèves savaient à merveille que les meilleurs artisans de leur propre avenir c'étaient leur talent et leur énergie. La liste est infiniment longue des élèves de Louis-le-Grand qui réussirent à rendre leur nom connu ou même célèhre 7. 1. Lettre de l'insp. gén. Rendu, 3 nov. 1817 ; A. nat. F1' 3149, 22b et c. — Ibu. m. — 2. A. nat. H 2558, doss. XXVI. — 3. Ibid., doss. X. n° 2t. — 4. Id. — 5. Id. et A. nat. H 2441 f° 9 r°, lettre du ministre de l'Intér., 5 mess, an IX ; ib. f° 29 v°; 2 germin. an XI [23 mars 1803] ; id. lettre du2ger- min. an XI [23 mars 1803], A. nat. H* 2558, dose. 10, n» 42, n° 43, réponse. — Lettre du Proviseur au Gr. Maître. 13 janv. 1812, A. nat. F1 '.4258. — 6. En 1825 ; A. nat., F17h 3150 n° 311. — 7. Nous marquons d'un astérisque ceux qui désignent un membre de l'Institut. — Voir Appendice L, la liste des Membres de l'Institut, anciens élèves de Louis-le Grand, classés par ordre de leur entrée à l'Institut. LE PERSONNEL ELEVES 93 Plus du quart de l'Académie française, voire près du tiers, en 1911, était composé d'anciens élèves de Louis-le-Grand avec MM. Paul Bour- Voici quelques-uns de ces noms * Adam Ch. ; Aderer Ad. ; AdererAd. ; * Alexandre Ch. ; Albert *Panl ; Albert Petit A; Alglave Emile; Amaury-Duval ; Anlral Gab. ; *AucocLéon ; Audi^ier comto d' ; * Audouin J. V.; Aulard; Balfourier G»i; * Barbet de Jouy H ; Barbier Ch. ; * Barbier de Meynard ; Barbie du Bocage ; ♦Barthélémy Saint-Hilaire ; Bartholdi Aug; Baudelaire Ch. ; * Baudnllart Mgr Alfr. ; * Baudry Fréd. ; Bavoux ,'Ev. ; Beaumont tClie de ; * Beaussire E. J. A.; * Becquerel Henri; Belot Gustave; * Bédier Ch. Mar. Jos. ; * Belgrand Eug. ; Béquet Et. ; Bérard Victor ; * Bérenger René ; * Berger Ph.; Bertrand Léon ; * Bertrand Marcel ; Bétolaud V. A. R.; ; * Beugnot Arth. ; * Bienaymé Iren. J ; * Biot Ed. ; Bocage Paul ; * Boissier Gas- ton ; Boitard ; Bonloux Ad.; Boselli ; Bouillet ; Boulay de la Mearthe ; * Bourdeau Jean ; Boyer P. M Ph. ; Bozerian Jules-Fr., Jeannotte — ; * Bourget Paul ; * Boutmy Emile ; * Bréal Michel ; * Bresse J. A. Ch. ; * Brochard V. ; Brouardel ; * Brunetière Ferd. ; B. et J. Brunhes ; Brunot Ferd. ; * Buffet Louis ; Burdeau Au?. ; Burnouf Eug. Cain Georges ; Cahen Alb. ; * Cambon Jules ; * Cambon Paul ; Campenon M. E. ; * Carné Louis de ; * Carpentier Jules ; * Caussin de Perceval; GaI CavaignacLouis-Eug. ; *Champagny de; Chardin; *Chasles Michel ; ChaslesiPhilarète ; Cliasseloup-Laubat J. N. S. P.; * Châtelain Emile ; *Chatin Jonnnès; * Chavannes Ed. ; * Chevrillon André ; *Clermont-Ganneau Ch. ; * CochinDeny8; * Collignon Maxime ; *CompayréGabr. ; P. et H. Courteault; Crapelet ; Crémieux Is. Ad. ; * Croiset Alfr. ; * Croiset Maurice ; * Cuvillier- Fleury ; Dameth C. M. H. ; * Daru Nap. ; Daveluy ; Defodon J. Ch.; ; * De fre- in ery Ch. ; * Delacroix [Eug. ; De La Forge Anat. ; * Delavigne Casimir ; ♦Delbos Victor; *DelesseA. E. 0. J.; Deltour Nie. F. ; Emile Denis ; Denfert- Rochereau P. M. Ph. A.; Déroulède Paul; * Desains ; Deschanel Emile-Aug. Martin — ; * Deschanel Paul ; * Desjardins Alb. ; * Desjardins Arth. ; * Deslandres Henri ; Didier ; * Diehl Ch. ; * Donnay Maurice ; Dorez Léon; ; G. Dumas ; * Drouyn de Lhuys Ed ; Dubief L. A. ; * Dubois Paul ; * Du Camp Maxime ; Ducauroy ; * Duchàtel Tanneguy ; Ducrocq Th. G. A. ; * Dufrénoy Arm. ; * Duméril Aug. H. A. ;* Dumont Augustin ; * Dupin Ch. ; Durckheim Em. ; Du Sommerard Henri et Paul;. * Empis Ad. Simonis ; * Espinas Alf; *Fagniez Gust.; * Faidherbe géné- ral ; Falateut Octave ; Farcy G. ; Farges Louis ; * Faye Hervé Feray ; * Feuillet Octave; Feugère L.; Filon Ch. A. D; * Flameng François; Flou- rens Léop. Emile et Paul Gustave ; Focillon Ad. Jean ; Foncin ; Frary R. F.; Froment ; Gail ; * Galteaux Ed. ; Gautier Théophile; Gayot Ara. Nie; Geof- roy ; Gericault * Gervais Paul * Gilbert Emile ; * Girard Aimé ; * Girard Jules ;j* Girard Paul i ; Glachant Victor ; Goyau Georg. ; Gouiti'Eug. ; Gratiot Am. L. M.,; Grellet-Dumazeau Et. A. Th. ; * Guigniaut J. D. ; * Guiliot A . Hachette Jean Georges ; Hachette L. ; * Hadamard Jacq. ; »Halévy Lud.; Hallays André ; llarel ; • Hauréau J. Barthélémy ; * Ilaussouliier Bern. ; * Haui>. L'élèx e Baudrillarl h I I ph. Homi en cinquième. Voir p. 542 LE PERSONNEL ELEVES 97 sipé, bruyant, méihant, presque toujours en faute... Xe travaille que par boutades. Il n'y a rien à attendre de lui. » M. Alfred Mézières, presqu'à la même époque, ne devait pas quilter Louis- le-Grand sous le poids d'un semblable analhème. J'ai refait là, nous disait-il, deux années de Rhétorique, dont j'avais le plus grand besoin, pour ne pas m'en faire accroire sur mes succès de province ». Aussi bien, en 1843-44, M. Rinn observait-il Mauvaises habitudes de style, qui s'effacent ». Et M. Benoît Facilité, verve ; slyle inégal, parfois diffus » ; puis, trois mois plus tard le style empalé se dégage; le goût s'épure et s'assure ». Dès mars 1844, le succès-parait certain Commence à sortir de la phrase académique ». Trente ans plus lard, en effet, M. Mézières avait trouvé, à défaut de la phrase, un fauleuil très académique. En passant de Louis-le-Grand à l'Académie française, trois autres camarades de M. Mézières, Victor Hugo, le marquis de Vogue, rice Donnay, n'ont-ils pas, eux aussi, dû renoncer aux premiers flirts de leur esprit Hugo à la philosophie, à la géométrie et à la phys;que qui, en 1817 et 1818, avaient ilhistré son nom au collège ; le marquis de Vogué, aux mathématiques spéciales, qui faillirent le conduire à Polytechnique; M. Donnay, à tout ce qui fait la gloire d'un parfait ingénieur des Arts et Manufactures. Pour ne s'être pas assis à l'Académie française, Baudelaire, Weiss, Deroulède ne survivent pas moins dans la mémoire des hommes. Charles Baudelaire ne passa que trois années à Louis-le-Grand, du lrr mars 1836 au 18 avril 1839, de la 3e à la Philosophie. Sa nature intellectuelle et morale annonce déjà tout ce qui devait faire le tour- ment et le renom du poète. Son professeur de seconde, M. Chardin, disait de lui ; beaucoup de légèreté ; manque d'énergie pour corriger ses défauts ». Son maître d'étude, M. Riton se désolait Pas de ten.;e dans le caractère. Sa conduite est plus que légère. Son travail, par conséquent, n'est pas ce qu'il devrait être. C'est dommage, car il a tout ce qu'il faut pour réussir ». Baudelaire était interne ; ses maîtres d'étude, qui le voyaient tous les jours, disaient de lui en 1837-8, de la fausseté, des mensonges ; des manières quelquefois cavalières et quelquefois choquantes, à force d'affectation ». En 1838-9 caractère un peu original et parfois bizarre ». — El voici ce que pensait de son esprit, en seconde, M. Chardin a Peu d'habitude des langues anciennes ; beaucoup de caprice et d'inégalité ; esprit sautillant ; manque de vigueur, dans la composit'on ; progrès sensibles, malgré tout». En Rhétorique, M. Rinn déclarait Esprit fin ; pas assez sérieux ; ne réussit qu'en vers lalins ». Et M. Desforges A de l'inven- tion, quand il veut, et de la finesse. N'a pas assez de gravité, pour faire des études fortes et sérieuses ». Le professeur d'histoire, M. Durozoir remarquait d'abord Avec beaucoup d'aptitude, il est le second de 7 98 L ORGANISATION MODERNE la classe, ^il travaille^ mollement ». Puis, quelques mois plus tard, M. Durozoir s'ÏDdignait Cet élève paraît persuadé que l'histoire est parfaitement inutile. » Tout devait finir par un drame scolaire. Ce drame, nous le revivons dans cette lettre du proviseur au beau père de l'écolier, le colonel Aupick; elle est du 18 avril 1839. Ce matin, M. votre fils, sommé par Le sous-directeur de remettre un billet, qu'un de ses camarades venait de lui glisser, refusa de le donner, le mit en morceaux et l'avala. Mandé chez moi, il me déclare qu'il aime mieux toute punition que de livrer le secret de son camarade et, pressé de s'expliquer, dans l'intérêt môme de cet ami/qu'il laisse exposé aux soupçons les plus fâcheux, il me répond par des ricanements, dont je ne dois pas souffrir l'impertinence. Je vous renvoie tdonc ce jeune homme, qui était doué de moyens assez remarquables ; mais il a tout gâté par un très mauvais esprit, dont le bon ordre du collège a eu, plus d'une fois, à souffrir ». Dix-huit mois plus tard, Jean Jacques Weiss entrait en 6e à Louis- le-Grand, d'où il devait sorlir, en philosophie, en 1847. Dès le débul, il donna l'impression que la place de 1er était faite pour lui. On louait surtout, en lui, la justesse, la sagesse et l'équilibre d'esprit ; de la 6e à la 4e, il dut acquérir la précision, qui lui manquait, et classer quelque peu ses idées. Mais son professeur de seconde, M. Lemaire, annonçait Finira par atteindre la supériorité en tout ». Son professeur de Rhé- torique, M. Despois, écrivait, en janvier 1846 Souvent dissipé. Esprit distingué et brillant ; pas assez d'application ; ne travaille ses devoirs que quand le sujet lui convient ». En philosophie, M. Jacques constatait Beaucoup d'intelligence ». Quand il entra, en 7e, au collège, en oct. 1854, Paul Déroulède annonçait des qualités intellectuelles capables de le mettre en tète de l'élite. Mais elles n'allaient pas sans quelques défauts il avait un incoercible penchant à boire de l'encre ; et puis il avait un inégalité à peine croyable, dans le caractère, la conduite et le travail. Je n'ai pas dans ma classe, disait son proiesseur de 6e, à Vanves, d'élève plus intelligent, plus fatigant, plus insouciant, plus inappliqué». Sa turbu- lence et son indocilité ne se corrigèrent pas en 5e. Il manquait en- tièrement d'ordre et de soin » ; et les punitions s' sur lui. Le groupe des artistes est représenté notamment par Eugène Dela- croix, Auguste Bartholdi et Paul -Dubois. En 1812, Delacroix, dont la conduite était bonne, le travail suivi, les progrès assez sensibles et la santé parfaite », suivait le cours de lre année d'Humanités, c'est-à- dire la 3e, et celui] de mathématiques élémentaires, deux fois par semaine. Puis, nous trouvons cette petite ligne Il va au dessin, où il travaille bien». Bartholdi, entré en 7e et sorti en philosophie, fut externe, de 1844 à 1852. Sa santé l'empêchait de suivre assidûment LK PERSONNEL ELEVES 99 les classes, notamment en 6e, 5e, 3e, Rhétorique et Philosophie. Ses débuis révélaient un enfant très doux, sans volonté, indifférent au succès et d'une apathie excessive, à tel point, disait qu'il me fatigue, même pendant que je l'interroge». Des lueurs d'intelli- gence, cependant. En seconde, il prit goût aux travail. 11 ne néglige, assurait M. Gaillardin, rien de ce qui peut contribuer à son instruc- tion ».. Mais ses effurts étaient souvent gênés par le défaut de ses pre- mières études ». Il se laissa prendre, un moment, aux séductions des vers latins et de la version latine. En Rhétorique, il travaillait de temps en temps un devoir et négligeait les autres ». Il avait, pour les leçons, un mépris superbe. En cosmographie, il montrait de la dis- tinction ; il daignait aller en histoire naturelle, mais non pas en philo- sophie. M. Jamin, professeur de mathématiques et de phvsique, nous fait celte confidence Dessine, pendant la classe ». Entré à Louis-ie-Grand, un peu après Bartholdi, M. Paul-Dubois en sortit, un peu avant il y fut interne, depuis la 6e, en 1840-1, jusqu'aux mathématiques spéciales, en 1847-8. Légèreté, insouciance, crise de paresse et places indignes de sa valeur, voilà d'abord ce que signa- laient, chez lui, ses maîtres. Et l'un d'eux jetait ce cri de détresse S'il de s'amende pas, il tombera dans une mauvaise situation ! » Ou encore Son étourderie est devenue une seconde nature, qu'il ne peut vaincre ». En 1843, M. Gaillardin se désespérait Elève insup- portable par sa dissipation ; presque toujours en faute ». Le professeur de dessin, lui même. avait été obligé de constater une insuffisante appli- cation, s'opposant à la rapidité des progrès. — Puis peu à peu, en 3e, un changement s'opère au dessin, il sort de pair. Les mathématiques le captivent; près de trois mois de maladie, au début de 1846, achèvent la transformation. Quand il quitte l'infirmerie, on déclare son enten- dement très facile » ; certes, il néglige la Rhétorique, la philosophie et les menues besognes du baccalauréat, mais non pas l'histoire naturelle, ni la géométrie, ni l'algèbre. C'est tout au plus si, chez M. Masson. pendant les expériences de physique, il s'absorbe à lire des journaux et des livres d'histoire, relatifs à la Révolution o de 1789. M. Vieille, un bon juge, proclame ses chances d'admission à l'Ecole Poly- technique ». Au reste, nature captivante ses rapports avec ses mailres et condisciples sont très agréables ». On pourrait croire que la célébrité, promise aux années de maturité, s'enfante communément, au collège, dans la persécution et la douleur. A cette loi, ni les élèves P>réal ou Maspèro ne firent, parmi les savants, d'éclatantes exceptions ; mais bien plutôt les élèves Jules Quicherat, Fréd. Passy, Arthur Desjardins, Paye, le Verrier ; et surtout les futurs universitaires \ qui, dès leurs jeunes années, savaient èlie de parfaits modèles, pour le travail, le succès et la conduite ; ainsi, les élèves 1. 547 élèves de Louis-le-Grand entrèrent à l'Ecole normale sup> 1Sô9 j 1916 100 L ORGANISATION MODERNE Paul-Albert, Nie. Fél. Dellour, Emile Deschanel, Jules Girard, Cons- tant Marlha, Gabr. Compayré, Jules Lacbelier, Alfr. Rambaud. Quant aux étrangers, qui venaient à Louis-le-Grand demander une formation intellectuelle et morale, nous savons, pour quelques-uns, ce qu'ils s'applaudissaient d'y trouver. Le grand avantage que m'a con- féré l'enseignement donné par mes professeurs de Louis-le-Grand », nous écrivait, en 1913, M. Artbur Raffalovicb *, a été de m'apprendre à composer, à écrire avec précision, ordre et méthode, à chercher des formules nettes et concises, pour condenser la pensée. A la sortie du lycée, je me suis trouvé apte à recevoir tout autre enseignement plus spécial, moins général. Et il m'a paru que mes condisciples allemands, à l'Université de Bonn, où j'ai suivi les cours de Sybel, pour l'histoire, et de Nasse, pour l'économie politique, avaient reçu une autre prépara- tion ». Et, en août 1916, quand il se trouva, au cours de sa visite à Louis-lo-Grand, en face du portrait de l'ancien proviseur Jullien, le roi de Monténégro, Nicolas I, rendit ce témoignage 2 Le peu de bon que j'ai en moi c'est à M. Jullien que je le dois. C'était un homme de devoir. II m'a appris que, dans la vie, on n'est digne d'être un homme que si l'on est un honnête homme ». Une partie du patrimoine moral de notre pays, quelques-uns de ces hommes d'élite, aidés de tous leurs camarades, ont contribué à la faire. On entrevoit, par suite, combien la tâche de Louis-le-Grand a été féconde. Il a contribué à modeler l'esprit et à tremper l'âme de milliers d'écoliers, qui n'ont pas été seulement une force sociale, par le nombre et par les origines, mais par la culture, le talent et l'influence. Illustres ou non, tous, dans leur sphère, ils ont été mis par leurs maîtres en état de jouer leur rôle d'honnête homme et de Français. Leur collège leur doit bfaucoup, mais ils doivent beaucoup à leur collège. Du reste, à mesure que les générations d'écoliers se succédaient à Louis-le-Grand, leur condition allait s'améliorant toujours. Ce que les anciens avaient appris ou souffert servait aux jeunes. Internes ou externes d'aujourd'hui ne troqueraient pas volontiers leur existence scolaire contre celle de leurs prédécesseurs. La geôle de jadis est devenu un jardin fleuri, dont la verdure s'aperçoit, par delà les jolies baies vitrées de la façade. Depuis le Consulat, ni les Administrateurs ni les Professeurs n'ont sans doute amélioré leur situation à Louis-Ie Grand autant que les maîtres ont amélioré la leur. Or, les élèves nous semblent avoir gagné, en bien être, plus encore que les maîtres. Il nous reste à examiner si les progrès de la vie matérielle et ceux de la vie intellectuelle et de la vie morale, à Louis-le-Grand, ont su vrai- ment aller de pair. 1. Né à Odessa, en juin 1853 ; élève à Sainte Earbe et à Louis-le Grand, dans les dernières années du second Emp-re. Aujourd'hui correspondant de l'Institut de France et rédacteur au Journal des Débats. — 2. Communie, de M. Guillo. 1800 1810 18Z0 1830 ISHO fS50 600 1500 Î40C 130Q 1200 1100 f\ € i / 1 1000 N imi À vM fl 9oo $00 i i r ^ / V \ê06 700 713 600 J 500 Vm hOQ 300 Ukz ZOO 100 ! 18 00 1$ w n 1 \ %0 18 1 30 W \o 18, b Fig. 74. - Norab P 1870 1880 /sw ypoo /w P\q, j iche XXV». 920 ! 1 /&£ Jf /50 woo N» ./ 800 700 600 \ M ^ Uljr 1 839 73» i / ^ êvo 400 3oo 2O0 100 èves, de 70 J8c 1800 à 1920. L J fo 9 49 M. Rallier, Insp. gén. — 12blB. Appbnd. F et supra, Personnel, p. 81 et ss. LA VIE FINANCES 105 augmenter leur nombre, sans augmenter d'autant sa contribution. Il exhortait le lycée à la patience et faisait valoir que l'organisation des lycées de province le décbargerait peu à peu de ce surcroît de dépenses1. La Ville de Paris avait, el!e aussi, ses boursiers mais elle payait fort inexactement leurs pensions 2. Les autres élèves s'acquittaient-ils, avec une régularité plus parfaite ? Il ne pnratt pas. Les cbefs d'Institution avaient déjà l'habitude, à Louis le-Grand, comme dans les autres lycées parisiens 3, de laisser s'accumuler des arriérés considérables i. Quant aux familles, elles voyaient sans trop de déplaisir s'amonceler leurs délies, vis à vis du Collège ou du Lycée 3. Les créances arriérées con- tribuaient donc, pour leur large part, au malaise financier de la Maison. Est-il étonnant qu'e'le ait voulu, elle aus^i, conjurer ce malade par des expédients? Elle faisait appel au patriotisme de ses professeur* et de ses maîtres pour reculer, de mois en mois, l'échéance de leurs appointements 6. Elle endormait, par de bonnes paroles et d'aimables promesses, les réclamations des fournisseurs T. Elle manœuvrait pour éviter, en 18j0, de payer à l'Ecole Centrale du Panthéon les frais de scolarité de ses propres élèves 8. Elle protestait vivement auprès des pouvoirs publics, quand le Fisc, dans sa discourtoisie, la menaçait de loger chez elle ses garnisaires 9. Eile s'avisait, pour acquitter que!qus-unes des impositions, qui pesaient sur ehe d'un poids très lourd, de payer le Trésor, en lui donnant quittance d'une dette, dont le Trésor ne parvenait pas à se libérer 10. Vinrent l'effondrement de l'Empire, la Première Restauration et l'héroïque mais folle équipée des Cent Jour». Le contrecoup de tous ces drames historiques faillit êtie fatal à Louis-le-Grand. Le Proviseur d' Taillefer, nous a laissé le témoignage de son angoisse, au len- demain de Waterloo. Des bou'eveisements successifs, dans le court espace d'une année, disait-il, avaient atteint l'établissement dans le a cœur, détruit ses finances et anéanti presque tout ce que mon esti- mable prédéce-seur, [de Sermand. avait pi faire de bien ". » Le 22 août 1815, devant la Commission de l'Instruction publique, Taillefer 1. Lettre de Fourcroy au Pryt., 19 vend, an XIII [11 oct. lc04], A. nat. H3 2528, doss. 20. — 2-5. 22 juin 1810, A. nat. F17» 3104, n° 57; 13 juin 1815. ib. n 154 ; 1815, ib. F17h 3150, n° 3i7 la ville de Paria devait alors 30 MH1 fr. au Lycée. Cf. supra, p. 88 et ss. — 6. Le 24 vend, an VIII [16 oct. 99]. le retard dans le paiement appointements, était de 8 mois, A. nat. F, 4260, arriéré de plus de a mois, le 24 vent, an VIII [15 fév. 1800], H* 2558, doss. 9, n° 1>»» et 3. — 7. Ib., 16 prair. an X [5 juin 1802], A. nat. H3 2531, lias. C ; 3 vend an XIII [22 fév. 1805 HS2551, doas. 2, n 13. - 8. 20 friin. an VIII ]ll déc. 1*00. IP 2558, do?s. 9, n» 7. — 9. 27 bruni, an VIII [18 dot. 1799J, Fl" 4259, n° 357. - 10. 12 vend, an VIII [4 oct. 179»], ib. 355. - 11. Lettre de Taillefer. proviseur, au comte de Vaublanc, ministre d'Etat de Tinter, [du 24 sept. 18 5 au 8 mai 1816] A. nat. F. 17a 3150, n° 317. i 06 L ORGANISATION MODERNE avait précisé pourquoi Louis-le-Grand était menacé d'une catas- trophe ' ». Et les causes de ruine qu'il ennuierait, nous les connaissons déjà presque toutes dix à quinze années plus tôt, n'élaient-elles pas, pour le Prylanée ou le Lycée de Paris, un péril quotidien? On avait bien pu endormir le mal, non le guérir. De quoi Louis-le-Grand souffrait-il donc, en 1815? Taillefer le pré- cise des retards de ses créanciers et de l'exode de ses élèves. Ecoulons- le. 11 accuse d'abord un manque absolu de payement de la part de la Commune de Paris » ; sa dette est de francs environ et s'accroît chaque jour, sans qu'on entrevoye les moyens qu'elle aura de l'acquitter 2 ». Taillefer signale ensuite un arriéré très considérable, dans les pavements des maîtres de pension et des parents, sans qu'il ait été possible', vu les circonstances, d'en poursuivre les rentrées3 ». Et puis c'est la disparition journalière d'un grand nombre d'élèves pen- a sionnaires plus de 80, que des parents, alarmés par les événements, ont retirés, avant îe trimestre de juillet, pour ne plus les remettre au collège; quelques-uns qu'il a fallu renvoyer; d'autres, envers qui cette mesure sera nécessaire encore 4 ». Les tristes effets produits par ces causes n'étaient que trop visibles. 11 est nécessaire, ajoutait Taillefer, que nos recettes, par mois, soient, au moins, de francs. Or, depuis janvier 1815, celles de chaque mois n'ont été, les unes dans les autres, qu'à peu près de francs. C'était un déOcit mensuel de 5000 francs; soit, pour les trois trimestres, un déficit de francs5.» Le mal empirait chaque semaine le déficit de juillet 1815 venait de s'élever à francs. 11 allait être doublé, à l'exercice prochain 6 ». N'avait-on pas la perspective assurée d'une rentrée de pensionnaires très peu nombre^e » ? Et l'événement se chargea de justifier ces craintes 7. Les progrès du déficit tarissaient, depuis plusieurs mois, les appointe- ments des administrateurs et des maîtres et empochaient, depuis une année et davantage, de payer aux fournisseurs leurs notes arriérées 8. Les magasins achevaient de s'épuiser tous les jours 9 et les réparations locales les plus urgentes restaient en suspens10. Les remèdes ? — Ceux qui relevaient de son administration, Taille- fer n'avait pas attendu pour les prescrire ' 41 ; F1 12. A. nat. Fl"» n° 21. — 13-14. Arch. L. le Gr., Corr. adm. Y, 2876; A. nat. F1" 3574. 108 L ORGANISATION MODERNE La subvention de la Yille pouvait être double, elle aussi. Une part, versée tous les ans, était accordée sous forme de bourses communales, bourses entières ou bourses partielles ; ainsi francs, en 1834 x. La seconde part n'était pas nécessairement annuelle, car elle dépendait des grosses réparations, jugées indispensables pour le collège. En sa qualité de nu-propriétaire de Louis le-Grand, la Ville contribuait aux frais, dans la proportion de deux tiers 2. Aux deniers versés par 1 Etat et versés par la Ville, s'ajoutaient ceux que versaient les familles, pour les pensionnaires, boursiers-partiels ou non boursiers ; c'était la plus grosse part des recettes francs, p;i 1834, c'est à dire plus des 5 huitièmes, puisque les recettes totales étaient, cette année là, de francs 3. Ce chapitre suivit le sort de l'internat, que nous avons étudié plus haut il augmenta donc ou se maintint très élevé,jusqu'en 1869, et ne cessa de diminuer ensuite*. Inversement, le chapitre des demi-pensionnaires et des externes ne cessa de croître. Et nous avons eu l'occasion de dire ailleurs, avec les précisions indispensables, que ce progrès, de l'externat n'a rien de par- ticulier à Louis-le-Grand. En 1834-, les externes, qui payaient francs au collège, ne lui rapportaient pas la vingtième partie des recettes dues à l'internat 5. Un dernier chapitre n'était pas négligeable, quoiqu'il fût très vague ; francs, en 1834 c, c'est à dire plus de six fois l'apport de l'externat. Dans cette somme, le collège faisait entrer, sans doute, la rétribution universitaire, que tout écolier devait en principe, et qui rapportait 45 francs par tète, soit francs, pour un collège de 1000 élèves. Sous la Restauration, un trop grand nombre d'élevés s'en faisaient dispenser, sous prétexte qu'ils avaient la vocation ecclé-ias- tique 7. Le Gouvernement de juillet ne fut pas la dupe de cette super- cherie et il railla la perspicacité de ceux qui prétendaient, chez des enfants de huit ou dix ans, découvrir des théologiens prédestinés s. Il exigea un minimum de 15 ans d'âge, la preuve que la conduite de l'enfant et son travail étaient que ses parants étaient pauvres. Il assujettit aussi les chefs d'Institution à des droits qu'il jugèrent exorbitants ; d'aucuns même disaient arbitraires 9 ». Mais il supprima le vingtième, à partir du 1er janvier 1845 l0. Parfois le Ministre crut bon de ralentir le zèle de Louis-le-Grand. Convaincu, semble-t-il, que les petits profits font les bonnes maisons, le collège jugeait à propos, jusqu'en novembre 1828, de rançonner les arts d'agrément et de percevoir, sur les leçons de musique, de danse etc., un léger bénéfice ; et ce bénéfice,en 1827, n'avait pas dépassé fr. 74. î. A. nat FHh n» 21. — 2. Arch. L. le Gr., Corr adm., 1,109; 24avr. 1824; cf. ib. VII, 4117, 6 nov. 1839. — 3. Source cit., av. dern. Dote. — 4 Su- pra, p. 81. — 5-6. A. nat. F^h n» 21. — 7-9. Arch. L. le Gr, Corr adm . IV, 1747, 2279; IX, 8980, 9295. — 10, Ib., arrêté 16 sept. 1845. LA VIE MATERIELLE FINAMCES 109 Le Ministre chargea le Recteur d'expliquer au Proviseur qu'une tell - recette s'harmonisait peut être assez mal avec la dignité d'un grand établissement 1 ». La poursuite des créances arriérées, que l'en signalait encore en 18~2, paraissait, au contraire, tout à fait indispensable, et aussi la fin d'un abus, qui faisait perdre, en 1860, jusqu'à francs au collège ; quand un élève était absent plusieurs semaines, fût-ce moins de deux moi?, ses parents rélamaient ce qu'on appelait une remise pour absence momentanée ». L'Inspection générale était d'avis que l'absence, pour justitier un remboursement, fût au moins de trois mois 2. Il était loisible à Louis-le-Grand de comprendre, dans ses recettes, ses rente?, que beaucoup de labeur et de patience avaient enfin recons- tituées. Ces rentes avouées montaient à francs en 1828, pour un capital de francs et à francs, en 1838, comme en 1846. Mais on estimait que ces rente?, correspondant à francs décapitai, en 1838, représentaient, en 18i6,un capital de francs. En outre, le collège avait une réserve, pour les travaux extraordinaires, qui s'élevait, en 1838, à " francs 3. En face de ces rec ttes, et de ces revenus, les dépenses pouvaient se grouper sous plusieurs rubriques, qui étaient, en 1834 4 la Nourriture, — l'Entretien, — l'Habillement, — les Traitements fixes, l'Eventuel, les appointements et gages, les gratifications, les indemnités et les secours ; — les menues dépenses ; — les Dépenses diverses et extraor- dinaires. Les traitements et gages absorbaient plus du premier quart francs du total francs, La nourriture atteignait un peu moins du second quart francs et l'habillement, plus du huitième francs. Nous verrons plus loin, en détail, ce que fut, à Louis-le-Grand l'his- toire de la table et l'histoire du vestiaire s et nous n'avons pas à revenir sur la monographie des traitements accordes au personne! ". Bornons nous à constater que la diminution de l'internat a réduit les 1. Arch. L. le Gr., Corr. adm. III, 1159. — 2. A. nat. F1"h n8* 14 et 14M" ; lias. L. le Gr. E, n° 3. — 3. A. nat. F1" u° 41 ; arch. L. le Gr., Corr. adm. VIII, 8U3>>i* — 4. A nat. F1".78486, n 21. — Voici d'après les arch. de L. le Gr., Reg., les Etats annuels des traitements ; En 1858 . . . fr. 86 En 1892- . . . tr. 64 18f,0 . . . fr. 12 1900 . . . fr. 24 1865* . . . fr. 80 1902*". . . fr. SS 1870 . . . 355 883 fr 52 1910 . . . fr. 92 1880 . . . fr. 64 1916"" . . fr. 24 1810 . . . fr. 72 1920 1 fr. 75. Lycée du Prince Impér. ; " Montaigne I ••• Séparation des deux budg ret impérial prononça, le 21 mars Les bâtiments du Lycée Impérial et du collège Du Plessis seront disposés de manière à recevoir 200 élèves de plus c». Mais, un an plus tard, le Plessis semblait décidément intan- 1. Pour tout ce qui suit, v. notre planche XXIII, fig. 70, plan 1762 ; planche XXIV, fig. 71, plan 1806 ; t. III, planches XXV-XXVI, fig. 72-73, plans 1872 et 1920 ; Appendice G. — 2. A. nat. m 2528 n° 22 ; Fiv 135, doss. 783, pièce 30, n° i. — 3. Cf. A. n. F13 218i ancien F2- 16. — 4. Source cit. av. dern. note. — 5. Plan aux A. nat. H» 255S, doss. V. — 6. Décret 21 mars 1812, A. nat. F 644, doss. 5119, n» 5, § Lycée Iiripér., art. 11. PI. XXIII. ÏÏHr \Laro/r ftr/r .y,///// -./,?> suppression de la rue des Cholets et d'une partie de la rue de Reims,qui les séparaient ; le sol de ces rues leur avait été gratuitement cédé 5. Les difficultés que l'agrandissement du Collège rencontrait, vers son aile méridionale, du côté des Cho!ets,pouvaient sembler légères, au prix de celles qu'il lui fallait affronter, du côté du Plessis, pour s'emparer enGn de l'aile septentrionale indispensable. De ce côté, le Proviseur l'expliquait au ministre, en 183T, étaient tournés les suprêmes espoirs du Collège qui, limité de trois côtés par des rues, n'avait plus que de ce quatrième côlé la possibilité de se donner un peu d'air 6. C'est là surtout que, pendant un demi-siècle, les proviseurs durent braver de terribles menaces et soutenir les pires assauts. Sous le pré- texte de leur ôter le Plessis, on parlait, en 1801, de leur enlever une partie du vieux collège du Mans le Bâtiment des Entérites, trans- formé bàtivement,sousla maison d'arrêt et, plus hâtivement encore, appelé la Prison Du Plessis. Cette prison était voisine du Plessis mais ne lui avait jamais appartenu. Pourtant, la dénomination fautive, sous laquelle on avait fini par la désigner, risquait de lui être fatale. Si Champagne n'eût clairement démontré l'erreur, cet abus de mots aurait conduit à un abus de pouvoir . 1. Rapport du 31 mars 1813, A. nat. F" 1291., n* 248-251. - 2. A. nat. Fit 76Ô. doss. 6159, n" 33. - 3. Arch. L. le Gr., Corr. adtnin. VIII. a" o67b-s incurables Victor Chauvin, Hist. des Lycées et Coll. de Pa- ris, 1866. p. 291 898 parle de mètres [ib. p. 294. - 1. V .— 2-3. Arch. 1.. te Gr., Corr. adm., VIII, s 113b,, ; v. nat. F17h ; ,v „ , 57 ; ib. n» 1, 4. - 4. Ib. n- 32. - 5-6. V. Chauvin, foc. laud 124 L ORGANISATION MODERNE avait donc pas là de lycée proprement dit. Et, puisque on tendait alors, comme nous l'avons dit ailleurs, à décentraliser les lycées, à travers la grande Ville, à les placer dans tous les quartiers, nouveaux ou anciens, où l'activité de Paris s'épanouissait chaque jour davantage, il paraissait indispensable de donner son lycée au seul quartier de la rive gauche qui l'attendît encore *. Pourtant l'un et l'autre argument ne pouvaient gagner à être exa- minés d'un peu près. On avouait que la population de la rue de Sèvres et de ses environs réclamait surtout un lycée d'externes et d'enseigne- ment secondaire spécial or, Louis-Ie-Grand était alors un lycée d'in- ternes et d'enseignement secondaire classique. On concédait ensuite que l'emplacement des Incurables, avec ses mètres carrés, devait loger 1000 internes et l'on reconnaissait que le nombre de 600 internes ne pouvait être dépassé sans de sérieux inconvénients ».Aux Incurables il faudrait donc loger, côte à côte, deux lycées, au lieu d'un. Et, si l'on créait ces deux lycées, c'était surtout parce que les Incurables avaient un terrain trop vaste ; ce n'était point parce que les besoins du quartier l'exigeaient. Jusqu'ici, n'ayant aucun lycée, le quartier n'en avait pas assez ; désormais, ayant deux lycées, il risquait d'en avoir trop. En les établissant côte à côte, on répondait bien plus à des convenances parti- culières qu'à des intérêts généraux. Et, pour satisfaire à ces conve- nances, on choisissait, entre tous les lycées de la capitale, celui qui, par ses traditions, répondait le moins à ce qu'on attendait de lui2. Car, dans la vie de Paris et du pays latin, Louis-le-Grand tenait une place éminente, qu'on ne pouvait méconnaître sans impiété ni vanda- lisme. L'histoire est une chose sainte, à laquelle nul n'a le droit de toucher. Nos pères, qui l'ont faite de toutes leurs souffrances et de toutes leurs joies, nous l'ont transmise ; nous dépendons de notre passé ancestral, il ne dépend pas de nous. L'histoire de Paris, c'est toute son âme. Arracher Louis-le-Grand au sol de la colline maternelle où, depuis troia cents ans, il plongeait ses racines, c'était défigurer Paris et insulter à ses vieux souvenirs. Voilà bien ce que valait l'argument parisien ». C'était un argument de. barbares 8. Et ces barbares n'avaient même pas l'excuse de savoir compter ; l'arithmétique était contre eux, tout comme l'histoire, et la raison froide comme le sentiment. Le prix du terrain, qu'il faudrait, rue de Sèvres, acheter à l'Assistance publique, était évalué francs. C'était à 25 ou francs près ce que coûterait, rue Saint-Jacques, la reconstruction de Louis-le-Grand. Bien mieux, sur le terrain déblayé des Incurables, on estimait que les bâtiments à élever revien- draient à francs. Total 8 millions. De ce total, on pouvait bien déduire francs, valeur des terrains de la rue 2-3. Ib. LA VIE MATÉRIELLE LOCAUX 125 Saint-Jacques ; il n'en restait pas moins que la translation de Louis- le-Grand coûterait francs et que sa reconstruction sur place reviendrait à \ Ainsi, en rebâtissant Louis-le-Grand dans ce coin de Paris où était son berceau, on ne s'épargnait pas seulement un sacrilège; on épar- gnait encore un million francs. On faisait l'économie d'un attentat contre l'bisloire de Paris et d'un a'tentat contre la bourse des Parisiens. Les partisans de la translation rue de Sèvres ne manquèrent pas d'observer que le projet de réédifier Louis-le-Grand, rue Saint-Jacques, triomphât-il, la Ville n'échapperait pas à la création d'un lycée d'externes, dans le voisinage de la rue de Sèvres ; et que cette création coûterait au moins trois millions. 11 était bien facile de leur répondre que Louis-le-Grand, même rebâti rue Saint-Jacques, ne privait point Paris d'un autre lycée 2, qui valait bien, lui aussi trois millions, et ce lycée, venait justement d'être fait, aux dépens de Louis-le-Grand et de ses deniers on l'appelait le Lycée du Prince Impérial, avant de l'appeler le lycée de Vantes ou le lycée Michelet 3. Fallait-iî donc indéfiniment dépouiller Louis-le-Grand et de ses capitaux et de son passé et sacrifier son existence, sous le prétexte de mettre au monde un troisième lycée ? Les anciens élèves de Louis-le-Grand avaient compris tout leur devoir; ils devaient beaucoup au lycée et le lycée leur dut beaucoup, puisqu'ils le sauvèrent. Leurs jeunes camarade» ressentaient une émo- tion pareille et l'un d'aux, un enfant. Etienne Siry, disait à l'Evêque de Sura venu à Louis-le-Grand, le 19 avril 1866, pour la Première communion Est-il vrai que bientôt d'ici l'on nous exile, Qu'il nous faudra, proscrits, chercher un autre asile Dans des murs inconnus ? Avec vous, Monseigneur, uni pour nous défendre, Notre ministre aimé saura se taire entendre Et vous serez vainqueurs, Et, dans ces munies lieux, ou vous poi'tez la joie. Vous reviendrez encore, au Dieu qui vous envoie, Consacrer tous nos cœurs i. Ce ministre aimé, c'était Victor Duruy. C'était aussi un ministre écouté. Son influence, unie à celle des anciens de Louis-le-Grand et des anciens de Sainle-IJarbe, gagna l'opinion. C'était presque gagner la 1. Ib. — 2. Infra, p. 184. — 3. G. Duponk-Fwrier, Les Ecoles, lycées..., ci' p. 173 et sa. — 4. A. nat. FHa lias. B, n" 19. 126 L ORGANISATION MODERNE cause, à un moment où la force de l'opinion reprenait enfin toute sa maîtrise. Les bureaux de l'Instruction publique, qui n'avaient jamais été très accueillants au projet de translation et s'y étaient seulement ralliés, un moment, par surprise, retrouvèrent, même après la chute de M. Duruy, leurs premières hésitations et leurs anciens doutes. Il fut sursis au projet. Un Inspecteur général, M. Rallier, écrivait, dans un rapport olficiel, le 22 mars 1868, après une visite à Louis-Ie-Grand Le projet de déplacement du Lycée paraît toujours arrêté. On nous pardonnera si nous répétons ici que ce projet, peu sympathique à l'opinion, portera un préjudice moral sérieux à V Université de Paris 1. Pour achever le salut du Lycée et calmer les appétits de la Ville, l'Inspection générale suggérait, en 1868 et 1869, la transaction que voici accorder à la Ville ce qu'elle convoitait, une bande de douze à quinze mètres de terrain, tout le long de la rue Saifit-Jacques, où la Ville pourrait, à son aise, construire et louer de belles boutiques ; reporter l'entrée de Louis-le-Grand sur la rue Cujas et réduire le lycée à cinq cents internes. Mais ces élèves seraient disait-on, des internes d'élite et paieraient un prix exceptionnel ». L'Inspection ajoutait sur l'emplacement des Incurables, on élèverait un établissement plus vaste, propre à réunir tous les ordres d'étude, [comprenons l'enseignement spécial et l'enseignement classique], et qui serait le lycée de la petite bourgeoisie » 2. Après la guerre de 1870-1, le lycée se retrouvait à sa Ville de Paris, occupée à panser les plaies, encore vives, de l'invasion et de la Commune, ne pouvait plus momentanément soutenir, de ses deniers, l'exode du lycée. D'ailleurs, le succès du Lycée de Vanves avait con- tribué à répandre la mode des lycées à la campagne. Et puis on avait consacré à un hôpital, Laënnec, l'emplacement des Incurables 8 ; con- currencer Stanilas, par un lycée trop voisin, paraissait inconvenant à la majorité politique du moment. Et le Paris de l'ouest, se développant désormais sur la rive gauche, jusqu'aux Invalides et au-delà, le lycée qu'on voulait, en 1865, placer rue de Sèvres, à proximité de la Rue Du Bac, fut construit Boulevard Pasteur c'est le lycée Buffon. Un lycée nouveau fut bien élevé à la campagne, mais ce fut Lakanal ; un autre se dressa à l'orée du bois de Boulogne, et ce fut Janson de Sailly 4. En face de la Sorbonne, à laquelle M. Nénol donnait une magnifique parure neuve, Louis-le-Grand, resté fidèle à son berceau, à son horizon, à ses souvenirs, à tout lui-même, avait enfin le droit de revêtir une belle robe de pierres blanches. Son architecte fut M. Lecœur. Ces 1. Ib. 86471, lias. L. le Gr., B n° 49. — 2. Ib. et C, n° 42. — 3. L'Hospice des Incurables femmes avait été installé, de 1801 à 1869, au n° 42 actuel de la Rue de Sèvres; depuis 1S7S, ce fut l'hôpital Laënnec. — 4. Cf. notre volume cit., Les Ecoles, lycées, coll., p. 184, 198, 206 et sa. et source citée note suiv. PI. XXV. /'/ 15 v° ; 2442 p. 17 ; F'3 218'. — 10. A. n. H3 2558 dossier XXV. — 11. Ib. — 12 et 13. A. n, H3 2558, dossier XXV. — 14. Arch. de L. le Gr. Corresp, adm. III, n» 1380. — 15. Arch. de Loub le Gr. Corresp. administr. IV, u° — 18. Id. V, n» 2453 et 2454. LA VIE MATERIELLE LOCAUX 129 Assez fréquemment des fragments de pierre et de plâtre se détachent des loits » ou des lucarnes ; on n'a même pas des chenaux partout pour les retenir l. On veut bien éviter avec grand soin de laisser se porter, sur ces points délicats, l'attention des parents ; mais le Proviseur, en 18i2, signala vainement le danger à l'administration supérieure 2. L'Inspection générale, dix ans plus tard, crie casse-cou! elle aussi 3. Le 28 mars ! 88 1 , elle écrit textuellement Dernièrement, un couron- nement s'est détaché, de la partie supérieure d'une longue façade, sur une étendue de !5 mètres. Si l'événement fût arrivé quelques instants auparavant, il eût produit d'affreux malheurs ». Et cette petite' ligne, en conclusion Le même danger est en permanence, sur d'autres points * ». Creusées autour de ces murs branlants, les cours pouvaient donc être toute autre chose que des lieux de repos, ménagés à plusieurs cen- taines d'enfants. Ces cO'irs étaient limitées par les bâtiments qui, en 1800 et 1801, se nommaient encore non pas seulement le Bâtiment Neuf mais Tt/m'on, la Fraternité et YEyalitè '. Il y avait, au début du siècle, plus de cons- tructions que de cours 6, puisque que le Prytanée n'avait pas moins de 10. 0t 0 mètres carrés de toiture, en 1802 7, et que le Collège, agrandi de 1800 à 1865 9, occupait, en 1865, mètres carrés de surface 9. Mais ellns ne cessèrent de s'agrandir aux dépens des eonstructions, à partir d^ 1857 surtout et du Provisorat de M. Jullien 10. suivant le vœu de ses prédécesseurs n, et on tendit à ne plus les séparer que par des murs ou même par des grilles 12. Jusqu'à la reconstruction du lycée, les cours n en demeurèrent pas moins trop étroites l2bia. En 1884, il y avait quatre grandes cours réservées aux élèves. Au xviue s. 1. Arch. nat. F» 3576. — 2 Id. — 3. A. nat. P17a 78483 n° 202 et 225 1852 et 1 avril 1854. — 4. A. nat. FH» 86464. n" 14 et 14^ ; cf n» 17. — 5. 4 pluv. an VII [24 janv. 1800], réparations de serrurerie, A. nat. H3 2559, 3e liasse ; ventôse an IX [commencé le 20 févr. 1801], Inventaire général du collège, A. nat. H» 2558 dosa. XX, u° 35. — 6 A. nat. H3 2558 doss. V. Plan du coll en 1804. — 7. A. nat. H3 2558 doss. XIV Rapport à l'admimstr. du Prytanée français, présenté par Lefebvre, architecte Au coll. de Paris, les toitures ont une superficie de 9S01 moires carrés, 91 ; et, en plus, au dessus de la lingerie, 273 m. c. 33. — 8. Voir ci-dessus p. 1 17 à 122. — 9. Id. p. 122. — 10. Communicat. de M. Staub, provi9. honor. de et de Buffon, élève à L. le 1856 à 1864.— 11. Arch. nat. F1" n° 52, le proviseur Rinn écrit, le 30 juil. 1845, dans son rapport annuel Il Serait à désirer qu'il y eût moins de constructions intérieures, empêchant la circulation de l'air, et je crois qu'il sera important, dans toutes les constructions projetées, In se rattacher à ce principe... N'ajouter aucune construction autre que des murs et supprimer, dès que laire se pourra, celles qui existent... » — Rinn y revient le 24 août 1847 t Si nous avions un peu plus d'air... il nous manquerait bien peu de choses, s A. nat. F'"" 7S488 n° 4. — 12. Communie, de M. Staub.— 12'1'*. En 1872, l'Inspection générale éerit les élèves sont à l'étroit dans les cars de récréation. * A. nat. F'"» 130 L ORGANISATION MODERNE il n'y en avait eu que deux ; la troisième datait du Consulat et la qua- trième, du départ de l'Ecole normale,en plus vaste était aussi la plus noble et on l'appelait la Première cour ou la Cour d'honneur ou la Cour d'entrée c'était, en effet, la plus ancienne ; autour d'elle, était né le collège de Clermont. Aussi, a-t-on voulu conserver, dans le lycée reconstruit, les deux tours qui la dominaient, la tour de l'horloge au Sud, la tour des Cadrans solaires, au Nord. Une lettre du proviseur, Pierrot, nous la décrit, en 1842, sous de peu riantes couleurs 2 Son aspect, nous dit-il, est triste et même repoussant. Les murs, sur les quatre façades, sont noirs et sales. La plupart des fenêtres sont vieilles et hors de service. Les bandeaux du bâtiment, situés entre cette pre- mière cour et la seconde, sont tellement dégradés qu'il s'en détache assez souvent des fragments... J'ai eu à craindre, plus d'une fois, les accidents qui pouvaient résulter de cet état de choses... Les toits sont chargés de lucarnes inutiles et difformes. Enfin la façade de l'est, celle qui se présente d'abord aux yeux des personnes entrant au collège, vieillie, comme tout le reste, est encore enlaidie par des fenêtres de largeur très inégale. Et les bandeaux en ruine ne se rattachent pas même aux bandeaux des façades du sud et du nord a ». Elle n'avait de chenaux que sur un seul côté *. L'année suivante, un fronton fut construit sur la façade ouest, au dessus des trois fenêtres centrales, qui fut chargé de masquer un peu la difformité du bâtiment 5. Et, en même temps, les dix cadrans astro- nomiques dont les traits, rouges et noirs, s'effaçaient, furent restaurés 6. L'un d'eux portait cette légende Plures labori, dulcibus quaedam oliis. Et désormais, comme au temps des Jésuites, le Collège n'eut plus d'excuses, pour ne pas faire la leçon au soleil en personne. A la moindre distraction de l'Astre, on était armé pour lui rappeler, à la mode babylonienne ou italique », son métier de régulateur mondial. Dans le lycée d'aujourd'hui, cette cour est devenue une délicieuse oasis de gazons, d'arbustes et de fleurs le feuillage vert bleu, vert jaune et rougeâtre, d'essences très heureusement harmonisées, y pare, de poésie et de couleurs avenantes, le seuil de la vieille maison. La Seconde cour ou Cour du Bassin n a disparu le bassin avait été comblé, pour éviter aux écoliers les tentations dangereuses, et un vieux bâtiment, surnommé le Corps de garde, avait fini par être démoli, en 1854 8. Cette seconde cour était, comme la première, dont le bâtiment 1. V. pièce justifie, n° 65 [janvier 1804] et ci-dessus p. 120, et Arch. nat. F^h 78486 n°s 35 et 36 22 mai 1837 le proviseur Pierrot déclare au ministre que Louis le Gr. a besoin d'une cour nouvelle [la 4e cour], la cour du Plessis, encore occupée par l'Ecole normale. — 2,3 et 4. — Arch. nat. F*1 3576, lettre du 31 juillet à l' — 5. 1b. Le proviseur fit ces réparations sans autorisation préalable et l'admin. super. lui rappela la règle, qu'il avait violée. — 6. A. nat. Fn 3576. — 7. V. nos planches V, fig. 16, tome I ; XXIII, fig. 70; XXIV, fig. 71 du présent tome. — 8. Arch. nat. F1?h 78488 n°225 L'Inspection générale, écrit le LA VIE MATB1UELLE '. LOCAUX 131 du Proviseur la séparait au Nord-est, un reste de l'ancien collège de Clermont l. La Troisième cour, placée en arrière de la seconde, était une survi- vance du collège du Mans lbis. Elle était, au début du siècle, appelée Cour des Emérites 2 et av lit été mise en état, sous le Consulat ***•. Et c'était au dessus de son sol que la sinistre prison, dite du Plessis, avait verrouillé ses portes et aveuglé ses fenêtres ". Au nord et le long de la rue du Cimetière Saint-Benoit, plus vaste que l'^s autres cours, s'ouvrait la Cour du Plessis, la Quatrième cour1 c'était là qu'avait joué La Fayetle enfant, les cheveux poudrés et noués en perruque à marteau ; là, que les Elèves de l'Ecole Normale, Victor Cousin, Théod. Jouffroy, Ern. Havet, Jules Simon, Francisque Bouillier. Ern. Bersot, Constant Martha, Paul Janet, Ch. Thurot 5, et tant d'autres, avaient, avant ceux de l'Ecole d'Administration 6. pro- mené la gravité pTéooce de leurs pensées ou médité, qui sait? leurs escapades de jeunesse. Dans la partie de cette cour qui, depuis la fin du Gouvernement de juillet surtout, avait vu tomber, à l'angle des rues Sainl-Jacques et du Cimetière Saint-Benoît, un groupe mal assuré de constructions du xviii8 siècle, la place avait été nivelée une douzaine d'arbres avaient été plantés '. On avait abattu là l'ancienne façade du collège de Mar- moutier 8 et la petite cour, dite des Professeurs, en arrière du n° 121 de la rue Saint-Jacques, avait été enfin réunie à la Grand Cour du Plessis 9. Des arbres ! On avait fini par en découvrir d'assez dévoués et d'asser vivaces pour consentir a pousser leurs branches et à ouvrir leurs feuilles, dans le voisinage des murailles noires. Il n'avait pas fallu 1 avril 1354 les vieux bâtiments dits du Corps de garde, qui forment un des côtés de la seconde cour vont être probablement démolis... La suppression de ces masures agrandira la cour du moyen collège et y fera pénétrer plus large- ment la lumière et le soleil. » — 1 et lbi». Bibl. S. Fargeau, voir le plan de Berty, v. 1601, se superposant sur celui de Verniquet Ktin xvme s. — 2. 3 bru- maire an X ; areb. nat. H3 2558, doss XXV. Sur la proposition de Champagne, on fera déblayer la cour des Emérites, remplie de moellons... ; à rapprocher du plan conservé aux Arch. nat. ! 13 2181 datant de 1801 où le bâtiment des Emé- rites est marqué par un X. — 2bis. [Janvier 1804]. § 5, A. nat. HJ 2553, doss V. — 3. V. ci-dessus, p. 119, 128. —22 brumaire an XI [13 nov. 1802] Travaux pour replacer six croisées mur^s depuis le temps des prisons. » A. nat. M3 2553. doss. XXV. — 4 à 7. V. le plan le Paria 6535 cite'. — Notre 1. 1, planche V, fig. 16. — En 1837 le proviseur avait grand peur que cette cour lui échappât A. nat. F'"" 78486, n° 36. — Dupuy, L'Ecole normale super, p. 17-58; liste des élèves de l'Ecolfl normale, ib. p. 83 et as. ; hsU- de leurs. . travaux p. 161-180. — V. ci-dessus p. 120 et 121. — 8. Plan de erly v 1601, et plan de Tiuvot 1734-39. - 9. V. notre t. I, planche V, fig. 16 Outre les cours réservées aux élèves et que nous venons d'étudier, on verra sur ce plan notamment d'autre* petites cours celle des professeurs, celle des cui-uies ancien coll. de Marmoutier et celle de la cordonnerie anc. coll. de 132 L ORGANISATION MODEllN'E apporter là les arbres seuls nais aussi la terre végétale, pour les nourrir, car, à un pied du sol, on rencontrait des escaliers en pierre et autres constructions * ». Aucun arbre, dans la Première cour. Mais cinq ou six douzaines de bons platanes, du côté de la rue Cujas, sur ce qu'on appelait le TerrainlhU. Ils étaient là, sagement alignés, un peu maigres et très indulgents ; et leur feuillage mettait, avec une bienveillance discrète, une ombre menue sur les ébats des écoliers. Longtemps l'idéal, pour une cour bien tenue, avait été d'être pavée 2. C'est au début de son provisorat, commencé en 1830, que M. Pierrot avait eu la hardiesse de cette plantation 3 ; elle survécut presque intact?, jusqu'en 4885 *. On sait de reste la fortune de cette idée, puisque toutes les cours de Louis-le-Grand — sans parler des autres lycées parisiens — sont aujourd'hui égayées par le feuillage des bons arbres. Et M. Pierrot, j'imagine, ne contemplait pas son œuvre, sans un brin de mélancolie. C'était là que le jardin du Proviseur * n'avait pu vivre que des heures trop brèves. Plus brèves à Louis-le-Grand, nous l'avons dit jadis 6, qu'à Charlemagne, à Condorcet et surtout à Henri IV ; à Henri IV, les derniers gazons et les derniers arbres des vastes jardins des Genovéfains proclament encore, autour d'un tennis, la vanité des gloires d'antan. Du moins, à deux pas du Terrain, un des successeurs de M. Pierrot et non des moindres, M. Jullien, substitua-t-il, pour l'Infirmerie, un jardinet au pavé de la cour 7. Cette cour cessa d'être, le mot est de l'Inspection Générale, une entrée de cave froide et humide. Quelques plates bandes, des fleurs, un bassin, donnèrent un peu de joie aux con- valescents 8. Le. Terrain, le jardinet, la seconde cour et la troisième communi- quaient dès lors 9 et, pour la première fois, de grandes traînées lumi- neuses pénétraient le lycée. 1 Févr. avr. 1836, A. nat. F17 3574 ; arbres plantés dans la seconde cour. — lbU. V. le plan 6585, cilé ; — notre t. I, pi. V, fig 16.— 2. Champagne écrit, le 1er jour cotnplém. an X [18 sept. 1802] Le pavé des cours du collège de Pa- ris exige des réparations... pour remplir des creux dangereux et empêcher la stagnation des eaux, pendant l'hiver. s Arch. nat. H3 2558, dossier XXV. — En 1834, le proviseur observe qu'à l'Ecole normale alors au Plessis les cours sont pavées, comme à Louis le Grand, A. N. Fn 3574. — Sept. 1836, pavage des cours, A. nat. F" 3574 et 3575. — 3. A. nat. F*7 3574; en 1836, semble-t-il, ou plus tôt. — 4. V. le plan de notre planche V, fig. 16. — 5. A. nat. F" 3574 ; Depuis que les arbres ont été plantés dans la cour du petit collège et que l'an- cien jardin du proviseur est devenu le seul emplacement qui convienne à la dis- tribution des prix... » 5 févr. 1839. — 6. Cf. notre ouvrage, cité, Les Ecoles, lycées, etc. p. 108, pi. 24, 25, p. 119 et ss. 133. — 7. Communication de M. Staub, proviseur honoraire, élève à L. le Gr. de 1856 à 1S64. — Mais, dès 1854, le pro- jet de remplacer par une terrasse la muraille séparant cette cour de l'infir- merie du Terrain avait été conçu,nous dit l'Inspect. générale ; A. nat. FHr n 225. — 8. Id. Voir le plan, n»6585. — 9. Comm. de M. Staub. LA VIE MATÉRIELLE LOCAUX 133 Seule, la Cour d'honneur, encerclée de bâtiments revèches, n'avait pu prendre sa part du dégagement'général. Un double passage conduisait, de cette cour, vers l'infirmerie et le Terrain, à droite ; vers la seconde cour, au centre. Un autie passage menait de la seconde cour à la troi- sième. Sur ces points stratégiques, il y avait deux portiers intérieurs, autorisés à vendre aux élôres des friandises l. M. Rinn commença - et M. Jullien acbeva de doter de préaux cou- verts toutes les cours 3 jusqu'à eux, les élèves, en cas de pluie, deman- daient aux salles d'étude un refuge 4. Dès le 8 brumaire an IX, [30 octobre 1800], Champagne avait en vain signalé l'inconvénient de cet usage, qui gênait, dans ces salles, le renouvellement de l'air ; mais il n'avait proposé que de leur substituer la chapelle désaffectée du Plessis 6. C'avait été un premier progrès d'éviter aux élèves, dès le début du siècle, de patauger, en récréation, dans les trous de leurs cours • un second, d'épargner à leurs dos l'eau ruisselant du haut des toits sans gouttières 7. Il avait même fallu ménager à leurs ngrines cette autre douceur n'être pas obstinément offusquées par l'inondation des fosses d'aisance 8. L'augmentation des cours de récréation avait tenu à la même cause qui multiplia les classas et les études, les réfectoires et les dortoirs au développement organique du collège. La première obligation qu'imposaient, au nom de l'intérêt supérieur, l'aflluence des élèves et l'inégalité de leur âge, c'était la division du collège en trois grandes sections, celles qu'ordonnait le Règlement lui-même Champagne leur donnait, non sans quelque solennité, les 1. Comin. de élève à L. le Gr. de 1836 à 1846. Voir plus bas p. 151. —2. A. nat. Fl~ n° 76 25 juillet 1848 une partie des fonds pour cons- truire, dans les cours de récréation, des portiques couverts, contre la pluie, est accordée par la Ville, à M. Rinn, proviseur de Descartes. — 3. Comui. de M. Staub. — 4. M. ; A. nat. H3 2558, doss. XXIV, 8 brumaire an X jusqu'ici, en cas de pluie, les élèves se réunissent, pour les récréation*, dans les salles d'étude. — En nov. 1821, un élève, Guy, pendant une de ces récréations dans les salles d'étude, se brûle la joue à la chandelle, A. nat. FH» 3150, n° 113. — Nous manquons de salles de récréation •, écrit au ministre le proviseur, 14 déc. 1839, A. nat. F'1 n" 66. Le 25 juill. 1848, le proviseur Rinn écrit Nous manquons de portiques couverts, pour les récréations en tenps de pluie.» A. nat. F1" 784^8 n° 76. — 5. L'immense salle de l'ancienne chapelle du lMes- sis ». A. nat. H3 2558, doss. XXIV — 6, 1er jour compléra. an X [18 sept. 1802], lettre de Champagne, citée plus haut, p. 132, n.'2. — 7. Arch. L. le Gr., 5; planche XIX, fig. 62. — 5. Prof de 6fra,p. 384 5. — 3-5. Insp. gén., A. tint. F1T n'39. — 6. A. n. F» 3574 et n 36; supra, p. 135, En 1872, l'Insp. gén. écrit les élèveB sont en'asaés dans les salles de classes, t A. nat. F'"" lias. L. le Gr., E, no 3. — 7. A. nat. F»"b n» 32 ; 82784, lias. B. 138 L ORGANISATION MODERNE muret au second élage, souvent fort éloignées du petit local qu'on nom- mai! alors les commodités » . En mars 18io, les nouvelles sallesd'étude étaient fort belles » mais les autres, appelées à subsister, assurait-on, deux années encore, étaient dans le plus lamentable état. L'excuse invoquée était que les bâtiments, où ces vieilles salles d'étude étaient logées, devaient être prochainement démolis. Mais l'inspecteur général Alexandre, ancien professeur de Louis-Ie-Grand, n'acceptait pas cette -excuse. tin ne peut admettre, protestait-il, que, pour épargner quelques billets de mille francs, un tiers environ des élèves soit laissé, pendant encore deux ans, dans un état que n'accepterait pas le plus mince chef d'institution ». Il s'indignait que les choses fussent déjà au même point, trois ans plus tôt, et se demandait si, dans dix ans, quelque chose y serait vraiment changé. Et il concluait En atten- dant, les générations d'enfants croupissent dans la misère et dans la saleté l ». D'autres témoignages, en 1838 2 et 1865 3, confirment, hélas, cette impression de malpropreté, que rieD ne donnait, en 1852 et 1854 tout au moins 4. Champagne n'avait-il pas, le 11 Germinal an X, proclamé comme un principe l'obligation de blanchir, tous les quatre ans, les salles d'études âbis ? Mais ce qu'on s'accordait plus généralement à reconnaître, c'était l'entassement incohérent des élèves ainsi, en octobre 1864, il y avait jusqu'à 50 élèves dans certaines études et, dans onze études sur vingt-deux, les plus grands et les plus jeunes élèves étaient rassemblés, pêle-mêle 5. Les tables en étude étaient, en 1837, placées presque toujours eu fer à cheval ; le maître, d'un côté, et les élèves, des trois autres6; plus tard, de i8a6 à 1864, par exemple, le défaut de place contraignait à mettre des élevt s sur le côté même où jadis le maître était i-olé. Devant les tables, des bancs en bois, étroits et continus, de même dimension que les tables. Aucun dossier ; à l'extérieur des fenêtres, en 1836, des jalousies 7. Derrière chaque place, accrochée par un fort noeud de corde à un. gros clou de la muraille, était une armoire de bois blanc ; elle contenait les livres et les cahiers de chaque éiève. II appelait cette armoire mobile sa baraque ». Il était interdit de fouiller dans sa baraque, sans per- mission expresse, au cours de l'étude; il fallait, avant le travail, prévoir les livres et cahiers nécessaires et, l'étude finie, les remettre en ordre. A plus forte raison trouer ou taillader sa baraque et y allumer du feu était-ils autant de délits 8. En 1836 ou plus tard, on commença, 1. 24 mars 1345 ; A. nat. F17" n° 49. — 2-3. Mars 1838, Insp. gén., A. nat. Fii n° 44. — 4. F1"" '. Lettre du proviseur au ministre, 23 mai 1837 ; A. nat. F12h 78486, n° 36. — 6-7. Infra, p. 389. Communie, de MM. Marcou et Guillo. — 8. Planche XXII, LA VIE MATERIELLE LOCAUX 145 Grand, comme dans les anciens Collèges, les Elèves n'étaient pas eniretenus par rétablissement ; il n'y avait donc point de local peur la confection des vêtements, point de magasins, pour les habit?, ni pour les souliers ; point de buanderie, point de lingerie ». Depuis 1800, il avait fallu et notamment aux dépens de la Bibliothèque, cr> er toutes ces pièces nouvelles ce fut, du reste, pour l'administration, un souci presque perpétuel. Les boutiques, qui empiétaient sur le périmètre du lycée, lui paraissaient l'emplacement tout désigné de ses magasins futurs ; mais il fallait les disputer et avec quelle opiniâtreté ! au domaine '. Il n'est pas jusqu'aux Water-closets dont l'insuffisance ne 'parût presque toujours choquante. On sentait trop leur présence, un peu partout il ne fallait pas moins, pour les trouver au rez-de-chaussée, descendre ou trois étages. Et, quand on les atteignait enfin, on les jugeait déshonorants pour les cours qu'il desservaient 2. Ces cours devaient suppléer à l'imperfection des corridors et des escaliers. Dans les interminables couloirs, les élèves risquaient de se perdre et d'échapper à tout contrôle; dans les escaliers tournants, ils risquaient, par surcoît, des entorses 3. Un seul et môme escalier s'oflrait à la circulation de plusieurs quartiers. Pour aller chez le Pro- viseur, le Censeur ou l'Econome, les parents, les mères et les sœurs des élèves devaient, non sans inconvénients de tous ordres, traverser la grande cour *. Enfin, on le reconnaissait officiellement, en 1845, il n'y avait pas moyen, pour le Proviseur ou le Censeur, de passer d'un collège à l'autre, sans traverser les cours 6 ». Les éludes avaient long- temps, quand il pleuvait, remplacé les cours; les cours, même l'hiver, remplaçaient les couloirs. Services mutuels. C'est par les cours que l'on devait commencer la visite du collège et par les cours qu'on était amené, à la finir. Nous voyons très clairement à quoi aboutissait cette visite insuffi- sance générale des locaux. Les cours, les classes, les éludes, les réfec- toires, les dortoirs, et le reste auraient pu convenir peut être à trois ou quatre cents élèves; mais non pas à mille, ni à douze, ni à quinze cents. Honos, onus on dirait que partout le collège succombait tout le poids de sa prospérité. Incapables d'assurer à tous les leurs un logis convenable, il n'en falla-t pas moins, de temps en temps que le Collège ou le Lycée con- sentissent à hospitaliser les réunions électorales c. 1. Arch. L. le Gr., 24 oct. 1840, Corr. adm., VII, 4412. — 2 Rapport .tu Directeur, 8 frini. an IX, A. nat. H* 2558 doss. XXIV ; rapport juil. 1824 al u., Fi"3574 Insp. génér., mars 1838, F11» D 44; 8 avr. 1S52 et 1 avr. 1854, té. 78 488, n°* 202 et 225. — 3-5. Insp. gén., 1838 et 1852. A. nat. F»'» IC n°» 44 et 46; n8 202 ; rapport uebdomad. 9 fT. 1846, A. nat F" 3577; 30 juil. 1845, rapport du proviaeur, F» n° 52. — 6. 6 déo. 1848, A. nat. F»a n» 80, 81, 81>>". 10 1 46 L OBGAMSATION MODERNE Le défaut d'espace, n'avait pas empêché de prendre cette précaution, avouée sans ambages, en 1837 isoler matériellement les divisions, pour mieux briser leur élan, en cas d'émeutes 1. L'éclairaoe. — La clarté artificielle aurait pu, même en dehors des heures tragiques, être d'un grand secours ; il eût été piquant que la nuit fût devenue au collège plus lumineuse que le jour. Il n'en était rien, en dépit du triple combat très loyalement engagé pendant plus d'un demi-siècle, contre les ténèbres. Ce fut d'abord à coup de chandelles que l'on soutint la lutte. Un chandelier de fer forgé 2,armé de bobèches de fer battu3, était, en étude et en classe, placé entre deux élèves. La chandelle était en suif et une rnouchelte se chargeait de rendre à la mèche les menus offices indis- pensables. Le maître avait droit à une chandelle, pour lui seul. Les jours d'effervescence scolaire, l'ennemi c'était la chandelle. Les élèves, à un signal convenu, éteignaient la leur et un dictionnaire, adroitement lancé en projectile, était chargé de cueillir le dernier souffle de la lumière du maître *. Peu à peu les chandelles connurent la concurrence des quinquets 6 et celle des lampes ce fut l'époque où l'éclairage à l'huile sembla res- plendissant. D'abord très timide, en 1821, il connut l'apogée de la gloire, de 1836 à 183J 6; après quoi, il se survécut, de plus en plus étiolé et pâlissant, jusque vers 1886. Tout n'était pas nouveau sans doute, dans l'éclairage à l'huile et l'ancien Louis-le-Graud avait eu, au xviue siècle, des lampes et des officiers lampistes. Mais les lampes étaient alors réservées, comme un objet de luxe, aux endroits où il était besoin d'une aveuglante lumière aux carrefours des corridors, par exemple 7. L'innovation consista seulement dans l'application aux études et aux classes des quinquets et des lampes. Cinq à huit par salle, en 1835 8. Quinquets et lampes quittèrent la table de l'élève, pour s'accrocher orgueilleusement au plafond. L'huile était contenue dans une couronne circulaire, qui faisait corps avec un énorme réflec- teur, peint extérieurement en vert ; elle était conduite à la mèche par des tubes métalliques. Un godet inférieur recueillait l'huile non utilisée. Ce godet était la perpétuelle menace suspendue au dessus des tètes éco- lières. Quelques élèves, sournoisement initiés au mystère de cet inslru- 1. il mai 1837. Inspection gén., A. nat. F'7h n° 32. — 2. An XI, A. nat. H» 2561a ; cf. supra, t. I, p. 416, vie mater. 1763-99. — 3. An X, A. nat. H» 2551, doss. 3. — 4-5. 20 sept. 1821 et 31 janv. 1824, A, nat. F"n 3150, pièce 47 ; 3176', 1 et 2. — 6. Lettre du proviseur 13 nov. 1835, A. nat. F" 3574.— 7. Supra, t. I, p. 416. — 8. Lettre cit. provis., 13 nov, 1835 ; cf. 11 déc. 1843, A. nat. F" 3576. LA VIE MATERIELLE LOCAUX 147 ment, savaient pousser un organe caché, qui hâtait le remplissage du godet. Et soudain, flac, flac, une cascade d'huile se déversait sur les cahiers et les livres, la tète et le dos d'une victime. Autre jeu d'espiègles au moyen d'une seringue, aisément confectionnée avec un porle-plurne en fer hlanc, on savait mouiller le verre échauffé du quin- quet, qui se brisait presque aussitôt, après un ou deux claquements secs '. Au dessus de la table des maîtres, des lampes de sûreté » étaient chargées de déjouer l'ancien complot des chandelles pour que les élèves ne fussent plus tentés de les éteindre, à coups de livres, le verre et la flamme étaient emprisonnés dans une armure grillagée . Malheureusement et c'était la rançon du progrès, l'éclairage à l'huile était plus cher que l'éclairage à la chandelle. Chaque lampe, en 1836, coûtait 22 fraocs 3 ; et nous ne disons rien des verres ; un grand chan- delier de fer forgé ne coulait jadis que 2 francs et on avait 50 bobèches pour lo francs *. Et puis le prix des huiles pouvait monter d'une façon imprévue 6. Pourtant, en 1839, l'éclairage à l'huile triomphait partout dans les cours, les lieux d'aisance, les corridors, les dortoirs, aussi bien que dans les études et les classes. Or on crul s'apercevoir insensiblement que sa réputation était sur- faite et le gaz commença au Collège des conquêtes nouvelles. Non sans peine, à dire vrai. Ju;ind le Proviseur osa. en septembre 1839, demander cinq becs de gaz pour lout le collège, il fut, par l'Adminis- tration supérieure, repoussé avec perle. Et le Conseil royal refusa attendu qu'il y aurait danger d'explosion 6 ». L'année suivante, malgré tout, le Conseil, ayant fait provision d'héroïsme, on se risquait à essayer, avec la plus rare prudence, un bec de gaz. Pour plus de pré- caution, on le plaça hors du collège, au dessus de la porte d'entrée, auprès du vestiaire des professeurs '•. Cette inauguration fut chantée au banquet de la Saint-Charlemagne ; non point, comme le veut la légende, par Octave Feuillet alors rhétoricien, mais bien par le jeune Biacabe, dont l'esprit avait alors une verve plus universellement goûtée que celle de l'élève Feuillet. Malgré quelques revanches partielles, l'huile finit par succomber, en 1890. Mais le gaz, qui avait conquis en dernier lieu les éludes, ne savoura pas désormais sa victoire en repos. A Louis-le-Grand comme ailleurs, les hygiénistes l'accusèrent d'engendrer les maux de tête, la myopie et d'encourager les calvities futures l. On sait quelle est aujour- d'hui son heureuse rivale l'électricité. Pourtant l'Economat essaya d'abord de lui barrer presque partout la route elle ne put franchir ces premiers obstacles que dans les classes — histoire naturelle, physique 1. Corn. M. le Denlu, pour 1851-59. — 2. 7 ,uin 1*45. Ccrr. adm . VIII. 60P1. — 3-5. A. nat. H» 2551, doss. 3 an X; ; F'" 3574 1336 ; F'" 3602" 1848-1850. — 6. A. nat. F17 3575. — 7. /*. — 8. A, nat. F" en 1882. 148 L ORGANISATION MODERNE histoire, géographie 1910 — ,où les projections avaient revendiqué leur droit à la lumière. Depuis 1914-5, elle a étendu son domaine au lycée lout entier. Pour être moins indispensable que l'éclairage, le chauffage n'en méritait pas moins quelques égards. Point partout, cependant. Aux dortoirs, par exemple, qui, l'hiver, étaient glaces. Aux réfectoires non plus, semble-L-il. Et il est très cer- tain que la délicatesse de ce que l'on nomme le confort moderne ne songeait guère à ménager aux corridors une atmosphère tiède. Outre les classes, les études et la salle de l'administration, cinq ou six pièces seulement avaient droit, en à la chaleur officielle le Cabinet et l'antichambre du Proviseur ; le cabinet du Censeur ; le cabinet de l'Aumônier ; le cabinet de l'Econome et le bureau de l'Employé attaché à l'Econome 1. Le chauffage, dans les études, paraissait excellent, de 1856 à 1864 il était assuré par des poêles en tôle ou en faïence, dans lesquels on brûlait du bois 2. Mais le chauffage, dans les classes, était beaucoup plus défectueux, avec des cloches en fonte, à combustion de houille 5. La température, qui s'élevait très vite, tombait de même au travers du métal, porté au rouge, le dégagement des gaz donnait une atmos- phère malsaine ; les tètes étaient congestionnées et les pieds restaient gelés. Le service des poêles était fort compliqué et n'avait guère qu'un avantage celui de ne pas charger trop le budget *. Le Proviseur commença, en 1840, à parler de calorifères. Il savait qu'au collège de Versailles des calorifères fonctionnaient, à la satisfac- tion de tous 5. La ventilation serait mieux assurée qu'avec les poëies ; la houille, substituée partout au bois, permettrait même d'obtenir une économie honorable. Il proposa de commencer par le petit Collège, où deux calorifères auraient remplacé 25 poêles 6. Le nouveau chauffage fut aussitôt adopté, en principe ; seules, des expériences, inégalement heureuses, en retardèrent l'application "'. En 1862, il ne commençait pas moins à se généraliser au Lycée ; mais les derniers poêles ne furent délogés que par la reconstruction totale de la maison 8. ' Aujourd'hui, dans les nouvelles salles d'histoire, le chauffage central vient d'être installé, en 1912. Mais il lui arrive de se signaler encore par quelques sautes d'humeur. Faut-il ajouter que, en 1916-20, la crise du charbon n'épargna pas toujours ses menaces à notre lycée. 1. Lettre du recteur au proviseur, 20 déc. 1833 ; arch. L. le Gr., Corr. adm., V, 2628. — 2-3. Communie, anc. élèves. — 4. An XI, A. nat. H 2446, f° 129 r°. — 5-7. A. nat. F'' 3575; 3576. Arch. L. le Gr., Corr. adm„ VII, 4298; 4787- — S. A. nat. F^n lias. À* n° 1. la vie matérielle locaux 149 Pour conquérir à Louis-Ie-Grand l'air et l'espace, qui lui manquaient si étrangement, au début du xix' siècle, nous voyons maintenant quelles périodes, avant la reconstruction de 1885, furent surtout actives et heureuses ce sont celles que remplirent le provisorat de M. Pierrot- Deseilligny 1830-1815. de M. Rinn 1845-1852 et de M. Jullien 1856-1861. En d'autres termes, ce furent le Gouvernement de juillet et une partie du second Empire. A Napoléon I*r le lycée devait l'esquisse de ses frontières ; à la Restauration, le collège dut l'annexion des Cholets et les lils de fer, dans les dortoirs. Mais la réunion du Plessis, mais l'achat des bouliques, riveraines des rues Saint-Jacques, Saint- Etienne des Grès et Chartière ; mais le dégagement des cours et la construction des préaux ; mais la plantation des arbres, et l'introduc- tion de l'éclairage à l'huile puis au gaz, et enfin l'établissement des calorifères, c'est bien sous Louis Philippe et sous Napoléon III que le vieux Louis-Ie-Grand réalisa toutes ces améliorations successives. C'est M Pierrot qui, le premier, démontra la nécessité d'une reconstruc- tion totale. Plus encore peut être que M. Jullien, et c'est tout dire, il sut comprendre quel problème la complexité des locaux posait au Collège. Et il transmit, comme un legs, à ses successeurs la solution vraie. CHAPITRE III L'Hygiène L'air et l'espace, laissés à chaque élève, à l'intérieur de Louis-Ie- Grand, étaient, nous venons de le voir, réduits à la portion congrue. Il était d'autant plus nécessaire de surveiller l'hygiène de l'alimentation et du vêlement; des exercices physiques et des promenades la santé générale était à ce prix. Nous allons tenter de savoir par quel tour de force cette santé fut toujours bonne. § 1. — L alimentation. Quatre repas dans la journée deux, le déjeuner et le goûter, très rapidement pris ; les deux autres, à la fourchette. On les appelait le dîner et le souper. Les heures changèrent quelque peu, sauf pour le repas du soir, fixé, dès 1800, à 7 heures 1/2 et qui est resté fidèle à cette vieille habitude. Le moment du petit déjeuner matinal n'a pas beaucoup varié, lui non plus à 8 heures, en 1800 et 1801, il fut avancé à 7 h. 1/2, en 1803, le moment du lever ayant été avancé, lui aussi et, dès 1801, placé à 5 h. 1 /2. — Le repas de midi lut, surtout dans le début du siècle, a6sez notablement déplacé fixé d'abord à 1 h. 3/4, en 1800, il fut insensi- blement avancé à 1 h. 1/2 en 1801 ; à midi 1/2 dès 1803 et à midi en 1821, sinon dès 1814 \ 11 n'y avait pas de goûter, avant la visite de Bonaparte, le 22 mai 1801. Le premier Consul, ce jour là, interrogeait le Directeur, Champagne, sur l'ordre des exercices ». II écoula. Tout à coup, cette observation Je ne vois pas de goûter ». — Ce repas là n'est pas indispensable, expliqua Champagne, tant bien que mal ; et il n'est pas démontré qu'il soit utile à la santé. Au reste, les élèves peuvent prendre à dfner » le pain qu'il leur faut, s'il leur en faut. Leur appétit les avertit assez sur 1, Règl. 22 fruct. an VIII [9 sept. 1800f, A. nat. H* 2528, n° 12 ; tit. XV, art. 107, 108; règl. juil. 1801, ib. arl. 19; id. tit. 3, art. 4; règl. 10 juin 1803, § 10, art. 68-91. A. nat. Fnu 3104, n» 2. LA VIE MATÉRIELLE HYGIENE 1 5 ce point. — Sans doute, trancha Bonaparte. Mais donnez leur à goûter je crois que cela est bon, à leur âge ». Et, dans le moi* de juillet qui suivit, Bonaparte fil dire au règlement du Prylanée 'art. 41 Personne ne pourra mettre du pain dans sa poche et le manger ailleurs qu'au réfectoire. Le goûter, placé à 5 heures, en 1801, fut avancé à 4 h. 3/4 en 1803 puis, eu 1821, au plus tard, à 4 h. 1/2 '. Depuis lors, cette heure n'a pas été changée à Louis-le-Grand. Le» repas de midi et du soir duraient 3/4 d'heures. En somme et dès 1803, les quatre repas étaient placé» entre 7 h. 1/2 du matin et 7 h. 1/2 du soir. Deux heures après le lever, 1 h. 1/2 avant le coucher. L'e6tomac, du soir au matin, avait 11 heures environ pour se reposer '-. Et l'on se couchait trois quarts d'heures après le souper ». Une récréation d'une demi heure suivit ce souper jusqu'à M. Jullien, qui, non sans peine, la supprima . Quantaux menus, nous serions bien surpris, j'imagine, qu'ils fussent somptueux. Au goûter, l'Economat donnait du pain tout sec, arrosé, sans doute, d'eau fraîche et claire. Mais les deux portiers de l'intérieur vendaient aux jeunes gourmands quelques friandises c'étaient des sucreries, du chocolat, de» gâteaux, des tartelettes de la galette, du beurre et le fromage nommé bondon ; l'été, c'étaient des fruits et du sirop de groseille. Le petit déjeuner, de 1803 à 1854, se prenait en élude ; à partir de 1854, on le prit au réfectoire, l'Administration ayant consenti à joindre au pain de la soupe chaude soupe au lait, ou à l'oignon, ou à l'oseille. Les familles, au début, applaudirent à ce geste. On crut généralement qu'il produisait quelques bons effets sur la santé des élevés i ». Mais la plupart des écoliers dédaignèrent bientôt la soupe et se contentèrent de dévorer à belles dents leur pain blanc. On se demanda si, les jours de sortie, on ne remplacerait pas la soupe par le chocolat. Puis, réflexion faite, on réserva le chocolat pour les jeunes enfants, dans la succursale de Vanves 5. Mais on pouvait, une fois par semaine, remplacer la soupe par le café au lait. Au dîner», qui coupait en deux la journée, un polage gras, un plat de viande garni de légumes, un plat de légumes, que pouvait remplacer un entremets sucré, un gâteau de riz. par exemple. Le soir, au souper, point de potage ; un plat de viande avec légumes et une salade et un dessert. Le poison pouvait remplacer la viande et, dans ce cas. i! semble que les œufs remplaçaient le légume 6. En 1800, et probable- ment jusqu'au Concordat, on ne faisait jamais maigre '' ; sous la Ins- tauration, le maigre était observé trois fois par semaine mer redi, vendredi, s. En 1872, une fois, le vendredi seulement. Les 1-8. Ibid. — 3. Infra. Vie mor. — 4-5. Insp. g6D„ A. nai. F" K ne225. - 6-7. A. nat H> 2548 ; prairial an VIII 21 mai 1800 et M.]. — S. en- quête, sur plaintes des milles, A. nat. FlT" 3104, n° 149 ; 14 mars 1818. 152 L ORGANISATION MODERNE menus devaient être approuvés par les signatures du Proviseur, du Médecin, de l'Econome *. En 1851, les cuisines connurent des minutes de grosse émotion. Il leur fallut se séparer de leur plus vieux serviteur, devenu pour elles l'ami de tous les jours leur fourneau. Il recevait ses invalides, après vingt ans de surmenage mais vingt années sur la vie d'un fourneau pèsent beaucoup plus que sur la vie d'un marmiton. Aussi bien ce fourneau-!à tombait il de vélusté». Son âge ne l'empêchait pas de garder une incandescence admirable. Mais il exagérait un peu et il lui fallait brûler 12 fr. 28 de charbon par y ur. Moins vorace et cependant mieux en forme, son successeur, dont les archives nous ont gardé le joli portrait en couleur, se contentait quotidiennement, pour une chaleur égale, de li'O kil. de charl ©n soit 4 fr. 80 seulement, au lieu de 12 fr. 28 * ; devant un pareil record, l'ancêtre n'avait plus qu'à dis- paraître. Autour des fourneaux, le lycée actuel ent;elienl un chef et six auxi- liaires. En 1801, la cuisine comprenait six personnes un chef, trois aides, un laveur, un écureur 3. » Le service de la halle, des batteries de cuisine, des réfectoires s'ajoutait, pour ces auxiliaires, au service des fourneaux. Pour obtenir qu'on leur rendit la chopine quotidienne de vin dont ils avaient été officiellement privés, il avait fallu livrer de grands combats 4. 11 fallait en livrer encore, pour réussir à les habiller, car la modicité de leurs gages, disait l'économe Lesieur, les empêchait, depuis deux ans, de s'acheter une seule veste » ; et puis leurs vêtements, tant bas que souliers, étaient brûlés ou pourris par l'eau 6 ». Et cependant, chaque jour, eux et leurs successeurs, devant ces fourneaux ou ces alambics, accomplissaient le grand œuvre. Nous voulons dire, qu'en 1800, le bœuf se transformait au besoin, cinq fois sur six, en bouilli ; qu'on le faisait aussi passer à ia vinaigrette, comme le veau passait à la gelée, ou en ragoût, ou en rôti, et comme les pigeons passaient à la compote. Le mouton braisé ou la tête de veau pouvaient faire les cavaliers seuls. Après quoi, l'épargne intelligente et attentive >avait la bonne formule des hachis, des mortadelles et des paies froids. Les maquereaux, plutôt que les soles, étaient chargés de représenter les poissons. Les œufs étaient multiformes en omelette ou au beurre blanc ou battus au fouet d'osier ,;. Au registre des légumes, les pommes de terre étaient, en 1800 et 1801, réservées surtout pour l'infirmerie 7. Les élèves bien portants 1. Arch L. le Gr., Corr, adm. III, 1148.— 2. A. nat. F1' 3602G8 ; sept. 1851. Avec un plan en couleur. — 3-4. Rapport de l'Econome, 24 vent.' an IX f !5 mers 1801 1. A. nat. H3 2558, dois. 8, n» 9. — 5. 1b — 6. A. nat. H3 2548 ; montis pour prairial an VI11 [21 niai 1800 et ss.]; H3 2544, aliments pour vend. an X [commencé le 23 sept. 1801]. — 7. A. nat. H3 2570, n» 794 ; H3 2544 aliments. vie HYGIÈNE l'- étaient invités à se consoler avec les pois verts au lard, les choux fleurs au beurre ou les choux-pommes, les épinards au lait et les carottes, les lentilles et les artichaut, les haricots frica>-sés, le riz, les oignons et les navets l. Le mois de mai autorisait les tartelettes aux cerises et prolongeait le règne des pommes crues; septembre et octobre enseignaient avec succès la douceur des poires et des raisins. Au temps de l'épopée impériale, en 1807, !e bœuf bouilli régnait en maître le bœuf à la mode, la langue de bœuf, le ragoût de mouton, le veau rôti ne songeaient guère à luMer conire un rival de cette force ; et, moins encore, les pieds de mouton, les petits pâtés, ou la morta- delle. Les haricots, qu'on fricassait, comme les lentilles, les pommes de terre et les sah->ifis, l'emportaient presque quotidiennement sur les autres légumes. On faisait maigre le vendredi et le samedi et, pendant le carême, un jour de plus, le mercredi les poissons morue, raie, limande et saumon étaient généralement préférés aux œufs. On avait l'âme a>sez généreuse, mêcne au lendemain de Tilsilt, pour manger, et plus d'une fois par semaine, des poires d'Angleterre * -. Plus près de nous, les menus de mai 1872 s nous laissent ente dre que les écoliers de ce temps connaissaient maintes délicatesses, dont étaient sevrés leurs aînés, A la soupe grasse, si en faveur en 1800 et 1807, on veut bien mêler la julienne et la soupe à l'oignon, la soupe à l'oseille, la soupe purée et la soupe au lait. L'imagination de l'Eco- nomat sVt enrichie, à l'endroit des viandes tout d'abord le bœuf bouilli à perdu de son absolutisme il s'auréole de radis, il passe à la sauce piquante, il devient rôti-jardinière et rôti-sauce, aux champi- gnons. Le veau est rôti, avec purée. Le mouton se réhabilite un peu il n'est pas seulement en ragoût mais il est présenté comme rôti en purée, ou rôti jardinière. Le lapin — authentique — est agréablement sauté. Il y a bien quelques saucisses aux choux et quelques pâtés chauds, mais il y a surtout un plat fameux, dont le fumet chatouillait en vain l'odorat des internes, placés dans les autres lycées parisiens ce plat c'était la volaille du jeudi. M. Le vice-recteur Mourier, dans une lettre au ministre, le 25 mai 1872, n'a pas jugé trop indigne de la gravité universitaire cette petite glose, à l'honneur de la volaille Vous remarquerez, Monsieur I"1 Ministre, ce service traditionnel la volaille du jeudi. On ne la trouve qu'à Louis-le-Grand. Elle fait tant de jalousies, dans les autres établis- 1. Vend, an X, A. nat. !•' 2544. — 2. Menus conservés dans les archives de l'Eeonomat à Louis le Grand. Ainsi. du lundi 9 mars au dimanche 15 mars 1807; du 18 au 24 mai ; du 5 au 11 oct. 1807. Cette même année, pour la S Jean, un dîner succulent fut servi à Vauves, où figurèrent des poulets, pâtés, oies, bro- chets, gâteaux, du vin de du eafe, de l'eau-de-vie. — 3 25 mai 1872. rapport au ministre, A nat F1 "» liasse li, n° 47. 154 L ORGANISATION MODERNE sements, que le Conseil Académique eût élé enclin à la supprimer. J'ai persisté à la maintenir, pour éviter les graves difficultés qu'une pareille suppression eût causées à l'Administration du Lycée et pour écarter les plaintes, dont on n'uurait pas manqué d'assaillir Monsieur le Ministre * ». Le tact de l'Administration supérieure avait peut-être, ce jour-là, empêché la volaille de Louis-Ie-Grand do monter à l'assaut du Minis- tère. A ce moment-là, les pommes déterre fricassées connaissaient l'apogée de leur règne, quoiqu'il leur convint, à l'occasion, de s'accommoder en purée. Mais l'oseille et les lentilles au lard, le riz, les haricots et les asperges avaient aussi leurs dévots. Le fromage et la confiture se fai- saient moins rares que jadis. Le Prytanée avait essayé de faire et de cuire son pain lui-même. Il avait fallu, dans ta suite, y renoncer; mais, pour l'avoir mieux cuit, le Collège, en 1861, n'avait pas hésité à le payer pius cher, sans grand succès, semble-t-il, quoi qu'il en coûtât francs au lycée*. En 1818, les Inspecteurs l'avaient trouvé beau et bon 3 » ; et, en 1872, ils disaient le pain est toujours bon 4 ». Celait aussi l'avis du Recteur, qui voulut le goûter n. Chaque élève en avait une demi livre à déjeuner, cinq à six onces au goûter, et, à discrétion, au dîner et au souper. En 1801, chaque élève en mangeait deux livres environ par jour 6 et, en 1845, 54 décagrammes » ; or. dans les autres collèges parisiens d'internes, les mangeurs de pain exigeaient davantage 60 décagrammes à Saint-Louis, et 67, à Henri IV6bu. Dès 1801, on Prytanée, la précaution de donner le pain rassis ; carie pain frais dis- paraissait trop vite. En 1828, le pain fut si cher que le Collège perdit, de ce chef, francs 7. Le souci d'avoir de la viande fratche était constant, ainsi qu'on le pense bien. Le 2 thermidor an XI [21 juillet 1803], on avouait que, la viande livrée étant faisandée, et jusqu'à trois fois en une semaine, il avait fallu changer de boucher 8. Du reste, les bouchers du Prytanée ayant leur tuerie à domicile », le contrôle des viandes était plus malaisé. En sept. 1805, Champagne e s'applaudissait, au contraire, de la bonne qualité des viandes fournies et, le 1" février 1822, le Proviseur Malleval mettait en garde le Recteur contre des prix trop bas, fixés pour les viandes du Collège le bon marché risquait de coûter trop 1. Ib.— 2. mars 1861, 86464,n 14 et 14^".— 3. 14 mars 1818, A. nat. F» 3104, n° 149. — 4-5. Le 25 mai 1872, lettre de l'inspecteur [d'académie] Sonnet, au v. recteur, A. nat. Fn liasse B, n° Rap- port, A. nat. H» 2553, dos. XXI. — 61"». Exercice 1845, tableau comparatif; A. nat. F" 3577. — 7. Arch. L. le Gr., Corr.' adm 24 déc. 1828. — 8. A. nat. H3 2558, doss. XXI. — 9. Lettre de Champagne au président de l'administra- tion du Prjtanée, 26 fruct. an XII, A. nat. H3 2558, dossier V. LA VIE MATÉRIELLE HYGIENE 155 cher *. Rn 1845, chaque élève à Louis-le-Grand, comme à Henrf IV, consommait quotidiennement 21 décagrammes de viande; un peu plus qu'à Henri IV '. En 1841, l'Inspection générale avisait le Proviseur que les œufs n'avaient point toujours paru irréprochables '. Cet avis, que nous sachions, ne fut pas renouvelé. Autres observations, en 1841 le repas du soir plus substantiel que le repas de midi 4 ; enfin parfois cette cri- tique, que n'eussent pas signée tous les élevés trop de pâtisseries. Le devoir de l'Economat était d'éviter toute dépense alimentaire, dont la santé ne tirait aucun profit et son ingéniosité, pour l'accommode- ment des mets, fui, en mainte circonstance, aux abois. Le 24 ventôse an IX, [15 mars 1801", il écrivait a Je fais faire un emploi journalier de la graisse, pour les légumes et les ragoûts. J* rédais ainsi presque à moitié la consommation du beurre et les aliments sont très bons. Il est nécessaire aus*i d'observer que, le suif éiant fort cher, le boucher a bien soin de ne laisser de suif ou de graisse sur la viande que ce qu'il ne peut ôter sans l'altérer 5 ». La boisson ne semble pas avoir été trop indigne de la nourriture l'eau des fontaines d'Arcueil,dont le collège avait déjà l'usage, au temps des Jésuites, continuait à l'alimenter*. Nous avons vu que le Plessis avait un réservoir et que Louis-le-Grand dut le disputer à la Faculté de Droit 7. Le Collège, en l'an^X, utilisait également de l'eau de puit- On ne songeait pas encore à stériliser, comme on le fail aujourd'hui, Gette eau, d'origines diverses. Mais on songea, des le 3 vendre an XI, [25 sept. 1800], un peu avant la rentrée, à la mélanger adroite- ment avec le vin. Le nom était déjà consacré c'était l'abondance '. L'économe expliquait que la mesure était salutaire. Il ajoutait qu'on en usait de même à Saint-Cyr. Tout de même, il n'était pas sans inquié- tude, sur l'accueil que lui réserveraient les élèves de Paris. Et il s'était fait autoriser à familiariser avec elle les élèves restés au collège pendant les vacances ceux-ci préviendraient les élèves arrivants ; alors, il n'y aurait point de difficulté 3bis ». L'abondance survécut. En 1818 on mélangeait 7 10 d'eau et 3 10 de vin 10. Le vin du Collège coûtait aiors 1 franc à 1 fr. 10 le litre. Il était, en 1872 encore, comme aujourd'hui, choisi par adjudication ». Sans doute, en 1872, le V. Recteur Mourier écrivait au Ministre u L'abon- dance pourrait être discuté*1 le tiers de vin, qui en est l'un des élé- 1. Lettre de Mallwral au recteur, 1 tir. 1822, A. nat. F"' S 2. — Le Vêlement. 11 semble paradoxal qu'au début du xix° siècle la pénurie de vêle- ments ait menacé la santé des élèves et la fortune du collège. Voici cependant ce que nous révèlent plusieurs documents d'arcliives. Lorsque, en brumaire an IX, uue partie des élèves du Prytanée français fut transporlée à Lîancouxt, ils étaient sans bas, la plupart sans souliers, avec une mauvaise paire de draps, chacun ; deux che- mises, encore plus mauvaises, un pantalon et une carmagnole, dans le même état. » Le citoyen Crouzet^ Directeur du Collège national de Compiègne, était chargé d'accompagner cette lamentable caravane ; dans une lettre au citoyen Reboul, secrétaire de l'administration du Prytanée, Crouzet ajoute Les enfants étaient, en général, si délabrés que je fus obligé d'en cacher une partie dans des chariots couverts, pour ne pas les exposer, sur les chemins, aux cris de la pitié publique ». Le jeune Simon, fils d'un officier de vétérans réformé, était là à peu près nu, comme tous les aulres 1 ». Quelques jours plus tard, le Directeur du Collège de Paris ajoute, dans un rapport officiel à l'Administration 2, quelques traits nouveaux an tableau de celte misère Beaucoup d'enfants manquent d'effets, depuis 15 ou 20 jours ; l'inspection des élèves de chaque salle d'études, lors du dernier congé, l'a prouvé. Presque aucun n'a eu de bas, de bonnets, de cravates, le 5 frimaire. Le 30 brumaire, presque tous furent mouillés, par une forte averse, à la promenade. Ils n'eurent ni bas, ni effets à changer. Et presque tous ont aujourd'hui ces mêmes bas... Si cet ordre de choses n'est réformé, on perdra entièrement le pensionnat ». Comment ces écoliers acceptaient-ils leur détresse ? L'un deux nous le dit, dans ces quelques lignes 3, auxquelles nous nous reprocherions de rien changer, pas même l'orthographe Aux citoyens administrateurs du Prytanée français. Concitoyens, Vous m'avez comblés de bienfaits, depuis mon admission dans cetle maison ; vous avez jette vos regards paternels sur mes pressants besoins et enfin vous avez secouru celui qui ne connut le bonheur que depuis qu'il se trouve auprès de vous; c'est encore tout confus de ces 1. Arch. nat. H" 2530 ; 28 brumaire an IX i9 nov. 1800] — 2. A. n. II' 2558' do8. XXIV 8 frimaire an IX [29 no?. 1800]. — 3. Du 3 lloréal an IX [26 avril 1801]. Arch. nat. H 2530. 160 L ORGANISATION MODERNE bienfaits que j'ose vous prier de me faire donner une cravate, n'en ayant qu'une ; deux mouchoirs de poche, n'en ayanl qu'un ; et enfin, Citoyens administrateurs, des bas, vu que les petites guêtres detoffe que je porte, dans ce moment, gênent ma jambe et qu'elles sont usées. J'attends de voire humanité ce nouveau bienfait, qui ne pourra accroître la reconnaissance avec laquelle je suis, avec un profond respect, RoUXKL. P. S. — J'aurais aussi grand besoin d'un pantalon ou d'une culotte. Touchés par la spontanéité de cette éloquence, les citoyens adminis- trateurs écrivirent, en marge de la requête Accordé. Tous ces enfants, que la Pairie assumait le devoir d'élever, Bonaparte comprit qu'il fallait d'abord les vêtir. 11 consulta Champagne, direc- teur du Prytanée, et décida que le linge et les habits seraient pareils pour tous il y aurait un uniforme l. L'humanité la santé, les conve- nances, l'égalité, le bon ordre, l'esprit militaire, trouveraient leur compte à cette organisation. Que de choses, dans un uniforme ; combien d'idées et combien de symboles ! Cet uniforme serait obligatoire pour les internes ; et interdit aux externes. En arrivant au collège, un interne attendrait à l'infirmerie que son uniforme fût prêt ; et cet uniforme serait prêt, dans un délai qui ne pourrait excéder quatre jours. Vêtu de cet uniforme, il serait autorisé à paraître, au milieu de ses camarades 2. Pas d'uniformes, pas de pensionnaires. La question délicate était ailleurs que tous les internes fussent vêtus de même, qu'ils eussent même trousseau et même habit, rien de mieux. Mais qui aurait à payer l'habit et le trousseau? serait-ce l'Etat, seraient-ce les familles? Les familles trouvaient tout simple que ce fût l'Etat. Leurs enfants n'étaient-ils pas les Boursiers de la Nation. La Nation leur accordait l'instruction, le gîte et les vivres voudrait-elle donc leur refuser le vêtement ? La famille du jeune Bureau, fils et frère de soldats tués au service de la République, écrivait v Le Gouvernement, qui accorde aux défenseurs de la Patrie un asyle et de l'instruction, n'a pas eu l'inten- tion d'annuler, pour ainsi dire, la reconnaissance nationale, en forçant à des sacrifices... impossibles * ». 1. Règl. du 9 sept. 1800, A. nat. M 158, n° 4 et PP 2528, n° 12 ; tit. 1, art. 6 tit. II, art. 14; tit. VU, art. 69, etc. Cf. lettre du ministre de l'Intér., Lucien Bonaparte, aux administrateurs du Prytanée, 21 fruct. an VIII [8 sept, 1800] t Je désire que tous les enfans soient habillés uniformément, dans le plus court délai possible... A. nat. H3 2530, lias. 3, pièce 27. — 2. Règl. 11 niv. an XI [1 janv. 1803, A. nat. M 158, art. 2. — 3. Arch. nat. H3 2530 ; [1800]. la vie matérielle 161 De son côlé, l'Etat fit son compte. II calcula qu'un nouveau cadeau lui coûterait cent dix mille francs par an ', au cas où le nombre des élèves au Prytanée n'augmenterait pas. Et il augmenterait. Une lar- gesse qui ne se limite pas ne risque-t-elle point de devenir une folie ? L'Etat proclama donc ce principe les familles auraient à payer le trousseau de leurs enfants ; l'Etat se contenterait de l'entretenir et, quand l'élève quitterait le Collège, l'Etat rendrait à la famille le trous- seau qu'elle aurait fourni. Deux douzaines de serviettes et deux paires de draps seraient seuls retenus au Prytanée. Et cette h fourniture » fut présentée aux parents comme une simple avance. Le mot fut sou- ligné 1. Le trousseau fut exactement défini, non sans quelques hésitations, de 1800 à 1803. Ce qui demeura ce furent l'habit et la culotte de drap ; l'habit, d'allure militaire et la culotte à l'ancien régime, laissant voir les bas et la totalité des souliers. Le chapeau était double, l'un à trois cornes et l'autre, rond 3. Les indécisions portèrent sur les détails plus que sur l'ensemble et plutôt sur la couleur que sur la ligne. Tout d'abord on avait adopté le bleu pour l'habit, la culotte et le manteau *. Mais presqu'aussitôt, le bleu paraissant trop cher, on tenta de lui substituer le gris-de-fer s. Une année entière ne put s'achever à la louange du gris-de-fer. On découvrit que les laines et la teinture de ce drap d'une qualité infé- rieure étaient vraiment trop déplorables. Chaque mois, la nuance accentuait une dégradation nouvelle de teintes ; le soleil et la pluie donnaient au drap des reflets jaunes ou ternes, qui éveillaient sur sa propreté des idées équivoques. Le dégraissage et les réparations accen- tuaient en débâcle la déroute du drap gris. Et puis sa faible épaisseur obligeait à le doubler, de telle sorte que son prix doublait aussi à tout égard, il manquait décidément de tenue. Dernier avatar, pour le drap gris-fer le jugement sévère de l'opi- nion. Lorsque les élèves du Collège de Paris, expliquait-on, sortent en rang, les jours de congé, pour aller à la promenade, la couleur de leurs habits les fait prendre pour des enfants de l'Hôpital général ; et ils se voyent, presque toutes les fois qu'ils sortent, apostrophés, à plu- sieurs reprises, de cette qualification par des gens du peuple; ce qui 1. Lettre de l'administration du Prytanée au ministre de l'Intérieur, 17 fruct. an VIII [4 sept. 1800',, A. nat. H ; 2530, lias. 3, n» 1 ; lettre cit. de Luc Bonap., 21 fruct. an VIII. — Cf. réponse de l'agent comptable à une requête, iS brum. an IX, A. nat. Il 2532, basse A. — 2. Règl. 22 frnet. an VIII, art. 6, 7. 13, 15; cf. lett. du ministre. 21 fruct an VIII, [3 sept 1800J, A. nat. H» 2530. - 3. 76. et règl. therm. an IX [ 1801] art. 16, tit. I, 4 brum. an IX 26 oct. 1800], art. 14 du règl., A. nat. H» 2530. lias. 2. — 4-5. Ib. Rapport de* admin. du Prytanée, 17 fruct. an X [4 sept. 1802], A. nat. H. _ 4 A. nat. F13 3149 n» 89 c. Traité fait par les élèves » et qu'ils pré- tendaient imposer à l'administration, lors de la révolte de janvier 1819. — V. planche XIX, fig. 59, les uniformes successifs de 1806 à 1906. — Cf. d'Albanès, Mystères dn Collège, 1845, p. 13, 15, 24. — 5. Arch. de L. le Gr. — Corresp. admin. In» 329; 13 juill. 1825. Arrêté pris par le Conseil royal le 14 juin 1825, concernant le trousseau que doivent porter les élèves, en entrant dans un des -collèges à pensionnat de Paris [Louis le Gr., Henri IV, S. LouisJ. — 6. 5 déc. 1830. A. n! F*7* n° 3. Coll. roy. L. le Gr. LÀ VIE MATÉRIELLE .' HYGIENE " '167 qui avaient refleuri, à la hampe de nos drapeaux, les hantaient. Ils précisèrent et nous avons retrouvé aux archives leur pétition offi- cielle. La voici. Tenue proposée àli. le Ministre de l'Instruction publique, pour les élèves du Collège royal de Louis-le-Grand 1 Coiffure Petit shako, à la prussienne, formant le creux, vers le milieu, en feutre ou en carton, recouvert de taffetas ciré ; le dessus, en cuir vernis ; menlionnières en cuir, recouvertes de lames de cuivre, en forme d'écaillés. Aigrette tricolore en laine, d'environ trois pouces de longueur ; cocarde tricolore en fer blanc peint, placée au bas de l'aigrette. Plaque de cuivre représentant les armes du collège et un coq. Visière bordée de cuivre, fortement inclinée. Equipement Ceinture en cuir verni, large d'environ 3 pouces, fermée par une large agrafe, surmontée d'une plaque de cuivre, semblable à celle du shako, comme en ont les ceinturons de cavalerie. Petite giberne d'artillerie, adaptée par deux courroies à la ceinture et portant, pour inscription, deux palmes et un coq, au milieu. — Les suus-offi- ciers et officiers, au lieu de la giberne, auraient des sabres d'infanterie ; les caporaux et sergents conserveraient la giberne. Ils porteraient les épaulettes conformes à leurs grades. Habillement Habit coupé, col militaire de bleu de roi, comme les vestes de l'artillerie. Ghandk tenue Collet écarlate, fermé par une agrafe ; parements de manche écarlates, coupés en pointe ; revers des basques de l'habit, rouges; pantalon bleu de roi, avec un passe-poil rouge. Pas de gilet. Guêtres de drap bleu-de-roi, avec boutons de cuivre. Petite tenue Collet bleu de roi et passe-poil écarlate, fermé par une agrafe ; parements de manche bleu de roi, avec passe-poil rouge ; revers des basques de l'habit bleu de roi et passe-poil rouge ; gilet bleu de roi, guêtres de drap bleu, à boutons de métal. Contre-épaulettes rouges, pour les deux tenues. La grande tenue, boutonnée avec deux rangées de petits boulons sur le devant, le grand parement étant bordé d'un passe-poil rouge ; la petite tenue boutonnée tout droit, par une seule rangée de gros boutons. Tenus de tous les jouhs Veste de police bleue, gilet bleu, bonnet de police, pantalon de drap bleu ; guêtres, idem. Le Ministre, au mois d'octobre, s'était borné à modifier le modèle des boutons 2. Le proviseur, M. Pierrot, appuva vainement, le lTdéc. 1830, les vœux de ses élèves. II écrivait au Ministre *. A l'introduction du 1. i30. A. n. P»1j n° 3»>i. Coll. roy. L. le Gr. — 2. Arch. de Louis-le-Gr., Corrcsp. admin. IV, n» 1732; 20 [oct. 1830. — 3. Id, Cor- -rtsp. coll. II n° 2110 ; 17 déc. 1830. 168 L ORGANISATION MODERNE tambour et des exercices militaires, dans nos établissements, semblent se lier des changements nécessaires, dans l'uniforme des élèves. Le chapeau rond, surtout, les choque et les importune. Ils sollicitent aussi de légères modifications, dans la forme de leur habit ». Le Ministre estima que ces modifications n'étaient point si légères. Il reculait devant la dépense. Evidemment, et il le reconnaissait, les finances de Louis-le-Grand supporteraient allègrement cette transfor- mation ; mais convenait-il que la mesure à prendre fût particulière et non générale? Et, si elle était générale, dan3 quel embarras fâcheux risquait-elle de mellre la comptabilité, chez un bon nombre de collèges x ! Près de deux ans se passèrent. A la fin de nov. 1832, de nouvelles barricades à Paris et à Lyon, par exemple, avaient pu convaincre le gouvernement que l'esprit pacifique a du bon. Et, quand l'habit des élèves fut modifié, on eut grand soin d'en bannir les ornements militaires » ; on avait déclaré suspects les retroussis, revers, liserés ». Et l'on déclara officiellement que l'habit des élèves devait être un frac bourgeois, c'est à dire un habit à basques ; mais boutonné droit, sur la poilrine, selon l'usage adopté pour les jeunes gens, particulièrement dans les maisons d'éducation ». Ainsi, l'uniforme devenait vraiment un symbole Napoléon lui de- mandait de traduire l'esprit militaire de l'Empire ; Louis-Philippe, de traduire le triomphe de la bourgeoisie, dans le royaume. Les journées de févripr firent renaître, dans le cœur des élèves, les rêves guerriers, un moment caressés en 1830. Ils demandaient même le droit de joindre à leur uniforme une épée. Aux cote's de Letronne, qui la présidait, et de David d'Angers, une commission réunit le proviseur de Descartes, M. Rinn 3, pour discuter quel vêtement il convenait d'accorder pour l'avenir aux lycéens. L'épée ne fut concédée qu'aux Elèves de l'Ecole normale *. Les lycées auraient des souliers demi-bottes, sur lesquels retomberait un pantalon bleu, avec liseré rouge. Une tunique bleue, bordée d'un liseré rouge au collet et ornée de parements, fermerait, sur le devant, par une seule rangée de boutons dorés. Au collet, des palmes brodées d'or ; autour des reins, une ceinture de cuir noir, avec plaque au milieu, sur laquelle les initiales du lycée se détacheraient. On avait, à l'unanimiîé, préféré, au pantalon serré et à la tunique étroile, le pan- talon large et la unique large, par le souci de ne pas contrarier le développement physique des jeunes gens. Quant à la coiffure, c'était un képi brisé, avec galon, liseré et gland, fixé au fond en or B. 1. Arch. L. le Gr., Corresp. admin., IV, n° 1782. Lettre du ministre de rinstr. publ., Barthe, au proviseur, 18 janv. 1831 — 2. Id. Corr. admin , V, n° 2420. Lettre du recteur, Roussette, au proviseur ; 16 mars 1S33 L'arrêté mi- nistér. avait été pris le 27 nov. 1832. — 3, 4, 5. Arcîi. nat. F" 3176*3, 22 avril LA VIE MATÉRIELLE BTGlÈlfE 169 Le second Empire s'en tint, pour le vêlement, à l'arrêté ministériel du 22 sept. 1848. Le prix du trousseau, en 1853, fut fixé, pour les lycées parisiens, à 600 francs *. C'est l'uniforme d'hiver conservé au Collège Stanislas qui pourrait le mieux, dans le Paris d'aujourd'hui, évoquer à peu près devant nos yeux ce que fut alors le costume officiel à Louis-le-Grand. Tout au moins en ce qui louche à la tunique et au ceinturon *. Mais le laisser-aller se glissa peu à peu dans la tunique on aurait dû la porter fermée et cependant, dans les dernières années de l'Empire, on la portait ouverte ou ne fermant que par le bouton d'en haut, sinon d'en bas 3. Ce qui démontrait l'inutilité du ceinturon. L'hiver, le pardessus était facultatif *. La tenue d'été, bleu-foncé, elle aussi, était en drap plus léger, pour le pantalon et le gilet '°. Petits ou grands élèves portèrent d'abord le col de crin de la vieille armée 6. Puis, vers 1867, le faux col se trouva en pleine floraison ; ou le greffait, tant bien que mal, sur des chemises de toile molle, non empesées s. Ce qui choquerait aujourd'hui nos susceptibilités hygiéniques, c'était l'impersonnalilé des uniformes. Celui que les internes revêtaient tous les jours provenait des générations antérieures. Il était anonyme. Il passait, le plus fraternellement du monde, d'un dos à un autre ; après une lessive complète et qui laissait sur l'étoffe des traces incontestables. Cet uniforme-là était appelé le n" 3. L'uniforme, qui en était à sa seconde année de service, était réservé aux honneurs du jeudi et on le nommait le n° 2. On gardait, pour le dimanche et les sorties, l'uniforme qui était encore dans la fraîcheur printaniere de sa première année c'était le n° i 9. Le premier vêlement civil fil très modestement son apparition pen- dant l'été de 1858 ou 1859 c'était un veston gris quadrillé, fort léger et qu'on se procurait moyennant un crédit de 3 francs , désormais la jiorte s'entre-baillait à toutes les innovat'ons antimililaristes. On sait assez qu'elles s'y glissèrent l'une après l'autre. Au-dessous du pantalon à passe-poil rouge, les souliers à cordons u ne prélendaient à aucune élégance. Autour des mollets, des bas bleus chinés 12,qui s'arrêtaient au genou, là où finissait le caleçon de toile w. 1848. Procès verbal de la Comuiissiou. Le Journal officiel publia, le 2G avril, l'arrêté ministériel rendu le 2-i avril, à la suite de lad. Commission. L'arrêté sur le trousseau est du 22 sept. 1848. — 1. Arch. L. le Gi\. Correap. admin. X. n» 10224 Lettre de Fortoul au recteur, le 30 avr. 1853 — 2 et 3. Communie, de M, Raveton, èlère à Louis le Gr. de 1S51* * 1867.— 4 et 5 Comm. de M. Slaub, élève à L. le Gr. de 1854 à 1864. — 6 et 7. Comm. d- M. Raveton. — 8. Comm. de M. Raveton. — 9. Comm de Bill. Raveton, Staub et de M. le l;octeur A. le Dentu, élève à L le Gr. de 1851 à 1859. — 10. Comm. de M. le 1' A. le Dentu. — 11. Comm. de M. Staub — 12. Comm. de MM. Staub et Raveton. — 13. Comm. de M. Raveton. — Le 22 mars 1868. M. Rallier, inspec- 170 L ORGAIS'ISATIOIN MODERNE Sous la 3* République, l'uniforme a été modifié jusqu'en 1889, il comportait une tunique en drap Meu foncé, boulonnant au col et s'éva- sant en jupe ; une capote à double rangée de boutons dorés, au nom du lycée *,. C'est de 1889 que date l'uniforme actuel veston croisé, genre officier de marine, en drap bleu foncé ; gilet avec boutons grelot ; un pantalon sans passe-poil ; une capote ; une casquette marine. A partir de la Première, le veston pouvait être remplacé par la redingote. L'uniforme d'intérieur n'est pas obligatoire la tenue d'hiver est un veston ordinaire en molleton bleu ; la tenue d'été est en petit drap gris. Les internes adoptent volontiers une grande blouse de serge noire. Il semble que l'uniforme ait aujourd'hui perdu beaucoup de son prestige. On n'a plus esoin de l'interdire, comme jadis, aux externes. Et c'est peut-être là un dernier progrès dans l'hygiène du vêtement. • — N'oublions pas, malgré tout, que l'uniforme avait été, pour la santé des élèves, un premier bienfait; en masquant leur misère, il avait cou- vert leurs corps, trop souvent grelottants. Autre service il avait foitifié en eux l'idée qu'ils appartenaient à la Patrie autant qu'à leurs familles. Grâce à lui, enfin, ils sentaient mieux qu'ils étaient une partie d'un tout. S'ils oubliaient parfois leurs devoirs envers eux-mêmes, ils oubliaient moins aisément leurs devoirs vis-à-vis de Y Aima parens. Du reste, l'uniforme n° 3 lui même avait droit à des égards quiconque en prenait avec lui trop à l'aise, fût-il en récréation, était réprimandé sans pitié 2. § 3. — Les Récréations, les Jeux, les Exercices physiques. Les récréations quotidiennes varièrent assez peu, dans leur durée 3 3 ou 4 heures ou un peu plus, en comptant le temps des repas, dans une journée de 15 heures 1/2. Reste à savoir l'emploi de ces récréa- tions. teur général, parlant do la lingerie de Lonis le Jr , écrivait Let conditions et les fournitures de lingerie sont a réformer. » Arch. nat. F'"h liasse L. le Gr. B, n° 49. — 1. Pour les tout petit», la jaquette était remplacée par un veston à revers, avec double rangée de boutons. — 2. Arch. L. le Gr., rag. des retenues, 1826 28, 1841-42, 50-53 ; couper les palmes de l'unilorme, arracher les boutons, déchirer lo drap, le salir, ne pa3 le brosser, exposaient l'élève à une retenue. — 3. Arch. L. le Gr, liasse an IX, n9 34 5 h. 3/4, lever; 7 h. 3/4- 8 1/4 déjeuner, récréation; 9 3/4 10 1/4 récréation ; 1 1/2 dîner et récré- ation ; 4 h. 1/2-5 h. 1/4 récréation ; 7 1/2-8 3/4 ?ouper, récréation.— Vers 1818, lea élèves se levaient à 5 h. 1/2 et se couchaient à 9 h. A. nat. F17" 3104, pièce 158. En 1920 ; lever 6 h.; coucher 20 h 30 ; récréations 2 heures 7 h. 40 à 8 h.; 10 h. à 10 h. 10 ; 12 h, 30 à 13 h. 30; 16 h. 30 à 17 h , Repas 1 h. 10 ; trarail . Et, au mois de mars 1849, c'est l'Inspection générale qui nolait Les exercice» gymnastiques sont suivis avec empressement et succès !2 ». Onze mois plus tôt, il avait fallu modérer l'enthousiasme naissant pour la gymnastique et à Louis-le-Grand — ou à Descartes — comme ailleurs les jeunes gymnastes ne pourraient s'exercer qu'une fois par semaine et le médecin devrait leur donner son autorisation. 11 est vrai qu'on voulait restreindre ici, pour augmenter là car la commission de réforme» et M. Rinn en faisait partie proposait h l'exercice du soldat sans armes et du pas gymnastique deux fois par semaine 1-b"». Le procès de la gymnastique semblait gagné, à Louis-le-Grand. Depuis un an, le lycée possédait, comme professeur, un ancien sous- officier du génie, Nap. qui avait eu le mérite de créer l'ensei- gnement de la gymnastique à l'Ecole polytechnique il savait à la jeu- nesse inspirer de l'ardeur pour les exercices physiques et son influence, sur elle, était heureuse. M. Rinn s'en applaudissait u. 1, 2. Arch. L. le Gr. Corr. adm., [II, n» 1256. — ^3. A. n. F" n» 24 ; 30 mars 1840 Peu d'élèves, dit l'insp. gén., y prennent part » [a la gymnas- tique! — 4. A. n. F'"* 78487, n» 54; 26 mars 1846, insp. génér. — 6. Idem. — 6. Id. et comm. d M. Staub. — 7. A. n. F'" 3 574 A» 1835. — 8. A. n. F'7» n° 24. L'insp. gén. dit ou i,cée d, Paris, cil., A. nat. H> an lieu de Vannes. - 6. Urconscrid,°n t 1a»vier 1804] a 2558,doss,erV, '^7^™ "pu,, ** d. l'Intérieur, a Napo- ,. „„te précèdent,. - S. *7 ^7,804, . . L'eapérience de léon, 13 tbarmidot an Xll u était UIle pen,ent ut,le ^^convénions e. les peines que l'on prouve à cou- rt qu'elle prévenu,! les .nconve ^^ ^ campag , 0„ tenir et à une ""^Jd,al ,. Mie saison... . A- ua t Fo 135 „e peut se dispenser de 1. "^'^ an sl [27 sept. 1802 et su,». An... dossier 783, Pièce 30, n" 3. . ^^ H, 2548 es 5, 10, 15, „ 2416, 1» 60, etc. - 10- ">• £ 30 ^ . ,_ ,_ u, l9 ,n,„ 1800. 20 25, 30 prairial an Yl", c. a LA VIE MATERIELLE HTGIOE 170 ensuite 1 et, dans le labeur aride de la décade ou de la semaine, ces heures, vécues à Vanves, avaient comme une fraîcheur bienfaisante d'oasis. Les tristesses de 1814 et de 1815 assombrirent, comme le pays tout entier, cette délicieuse maison des champs. Pendant la campagne de France, Fontnnes, dès le 8 février 1814 mettait d'urgence le château de Vanve?, appartenant au Lycée Impérial, à la disposition de M. le général, directeur des Parcs d'artillerie de l'armée >. Les poudres et munitions, exigeant des bâtiments vastes, isolés et cunvenable- mpnt situés, Vanves avait aussitôt paru, pour elles, un lieu d' On y achemina une partie des poudres réquisitionnées à Paris et on y laissa, dans les réfectoires, les bancs et les tables, qui servirent aux ateliers, pour confectionner les munitions K En 1815, après Waterloo, pendant que plus de 150 Prussiens se fai- saient loger et nourrir rue Saint-Jacques, à Louis-le-Grand, — à Vanves c'était l'invasion des Alliés 3. Ils s'y en vainqueurs. Dans l'habitation et dans le parc, ils traînaient leurs boites, leurs grands sabres, leurs orgies et, sous leurs ravages, Vanves sembla la proie des Barbares. Les petits écoliers n'eurent pas à attendre la fin de 1818 et l'évacua- tion totale du lerritoire, pour reprendre à Vanves leurs promenades de jadis. Mais ces promenades ne furent [dus que dominicales. En 1816, le proviseur, AL Taillefer, signalait, comme un avantage inappréciable, attaché au Collège de Louis-le-Grand, celui de pouvoir transportera Vanves, tous les dimanches, dès le matin, après l'oftice, et les élèves et les maîtres. Et il expliquait que l'enclos était entouré de murs » ; a toutes les précautions avaient été prises pour y rendre la surveillance facile et sûre ; les élèves n'y respiraient pas seulement l'air le plus salubre », ils pouvaient s'y livrer aux exercices les plus agréables et les plus salutaires de la gymnastique ; ». Le successeur de M. Taillefer, le proviseur AL Alalleval. parlait de Vanves avec moins d'enihousiasme, le 2 avril 1 SI 9 On y allait jadis le dimanche et le jeudi ; on n'y va plus guère que le dimanche, depuis quelques années. Cette promenade est une fatigue et une distraction G » ; 1. au château ; le* petits, dans les Mtimens de la terme. Arch. nat F1" .1574 — 6. Arch. de L. le Gr. Carr. admin., VI. ofl 3196 12 ont 1836 lettre de M. Petit nu proviseur; A. nat FIT» 78487 n» 25, insp. gêner, du 21 mars 1840; lettre de Villemain 18 mai 1843, arch. L. le Gr. 7111 n° 5404. - 7. Voir notre livre Les Ecoles, lycées,... Paris..., p. 40, 184. 184 L ORGANISATION MODERNE arrivât enfin au Ministère, sur la table du Ministre. Il ne fallut plus que dix ans pour qu'elle reçut, en 1853, sous le provisorat de M. For- neron, son application pratique 1. Onze années plus tard, Vanves devenait un lycée autonome ; le 6e lycée de Paris. Il cessait presque d'être le petit Louis le-Grand. Et c'est si vrai que, vingt ans plus tard, ce fut le Lycée Montaigne qui revendiqua ce titre 2. Louis-le- Grand avait, en somme, perdu sa maison de plaisance, sa maison des champs. Elle lui avait coulé francs, qu'il ne fut pas question de lui rembourser 3. Du moins, tous les anciens Louis-le-Grand, qui connurent Vanves et le prestige de sa grâce rurale, ont fidèlement gardé sa mémoire *. Nous savons que, dans leurs souvenirs, son image n'a rien perdu de sa jeunesse charmante. Vanves était l'oasis du vieux Louis-le-Grand; il en était aussi la sauté. § 4. — La propreté et la Santé. Si la vie matérielle, par toutes les avenues où nous avons essayé de la suivre, — par les finances et l'habitation, par l'alimentation, le vête- ment et par les exercices physiques, — n'avait abouti à la santé géné- rale du Collège, le collège n'aurait pu se survivre longtemps et, très vite, son histoire se serait close. Nous avons dit comment, à force d'intelligence active et de soins attentifs, il réussit à conjurer les pires difficultés financières, à soutenir ses murs croulants, à conquérir l'espace, la lumière et l'air, à nourrir, à vêtir, à fortifier son peuple d'écoliers ; il nous reste à exposer la conclusion de tant d'efforts et leur récompense. Qu'un jeune rural grandi, comme un petit animal sauvage, daus l'intimité des champs ou des bois, ait un corps musclé, souple et robuste, achevé par une tète ébouriffée, et deux joues peintes à la façon des pommes d'api, — cela est dans l'ordre ; la nature est maternelle à cet enfant, que la cueillette des fruits alimente et que le soleil, grand tueur de microbes, fait poussera l'instar d'un arbrisseau. La propreté n'est pas la première condition de sa santé. 1. Le 1er octob. 1853 la division élémentaire de Louis-le Grand, trans- férée à Vanves ! arch. L. le Gr„ Corr. admin. X, n° 10258. — 2. V. pp. 82-85, etc. et notre livre Les Ecoles, lycées... Paris, p. 192-8 et Victor Chauvin, Ilist. des lycées de Paris 1866, in-12, p. 54 55. — 3. Victor Chauvin, op. laud. p. 56; cf. ci-dessus, p. 125. Il eût fallu au moins 3 millions pour rem- bourser Louis le-Grand des terrains et des constructions de Vanves, si l'on avait voulu en estimer équitablement la plus-value. — 4. Comm. de MM. Mar- cou, A. le Dentu, Staub, Raveton, etc. Dans les palmarès de Vanves, v. en 1S81 le dise, de M. Ch. Glachant p. 18 ; en 1887, p. 23 le dise, de M. Compayré, et les dise, cités ci-dessus, de MM. Brouardel et Frédér. Passy. LA VIE MATERIELLE BTG1BME 185 Mais, dans un grand collège parisien, l'agglomération urbaine crée des dangers parfaitement inconnus au jeune campagnard ; et la pro- preté et l'arme la plus puissante pour les prévenir et los combattre. Cette rubrique de la propreté, à Louis-le-Grand, risque sans doute de cboquer quelques-unes de nos délicatesses contemporaines ; mais n'oublions pas que la 1res giande place réservée à l'eau, dans la toilette, est de date récente. Au xviu" siècle, gentilshommes et grandes dames pratiquaient encore, ce qu'ils appelaient la toilette sèche ils l'oppo- saient à la toilette humide. Si la toilette sèche fut quelque temps en honneur à Louis-le-Grand elle avait donc d'illustre» patronages pour la défendre. En ih03, nous n'assurerons pas que les femmes des professeurs logés au collège abusassent des bains ; elles en usaient cependant et, si nous le savons, c'est qu'elles déversaient l'eau de leurs baignoires dans les fosses d'aisances, dont elles troublaient ainsi l'étiage l. Evidemment les bains tièdes n'étaient pas quotidiens, au Collège ; nous n'assurerions même pas qu'ils y fussent hebdomadaires, ni peut être, dans le principe, mensuels. Oserons-nous dire qu'ils furent, en réalité, depuis i8oi, à peu après trimestriels lbis?... Au reste, y avait-il alors beaucoup de collèges ou d'institutions, où ils fussent beaucoup plus fréquents ? Le Collège avait eu quelques bains, dès le 9 thermidor, an Y "27 juillet 1707 2_, mais seulement à l'Infirmerie. On les prenait com- munément hors du collège, dans des appropriés * où les élèves étaient conduits, Rue Racine notamment. La grande ressource des délicats c'étaient les sorties * elles leur paraissaient donc deux fois douces... Les bains froids étaient, par contre, très en honneur, l'été. On les prenait, sous le second Empire, une ou deux fois par semaine ~°. Le proviseur, sous la Restauration, avait été invité par le Recleur à se mettre en quête d'une bonne école de natation 6 ; il s'agissait de choisir celle où 1 ordre et la décence seraient le mieux observés 7 ». Ce fut, 1. Rapport du 6 vend, an XII, adressa par l'agent comptable à l'administra- tion, A. nat. IP 256U — 1*1». Comm. de M. le ïr A. le Dentu, élève à L. te Or. de 1851 à 1859 ; et de M. Raveton, élève de 1859 à 1867. — 2. Arcii. rat. Fi 4259 n 4. — 3 Comm. de M. Marcon, élève à L. le Gr. 1836-1846 ; et de M. Ra- veton, qui ajoute rue Racine. Le 23 mai io37, dans une lettre au ministre, le proviseur réclame qu'on lui laisse les bâtiments du Pkssis pour y établir une salle de bains chauds; là seulement peut se placer, dit-il, an réservoir commode, pour le service des baignoires ». A. nat. F1"" 78 486, n° 3-'>. — 4. Comm. de M. le Lr A. le beutu. — 5. Comm. de M. Raveion deux rois. — M. Kinn, en 1853, dit le eudi. en élé, école de natation, de 11 heures à 12. » Il semble donc que ce fut alors une foia par semaine. A. nat. F''" 78488, i.° 206. — 6. A. nat. Fl~ 3150 n° 223 ; 7 juin 1723. — 7. Ce sont les expressions mimes em- ployées par l'administration, le S juin 1824 ; A. nat. FI"» 3104, i, 246; — Voir les vues du proviseur Laborie ,1^25-»; au sujet des bain», A. nat ,n» 4.. 186 L ORGANISATION MODERNE sous Louis Philippe, l'établissement accroché à la rive sud de l'Ile Saint-Louis, tout près de sa pointe orientale *. On l'appelait, sous Napoléon III et peut-être plus tôt, le Bain Petit 2. Groupés en compagnies, les élèves traversaient, pour s'y rendre, les rues étroites et pittoresques de la montagne Sainte-Geneviève. Chacun tenait, à la main ou sous le bras, dans un petit filet à franges, son caleçon d'uniforme, rayé bleu et blanc, qui allait se charger de zébrer la peau ; car ce caleçon déteignait. Cette promenade, au flanc de la vieille colline et le long des quais, dans la fraîcheur ombreuse des matins, laissait, aux écoliers une de leurs plus délicieuses sensations de collège 3. Aux bains froids, on n'avait pied presque nulle part. Il fallait nager et presque tous nageaient 4. Mes très jeunes camarades d'alors [1836-1846], et qui restent de ce temps-là, nous écrivait M. L. Marcou, peuvent se rappeler combien fut populaire, pour ses joues rondes et rouges et sa gaieté, celui qui, tin jour, se jeta, ?ans savoir nager, dans li partie du bain où l'on n'avait pas pied et barbotta hardiment. Ce jeune intrépide est devenu depuis le général Japy, de la garde impé- riale ' ». Dans l'intervalle des bains de corps, tièdes ou froids, les bains do pied pouvaient être secourables. On s'en était douté, dans l'ancien Louis-le-Grand du xviie siècle, et cela vaut d'être rappelé. Des bains de pied avaient été placés dans la petite cour du Mans-Neuf, dont plus tard l'on fit la 33 cour. C'est là que nous les retrouvons, depuis la Res- tauration tout au moins à l'angle de la rue Chartière et de la Ru© de Reims. L'élève s'asseyait sur un petit banc, que fixait au sol un sup- port métallique. Il avait, devant lui, un récipient d cuivre et, derrière, des ciseaux accrochés au mur 6. C'est M. Pierrot qui régularisa ce ser- vice ; une trentaine de ces récipients étaient installés là, sous l'Empire. Seulement, on oubliait un peu trop d'y venir7, En 1872, on aurait dû, aux termes du règlement, leur rendre visite, tous les quinze jours ; mais l'Inspection générale n'osait assurer qu'on les visitât toutes ks trois semaines. Elle le déplorait 8 et nous la comprenons, sans peine. La toilette matinale quotidienne, s'inspira longtemps d'un mépris ombrageux pour l'eau claire. Bonaparte, en thermidor an IX, [juillet 1801], ordonnait aux élèves du Prytanée de sessuyer le visage et de se laver les mains9. L^ encore on voit l'union de la toilette sèche et la toilette humide. Mais où se lavait-on les mains? Les anciens assu- raient, sous le second Empire, qu'on descendait dans la cour et qu'on 1. Comm. de M. Marcou. — 2. Comm. de MM. Ravelon et le Dentu. — 3. Comm. de MM. Marcou et A. le Dentu.— 4. Idem. — 5. Comm. de M. Marcou. — 6 et 7. Comm. de MM. Marcou et le Dentu. — 8. Arch. nat. FI"7*" liasses Louis-le-Gr., E n° 3.— 9. Règlement du Prytanée, tit. III, art. 25 ; Arch. nat. m 2528. LA VIE UATÉB1BLLB '. B161ENE 18"" les humectait à la fontaine l. C'était bien, en tous cas, ce qui se pra- tiquait alors à Saiule-Barb^ 2. Le lavabo, placé au dortoir, fui très certainement une amélioration n table qu'on s'imagine, au centre de la pièce, un réservoir cylin- drique, contenant la provision d'eau et garni d'autant d'ajutages à robinets que d'élèves. Le tout, reposant sur une vasque en zinc assez haute ; elle recevait leai et récoulait dans un récipient, placé à l'inté- rieur. Aucune prodigalité possible *. Ce lavabo se bu r vécut jusqu'en 1892. A en croire tel ancien élève, entré en 1859 au lycée, ce lavabo étaîl un pur cbef d'œuvre. Son réservoir, percé de petits robinets, donnait fort sagement une vingtaine de jets, gros chacun comme un fil. On revêtait li main de sa serviette et, en faisant le creux de la paume, on pouvait obtenir de quoi se passer de l'em sur la figure il si f lisait de patienter quelques minutes. Le malheur était qu'il y eût vingt robinets, p >ur 40 élèves. Les plus diligents pouvaient faire une toilette sommaire. Mais, comme on avait, au total, 15 minutes pour le lever, la seconde f iurnée n'arrivait guère à ?e débarbouiller. D'ailL-urs., il n'y avait plus d'eau * ». Nous nous souvenons que les dortoirs n'étaient pas chauffés 5. Or certaines nuits 1res froides réussissaient à congeler le réservoir. Ii y avait un remède attendre le dégel et faire des vœux pour qu'il i-e pré- seatât avant le lendemain malin 6. La toilette humide a fait de grands progrès sous la Troisième Répu- blique l-js internes actu-ls ne sont plus ennemis des ablutions abon- dantes et des bains. Nous avons essayé de montrer, dans notre premier volume, comment la coiffure, les peignes, la poudre, les rubans, absorbaient, dans le budget d'un élève de Louis-le-Grand, vers 1770 7, la majeure partie des recettes. Il fallut la Révolution pour permeltre à Bonaparte d'oser inscrire cet article dans le règlement du 22 fructidor an VIII , [9 sept. 18001 t Les élèves '"du Prytanée] porteront les cheveux courts et san? poudre 8 ». Tous ces élèves furent donc transformés en npolits tondus ». Et ce fut là, n'en doutons pas, un tait décisif dans notre bi-t >ire. Jadis un écolier avait besoin que le coiffeur accommodât quolidien- nement ses cheveux. Désormais, toujours audacieux, le Premier Consul le défendit et, en thermidor an IX, il décréta, pour h Prytanée Les élèves se peigneront eux mêmes B ». Il ordonna même qu'ils se pe raient avant de s'essuyer le visage 10. 1. M. Ravton, qui fat é'eve b L. le Gr de iS59 5 1887, tenait le Ml d'as Ancien surveillant — 2. Quicherat, fli f. d? Saint- Baràe, t. W, p - — 3. Comm. d* M Staub, élève à L. le Or. > M. Baveton. — 5. Voir ci desssft, r- 148 — 6. Comm. d • M l'i'lon. — 7. V. t. I, p. 430. — 8 Arch Bat. B» 2628 n" 12 ; lit. VU, art. 61. — 9. lit. III. art. 25, Arch. nat. H 2528. — 10 Idem. 188 L ORGANISATION MODERNE Restaient les élèves - lait plus ses miracles 2. Presque tous ses malades éluient prédesliu, s au salut. Quel dévouement n'avait-il pas fallu à elle, à ses collaboralri ses devancières, pour faire de l'infirmerie autre chose que le lieu le plus insalubre de la maisOQ ? L'aspect en avait déjà consterné le Premier Consul3, en mai 1801. Les murailles en étaient tellement lézardées et les plafonds si incertains que deux salles s'écrjulèrent ensuite, dans la nuitdu lerau 2 uivùsean X "21-22janvier 1802 *]. Deux autres chambres restèrent debout l'une était noire et il y fallait faire tous 1 -s panse- ments après quoi, les élèves y mangeaient ; dans l'autre, ils cou liaient et leurs lits s'y touchaient presque , convalescents et malades s'y entas- saient pêle-mêle, i La cuisine était située près des lieux d'aisance et les bouillons ou les autres aliments s'y corrompaient fréquemment5. » Il fallut enfin reconstruire, à partir de 1804, une infirmerie q i ne fut plus une honte ou un péril, pour le lycée la sauté des élevés valait bien les frs. qui étaient le chiffre du devis0. En 1848, on se plaignait que, sous les fenêtres de l'infirmerie et dans le voisinage des cuisines de Sainte-Barbe, on laissât les eaux grasses s'accumuler et des détritus de légumes, dont les exhalaisons corrompues* pouvaient être dangereuses, l'été7. Eu 1852, le plan, dressé depuis quatre ans, pour -aiuir ce foyer d'infection, fut enfin tiré des cartons8. Jusqu'en 18oi, l'entrée de l'infirmerie n'eu demeura pas moins trop semb'able à l'entrée d'une cave9. La cour voisine était humide et glaciale. Le bon soleil, guérisseur souriant de maux innombrables, lui refusait obstiné- ment sa visite ; jusqu'à ce que M. Jullien eût enfin réussi, nous ['avons vu 10,à regagner au lycée les bonnes grâces de l'Astre un jardinet vint dès lors et jusqu'à la reconstruction du lycée, offrir aux convalescents 1. là. ; comm, de M. ?taub. — 2. Les fièvres terribles, qui ont désolé tant de lycées, se sont, le plus souvent, arrëtéeB au seuil de notre vieux collège. Cette fréquente innocuité, à qui est-elle due ? aux bons soins d-^s proviseurs, des économes, sans doute. Mais surtout, surtout à ceux de la sœur Adrien. Nul ne le conteste. » Henry Dibot, Lettres d'un lyt cit. p. 110. M. babot entré à L. le Gr. en 1846 en sortit eo — 3- 5 ventôse an XI [24 févr. 1S03 l'infirmerie, que le Premier ooBsnl avait trouvée, dans sa visite, très insutfiaante. > A. nat. H- 2553, do. Il y avait pour les consultations une salle et les registres de ces consultations étaient assez bien tenus5. Un de ceux qui ont le mieux connu le vieux Louis-!e Grand, M. Sévrelte, nous écrivait L'infirmerie du lycée n'a jamais été en- combrée de malades ; même en temps d'épidémie, les lits ont été rare- ment occupés ». Les documents d'archives confirment cette apprécia- tion. En 1822, un maître fut atteint de petite vérole et cependant nul élève ne l'a prise au collège ; ce qui prouve que tous les élèves avaient été bien vaccinés* » A quelques reprises, en 1801, en 1802, en 1850, une diarrhée subite et presque générale faillit jeter l'alarme7 ; on en 1 Insp. génér., mars 1838 A. nat. FHh 78 486, n° 44. — M. Rinn, le 21 août 1847, dans son rapport annuel l'infirmerie est bien tenue, i — Comm. de MM. Staub, A. le Dentu, Sévrette, etc. — 2 Vend, an X [commencé le 23 sept. 1801] ; inventaire de l'infirmerie et registres des remèdes fournis A- nat. Hs 2544. — 3. Idem. — 4 et 5. Idem. — 6 A. nat. F"» 3150, n° 167. — 7. 23 fri- maire an X 14 déc. 1801], A. nat. H3 2558, doss. XXI ; nuit du 22 au 23 fructi- dor an X [9-10 ?ej>t. 1802, A. nat. H 2442 p. 16 ; janvier 1850, A. nat. F" 3602". ri. xvi bis. Fig. 46. — M. Bruet, -* el "" Planes baque,s de chlorure. L. .nourriture fut surveillée le maigre, réduit i un seul our par semame; les salai-ous, I» charcuterie, les les légumes herbacé, furent prohibés; les racines el les farineux furent manges en purée. Le riz, les légumes secs, les pois furent en honneur. 1. A. nat. H-125'.S, doss YY[ — p r ..». i janv. 1850 A. a. F î Z£ 1 3^ J" T^ 'U "^ à *»• 1854], - 4 T t "iTs "tfS** ^ ^ r l;;bt^-^,ni- 6. Idem. I, n » 432, 631, 766, 809, 1502 _ 7 27 *. 23 ,„ 1 *ï " „o 175,76. _ 8 à 10. ^ * ^ £ -£ IL J A n., . 13 194 INORGANISATION MODERNE La ration de vin mêlé d'eau fut augmentée d'un tiers. L'eau bue en dehors des repas fut légèrement acidulée. Le vêtement fut modifié de? chaussons de laine furent donnés à tous les élèves et des ceintures de flanelle, à un grand nombre. Les exercices physiques furent modérés à la gymnastique ; les promeaades hors de Paris furent encouragées, mais les marches trop longues, les intempéries et les refroidissements furent évités avec soin ; les bains dans la Seine furent interdits pour l'été. Les précautions médicales à prendre d'urgence, et dès les pre- miers symptômes, sans attendre l'arrivée des docteurs, furent inscrites à l'infirmerie, où la pharmacie fut pourvue de tous les remèdes requis et l'on prépara d'avance une salle spéciale pour les cholériques1. L'épidémie semblait calmée en mai au mois de juillet, elle eut quelque recrudescence. Cetle courbe fut très attentivement suivie à Louis-Ie-Grand, où l'on revint avec une lenteur prudente aux légumes frais, aux fruits cuits, aux pâtisseries légères et au maigre plus d'un jour par semaine. Les soins de propreté demeurèrent très attentifs. Quand cessa l'épidémie, aucun élève n'avait succombé au collège. On sait du reste que le fléau fut particulièrement indulgent à leur âge. Les adultes étaient beaucoup plus menacés que les enfants 2. L'épidémie de 1866 épargna tout pareillement le lycée. Les élèves ne furent pas atteints ; parmi les fonctionnaires, M. Chambon, professeur Je quatrième, fut seul touché ; mais il guérit. Les victimes, dans le quartier, n'en furent pas moins très nombreuses*. Dès le 23 avril, lors de la Première Communion, la messe latine du Jlhetor novus, Boussard, se chargeait de dire à Dieu le remerciement du Lycée*. Et la rentrée d'octobre put s'opérer sans crainte5. En temps ordinaire, au collège ou au lycée, un élève était-il blessé8 ou gravement malade, il arrivait que le ministre en personne réclamât le bulletin de santé qui lui était adressé chaque jour 7. A tous les degrés de la hiérarchie universitaire, la santé des élèves provoquait tous les dévouements et depuis les infirmières jusqu'au îrand Maître, chacun jugeait tout simple d'accomplir son devoir. En mai 1 80 ! , Bonaparte était surpris de trouver si mauvais visage aux bâtiments du Prytanée et si bonne mine aux élèves. — Tous ces enfants se portent à souhait, disait-il à Champagne. Combien sont-ils? 1. Arch. de L. le Gr., Corr. admin. IV, n* 2123, 2124, 2126, 2127, 2153, 2166, 2178, 2219, 2232, 2233, 2237. — 2 Idem. — 3 Comm. de M. Sévrette. — 4. Le 23 avr. 1866. A. nat. FHh liasse B, n° 19. — 5. Idem, liasse A* n° 18. — 6. 14 noT. 1839, arch. L. le Gr. Corr. admin. VII, nn 4116. — 7. 9 lévr. 1867 ; iaéningite, A. nat. FHh liawe B n° 26. — 21 et 22 juin 1869, double cassure du bras idem, n° 4Û. LA VIE HATER BLLE HYGIENE 195 — 368. — Combien de malades ? — 3. En trois années nous n'en avons perdu qu'un ce qui suppose des soins1. » Bonaparte approuva. En juillet 1848, le proviseur, M. Rinn, reçut la visite de MM. Guersent et Baudelocque. Les joues roses et l'air de santé des élèves les émerveillaient et ils félicitèrent vivement M. Rinn». Enfin, parmi les anciens élèves de la maison, celui peut-être qui a mêlé la moindre part d'optimisme h ses souvenirs nous écrivait récem- ment Je ne me charge pas d'expliquer pourquoi ; mais il est hors d doute que nous nous portions très bien* >. Le grand chef d'oeuvre, à Louis-le-Grand, ce fut donc, — en dépit de l'agglomération scolaire et de l'insuffisance des locaux — d'avoir réussi à faire un collège ou un lycée de santé solide et vaillante. Contre vents et marées, la vie matérielle y fut assurée, quand même. C'était promettre à la vie intellectuelle et à la vie morale une fortune pareille ; à moins que cette fortune ne fût plus belle encore. 1. Arch. nat. H 2558. dossier XXVI ; 22 mai 1801 ou 2 prairial an IX. — 2. Rapport annuel de M. Rinn, pioviseur, le 31 juillet 1848 A. nat. FHh 78487 n° 57. — S. Comm. de M. Raveton. LIVRE III LÀ VIE INTELLECTUELLE Dans le Louis-le-Grand du xixe siècle, les vieilles pierres semblaient caduques et les études, vigoureuses Ce n'étaient pas les maîtres dans l'aride construire qui s'étaient chargés de travailler à la gloire de l'illustre maison ; c'étaient les maîtres dans l'art d'enseigner. Le lycée valait par ses professeurs et par ses élèves, plus encore que par ses archi- tectes. Avait-on voulu tout justement choisir des murailles en ruine, pour y faire pousser de jolies fleurs d'humanisme ? Si, parmi tous les lycées de Paris et de France, on avait eu la fan- taisie de désigner aux Bonnes Lettres leur chef lieu d'élection, Louis- le-Grand aurait rallié, sans aucun doute, un nombre flatteur de suf- frages. Les Humanités semblaient y être dans leur fief. Mais tout ce qui est vivant se transforme comme la vie elle-même, l'enseignement devait donc évoluer ; à l'image de la société, pour laquelle il doit modeler les générations successives, il lui a fallu se résigner à changer insensiblement de visage. Et les programmes', en se remplaçant, n'ont fait ainsi qu'obéir à une loi nécessaire. Des programmes ! Notre époque peut estimer qu'ils ont au moins le nombre pour eux. En 1800, Champagne, notre plus ancien provi- seur, passait cependant pour un homme d'avant-garde, quand il s'écriait, II faudrait un programme détaillé qui indiquât à chaque professeur les éléments, le développement et les limites de son cours * » ! * C'était l'heure où, dans le désarroi des méthodes, Luce de Lancival, un des maîtres les plus écoutés de notre maison, s'écriait chacun a son plan d'éducation 2 ». Des besoins nouveaux surgissaient, auxquels des éludes nouvelles 1. Champagne, Vue sur l'organisation de V Instr. publique ; germinal an VIII, p. 98, n. — N'oublions pas que, sous le Consulat, en 1803, Champagne fit partie, avec Fontanes et Domairon, de la Commission charg-'e de réorganiser les études classiques. — 2. A. nat. M 156, Discoxirs de Luce de L., chez les citoyens Du- bois et Loiseau, rue Bigot, p. 6-10 ; 25 fruct. an IX [12 sept. 1801] 198 L ORGANISATION MODERNE devaient répondre. Dans cetle voie, Louis-le-Grand, en plus d'une occasion, a su prendre des initiatives fécondes. La tradition, chez lui, a su s'harmoniser avec le progrès, et l'audace, avec la mesure. La fidé- lité au passé n'élait point, chez lui, superstitieuse ; elle ne l'a jamais empêché de comprendre l'avenir ni de le préparer. Nous aurons à dire d'abord et ce sera notre premier chapitre, ce que fut à Louis-le-Grand renseignement grammatical et littéraire ; ce qu'y devinrent les études latines, et comment on s'efforça d'y conjurer ce que nous appellerions aujourd'hui la crise du grec » et la crise du français ». Les sciences mathématiques, greffées par la Révolution sur le vieux tronc littéraire, n'ont cessé, depuis plus d'un siècle, de se fortifier et de grandir c'est à el!es surtout que font appel les multiples exigences modernes. Noire second chapitre devra montrer comment les sciences ont conquis à Louis-le-Grand leur autonomie, sans tenter, au reste, d'y déloger les Lettres hors des positions prises. Un autre aspect de notre époque c'est la place, de plus en plus élargie, que les spécialités réussissent à s'y faire. Nous examinons donc, sous une seule rubrique, chapitre III, ce que sont devenues ces spécialités, rue Saint-Jacques spécialités littéraires, scientifiques ou même artis- tiques. CHAPITRE PREMIER L'Enseignement grammatical et littéraire. I Classes Elémentaires 10% 9% 8e, 7e. Sitôt qu'ils avaient la gravité de leur huitième printemps, les enfants pouvaient voir s'écarter, devant eux, les portes du lycée ; le dos empri- sonné dans l'habit bleu sombre, au collet et au parement bleu céleste, ils allaient, sous le Consulat et l'Empire, prendre place dans les classes ouvertes pour eux. Ces classes s'appelaient, au Prytanée de 1801, les lre et 2e classe de la Première Section * ; elles avaient déjà changé de nom, dans le lycée de 1803 c'étaient la 6e et la 5' classe 2. On ne les nomma guère classes élémentaires qu'au début de la Restauration 3. Et chacun sait que ce nom leur est demeuré. 1. Thermidor an IX 20 juil. 1801 et suiv.], règlement général du Prytanée français, tit. IV, § 3 et suiv. A. nat. H3 2528. — 2. S. Gloud, 19 frim. an XI 1 10 déc. 1802]. Exlrait des registres des Délibérations des Consuls [pour l'eraei- gntnent des futurs lycées], art. 1 à 5. A. nat. F17 3104 n° 5. — 3. Ainsi, à Louis le Gr. le 18 déc. 1818, A. nat. Fi~ 3149 n 42 et dans le plan d'études de 1814, A, nat. F17h 3104, n° 158. VIE INTELLECTUELLE I ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 199 On pouvait craindre, en 1819, qu'ils y entraient avant neuf ans l ; •mais on constatait, en 1836, que certains s'y attardaient jusqu'à 14 ans *. On ne demandait pas seulement leur âge à ces jeunes bambins, mais aussi leur science. Bonaparte avait accordé qu'ils pourraient apprendre à lire et à écrire, au lycée3; mais Louis XVIII, en sept. 1814, ne voulut plus le permettre. En priucipe, les familiers de l'alphabet auraient seuls le droit de franchir le seuil du Collège *. La mine déconfite des petits ignorants toucha- t-elle le cœur du provi-eur, dont le nom semblait terrible, M. Taillefer? Nous ne savons. 11 est très sûr cependant qu'en 1818 leur nombre était à Louis'îe-Grand ass» z élevé pour qu'il fût queslion de leur réserver, à eux seuls, une 4' 22. — 3. Art. 5, tit. IV du régi. cité, pour le Prytanée, en 1801. — 4. Art. 114 du statut cité, de sept. 1814, et modifie, proposées en 1819, ibid. — 5. Proposition du proviseur, M. Taillofer, 18 déc, 1818. A. nat. FI? 3149, n» 42. — 6. Les élèTBB... Tiennent [dans les coll. roy ] recevoir l'instruction secondaire; au moins, doirent-ils avoir les 61é- mens de l'instruction primaire et savoir lire, écrire, déchiffrer. » A. nat. FHh 3104, pièoe n 158, art. 114. - 7. Depuis 1912-3. — 8. A. nat. PO 3149, n 42 ; 18 déc. 1818. — 9. Arch. de L. le Gr. Corr. coll. II n° 1249; 25 oct. 1827 ; etc. — 10. A. nat. FIT" n° 22 ; 30 sept. 1836 ; rapport au ministre le» classes élémentaires 6ont au nombre de 5, à Loui-le-Gr. » — 11. A. nal. Ft~u 78488, n 225; lr avr. 1854 et FiTn 86464, n 12, avril 1860. 200 L ORGANISATION MODERNE A Louis-Ie- Grand, comme ailleurs, de la bonne organisation de toutes les classes élémentaires dépendait, pour une bonne part, l'avenir de l'enseignement et M. Pierrot avait grandement raison de le pro- clamer l. On fit sagement aussi, en évitant d'entasser trop d'enfants dans chacune la trentaine était un maximum qu'il fallait très rare- ment atteindre, on eut certainement le tort de la dépasser, en 1836 et en 1868 3. Le premier devoir du professeur était, en face d'aussi jeunes enfants, de ne pas s'isoler dans sa chaire ; mais d'en descendre volontiers et d'aller vers chacun, de suivre ses premiers pas, de soutenir et de régler ses moindres efforts. Enfin surtout de conquérir son cœur, pour mieux ouvrir son esprit. Il lui fallait tempérer sa fermeté par une bien- veillance paternelle. À cet égard, on avait su faire, en 1 835, de grands progrès *, sur ce qui se pratiquait, en 1827 et 182S •• En 1840, l'Inspection n'en était pas moins frappée de ce fait le^ classes élémentaires ressemblaient trop aux autres classe du collège. Ces classés, qui duraient deux heures, étaient trop longues. L'attention des enfants était trop surmenée 6. Et c'est l'honneur de M. Rinn plus encore que de M. Pierrot, d'avoir adouci cette excessive rigueur 7. L'exode définitif de 1853, à Vanves, fut une des conséquences de cet assouplissement des vieilles méthodes. Mais cet assouplissement, avant d'être expérimenté aux champs, fut d'abord essayé rue Saint-Jacques • le lever fut retardé, les récréations allongées, les classes écourtées. Moins de surmenage. Dans ces classes l'enseignement paraissait, lui aussi, appeler des réformes. 11 était trop élevé. Sans doute, l'écriture y était enseignée et fort bien les Inspecteurs s'en applaudissaient, en 1820 8 et en 1840 9, où ils pouvaient noter dans toutes les classes l'écriture des copies est bonne. Sous le règne de Louis-Philippe, chaque malin, entre 10 et Il heures, de belles pages blanches se couvraient de barres, de pleins, de déliés et de maximes lapidaires. Et M. Durnerin triomphait, au milieu de son petit peuple d'écoliers 10. En 1836 ou 1837, les modèles 1. Les classes élémentaires, écrit M. Pierrot, le 28 août 1838, sont d'une extrême importance. » A. nat. FHh n° 41. Et encore, le 31 juil. 1840; l'organisation des classes élémentaires, dans les collèges royaux, serait un grand service à rendre à l'enseignement. » A. nat. F17h 78487 n° 30. — 2. A. nat. FHh n 22 l'une avait 34 élèves ; l'autre, 40. — 3. Le 6 août 1868, les deux septièmes à L. le Gr. avaient 34 et 35 élèves. A. nat. F17b liasse B. — 4. Aucune roideur, dans la manière dont les élèves sont conduits. » 25 sept. 1835, note pour le ministre. A. nat. FI "h n° 19. — 5. Iras- cibilité à l'égard des enfans. » Arch. L. le Gr. Corr. coll. II, n° 1339. — 6. A. nat. F"» 78 487, n° 24. — 7. A. nat. Fi7h n» 178 ; [1851-52.] — 8. Inspect. de Fr. Noël, A. nat. FI"7" pièce 197. — 9. L-s leçons d'écri- ture profitent ; dans toutes les classes, l'écriture des copies est bonne. » A. nat. FHh n° 24. — 10. Comm. mai 1911 de M. L. Marcou, élève à L. le Gr.. de 1836 à 1846. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 201 calligraphiés, placés sur la table, k gauche de l'enfant, furent remplacés par des modèles fixés sur des cadres vitrés et verticalement attachés à des barres métalliques '. La difficulté ne portait donc pas sur l'écriture, mais bien plutôt sur tout le reste. Qu'enseignerait-on à ces jeunes minimes » ? Tout d'abord, avait répondu Bonaparte, en 1801, les premiers éléments de la Grammaire [française] 2. L'année d'après seulement, viendraient, — sans parler des 4 premières règles de l'arithmétique, — l'orthogra- phe et les principes de la langue latine ". Sous Loui- XVIII, on avait, cinq matinées par semaine, une heure d'histoire sainte et une heure et demie de grammaire fra'nçaise. L'après-midi, huit heures hebdomadaires de grammaire française et de grammaire latine i. Etait-il vraiment sage d'initier au latin des enfants de huit ou neuf ans? M. Pierrot, que soutenaient les Inspecteurs 8, répondait non ! Il réclamait, pour la sixième seulement, les premières leçons de latin 6. Dès avant 1840, il indiquait la réforme que nous avons appliquée de nos jours. Au lieu du latin, les Inspecteurs auraient voulu de simples études françaises, suffisamnieut étendues et développées 7 j> ; M. Pierrot, lui, suggérait l'étude d'une langue vivante 8, tout au moins de sou voca- bulaire l'admirable mémoire de l'enfant, entre 8 et i2 ans, lui sem- blait précieuse, pour cette étude des mots étrangers qui, plus tard, entrent si malaisément dans certaines tètes 9. Mais cela ne resta qu'un vœu, pour le proviseur. Voici au contraire ce qu'il avait pu faire ; il l'explique le 28 août 1838. o 11 y a quelques années, l'enseignement élémentaire se bornait, au Collège Louis-le-Grand, à l'explication des règles du rudiment latin et de la grammaire française. — En conservant ce fondement de l'instruction et des études, j'ai ajouté le calcul ou l'étude pratique de l'arithmétique depuis la numération jusqu'aux fractions et aux décimales inclusive- 1. Comm. mai 1911 de M. L. Marcou, élève à L. le Gr. de ISSo à 1846. — 2 et 3. Régi, du Prytanée de juillet 1801, cit. tit. IV, §3-5. - 4. Pian d'études, pour les collèges royaux..., sept. 1814; A. nat FI"" 3104 pièce 158. — 5 et 6. Les inspecteurs généraux écrivent, en mars 1838 Nous redisons encore, sur les classes élémentaires, ce que nous avons dit bien des fois c'est commencer Irop tût le latin que de le commencer dès la 9, à l'âge de 8 à 9 ans... » A. nat. Fl"n78486 n- 4i ; — idem en mars 1839 ; ibid. n- 40. — Avis de M. Pierrot, trans- mis au ministre ajourner, dans les classes élémentaires, le latin jusqu'à la 6e. A. nat. Fl~n n» 30 31 juill. 18L0. — 7. Mars 1839, FIT* n" 40. En 6°, les élèves arrivent déjà dégoûtés • du latin ; tandis que les langues an- ciennes, venant comme un objet nouveau et comme terme de comparaison, après de simples études françaises, suffisamment approfondies et développées, excite- raient leur émulation et flatteraient leur amour propre. i — 8. 31 juill. 1840 Ce serait là la place des langues vivantes, en aournant le latin jusqu'à la 6e. » A. n. F 17m 78487 n° 30. — 9. Idem. 202 L ORGANISATION MODERNE ment; l'élude de l'histoire générale et superûcielle, par grandes époiues et par !a vie des grands hommes ; l'étude sommaire de la Géographie moderne et, en particulier, de la France ; des notions très générales de Cosmographie et de Mythologie l »• Là encore, l'Université contemporaine a repris à M. Pierrot quelques unes de ses idées. Et, avant l'Université contemporaine, deux ministres, non des moindres Cousin, en août 1840, de Salvandy, en mars 1847. Ainsi que, le souhaitait le Proviseur de Louis-le-Grand, Cousin retarda les débuts du latin ; mais il eut moins de hardiesse et il ne les retarda que jusqu'en 7", non jusqu'en 6e. Aux langues française et latine, il accordait, en 7°, huit classes par semaine et deux classes à toutes les autres études Histoire sainte, Géographie, Calcul 2. M. de Salvandy ne laissa pas, lui non plus, pénétrer le latin dans les classes, avant la Ie. II reconnaissait, comme AL Pierrot, que les classes élémentaires étaient trop vides ; trop longues aussi. Mais, au lieu de les ramener à une seule, la 7*, ce qu'avait voulu Cousin, il les ramenait à deux 8'1 et 7" et, comme la 86 restait sans latin, il la nourrissait d'études françaises plus substantielles que jadis. Sa formule était faire plus rapides, mais plus fortes, les classes préparatoires à la 6e 3. Pourtant les abus que combattaient les Pierrot, les Cousin, les Sal- vandy, étaient de ceux qu'il faut tuer plusieurs fois peu après les pro- testations de ces maîtres, on imaginait de loger le grec dans le second semestre de La 7e et à Louis-le-Grand l'Inspection le déplorait publique- ment, en 1852. Au demeurant, les programmes valent surtout par leur application. Or, la qualité des classes élémentaires fut à Louis-le-Grand fort inégale on leur reconnaissait du soin, en 1819 3bis ; des hésitations et des flotle- meuts, en 1827-28 * ; du travail6, de la métbode et d'heureux résultats entre 1835 et 1847 e. Pénétré de la nécessité de soumettre les élèves à une culture grammaticale intensive, M. Pierrot faisait diriger par des maîtres éprouvés des exercices pratiques, en dehors des heures con- sacrées à la classe. El le souvenir d'un de ces maîtres, M. Pontaillier, n'a pas été aboli, par trois quarts de siècle, dans la mémoire de ses élèves1. En 1847, AI. Rinn, lui aussi, s'ingéniait à organiser des répéti- tions collectives, destinées à garantir aux plus jeunes élèves de Louis- 1. 28 août 1833, A. nat. FH» n° 4t. — 2. Arrêté du 26 août 1840 et lettre du minisire au proviseur, arch. de L. le Gr., Corr. admin. VII, u° 4361 et 4363. — 3. Statut du 5 mars 1847, classes élémentaires ; Arch. nat. FI"» 78449. — 3bis. Faites avec soin » [début 1819], rapport de l'Ins- pection, A. nat. F17 3149 n» 111. — 4. Arch. L. le Gr., Corr. coll., II, n° 1249 et 1339. — 5. Rapport du 16 août 1838, par M. Bouquet, prof, de 7* à L. le Gr., sur le travail de l'année 1837-38. — 6. &n 1835 A. nat. FI"" n° 19 beaucoup d'émulation, » dit une note pour le ministre;— 30 mars 1840, appré- ciation sur la 9», A. nat. FHh n 24 ; — 1847, A. nat. FHn n° 2. — 7. Comm. de M. L. Marcou, éiève à L. le Gr. de 1S36 à 1846 ; M. Marcou, qui voulait bien nous écrire ses souvenirs, en mai 1911, décidait, à la fin d'août 1911. VIE INTELLECTUELLE '. ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 2 03 le-Grand Les avantages qu'assuraient les chefs d'Institution à leurs propres écoliers1. En 1852, malgré tout, il y eut des signes de défaillance 1 intérêt semblait plus languissant et l'enseignement en disproportion avec les forces des enfar;t3 2. Ce recul fut passager une renaissance magnifique était saluée, huit ans plus lard, et l'inspecteur A. de Wailly ne mettait aucune réservedans ses éloges 3. Même applaudissement donné en 1863, par d'autres inspecteurs '. Pourquoi faut-il qu'en 1872 de nouveaux symptômes de faiblesse aient apparu. Trop de rudesse et trop peu de doigté chez les maîtres ; ces classes n'étaient plus alors vraiment dignes de la maison et MM. Bouillier et Jacquinet ne craignaient pars de le dire 3. Le relèvement qui ne pouvait manquer de suivre était doue tout à lait nécessaire. II Classes de Grammaire 17 i classes élémentaires, bien, sauf dans une division dont le titulaire, heureu- sement, va prendre un OOOgé » — 5. A. nat. F1-» liasse L. lt Gr, I", uJ 3. — 6. Almanach national an XII, p. 687-688, Lycée de Paris. — 7. [sept. 1S14J Plan d'étu es pour les coluges royaux... A. nat. Fl 3104, pièce n° 158. — S. Voici les professeurs titulaires de 4»,avec les dates de leur enseiyimruent en *• à L. le Gr. ; on trouvera leur curriçulum vitae, dans les notices ôïS à .>^7, de notre Appknlk;b C, tome 111 MM. Goffaux n XI-18G9; Adam. 1809-4816 . Malle- val, 1815-18h»; Ruine», 1824-1830; Ilumhert; L810-1821 ; Giijot, l^-'l-t^i ; Barrot, 1838-1856; Héguin de Guérie, 1830-1838; Cartault, 1866-1891 ; Chambon, 1866-91 ; Bressant, 1867-1876; l'esbe, 1869-1879 ; Meynal, 1S79-1S87 ; Rocherollas, ; 204 L ORGANISATION MODERNE Par définition, les classes de grammaire étaient chargées d'enseigner la correction du langage. Et non pas seulement, on le devine bien, du français et du latin, mais aussi du grec c'était là ce que l'usage quoti- dien appelait à Louis-le-Grand les trois langues. La véritable grammaire, ce sont les bons auteurs qui l'ont écrite, en écrivant leurs chefs-d'œuvre. Leurs livres, voilà le vrai code de la langue qu'ils ont parlée. Il s'agit seulement de rendre ces livres acces- sibles à l'é ève ; en lui présentant, avec le commentaire approprié, cer- tains passages ; en demandant à sa mémoire d'apprendre les plus beaux ; enfin en demandant à ce jeune français de penser en latin et de penser en grec. De là, naissent les trois exercices essentiels des classes de grammaire l'explication des auteurs classiques, les leçons em- pruntées à ces auteurs ou dérivées d'eux, les devoirs versions, thèmes et vers, dont ces auteurs sont l'occasion. Puisque ces auteurs ont formulé les lois de la grammaire, il est in- dispensable d'amener l'enfant à retrouver toutes ces lois dans les au- teurs expliqués, appris ou traduits. Et, l'esprit de l'enfant allant [du particulier au général, il est logique de lui découvrir, d'abord, par l'analyse, les éléments divers de la règle grammaticale, quitte à l'aider, ensuite, à donner à cette règle sa forme synthétique. L'idéal serait donc de l'amener à se composer lui-même ses grammaires, française, latine, grecque; et, à se passer de toute grammaire, imprimée d'avance. Au lieu d'exiger de lui qu'il apprenne par cœur ce que les grammai- riens ont rédigé, le pousser à ne retenir et à ne réciter que ses propres remarques. Le mettre constamment eu contact avec les auteurs entre les auteurs et lui supprimer tout intermédiaire. Faire de lui un gram- mairien, qui se passerait des grammairiens. A force de vouloir être intelligente, celte méthode ne risquait-elle de l'être trop ? Elever prématurément l'enfant à la dignité d'homme fait, n'élait-ce pas oublier qu'une des qualités foncières de l'enseigne- ment c'est l'art de graduer et d'adapter ? Cette méthode, si admirablement rationnelle et peut-être si chimé- rique, ne naquit pas à Louis-le-Grand. Mais on tenta de l'importer au lycée, avec les programmes de 1872 l. Qu'étaient donc à Louis le-Grand, avant 1872, les classes de gram- maire ? Des classes dont la tradition avait su faire la plus solide arma- ture de la maison 2. Chez elles, aucun de ces tâtonnements qui furent, pour les classes élémentaires, des épreuves presque périodiques. Lud. Durand, 1830-1906; Lafoscade, 1888-1893 ;Grumbach, 1886-1902; Merlin, 1893- 1903; Clairin, 1902-1907; Peine, 1902-1913; Sudre, 1906-1920; Richardot, 1906- 1918; Doby, depuis 1908; Géant, depuis 1914 ; Buchenaud, depuis 1919; Arui. AVeill, depuis 1919; Schulhof, depuis 1919 ils sont encore professeurs. — 1. Voir plus bas, p 211 et ss. — 2. Dès le 25 fructidor an IX [12 sept. 1801, un des premiers professeurs de notre maison, Luce de Lancival Discours, chez Du- bois et Loiseau, A. nat. M 156, p. 14 15 expliquait ainsi sa méthode i Fixer le VIE INTELLECTUELLE '. ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 205 Avant 1872, les classes de grammaire n'eurent jamai», malgré les efforts oV M. Pierrot, l'honneur d'initier les enfants au premier balbu- tiement des syllabes latines la septième, sinon la huitième et même, hélas ! la neuvième, avaient revendiqué ce privilège. Mais on réserva presque toujours aux classes de grammaire la prérogative dos leçons de début dans la langue d'Esope. En avril 1852, l'Inspection générale dé- plorait à Louis-Ie-Grand qu'on eût placé dès la septième second semestre les commencements du grec1 c'était un peu tôt. Parconlro, en 1801, Bonaparte avait logé es débuts deux années seulement avant la Rhétorique, c'est-à-dire en 3e, première classe d'Humanités2 c'était un peu ta'd. Puis, dès 1802-3, en 4e et, dès 1804-5, en 5'. Devant ces hésit-ilions, on avait ju^é sage, en sept. 1814, de commencer le grec en sixième3 puis, en 1824 5, en cinquième4 ; mais le grec réussit peu après à reconquérir la sixième ', il la gardait encore e-; 1872 et même plus tard, nous le verrons. sens bimple et le sens figuré de chaque expression, observer i'analo_ie des radi- caux avec leurs dérivés, ... analyser... les phrases... dans le sens logique fran- çais et latin ; comparaison dont Je résultat doit être une connaissance plus ap- profondie de notre langue. • Et il s'appliquait à réhabiliter le thème, qu'on c '- nigrait déjà Dans toutes les langues, le thème le plus mal fait a exercé pi s l'élève que ne l'aurait pu faire la meilleure version. » — Cf. infra, p. 215. — Le proviseur de L. le Gr., Pierrot, estimait cependant que la ?ei latine e^t la t faculté où se produisent [.lus particulièrement l'intelligence et ie goût des élèves.» Lettre au ministre, 13 janv. 1835, arch. L. le Gr., Corr. coll.,l\l, n° 3i!30.— 1. Insp. gén. 8 avr. 1852 ; A. nat. pi* 78 488 n° 2. Art. 14, t;t. IV du règl. cit. du Prytanée, juill. 1801. — 3. Plan d'études pour les coll. royaux; cit. — 4. Arrêté du 21 sept. 1824 ; arch. de L. le Gr., Corr. admin, I, n° 171.— 5. Arch. L. le Gr. Corr. coll. II, n» 1906. — Voici un tableau pour l'a je de dé- but du français, du latin, du grec et des langues vivante?, à L. le Gr. 1801 fran- çais 1803 1814 1825 latin 1840 latin grec 1847 1852 1857 1^72 lang. vi7. latin 1873 1880 1902 1920 9* latin lang. viv. lang. viv. 8» latin lang. viv. latin 7" latin STPC latin latin grec grec latin latin latin et grec 6 grec grec grec grec latin lang. V i Y . latin lang. viv. II angl. grec angl. ail. Il ng. vu . grec grec lang viv. angl ail. lang. 2 0G L ORGANISATION MODERNE Il esl plus facile Je préciser les débuts des trois langues, que de pré- ciser le temps que leur réservaient les programmes. Le statut univer- a'redesept. 1814 et les lois ou arrêtés qui suivirent confondaient presque toujours le grec et le latin sous la rubrique langues anciennes », ou bien iis se bornaient volontiers à dire langues anciennes et française1 ». Notons seulement qu'en 18i0, Cousin donna, en 6e et 5% une classe hebdomadaire de plus aux langues an- ciennes 2. La préparation d'une classe de grammaire à Louis-le Grand, était laborieuse, pour peu qu'on y voulût apporter toute la conscience re- quise. En 1820, il fallait, suivant l'expression d'alors, faire des cahiers nouveaux » et quatre années n'épuisaient pas, cctle tâche, tant les re- cherches étaient longues et pénibles ». Il était souvent nécessaire de changer le texte ou de le tronquer, pour l'adapter au but » proposé. Et puis les livres, qu'on imprimait tous les jours, obligeaient de faire des matières nouvelles de vers latins. Enfin les corrigés, qui devaient servir de modèles aux élèves, exigeaient de grands soins3 ». Les auteurs dont il s'agissait d'extraire les exemples et les préceptes grammaticaux, à l'usage des trois langues, étaient plus nombreux, en latin et en grec, qu'en français. En 1814, nul auteur français avant la 4e, où apparaissaient Delille, avec son Pocme de la Religion et Féne- lon avec son TêlémaqueK ; aucun, non plus, en 1825-26, avant la 4e, où les Gèorgiques de Dalille entraient en scène5 ; en 1837-8, les Mor- ceaux choisis de Fénelon se présentaient sans concurrents, en 4e c, mais a cette date, dès la 6% le Tèlëmaque était devenu un familier et La Fon- taine, un ami ' . Les auteurs latins formaient presque une petite légion 8. 1. Plan d'études, pour les coll. royaux; cit. — De même, en octob. 1840,. annexe à la circulaire de Cousin, arch. L. le Gr., Corr. admin. VU, n° 4364. — 2. Arch. L. le 6p. Corr. admin. VII n° 4363. — 3 A. nat. F" 3149 n° 138; 1er oct. 1820, lettre de Ruinet, agrégé de 4e à L. le Gr., à Guénaud de Mussy. — 4. Statut de sept. 1814, art. 138, 139, 140, notes et corrections d'octob. 1819; A. nal. F'Th 3104, pièce n° 158. — 5. Liste des livres classiques, arrêtés pour l'Académie de Paris, 1825-26; A. nat. FHh 3104 n° 250. — 6 et 7. Août 1838, rapporta sur leurs classes de 1837-38 présentés par les professeurs de 6e, 5 et 4, à Louis-le-Gr. ; A. nat. F17h n 41, D à I. — 8. En 1814, pour la 68 YEpitome historiae Sacrae ouvrait naturellement la marche, escorté de VEpitome historiae Graecae de Siret ; à quelque distance, était le De Viris illustribus Urbis Romae de Lhomond ; VAppendixde Diis et les Erasmi Collo- quia, ad usum Sckolarum. En 1825 26, la 68 avait deux livres latins, pour tout potage les Selectae e profanis scriptoribus historiae et les Phoedvi fabulae, avec les iables correspondantes de notre La Fontaine. En 1837-8, outre ces deux ouvrage», on demandait à Cornélius Nepos de raconter aux éco'iers les aven- tures d'Epaminondas, de Pélopidas, d'Agésilas et d'Eumène. — La 5e, en 1814, restait fidèle aux Selectae, à Phèdre, à Cornélius Nepos ; et, en 1825 26, Corné- lius Nepos demeurait toujours, mai* le Compendium veteris historiae d M. Go- bert avait délogé Phèdre. En 1837-38, le Selectae 5e livre ; ou les 15 premiers VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT GBAUHAT1CAL 207 Le grec avait un succès moindre que !e latin l. La routine ne se rencontrait guère que par exception *, dans l^s classes de grammaire à Louis-le-Grand. Bien au conlraire, le professeur savait, dans l'explication des auteurs, trouver ce qui excite le zèle et l'intérêt des élèves3 ». Et chacun y apportait son tour d'esprit particu- lier. Ainsi, M. Didier, eu 0e, attirait surtout l'attention sur la justesse et la précision du Langage, sur la clarté et l'aisance de la phrase*. Al. Sarret, en 4% faisait habituellement préparer, sur copie, l'auteur à expliquer. Après un mot à mot bien exact, on faisait le français, que tous les élèves étaient tenus d'écrire, et l'on passait à une autre phrase ; on épuisait toutes les questions grammaticales, historiques et 'autres, que présentait chaque phrase. On avait soin de rendre les élèves atten- tifs aux idiolismes, aux tournures différentes ou analogues des trois langues 5 ». Ce professeur ajoutait, en 1838 a On ne saurait apprendre le grec et le latin que par l'étude sérieuse des auteurs mêmes, qui ont écrit dans ces langues ». Aux élèves qui traitent parfois légèrement l'explication de tes auteurs, voire à messieurs les maîtres d'études », quand ils se font sur ce point complices des élèves, il était donc indispensable de crier gare 6. L'étude des auteurs, malgré tout, ne semblait pas encore capable de suppléer à tout ; la grammaire dont les élèves apercevaient ça et là dps bribes, à travers les textes, ne les dispensait pas d'étudier les traités chapitres du 3e livre ; et la Vie d'Atticus, par Corn. Nepos, faisaient déjà, dans les derniers mois de l'année, accueil à quelques pages d'Ovide. — La 4e, en 1814, se nourrissait toujours des Selectae 28 partie ; de Justin, du de Amicitia de Cicron ; de Quinte Curce et de César ; des Eglogues de Virgile et de plusieurs Métamorphoses d'Onde ; en 1825-26, Quinte Curce, le de Seneetute, Ovide, les Gcorgiques de Virgile et tels passages de ses Bucoliques. Mais, en 1837-38, on se bornait à Quinte Curce les deux derniers tiers du livre IV et dans Ovide, à la fable de Phaëton, à celles de Philémon et Bauci>, du Céyx et d'ilalcyone. 1. En 1825-6, on se bornait, pour la 6e, au choix de textes colligé par Ville- meureus. — Pour la 5e, les Fables d'Esope, en 1814, accaparaient l'attention; on y joignait, en 1825-6, les Dialogues de Lucien et on leur préférait en 1837-8, Isocrate {à Dëmonlcos et les pages de Diodore de Sicile, d'Arrien, de Denys d'ilalicarnasse et de Josephe recueillies par Legay ; sans parler des Actes des Apôtres 'les 5 premiers chapitres}. — Pour la 4 enfin, à Esope, à Lucien, à VEvingile selon S. Luc, adoptas en 1814, pour aider les premiers pas des com- mençants, il parut bon, en 1819, de substituer Isocrate, Xénophon {Cyropédie et le texte grec du Nouveau Testament ; on avait, en 1825-2G, maintenu le iYou- veau Testament, la Cyropédie, et on y ajoutait uu choix des Dialogues de Lu- cien ; on ne se bornait pas, en 1837-8, à maintenir la Cyropédie, on v joignait YAAaiase, quelques morceaux d'Hérodote et on achevait l'année en compagnie d'Homère {lhade\ chant I, 3U0 vers. — 2 et 3. Arch. n. FlTi n» 19; note pour le ministre, au sujet de la classe de 6», de M. Agon, à L. le Gr., 25 sept. 1835. — 4. Arch. na'. Fl/ta n° 41, I. — 5. Idem, n» 41, D. — 6. Idem. 208 L ORGANISATION MODERNE composés jadis à leur usage. La grammaire à faire ne les empêchait pys d'apprendre la grammaire déjà faite. Cetle grammaire, c'était, pour le français, en 1814, Lhomond, Gue- roull ou l'abrégé de Wailly ; en 1837, c'étaient Noël et Ghapsal. Pour le latin, c'était le Lhomond annoté. Pour le Grec, ce fut d'abord Gail, Le Roy et Fremyon ; ce fut ensuite Burnouf '. En 1852, l^s programmes recommandèrent de cheminer, en compa- gnie des textes, pour arriver aux règ'es ; de rapprocher les exemples concrets, avant d'en dégager la formule ab>traite. La grammaire ne serait pas, de la sorte, un point de départ, mais un point d'arrivée. Les élèves en trouveraient eux-mêmes, peu à peu, les éléments dans les auteurs, et y aboutiraient comme à une conclusion. L'Inspecteur général Dutrey vint à Louis-le-Grand expliquer ainsi l'esprit du nou- veau programme et Gt comprendre dans quelle mesure on pouvait comparer les grammaires des trois langues. Ce sérail un moyen nou- veau de les éclairer les unes par les autres 2. Ce moyen était-il en réalité si nouveau ? Et n'avons-nous pas vu qu'une quinzaine d'années plus tôt, tout au moins, M. Sarret, sans parler de M. Barrot et d'autres sans doute, faisait déjà de la gram- maire comparée » à Louis-le-Grand ? Le programme de 1852 avait raison de rappeler la grande importance des auteurs les textes forment vraiment le Corpus où toutes les règles grammaticales se retrouvent. Mais on voit à quel danger il risquait de conduire à la suppression prochaine de toute grammaire écrite, de Ncël et Chapsal, de Lhomond, de Burnouf ou de leurs successeurs. Ge6 livres-là on les conservait encore vingt ans plus lard on décrétera leur mort. Faire sans cesse contrôler les grammaires par les texles, rien de mieux ; mais faire table rase de toutes les grammaires et trans- former les écoliers en autant de jeunes Descartes, ne serait-ce pas les faire entrer dans le royaume d'utopie? Et, en 1838, un des professeurs de 6° à Louis-le-Grand, n'était-il pas dans le vrai quand il faisait apprendre par cœur, au moins deux fois, tout ce qui avait été vu en classe, soit dans les gram maires, soit dans les auteurs 8 » ? Aussi bien, les leçons tenaient-elles, comme de juste, à Louis-le- Grand, une place importante. C'était généralement par elles que toute classe commençait. Elles étaient toujours expliquées et le professeur s'assurait q'i'il n'avait point parlé dans le désert il faisait répéter ce qu'il avait dit 4. Autre souci exiger une prononciation distincte et 1, Sources citées plus haut, p. 206, n. 5. — 2. Arch. nat. FHh n°214, 13 octob. 1852 La réforme consiste surtout à ne faire voir les formules pré- cises et arrêtées des grammaires qu'après que l'explication des textes aurait pré- paré l'intelligence des combinaisons grammaticales, au lieu de prendre celles-ci pour point de départ. • — 3. M. Didier, Rapport cité, d'août 1838. — 4. Rap- ports cités d'août 1838. VIE INTELLECTUELLE \ ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 200 intelligente1. Il élail malaiséd'oblenird' emblée un bon résultat;mais Louis- le-Grand mettait une de ses coquetteries à se distinguer, sur ce point 2. Outre les auteurs et les grammaires, la prosodie latine 3 était étudiée en 4e et les racines grecques étaient récitées, dès la 5e *. Les devoirs 6 complétaient les leçons. On pouvait leur consacrer la seconde moitié de la classe G. On les donnait généralement, en 4°, au moins, pour le surlendemain 1 . lis pouvaient être dictés, dès la 6e s. Leur choix demandait une grande attention il s'agissait, no. Or, en 1872, les nouveaux programmes vinrent, un moment, jeter l'alarme, dans le cœur des grammairiens les plus pacifiques. On voulut essayer de bouleverser les vieilles disciplines. Le Ministre les avait qualifiées de procédés barbares » et les deux mots avaient été dou- loureux au vieux lycée *. Lhomond et Burnouf, dont les services, à Louis-le-Grand, ne se comptaient plus, passaient presque désormais pour des malfaiteurs ; on les mettait à l'index, dans les classes où ils avaient régné. Ils étaient totale du latin, dans les classes élémentaires, n'a pas profité, comme on l'avait espéré, à l'étude du français. Le nouveau plan d'études a donc, eu dé- finitive, affaibli les étud-s latines et grecques, sans profit pour la langue mater- nelle, à laquelle cependant il avait réservé exclusivement deux années entières, la 8e et la classe des commençants. Le proviseur attribue le peu de progrès faits en français à la grammaire de Lhomond, qu'il juge insuffisante. Nous croyons, an contraire, que cette grammaire est la meilleure à mettre dans les mains des entants et nous pensons que l'étude du français ne pourra que gagner à mar- cher de front avec celle des langues anciennes, i — 1. A. nat. F'~" 7* ii" 131 ; 24 mars 1850. — 2 Avril 1860, M. de Wailly, A. nat. FI* n° 12. — 3. A. nat. FH» liasses L. la Cr , liasse A. n» 15. — 4. Le 15 oct. 1872, le proviseur, M. J. Girard soul'gna cette expression minis- térielle, devant les professeurs de 5e, 6, 7», 8e réunis en assemblée, au lycée.— Les arch de Louis-le-Grand ont conservé les registres de procès-verbaux, de ces assemblées, plénières ou partielles, des professeurs 1° de 1872, 11 octobre, au 23 janv. 1374 2° du 26 octob. 1881 à juil. 1883. Sauf indication contraire, tout ce qui suit, relativement aux classes de grammaire, a été tiré par nous de ces proès-ve' baux. 212 L ORGANISATION MODERNE donnés comme àas usurpateurs. Leurs grammaires étaient frappées d'ostracisme et on interdisait aux petits écoliers, sinon de les feuilleter, du moins de les apprendre par cœur. Les auteurs latins et les auteurs grecs devaient occuper la place des intrus. N'étaienl-ce pas ces auteurs qui avaient fait la langue latine, la langue grecque et leurs gram- maires? Pour augmenter la familiarité des élèves et des auteurs, il faudrait d'abord présenter aux élèves ces auteurs avec leur vrai visage. Plus de morceaux choisis, plus d'extraits, plus d'anthologie; les auteurs eux- mêmes, avec le prestige de leur taille, et avec le cortège leurs œuvres. Plus d' Epitome, ni de Selectae, ni de De Viris. Les élèves devraient être en contact quotidien avec ces esprits d'élite et se nourrir de leur pensée. Et l'on n'hésitait pas à mettra aux mains des enfants des tra- ductions, qui leur permettraient de lire plus vile et plus longtemps les textes latins et les textes grecs. El le temps? — On saurait le donner sans parcimonie aux écoliers, en faisant, dans la forêt des devoirs, trop nombreux et trop longs, des coupes sombres. Jusqu'ici, les devoirs et les exercices écrits étaient innombrables; on les élaguerait et 1 air rentrerait dans les classes. Les compositions, elles aussi, seraient réduites. On aurait moins de papier noirci, moins de fatras, moins de labeur mécanique, eî plus d'exercices oraux, plus d'attention active, plus d'idées. Le thème latin oral prendrait la place du thème écrit. Les vers latins seraient abolis ; et le thème grec, aussi, en 6e, en 5", en 4e ; les interminables leçons, diminuées ; les compositions de mémoire, supprimées. Mais qui estimait-on faire profiter de toutes ces réformes? L'éternelle victime, notre langue maternelle. On disait Moins de Ialiu, moins de grec, afin d'avoir plus de français. N'était-ce pas là un admirable raisonnement, et d'une logique toute mathématique? Les grammairiens firent à Louis-le-Grand, un essai loyal, pour juger équitablement ce coup d'état. Après quoi, ils lui furent sévères et lui trouvèrent des airs de sophisme. Ils consentirent à la mise en quarantaine de Lhomond el de Burnouf, que les auteurs, appelés à l'aide, lurent invités à suppléer. Les traduc- tions, juxtalinéaires ou non, se répandirent. Mais on eut beau faire, même ainsi vulgarisés, les auteurs ne pouvaient suffire à tout on constata d'abord que, fussent-ils au grand complet, ils n'arrivaient pas à enseigner ce que les deux anciennes grammaires faisaient tenir en quel jues pages les déclinaisons et les conjugaisons. Et les élèves furent, comme par le passé, autorisés à apprendre par cœur rosa, hortus, amo, lego et leurs transformations successives. Le Ministre avait voulu borner là ses concessions à la vieille routine. A Louis-le-Grand, les professeurs, de complicité avec le Proviseur, osèrent, sur trois ou quatre autres points conserver la tradition ; ils réclamèrent d'abord le sauvetage des exemples ; puis celui des modèles VIE INTELLECTUELLE \ ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 213 de déclinaison ou de conjugaison, les paradigmes 1 ; après quoi, ils n'eurent pas le cœur, non plu3, de laisser se noyer toute la vaillante armée de ces règles, dont quelques-unes avaient la frappe, énergique et nette, des belles médailles antiques. Finalement et dès le 5 mai 1873, leur assemblée générale reconnut la nécessité do faire apprendre, par cœur, certaines parties de la grammaire, suivant le choix du professeur de chaque classe ». Et il fut entendu que chacun jouirait, à cet égard, de toute liberté ». Quatre ou cinq semaines plus tôt, les Inspecteurs généraux Bouillier, Jacquinet et Faye, avaient enregistré, avec une sympathie à peine voilée l, le vœu unanime des professeurs de 4e, 5' et Ge revenir à l'usage ancien. Ni interrogations, ni explications grammaticales qui valussent, pour la mémoire de l'enfant, le? bonnes vieilles formules de Burnoufet de Lhomond. Et l'Inspection notait celte remarque a !a récitation des règles et des exemples, pratiquée, comme elle l'était depuis longtemps, avec choix et dans la mesure de lit'éralité conve- nable, olîrait des avantages précieux, sans mélange d'inconvé- nients 2. » Les proresseurs de grammaire, à Louis-le-Grand, avaient aussi résolu de se faire les Terre-Neuve du De Viris et des Selectae. Ils protes- taient que le De Viris, en particulier, était un livre excellent, écrit en vrai latin, emprunté aux auteurs et qui formait un récit suivi 3 ». Autre mérite le De Viris était incomparable pour faciliter aux enfants l'intelligence de la langue latine 4 ». M. Julien Girard, était si bien en harmonie de pensée avec ses collaborateurs qu'il en écrivit au iMinistre ; sa lettre, jugée aussi remarquable par la forme que par la force des raisons exposées, fut l'objet de l'approbation unanime » du corps professoral 5. Les Selectae et le De Viris ne songeaient pas à jouer le rôle d'acca- pareurs. A côté de ces livres, les professeurs avaient été, en octobre 1872, invités à choisir, pour leurs élèves, les auteurs les mieux appro- priés. En 4e, M. Chambon repoussa, comme trop abstraits, les traités cicéroniens De Senectute et De Amicitia, mais il fit agréer Salluste Jugurtha, et, a avec peu de sympathie », Quinte-Curce. J. César fut choisi, lui aussi 6 ; puis, deux mois après, le Proviseur, notait la diffi- culté des élèves à apprendre par cœur le texte de la Guerre des Gaules et Salluste ralliait tous les suffrages 7. La poésie eut sa part avec les morceaux choisis d'Ovide et les deux premiers livres de l'Enéide. — Pour le Grec, en 4°, Xénophon conservait la faveur générale Anabase et 1. 7 avril 1873. Arch. nat. F' liasses L. le Cr., F, n 2. — 2. Idem. — 3 Réunion des prof, de 5', 6e, 7e, 8, le 15 oct. 1872. — 4. As- semblée génér. du 18 déc. 1872. La remarque est de M. Lemeipnan, prof, de 6e. — 5. Assemblée génér. du 22 janvier [1873]. — 6. Réunion, le 16 octob. 1872, des profess. de 4, 3», 2e et rhétoriq. — 7. As. génér. du 18 déc. 1872. 214 .' L ORGANISATION MODERNE Cyropédie, avec les morceaux choisis d'Hérodote et les deux premiers chants de V Iliade l. Mais tous ces textes devraient être préparés en étude, sans le secours, des traductions ; tait qu'ils étaient dans les classes de grammaire, les élèves ne devraient toucher à aucune traduction, d'aucune sorte a. Jusqu'à la Gn de la 4e, on reconnut que les traductions encouragent seulement l'incapacité et la iarese. Elle ne remplacent jamais le dic- tionnaire ni la grammaire, c'est-à-dire les deux livres qui enseignent le plus utilement à l'élève et les mots et les formes 3. La lutte contre le thème oral et en faveur des vers latins fut, à Louis- le-Grand, une double occasion, offerte aux professeurs de grammaire, d'affirmer, de nouveau, leurs convictions et de révéler leurs initiatives. Jusqu'à la fin de la 5e seulement, le ministre tolérait encore le thème écrit; depuis le début de la 4e, le thème ne devait plus être qu'oral, et improvisé. Ce thème était banni de l'étude; il n'avait plus droit de cité qu'en classe. Et ce tbème ne devait plus être un texte factice, ima- giné par le maître pour contrôler l'étude intelligente des règles ; il ne serait plus un thème de règles ». Le texte en serait emprunté à la traduction d'un auteur ancien ou bien à un écrivain moderne; l'écolier pourrait être sommé de traduire, sur le champ, dans la langue de Cicéron, une phrase de Fénelon ou de Bosquet. — Le ministre eut beau affirmer dans quelques années, on ne comprendra pas que le thème latin ait jamais pu être enseigné autrement * » ; l'expérience, à Louis- le-Grand, fut presque partout malheureuse. Sauf dans une division de 4% les élèves, devant l'Inspection générale 5, ne réussirent guère à mener à bien cette épreuve. C'était lo mutisme ou le balbutiement, la médiocrité, les platitudes ou les erreurs. Le professeur devait trop souvent remplacer le dictionnaire et même la grammaire. Etait-ce défaut d'entraînement ou d'aptitude ? Etait-ce excès de diffi- culté6 ? Fallait-il accuser le professeur, ou les élèves, ou le ministre ? En réalité, quand l'inspection visita Louis-le-Grand, le thème oral était déjà condamné dans l'esprit des maîtres, du proviseur, des écoliers et, semble-t-il, des inspecteurs eux-mêmes. Les professeurs ne se conten- taient plus de souhaiter le rétablissement du thème écrit. Le proviseur, depuis trois mois7, avait autorisé les professeurs à revenir à l'ancien thème, fait en élude et sur copie ; tout au plus, es thème serait-il plus rare et voisinerait-il avec le thème oral. Et,dans d'autres lycées, on n'avait pas hésité plus qu'à Louis-le-Grand8. M. Girard 1. Réunion du iô oct. 1872. — 2. Ass. génér. du 7 juil. 1873. — 3. M. Bou- dhors, assemblée génér. du 7 juillet 1873.— 4. Propos rapporté par M. J. Girard, à l'assemblée générale du 18 déc. 1872. — 6. 7 avril 1873, A. nat. PITh liasses Louis-le-Grand, F, n° 2. — 6. Idem. C'est ce que se demandaient les inspecteurs. — 7. Séances des 8 et 22 janvier 1873. — 8. Le proviseur le déclara, dans la réunion des proless. de 3» et de 4e, le 8 janvier 1873. VIE INTELLECTUELLE '. ENSEIGNEMENT GRAMMATICAL 215 eut, du reste, une façon charmante d'expliquer son gesle. o Je suis persuadé, dit-il, que M. le ministre n'a pas eu la volonté d'affaiblir les études; il n'a songé, au contraire, qu'à les fortifier. J'ai donc cru l'aider dans l'accomplissement de ce dessein, en n'autorisant pas plus longtemps la suppression absolue du thème latin, en 4" * t en 3* 1 ». Le thème oral n'avait pas é!é, en 1873, l'unique déception ménagée aux inspecteurs2 ; les questions qu'ils avaient posées sur la prosodie étaient restées généralement sans réponses, chaque ois qu'elles n'avaient pas été tout à fait élémentaires. Les élèves de 4e pouvaient bien scander un hexamètre, un pentamètre, indiquer la place de l'élision et de la cé- sure. Mais, pour peu qu'on les interrogeât sur des règles de prosodie un peu plus délicates quantité des voyel'es, quantité des crénunts, ou dans les noms ou dans les verbes, ils ne trouvaient presque jamais le mot attendu. Et les professeurs, d'une voix unanime, leportaient la cause de cet insuccès sur la suppression des vers latins. Jadis l'initiative d'une classe, dans ces détails, était aisée ; et maintenant celte iniiiative était devenue presqu'impossible. La poésie latine avait cessé de paraître un régal. De guerre lasse, trois professeurs avaient cru bon de se réduire aux éléments les plus simples 3. La condamnation de l'exercice des vers latins avait deux autres con- séquences elle affaiblissait les classes supérieures, elle ôtait à la préparation à l'Ecole Normale une de ses assises. Il fut donc décidé, en déc. 1872, que les élèves de 4' apprendraient, tout au moins, les régies générales de la prosodie et scanderaient d*>s vers. Les classes d'Huma- nités, nous le verrons, se chargeraient ensuite de faire vaillamment le reste *. Le latin à Louis-Ie-Grand retenait presque toujours la faveur des élèves, au détriment du grec '.Quand la grammaire de Burnouf fut mise au ban des classes et quand le thème grec eut été exclu des trois classes de grammaire, on put penser que ce serait, pour le grec, le coup de grâce. Car l'attrait des auteurs, fut il accru parles traductions 'es plus complaisantes, continuait à paraître assez mince aux yeux des élèves. Les professeurs crurent trouver au mal son remède en donnant au grec la même scolaiité qu'au latin et en reportant à la 7* la première clas-e de grec, comme la première classe de latin G. C'était avancer de deux ans les débuts du grec. En juiu 1873, ils décidèrent, d'accoid avec leur Proviseur, que l'on se bornerait prudemment, en 7*, aux de- clinaisonsgrecques, à l'étude du verbe eîuîet de l'actif Xoo>, connaissances suffisantes pour faire des exercices utiles ; outre les déclinaisons et les 1. Assemblée générale du 22 janvier 11873]. — Cf. supra, p. 204, n. 2, nion de Luce de Laucival, en 1801, sur le thème. — 2. Insp. oitie, 7 avr. 18" ; — 3, Idem. r= 4. Réunion des professeurs de ietres, le 23 déo. 1872. — 5. A génér. du 19 mai 1873. — 6. A>s. génér. du 15 mai 1873 us?, d. Au Prytunée de 1801, il y en avait trois,appelées 1* classe d'il umanités, 2" classe d'Humanités et Rhétorique1; dans le règlement des lycées du 19 frimaire an XI, [10 déc. 1802], il n'y en avait qu'une, mais qui durait deux ans c'était la classe des Belles Lettres, latines et françaises2 ». On restaura, dès'sept. 1814, la traditionnelle division de l'ancien Régime 38, 2e, Rhétorique*. Elle a subsisté jusqu'à nous, avec une légère modification onomastique, en 1902 la Rhétorique s'appelle désormais la Première. De ces trois classes, il en est une que l'on ne sautait guère, la 3' ; une autie qui connaissait des fortunes diverses, la Rhétorique ; entre la 3° et la Rhétorique, la seconde eut parfois des apparences de victime. La Rhétorique avait conservé son grand air d'autrefois ; elle avait gardé, parmi les autres classes, une situation éminenle et on lui accor- dait une influence notable4. Aussi arrivait-il à ceux-là mêmes qui ne se destinaient pas à l'enseignement de redoubler leur Rhétorique5. On mettait alors sa coquetterie à refaire une rhétorique, comme on la met aujourd'hui à passer sa licence-ès-Ietlres pour avoir une culture géné- rale plus sérieuse. Les anciens s'appelaient vétérans et les autres, nou- veaux6. Mais, à côté de ce zèle, un abus s'était glissé à Louis le-Grand, que l'on aperçoit dès 1820 ' et qui, sous le Gouvernement de Juillet, put réapparaître8 un certain nombre d'élèves n'assistaient pas à tous les cours, lis choisissaient ceux qui leur convenaient rhétorique française, par exemple, ou rhétorique latine; d'autant mieux que cha- 1. RègJem. gêner, du Prytanëe, thermidor an IX [commencé le 20 juil. 1801], tit. IV, § 14 ; Arch. nat. H3 2528.— 2. Arrêté consulaire de S. Cloud, 19 frimaire an XI [10 déc. 1802], Arch. nat. F1~h 3104, n° 5; art. Statut portant rè- glement sur la discipline et les études des collèges royaux... A. nat. F H» 3104, n° 158 art. 141 et suiv. ; — Horaire des collèges royaux, dans le Plan d'études desd. collèges, ibid pièce 158.— 4 Lettre du proviseur, M. Mallevai, au recteur, le 20 sppt. 1821 L'exemple de la rhétorique a Louis-Ie-Grand aune très grande influence sur les autres classes, i A. nat. F1"h 3150, pièce 47. — 5. Rapport du pro- viseur, M. Rinn, 31 juil. 1846. A. nat FHh 78 487,n57; 30 juillet 1845. ibid., n° 52. — 6. Ce mot était en 1820 passé dans la langue officielle ; on le trouve le 31 oct. 1820, dans les procès-verbaux de la Commission de l'Instruction publique. A. nat. FIT* 3104 n» 183. — Henry Dabot, Lettres d'un Lycéen, cit. p. 1 ; le 8 oct. 1847, écrit à ses parents Sur ces 85 élèves [rhétoriciens à Louis-le-Gr.], il y en a dix qui redoublent; on les appelle vétérans; les autres sont appelés nouveaux...» — 7. Idem, procès-verbaux du 31 oct. 1820, cités ci-dessus, n. 6. — 8. 11 est donné, le 20 mars 1847, par l'Inspection génér ., comme ancien déjà, à Louis- le-Gr., A. nat. F17h n» 2. VIE INTELLECTUELLE .' ENSEIGNEMENT LITTÉRAIRE 219 oune d'elles était confiée à un professeur distinct. Les Barhistes, de 1846 à 1849, se signalaient dans celte pratique. Ces élèves avaient un surnom n'étaient les demi-rhé oricîens1. Il fallut, pour les ramener, la menace de leur interdire de se présenter au baccalauréat ; on leur re- fusait le certificat d'études 2, sans lequel nul ne pouvait alors aborder cet examen. La Seconde était désertée et sans aucune compensation. Il suffisait, comme en 1833-34, que les professeurs, chargés de l'enseigner, pa- russent ternes ou vieillis, et on faisait le vide autour d'eux a La plupart des élèves aimaient mieux doubler leur 3e, pour passer ensuite en Rhétorique3 ». Mais il y avait à ce mal bien d'autres causes, puisqu'il subsistait douze ans plus tard et que le personnel avait éé renouvelé. La Seconde re-tail déconsidérée elle semblait négligeable et vaiue à ceux qui rêvaient de succès au Concours général et qui avaient, pour les atteindre mieux, redoublé leur 3* ; à ceux qui voulaient atteindre plus vite le baccalauréat et qui avaient hâte d'être en rhétorique ; à ceux enfin que poursuivait la hantise de l'Ecole Polytechnique et qui vou- laient économiser, pour en franchir le seuil avant 20 ans 1/2, une année d'études 4. Le résultat était qu'en 1816 la Seconde était encore omise par la moitié des élèves 5 >. 1. L'inspect. génér. les appel!© ainsi, en 1847 ; texte cité, note précédente. — 2 Ordonnance royale du 5 juillet 1820; A. nat. F1~h 3104, n° 183. — 3. Lettre du proviseur, M. Pierrot, au ministre, le 20 août 1834, A. nat. F'"h l° 15. — 4. Rapport annuel du proviseur, M. Rinn, le 31 juillet 1846, A nat. F1"» n° 57. — 5. Idem. — Voici, — avec les dates de leur ensei- gnement à Louis-le-Grand, — la liste des professeurs titulaires ; nous renvoyons à notre t III, AprsNmcK C, nos 331 547, pour le détail du Curriculum vitae de chacun, et pour le tableau de tous ceux qui n'ont pas été titulaires A Rhétorique puis Première Luc? de Lancival, 1800-1810; Dubos, 1809-1823 ; J. L. Burnouf, 1810 1826 Pierrot Deseilliçny, 1828-1830; 1828-1846; Lorain, 1830-1837; Rinn, 1837-1844; Aug. Lemaire, 1848 1855; Feu- gère, 1847-1854; Aubert-Hix, 1859 1874 ; Merlet, 1867-1891 ; Hatzfeld, 1864-1894 ; Georges Perrot, 1870 1871 ; Jacob, 1878-1897; Dupré, 1870-1878; Chabrier, 1879- 1896; Gaspard, 1873-1896; Bernage. 1879-1886 ;. Hémon, 1886 1895; A. Cafaen. 1894-1902; Berr, 1895-96; Bompard, 1891 1901 Morand, 1896-1906; Bernés, 1896- 1897; Snlomon, 1897-98; Le Goupil, depuis 1906; Acis. 1897-1909 ; E. Mât*, 181 - 1906 ; Lafont, 1898-1903; Bétout, 1900 01 Doin, 1900-05; P. Gautier. 1901-06 V. Glachant, 1903 1918; P. Desjardins, 1905 06; Mayer, 1907-1910 Piésn', 1909-1919; Rudler, 1909; Bévotte, 1912-1918 ; Canat, depuis 1918; ret, depuis 1918 ; Mercier, de 1919 à 1921. A2 Première Supérieure A. Cahen, 1902-5; Lafont, 1902-1919; H. Durand, 1906-1918; G. de Bévott-, 1918 191-9 ; Cana», depuis 1919; II. Mayer, depuis 1919., A3 Première-Vétérans'; Morand, 1906 1910; A. Bellassort, depuis 1906; 11. Mayer 1910 1919; Lemain, depuis 1919. D'autres, qui ne furent pas titulaires, sont fort connus Char'es Al» "Xandre, 1819-20; S. Marc Girardin, 1828-30; Rosseeuw S. Hilaire, 1830 ; Des- pois, 1843-51 ; Ch. Benoit, 1843 ; Kmile Decnanel, 1815-50; Julien Girard, 1850- 51 ; Ch. Glachant, 1854 1861; Nie. Fél. Déltour, 1851 et 1855-56; Bug. Talbot. 1856-59 ; Paul Albert, 1853 59 ; A. J de laCoulonche, 1859-62; Alfr r 220 L ORGANISATION MODERNE En 3e, en 2% en Rhétorique, il s'agissait d'éludipr la littérature des trois langues. Le temps réservé à chacune est impossible à préciser exactement, car on les confondait volontiers dans les programmes et sur les horaires. Ainsi, en septembre 18i4, sur 29 h. 1/2 de classes, on consacrait aux langues française, latine et grecque » 13 h. 1/2 en 3"; 15 heures 1/2, en seconde, et 13 heures 1/2, en Rhétorique 1. En lh37, Salvandy accordait aux c langues anciennes et françaises » 7 classes sur 1 1 , en 3e et en seconde ; et 10 sur 11, en Rhétorique 2. En 1840, Cousin attribuait indistinctement 9 classes sur 11 , en Rhétorique, aux langues française, grecque et latine 3 ». C'était ensuite à chaque professeur de distribuer harmonieusement, entre les trois littératures, le temps dont il pouvait disposer. Et celte répartition dépendait, pour une part, des auteurs classiques inscrits, pour les trois langues, aux programmes. Comme dans les classes de grammaire, les latins l'emportaient sur les français et sur les grecs. Au Prytanée de 1801, on s'en apercevait déjà 4. Dans la lre classe d'Humanités, [c'est-à-dire notre 3"], aucun auteur français ; en Grec, tout simplement les Fables d'Esope et les dialogues les plus aisés de Lucien ». En latin, Quinte Curce, les Commentaires de César les traités cicéroniens de la Vieillesse et de V Amitié ; les Métamor- phoses d'Ovide et les Eglogues de Virgile. Môme partialité latine, dans la 2° classe d'Humanités, [notre seconde] les élèves, prescrivait-on, continueront l'étude des auteors de l'Antiquité, tels que Lucien, Plu- tarque, Vies des Hommes illustres ; Sallusle, Conjuration de Cati- 1S75-76 ; Brunetiere Ferd., 1875 78; Parigot, 1889-90; Gust. Reynier, 1893-1902; Gust. Lanson, 1894 1900, avec intermittences; S. Rocheblave, 1S94-95 ; Gh. Casa- nova, 1896-97. B Seconde, Dubos, an VIII-1809 ; Mollereau, 1801-1815; Le Marchand abbé, 1815-1820; Quênon, 1820-21; Gnyet, 1821-24; Humbert. 1826-1837; Charpentier, 1826-28 ; Gros Et., 1837-1838 ; Pierron, 1858-1872; Boudhors Ch. Eu?., 1869- 1894; Delacroix, 1872-1881 ; Marcou Léop , 1868-1894 ; Bouchot, 1870-1885 ; Eug. Lintilhac, 1891-93 ; Em. Mâle, 1893-95; Acis, 1894-97; La Filiolie, 1894-1906; Bernés, 1895 ; Nollet, 1896-99 ; Pressoir, 1897-1913 ; Combarim, 1899-1901 ; De- jean de la Bâlie, 1900-1913; Plésent, 1906-09; Gend. de Bévolte, 1909-1912; Amiot. depuis 1913; de Bilhère de S. Martin, depuis 1913; Arbelet, 1913-1919. C Troisième, Mollereau, an Vlll-an IX; Dubos, an X-1809 ; Gofiaux, 1809- 1^15; Guyet, 1819-21 ; Guyot, 1824-[1832] ; Humbert, 1821-24 ; Gros, 1832-1837 ; Destainville-Janot, 1833 1852; Delacroix, 1867-69; Seligmann, en 1871; Gaspard, 1874-77; Jully, 1881-94; Huyot, 1881-1902; Rocheblave, 1890-94; Fouyé, 1891-93; Acis, 1892-94 ; Boudhors Ch. H., 1893-94 ; Pressoir, 1894-97 ; Bonnerot, 1894- 99; Combarieu J, 1894 99; Dejean de la Bâtie, 1897-1900; Laloy, 1898-99; Ejjger Max. Fél. 1,1899-1900; Dautremer, depuis 1901; Reynaud, 1900-03; Mercier, 1903 1912; Gend de Bévotte, 1903-09 ; Roche L. A, 1906-07; Damenez, 1909-17 ; Bourgin Hub., depuis 1911 ; Lesans, 1916 ; Lanusse, 1917-19. 1. Plan d'études pour les collèges royaux... A. nat. FHh 3104. — 2. Arch, L. le Gr., Corr. admin. VI, n° 3496 — 3. Idem, VII n» 4364 — 4 Règlement gé- néral du Prytanée français, thermidor an IX [commencé le 20 juill. 1801], tit. V, § 14, VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT L1TTERAIBE 221 lina, avec les Oraisons, 'nous dirions a ijourd'hui les Discours}, de Cicéron,. prononcés à ce p-opos ; Tite-Live, Tacite, 'es Géoryiques de Virgile, avec la traduction de Uelille, el Horace. En Rhétorique, deux auteurs grecs, trois latins el tr >is français.» Dans la classe de Rhéto- rique, disait le règlement, on enseignera aux élèves les principes géné- raux de l'art oratoire, appliqués à quelques discours de Cicéron et de Dérnosthènes, aux harangues des historiens latins, iniitulées Conciones, aux 0> disons funèbres de Turenne, par Flécher, et de Condé, par Bossuet. Ils verront ï Enéide de. Virgile, quelques chants de l'Iliade, l'Art poétique d'Horace et celui de Boileau, comparés1 ». Et c'était tout. La Restauration eut le souci, dès les programmes de sept. 1814, d'accorder des faveurs moins inégales aux trois littératures en o", tout le génie français était représenté par les Odes choisies de Rousseau pt par les Epîtres de Boileau ; faut-il y ajouter les Gêorgiques de Delille? Le génie grec était défendu par YEvagoras d'Isocrate, la Cyropéd> Les Inspecteurs, en 1819, constataient avec tristesse dans l était vraiment distinguée. Et cette distinction n'avait chance d'être atteinte que si la classe était nombreuse, très nombreuse. Là élait l'excuse des Rhéto- riques de 85, 100, 120 élèves. Là était le grand argument de M. Pierrot, de M. Rinn et des Inspecteurs, quand ils s'opposaient à ce que l'on divisât en deux sections un pareil ensemble 1. A ce point de vue, ils estimaient que le nombre faisait la force. La correction d'un thème et d'une version associait, d'autre façon, les élèves au maître. Telle phrase heureusement traduite était empruntée à tel élève et le corrigé naissait de la collaboration de tous. Cer- tains professeurs avaient même le scrupule de s'effacer trop devant leurs élèves ce que l'Inspection générale observait dans la Rhétori-jue de M. Despois. Il corrigeait les versions avec beaucoup de critique ei justesse, mais 1 Inspection ajoutait Peut-être devrait-il finir par substituer son travail à celui des élèves. Une traduction bien arrêtée est le commentaire le plus intelligent d'un texte. Malgré sa facilité et peut-être par modestie, M. Despois reste quelquefois en chemin 2 ». En 1819, le discours, surtout dans la division de Rhétorique confiée à M. Pierrot, révélait un enchaînement d'idées et une maturité de raison rares à cet âge 3 ». Chez M. Aug. Lemaire, en 1849-1851, le discours entraînait encore les élèves à bien autre chose qu'à celte déclamation si franchement dis- créditée à Louis-le-Grand ; il les entraînait à la logique. Ce profes- seur éminent voulait que tout, dans un discours, servit à prouver ^ que chaque paragraphe fût une preuve particulière, nettement dis- tinguée des autres et que chaque phrase d'un paragraphe donné fût un élément de celte preuve particulière. Cela paraît fort simple en théorie mais il n'avait pas trop de l'année entière pour plier les jeunes esprits à cette rigueur 4 ». L'explication des auteurs achevait la classe, dans la seconde de M. Durand, en 1837-38 5 ; elle prenait une heure sur deux, dans les 1. Rapports de M. Rinn, 21 août 1847 et 25 juill. 1848. A. nat. FHh n° 4 et 76. — L'inspecteur Caboche écrivait, le 2 mars 1869, au sujet de la Rhé- torique de Louis-le-Gr. t II faut que cette classe soit nombreuse, afin qu'il y ait, sur chaque devoir, un certain nombre de bonnes compositions, qui servent de modèles; les élèves qui ne demandent aux études que le diplôme de bache- lier doivent profiter des travaux des premiers ; ils apprennent ce qu'ils ne sau- raient apprendre dans d'autres conditions à trouver des idées et à les dispo- ser. » A. nat. F17H 86 471, C, 43 — 2. Le 24 mars 1845, A. n» 49. — 3. Rapport de l'Inspection, fin janvier 1819, A. nat. FHh 3149, pièce 111. — 4. Lettre de M. Lachelier, 5 mars 1911. — 5. A. nat. F1~h n° 41a. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT LITTEBAIHE 2 33 Rhétoriques de MM. Emile Deschanel et Auguste Lemaire, de 18i8 à ISoO x. L'explication sérieusement faite était, pour le des élèves, tin infaillible moyen d assurer ces progrès. Les remarques publiques du maître décupla'ent l'intérêt de toutes les opinions personnelles que la page solitairement étudiée avait fait naître dans chaque esprit. Si bien qu'on posait en axiome pédagogique la préparation des textes est presque la seule manière de s'adress-r à tous les élèves, forls et faibles1 ». M. Lacbelier nous en a dit toute la méthode et tout le secret Nos professeurs à Louis-le-Grand faisaient expliquer les auteurs anciens de fort près, mais sans aucune prétention à l'érudition et ils les faisaient, à mesure, traduire, dans le meilleur français pos- sible et c'était tout. Aucune leçon d^histoire littéraire, aucune analyse ni appréciation d ouvrages non expliqués ils ne parlaient jamais tout seuls. lis dirigaient la classe, celaient les élèves qvi la faisaient 3 ». Il en allait de môme, à l'occasion, pour le vers latin, chez M. Merlet, par exemple* le vers pouvait devenir le gr^nî sport de la classe ou, du moins, delà meilleure moitié de la classe. On s'y entraînait avec une ardeur inouïe. Le professeur énonçait une phrase française, un vers de La Fontaine, ou un vers du Lutrin. Il interrogeait du regard à droite, à gauche, sur les premiers bancs, parfois sur les au 1res El tout aussitôt, des lèvres qui s'entr'ouvrciient, jaillissaient ici un premier hémistiche, là une fin de vers, ailleurs une coupe heureuse, une jolie césure, un renvoi faisant image, un adjectif achevant l'harmonie cherchée. Le pro- fesseur vérifiait ce mot, retouchait celle tournure, changeait ce verbe et l'esquisse première était fixée chacun, dans cette collecte générale, avait donné son ob M. Lachelier. — 2. Inspr-ct. ,qénér. de 1867, A. nat. Fl'u Louis-le-Grand, liasse A, n° 15. — 3. Lettre citée de M. LaclMier. — Cf. infra, p. 233, n. 1. - 4. Communie, de M A Ab rt-IVtit. — 5. Nous parlerons plus ba, V. à Yindex, du Concours général. L'inspection en 1819 avait trouvé, à Louis-le-Grand, des compositions fort distinguées, surtout en vers » et en discours. A. nat. FI"» 3149 ne 111 — idem pou [1822 , A. n. Fl~» 3174 ; pour 1849, 1850, 1867, 1869, IS72, is?3 A. nat. FHH a4. n > 14 et 14W. — G. de M Ra- veton, entré en 1859 a Louis-le-Grand nt aujourd'hui avoué près le tribunal ci vi de la SeinH ; mémoire reçu lo 10 janvier 1911. 234 l'organisation moderne réussir toujours à être égal à lui-même. Ses lauriers étaient tout à la fois sa fierté et son tourment. Ce fut donc à lui qu'on s'adressa, en 1867, pour savoir si les Humanités avaient dégénéré en France, depuis le règne de Louis-le-!3iea-Aimé. Les deux Rliétoriques se mesurèrent avec l'un des meilleurs élèves de Crévier, le vétéran Moreau elles furent invitée*, comme lui-même s'y était prêté jadis, en 1736, à dire le fond de leur pensée, sur les mérites inégaux de la sévérité et de la clémence De severitatis et clementise divevsis laudibus judicium ulriusqiie prœcones1. Et l'Empereur connut que les sèves nourricières du vieux soi de France gardaient toujours des tendresses maternelles aux fleurs rares de Latinité. Comment les classesde Lettres traversèrentà Louis-le-Grand l'épreuve Î872-73 et ce qu'elles devinrent depuis, il nous reste maintenant à le dire. Parmi les réformes proposées alors par le ministre, les professeurs du lycée firent leur choix. Ils en rejetèrent quelques-unes ; ils mirent au point les autres ou les adoptèrent 2. Quand on voulut réduire à rien ou presque à rien les grammaires grecque et latine, ils protestèrent avec énergie et ces grammaires furent sauvées on continua, même en 3e et en 2e, à y recourir sans cesse et à les apprendre par cœur. On se préoccupa seulement de leur donner plus d'unité, non pas uniquement dans leur méthode mais dans leur vocabulaire. Ils ne furent pas d'avis, non plus, que les auteurs expli- qués et compris doivent tenir lieu de tout, ni1 qu'il fallait, dans leur préparation, absorber la meilleure part des heures d'étude, pas plus que, dans leur explication, la meilleure part des heures de classe. Rendre l'explication alerte et précise, bien nourrie, et vivante, rien de mieux ; mais lui sacrifier les autres exercices parut un abus et un péril. Que quelques auteurs fussent renJus, dans leur totalité, accessibles à l'élève d'Humanités, l'idée leur parut bonne ; ils acceptèrent même, de la 3e à la Rhétorique, le secours des traductions, mais pour les auteurs grecs seulement et encore fallait-il que ces traductions n^ parussent jamais en classe et ne fussent point juxtalinéaires. Autrement ce n'était plus à la curiosité d'esprit de l'adolescent qu'on prêtait secours, c'était à sa paresse. L'amener à acquérir des livres qui fussent sa propriété, lui ménager des loisirs, pour des lectures nouvelles, c'était parfait ; mais serait-on bien sûr que ces lectures fussent toujours classiques et 1. A. nat. F11n liasse B, n» 31. — 2. Tout ce qui suit, jusqu'à la fin de ce chapitre, est inspiré des Procès-verbaux du registre de l'assemblée des pro- fesseurs de Louis-le-Grand, 1872 -74, 1881 et suiv., conservés dans les archives du lycée; notamment des séances des 7 juillet et 4 oct. 1873. VIE INTELLECTUELLE 235 comment conlrainilro les grands écoliers à préférer les livra très mo- dernes aux livres consacrés par lu passé? El comment, à cet égard, r. - genter les externes ? Yoil i pourquoi les Eocccrpta, les Narrations et les Concio?ies, ne semblèrent pas avoir mérité le bannissement ni la mort. Que les leçons fussent abrégées, que les devoirs fussent réduits, dans leur nombre et leur étendue, qu'on passât quotidiennement à les dicter moins de temps ; qu'on les variât davantage, tout cela témoignait d s vues très justes et provenait d'initiatives fécondes. Mais ce n'était pas une raison pour immoler le thème écrit et le lycée, avant même la sanction ministérielle, sauva les thèmes grecs et latins, en 2e comme eu 3e. Cela n'empêcha pas d'exercer les en 2e, par des narrations, des lettres, des descriptions ; en Rhétorique, par des dissertations plus fréquenles et par des lettres également, qui firent désormais une concurrence redoutable aux discours. Le thème oral put bien être maintenu pour quelques phrase-, en classe, mais le thèuie écrit ne fui pas exclu de l'étude. Les vers lalias, eu 1872, étaient restés facultatifs au lycée ; les pro- fesseurs obtinrent qu'on accordât un sursis à leur exécution. Ce lut tout. Et si le discours français, qui menaçait de supplanter le discours latin, con-entit à retarder sa victoire, c'est que, entre tous, les maîtres de Louis-ie-Grand s'y employèrent. Pour la première fois, on enseigna d'une façon suivie, l'histoire des trois littératures1 en 3% la littérature gre que ; en 2e, la littérature latinee!, en Rhétorique, la littérature française. Point de dictées, point de cahiers, point do rédactions des idées générales précises et quelques notes. Ou voulait éviter l'érudition paperassière et on visait a meubler l'esprit, mais sans entasser les écritures qui meublent seulement les pupitres. Ne venait-on pas de s'apercevoir que quelques élèves ignoraient presque tout de notre théà'. re classique ? 11 s'agissait de le leur faire lire, sans leur donner, à son sujet, des jugements tout faits; de former leur goût, autant et plus que leur mémoire. Les professeurs acceptèrent volontiers aussi d'initier les élèves à l'histoire des mots, comme à l'histoire des idées; de leur montrer le progrès de notre langue depuis les Serments de Strasbourg, jusqu'à la maturité du xvnc siècle. Et tout cela sans oublier qu'une classe de lycée ne doit pas être un cours de Faculté et qu'elle doit prétendre moins à faire briller le talent du maître qu'à iaire pa>ser sa science dans l'esprit de ses auditeurs. El l'Inspection, après avoir constaté les 1. Il est piquant de constater que, des 1801 , Luce de Lancival, qui enseigna dans noae maison la rhétorique de 1800 à 1^10, combattait la prétention de quelques novateurs de faire parcouru- rapidement le domaine entier de la lit térature dont chaque branche sullirail pour occup -rs mois. » .Discours chez Dubois et Luiseau, 25 fructidar an IX A. m t, 17-18. 236 L ORGANISATION MODERNE tâtonnements du début, accordait que ce n'était pas là chose facile, en raison de la forme éparse de cet enseignement et de la manière toute discursive » dont il convenait de le donner. En somme la Rhétorique était de moins en moins latine, et de plus en plus française ; elle cessait d'être oratoire pour être simplement littéraire. Eu 1902, il ne lui restait plus qu'à perdre son vieux nom, comme elle avait perdu son ancien caractère elle est devenue la Pre- mière, car elle n'était plus vraiment la Rhétorique. Aujourd'hui, à Louis-le Grand, la Première a su du moins, et plus poul-être qu'ailîeurs, rester fidèle aux Humanités. Il n'est pas à Paris une Première-Vétérans ni une Première-Supérieure qui présente un ensemble comparable à celui de l'illustre maison. Il y a là, d'habitude, 80, 100 ou 120 élèves qui rappellent leurs glorieux aînés. Ils sont le nombre et ils sont l'élite. Comme jadis, au temps des Pierrot-Deseilli- gny, des Rinn, des Jullien ou des Girard, ils accourent là, de tous les points du territoire. Quand ils entrent au lyc^e, ils sont déjà une sélec- tion ; c'est un honneur pour eux de lui appartenir, en attendant que ce soit un honneur pour lui, de les avoir eus sur ses bancs. CHAPITRE II L'Enseignement Mathématique I Portée pédagogique de cet enseignement Les Anciens, que l'on suivait à Louis-le-Grand, tout le long de l'en- seignement littéraire, di-aieni déjà Mundum regunt nnrneri, et Pla- ton avait inscrit sur sa porte a Quiconque ignore la géométrie doit rester dehors. » La mathématique, chez les Grecs, c'était la science, sans épilhète, c'est-à-dire le savoir coordonné. Chez nous, les mathématiques ne sont plus que la science des gran- deurs mesurables et mesurables, numériquement. Ces grandeurs, les mathématiques les dégagent les unes des autres, dans l'espace, et les circonscrivent, dans le temps elles les étudient, dans leur nombre et dans leur durée. Or, on ne peut percevoir aucun objet sensible sans le situer dans l'espace et dans le temps; l'espace et le temps sont les nutions universelles et nécessaires des objets. Ce qui se rapporte à l'espace et au temps est donc applicable à tous les objets sensibles du monde et se ramène à une vérité évidente. Quand on énoncp, en ma- nière de prémisses, certaines propriétés de l'espace et du temps et qu'on les attribue, en conclusion, à tels objets localisés dans l'espace et le temps, ou fait un syllogisme mathématique, qui n'est autre qu'un théorème. Et voilà pourquoi les vérités mathématiques ont ce caractère d'évidence absolue et général, qui les dislingue. Elles nerelèventque delaraison etdes jugements, rigoureusement con- duits. Chacune de leurs propositions se démontre et se démontre par le seul raisonnement, abstraction faite de toute expérience ; l'expérience confirme cependant toutes ces propositions ; au besoin même elle a pu y conduire. Les mathématiques sont donc la science rationnelle par excellence elles sont la meilleure gymnastique du raisonnement et de la raison. Les Humanités cultivent la mémoire, l'imagination, le cœur et une partie de l'esprit l ; aux mathématiques il appartient de développer le 1. V. Cousin ; lettre [circulaire] au proviseur de Louis-lc-Gr., 27 sept. 1840.— Arch. L. le Gr.. Corr. admin. VII a» 4363. 2 38 L ORGANISATION MODERNE reste. C'est la science mathématique qui a fait la civilisation et la trans- forme ; et c'est une série de raisonnements bien liés et enchaînés qui a créé !a science. Chacun de ces raisonnements permet aux hommes un progrès de plus. Nous voyons plus loin que nos pères, disait Fonte- nelle, parce que nous sommes montés sur leurs épaules1. » L'homme ne petit être complet qu9 si, à l'enseignement littéraire, s'ajoutent l'enseignement scientifique et ses disciplines. Les découvertes des trois derniers siècles s'étaient chargées de renou- veler cette preuve et, au lendemain de la Révolution, la Science sem- blait le plus immortel de tous les anciens Dieux. C'était sur elle que l'on comptait pour rebâtir le monde, car on avait fini par se douter que le monde n'était plus celui d'Athènes ou de Rome2. Puisque la cité mo- derne évoluait, plus encore que la cité antique, il fallait bien adapter l'enseignement à cette évolution. Sans quoi l'enseignement eût cessé de préparer l'homme aux réalités de la vie. L'utilité des sciences fut ainsi proclamée et par des hommes assez divers. Bonaparte, quand il visita le Collège de Paris, le 22 mai 1801, insista sur la nécessité d'étudier les mathématiques, dont les applications ultérieures lui semblaient riches d'avenir3. Quand, deux mois plu lard, il fixa le règlement du Prytani'e, il demanda surtout aux mathéma- tiques de façonner le cerveau de ses futurs officiers et l'article l*r de l'arrêté du 19 frimaire an XI [10 déc. 1802], disait on enseigner* essentiellement, dans les Lycées, le Latin et les mathématiques *. » Les Inspecteurs généraux A. Ampère et Rendu ne jugeaient pas inu- tile de déclarer, en 1819, dans la réforme du statut universitaire de sep- tembre 1814 L'étude des Sciences a besoin d'être encouragée au moins autant que celle des Lettres '. » Et Cousin, pendant son ministère, n'hé- sitait pas à écrire au Proviseur de Louis le-Grand, le 27 août 18i0 Il est incontestable que l'éducation n'est ni vraie ni complète, si elle n'embrasse pas, avec les études classiques proprement dites, des con- naissances suffisantes de mathématiques 6... » Plus près de nous. M. Ern. Lavisse, se reportant à ses souvenirs d'écolier, aux environs de 185'>, déplorait qu'on pût quitter le collège sans rien connaître de la nature » et demeurer comme un étranger dans l'Univers7 ». Reconnaître la portée pédagogique de l'enseignement mathématique, c'était poser un principe, dont l'application devait suivre. Mais dans celte application, les difficultés ne manquaient guère. Et les premières tenaient à la nature même des mathématiques ou à leurs diverses façons d'envisager l'idée de nombre. 1. Mot qui reste toujours vrai, dit Victor Turuy, en le citant, Notes et sou- venirs, 1901, I p. 59. — 2. Cf. le discours de M. Maurice Croiset, à la distri- bution des prix du lycée Michelet [ancienne succursale de Louis-le-Gr.], 1895; Palmarès, p. 30.— 3. A. nat. H 2558 doss. XXVI.— 4. A. nat. FHh 3104, n° 5- 5. A. nat. FITh 3104,. pièce n° 158; §05.— 6. Arch. L. le Gr., Corr. admi- nistr. VII, n° 4303. — 7. E. Lavisse, Souvenirs, p. 228. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT MATHEMATIQUE 239 L'idée de nombre renferme, en elle-même, la première des sciences, celle qui leur sert d'assise commune, la science du calcul. L'enfant com- mence à exercer son calcul sur dos objets concrets ; puis ou lui montre que la nature des objets peut changer, à l'infini, sans que les opéra- tions de son calcul en soient modifiées. Il conçoit dus lors le nombre indépendamment des objets comptés, puisque les objets diffèrent et que le compte demeure. Cen'e^tdonc pas l'idée de qualité qui importe, mais seulement l'idée de quantité. L'enfant passe ainsi à la notion du monde abslrail. En exerçant le calcul des valeurs numériques abs- traites, on fait de V arithmétique. Ce premier effort peut conduiie à un second effort d'abstraction. Après avoir dépouillé l'objet de sa qualité, on peut le dépouiller d*3 sa valeur tt on découvre que les rapports des nombres n'en sont pas changés il y a donc une loi des nombres, qui domine les faits numé- riques, une loi générale, dominant les valeurs particulières cette loi, c'est V algèbre qui la recherchent la formule. Et dans ce sens, Auguste Comte a pu dire l'arithmétique est le calcul des valeurs, l'algèbre est le calcul des fonctions. » Si, au lieu de se borner au nombre proprement dit, la science mathé- matique se préoccupe de calculer les dimensions, elle s'appelle géomé- trie ; et pour peu qu'elle hausse à cette élude des surfaces et des courbes le ca'cul algébrique, elle devient la géométrie analytique. Elle précise les relations entre les parties d'une même figure, relations de position et relations de grandeur ou métriques comme toutes les figures se composent de triangles finis ou infinitésimaux, toutes les relations métriques simples sont des relations entre parties de trian»'es. Et, si l'on cherche à calculer les éléments des triangles définis par des données numériques suffisantes, on aborde la trigonométrie. Veut-on pousser plus loin le calcul et lui demander de démontrer les lois du mouvement et de l'équilibre, puis d'appliquer ces lois à la cons- truction et à l'utilisation des machines, on est dans le domaine de la mécanique ; on passe dans le domaine de la cosmographie, si l'on se borne à connaître les astres et à les décrire; on s'élève jusqu'à l'as- tronomie si on cherche à préciser les lois de leurs mouvements '. Et l'on a parcouru les principales étapes que le collège ait proposé à l'am- bition de ses élèves, au cours du xixe siècle. Il s'agissait donc d'abord déménager des degrés, dans celte ascension vers les sommmets scientifiques, et de tailler ces degrés à la mesure de chacun. Comment graduer l'enseignement mathématique ? Comment le mettre à la portée de l'enfant, déjà sollicité par les études gramma- ticales et littéraires ? Comment renseignement scientifique doit- il être combiné avec l'enseignement littéraire, dans l'éconoa ie des 1. Même dans le dernier quart du irx»?. la cosmographie à Louis-le Grand est restée généralement ei si rtout descriptive. V. ci-dessous ; - 24 0 L ORGANISATION MODERNE collèges ' » ? Ce fut un problème souvent agile et diversement résolu 2 » et do ni Louis-le-Grand n'eut jamais le droit de se désintéresser, un moment, depuis le Consulat jusqu'à nos jours. De sa solution devail dépendre !a physionomie de la maison et une part de sa destinée. On pouvait concevoir une élucation scientifique parallèle à l'éduca- tion littéraire, depuis les classes élémeutairrs jusqu'aux classes supé- rieures ; chaque année et'peu à peu, chaque cerveau s'assimilprait une double somme de connaissances, en rapport avec son dévelop- pement et ses forces. Et la dose des éludes mathémaliques serait égale à la dose des éludes littéraires. C'était la méthode progressive de renseignement dualiste et égalilaire. A cette méthode, une objection grave l'attention de l'enfant serait partagée. Sollicité par les lettres et par les sciences, tiraillé entre ces rivales, il ne serait ni aux unes ni aux autres. Impossible, avec un loyalisme égal, de servir deux maîtres. D'autant moins que les exercices mathématbiques exigent 'plus de réflexion et de maturité que les exercices littéraires. On pouvait donc réserver comme couronnement des études l'initiation aux mathématiques ; la grammaire et les lettres d'abord et uniquement, les sciences plus lard et uniquement. C'était la méthode des enseignements successifs. Ces deux méthodes étaient radicales et la seconde avait, comme la première, à coté d'avantages théoriques évidents, des inconvénients pratiques majeurs après une éducation littéraire complèle, combien d'éîèvps auraient la volonté ou le temps de commencer, au collège, une éducation scientifique sérieuse? Puisque l'une et l'autre méthode avalises qualités et ses défauts, était il donc si malaisé de garder les unes en laissant les autres? De s'en tenir, entre les deux systèmes intransigeants, à un troisième système, mixte, faitde tempéraments, de conciliations et de mesure? L'enseigne- ment grammatical d'abord, puis, avec l'enseignement littéraire ou hiéme avant la fin de l'enseignement grammatical, augmenter de plus en plus la proportion de l'enseignement scientifique en diminuant, d'autant, l'enseignement littéraire. Vers 15 ans, les écoliers se pronon- ceraient les uns pour les sciences, les autres pour les lettres et ils auraient enfin la liberté d'être eux-mêmes. Nous allons voir comment, à Louis-le Grand, les trois méthodes furent tour à tour essayées et quelles fortunes diverses elles connurent. 1. Ce sont les termes mêmes de la lettre de V. Cousin au proviseur de Louis- le-Grand, le 27 août 1340. Arch. L. le Gr. Corr. admin. VII n° 4363. — 2. Idem. — Les Inspecteurs généraux Ampère et 'Rendu disaient déjà, le 9 oct. 1819 L'accord des études mathématiques et des études littéraires a toujours été un problème difficile à résoudre. » A. nat. FHh 3104, n 157. ^R^. *» Fig. 26. — Escalier du Lycée, vu de la Sorbonne, pendant la démolition, en septembre 1887. Dessin relevé de sépia. M g" point, plutôt que l'intransigeance, novatrice et vaine. §[. — De 1800à 1814 Au Prytanée, dans le Collège de Paris, en 1801, l'enfant, de 9 à 12 ans 2 au moins, étudiait surtout l'orthographe, la grammaire et le latin ; ces débuts duraient trois ans 3. Et ils n'étaient scientifiques qu'à peine la première année, l'écolier apprenait à 'chiffrer ; la seconde, on l'initiait aux quatre règles de l'arithmétique ; la troisième, aux frac- tions et aux parties plus élevées de l'arithmétique 4 ». A ce moment, dans la fleur de sa treizième année, il était invité à se découvrir, sans relard, des aptitudes ou bien pour la carrière civile » ou bien pour la carrière militaire 5 ». Car le Prytanée était destiné, par définition, aux enfants des militaires tués au champ d'honneur et aux enfants des fonctionnaires civils, victimes de leurs fonctions 6 », Bonaparte 1. Voici le tableau des professeurs titulaires de mathématiques, avec les dates de leur enseignement à L. Je Gr. ; nous donnons le détail de leur curriculum vitae, dans notre tome III, Appendice C, nos 50 à 155, où l'on trouvera également les professeurs non titulaires MM. Duport, an IX-1816; Landry, an 1X1816; Dubourguet, an IX-1816 ; La- ran, an IX-1827 ; Rouby, 1820-26 Richard L. P. E., 1826-1848; Guibert, 183?- 1853; Lionnet, 1849-1866; Vieille, 1S53-58; Lecaplain, 1852-74; Bernés P. M. M. E., 1863-1889; Burat, 1880-1891 ; Simon, 1866-1880; Painvin, 1872-75; Viant, 1879-1888 ; Pruvost, 1875-1880 ; Javary Adr., 1876-1910; Marguet. 1878-1888; Ribout, 1879-1892; Niewenglowski, 1881-1895; Lignières, 1885-1893; Roche Arth., 1888-1895; Ilumbert Ch. Eug., depuis 1888; Balézo, 1888 89; Baudot, 1889-91; Genouille, 1891-1906; Goulin, 1892-95; Charvet, 1391-93; Cels, 1895 et 1901-1910; Mathieu, 1895-1906; Riemann J., dep. 1895; Périer G. E., 1895- 97; Bioche, depuis 1897; Ferval, 1897-1901; Combet, dep. 1906 ; Durand A. L., 1902-1906 ; Leconte, 1906-1919 ; Serrier Al. Em , dep. 1907 ; Roubaudi, 1910-1919 ; Kéraval, 1910-1919 ; 'Baudoin, 1912-1920 ; Bernheim, dep. 1919 ; Dufour, dep. 1919 ; Danelle, dep. 1919 ; Pouget, dep. 1919 ; Fossier, dep. 1919. — 2,3,4. Arch. 2528. Régi, gënèr. du Prytanée /Vancoù,titre IV, art. 3 à 11. — 5. Idem ; et art. 13 et 18. — 6. Id., titre I art. 1 » lo Prytanée français est essentiellement destiné par le Gouvernement à fournir une éducation gratuite aux enfants des militaires tués au champ d'honneur et des fonctionnaires civils, victimes de leurs fonctions. » 1G „42 l'organisation modeune trouvait indispensable que les fils, comme les pères, servissent l'Etat. Une fois son parti pris, l'enfant, s'il avait opté pour la carrière civile, n'entendait plus parler de mathématiques pendant trois ans ; a 4- année en Philosophie, pour donner à son jugement une plus grande rectitude», il ajoutait à ses études un cours de géométrie élémentaire . L'enfant avait-il, par contre, choisi la carrière militaire, il s'acheminait, on dira plus tard, il obliquait» \ vers les mathématiques et on ne lui parlait plus de littérature \ Il allait ainsi, de 12 ou 13 ans, a 15 ou 16 II faisait trois classes au moins ». Dans la 1", il apprenait 1 al- gèbre, la géométrie théorique et pratique et l'application de l'algèbre a la géométrie » ; dans la seconde, les trigonométries rectihgne et sphérique avec leurs applications à la levée des plans et des sections coniques»; -dans la troisième, cette partie delà mécanique qu on appelle la statique ; les éléments d'astronomie et de fortification ». Dix-huit mois plus tard, les Consuls retouchaient ces Le principe subsistait d'un enseignement grammatical français et latin préalable à l'enseignement scientifique. Mais la durée de cet enseignement grammatical était réduite au bout d'un an, pour les élèves d'un talent et d'une application ordinaire », et au bout de deux ans pour les autres, on était, avant l'achèvement du cours de latinité», autorisé à s'en évader 5. Et l'on passait dans le cours des mathéma- tiques ; il était divisé en six classes, mais ces classes étaient semes- trielles au lieu d'être annuelles, et l'on pouvait en faire deux, en un an . Le cours de Mathématiques pouvait donc être achevé en 3 ans \ En y entrant, l'élève avait appris simplement à chiffrer et à triompher des quatre règles». On lui révélait alors, outre les éléments de la sphère et de l'astronomie, tout ce qui était indispensable pour l'intelligence du Cours de Mathématiques transcendantes », réparti sur deux années. Dans la première classe, le professeur enseignait l'application du calcul difîérentiel et intégral à la géométrie et aux courbes; dans a seconde, l'application du calcul différentiel à la mécanique et à la théorie des fluides. » Il montrait, en outre l'application de la géométrie à la levée des plans et des cartes 9. Sur cette portée pratique des mathématiques, le Premier Consul, lors de sa visite à l'ancien collège Louis-le-Grand, avait insisté, de la manière la plus expresse 10»; et l'on s'en souvint, rue Saint-Jacques . Le professeur de mathématiques, le citoyen Duport, s'entendit avec deux ingénieurs. Les opérations de triangulation se firent à Vanves, sur 1 TâPm titre IV art. 17, ad finem. - 2. V. ci-dessous, p. 257. — 3. Titre IV iHrt 18. - 4. Idem. - 5. Le 19 frimaire an XI [10 déc. 1802]. des registres des délibérations des Consuls de la République Enseignement des Lylèes ; arch. nat. FI* 3104 n» 5 ; art. 2, 3 et 8 - 6 Idem art. 3 et 8. _ 7 Idem - 8. Idem et art. 5. - 9. Idem, art. 10. Le 22 mai 1801 A nat. H 2558 doss. XXVI et H* 2558 doss. XV, n° 17. - 11. Idem, doss. XV, n 17, cité. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT MATHEMATIQUE 243 les collines et dans les bois des environs. Le site,était très favorable pour ce genre de travail. , Et tous les instrumenta nécessaires furent acquis *. II y eut, en Tan XI, beaucoup d'entrain pour l'étude des mathéma- tiques, au Collège de Paris », à la veille d'être converti en lycée. Aux trois professeurs ordinaires, il fallut en adjoindre d'autres z. En octobre 1804, on se préoccupait déjà de pénétrer davantage, l'un par l'autre, dans les 4 lycées parisiens*, l'enseignement scientifique et renseignement Littéraire. On retardait d'abord de six- mois ou d'un an l'exode des élèves dans les classes de mathématiques et l'on fortifiait, d'autant, l'étude des langues anciennes K Puis, on voulut permettre à certains élèves de ne point se spécialiser trop tôt, mais de suivre con- curremment le cours des langues anciennes et de mathématiques » On combina les heures des classes de telle façon que les élèves fussent littéraires le malin et scientifiques le soir on reporta aux classes de lapres-diner la partie la pUS indispensable des sciences»; la matinée s'occupait seulement des applications c. A cet égard, on abandonnait un peu ce que nous avons appelé la troisième mélhode. pour incliner vers la première \ Mais, à moins de deux ansde là, plusieurs maîtres autorisés annonçaient déjà quelque chose du système cousinien de 1840-41, c'est-à-dire de ce que nous avons nommé la seconde méthode celle qui consiste à reporter les sciences à la fin des études littéraires 8. Un des arguments essentiels, que fera valoir plus tard Cousin, à l'appui de sa méthode, était, dès 1806, présenté au Directeur général de l'Ins- truction publique par plusieurs professeurs du Lycée Impérial9 • L'ex- périence a mis tout à fait hors de doute que"' l'attention partagée entre les langues [anciennes^ ou les Lettres et les Mathématiques' produit, en général, peu de résultats et que les élèves ainsi dirigés sont très faibles, dans chacun des genres qu'ils veulent embrasser 10 » On avait alors étendu très loin la liberté laissée aux élèves de choisir entre les deux enseignements et on leur permettait de porter eur choix sur les diverses leçons de l'enseignement scientifique ou de 1 enseignement Littéraire. Et voici ce qui en résultait, au Lycée Impérial • chez tel professeur, certains élèves t ne venaient que le matin, les J;/T\d°3S' V" n°17' "ité-2- 1W ,eS liTrM de LaCroi* et de Rancœur, alors adoptés pour l'enseignement des mathémat., cf. Tableau hhtor. de Vin** £»'•'•.£. 874. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT MATHÉMATIQUE 249 Deux ans plus tard, M. Laborie no cachait pas son senlirnent au .Mi- nistre Il faut le dire, Monseigneur, qu'a produit, jusqu'à ce jour, l'introduction des mathématiques, dans les classes de seconde ou de Rhétorique ? Rien ou très peu de choses » l. Ces cours de mathématiques, dans les classes de lettres, ne purent, de 1830 à 1840, retrouver le regain de vogue, qu'on eût voulu leur donner. Au lieu de les appeler cours de mathématiques préparatoires, on finit même, dans un moment de franchise, par leur trouver leur véritable nom cours accessoires 2. Découvrir leur notn était plus facile que de fixer leur organisation. L'arrêté du 3 avril 1830 laissait, à Louis-le-Grand, l'Arithmétique en 3e ; il installait plus largement la Géométrie en seconde et il tentait de gagner la Rhétorique aux séductions de la Cosmographie. Ce fut, en grande partie, peine perdue. El, officiellement consulté par le Ministre, sur les effets de cet enseignement à Louis-le-Grand, le Proviseur ré- pondit Je ne vous cache pas que nos élèves, partagés entre tant d'études, qui se disputent leur goût et leur attention, ontehoisi, jusqu'à présent, celle qui leur paraissait la plus utile et la plus intéressante, se plaignant d'être gênés par les autres 3. » Les élèves avaient donc, sur la question, des idées très nett?s les uns étaient littéraires, les autres étaient scientifiques et ils jugeaient impossible d'être à la fois scien- tifiques et littéraires *. Le ministère n'en continua pas moins, et avec une persévérance louable, à chercher la bonne formule pour l'harmonieux mélange des sciences el des lettres. L'Arithmétique, la Géométrie, l'Algèbre, la Cos- mographie eurent, pendant quelques années, une existence nomade. La 3e perdit l'Arithmétique mais gagna la Géométrie ; la seconde, qui n'avait pu contracter avec la Géométrie une association durable, même en appelaut l'Algèbre au se?ours, reçut, en 1836, la Cosmographie, en cadeau, car la Cosmographie qui, dans la Rhétorique de Louis-le- Grand, — pas plus que dans celle de tous les autres collèges de Paris — n'avait produit aucun résultat », avait rompu son bail et se trou- vait sans domicile. Guizot, en octobre '836, ne désespérait pas de la sauver el il comptait beaucoup, pour l'aider, sur le cours préparatoire dp Géométrie, placé désormais en 3'. II se disait sans doute que h» Cos- raphie, hospitalisée en seconde, le jeudi matin, pourrait sentir la lâcheuse inlluence du congé de l'après-midi. Mais i! comptait, à Louis- 1. Arch. L. le Or., Ccrr. coll. II n° 1776; M. Laborie trouvait à cela deux causes c'était d'à bord, parce que la leçon [dj mathém.] venait .à la suite d'une classe d'Humanités ou de belles lettres; elle trouvait des esprits d*jà fati- yufiz et incapables d'une attention plus longue ; ensuite... certains, esprits ont, pour les sciences abstraites, un dégoût invincible...»— 2 Arch. L. le Or., Corr, achnin. VI, n 3934, etc. — 3. Arch. L. le Or., Corr. coll.. Il, n- 1906, 193-i et 2Ù0. — 4. Idem et A. nal. Fl7a a ' - •'. do mars 1S39. 25 0 l'organisation moderne le-Grand, sur les professeurs et le Proviseur, pour bien convaincre les élèves que l'assiduité était la première de leurs vertus '. En attendant, la Rhétorique fut libérée, pendant quelques mois, de toute étude mathématique 2 et nous nous persuadons qu'elle s'en con- sola. Coupable ou non, sa joie fut courte. On crut, en 1837 et 1838, se rapprocher de la solution rêvée. D'abord on fonda l'enseignement de la Géométrie sur la méthode des infiniments petits, qui réunit à l'avantage de simplifier les démonstralions celui de préparer au cours supérieur des sciences mathématiques 3 ». Ensuite, on fit cette distinc- tion fondamentale il y a, dans les classes de mathématiques, deux sortes d'élèves ceux qui aspirent aux Ecoles scientifiques et s'occupe- ront de sciences toute leur vie ; d'autre part, ceux qui font seulement des études classiques et ne s'occupent guère de sciences que pour ne pas ignorer ce qu'il importe à tous de connaître '* ». Aux premiers, il con- vient de donner un enseignement plus relevé et plus complet, aux se- conds suffit un enseignement plus simple. Les premiers sont, pour les sciences, l'élite; les seconds sont la masse. On sacrifie la masse, si on lui parle comme à l'élite 5. Et M. de Salvandy 6 reprochait aux profes- seurs de mathématiques d'avoir trop longtemps ignoré qu'ils n'avaient pas devant eux un auditoire capable de les suivre ; sous peine de parler dans le désert, il fallait donc revenir et souvent sur ce qu'on avait dit. L'essentiel n'élait pas d'aller vite, c'était, par une marche plus lente, de laisser aux intelligences paresseuses le loisir de regagner le temps perdu ». Puisqu'il y avait deux auditoires, il fallait bien qu'il y eût deux enseignements 7. Et le ministre estimait que jusqu'à lui il y avait eu un seul enseignement, et trop peu élémentaire. 11 voulait créer l'autre. L'arrêté du 28 septembre 1838 naquit de là s les mathématiques commencèrent en 4e, au lieu de commencer en 3°; en 4e, on mettrait deux heures par semaine pour enseigner les premiers éléments de l'Arith- métique ; deux heures, en 3e, pour expliquer le reste de l'Arithmétique et la Géométrie plane; en seconde, deux heures pour initier les élèves aux logarithmes et à la Géométrie des solides. Et enfin la Cosmogra- phie retournait en Rhétorique d'où elle avait émigré peu auparavant ; 1. Lettre du Rousselle au Proviseur, 31 mai 1833, arch. L. le Gr. , Corr. admin., V, n° 2475 ; 30 sept. 1836 cette année, à Louis-le Gr., comme dans tous les collèges de Paris, l'enseignement de la cosmographie, de l'avis des Inspecteurs généraux, n'a produit aucun résultat. A. nat. F1~h n° 22. — 22 oct. 1836, lettre de Guizot au Proviseur, arch. L. le Gr., Corr. adm., VI, n° 3246. — Lettres de Salvandy au Proviseur, ibid. n° 3496. — 2. Ibid. 3496. — 3. Arch. L. le Gr., Corr. admin., VI, n° 3489. — 4 et 5. Arch. ,L. le Gr., ibid. n 3934 ; lettre de Salvandy au — 6. Ministre de l'Instr. publ. du 15 avr. 1837 en mars 1839. — 7. Idem. — 8. Arch. L. le Gr., Corr. admin., VII, n» 4099. VIE INTELLECTUELLE '. ENSEIGNEMENT M ATII i\l ATlnl K 2 51 elle y avait droit, comme jadi=, à une leçon de 2 heures. C'est tout au plus si, en Rhétorique ou en 3e, les sciences pourraient à l'avenir, bénéfi- cier de temps en temps d'un jour de congé; mais rien de tel n'était au- torisé pour la 4e et la seconde. L'arrêté disait Quand la leçon d'arith- métique ou de géométrie, annexée à la classe de 4* et à celle de 2" tombera un jour férié, elle sera reportée à un autre jour de la même semaine, en remplacement d'une des classes de grammaire ou d'Huma- nités l. » It y avait bien un moyen d'assurer aux élèves de lettres cet enseigne- ment élémentaire, que souhaitait le ministre; et ce moyen c'était le pro- viseur de Louis-Le-Grand, M. Pierrot, qui le proposait, un mois tout juste avant la publication de l'arrêté de Salvandy. M. Pierrot était d'avis de confier, de la 69 à la Rhétorique, au professeur de Langues anciennes l'enseignement du calcul, de l'arithmétique, de la géométrie et de l'algèbre élémentaire. Quand les agrégés de Grammaire, ajou- tait M. Pierrot, seraient tenus, [au concours d'agrégation, de répondre sur l'arithmétique, les agrégés des hautes classes sur la Géométrie et les éléments d'Algèbre, croit-on que les concurrents manqueraient 2? » Sans doute. Mais, en 1838, les spécialistes, comme nous le verrons bientôt 3, avaient depuis longtemps gagné leur cause et on ne voulait plus compter que sur des mathématiciens pour enseigner des matbé- matiques. En réalité, en 1830 4, l'Inspection générale constatait, à Louis-!e- Grand, ce que nous appellerions aujourd'hui la faillite» de l'ensei- gnement scientifique, dans les classes de lettres. Excédés de besogne, les élèves, en 1839, — comme à la fin de l'Empire, comme en 1827, ou en 4830 et tout le long de la période que nous étudions, — avaient pris un parti auquel ils se tenaient ils se spécialisaient, comme leurs professeurs. Ils étaient scientifiques ou littéraires ; ils étaient l'un ou l'autre et n'ambitionnaient pas d'être l'un et l'autre. Leur fantaisie et leur goût, la nécessité de leur carrière et la volonté de leur famille les déterminaient. Et l'Inspection générale pouvait dire, en sortant de Louis-le-Grand Les résultats des différents systèmes, suivis jusqu'à présent, sont généralement faibles, puisque, à quelques exceptions près, on ne compte, dans chaque classe, qu'un très petit nombre de jeunes gens, pour lesquels les leçons scientifiques soient véritablement profi- tables '•. » Ces jeunes gens c'étaient ceux qui songeaient aux grandes Ecoles de l'Etat. Kl, pour y entrer plus sûrement, nous savons qu'il leur arrivait, à Louis-le-Grand, de sauter par dessus la seconde ou la lUiélorique et 1. Idem, art. 5. — 2. Aroh. nat. l'i'.ii n° Al rapport annuel du Pro- viseur, 28 août 1838. — 3. V. ci-dessous, p. 269. — 4. A. nat. FIT" n° 40; rapport de mars 1839. — 5. Idem. 252 L ORGANISATION MODERNE même la 3e ' ils pénétraient ainsi plus tût dans l'une des divisions de mathématiques élémentaires, veslihule obligé des mathématiques spé- ciales. Ces deux classes existaient à Louis-le-Grand depuis 1810-1811. Elles étaient florissantes et chacune comptait parfois une centaine d'élèves 2 ; des conférences 3, des interrogations *, dont nous aurons, le moment venu, à préciser le mécanisme et la portée s, tenaient chez toute cette jeunesse, le zèle scientifique en haleine. Et il arriva aux Ins- pecteurs de sortir de ces classes pleins d'une admiration enthousiaste pour les professeurs et les élèves. Ainsi, MM. Bourdon, Cardaillac et Naudet, en avril et mars 1837. Ils écrivirent Les résultats de notre inspection prouvent que, sous le rapport des études scientifiques, le collège de Louis-le-Grand ne le cède point aux autres collèges de Paris c. ». 11 fallait bien conclure cependant, en 1840, que l'effort continué de- puis 1814 pour assurera tous, dans ce collège, une culture générale scientifique et littéraire, aboutissait à un échec. La méthode que nous avons qualifiée dualiste et progressive » n'avait pu parvenir à être égalitaire. Il y avait, malgré tout, à Loiis-le-Graud, deux disciplines, l'une scientifique, l'autre littéraire. Et les élèves, en bons utilitaires que déjà ils savaient être, se refusaient au cumul et choisissaient l'une ou choisissaient l'autre. § 3. — De 1840 à 1863 A une période pédagogique qui avait peut-être trop manqué de har- diesse, il était dans l'ordre qu'une autre succédât, qui n'en manquât peut-être pas assez. Avec Cousin, eu 1840, avec Forloul en 1852, il sembla, dans deux sens d'ailleurs divers, qu'on se plût à tendre à l'excès l'esprit de système. 1. Le proviseur M. de Laborie, écrivait, le 17 octob. 1828, au ministre de l'I. P. Une foule d'élèves, qui fe destinent aux Ecoles spéciales, sortent des classes de 3é et de 4e... » Arch. L. le Gr. Corr. coll., II, n° 1562 ; autre lettre, du même au même, le 28 nov. 1828 • Les élèves qui se destinent aux Ecoles militaires terminent rarement leur cours d'études littéraires. Les uns vont jusqu'en 3e, les autres traînent jusqu'en 2e, puis se livrent exclusivement à l'étude des sciences. » lbid. n° 1605. — Le 20 août 1840, le proviseur Pierrot écrit au ministre beaucoup d'élèves passent de 3e ou de 2e en mathématiques. A. nat. F17h 78486 n» 15. — 2. 75 élèves, en math, spéc, 1832-33. A. nat. FHh 78485 n° 88 ; 80 élèves en math. spéc. 1834-35, A. nat. FHh 78486 n» S ; 96 élèves 25 sept. 1835, ib. n» 19 ; 112 le 30 sept. 1836, ib. n» 22 ; 90, 1" trimestre de 1838, en spéciales, et 36, en élémentaires, FH 3336; en 1839-40, 90 en math, spéc, chez M. Richard et 20 seulement, chez M. Guibert ; 90 en math élément., A. nat. F17h n» 29.— 3. En 1837, insp. génér., A. nat. F Ha 78486 n° Idem. 5. V. ci-dessous, Liv. III, Chap. îv. — 6. Insp. génér. de MM. Bourdon, Cardaillac et Naudet, Arch. nat. F^h n° 34. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT UÂTHEHAT1QUE 253 Cousin, qui eut le portefeuille de l'Instruction publique, dans le court ministère Thiers Ier mars-29 octobre 1840, essaya d'une réforme radi- cale. Il était très frappé de voir que les études scienlifiques, rattachées aux classes de grammaire ou d'Humanités, les alourdissaient sans profit pour les sciences ni pour les lettres; il pensait que l'éparpillement de cet enseignement scientifique nuisait à son succès ; mais que sa con- centration, au moment où l'esprit a déjà pris assez de vigueur pour comprendre tout ce que les mathématiques ont de puissance logique et abstraite, serait seule capable d'en assurer le profit l. Et il lui paraissait bon de le réserver pour la classe de pbilosopbie, parce qu'alors surtout l'intelligence, formée par les humanités, est devenue capable de mettre dans ses pensées plus de suite et de force et, dans ses réflexions, plus de profondeur. Par l'arrêté du 25 août 1840, il supprima donc tout l'en seignement scientifique annexé aux classes de grammaire et de lettres ; du calcul en 7e, soit ; après quoi, plus rien de l'enseignement mathéma- tique, avant la philosophie. En philosophie, deux années d'études ; dans la première, 12 heures de sciences, sur 22 heures de classes ; dans la seconde, 20 heures de classes. toutes consacrées aux sciences. Pourgagner, au sommet des études, la seconde année qu'il ajoutait à la Philosophie- Mathématiques, il abrégeait les classes élémentaires et n'admettait que la 7° 2. 11 estimait réaliser ainsi l'enseignement normal 3, et rendre plus intensives la culture littéraire et la culture scientifique. Ce plan nou- veau, expliquait-il préviendra la confusion des idées, la dispersion et l'affaiblissement de l'attention ; car le meilleur système d'étude, ne consiste pas à enseigner le plus de choses à la fois, mais à enseigner chacune d'elles en son temps... en l'appropriant à chaque âge. Accu- muler des enseignements dissemblables, c'est fatiguer et énerver l'es- prit, ce n'est pas le féconder » 4. Les familles ne voulurent pas voir ce que le programme cousinien pouvait avoir de séduisant ; elles se récrièrent 5 seulement contre son absolutisme et ses chimères. Comment, sans préparation antérieure, utilement étudier, en une ou deux années, toutes les matières de sciences réunies en philosophie » ? Invité par la clameur de l'opinion publique à tempérer l'intransi- geance de son système, Cousin le fit presqu'aussitùt et avec une adresse qui pouvait paraître ingénieuse, mais qui contenait le germe de la ruine prochaine de sa réforme. Il rappela qu'il venait, par une circulaire, 1. Lettre circulaire] de Victor Cousin au Proviseur de Louis-le-Grand, 27 1840, arc'u. L. le Gi\, Corr. admin., VII, n° 4363. — 2 Idem et n°* 4361, — 3. Idem. — Cf. supra p. 246, n. 2 c'était, en somme, ce qu'aurait voulu l'arrêté du 30 sept. 1315. — 4. Idem. — 5. Lettre de M. Cayx au proviseur de Louis-Ie-Gr., le 28 sept. 1841, arch. L. le Gr.. Corr. admin., VII, n° . Des réclamations nombreuses s'élèvent au sujet du règlement d'études du 25 août 1840... » 254 L ORGANISATION MODERNE d'autoriser des conférences de mathématiques, que les élèves de 48, de 3e, de 2e et de Rhétorique avaient la faculté de suivre '. Ces conférences furent placées en dehors des heures ordinaires de classes, de telle façon que le vœu des familles pût être suivi, sans dommage pour les études littéraires ». Les élèves, qui craignaient d'arriver à la philosophie trop novices en mathématiques, pouvaient fréquenter ces conférences. Et ils y seraient admis à partir de la 4", sans distinction de classe et selon le degré de leur instruction en mathématiques» 2. C'était 2bis réa- liser le vœu des Inspecteurs de 1819. Une seule objection ces confé- rences étaient prises sur les heures d'étude et ajoutaient encore à la longue liste des heures de classe. Quand Villemain reprit le ministère de l'Instruction publique 29 dé- cembre 1840, où Cousin venait de le remplacer quelques mois, il se garda bien de détruire le nouveau plan d'études. 11 en admettait le prin- cipe et il pensa qu'il était possible, en le complétant, d'en mieux assu- rer l'application 3. Les conférences organisées l'année précédente devin- rent deux cours fixes, l'un d'arithmétique et l'autre de géométrie; ces conférences étaient facultatives et ces cours devinrent réguliers; ces conférences étaient prises sur les heures d'étude, ces cours furent pris sur les heures dp classe et placés le jeudi matin. Comme aux confé- rences, chacun y était inscrit, non pas d'après la classe littéraire, dont il faisait partie, mais suivant le degré de ses connaissances scientifiques constatées par un examen. Un dernier reste de l'ancienne liberté, laissée à chacun de suivre ou non les conférences, demeurait cependant, car l'arrêté de Villemain disait Il y aura étude, le jeudi matin, pour ceux des élèves qui, d'après le vœu de leurs parents, ne suivraient ni le cours préparatoire d'arithmétique, ni le cours préparatoire de géomé- trie 4 » . Pour mieux sauvegarder ce qu'avait vouluCousin, Villemain crut pos- sible de revenir à ce qu'avait recommandé Salvandy un enseignement scientifique, dont le principal souci serait de s'adapter à la force des classes de lettres. Dans sa lettre au Proviseur de Louis-le-Grand, Ville- main disait, en propres termes L'enseignement accessoire de mathé- matiques et de géométrie, qui a une tendance à s'élever et à s'étendre, au seul profit de quelques élèves d'élite, doit, au contraire, rester tou- jours simple, facile et à là portée du plus grand nombre, de sorte que le mérite du professeur se signale, non par la force éminente de quelques 1. Lettres de V. Cousin au proviseur de Louis-le Gr., le 9 sept. 1840 et le 28 oct. 1840 ; arch. L. le Gr., Corr. admin., VII, n 4364 et 4423. — 2. Idem. — 2bis. V. ci-dessus, p. 247 et ss. — 3. Lettre de M. Cayx au provi- seur de Louis-le-Gr., le 28 sept. 1841 M. le ministre [Villemain] a cru... de- voir maintenir intact ce règlement, dont il approuve le principe, et attendre que les résultats de l'exécution indiquassent, s'il y avait lieu de modifier quelques parties. » Areh. L. le Gr., Corr. admin. VII, n 4663. — 4. Arrêté du 14 sept. 1841 ; arch. L. le Gr., Corr. admin. VII, u° 4663. VIE INTELLECTUELLE \ ENSEIGNEMENT MATHEMATIQUE 2 55 sujets rares, mais par l'instruction moyenne, qui se trouve répandue par toute la classe. » Et Villemain poursuivait Cet enseignement, raisonné, mais dégagé de toute subtilité, doit être réduit à des notions justes, à des démonstrations claires et faciles et toujours soutenu et, pour ainsi dire, vivifié par des applications choisies, qui en montrent l'utilité. Donné dans cet esprit, en suivant cette méthode, dont le livre de Bezout offre un si bon modèle, il ira naturellement à l'intelligence de tous les élèves. [Dès lors],... loin de nuire à l'étude des lettres, il ne peut que la fortifier, parce que cette logique pratique, qui vient de la Géométrie, dispose à mieux sentir celle qui est cachée dans l'arrange- ment des mots et qui préside en secret à nos meilleures compositions x ». En réalité, les idées de Salvandy, bien loin de fortifier celles de Cou- sin, les contredisaient. 11 fallait choisir ou bien élever Jes élèves jus- qu'à l'enseignement des mathématiques, en le leur donnant seulement quand ils seraient devenus capables de le comprendre ; ou bien abaisser humblement cet enseignement à leur taille et l'adapter aux phases suc- cessives de leur développement. Cousin aurait voulu abolir les mathé- matiques accessoires aux lettres, et il ne concevait plus les mathéma- tiques réduites à la portion congrue, dans les classes de lettres; les mathématiques étaient pour lui la conclusion des éludes classiques et leur couronnement. Salvandy ressuscitait les élèves de lettres-mathéma- tiques. Cousin ne voyait qu'une catégorie d'élèves, purs humanisies jusqu'en Rhétorique, purs scientifiques ensuite. Salvandy, de nouveau, groupait les élèves en deux sections les humanisies métissés de scien- tifiques, les candidats aux grandes Ecoles. Et voici, quand Salvandy fut revenu au pouvoir, ce que finit par reconnaître le statut du 5 mars 1847 2. L'étude des sciences, dans la mesure même qui convient à la majorité des élèves, devait commencer assez tôt et ri être point interrompue. Les conférences d'arithmétique et de géométrie, annexées aux classes de 3e et de 2% avaient besoin d'être dé- veloppées et étendues. Contre le principe, posé par Cousin, on en appelait à l'expérience. On restituait à la 4e l'étude des sciences et l'on stipulait que chaque classe, à partir de la 4e, aurait sa leçon régulière de mathématiques, obliyatoire comme toutes les parties de V enseignement classique ». Au reste, lesélèves de Philosophie, qui n'aspiraient point aux Ecoles du Gouvernement, continueraient de recevoir les trois leçons de mathématiques, fixées par le règlement du 25 août 1840 3. Cette toute petite concession à la réforme de 1840 ne masquait pas ce fait, désor- mais acquis l'effondrement de la méthode cousinienne ; en consé- quence, on restaurait la méthode dualiste », suivie de 1814 à 1840. Pourquoi fallut il qu'à Louis-le-Grand les idées de M. de Salvandy ou de Villemain n'eussent pas plus de succès que les idées de Cousin. 1. Arch. L, le Gr., Corv. admin. VII, n° 4745. Sur ce livre d'Etienne Bezout. v. supra, p. ÏAô. — 2. Arch. nat. F1~h — 3. Idem. 25 G L ORGANISATION MODERNE En 3% en 2e, en Rhétorique, l'enseignement scientifique demeurait trop élevé il était, remarqua l'Inspection de 1848 l, beaucoup trop théo- rique, pour intéresser déjeunes esprits ; el c'est là qu'un proviseur ou un censeur compétent pourraient utilement intervenir. Les professeurs qui enseignent les sciences dans l'Université, puisent, pour la plupart, à l'Ecole Normale, le goût des abstractions pures. Peu d'entre eux, dans leur carrière universitaire, ont l'occasion de se trouver en contact avec la pratique et d'enrichir leur esprit d'une foule de notions utiles, emprun- tées aux sciences appliquées ; transportées dans leur enseignement, pour éclairer la théorie, elles lui donneraient, à coup sûr, l'intérêt qui lui manque et rattacheraient aux éludes mathématiques un grand nom- bre de jeunes esprits, que la sécheresse systématique de l'enseignement ordinaire en éloigne » -. Le temps consacré aux sciences était, pour elles, une autre infério- rité une leçon de deux heures, chaque semaine, était trop lente à venir et trop longue à finir. Au lieu de 2 heures, tous les 8 jours, il eût fallu une heure, fous les 3 ou 4 jours. Au lendemain des journées de 1848, le Prince-Président et M. de Fortoul crurent bon de faire ce que l'on considéra comme un coup d'Etat pédagogique. Le 10 avril 1852, un décret institua, pour tous les élèves, un enseignement grammatical unique, jusqu'à la fin delà qua- trième ; au seuil de la troisième, la route se divisait en deux voies, l'une conduisait aux Humanités, l'autre conduisait aux Sciences. Et chaque élève devait choisir ou la première ou la seconde. Ce moment était déci- sif pour l'enfant à ce carrefour où bifurquaient les deux chemins, il devait, du haut de ses 13 ou 14 ans, juger si sa vocation le poussait aux Humanités ou aux Sciences. Pour lui et les siens, cette bifurcation était le point critique et ce nom de bifurcation servit à désigner tout le système. C'était, dans une certaine mesure, revenir aux idées de 1801 et de 1802 3 où, au Collège de Paris, c'est-à-dire à Louis-Ie-Grand, l'écolier obliquait à 12 ou 13 ans soit vers les sciences, soit vers les lettres. C'était appliquer ce qu'un ancien proviseurde Louis-le-Grand, M. Labo- rie, réclamait expressément, un quart de siècle plus tôt*. C'était recon- naître, avec Cousin, que l'enseignement des sciences doit suivre et non pas côtoyer l'enseignement grammatical; mais Cousin voulait dava> 1, 2. A. nat. FHii n° 74. — 3. V. ci-dessus, p. 241-242. — 4. Dans une lettre au ministre de l'înstr. ;ublique, le 6 juillet 1829, M. Laborie disait Quelle que soit la carrière future d'un enfant, il le sait rarement, en entrant au collège el les parents ne le savent guère mieux que lui. Il est donc nécessaire de soumettre tous les eufans à une même épreuve, à cet égard... à la fin de la classe de 4e, cette épreuve doit être terminée. Alors chaque élève peut avoir le sentiment de sa vocation et de sa capacité. Alors doit commencer la sépara- tion » entre°les littéraires et le3 scientifiques. Arch. L. le Gr. Corr. coll., II, n° 1778. VIE INTELLECTUELLE MATHEMATIQUE 25 7 tage piiisqu 'après l'enseignement grammatical et avant l'enseignement scientifique, il entendait plaGer tout l'enseignement litttéraire '. Enfin la bifurcation ne supprimait pas, à partir de la 3e, les lettres dans les classes de sciences ; et, à ce point de vue, elle empruntait à la méthode dualiste » une partie de ses idées. La bifurcation était donc moins nouvelle et moins originale qu'on ne l'a dit; moins révolutionnaire aussi. Elle empruntait les éléments de sa mixture à toutes les méthodes antérieures. Le dosage seul lui appartenait. Nous devons, ici, nous borner à dire quelles fortunes lui furent réservées à Louis-le-Grand. Six mois à peine après le décret du 10 avril, l'Inspecteur général Dutrey était venu se rendre compte au lycée même de l'acceuil ménagé à la réforme. Et il lui sembla que cet accueil n'était peut-être pas sans quelque fraîcheur. Il écrivit Dans la section des sciences, les Professeurs montrent, en général, avec de la confiance et d'excellentes dispositions, l'aptitude désirable pour le succès du nouvel enseignement. Toutefois, de nos entretiens avec eux, il résulte, pour nous, que leur zèle a besoin d'être dirigé et, sur beaucoup de points, éclairé; une surveillance active est nécessaire, pour prévenir des dévia- tions, qui se changeraient bientôt en difficultés et compromettraient l'ensemble du nouveau système 3. » Deux mois et demi plus tard, l'Inspecteur d'Académie Charpentier était, ce semble, plus optimiste que précis 4 Les classes où se trouvent réunis les élèves des Lettres et des Sciences ont dû surtout attirer mon attention, J'y vois déjà d'heureux résultats. Si les élèves d"S Lettres s'y emparent, en général, sur les facultés littéraires, d'un avantage naturel, les élèves des Sciences leur disputent cependant les premiers rangs, quelquefois ; et, d'un autre côté, on rencontre, dans les Lellress des élèves qui obtiennent dans les Sciences des succès soutenus. » On ne pouvait se payer longtemps d'euphémismes ; en 1858 les Ins- pecteurs à Louis-le-Grand virent les choses de près et ils eurent le courage de parler *. La bifurcation s'opérait au lycée par le choix des parents, qui est ordinairement celui des élèves » ; ce choix s'éclai- rait, au besoin, des conseils de l'Administration. La section littéraire avait toutes les faveurs parce que ceux qui la composaient avaient tous les succès. En face d'elle, la section scientifique, deux ou trois fois moins nombreuse, n'avait, pour elle, sauf exceptions, ni la qualité ni la quan- tité. On allait môme, à l'occasion, jusqu'à dire celte section là ne compte 1. V. ci-dessus, p. 252-3, et ss. — Cf. Projet d'un lycée de langues vivantes, et qui iut prof de math. à L le Gr Appendice —2. V. ci- de3sus, p. 240. — 3 Rapport du 13 octob. 1852 au ministre de l'instr publ. A. nat. FHh 214.— 4 Rapport au V. -recteur, du 30 déc. 1852. ibid. n 216. — 5. A. nat. F'"" n° 3bis ; le rapport, daté du 5 avril 1S5S, est si^né Alexandre, inspecteur général. M. Alexandre avait été professeur de rhétorique à Louis-le-Grand, avant d'aller à Fontanes [Condorcet] où il fut professeur puis proviseur. V. notre livre sur L'.s Ecoles, lycées, collèges, 1913, p. 137, n. 1. 17 25 8 L ORGANISATION MODERNE pas. Non pas que les élèves, qui renonçaient au Grec et entraient dans la section scientifique, fussent des incapables ou des amis du moindre effort ; la vérité était tout autre les parents qui destinaient aux sciences leurs enfants les mettaient, de préférence, à Saint-Louis ou à Sainte-Barbe ' ». Les classes particulières aux deux sections isolées avaient générale- ment lieu le matin ; les classes communes aux deux sections réunies avaient lieu généralement l'après-midi 2. Dans les diverses divisions de 3e, le meilleur élément c'étaient les futurs candidats aux Ecoles du Gouvernement ; le reste était le rebut des classes précédentes ce rebut promenait son insuffisance, de la grammaire dans les sciences et, des sciences, dans les clasges de lettres, sans l'amoindrir en chemin. Quand le 1er des scientifiques se pla- çait dans le premier quart ou môme la première moitié, il se dis- tinguait 3. En seconde, les résultats étaient pareils ; les scientifiques étaient peu nombreux, faibles, bons enfants, et sans influence sur leurs cama- rades littéraires. Les meilleurs aspiraient aux Ecoles ou à la Médecine; les autres n'aspiraient à rien qu'aux vacances. Ils alourdissement un peu l'enseignement, en augmentant le groupe des traînards. Pourtant, depuis la bifurcation, on constatait, dans toutes les divisions de seconde, un plus grand nombre d\ lèves de force moyenne en général, notait l'Inspection, on peut dire que tout le nouveau système d'enseigner a été favorable à la niasse, mais peut-être un peu aux dépens des forts 4 » . La Rhétorique se chargeait de tenir les promesses des deux classes antérieures d'Humanités 30 élèves, dans la section des sciences 65 élèves, dan3 la section des lettres. Sur 30 scientifiques, 14 se des- tinaient aux Ecoles. Dans la section littéraire, 10 étaient vétérans dont 6 se destinaient à l'Ecole Normale, la plupart songeaient à faire plus tard du droit et quelques-uns, qui eussent réjoui le cœur de Cousin, voulaient, leur éducation d'humanistes achevée, faire des sciences. Mais la hantise du baccalauréat plutôt que de la culture désintéressée assiégeait presque tous les esprits. L'efficacité de l'enseigniment commun était passable » pour les littéraires et s très médiocre » pour les scientifiques, dont un seul se plaçait dans les 20 premiers d'une classe de 95 élèves 5. La conclusion des Inspecteurs était très nette la réunion des deux catégories d'élèves avait abaissé les études ; les scientifiques n'y gagnaient rien et les littéraires y perdaient ils piétinaient, au lieu d'avancer. La culture générale des esprits avait baissé. La bifurcation 1 et 2. Rapport cité du 5 avril 1853. — Cf. Lamarre, Hist. Sainte-Barbe, t. IV, p. 28 ; Ern. Bersot, Questions actuelles, p. 4 et suiv. — 3 et 4. Idem. — 5. Idem. VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT MATHÉMATIQUE 25 9 ne donnant pas ce qu'on attendait d'elle, on désirait généralement, dans l'intérêt de tous, un enseignement distinct » pour les littéraires et pour les scientifiques plus relevé, pour les premiers, et mieux approprié au développement intellectuel des seconds l. Et cette conclusion était d'autant plus grave qu'on la formulait à Louis-le-Grand, le lycée de Paris, disait l'Inspection de 1858-59, où l'aspect général des classes donne l'idée du travail le plus sérieux * » ; celui auquel, en 1860, elle trouvait juste d'accorder des éloges, sans restriction aucune3 ». Nul doute, en conséquence le fonctionnement de la bifurcation à Louis-le-Grand a contribué, pour une large part, à la suppression du système. Cette suppression fut graduelle le 2 sept. 18b3, M. Duruy retarda d'un an l'avènement des sciences ; puis, en 1864, de 2 ans. On ne bifurquait plus, à la rentrée de 1863, qu'après la 3* et, à la rentrée de 1864, qu'après la seconde. Le 4 décembre 1864, la bifurcation reçut enfin le coup de grâce ; et l'on s'aperçut que c'était une ruine qui tombait. N'aurait-on pas pu, de ce système fameux, tirer un parti meilleur ? Quelques-uns le pensent et, parmi eux, il en est qui ont consacré leur vie à bien servir l'Université 4. D'autres estiment qu'en durant douze ans la bifurcation a eu le temps de faire beaucoup de mal. On lui prête des arrière-pensées politiques et on l'accuse d'avoir désorganisé sciem- ment l'Enseignement de l'Etat, pour le seul profit de l'Enseignement libre. Il est très certain que la bifurcation a eu presque constamment une mauvaise presse. Dupin ne disait-il pas La bifurcation me fait l'effet d'un homme qui soutiendrait qu'il faut toucher, pour y voir plus clair » ? En réalité, M. Duruy abandonna d'autant plus volontiers la bifurca- tion qu'il comptait, nous le verrons6, ressusciter l'Enseignement spécial; il rêvait de pouvoir donner ainsi forme et vigueur aux quelques élé- ments d'avenir que la bifurcation des éludes pouvait, malgré tout, contenir en elle. Ce n'était pas à la méthode cousinienne qu'il pré- tendait revenir ; il ouvrait toute grande la porte au système dualiste, dont les imperfections étaient périodiquement oubliées. De 18i0à 1863, c'était donc, au total, sur ses élèves de mathéma- tiqnes élémentaires et spéciales que l'enseignement scientifique à Louis- le Grand pouvait seulement compter sans attendre la fin de leur Rhé- torique, les élèves s'y consacraient parfois à l'issue de la 2', de la 3e et même de la 4e. Pour eux. on sentait la nécessité de faire beaucoup à Louis-le-Grand, on voulait donner aux candidats aux grandes Ecoles 1. Idem. — 2. A .nat. F17h n° 6 — 3. Ibidem, n° 12. — 4. C'est ce qu'a bien voulu nous écrire, le 27 déc 1J10, M. Staub, proviseur honoraire du lycée Bulfon, 49 ; rapport de l'Inspect. géuérale, le 24 mars 1845. — 5. Rapport de l'Insp. gén., 19 mars 1842, ibid. n 39. — 6. idem. — 7. Rapport de l'Insp. gén., 26 mars 1846, A. n. FHh n° 54. — 8. A. nat. F'7h n 101-116. — 9. Idem. — 10. 31 juillet 1846, A. nat. F17n n» 57. — 10bis. Rapport au ministre, 30 juil. 1843 ; A. nat. F17n 78487, n" 43. — 11. A. nat. fth a» 74. V1G INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT MATHEMATIQUE 261 chose à désirer, soit quant au choix des professeurs, soit quant aux succès des élèves.. Mais, si l'on envisage l'enseignement général des sciences, pour la majorité des élèves qui traversent le collège, on est obligé de convenir qn'il est dans un état peu florissant. » L'impression, en 1»63, demeurait sensiblement pareille '. Observation plus inquiétante la classe de mathématiques spéciales pouvait être, comme en 1854, remarquablement forte », sans que le lycée fut rassuré sur son avenir scientifique. Car cet éclat lui venait surtout du dehors des externes et des élèves des Institutions plutôt que des élèves grandis dans la maison. Les fleurs risquaien! d'être éphémères et la plante semblait sans racines1 ». En 1840. il était permis encore de se faire illusion sur le véritable ca- radère du lycée et l'insp clion écrivait L'enseignement scientifique au collège Louis-le-Grand peut marcher de pair avec celui du collège Saint-Louis3 ». Vais, en 18G3, le caractère de l'enseignement ne trom- pait plus personne et, du conflit des méthodes opposées, se dégageait enfin, pour Louis-le-Grand, celte vérité d'être un lycée plutôt litté- raire que scientifique 4 t. § i. — Depuis 18e, 3. La période pédagogique ouverte en 1863 n'a pas eu, dans l'enseigne- ment cla>sique et jusqu'en 1902, d'initiatives vraiment nouvelles. Elle n'a pas cherché, avant la récente organisation des cycles », autre chose que la mise au point des tentatives anciennes. On n'osa plus, comme Cousin, supprimer les mathématiques dans les classes de grammaire et de lettres et on n'osa plus, comme Fortoul, ins- taller une section scientifique, à l'issue des classes de grammaire. On préféra replacer, suivant la méthode dualiste », l'enseignement des Mathématiques à côté de l'enseignement littéraire ; mais on subordonna le premierau second. On permitauxscientifiquesd'abandonner les lettres, dès la fin de la 3", pour entrer dans une nouvelle classe de mathé- matiques, piéalabieaux mathématiques élémentaires, qui, ellet-mêmes, précédaient les mathématiques spéciales. Ce fut la classe de mathéma- tiques préparatoires, qui dura de 1863 à octobre 1893. Un élève qui achevait sa 3e pouvait, en deux années, l'une en préparatoires > et l'autre en élémentaires », arriver au Baccalauréat es sciences ; mais il lui fallait trois années pour arriver au Baccalauréat es-lettres complet, l'une en 2e, l'autre en Rhétorique, l'autre en Philosophie. Si l'on bor- nait ses ambitions au diplôme de bachelier, on gagnait donc, à passer 1. A. nat pila i.° 17 ; 12 avr. 1863. — 2. A. nat. Plli u° 223; Insp. gén. de 1853-1804. — 3. 26 mars 1846, A. nat. plis 78487, B 54. — 4. 12 avril 1863, A. nat. Fi.. n° 17. 2 62 L ORGANISATION MODERNE par les sciences, une année d'études ; et, si l'on eongeait à entrer dans une Ecole de l'Etat, on avait une année supplémentaire de préparation. Les mathématiques, sanctionnées par le baccalauréat, n'étaient plus désormais sacrifiées aux lettres et c'était là peut-être, avec l'invasion des bacheliers, la plus grande nouveauté du système. Que fut à Louis-Ie-Grand l'enseignement des mathématiques dans las classes de lettres et hors de ces classes, de 1863-4 à 1902 ? Dans les classes de lettres, on crut devoir résister à l'hégémonie scientifique menaçante. L'Inspection de mars 1868 disait avec une rude franchise ' Les études scientifiques ne sont pas en honneur, à Louis- le-Grand, dans la division littéraire. On accuse l'AdminisIration de favoriser les exigences des professeurs de lettres, qui se concertent pour laisser le moins de temps possible aux sciences et qui en font même, dit-on, ouvertement la critique. 11 est certain que le travail des élèves est extrêmement faible et que, sur des divisions de 50 élèves, on a peine à en trouver une dizaine qui tirent quelque profit des leçons du professeur. Les heures des classes de mathématiques sont considérées comme un temps de récréation par l'immense majorité des élèves ». L'année d'après, le pessimisme des Inspecteurs s'accroissait encore3 Les classes de mathématiques, dans la division littéraire, sont, disaient-ils, extrêmement languissantes ». Et ils précisaient En Phi- losophie, comme en Rhétorique ou en seconde et en 3e, les professeurs sont aux prises avec des difficultés et des obstacles, qui ne viennent pas seulement des élèves. On professe tout haut, dans toutes les classes de lettres, que les heures données à l'étude des sciences sont perdues pour les littéraires et on les en détourne par tous les moyens possibles». Les conséquences étaient fatales L'enseignement ne profite dans chaque classe, qu'à 4 ou 5 élèves, doués d'aptitudes spéciales mais il est une cause d'ennui et de perte de temps, pour tous les autres ». Et l'Inspection, élevant la question à sa véritable hauteur, ne pouvait s'empêcher de conclure Affligeant contraste ! Au moment où la société tout entière se montre plus avide de sciences que jamais, où toutes les classes les réclament avec ardeur, on veut que les élèves appelés littéraires emportent, de nos lycées, non seulement une igno- rance, en matière scientifique, qui ferait tristement rougir les élèves des plus humbles écoles, mais encore un superbe mépris, pour toute cette branche d'études 3 ». Le curieux c'est que cette indifférence des littéraires pour lès mathé- matiques était masquée par un faux zèle ainsi, les Rhétoriciens avaient, en dépit des règlements parus en 1863, des conférences supplémentaires. Us se refusaient à consacrer sérieusement à la géométrie et à la cosmo- 1. A. nat. FHh liasses Louis-le-Gr., B, n° 49. — 2. A. nat. FHh liasse C, L. le Gr., n°42. — 3. Idem. VIE INTELLECT! ELLE ENSEIGNEMENT MATHEMATIQUE 2 63 graphie les deux heures hebdomadaires, imposées par le* programmes, et leur proviseur, M. Didier, leur infligeait encore une conférence non sanctionnée par le ministère1. Avec grande raison l'Inspection générale de 1869 demandait, pour Louis-Ie-Grand, la réforme déjà proposée en 1 8 1 9 2 et commencée en 184,' rendre le mouvement annuel d'ascension, dans les classes littéraires, indépendant de l'enseignement scientifique. Il serait par- tagé en 4 cours et nul ne serait admis à passer dans le second cour6 s'il n'avait été déclaré par le professeur, dan* un rapporl signé, capable de suivre l'enseignement de ce cours ; ». Là, sans doute, on aurait pu trouver le salut, si l'on avait écarlé les complications d'horaire et les objections tirées de Tàge trop différent parfois des élèves, que leurs connaissances scientifiques égales auraient rapprochés. Au sortir de l'année terrible », pendant laquelle deux professeurs, MM. Pichet et Frin, avaient, aidés de deux maîtres, réussi à assurer l'enseignement des mathématiques 5, brusquement on put voir, dans le classes de lettres, une renaissance scientifique. L'Inspection, en avril 1873, quand eile sortit des dusses de lettres, se déclara satisfaite des résultats de l'enseignement mathématique ». Elle ajouta a La Philo- sophie et même la Rhétorique contiennent, dans la P9 série, des élèves remarquables et, dans l'ensemble, un degré de force qui est rarement atteint ces classes G >. Les professeurs de Louis-le-Grand, à cette même époque, ne cher- chaient guère, cependant, à dissimuler l'insuffisance des résullats atteints7. En 4* et en 3°, les élèves ne comprenaient pas les théories de l'arithmétique et, seul, le calcul était à leur portée. Au reste, la solution des problèmes paraissait suffire pour exercer la sagacité de la classe et l'habituer au raisonnement. Les Professeurs demandaient donc de supprimer, avant la classe de Philosophie, toute théorie en arithmé- tique et en algèbre 8. Pour la géométrie, ils étaient d'avis de donner seulement, en 3e, les énoncés des principaux théorèmes, d'en expliquer le sens et de les vé- rifier par des constructions grapbiques. En 1871-2, cette méthode venait de donner, pour la 4e, d'excellents résultats ; les élèves taisaient très volontiers les exercices pratiques auxquels on les entraînait Et l'on exprimait le vœu de reporter en seconde et en Rhétorique toutes les théories géométriques '. 1. Rapports de l'Insp. jrén. du 22 mars 1868, A. nat. F'"" 86471, liasses L le Gr., B n° 49; et 1869, ibid. n» 42 — 2. V. ci-dessus, — 3. V. ci- dessus, p. 252 et ss. — 4 A. nat. F17H 86,471, liasse C, L. le Gr. n° 42. — 5. Le 22 févr. 1871, A. nat. Fl7n 85 471, liasBe L. le Gr , D, n 7. — 6. Inep. gén. de MM Bouillier, Jacquinet et Faye 7 avr. lS^o, A. nat. F'~n ^ . -1 ~ l . liasses L. le Gr., F n° 2. — 7. Arch. L le r., Assemblées génér. d -s professeurs du Jycée registres des procès-verbaux, 1872 et Miiv. — 8. Ibid., séance du 2 dé©. 1872. - 9. Idem. 26 4 L ORGANISATION MODERNE De môme ils estimaient qu'on perdait son temps à vouloir, en 3e, faire du raisonnement algébrique ; le mécanisme du calcul et la solution des équations du premier degré devaient suffire à cette classe *. Enfin ils jugeaient opportun de reporter la Cosmographie en Philo- sophie qui deviendrait parmi les classes de lettres, celle où l'on étudie- rait le plus sérieusement les mathématiques2. Jusqu à la fin de 1872-73, les élèves de lettres n'avaient aucun livre scientifique entre leurs mains, ni arithmétique, ni géométrie. Et un temps précieux était perdu à dicter aux élèves toutes les démonstra- tions. Beaucoup écrivaient sans bien comprendre ». D'accord avec l'Inspection, on décida de donner enfin des livres imprimés aux élèves8. Quand il fut question de scinder le baccalauréat littéraire, les pro- fesseurs de Louisle-Grand volèrent, à une grande majorité, 1 exclu- sion de tout élément scientifique de la première partie de l'examen * ». Et CHite exclusion fut, en effet, acceptée par le Ministère. En 1881-82, le Ministère voulut encore avoir, sur les nouveaux pro- grammes et les réformes à introduire dans l'enseignement des sciences, J'avis des professeurs. Sur 26 heures d'études hebdomadaires, en Rhé- torique, ils réclamaient seulement 2 h. 1/2 pour les mathématiques; et autant probablement, sur les 36 heures d'études de la seconde ou delà 3e; en 4e, 2 heures, sur 25 h. 1/2, et aulanten 5e; 1 h. 1/?, sur 19 heures, en 6°. On leur accorda davantage en 5° et en 4e, sur 5 h. 1/2 d'études quotidiennes, 1 heure ; et 1 heure aussi, sur 6 heures, quotidiennes, en 3e, en 2e et en Rhétorique; mais 2 sur 6, en Philosophie s. Us lormaient le vœu que les élèves ne fussent pas admis en mathéma- tiques élémentaires, avant d'avoir achevé leur Rhétorique 8 et, à l'una- nimité, ils déclaraient que, tout le long des classes de lettres aucun livre, si bon fût-il, ne pouvait dispenser les élèves de prendre le cours du Professeur 7. Et en effet, pour 1 élève le livre est un maître qui semble froid il n'a ni le geste, ni l'intonation, ni la vie agissante d'un profes- seur, qui parle et vérifie constamment si on l'entend et si on Técoute. Le livre s adresse à des centaines ou à des milliers d'écoliers anonymes et lointains, le professeur ne s'adres-e qu'aux écoliers qu'il connaît. 11 est le livre animé, qui vérifie les explications de l'enfant, qui encou- rage ou qui gronde ; et on le lit avec l'oreille tout autant qu'avec les yeux. En dehors des classes de lettres, le véritable enseignement scien- tifique se donnait à Louisle-Grand, de 1863 à octobre 1893, en ma- thématiques préparatoires, en mathématiques élémentaires et en mathématiques spéciales. Depuis 1893, comme avant 1863, en mathéma- 1 et 2. Idem. — 3. Séance du 5 mai i873, ibid. — 4. Ibid., séance du 23 jan- vier 1874. — 5. Ibid., procès-verbaux desd. assemblées, 1881-83 ; séances des 25 janvier et 22 mars 1882. — 6. Ibid., séance du 22 févr. 1882. — 7. Idem VIE INTELLECTUELLE ENSEIGNEMENT MATHEMATIQUE 2G5 tiques élémentaires et spéciales seulement. Les mathématique.? prépara- toires ne vécurent que 30 ans. Et, dès 1882, les professeurs de Louis- le-Grand réclamaient la suppression de celte classe 1 ; elle avait cependant, et avant la guerre franco-allemande, rendu, grâce à M. Bernés, d'éminenls services au lvcée. Aussi bien, dans les dernières années de l'Empire, les mathémaliques élémentaires traversèrent une crise et les mathématiques spéciales furent menacées. M. Bouquet avait, à Louis-le Grand; porté les spéciales à un degré de supériorité qui rappelait !es meilleures années de M. Vieille *. Or, M. Pouquet quitta !e lycée pour la Sorbonne et Sainte-Barbe organisa, chez elle, son Ecole préparatoire les spéciales tombèrent aussitôt de 80 élèves ou davantage à une soixantaine 3. Fort heureusement l'émo- tion produite par le départ de M. Bouquet se calma, sitôt que Ton connut les éminent^s qualités de son successeur, M. Darboux. La vi- gueur et l'éclat du jeune maître enthousiasmèrent les élèves et, dès 1868-9, la classe était aussi brillante que jadis 4. Le danger n'en sub- sista p*s moins ; et non pas seulement parce que son talent et sa distinc- tion même désignaient M. Oarbonx à une chaire plus haute, mais parce que le recrutement des élèves continuait à se faire en dehors du lycée. En 1868, plus des cinq sixièmes de ces élèves n'avaient pa fait à Louis- le-Grand leur éducation scientifique antérieure. Tant que ce recrute- ment ne se ferait pas intra muras, il fallait tout craindre, au renou- vellement de chaque année, de ce que l'Inspection nommait les caprices de la concurrence ». 5 Et nous nous souvenons que le cri d'alarme avait été poussé dès 1834 6. Ce n'est pas tout ; l'organisation des mathématiques élémentaires, qui eût cependant relevé de la seule Administration du lycée, restait dé- plorable. Elle comportait deux divisions; l'une d'elles, confiée à M. Le- caplain, aurait dû n'être composée que de bacheliers es sciences, et les préparer directemant aux Eco'es spéciales; et l'autre, confiée à M. Simon, n'être composée que de candidats au baccalauréat. Ces deux divisions auraient eu, de la sorte, un enseignement de force inégale ; la seconde aurait préparé à la première et la première aurait été l'échelon qui met les élèves au seuil des mathématiques spéciales. L'obstination têtue de M Didier s'opposait, en dépit de l'Inspection, à un système aus^i logiquement gradué 7. Et un Irou s'ouvrait devant la porte des mathématiques spéciales. ! es Barbistes le mesuraient de l'œil et se dé- tournaient ; les candidats de Sainl-Cyr ne s'y aventuraient plus, les can- 1. Idem. — 2. A. nat. F1"h liasse B, n» 32 ; n° 47 et !iase F, n» 5. — 3. Idem; 22 mars 1868 r»pport de l'insp. gék, A. nat. FHh liasses Louis le-Gr , B, n° 49 ; et 1869. ibid. n» 42. — 4 et 5. Ibidem. — 6 V ei-deignement scien- tifique, à opérer une révolution aussi profonde que celle des t cycles », commencée en 1902. C'était un ancien professeur de Louis-le-Grand, Jules Simon qui, après Victor Cousin, en avait eu l'idée, l'un des pre- miers 7. En réalité, c'est par voie de conséquences, ce n'est point par son idée fondamentale que cette réforme louche le vieux lycée; à Louis-le- Grand, aucun élève ne songe, après le premier cycle, achevé en 3e, que son enseignement classique peut être achevé. Et il demeure au lycée, pour y parcourir les classes du second cycle. Ces classes comportent toutes rue Saint-Jacques une langue morte, au moins, le latin. Donc la section D, sciences-langues, n'y e6t pas admise. Des trois autres, A, ou latin-grec ; B, ou latin-langues; C, ou latin- sciences c'est la V qui, suivant la promesse de son étiquette, est la 1. Idem. — du 22 févr. 1S82. — 3 t 4. Idem. — B. Idem. — 6. Séances des 22 lévr. et 24 mai 1S82 ; voir ci-dessous, ce que nous disons, liv. III, chap. iv sur les interrogations. — 7. Un des premiers, di- sons-nous, car une circulaire, sous le ministère Fortoul, 1 ocl. 1852, disait textuellement Journal gêner, de l'Instr. publ. A0 1852, p. 537 Il ne vous a point échappé... que, d'après le nouveau plan d'études [du 30 août 1852],... la vie du-collè^e est aujourd'hui partagée en 4 époques distinctes gui forment ch un tout complet études élémentaires, études de grammaire, études spéciale- ment littéraires, études spécialement scientifiques. Un enfant peut donc s' ter à une de ces époques, sans essayer de traverser toutes les autre». S'il a su profiter dos leçons de ses maîtres, i7 aura parcouru un ci ncbs, qui, à la rigueur, lui suffiront, pour la carrière modeste, à laquelle il aspire. • 26 8 L ORGANISATION MODERNE plus fortement scientifique. Or, cette section est florissante au lycée ; elle se partage, avec le latin-grec, l'élite des élèves. Le syslème des cycles a donc réussi à faire ce que toutes les méthodes du siècle précédent n'avaient pu instituer; des classes qui fussent, depuis le début de la se- conde, aussi scientifiques que littéraires ; et des classes qui assurassent inira muros le recrutement des élèves de mathématiques spéciales. Louis-le-Grand a beau, aujourd'hui encore, rester fidèle à sa vieille réputation de Lycée littéraire, l'enseignement scientifique n'y compte pas moins, chaque année, de brillants succès l. Les sciences n'y sont plus tenues sous la suzeraineté des lettres; elles sont indépendantes et s'appartiennent. On le voit donc, ni les oscillations de 1800 à 1814, ni les décourage- ments de 1814 à 1839, ni les outrances de 1840 à 1864 n'avaient été complètement inutiles. On avait compris toutes les leçons de cette la- borieuse expérience et on a finalement réussi à les mettre au point. Désormais les mathématiques ont, à Louis-le-Grand, leur autonomie; elles ont mieux encore le péril signalé en 1854 et 1868-9 est conjuré, et il semble bien que l'avenir travaille pour elles. Les longs efforts du passé ont ainsi leur récompense. 1. De 1869 à 1920, 899 Polytechniciens sont sortis de L. le Gr. ; 139 norma- liens scientifiques ; et 442 élèves de l'Ecole centrale. — Le vrai lycée scienti- fique, c'est S. Louis et cela, dès le Gouvernement de Juillet Insp. gén. del8i6-7 et 1854, A. nat. FI? CHAPITRE III Les spécialités littéraires, scientifiques et artistiques L'enseignement doit être, nous l'avons vu, une préparation à la vie et son effort tente d'approprier les générations successives aux besoins de la société l. Puisque, depuis cent ou cent vingt-cinq ans, cette vie et cette société sont allées se compliquant sans cesse, il n'est donc pas surprenant que celte complexité ait mis son reflet sur les tendances et sur les méthodes. Si nos sociélés modernes transforment leurs rouages, c'est que la science réussit à étendre partout le domaine de la connaissance. Et cette évolution ne peut se faire que parce que les intelligences, au lieu de chercher, comme jadis, à savoir tout, cherchent à savoir mieux ; le temps des cerveaux encyclopédiques est mort, avec l'Antiquité et le Moyen Age. L'ambition est aujouid'hui d'explorer les provinces et même les cantons, jusque là délaissés, des choses littéraires, scientifiques et artistiques les spécialités sont une des formes modernes du labeur mondial et du progrès. Mais dans quelle mesure pouvaient- elles pénétrer dans l'enseignement? Jusqu'à quel point les professeurs pouvaient-ils se spécialiser dans leurs classes ? Ce qui convient à un savant convient-il à un élève? A Louis-le-Gand, le problème a été posé en termes très nets. Les avantages et les inconvénients des professeurs spécialistes ont été ana- lysés, pesés et comparés. On sait de préférence ce que l'on étudie beaucoup et l'on a plus de chances d'enseigner excellemment ce que l'on connaît à merveille. Il y a un art particulier de simplifier, sans déformer d'enchatner, sans vio- lenter ; de coordonner, pour éclairer et de choisir, pour adapter. L'en- semble ne vaut que par l'harmonie des parties et chaque détail, que 1. Lettre du recteur Roussette au proviseur de Louis-le Grand le 17déc. 1S2S mettre les élèves dans la nécessité de suivre toutes les parties de l'instruction qui a lieu dans les collèges ; et leur faire ainsi acquérir des connaissances so- lides, variées et appropriées aux besoins de, la société. • Àrcli. L. le Gr., Corr. administr. III n° 1180. 270 L ORGANISATION MODEUNE par sa place dans l'ensemble. Même dans les classes les plus élémen- taires, les maîtres distingués ne sont jamais inutiles. Conduire l'esprit par les chemins qu'il préfère, c'est habituellement le faire aller, pour son agrément, du connu à l'inconnu, avec le minimum d'efforts et le maximum de profit. Nulle résistance de sa part il ne songe pas à se défendre. Il est captif. L'élève, ce semble, saura donc bien, si le maître sait mieux. L'écueil c'est que le spécialiste peut-être un savant ou un demi-savant, plutôt qu'un professpur ; songer à s'instruire plutôt qu'à instruire, à la science plutôt qu'à l'enseignement, à sa spécialité et à lui-même plutôt qu'à ses élèves. Il se peut qu'il les attire, les accapare et les con- fisque. Au lieu dese dire qu'il leur suffit d'avoir, au collège, des clartés de tout1, il lui arrive de songer à faire d'eux, aussi, et sans plus attendre, des spécialistes. Ce serait confondre des enfants et des ado- lescents avec des hommes développer à l'excès une case de leur cer- veau, mais aux dépens du développement organique de tout leur esprit. La vue des arbres n'empêche-t-elle point quelquefois de voir la forêt ou de la faire voir ? Et comment nier que le surmenage soit venu surtout des programmes toujours plus longs, chaque fois qu'on les abrège, parce que les spécialistes les mettent bout à bout, infati- gablement. Un des proviseurs de Louis-le-Grand, qui fut un maître-éducateur, M. Pierrot, était moins frappé par les avantages des spécialités et des spécialistes que par leurs inconvénients. 11 constatait qu'à Louis-le- Grand les professeurs spécialistes enseignaient souvent, dans leur propre spécialité, l'accessoire plus que l'essentiel; qu'ils s'attardaient sur des points secondaires et omettaient parfois leurs dernières leçons, ou les défiguraient, à force de les réduire; ce qui n'était pas seulement oublier de faire tout le cours, mais de faire, du cours, un tout Autre péril certains spécialistes semblaient des nomades, dans un collège sédentaire ; comme des ombres, ils traversaient les classes ; ils passaient de l'une à l'autre, sans pouvoir connaître assez les élèves, et sans s'imposer, d'autorité, à leur attention. Multiplier les spécialistes, c'était, pour M. Pierrot, multiplier les actes d'indiscipline2. Dans un accès de rude franchise, il lui arriva donc de demander la suppression des Professeurs spécialistes, avant la classe de Philosophie le pro- fesseur de grammaire et de lettres aurail eu, comme jadis, dans le Louis-le-Grand du XVIÎl" siècle, à se charger des mathématiques, de l'histoire et du reste 8. 1. Rapport de l'Insp. génér., du 30 mars 1840 le but de l'enseignement se- condaire est de former des gens du monde instruits et ayant des clartés de tout non point des spécialistes. 11 s'agit de mettre chacun en mesure de choisir, au sortir du collège, la direction souhaitée. A. nat. F1~h n° 24. — 2. Rapport annuel du 28 août 1838, A. nat. FHh n» 41, — 3. Idem, 31 juillet 1840 A. nat. F"h n» 30. TIE IMTELLECTCELLE PU1L0S0PH1E 271 En réalité, les inconvénients signalés, non sans justesse, par M. Pierrot, tenaient à des espèces et à des individus, plutôt qu'à un principe. Les spécialités pouvaient valoir mieux que les spécialistes. Les spécialistes furent maintenus. L'accoutumance leur apprit ce qu'ils avaient encore à apprendre le doigté, le tact scientifique, la mesure, la mise au point. El, quand les spécialistes furent ce qu'ils devaient être, on s'applaudit d'avoir, même en dépit de certains spécialistes de la première heure, sauvé les spécia- lités. La cause était entendue. Parmi ces spécialités, certaines relevaient surtout des lettres et nous lesétudierons dans un premier groupe la Philosophie, l'Histoire, la Géographie, les Langues vivantes. — D'autres naviguaient plutôt dans le sillage des Mathématiqnes et c'étaient la Physique, la Chimie, l'Histoire naturelle elles formeront une seconde série. — Nous réser- verons, pour une troisième famille, celles qui assortissent principa- lement à l'art le chant, le dessin, l'histoire des arts plastiques. Et enfin, dans ce chapitre réservé aux spécialités, nous chercherons pourquoi l'Enseignement secondaire Spécial ne pouvait s'acclimater à Louis le-Grand. où cependant les proviseurs de la maison et tel de ses professeurs en avaient formulé, dès la Restauration, l'idée première. § 1. — Les spécialités littéraires 1° Philosophie. 2° Histoire. 3° Géographie. 4° Langues vivantes. A. — Philosophie Réduire la philosophie à n'être qu'une spécialité littéraire peut sembler injuste. Puisqu'elle est la science générale des êtres, des prin- cipes et des causes, la philosophie devrait être par définition, la science suprême et l'àme de toutes les sciences. Les autres classes devraient à son sanctuaire, servir de vestibule ; elle devrait être sur les marches frontières de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur. Sans aucun doute; il n'en est pas moins vrai que les nécessités de l'en- seignement littéraire et scientifique, que les traditions scolaires et par- fois jusqu'aux programmes et à leurs contingences, que tout, en un mot, a conspiré à Louis-le-Grand pour réduire la place faite à la Philosophie et non pas pour l'élargir. Persuadons-nous que les mattres, chargés de l'enseigner ', étaient assez philosophes pour avoir assez de rési- gnation. 1. Voici le tableau chronologique des professeurs titulaires de Philosophie, arec les dates de lenr enseignement à Louis-le-Grand ; pour leur cun iculum vitae et pour les professeurs non titulaires, nous renvoyons à l'ArrrcNDicB C n" 249-272, de notre tome III. MM. Maugras abbé 1809-1823 ; Damiron, 1830-1833 ; Valette, 1837-1857 ; 272 L ORGANISATION MODERNE De 1801 jusqu'à nos jours, l'enseignement philosophique à Louis-le- Grand traversa comme cinq périodes pendant la première, qui se prolongea jusqu'en 1830, la philosophie, en dépit de Laromiguière, n'avait pas encore réussi à s'affranchir de la tutelle Ihéologique. Mais, au cours de
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